Les paparazzis pouvaient surprendre et surtout faire peur. Peu de personnes voulaient voir leurs vies étalaient dans les journaux. Je dois bien avouer que ça ne me faisait rien de voir ma tête dans un journal si c'était en rapport avec ma société ou événement quelconque mais si c'était pour me traquer ou autre, ça non. Je ne le tolérais pas. Je prenais doucement la main d'Azalyne et déposais un baiser dessus. « De toute façon, s'ils vont trop loin je les stopperais. Même moi je refuse que la presse se mêle de ma vie privée. » J'essayais de la rassurer au mieux et j'espérais que ça marche au final. Elle venait de refuser un second voyage avec moi. Avec n'importe qui d'autre, je l'aurais mal pris mais pas elle. Encore une fois, Azalyne était différente. Et j'aimais ça. Je lui avais dit que j'irais où elle le souhaitait. Même au pole nord dans un igloo et l'idée qu'elle puisse venir se blottir contre moi pour se réchauffer ne m'était pas du tout désagréable. « Ah mais ça ne me dérange pas princesse. Je connais un excellent truc pour se réchauffer. » Disais-je avec un sourire en coin. Elle allait tout de suite savoir ce à quoi je pensais. Puisque nous l'avions toute la nuit et tout à l'heure dans les vestiaires.

Je ne cessais de la regarder. Elle était tellement belle, désirable et puis, elle ne se rendait sûrement pas compter de l'effet qu'elle avait sur moi. Tout mon corps la désirait. Le contact de sa peau contre la mienne. Le son de ses gémissements me manquait. Azalyne rougissait légèrement depuis notre baiser. « T'es belle quand tu rougis. » Disais-je en mangeant un sushis. L'idée de me retrouver à nouveau chez moi ou chez elle pour pouvoir la baiser me plaisait. J'avais hâte de découvrir son petit univers à elle. « On va chez toi princesse après ? J'ai hâte de découvrir ton monde maintenant que tu connais le mien. » ma main avait repris possession de la sienne. Soudain, elle parlait de ma sœur. C'était elle apparemment qui l'avait balancé à son ex. Talya était-elle vraiment capable de ça ? Jamais je ne pourrais croire ça. Enfin si Azalyne le disait c'est que c'était vrai. « Et pourquoi elle aurait fait ça ? Allez n'y pense plus bébé. C'est le passé. » Le monde était drôlement petit oui. Nous finissions de manger. Je réglais la note et pris la main de la jeune femme pour sortir du restaurant. J'attendais qu'elle me dise ce qu'on faisais maintenant.

Être avec une femme était tout nouveau pour moi. Je n'avais pas pour habitude de m'afficher ouvertement avec une femme. En revanche, je baisais assez rapidement avec elle et hop, c'était terminé. Il n'y a pas si longtemps que cela, j'étais partis faire un séjour à Los Angeles avec Melyna. C'était pour la boîte, un séminaire. Nous étions bien tous les deux mais bon, elle n'était plus là. Azalyne la remplaçait et c'était encore mieux. Tout le monde me connaissait ici. Je pouvais croiser ma sœur à n'importe quel moment mais bon, qu'importe. Azalyne me rendait heureux et je me sentais bien dans ces bras. J'avais proposé qu'on aille chez elle. Elle ne semblait pas réticente à cette idée. « Jm'en fiche. Du moment qu'on peut être juste toi et moi, le reste m'importe peu. Et puis bon, on va bien trouver à s'occuper. » Disais-je en sachant qu'elle allait tout de suite comprendre.

Je réglais la note. Elle avait proposée de se la partager mais il en était hors de question. C'était moi qui l'invité et non l'inverse. Mais si nous venions à être ensemble pour de bon, je savais qu'elle n'acceptera jamais de dépenser de moi. Enfin, le contraire m'étonnerait. Ce n'était pas le genre de filles à se laisser faire et entretenir par un mec. Mais bon, nous verrons ça en temps voulu. Nous sortions du restaurant. Main dans la main. Mais là, une fois dehors, elle se jetait littéralement à mon cou et m'embrassait tendrement. Je répondais à son baiser. Nous étions plus ou moins ensemble mais j'avais encore du mal à me dire que j'étais amoureux. C'était nouveau pour moi. « Jsuis sûr qu'elle ne te voulait pas de mal. Jpourrais lui demander si tu veux. » Je ne voyais pas ma sœur faire un truc comme ça mais en même temps, elle était flic donc bon. Azalyne m'invitait chez elle. J'envoyais un message à mon chauffeur pour qu'il vienne nous chercher. « Attends ! J'appelle mon chauffeur princesse. » Debout sur le trottoir, je la gardais contre moi. Mon regard se plongeait à nouveau dans le sien. Ma main caressait sa joue puis, son dos. On attendait patiemment mon chauffeur. Une fois qu'il fut là, je la faisais grimper à bord et vint m'asseoir à ses côtés. Elle donnait l'adresse. Passant ma main sur sa cuisse, je vins déposer un baiser sur sa joue. « Mais de rien ma jolie. Merci de m'accorder du temps à toi aussi. C'est la première fois que j'ose m'afficher avec une femme tu sais. J'ai hâte qu'on arrive chez toi. »Lui murmurais-je à l'oreille.

Assis à l'arrière de ma voiture, mon chauffeur nous conduisait jusqu'à l'appartement d'Azalyne. Ça allait sûrement me changer de mon grand et luxueux appartement mais bon, ça ne me ferait probablement pas de mal. À l'arrière de la voiture, je ne pouvais m'empêcher de poser ma main sur sa cuisse. J'avais encore une fois envie d'elle. De la toucher, de l'embrasser, de lui faire l'amour. Mais j'avais surtout très envie d'être avec elle. Demain j'allais devoir partir pour trois jours à Paris. Pour certaines personnes, trois jours semblaient court mais pas pour moi. Je venais de trouver avec qui je me sentais bien et je n'avais pas envie de la laisser toute seule. Azalyne ne voulait pas venir avec moi. Mais bon, je savais qu'elle m'attendrait de toute façon. J'avais totalement confiance en elle. Nous arrivions devant son appartement. Sortant de la voiture, je vins parler à mon chauffeur par la vitre côté conducteur. Je lui demandais d'annuler tous mes rendez-vous aujourd'hui et de vérifier que tout était prêt pour Paris. Je prenais congé de lui en suivant Azalyne jusqu'à chez elle.

En entrant dans l'ascenseur, je voyais bien qu'elle avait peur. Je la rapprochais de moi. « On aurait pu prendre l'escalier princesse. Ça ne me dérange pas de marcher tu sais. » Puis nous arrivions à son étage. Elle m'ouvrait la porte et je découvrais un appartement tout mignon, tout cosy. Comme elle. Je retirais ma veste ainsi que mes chaussures et là, je vins la prendre par la taille pour l'embrasser. Enfin seuls. Personne ne pouvait nous voir ici. « C'est très joli chez toi !! » Disais-je en l'embrassant encore. Elle me tirait vers elle et nous venions atterrir sur son canapé. Je rigolais en me positionnant au-dessus. Toujours une position de dominant pour moi. J'aimais bien me faire dominer mais j'aimais encore plus dominer les autres. « Si. Mais je n'ai pas eu de dessert et j'adore le dessert. » Disais-je en retirant ma chemise. Puis, je vins déboutonner à nouveau son chemisier et poser mes lèvres sur les siennes. Avant de les descendre sur sa poitrine. Tout mon corps la désirait plus que tout. Je brûlais d'envie de lui faire l'amour. Mais patience, j'allais d'abord la mettre en condition. Même si elle l'était sûrement déjà. Au-dessus d'elle, je venais l'embrasser en dégrafant son soutien-gorge. Nos vêtements rejoignaient le sol en un éclair. Ma main dans son dos, je la rapprochais de moi pour l'embrasser encore plus langoureusement.

Azalyne était une superbe femme. Elle me plaisait énormément et m'attirait aussi. Je remerciais Dieu – même si je ne croyais pas en lui – de l'avoir mis dans ma vie. J'avais longtemps cru que Melyna était mon âme sœur mais pas du tout. Ce n'était pas elle. Peut-être était-ce Azalyne ? Nous verrons bien. En tout cas, j'étais ravis d'être chez elle. C'était tout mignon, tout cosy et je n'avais pas perdu de temps pour venir lui faire l'amour sur son canapé. En un rien de temps, nous nous étions retrouvés nus l'un contre l'autre. Mes mains couvraient son corps de caresses. Ce n'était plus comme hier soir. Nous ne baisions plus comme des bêtes. Nous faisions l'amour. Je ne l'avais encore jamais fait avec quelqu'un. Non. C'était la première fois et c'était agréable. Une fois notre petite affaire faite. Nous nous écroulions de fatigue par terre. Le canapé de la jeune femme ne nous avait pas suffit.

Contre le canapé, je lui caressais doucement le bras et elle, elle me caressait mon torse. C'était un moment agréable que j'étais content de partager avec elle. « Tout à fait princesse. Nous ne serons pas séparés longtemps. Juste trois jours, c'est tout. » Je l'embrassais tendrement sur se ses lèvres que j'aimais déjà tant. Hier soir, elle était juste une femme de plus à ma collection mais aujourd'hui, elle allait sûrement devenir ma petite amie. C'était un véritable coup de foudre que j'avais eu envers elle. Durant tout le reste de l'après-midi, nous restions chez elle à papoter, faire l'amour passionnément. Ou manger pour reprendre un peu de force. Ce n'était que vers vingt-deux heures que je quittais son appartement afin de préparer mes valises pour demain. C'était à contre cœur que je la quittais mais bon, je la retrouverais dans trois jours. Ça passe vite trois jours. Enfin j'espère.