« Ah mince … Oh non mon dieu je suis désolée ohlala … » Elle lui venait de lui rentrer dedans comme un boulet de canon malgré son ventre arrondi qui pointait le bout de son nez. Elle semblait pressée et n’avait pas levée la tête pour voir si elle ne fonçait pas droit dans quelqu’un. Manque de bol, X marchait lui aussi, regardant derrière lui le beau petit cul qu’il venait de croiser… « Non ! Je … C’est moi, laissez … Je ne faisais pas attention à ce qu’il y avait devant m… » X venait de lever les yeux sur la jeune femme qui venait de lui renverser son café dessus. Ce fut un tel choc qu’il en perdit les mots. C’était comme si la foudre venait de lui tomber sur le coin du nez. L’odeur de la jolie blonde lui emplit les narines et le fit vaciller ! Le coup de foudre  « Oh non, regardez votre veste, elle est toute tâchée. Je suis sincèrement désolée !! Attendez, donnez là moi, je vais l’emmener au pressing. En espérant qu’il puisse enlever le café. Pardonnez-moi, j’ai détruit votre veste ! » Elle n’avait cessé de parler, mais il n’avait pas fait attention à ses paroles. Sa voix, son regard, le soleil qui se reflétait dans ses cheveux aussi blonds que les blés, le fait qu’elle faisait bien une tête et demie de moins que lui et cette peau de pêche, ce teint légèrement hâlé …  Il était trop fasciné pour comprendre un traître mot. « J’m’en fou. C’est pas comme si j’y tenais beaucoup ! Par contre votre robe a mal vécu le truc, aussi … » La jeune femme baissa les yeux sur son décolleté et haussa les épaules : « Je n’attendais qu’un prétexte pour pouvoir la jeter de toute manière… » Elle rit et ce son tinta aux oreilles de X. «Mais pour votre veste, j’insiste, vraiment … Elle vous va bien en plus ! Ça serait vraiment dommage qu’elle aille à la poubelle. Donnez-là moi… » X se résigna à ôter sa veste pour la donner  à la  jolie blonde.  Il lui aurait bien rendu l’appareil avec sa robe, mais il aurait été mal vu de lui demander de se déshabiller en plein milieu de la rue. « Je ne connais même pas votre nom … » La demoiselle lui offrit son plus beau sourire tout en prenant l’habit qu’il lui tendait : «  Taryn. Taryn Blackstones. »

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