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Paris la ville des amoureux, je suis née ici à l'hôpital de la pitié salpêtrière. C'était un beau jour d'été, le 26 juin, il faisait chaud ce jour là d'après ma mère.
On ne va pas dire que je suis née avec une petite cuillère en argent dans la bouche mais presque, ou plutôt deux ou trois ou un service complet d'argenterie.La famille Dumont dans laquelle je suis née est très puissante, très riche, l'une des premières fortunes de la France. Mon père tient cela de son père qui tenait ca de son père et ainsi de suite, donc nous avons eu de la chance.

Durant toute mon enfance et mon adolescence, je fus une gentille petite fille. Comme toutes les filles de mon âge je suis passé par deux ou trois périodes de rebellions. J'ai été légèrement capricieuse, mais tout s'arrêta quand mon grand père tomba malade. Cet homme était tout pour moi, je ne l'ai jamais vraiment dit mais il était beaucoup plus important pour moi que mon propre père. Je voulais a tout prix que quelqu'un trouve une solution, que quelqu'un puisse le soigner, je faisais des grosses crises, mais personne ne pouvait faire quoique se soit pour mon grand père. Ce fut mon grand père lui même qui me l'expliquait et mes crises de caprices s'arrêtèrent a ce moment là. Quelques temps plus tard mon grand père parti. J'étais remplie de chagrin et personne ne réussissait a m'apaiser a m'aider. Le temps passait et mon chagrin se faisait moins présent mais toujours là.

Les années passèrent, je réussissais mon baccalauréat avec brio, je choisissais des études d'histoire afin de pouvoir enseigner l'histoire a mon tour, car celle de mon pays me fascinait tout comme celle de tout les autres pays. Mes études terminées donc je devenais prof d'histoire dans un collège privé, j'étais jeune ca c'était certain mais il fallait bien commencer un jour ou l'autre.

Mon père est son esprit très vieille France s'impatientait que je ne trouve pas chaussure a mon pied, toujours célibataire et oui mais moi je préférais me concentrer sur ma carrière professionnelle. Mon père ne l'entendait pas de cette oreille, il me convoquait un jour dans son immense bureau de notre manoir. Déjà pour qu'il fasse une telle chose c'était que l'heure était grave, selon lui. Il me sorti tout un baratin sur la vie et aussi sur la succession. De mon côté je pensais que j'avais le temps beaucoup de temps avant de penser a ce genre de chose. Mais bon père avait décidé de ma vie a ma place. Il venait de me fiancer avec un homme qui était riche, qui frôlait ma richesse.
J'étais folle de rage, comment est ce qu'il a pu faire une chose de la sorte alors que nous sommes en 2015.

Mon fiancé en question était certes un bel homme mais ca s'arrêtait là. Je m'étais braqué contre lui car nous n'étions plus au moyen âge et donc je n'avais pas besoin d'être coincé avec un homme. Je ne lui facilitais pas la tâche, le pauvre n'avait rien demandé mais peut importe. Plus le temps passait plus mon père me menait la vie dur me demandant si j'accrochais bien avec cet homme, Adrien, si j'avais choisi une date de mariage. Trop de pression pour moi me mise encore une fois hors de moi. Si folle de rage que je décidais de quitter mon pays et de fuir de partir loin. J'avais cependant laisser un mot à Adrien, lui certifiant que ce n'était pas de sa faute mais celle de mon père qu'il restait un homme bien, en espérant qu'il ne m'en veuille pas et qu'il trouve le bonheur.

Mon choix s'était porté sur les états unis, ce pays m'avait toujours fasciné. Il fallait bien évidement que je trouve un pied a terre. Raison pour laquelle je posais mes valises dans la ville de Siloam Srping, tout en ayant ouvert un café. Je ne voulais pas vivre de mon métier de prof, j'espérais qu'une chose que ma nouvelle vie allait bien se passer.