you shot me down bang bang, i hit the ground bang bang ✥✥✥ elle s’épanouie au son des basses. se déhanche, se balance, en cadence. lale déesse de minuit. le cœur qui tambourine dans sa poitrine, les talons qui claquent sur la piste, s'étouffent dans l’électro du pete's place. rythme lancinant, rythme électrisant. dix neuf ans et déjà lale se croit reine des bals, danseuse adulée, muse des soirées. les bras levés, les yeux clos et l'ambiance qui écœure les cœurs trop pieux. l'alcool dans les veines, la nicotine dans le nez, gazole de leurs soirées. la jeunesse qui s'éveille la nuit.


fatal lendemain de soirée, sortant de son lit aussi mortifiée qu'un zombie. lale s'éveille, la mine grise, le teint halé, en route lale. pomponée comme une princesse. elle s'en va retrouver juan. juan le fleuriste. juan avec qui elle aurait un semblant de 'rendez-vous'. mais en est-ce réellement un ? pour lale manger un snack en compagnie d'un garçon plus âgé s'en est un. mais avec juan il n'y a rien de commun. pas de flirt au premier abord. pas d'allusion. ni de contact. simplement cette relation biscornue, cette envie de lui prouver qu'elle est plus qu'une gamine, qu'une redoublante. lale la menteuse. l’immature. lale qui repousse ses limites, cherchant à prouver à kanoa qu'elle vaut plus que ce qu'il croit. embarquée dans un jeu à double tranchant.

elle s'approche du snack, l'anxiété palpitant au creux de ses veines. l'anxiété d'un premier rendez vous. d'un premier rendez vous factice. lale si sûre d'elle à l'ordinaire, si présente, presque hautaine, elle s’efface, attendant l'arrivé du petit hawaïen.