L'université, dodo et devoir. C'est ce que je vivais chaque jour, je sortais du lit, j'allais à l'université, je passais mes cours, je revenais chez moi, je mangeais et je dormais. Toujours le même cercle vicieux, je ne faisais rien de mieux. Je ne vivais plus pour moi, comme si je vivais simplement pour me réveiller à 7h pour mes cours. Comme si j'étais un zombie qui ne fait qu'une action chaque matin. Je suis là, comme un bibelot, devant la salle centrale, les élèves tous dans leurs coins, occupant l'espace vital de cette université qui me rend chaque jour de plus en plus malheureuse. Tenant fermement mon ordinateur portable et mon sac à main, je regardais les gens qui s'attroupait lentement pour l'heure du dîner. Chacun avait respectivement leurs places: les gens ayant un gros cercle d'amis ce tenait non loin des grandes fenêtres de la salle principale et moi, je me tenais près des escaliers, dans un petit coin restreint, les gens ne me connaissaient pas et je n'avais aucun regrets. Je sortis alors les nouilles que j'avais apporté pour mon dîner et ouvrit mon portable pour bosser sur les prochains modèles 3D qui me serait très important pour les prochains projets.
«Comment vais-je pouvoir ajouter ça là si je ne suis pas capable d'ajouter une simple texture sur le coin supérieur?»
C'est comme si je regardais une page blanche et qu'on m'obligeait à continuer d'écrire un poème si célèbre que le nom n'est plus à refaire. J'entendis des pas s'approcher de moi, je n'aimais pas lorsque les gens passaient près de moi car je savais d'or et déjà, qu'ils me jugeraient, comme si ils jugeaient une performances. Je vis une ombre ce planter devant moi, j'eu alors un sursaut et lâchait la tasse de café que je tenais dans les mains. Elle ce déversait sur mes vêtements mais aussi, sur mon portable, le seul objet qui me tenait en vie ici.
«Merde...»
code par ayshi
J.J Alaska Hills
admin ◇ take me to church
› pseudo, prénom : ayshi. (lydia) › âge : vingt-ans. › emploi : étudiante, dealeuse et barmaid lorsque les temps sont durs. › côté coeur : toujours le même nom, le même amour. célibatairement fiancée. › petites lettres envoyées : 250
Ma petite vie To do list: Rp : Oui, si nous avons déjà un lien Répertoire :
Sujet: Re: CRAZY ⊱ RP LIBRE Ven 13 Mar - 19:47
crazy
Je n'aimais pas l'université. Si je m'y étais inscris, c'était pour faire bonne figure -mentir, quoi- auprès de Swann, et pour faire progresser mon petit commerce. Sinon, ça m'était inutile. Je me faisais assez d'argent seule avec mon job de barmaid et mes affaires. Bref, ça ne me servait à rien. Et pourtant j'y allais quand l'envie me prenait. Je m'asseyais au fond et rêvassais, écoutant la voix de ce vieux qui se foutait sûrement de l'avenir de ses jeunes. Je devinais que ce qu'il voulait, c'était sa paye. Je soupirais, notant quelques trucs sur une feuille que je jetterais plus tard. En échec scolaire ? Totalement.
Alors que je quittais la salle, jetant le papier sur lequel j'avais gribouillé, la foule d'étudiants tous différents m'engloutit à nouveau. Je n'avais pas l'habitude de tout ce monde, d'un coup, coupant court à mes pensées, m'étouffant presque. Je me surpris même à retenir mon souffle, tellement le monde était abondant. On pouvait presque craindre le manque d'air. Rapidement, je me décidais à trouver un coin tranquille, ou une terrasse, loin de tout ses gens groupés, ces filles qui criaient et ces garçons inintéressant. Mais la meilleure idée que j'eu, ce fut d'aller sur le toit. Là ou personne n'irait m'emmerder. Mes yeux trouvèrent le chemin d'un escalier, et je m'y dirigeais, ne regardant que mes pieds pour éviter un quelconque regard. Qui connaissais-je ici ? Seulement Baptist. Et puis Isaac ne me rejoindrait sûrement pas là. Je continuais d'avancer, jusqu'à ce que soudain, mon regard se lève et que je m'arrête brutalement, évitant de près de percuter une jeune fille concentrée sur son portable. Elle sursaute et le café qu'elle tenait s'échappent de ses petites mains, tandis que je recule pour éviter le liquide chaud. « Merde... » je m'approche à nouveau, et commence à évaluer les dégâts. « Putain je suis vraiment désolée ! » je me passe une main dans les cheveux; légèrement inquiète. « c'est grave ? t'es pas brûlée ? »