Sujet: ( lynnikh. ) "everything happens for a reason" Mar 26 Aoû - 22:32
everything happens for a reason
nikh ∞ lynn
Après ces longs mois passés dans ce bar, je m'étais bel et bien habituée. Si certaines filles ne tenaient pas une semaine, je m'étais étrangement sentie dans mon élément dans le « Guilty Pleasure» dés les premiers jours. Il fallait dire que j'avais cette chose en moi, ce côté où je n'avais pas du tout honte de mon corps, et que je ne trouvais pas désagréable qu'il fut regardé, bien que je ne laissais pas toucher, ainsi que ce caractère bien trempé qui faisait que les clients gardaient bien leurs mains pour eux. Et heureusement. Je n'étais pas engagée comme strip-teaseuse, moi, je distribuais les verres, je les lavais, j'écoutais les clients au bar mais ça n'allait pas plus loin. Et puis, il fallait dire que mon patron m'aidait bien. Car caractère bien trempé ou non, il y avait toujours des déviances, surtout avec les petits nouveaux. Et dans ces cas là, il y avait Nikh. Nikh c'était cet homme qui faisait deux fois ma taille en hauteur ainsi qu'en largeur d'épaules. Je n'étais pas très grande, il fallait l'avouer, alors quand il s'agissait de rouler les mécaniques, je n'étais pas très efficaces, malgré mon obstination et ce côté très convaincant dans mon regard. Nikholas avait cet instinct de protection envers moi que je ne comprenais pas. Il semblait dénué de sentiment, comme s'il se parait à toute éventualité en se fermant comme une huître à la moindre émotion un peu trop forte. Pourtant, il m'avait prise sous son aile, comme un père protecteur. Il n'agissait pas de la même manière avec les autres filles, je me demandais si c'était car j'étais encore étudiante ou si j'avais peut-être en moi cette capacité de briser un peu du mur qu'il restait en lui.
Bref, c'était un soir de plus qui se finissait, et si j'avais eu cette bonne humeur pour porter mon sourire toute la nuit, je clôturais le service avec la boule au ventre. En vérité, j'étais terrifiée. Oui, vraiment. Et si l'ambiance de la soirée m'avait changé les idées, les lumières qui s'éteignaient une à une sur le bar me ramenaient doucement à la réalité vraie : Joshua était sorti de prison. J'avais appris la nouvelle plus tôt dans la journée par son frère qui préférait me prévenir. Sans doute parce qu'il savait autant que moi de quoi était capable son cher aîné... Ou non, nous l'ignorions tous deux, et c'était cela qui nous inquiétait à vrai dire. Il aurait pu m'attendre dehors pour me supplier de revenir à lui, se faisant menaçant, violant, ou peut-être ivre et pathétique, j'ignorais à quoi m'attendre. Au final, je savais bien que je n'avais rien à craindre, qu'il ne serait pas là pour m'attendre, mais comme par hasard la voiture de (...) était en panne ce soir et j'étais contrainte de rentrer à pieds chez moi. Et si j'étais courageuse, téméraire et obstinée d'habitude, ce soir révélait mes faiblesses et j'avais peur pour la première fois depuis longtemps. Devrais-je à jamais vivre dans cet empire de crainte que Joshua m'avait construit ? Serais-je donc toujours désespérément liée au sort de cet homme qui avait déjà tant détruit.
Je refusais d'être l'objet de son courroux ou de celui d'un autre agresseur de la nuit ce soir, et pour une fois je décidais de ravaler cette fierté trop mal placée. Je passais mon torchon sur les tables successivement, et après avoir nettoyé au mieux pour celui qui commençait le lendemain, je m'arrêtais près du bureau du boss, une appréhension au ventre. Je n'avais pas peur de lui. Jamais. Si tant d'autres le craignaient de par son aspect un peu rude de patron de bar à strip-tease, je n'avais jamais éprouvé le moindre sentiment négatif à son égard. Au contraire, il m'inspirait des tas de sentiments divers, comme l'envie d'être le roc qu'il avait du devenir avec le temps, ou l'espoir de le briser justement. Je crois que cette frustration de ne jamais le voir trahir ses émotions avaient écorché ma propre façade, et peu à peu, je perdais le contrôle face à ses attentions, à sa protection. Il me désarçonnait. Chamboulait quelque chose en moi qui je ne désirais justement pas éveiller.
Alors oui, j'avais peur de sortir seule la nuit, mais me retrouver dans la même voiture que lui ne me mettait pas forcément dans un meilleur sentiment. Je ne m'étais pas encore changée, mais je voulais lui demander avant de le faire. Je frappais doucement à sa porte et poussais celle qui qui était entrouverte. « Boss ? » J'adorais l'appeler ainsi, je le charriais toujours ainsi et c'était devenu une habitude, je passais la tête par l’entrebâillement et sourit comme je savais si bien le faire au bel homme devant mes yeux. « Je peux te demander de me ramener ? C'est exceptionnel, promis, c'est juste que ma voiture est en panne... Je voulais rentrer à pieds mais... » Je laissais ma phrase en suspens, perdant un peu mon sourire sans le vouloir alors que j'allais un peu plus avant dans son bureau. L'air de la pièce envahit mes poumons, comme si son parfum trônait en maître sur chaque objet de ce bureau. Mon ventre se tordit un peu sous cette sensation, je m'enivrais de cette senteur sans rien en laisser paraître.
Il faudrait bien un jour ou l'autre que je m'en rende compte, cet homme exerçait bel et bien sur moi une attirance dont je ne pouvais décidément pas me dépêtrer. Et cela me frustrait, me mettait même en colère parfois quand je me surprenais à penser à lui dans un tout autre contexte que mon job d'étudiante à son bar. C'était mon boss, rien de plus, pourtant j'avais envie de venir vers lui et de frapper de mes petits poings son torse musclé, lui hurlant désespérément de me laisser partir, de me laisser vivre sans emprisonner ma tête dans cet étrange étaux. Je luttais contre la vérité, je luttais car je savais que si je laissais ce sentiment l'emporter, le self control n'aurait plus été de la partie et c'était une très mauvaise idée que de laisser s'enfuir le démon quand il s'agit de son patron. Je détournais donc le regard l'air de rien, observant la pièce comme si elle m'intéressait d'un coup, j'appréhendais tout autant une réponse négative que positive et j'étais confrontée à un véritable dilemme me torturant l'esprit comme jamais.
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Sujet: Re: ( lynnikh. ) "everything happens for a reason" Jeu 28 Aoû - 11:22
Aislinn & Nikholas
« EVERYTHING HAPPENS FOR A REASON »
« Qu’est-ce-que vous ne comprenez pas dans « OU EST MA COMMANDE ? » « hurlais-je dans mon téléphone. « Vous vous foutez de ma gueule là. Plus d’une semaine que j’ai passé cette foutue commande. J’ai reçu un colis merdique et devinez quoi ?! C’ETAIT ABSOLUMENT PAS CE QUE J’AVAIS COMMANDE. Alors maintenant vous allez réparer tout ça parce que j’ai une boite à faire tourner moi ! » Je raccrochais rageusement. Peut-être que j’étais un putain d’amputé des sentiments, mais s’il y avait bien une émotion qui arrivait toujours à ressurgir, c’était bien la rage et la colère. Je jetais mon téléphone sur mon bureau tout en me penchant en arrière sur ma chaise, une douleur lancinante me paralysant le torse. Les personnes en chargent de mon dossier, mes médecins, m’avaient bien dit que je devais éviter les tensions, l’énervement et tout ce qui serait susceptible de me faire battre le cœur à un rythme effréné. Et c’était toujours après m’être bien excité tout seul que je comprenais pourquoi. La douleur dans ma poitrine m’arracha un grognement. La balle était passée si près du cœur que lorsque mon sang afflué, que mon cœur battait plus fort pour irriguer tous mes vaisseaux sanguins, la douleur se réveillait et envoyait des salves paralysantes dans tout mon corps. J’attendis quelques secondes, inspirant et expirant lentement et calmement tandis que les images revenaient par vague dans ma tête. L’explosion aveuglante, la terre qui vole tout autour de moi tandis que quelque chose me percute les jambes. Je tombe si rapidement que je ne me rends compte de ce qui m’arrive que lorsque ma joue percute violemment les roches explosées en mille morceaux à mes pieds. L’odeur de fer caractéristique du sang me monte au nez, me prend à la gorge. Mais rapidement ce parfum est remplacé par les effluves de la mort, par l’odeur de la chair brulée et calcinée. Ma vision s’emplit de noir, je ne perçois plus ce qui se passe sur les côtés, je ne peux que regarder fixement devant moi. La douleur me submerge, et rapidement je perds pieds alors que mon corps reçoit trois nouvelles balles. C’est la fin. Mais je ne peux m’empêcher de penser une dernière fois « Putain, j’adore ce job ! ». Y-a-t’ il des survivants ? Sommes-nous tous morts ? Je secoue la tête violemment, je reviens à la réalité mais j’ai toujours cette impression de sentir encore l’odeur de la chair calcinée autour de moi, pourtant je sais pertinemment que ce n’est qu’un tour de mon subconscient qui me fait revivre encore et encore cette journée merdique, cette journée où j’ai encore une fois tout perdu.
La soirée était passée à une rapidité effarante. J’étais sorti quelques fois de mon bureau, j’avais fait mon tour, j’étais passé par les coulisses pour m’assurer que toutes les filles allaient bien, qu’elles n’avaient besoin de rien et comme à leur habitude, elles m’ont répondu : « On s’empressera de débarquer dans votre bureau, patron. » accompagné de quelques clin d’œil. Puis ensuite j’avais poursuivis mon tour dans la salle, j’avais jeté quelques coups d’œil aux clients, repérant ceux qui étaient beaucoup trop éméchés, pour enfin finir ma course au bar où j’avais surveillé, de loin, Ainslinn. De loin, car je savais qu’elle détestait que je m’occupe ainsi d’elle. Elle avait cette assurance qu’aucune autre ne possédait, et ce désir de s’en sortir toute seule mais au fond je savais qu’elle était brisée en mille morceaux et c’est ce qui m’avait poussé à vouloir prendre soin d’elle.
Après m’être assuré que tout ce passé bien et après quelques regards noirs de la part de la belle brune, j’étais retourné dans mon bureau, un sourire en coin scotché sur les lèvres. Chaque fois que la jeune femme me regardait de la sorte, je ne pouvais m’empêcher de trouver ça très excitant. Mais je me calmais vite en retournant remplir la tonne de paperasse. Ce fut l’entrée d’Aislinn qui me sortit la tête des papiers, je jetais un rapide coup d’œil à mon téléphone. Wowh, déjà l’heure de la fermeture. « Boss ? » Sa voix chantante me fit lever la tête et lorsque je posais mon regard sur cette belle brune, mon cœur rata un battement. « Idiot ! » me sermonna une petite voix. La jeune femme entra tandis que je me levais. Ce n’était pas parce que j’étais le fils d’un mafieux, ainsi que militaire que je n’avais pas de bonnes manières, donc, recevoir une femme dans mon bureau, en restant assis, ce n’était pas concevable. Depuis son arrivée, elle avait décidé de m’appeler comme ça et je voyais bien qu’elle prenait un certain plaisir à le faire, ce qui m’arrachait toujours un sourire. « Je peux te demander de me ramener ? C'est exceptionnel, promis, c'est juste que ma voiture est en panne... Je voulais rentrer à pieds mais... » Aislinn était la seule employée qui pouvait me tutoyer, encore une preuve de ma « faiblesse » ou tout du moins de mon désir de la protéger, et de faire en sorte qu’elle se sente bien ici, près de moi. Je souris, tout en m’approchant un peu plus d’elle. Je faisais bien une tête et demie de plus qu’elle et son corps menu semblait être fait pour se caler au creux de mes bras. Je m’ébrouais mentalement pour ne pas penser à tout ça. « Evidement que je te ramène, Lynn. Interdiction de rentrer seule, à pieds, en pleine nuit. » Lui répondis-je rapidement. De nombreuses fois je lui avais dit qu’il ne fallait surtout pas qu’elle se gène de me demander des services, et qu’elle pouvait compter sur moi en toute occasion. Sans rien contrôler, je laissais mon regard vagabonder sur son corps, imprimant chacune de ses courbes dans ma mémoire. Puis je remarquais que – pour mon plus grand plaisir – elle était très légèrement vêtue – je ne lui avais jamais demandé d’adopter une tenue provocatrice, et attirante, comme pour les danseuses, mais Aislinn avait tout de même décidé de porter des vêtements qui m’étaient son corps fin et gracieux en valeur. « Tu as une veste, ou quelque chose à te mettre sur le dos ? Tu vas prendre froid habillée … comme ça ! » lui dis-je. Une boule se forma dans ma gorge, je n’attendis pas sa réponse et me détournais d’elle pour aller récupérer ma veste, éteindre la lumière de mon bureau et prendre mon téléphone. Je reviens près d’elle en deux enjambée et lui tendis ma veste : « Mets là… » dis-je, certes, un peu brutalement. Mais je savais que des hommes l’avaient regardé ce soir, que des hommes s’étaient rendus comptes qu’elle était une femme très attirante, et avaient remarqué la manière dont ses vêtements mettaient sa poitrine en valeur lorsqu’elle se penchait en avant pour déposer les verres sur le comptoir. Les mâchoires serrées, je tentais de réprimer l’envie de meurtre qui montait en moi. « Non mais ça va pas mon gars. Qu’est-ce-qui t’arrive là ?! ». En effet, qu’est-ce-qui n’allait pas avec moi ?!
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Sujet: Re: ( lynnikh. ) "everything happens for a reason" Jeu 28 Aoû - 18:38
everything happens for a reason
nikh ∞ lynn
La vie ne m'avait pas encore gâtée niveau amour, et au-delà de l'amour familial dont je bénéficiais avec Lily Rose à l'heure actuelle, aucun homme n'avait su me faire plus de bien que de mal. Joshua avait brisé mon coeur d'adolescente en plus de certains de mes os, il avait brisé mes rêves et ma perception de l'amour. Si j'étais une dure à cuire pour l'époque, j'avais aussi un véritable coeur d'artichaut, et l'amour pour moi restait quelque chose de merveilleux autant que difficile à trouver. Je n'avais plus eu droit à de l'affection sincère depuis la mort de mes parents, j'avais été ballottée de main en main, attendant désespérément que quelqu'un s'arrête dans sa course folle pour me refourguer, qu'il s'arrête, qu'il me regarde, qu'il me voie telle que j'étais réellement. Depuis ma rupture avec Joshua, et bien que me coeur avait encore faibli suite à la naissance de Lily Rose – bien que ça n'avait été qu'une courte passade – depuis que nous nous étions finalement séparés, j'avais décidé que l'amour était une chose surfaite, et qu'on ne restait avec quelqu'un que par un simple intérêt égoïste jusqu'à le jeter quand ça ne fonctionnait plus. La chose qu'il y avait chez lui, c'était qu'il m'avait regardée réellement, lui, et qu'il m'avait discernée derrière mes faux semblants. J'étais attachée à l'idée qu'il puisse me connaître réellement sans que j'aie à tout lui dire. Mais cette époque était belle et bien révolue. Alors bien sûr, j'avais échangé avec quelques hommes depuis, ayant ce qu'on appelle « des plans culs » comme pour me combler d'affection une nuit seulement, jusqu'au lendemain matin où plus aucune trace ne restait de mes aventures nocturnes sinon des préservatifs dans la corbeille, et des draps trop froissés. « L'amour , le vrai », ne se limitait plus qu'à ça.
C'est pourquoi l'attirance que j'éprouvais pour Nikh n'était selon moi, d'abord, que la preuve qu'il était canon, et toutes mes collègues pouvaient le dire. Il avait un corps qui donnerait envie à n'importe quelle femme, il était le désir incarné. C'était une fantasme sur pattes, tout simplement, on se plaisait à en rire, mais ce n'était que des plaisanteries, personne n'aurait osé s'attaquer à une telle stature. C'est ce que je me disais également d'un rêve érotique que j'avais fini par faire de lui. Il me prenait avec violence contre lui, débarrassant son bureau ici même du bras, me portant sur celui-ci en me déshabillant prestement. Ce n'était qu'un fantasme en rêve, rien de plus... Jusqu'à ce qu'il glisse sa main dans mes cheveux et souffle avec son accent à se damner au creux de mon oreille, des mots d'amour à en faire fondre le plus dur des coeurs. Le matin suivant, je m'empressais d'oublier cette histoire, bien que parfois mon coeur battait un peu trop vite, et que je détestais cette faiblesse. A supposer même que j'étais vraiment attirée par lui, il fallait encore qu'il s'intéresse à moi, et c'était peine perdue. Il devait justement aimer les femmes fortes, pas celles qui se donnaient un genre comme moi.
En regardant autour de moi, mon rêve me revint en mémoire et une teinte rosée se glissa sur mes joues alors que des flashs me revenaient de ce qu'il m'avait fait de si intense... dans mes fantasmes inavoués. « Evidement que je te ramène, Lynn. Interdiction de rentrer seule, à pieds, en pleine nuit. » Sa réponse parvint vite à mes oreilles et je dus replacer mon regard dans le sien tandis qu'il s'approchait de moi et que l'espace qui nous séparait devenait moindre et la chaleur monta en moi d'un coup et je sentis un fourmillement naître dans mes mains. Il semblait encore plus grand que d'habitude, mais c'était à cause de ma micro-taille, je me disais intérieurement que la sensation s'accentuerait encore plus une fois que j'aurais enlevé mes talons qui commençaient à me faire mal. « Merci, beaucoup, c'est super gentil de ta part. » Je détestais profiter de ces traitements de faveurs qu'il m'accordait sans gène sans parfois même s'en rendre compte. « Tu as une veste, ou quelque chose à te mettre sur le dos ? Tu vas prendre froid habillée … comme ça ! » Il devait me considérer un peu avec un instinct paternel, j'imagine, peut-être que cela m'aurait fait du bien en temps normal, mais je ne cherchais pas ça dans sa considération. Je me baffais intérieurement à cette idée. Tout d'un coup je m'en voulu d'être cette jeune fille téméraire qui avait osé lui demander pour le tutoyer dés le début et qui lui parlait sans gêne aucune. Je me demandais finalement si je n'aurais pas du rester plus professionnelle pour ne pas à nouveau tomber dans le panneau des sentiments trop faciles... Parfois je croyais surprendre ses regards autres que professionnels mais toujours je taisais mes espoirs, me disant que je prenais beaucoup trop mes rêves pour réalité. « Ne t'en fais pas, j'ai chau...-je me coupais et repris- ... je vais me changer, je veux dire. » Mais il ne prêta pas attention à mes mots, il s'occupa de régler les dernières affaires de son bureau et se dirigea à nouveau vers moi en me tendant sa veste. Ma tête me criait de refuser, mais je sentais l'autorité dans sa voix, enfin, c'est l'excuse que je pris pour accepter. Je lui fis un sourire radieux et acquiesça doucement : « Toujours si attentionné... » J'enfilais sa veste au moins trois fois trop grande pour moi et j'ajoutais avec un sourire amusé: « Elle me va parfaitement, trop mon style, je vais la garder! ... J'arrive, je vais vite changer mes chaussures et je te rejoins... » Je tournais les talons comme pour cacher quelque chose sur mon visage et filais dans le vestiaire des filles pour changer mes chaussures à la vitesse de l'éclair, troquant pour de petites baskets qui faisaient un peu cloche avec ma jupe, mon chemisier et la veste du boss. Je pris mes affaires et après m'être assurée que tout était bien éteint, je sortis par l'arrière du bâtiment où Nikh m'attendait déjà. Je lui fis un sourire plus léger, mais très sincèrement, je lui dis en arrivant : « Merci encore. » L'air de la nuit frôla mes jambes et me fit frissonner doucement mais cette sensation était agréable, j'avais l'impression de pouvoir me contrôler ainsi, en refroidissant mes pensées. Je jetais un regard inquiet autour de moi pour m'assurer que Joshua ne m'attendait pas dans mes alentours et reportais mon regard sur mon garde du corps.
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( lynnikh. ) "everything happens for a reason"
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