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i really like you ϟ arizius

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Aloysius D. Hazelwood
Aloysius D. Hazelwood

› pseudo, prénom : ghost.writer, manoon
› âge : vingt-trois
› emploi : étudiant en architecture
› côté coeur : arizona
› petites lettres envoyées : 263


Ma petite vie
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MessageSujet: i really like you ϟ arizius i really like you ϟ arizius EmptyDim 23 Aoû - 10:30

ari la plus jolie
i really like you



Il inspire. Expire alors qu'il finit d'appliquer la lotion après-rasage sur son menton. Il sent une légère douleur, comme une brûlure intense et pourtant superficielle alors qu'il tapote sa joue écorchée par un coup de rasoir maladroit. Il écarquille les yeux, se pince les lèvres pour ne pas laisser le mélange entre la surprise et la douleur le faire crier ; il ouvre le robinet d'eau et, aussitôt, se passe la tête sous le jet froid. Ça n'apaise rien, mais le geste le rassure un peu. C'est idiot. Il reste ainsi, la nuque courbée, avec l'eau qui se déverse sur sa joue blessée et coule le long de son cou pendant près de cinq minutes. C'est un coup d’œil jeté sur l'heure affichée par son portable qui le décide à affronter la douleur et, après avoir coupé l'eau, il s'essuie le visage, hésite à se mettre un pansement sur sa coupure, avise que ce n'est pas utile. Elle est fine, a cessé de saigner, avec un peu de chance, Arizona ne la remarquera même pas. Et puis, que disait souvent Tyler pendant un temps ? Les filles adorent les garçons avec des cicatrices ? Si c'était le cas d'Arizona, elle allait être comblée vu les compétences d'Aloysius en matière de rasage. Il se regarde une dernière fois dans le miroir, hoche la tête et tourne les talons. Il n'est peut-être pas en costume trois pièces, mais il n'a pas l'impression de passer pour un total ringard non plus. Pour une fois, il a fait quelques efforts sur sa tenue vestimentaire, histoire d'être un peu à la hauteur de la jeune fille.

♦♦♦


Enfin, le store coloré du stand apparaît dans son champ de vision et, aussitôt, Aloysius sent un poids s'ôter de ses épaules, de son cœur. Il a bien pensé qu'il ne le trouverait jamais. Il attrapa son portable, regarde l'heure, grimace. Il a quelques minutes de retard pour le rendez-vous ; pas plus de cinq, mais on lui a trop souvent répété qu'arriver en retard n'est pas une bonne chose pour ne pas avoir l'impression que l'avenir du rendez-vous est déjà tout tracé. Il glisse le portable dans sa poche, souffle pour se donner un peu de courage et, après avoir repérer la belle Arizona, il se dirige vers elle. Il s'arrête à quelques pas, sa bouche se tord en une moue gênée. Il ne sait pas trop comment il est censé l'aborder. Il aurait peut-être du demander à l'un de ses frères, ils ont plus l'habitude que lui de parler avec des filles. Alors il reste là, planté au milieu du chemin, ignorant les remarques exaspérées des passants qu'il gêne, à réfléchir à une phrase d'accroche qui pourrait faire pardonner son retard, tout en espérant qu'Arizona ne l'ait pas encore remarqué. Ou peut-être qu'il ne pense pas vraiment au fait qu'elle puisse le voir, trop habitué à être un fantôme aux yeux des autres qu'il est. On le bouscule par derrière, il manque de trébucher, ne tombe pas. Et c'est le signe qui lui manquait peut-être ; il se remet en route, rejoint Arizona, se place à ses côtés, un sourire rongé par sa maladresse sur les lèvres. « Perdu. » Il fronce les sourcils, se rattrape. « Je veux dire, salut. Désolé d'arriver en retard, je savais plus où se trouvait le marchand, je me suis un peu perdu dans les petites rues... » Il a tout balancé d'une traite, sans réfléchir, sans prendre de gant non plus. Il se gratte la nuque légèrement nerveux, ne sachant pas s'il doit lui serrer la main ou bien lui tapoter l'épaule. Ou lui faire la bise. Alors il ne fait rien, reste sans bouger un moment.

Il se tourne enfin, montre le marchand de donut du doigt. « Tu veux quelque chose ? » Et tout en parlant, il fouille ses poches à la recherche d'un peu de monnaie mais n'en trouve aucune. Il insiste, persiste, sort son portable, des tickets de caisse à moitié effacés, mais aucune monnaie. Alors il se résigne et sort sa carte de crédit. C'est lui qui paie. Il se glisse dans la petite file d'attente, invite Arizona à en faire de même d'un geste de la tête. « Tu le prends à quoi ton donut ? » Il pose la question avec l'espoir que la jeune fille sache mieux que lui les goûts proposés par le marchand. C'est que lui, il ne le connaissait pas, jusqu'à présent, ce marchand. Il n'y a jamais mangé, n'a jamais tenté. Et les quelques donuts qu'il connaisse sont en réalité ceux que dévore Homer dans les Simpsons. Lui, il ne connaît pas vraiment.
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Arizona C. S. Cepreani
Arizona C. S. Cepreani

› pseudo, prénom : .QUEEN A / Amandine
› âge : 17 bougies
› emploi : Lycéenne
› côté coeur : Celui qui fera tout pour lui redonner le sourire
› petites lettres envoyées : 24


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MessageSujet: Re: i really like you ϟ arizius i really like you ϟ arizius EmptyDim 23 Aoû - 11:23

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Il m’a donné rendez-vous devant le daylight donut. Il veut qu’on se voie. Il est tellement différent de Tyler mais il a ce petit truc qui fait qu’il est craquant. Je ne sais pas vraiment où toute cette histoire va me mener. Je ne sais pas si ça vaut le coup. Je ne sais pas si c’est encore une histoire qui va mal finir. Mais je n’ai pas envie de me poser de question. Je n’ai pas envie de me torturer l’esprit avec des choses inutiles. La vie ne tient qu’à un fil. Je l’ai appris à mes dépends. Suite à ma tentative de suicide, je ne dis que je vois les choses différemment mais j’ai envie de profiter. M’amuser jusqu’au jour où je toucherais de nouveau le fond. Alors j’ai accepté. Le temps de trouver une tenue adéquat. Je sors presque toute ma penderie avant d’opte pour une tenue simple : un slim de couleur noir, un petit top assez classe et une paire de talon. Je choisis le sac qui va avec l’ensemble avant de partir dans la salle de bain pour me faire jolie. Après une heure, voir même plus, je trouve enfin que je ressemble à quelque chose. J’attrape les clés de ma voiture. Nicholas me demande où je vais mais je ne lui donne qu’une réponse brève. Je l’entends râler mais je claque la porte. Il n’est pas mon père. Il n’est même pas mon vrai frère. Il n’a pas à avoir d’autorité sur moi. Je démarrai ma Mini Cooper S et m’engage sur la voie. A la radio, une chanson que j’adore. Je monte le volume de cette dernière et me met à danser au volant. Je dois avoir l’air d’une folle mais peu m’importe. Je passe d’une rue à l’autre, avant d’arriver au point de rendez-vous. Le temps de trouver une place, de faire mon créneau et me voilà sortit du véhicule. Je le verrouille et me dirige vers le petit marchand de donuts. Aloysius n’est pas encore là. J’en profite pour envoyer un message à l’une de mes amies de classe pour lui dire que je suis arrivée au rendez-vous. Elle m’a demandé de lui donner des détails sur comment ça c’était passé. Elle n’a jamais rencontré Aloysius mais il paraît que j’ai que ce nom-là à la bouche. Je ne m’en suis pas rendu compte. Finalement Aloysius arrive. Avec cinq minutes de retard mais qu’importe. Ça arrive à tout le monde, après tout. Moi, la première. Je rigole légèrement à sa phrase. Il est maladroit et quelque part, je trouve ça mignon.

« T’inquiètes c’est pas grave… » Puis je lui fais la bise, comme j’ai l’habitude de le faire avec les autres. Il se met ensuite dans la file d’attente, je fais de même. Il y a tellement de choix que je ne sais pas vraiment quoi répondre. Mais heureusement, je ne suis pas ce genre de fille à faire attention à mon régime. Je réponds donc à Aloysius : « J’sais pas trop, peut-être Nutella ou peut-être au beurre de cacahuète et toi ? »

Ou peut-être que je prendrais les deux. Je suis un fan inconditionnel de Donuts. Enfin de pâtisserie en générale. J’attends sa réponse tout en continuant de regarder les donuts derrière la vitrine. En réalité, il me donne tous envie mais je n’ai pas envie de faire une overdose de sucre. Enfin quoi que c’est une belle façon de mourir en fait : être tuer par des donuts. J’eus un léger sourire en pensant à cela.
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Aloysius D. Hazelwood
Aloysius D. Hazelwood

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MessageSujet: Re: i really like you ϟ arizius i really like you ϟ arizius EmptyDim 23 Aoû - 16:46

Elle rit quand il embrouille ses mots et il la regarde. Elle peut bien se moquer de lui, il s'en fout. Peut-être parce qu'il sait, au fond de lui-même, qu'elle ne se moquait pas. Parce qu'elle n'a pas ce rire qui signifie qu'elle a l'impression qu'elle vaut mieux que lui. Non. Elle a juste un léger rire, quelque chose d'assez discret, qui sonne comme une mélodie unique. Alors il ne s'offusque pas de cet amusement passager – et après, peut-être qu'il l'est, amusant, même s'il ne s'en rend pas compte – et sent le rouge lui monter aux joues quand elle dépose ses lèvres sur ses joues. Il devrait s'y habituer, mais à chaque fois, il ne peut pas s'en empêcher. C'est comme un coup de chaud. Y a le cœur qui s'emballe et les flammes qui brûlent ses pommettes. Mais contrairement à l'après-rasage, ce n'est pas douloureux ; c'est agréable. Il se gratte la nuque légèrement alors qu'ils se glissent dans la queue. Elle lui donne deux choix de parfum avant de lui retourner la question. C'est un peu ce qu'il craignait. Il tord la bouche. « Eh bien... » Mais à quoi bon essayer d'inventer des parfums de donut alors qu'il ne connaît pas le marchand. Il se sent idiot et n'ose pas vraiment en faire part à Arizona. Il hésite à l'imiter, prendre ce qu'elle ne prendra pas, ou peut-être prendre celui qu'elle prendra, mais il a l'impression que cela renverrait une image d'indécis de lui. C'est ce qu'il est, mais il ne veut pas qu'Arizona le voit comme ça. « Je ne sais pas trop ce qu'ils proposent comme parfum, j'ai encore jamais mangé de donut..., » avoue-t-il alors à mi-voix. Et il se sent vraiment idiot avec cet aveu. Il détourne le regard, mal à l'aise.

La file finit par s'écourter et, très vite, c'est leur tour. Comme le vendeur, un homme d'une cinquantaine d'années avec une casquette vissée sur le crâne aux couleurs du stand, leur demande ce qu'il leur faudrait à ces petits jeunes, Aloysius regarde la carte avec tous les parfums. « Vas-y Arizona, choisis. » Le temps que lui-même se mette d'accord. Et puis, on dit toujours les femmes d'abord, il suit l'adage à la lettre. Ses yeux noisette parcourent la liste des parfums et, à mesure qu'il les lit tous, ses yeux s'agrandissent chaque fois un peu plus. « Parfum noix de coco ? Ca existe vraiment, des donuts parfum noix de coco ? » Il s'exclame comme un enfant, et se tourne vers Arizona, le visage illuminé par sa découverte. Le vendeur rit légèrement et ça a pour effet de faire se rembrunir Aloysius. S'il sait qu'Arizona ne se moque pas, il en est moins certain pour le vendeur. « Bon eh bien pour moi ce sera... Un donut à la framboise. Avec un soda, s'il-vous-plaît. » Non pas que la boisson soit très importante, mais au moins, il est assuré de ne pas mourir de déshydratation. Comme l'homme derrière le comptoir demande si c'était tout pour la commande, Aloysius se tourne vers la jeune fille et l'interroge du regard. « Tu veux quelque chose d'autre ? Profite, la tournée est pour moi, comme on dit. » Un vague sourire avant de s'apercevoir que l'adage va sans doute davantage quand il est question de tournée au bar ou d'alcool consommé. Tant pis, maintenant que c'est dit.

Il tend sa carte quand le montant est annoncé. Aucune hésitation. Il n'essaie même pas de savoir combien ça ferait en euros. Et puis, il peut bien débourser vingt dollars pour Arizona. Le code est rapidement composé, il récupère sa carte, la fourre à la va-vite dans la poche de son jean, attrapa le sachet contenant les donuts et les boissons avec un merci. Un pas sur le côté pour ne pas gêner le reste de la clientèle et le voilà qui a l'air stupide, à ne pas savoir dans quelle direction se rendre. « Tu veux t'installer quelque part pour manger ou... ? » Il laisse sa phrase en suspend parce qu'il n'a aucune autre proposition à lui faire, en réalité. Maintenant qu'il y pense, il aurait pu lui proposer un cinéma, mais c'est sûrement trop tard pour se tenir informé des films qui passent et plus encore pour les horaires des séances.
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