Toujours et encore dans ce coin paumé, je traînais. Oh mes proches n'aimaient pas ça que je traîne tard dans ses lieux peu fréquentables mais c'était comme ça depuis cet incendie. Je ne pouvais plus resté entre quatre mûres de peur que tout prenne feu comme le jour de l'incendie ma maison. Alors je traînais, parfois jusque très tard : mieux je dormais dans cet appartement mieux c'était. Je ne voulais pas sortir faire la fête : j'avais absolument pas la tête à ça. J'étais devenue l'ombre de moi même il fallait bien l'avouer. Moi rayon de soleil permanent, moi toute sourire, moi joyeux, devenue moi disparu. Une éclipse.
J’espérais ce soir croiser Loup. Lui au moins il ne connaissais pas la Joey d'avant alors il ne pouvais pas me reprocher d'être autrement que d'habitude. Je crois que c'était pour ça que je l'aimais bien. Elle tentait de me faire sourire mais sans me faire culpabilisé de me « morfondre ». Nos corps s'étaient unis une fois, une seule : ce n'était pas le genre à faire dans les sentiment, je m'en fichais. Tout ce que je voulais moi c'était passer du bon temps et me changer un peu les idées. Parfois j'étais tenté de l'embrassé de nouveau et de céder au plaisir charnelle mais ça c'était la Joey d'avant celle qui avait besoin de ça pour se sentir exister. Aujourd'hui j'en était venue à un point ou je me demandais à quoi servait mon existence.
Je l'observais un moment de loin, il était la au coin de la rue. J'arrivais tout doucement derrière son dos presque sur la pointe des pieds. « Bouh ! » , lui dis-je tout doucement en touchant son dos. Je savais pertinemment que je ne lui avait pas fait peur. Je m'approchais de lui pour lui donner un baiser sur la joue ma main posé sur son torse musclé. « Ça va ? Je suis sûre que tu n'attendais que moi ... »; déclarais-je pleine d'ironie.

Ca fait la.. deuxième fois que les flics traînent dans nos rues, mais encore, deux fois c'est rien comparé à d'autres jours. C'est vrai, vu qu'on est les gros méchant d'la ville on nous surveille h24, mais remarque ils sont bien content de nous trouver quand ils ont rien à faire. C'est vrai, sans nous, dans c'te pauvre ville, ils auraient rien à faire. Perso, ça m'fait plus rien d'les voir traîner dans les rues depuis que j'ai tué un flic bah j'ai prit conscience que c'est vraiment des être faibles: un gars, en tee-shirt et bermuda piégé par deux flics avec leur pare-balles et un pistolet bien plus performer qu'le bien, bah j'en ai quand même niquer un. A croise plus rien ne peu m'arrêter.. Et c'est bien vrai. J'pense qu'avec le vie de merde que j'ai eu, j'pense que les choses qui vont arriver ne peuvent pas être pire. Pour une fois j'suis seul. Ouais, la solitude fait du bien par moment, j'marche sans trop où aller, j'parle avec quelques potes et j'alluma une clope sans vraiment la déguster, j'arrête pas d'fumer depuis sept ans.. Ouais j'ai commencé à seize pîges et avant, la clope ça m'faisait du bien, maintenant j'ai plus l'plaisir de les fumer. "Bouh" en sentant une main féminine plaqué sur mon dos. Je ne peux pas m'empêcher de sourire quand je ressens une présence féminine. Elle s'approcha de moi et l'ombre de la nuit s'échappa de sa silhouete. C'était Joey, j'étais super content d'la voir. "Faut que j't'apprenne à faire peur ma belle, car comme ça tu fais même pas peur à un pigeon dans la rue" avec un sourire en coin. Elle déposa un baiser sur ma joue, sa main posé sur mon torse qui fit échapper un frisson de la tête aux pieds. "Ca va? Je suis sûre que tu n'attendais que moi..." je tira un coup sur ma clope avant de la recracher. "Bah moi ça va & toi ? Anh, comment tu sais que je t'attendais ? C'est bon, t'as découvert mon secret.." avec un grand sourire tout en touchant ses longs et épais cheveux qui forme une crinière de lion ".. Ma lionne" en la taquinant. Ca fait du bien de voir Joey car toujours voir les même personne c'gavant et lassant, d'ailleurs, ça m'étonne que Joey traine dans ses coins là. "Mais tu fais quoi dans ce secteur là? Tu veux te faire violer c'est ça hein?" avec un petit regard de pervers pour la chercher.