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ISAACYN ღ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément.

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MessageSujet: ISAACYN ღ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. ISAACYN ღ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. EmptyMar 17 Fév - 16:21

Stop swaying when the moon is shaking thou
But I must explain to you how all this mistaken :idea: of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
- Tu t’en sors très bien.
- Marc...
- Christina va bientôt revenir.
- Marc...
- Elle va bientôt revenir, on va te stabiliser et tu vas t’en sortir ok ?
- Marc...
- Accroche toi, elle devrait plus tarder. Elle sera la, d’une minute à l’autre !
- Marc... Je vais mourir.
- Quoi ? Non arrête.
- Si... Je vais mourir... S’il te plaît, dit... dit à Mérédith que je l’aime et que... qu’elle a été une sœur géniale et puis... dit à mon père...
- Non ça va aller, tu vas pas mourir !
- Tiens moi la main.
- Je ne vais pas te tenir la main parce que tu ne vas pas mourir !
- Tiens moi la main !
- Non ! Tu vas pas mourir ! C’est hors de question, tu mourras pas aujourd’hui... Je t’aime !
- Non... T’es pas obligé de le dire parce que je l’ai dit !
- Si... Je t’aime, je t’aime, je t’aime depuis le début, je t’ai toujours aimé et je t’aimerai toujours.
- C’est vrai ?
- Oui... Oui tu vois t’as pas le choix, il faut que tu t’accroches parce que on va... On va se marier, et tu vas devenir un grand chirurgien et on va avoir deux enfants... non trois.
- So... Sophia aura... des frères et sœurs
- Oui ! Oui, une sœur et deux frères, et...
- C’est génial.
- Et on va être heureux Lexie, on va être heureux tous les deux, on va avoir une vie merveilleuse ! On va être tellement, tellement heureux ! Alors t’as pas le droit de mourir, tu peux pas mourir... Parce qu’on est fait pour être ensemble, c’est comme ça... On est fait l’un pour l’autre
- F... fait l’un pour l’autre...
- Je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime... je t’aime...

Grey’s Anatomy, Mark Sloan et Lexie.


Les larmes coulent sur mes joues sans que je m’en rende compte. Je déteste ce genre de trucs, ce genre de séries, de films ou tout autre chose qui me fait tant de peine. Je suis tellement triste que je me jette sur mon cousin en hurlant presque de douleur. Je grogne, la tête enfouie dans l’oreiller, tout en continuant de pleurer. Sushi – mon chat – vient me lécher les cheveux pour me consoler. Pourtant ce n’est pas vraiment moi qui souffre, au contraire, tout va plutôt bien dans ma vie, mais là … juste le cœur en mille morceaux à cause de cet épisode de Grey’s Anatomy. « Putain de série à la con de merde ! » dis-je tout en me relevant d’un coup avant de jeter rageusement la télécommande à travers la pièce. Sushi a dû flipper sa race car ses minuscules griffes s’enfoncent dans le canapé. Tout va bien dans ma petite vie et pourtant je trouve le moyen de pleurer comme une madeleine à la moindre occasion, tout simplement parce que j’ai les hormones en vrac, que mes émotions sont multipliées par six cent milles et que je suis enceinte comme une baleine. Echouée sur mon canapé depuis deux jours, je ne sais pas quoi faire mise à part bouffer – pour une fois que je m’autorise à manger n’importe quoi – et pleurer. D’ailleurs je vais surement bientôt être en rupture de stock niveau mouchoirs. Puis, je sais pas … je suis en manque de quelque chose, d’amour – non pas que mes proches ne m’aiment pas assez, mais il me manque l’amour d’un homme, oui voilà … Puis, j’ai cette foutue impression qui ne me lâche pas depuis quelques mois, depuis que je suis enceinte j’ai l’impression qu’on me met de côté, comme si je n’étais plus assez drôle ou assez sympa pour sortir boire un verre. Et j’ai envie de leur hurler, à ces amis qui m’oublient : « Je suis enceinte, pas atteinte d’une maladie incurable qui m’oblige à rester cloîtrée dans ma putain de baraque… J’vais pas vous contaminer bordel ! » Mais bien sûr, je n’en fais rien et je me dis que lorsque le petit pois sera là, tout ira mieux. « T’as raison ma vieille, ça sera même pire … » me chuchote ma conscience, mais je la fous dans un coin de ma tête, là où je n’entends pas ces remarques débiles. Je sais parfaitement qu’elle a raison cette grognasse, mais j’ose espérer revoir ma vie d’avant …

Je me décide tout de même à me lever, ne serait-ce que pour prendre une bonne douche et préparer un bon gâteau pourquoi pas. Ça fait longtemps que je n’ai pas vu mon meilleur ami, Isaac, et j’ai quelque chose d’important à lui annoncer. D’ailleurs, je stress un peu à l’idée de lui demander ça, même si je pense qu’il acceptera sans broncher… Nous nous appelons chaque jour, il prend de mes nouvelles, s’occupe de moi. Et souvent je me dis que j’ai une chance incroyable de l’avoir dans ma vie. Isaac est ce genre de mec qui pourrait paraître distant au premier abord, mais une fois qu’il vous a adopté, une fois que vous le connaissez, il est tout sauf froid. Puis il a petit côté bipolaire qui me fait planer – surement parce que je sais à peu près le calmer. Bref, ce mec représente tellement pour moi que je ne saurais le décrire. Il est un mélange de frère, de cousin, d’âme-sœur, de fiancé, mari, ex-mari, de cuisinier et femme de ménage … non sans déconner, il occupe une place toute particulière dans mon cœur, dans ma vie et je ne vois personne d’autre à sa place.
La douche m’a fait un bien fou et je me sens de nouveau fraiche et dispose. J’enfile rapidement un débardeur – qui n’arrive même pas à contenir mon ventre rond – et un jean de femme enceinte et me met à faire un peu de rangement, l’appartement ressemble à la tanière d’une renarde en plein hiver. Un peu de ménage ne me fera pas de mal, puis ne sait-on jamais, si quelqu’un décide de rendre visite à la pauvre femme enceinte, recluse dans son studio, avec son animal de célibataire.

Sushi, comme à son habitude, me miaule dessus tandis que je me trémousse dans tous les sens, en rythme avec la musique que crachent mes enceintes.  Beaucoup de femmes n’osent plus bouger lorsqu’elles sont enceintes, tout le contraire de moi. Deux fois par semaine je me rends à la salle de sport pour me bouger un peu, et je ne me prive jamais d’une petite danse excitée dans mon salon. Contrairement aux idées reçues, à partir du quatrième mois, c’est très bon de faire du sport – dans la limite du raisonnable bien sur – puis ça permet de perdre les quelques grammes – ou kilos – en trop. Puis après tout, je suis enceinte, pas au bord de la mort. Mais, bien que mon appartement ressemble à la tanière - ou plutôt à une garçonnière - j'avance vite dans mon nettoyage, j'arrive pratiquement à bout des dernières tâches sur ma table basse, lorsque j'entends un bruit dans la cuisine. Lorsque je me retourne, Sushi me regarde avec ses grands yeux ronds, prit sur le fait il ne bouge plus et devient une véritable statue de marbre, comme si le fait de ne plus bouger m'empêchait de voir ce qu'il était en train de faire. Je m'avance vers lui et dit, d'une voix prudente : « Suuushiii ... Ne fais pas ça ... » l'avertis-je, mais il est déjà trop tard. Ses petites canines tranchantes enfoncées dans le plastique, il secoue violemment la tête et c'est le drame. Les grains de riz volent dans toute la cuisine et j'ai envie d'étriper ce chat de malheur. Je ne peux m'empêcher de hurler à travers l'appartement, tandis que le sale gosse se barre en courant : « Sushi ! Je te jure que si je t'attrape, satané de chat, je te découpe en morceau, je te fous dans une marmitte et je te donne à bouger aux rottweilers du dessous, PIGE ?! » Et dire que ce n'est qu'un animal ... qu'en sera-t-il de mon enfant ?! Je crois que mon mode furie est en route ...
crackle bones
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MessageSujet: Re: ISAACYN ღ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. ISAACYN ღ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. EmptyMar 17 Fév - 17:55



❝soyons extraordinaires ensemble plutôt qu’ordinaires séparément.❞
isaacyn
« Donne-moi l'argent et casse-toi », siffla Isaac en jouant avec son poignard militaire, le faisant virevolter entre ses doigts sans jamais que la lame ne l’égratigne. C'était l'un de ses innombrables tics, tocs et manies, pas forcément une façon de dissuader les clients de discuter. « Zac allez, t'as un peu de temps quand même... » Il tiqua à ce surnom mais ne dit rien. Zac, c'est ainsi que ses frères l’appelaient, il détestait ça. « Putain j't'ai dit de te casser, me fais pas chier. » Ce con débarquait sur son lieu de travail pour l'emmerder à absolument vouloir sa dose, et maintenant il voulait lui raconter sa petite vie minable de camé. Il pouvait aller se faire voir. « Zac... » Cette fois, l'interpellé planta violemment son couteau dans la caisse en bois sur laquelle il était assis. « Putain d'merde t'es bouché ou quoi, DÉGAGE DU CON ! Va t'faire, tu m'les brise, merde. » S'il n'avait pas été derrière le restaurant, il l’aurait soit poignardé soit tabassé. Le type prit ses jambes à son cou et Isaac inspira un bon coup avant de se prendre la tête entre les mains. Tant de rage dans un seul corps, comment étais-ce humainement possible ? Il était un animal en cage, prisonnier de son corps. Sans doute était-il un tigre. Ou bien un loup. L'idée du loup lui plaisait assez, bien qu'il déteste, et même exècre, cette part de lui-même. Sa colère, sa violence. Au fond il n'y pouvait rien, quel autre choix avait-il eu lorsque ses frères s'étaient ligués contre lui que de se forger un caractère et une carapace capables de résister à leur mépris doublé de leur violence ? Pour survivre dans la rue, survivre dans le trafic, survivre dans ce monde de barges, aurait-il pu faire autrement ? Il n'était tout simplement pas bien né. Sa mère l'avait su tout de suite, c'est bien pourquoi elle avait abandonné sa famille.

L'ex new-yorkais tapa dans le dos de son collègue alors qu'il balançait sa veste sur son épaule et prenait la direction de la sortie des cuisines. « Tu diras au boss que j'prends ma pause. » Il n'attendit aucune réponse. Il n'était pas supposé prendre de pauses dans son service, ce n'était spécifié nulle part dans son contrat, mais, petit un, il était trop doué et irremplaçable que pour être viré. Petit deux, tout le monde ici savait qu'il était bipolaire et devait s'isoler lorsqu'il se sentait au bord du pétage de plombs. Il en profitait, ça aussi ils le savaient, mais qu'y pouvaient-ils ? Et puis qu'est-ce que ça pouvait bien leur faire... Après sa première crise de colère, où il avait tout de même envoyé un mec à l’hôpital et assommé un autre, le patron lui avait accordé de partir quand il le souhaitait tant qu'il prévenait quelqu'un. Une fois à l'extérieur, il alluma une cigarette et se dirigea vers le logement de sa meilleure amie. Songeur, il ne prit conscience de l'endroit où il allait que lorsqu'il ne fut qu'à quelques rues de là. Comme souvent, pour ne pas dire toujours, il pensait à JJ, son amour de toujours. La seule femme qu'il ait jamais véritablement aimée, amoureusement parlant. Leurs retrouvailles avaient été moins catastrophiques qu'il ne s'y était attendu. Il avait appréhendé non seulement sa réaction à elle, mais aussi la sienne car il était imprévisible et ce autant pour lui-même que pour les autres. Mais, pour reprendre ses mots, elle n'arrivait pas à le détester. C'était la meilleure nouvelle qu'il ait entendue de sa vie. Il ne savait pas où ça allait les mener, mais il mettrait tout en oeuvre pour que ça fonctionne. Il l'aimait comme un fou...

Alors qu'il allait frapper à la porte, Isaac entendit la fin de ce qui semblait être une longue tirade enragée: « je te donne à bouffer aux rottweilers du dessous, PIGÉ ?! » Il ne put s'empêcher de sourire pour lui-même, songeant que les hormones rendaient Taryn encore plus menaçante que lui, le dealer armé et excessivement violent. Il frappa et c'est une Taryn aux traits déformés par la colère qui lui ouvrit. Son expression se radoucit lorsqu'elle le vit, et il lui sourit. Avec JJ, elle était surement la seule à pouvoir le faire sourire spontanément. « J'espère que ce n'est pas sur ton bébé que tu hurles ainsi, ça me ferait mal de savoir que, même pas né, il risque de se faire manger par des chiens... » Il fit un pas et enlaça la jeune femme comme il le put -parce qu'avec son ventre c'était légèrement compliqué- mais se détacha rapidement d'elle et recula un peu. « Je suppose que c'est ton super chat qui a fait une connerie. Besoin d'un homme de ménage ? » Il n'y a que pour elle qu'il était prêt à faire des tâches ménagères. Et c'est bien parce qu’elle était enceinte jusqu'aux dents. « A part ça, tu vas bien ? »


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MessageSujet: Re: ISAACYN ღ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. ISAACYN ღ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. EmptyMar 17 Fév - 22:10

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But I must explain to you how all this mistaken :idea: of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Lorsqu’on frappa à ma porte, j’étais déjà dans un état avancé – non pas de décomposition mais – d’énervement. J’ouvris violemment la porte, n’importe qui aurait fuis devant mes yeux semblables à deux mitraillettes, mais pas celui qui se trouvait sur le palier. « J'espère que ce n'est pas sur ton bébé que tu hurles ainsi, ça me ferait mal de savoir que, même pas né, il risque de se faire manger par des chiens... » Sa voix suave résonna aussitôt dans le hall d’entrée et mon visage se détendit immédiatement. Cet homme avait la faculté de faire barrage à toute chose susceptible de me mettre les nerfs. Sans hésiter je lui sautais au cou – du moins du mieux que je pus avec mon ballon de basketball à la place du ventre – tout en enfouissant mon nez contre son épaule. De prime abord on aurait pu croire à une scène de retrouvailles, la future maman transit d’amour pour son soldat, absent depuis six mois … Mais non, j’étais tout simplement heureuse de voir mon meilleur ami. Au début mes manières et ma façon de me comporter pouvaient effrayer, mais j’étais ce genre de femme à avoir besoin de contact avec les gens qui me sont proches. Certainement une façon pour moi de me rassurer, de me dire qu’ils sont bien là pour de vrai, en chair et en os, une façon aussi de leur dire qu’ils comptent pour moi. Isaac m’enlaça avec force – ce qui me fit oublier toute ma colère – avant de s’écarter doucement. J’en profitais pour réagir à ses paroles, tout en enlaçant mon ventre d’un geste qui se voulait protecteur : « Ça ne va pas bien dans votre petite tête monsieur Atkins ? Hurler sur mon petit pois … faudrait que je sois folle. Imagine, pas né et je lui chante déjà des chansons. Pauvre gosse, il va naitre sourd si ça se trouve ?! »Non pas que j’ai pour habitude de rire de ce genre de choses, je cauchemardais à l’idée que mon enfant naisse avec une maladie ou un problème. Mais en disant cela, c’était surtout de moi et de mes talents de chanteuse que je riais – nous avions l’habitude de blaguer, de nous vanner, avec Isaac. Il nous arrivait de nous dire des trucs assez trashs, mais nous savions tous les deux que ce n’était jamais pour blesser l’autre, juste une façon de nous chambrer un peu. Je fis un pas de côté pour laisser passer mon meilleur ami et refermais la porte derrière lui. « T’as entendu p’tit pois, tonton pense que je te crie déjà dessus… » je chuchote à mon ventre.

Isaac semble avoir remarqué le désastre dans la cuisine, car il me dit soudain : « Je suppose que c'est ton super chat qui a fait une connerie. Besoin d'un homme de ménage ? » Je ris. Isaac est le seul homme à se proposer pour m’aider dans les tâches ménagères. Quand je vous dis que ce mec est un amour. Que pourrais-je bien faire sans lui tiens ?! « Super chat de mes deux ouais ! Il m’a éclaté de paquet de riz. Sans doute que ça devait être super drôle, en attendant c’est pas lui qui va se ramener avec une balayette à la main. Mais t’en fais pas, je nettoierais ça plus tard. » Réponds-je à mon ami tout en m’avançant vers la cuisine pour contempler le carnage. Heureusement que ce ne sont que des grains de riz crus, je n’ose pas imaginer autre chose … Soudain l’envie d’étriper mon chat revient au galop mais je me calme en caressant mon ventre rebondi. Ces derniers temps mes crises de nerfs sont assez violentes, la faute à mes hormones en folie. « A part ça, tu vas bien ? » Je roule des yeux en repensant à mon début de journée, lorsque j’étais encore avachie sur mon canapé en train de me vider – non pas de mon sang mais – de mon liquide lacrymal devant un épisode merdique d’une série. « Owh, j’ai fait les pleurnicheuses ce matin et mise à part le fait qu’on me traite comme une pestiférée, tout va bien. » lui dis-je tout en lui faisant signe d’aller s’installer et de faire comme chez lui, comme toujours. Isaac était chez lui dans mon appartement. « Tu m’as manqué tu sais… Et non ce n’est pas excessif… ça fait deux jours que je t’ai pas vu ! Tu te rends compte, DEUX JOURS ?! » hurlé-je presque, en tapant du pied sur sol. Je me rends rapidement compte que je réagis avec violence : « Si, pardon, c’est excessif ! Désolée, j’suis un peu à cran ces derniers temps. » Je fais attention de ne pas glisser sur le sol miné, tout en me penchant vers le frigo : « Tu veux une bière ? » Lui demandé-je, tout en me disant que je passerais l’aspirateur une fois que mon meilleur ami sera parti, je préfère profiter de sa présence plutôt que de réparer les bêtises de Sushi. Aussi patiente qu’une personne hyperactive, je n’attends pas la réponse d’Isaac et reviens vers lui chargée de plusieurs boissons. Je pose le tout sur la table du salon et me concentre sur mon ami : « Et toi poussin, ça va ? Pas au boulot ? Tu as eu besoin d’aller faire un tour, c’est ça ? » Je sais, je l’assassine de questions, mais je peux pas m’en empêcher. Puis ce petit surnom que j’ai l’habitude de lui donner … Ce n’est pas de ma faute, ça non plus, impossible de résister à l’envie de l’appeler comme ça, avec ses beaux cheveux blonds et ces fossettes qui font craquer toutes les belles demoiselles. Il me fait penser à un poussin – ou à un coq, mais « mon coq », ça l’fait pas.

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MessageSujet: Re: ISAACYN ღ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. ISAACYN ღ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. EmptyMer 18 Fév - 14:19



❝soyons extraordinaires ensemble plutôt qu’ordinaires séparément.❞
isaacyn
« Il faudrait que tu sois folle ? Et proférer pareilles menaces ne compte pas, je suppose ? », interrogea Isaac, un brin moqueur, lorsque sa meilleure amie eut ouvert la porte et annoncé qu'elle ne hurlerait jamais de la sorte sur son enfant, à moins d'être folle. Il est vrai que menacer de le donner à manger à des rottweilers était plutôt excessif, aucune bêtise imaginable ne méritait ça. Enfin, selon un parent normal, pas des frères psychopathes comme Glen et Jo... Eux, par contre, étaient capables de tout. C'est bien pourquoi Isaac s'était longtemps tenu à carreaux, acquiesçant à tout sans broncher, jusqu'au jour où il s'était barré. Passons. « Quant au fait de naître sourd, je le lui souhaite... » S'il avait eu cinq ans, il aurait accompagné cette plaisanterie d'une grimace puérile, mais avec presque vingt-ans de plus il se contenta d'être pince-sans-rire, impassible. Pourtant, il plaisantait. Il ne savait pas trop comment Taryn chantait, mais ce ne devait pas être catastrophique au point de saigner des oreilles et/ou de souhaiter être sourd.

Lorsqu'il pénétra dans l'appartement de Taryn, le regard clair du jeune homme se posa sur le désordre dans la cuisine et il en déduit qu'il s'agissait là de l'oeuvre de Sushi, le chat de sa meilleure amie, véritable catastrophe ambulante à en croire l'état du sol. Les grains de riz éparpillés çà et là constituaient un parcours du combattant pour celui voulant atteindre quoi que ce soit se situant dans la cuisine. Il suivit la blondie de près afin de s'assurer qu'elle ne glisserait pas, inquiet pour elle et le bébé, prêt à la rattraper au moindre faux pas... « Je te convaincrai de me laisser nettoyer ça avant de partir, tu verras », sourit-il avant de l'interroger sur son état général. Il faisait donc office d'homme de ménage et d'infirmier à domicile... Sa réponse lui tira un demi-sourire, qui s'effaça bien vite alors que, pendant qu'il s'installait dans le canapé, elle se mit à lui reprocher de ne pas être passé la voir depuis deux jours. Il savait pertinemment que c'était à cause des hormones, mais « Vivement que le p'tit pois, comme tu aimes à l'appeler, viennes au monde... C'est sur lui que tu déverseras ton amour, plus besoin de moi du coup je ne me ferai plus engueuler. » Il accompagna cette répliquer d'un clin d'oeil et sourit pour signifier qu'il ne lui en voulait pas. Il n'eut pas le temps de lui dire si oui ou non il souhaitait une bière, Taryn déménagea la moitié du contenu de son réfrigérateur sur la table basse pour lui laisser le choix. Lui se recula afin de lui laisser de la place à ses côtés et se saisit d'une bière. « Ça m'a saoulé et je suis parti... », résuma-t-il en omettant intentionnellement l'histoire à l'origine de son énervement. Comme souvent lorsque la conversation était portée sur lui, il changea de sujet: « Parle-moi du bébé, du nouveau ? » Soyons d'accord, il n'aimait pas les enfants. Bruyants, geignards, inutiles... Mais il s'agissait de sa meilleure amie, et le sien il ne ferait pas que le supporter, il l'aimerait sans aucun doute énormément. Sachant qu'il n'avait pas de père, il s'en occuperait comme tel dans la mesure du possible. Il serait comme il était avec Taryn: doux, attentionné, à l'écoute,... Bref, le "bon Zac".


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MessageSujet: Re: ISAACYN ღ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. ISAACYN ღ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. EmptyJeu 19 Fév - 1:42

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But I must explain to you how all this mistaken :idea: of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
« Je te convaincrai de me laisser nettoyer ça avant de partir, tu verras » Isaac était comme ça – tout du moins avec moi, à savoir s’il se conduisait de la même manière avec les autres personnes. Je secouais la tête, un sourire aux lèvres tout en me disant intérieurement : « T’as raison chéri, mais ne sous-estime jamais la volonté d’une femme enceinte… » Et soudain, impossible de m’empêcher de l’imaginer en tenue de soubrette, le plumeau à la main. Je pouffe discrètement en saisissant toutes les boissons qui se trouvent dans mon frigo. « Vivement que le p'tit pois, comme tu aimes à l'appeler, viennes au monde... C'est sur lui que tu déverseras ton amour, plus besoin de moi du coup je ne me ferai plus engueuler. » Je ne réponds pas, car ce qui pourrait sortir de ma bouche pourrait avoir un volume sonore relativement élevé. Rien ni personne ne pourrait remplacer Isaac. Depuis que nous nous étions rencontrés, nous avions développé un lien fort, un peu comme si nous nous connaissions depuis toujours. Bien sûr, je savais pertinemment qu’Isaac ne me disait pas tout, et tant qu’il ne se livrerait pas de lui-même, jamais je n’oserais lui arracher les mots de la bouche. Je vois bien qu’il n’a pas envie de me révéler certaines choses – beaucoup de choses – mais ça me va. On a tous nos petits secrets après tout. En ce qui me concerne, il me semble lui avoir tout dit, au moins mon plus gros secret. Impossible de lui cacher l’origine du bébé qui grandissait déjà dans mon ventre. Je ne sais comment expliquer ce qui m’a poussé à tout lui révéler – alors que mes propres parents n’étaient même pas au courant – mais j’avais su que je pouvais faire confiance à cet homme, qu’il ne me jugerait pas, et je ne m’étais pas trompée.

Isaac se décala légèrement sur le canapé usé – sur lequel Sushi s’était éclaté à faire ses griffes – pour me laisser m’installer. Rapidement, il prit une bière, la décapsula et se tourna vers moi. « Ça m'a saoulé et je suis parti... » Seules infos que j’aurais aujourd’hui, je n’insistais pas. Je souris tendrement avant de poser une main sur son genou. Ca me rassurait de le toucher. Comme à son habitude, Isaac changea de sujet, sans même chercher à être subtil. C’était une des qualités que j’aimais chez lui, il ne passait pas par quatre chemins, il était juste un homme direct et simple. « Parle-moi du bébé, du nouveau ? » Le bébé, depuis quelques semaines déjà ma vie tournait autour de ce petit être qui grandissait et prenait de plus en plus de place dans mon ventre. Je posais ma main sur le renflement au niveau de mon abdomen et traçait de petits cercles. J’avais hâte de voir la bouille de mon enfant. « Oh … avec la fusillade tout ça, j’ai eu beaucoup de stress. Et comme j’ai été appelée en urgence à l’hosto’ … Enfin, mon gynéco’ n’était pas super content… » Je m’étais même clairement fait taper sur les doigts. On m’avait dit que j’avais été imprudente et que j’aurais dû refuser d’aller prêter main forte après la fusillade, déjà que les évènements m’avaient chamboulée. Mais comment aurais-je pu rester chez moi, couchée dans mon petit lit, alors que des dizaines de personnes souffraient ?! « Il pense que le bébé va sortir prématurément. Je ne suis qu’à un mois du terme, mais le doc m’a dit qu’il risquait d’arriver la semaine prochaine… » dis-je à Isaac tout en me penchant vers la table basse pour me servir un verre de jus d’orange. « D’ailleurs en parlant du p’tit pois … » Je verrouille mon regard à celui d’Isaac. Ce que je vais lui demander n’est pas banal. Il n’y a qu’une personne que je vois occuper ce rôle et ce n’est autre qu’Isaac. « Le bébé ne va déjà pas avoir de père, et ça va être compliqué pour moi … Mais là n’est pas la question. » bafouillé-je, tandis que je balais mes paroles d’un geste de la main avant de poser cette dernière sur le bras de mon ami : « Il va avoir besoin d’un modèle, de quelqu’un à qui se référer… Isaac, je voudrais que tu sois le parrain de la crevette … » Soudain j’ai le visage qui chauffe, les joues qui me picotent, le menton qui se met légèrement à trembler et surtout les larmes qui me montent aux yeux. Je ne veux pas pleurer, mais c’est plus fort que moi. Je cligne rapidement des yeux pour chasser les gouttes d’eau salée : « Je ne te mets pas le couteau sous la gorge, si tu refuses, je le comprendrais parfaitement, bien sûr … » je ris légèrement en haussant les épaules, histoire de détendre un peu l’atmosphère, et bois une gorgée de mon jus, attendant patiemment la réponse d’Isaac. Mon regard dérive vers Sushi qui se roule sur le parquet, dans un rai de soleil sur le sol. Ce gros pataud n’est même pas conscient de la tension qui m’habite et je ne peux m’empêcher de sourire de nouveau.

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MessageSujet: Re: ISAACYN ღ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. ISAACYN ღ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. EmptyJeu 19 Fév - 14:00



❝soyons extraordinaires ensemble plutôt qu’ordinaires séparément.❞
isaacyn
Isaac conservait presque jalousement ses petits secrets pour lui, pour ne pas l'inquiéter, la dégouter, la perturber. Et puis parce que c'était une habitude. Il avait parfaitement confiance en Taryn, là n'était pas la question, il l'aimait comme une soeur, une mère ou même une tante très affectueuse. Bref, elle comptait énormément pour lui et s'il n'avait pas craint de la faire fuir il lui aurait tout dit de la drogue. Mais non, il avait peur de la perdre, comme il avait perdu sa mère, son père et sa JJ. Ce qu'elle savait, par contre, c'était tout ce qui concernait JJ. Ou Alaska, peu importe. Il lui avait expliqué à quel point il avait été stupide. Sa violence, sa folie, elle savait tout. Excepté les circonstances les ayant amenés à se rencontrer, soit la drogue dans laquelle il baignait depuis ses seize ans et sans doute pour toujours. Il lui avait plusieurs fois expliqué combien il aimait JJ, à quel point elle lui manquait, et qu'il était prêt à absolument tout et n'importe quoi pour la reconquérir et se faire pardonner.... Oui, à part au sujet de la drogue et de ce qui risquait de les séparer, il confiait tout à sa meilleur amie.

« Ça va, deux ou trois semaines c'est pas bien grave... » Il allait commencer une longue tirade se voulant rassurante mais le regard que Taryn posa sur lui le fit instantanément taire. « D’ailleurs en parlant du p’tit pois … » Voyant qu'elle hésitait un peu, il l’encouragea à poursuivre, tout ouïe: « Je t'écoute. » Le sujet du père du bébé fit légèrement serrer les mâchoires à Isaac. Légèrement, mais suffisamment fort pour que cela se voit. Il était ravi qu'elle soit enceinte, malgré ses sautes d'humeur et son affection débordante causées par les hormones, ça lui allait bien et elle était heureuse. Mais le fait que le bébé soit celui de son violeur avait de quoi le mettre sur les nerfs. Bref, cette phase passée, ils en vinrent au but véritable de cette conversation. Elle souhaitait qu'il soit le parrain de la crevette... Une lueur non-identifiable passa dans son regard et il ne répondit pas tout de suite. Sans doute prit-elle son impassibilité pour de l'hésitation car elle s'empressa d'ajouter qu'il avait le droit de refuser, qu'elle comprendrait. Cela lui tira un sourire. Taryn, quant à elle, vit ses yeux s'embuer de larmes. Ne souhaitant pas faire durer le suspens plus longtemps, il lui offrit enfin sa réponse: « Non, non je ne vais pas refuser... Enfin, je veux dire oui quoi, bien sûr que j'accepte d'être son parrain ! » Étais-ce de l'émotion que l'on pouvait vaguement percevoir dans la voix du jeune dealer ? C'était nouveau pour lui, cette vie, des amis comme Taryn, être parrain... Oui, il était ému. Pas autant que la blondie face à lui, mais un peu quand même. Pas aux larmes hein, Atkins ne pleure jamais, mais ça lui faisait sincèrement très plaisir. « Venez là vous deux... », fit-il en enlaçant Taryn et, par la même occasion, le bébé dont il était désormais parrain. Pour son plus grand bonheur.


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MessageSujet: Re: ISAACYN ღ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. ISAACYN ღ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. EmptyVen 20 Fév - 0:32

Stop swaying when the moon is shaking thou
But I must explain to you how all this mistaken :idea: of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Ce jour, où j’ai annoncé à Isaac, de but en blanc je l’avoue, que le bébé que je portais n’avait pas été vraiment désiré, que ce n’était que le fruit d’un viol, est un jour qui restera gravé dans ma mémoire. Isaac fait partie du peu de personnes à qui j’ai pu révéler mon secret. Mais j’ai su, j’ai su que lui saurait me comprendre et ne me jugerait pas, pas comme la plupart des gens. Lorsqu’on me demandait qui était « l’heureux papa », j’avais très souvent envie de casser des nez et de tous leur dire d’aller se faire foutre, parce que ça ne les regardait pas mais au lieu de ça, j’affichais mon plus beau sourire et leur répondait que j’avais décidé de devenir mère célibataire. Cette réponse ne convenait pas non plus à beaucoup de personne. Ce qui pouvait être compréhensible. On pouvait très bien se demander pourquoi une jeune femme telle que moi, qui avait encore de belles années devant elle, décidait soudainement de faire un enfant toute seule. Mais à cette question – silencieuse – je ne répondais pas non plus, préférant laisser ces personnes dans le vague.

« Non, non je ne vais pas refuser... Enfin, je veux dire oui quoi, bien sûr que j'accepte d'être son parrain ! » J’étais déjà en train de me dire qu’il n’accepterait pas, qu’il ne voudrait pas avoir quoi que ce soit à voir avec mon enfant – sauf être un ami de la famille – et qu’il souhaiterait être « loin de tout ça ». Mais non. Non, il venait d’accepter. Isaac venait donc d’accepter d’être le parrain de mon enfant. Mon cœur se mit à tambouriner dans ma poitrine, si fort que le bruit sourd résonna dans mes oreilles. Je me tournais d’un coup vers mon meilleur ami, les yeux larmoyants. J’étais si heureuse. Heureuse car cet homme acceptait de prendre part à la vie de mon fils, acceptait d’être un modèle pour lui. Le léger trémolo dans sa voix m’indiqua que, sous ses airs de mec froid et distant, se cachait une personne sensible – pour ma part, je l’avais remarqué pratiquement dès notre rencontre, mais je savais que le « mec sensible » ne faisait son apparition que très rarement. « Venez là vous deux... » grogna-t-il tout en ouvrant les bras, me faisant signe de venir m’y blottir. Je savais qu’il ne voulait pas que je remarque sa « faiblesse », alors je ne fis aucune remarque et me jetais contre lui, enfouissant de nouveau mon visage contre son épaule. « Merci … » Soufflais-je, tentant de retenir un sanglot, « Merci Isaac … Merci pour tout ce que tu fais pour moi ! » Lui dis-je tout en me reculant un peu pour plonger mon regard dans le sien : « Et je peux t’assurer que le p’tit pois est tout content aussi … il gesticule comme un fou ! » Je lâchais pour de bon mon ami pour pouvoir baisser la tête vers mon ventre et les vagues que produisaient les petits coups de pieds de mon bébé. « Au fait, parrain … J’ai enfin son prénom. » Dis-je en haussant les sourcils, laissant le suspens planer.

Isaac était souvent le premier à être au courant de beaucoup de choses. Il faisait partie des rares personnes à savoir pour le viol, il était le premier à qui j’avais pensé pour être le parrain de mon fils, il était celui à qui je confiais mes misères, mais aussi mes petits bonheurs. Mes pensées dérivèrent vers mes parents. Eux par contre n’étaient au courant de rien. Et depuis que j’étais enceinte, nous ne nous appelions que très rarement. Eux qui me voyaient mariée à un homme, bien sous tous rapports, avec une très bonne situation – ils voulaient que je devienne une femme entretenue par son mari friqué. Alors imaginez leur tête lorsque je leur avais annoncé que j’étais enceinte, célibataire et que tout allait bien pour moi … Ma mère avait soudainement cessé de m’appeler tous les jours et j’avais le droit, dorénavant, à un appel par semaine. Ils me faisaient clairement la gueule. Mais ça m’allait. Tant pis pour eux. Sushi me sortit de mes pensées lorsqu’il miaula bruyamment pour que je le nourrisse encore une fois. Je lui fis les gros yeux avant de reporter mon attention sur mon meilleur ami. Depuis qu’il était arrivé, nous ne parlions que de moi, mais si j’évitais de lui poser trop de questions, c’est tout simplement parce que je savais qu’Isaac n’avait pas besoin qu’on l’assassine de questions auxquelles il n’avait pas envie de répondre. Du moins pas tout de suite. Bien sûr il n’échapperait pas aux questions à propos de JJ, l’amour de sa vie.

crackle bones
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MessageSujet: Re: ISAACYN ღ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. ISAACYN ღ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. EmptyJeu 2 Avr - 17:16



❝soyons extraordinaires ensemble plutôt qu’ordinaires séparément.❞
isaacyn
Ce n'était pas tant qu'il n'avait pas envie de parler de lui avec Taryn, mais Isaac n'en avait pas l'habitude, ayant toujours tout gardé pour lui et ne se trouvant pas des plus digne d'intérêt. Il avait confiance en lui, mais pas dans l'intérêt que les autres pouvaient lui accorder -devinez à cause de qui. Il y avait aussi certaines choses qu'il ne pouvait confier, et d'autres qu'il ne voulait pas imposer. La drogue, tout ça, jamais il ne dirait un mot à ce sujet. JJ... Il attendait qu'elle demande, un peu comme pour tout ce qui le concernait et qu'il acceptait de lui dire. Autant que cela vienne de Taryn, il serait alors sûr que ça l'intéressait.

Isaac était assez ému, lui qui n'avait jamais pu avoir de véritable vie de famille puisque sa mère s'était barrée, son père était mort très tôt et ses frères ne l'aimaient pas plus que cela, semblait en avoir trouvé une. Le seul membre de sa famille qui lui restait était en prison et avait menacé de le tuer dès sa sortie. La joie, quoi... Prendre part à l'éducation du fils de Taryn, le surprotéger tel un papa-poule, le couvrir de cadeaux, lui apprendre la vie et faire toutes sortes de sports avec lui,... Cela lui donnait presque envie d'avoir lui-même un enfant. Mais bon, chaque chose en son temps, il avait déjà demandé Alaska en mariage, d'abord fallait-il que cela se fasse pour ensuite, peut-être, envisager de fonder une famille. Mais ils étaient tout deux drogués et dealers, ce n'était pas un cadre très plaisant pour grandir. D'autant que rien ne permettait de penser que Zac ait totalement changé, et s'il redevenait violent ? En y réfléchissant, un bébé Isaska ne serait pas l'idée du siècle, autant se concentrer sur le p'tit pois.

« Ça me fait plaisir Taryn, je suis véritablement ravi », confia-t-il alors qu'il la serrait contre lui et qu'elle le remerciait d'accepter d'être le parrain. De toutes manières, une telle chose ne se refuse pas ! Lorsqu'elle se détacha, la jeune femme annonça à Isaac que le bébé était tout aussi ravi qu'eux, ce qui le fit largement sourire. Il observa les soubresauts du ventre de sa meilleure amie sous les coups de pieds avec un air attendri. Sans même s'en rendre compte. « Je peux ? » Puisqu'elle répondait par l'affirmative, Zac posa sa main droite sur son ventre afin de lui aussi sentir les coups. C'est le moment que choisit Taryn pour annoncer une autre nouvelle. « Ah oui ? Allez, ne te fais pas prier, dis-le moi... » Il souriait naturellement, presque trop pour quelqu'un comme lui. Parler du bébé de sa meilleure amie lui faisait du bien, cela le détendait vraiment. « Serais-ce Isaac ? » Il rit, sans même avoir à s'y forcer. Il était si différent avec elle. Bref, pas bipolaire pour rien. Sans doute était-il même presque schizophrène...


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je suis sincèrement navrééée du retard mon amouuuuur gaga je suis trop nulle cry cry
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