Sujet: so have you got the guts? | ft. Samuel Mar 15 Juil - 20:32
Samuel. Ce prénom, se détachant du reste de ta liste de contacts, semblait te narguer malicieusement, t’inviter à... appuyer ? appeler ? envoyer un texto ? Tu as finalement décidé de lui envoyer un « Salut, ça va ? Je me disais qu’on pouvait prendre un café un de ces quatre :) » anodin, ne sachant trop comment l’aborder dans ces circonstances. Tu ne sais même pas pourquoi tu t’es essayée à reprendre le contact avec lui – enfin si, tu sais. Monsieur travaille à la rédaction de tu ne te souviens plus exactement quel journal, et tu lui demanderais volontiers de partager quelques éventuels contacts du domaine de l’édition. C’est la raison officielle, celle qui t’a poussée à presser le bouton de ton portable une fois le texte adroitement tapé.
Mais il y aussi autre chose. Cet autre chose innommable, indéfinissable, dont l’explication et le sens t’échappent ainsi que de l’eau fuyant entre tes doigts fuselés. Cet autre chose qui t’exhorte à choisir une jolie robe aux motifs fleuris et une paire d’escarpin ; à rehausser tes lèvres d’un rouge s’accordant aux roses qui parsèment le blanc de ta tenue. Envie toute féminine de plaire, sans doute, peut-être un genre de récompense à l’homme pour sa présence – ou dédommagement de ton retard, puisque malgré tes calculs tu te retrouves presque à courir dans les rues vivantes mais tranquilles de Siloam Springs.
Dieu merci, tu aperçois enfin la terrasse du Café on Broadway, plus qu’à traverser. Tu ne regardes même avant, pressée et étourdie que tu es, ça te vaut une voiture évitée de près et quelques sermons que tu interromps complaisamment d’un « Excusez-moi, je suis désolée, tout va bien ! » avant d’enfin ton rencard, visiblement assis depuis quelques minutes.
« Ouf... Ah... Désolée du retard, halètes-tu en t’asseyant face à lui, un sourire penaud aux lèvres. Je n’ai pas vu le temps passer, tu ne m’attends pas depuis longtemps j’espère ? »
Tu, vous, tu ne sais pas vraiment si vous devez vous tutoyer ou vous vouvoyer ; considère-t-on qu’il suffit d’une nuit de commune et sensuelle – délectable – solitude partagée sous la chaleur moite des draps pour se connaître ? se tutoyer ? ... tant pis. Si tu t’efforces de n’en rien montrer, tu dois bien te reconnaître un peu perturbée. D’autant que, dans tes souvenirs, il n’était pas aussi... ahem, quelle réflexion de collégienne ignorante, beau. « Hm, un café s’il-vous-plaît et... vous avez des muffins ? Aux fruits rouges ? c’est parfait, merci ! », dis-tu à la serveuse venant s’enquérir de vos commandes, avant de te tourner vers ton vis-à-vis tout en sortant une cigarette.
« Ça ne te dérange pas si je fume ? – Tu actionnes le briquet et tires longuement sans même y penser – En tout cas c’est cool que tu aies trouvé du temps, j’imagine qu’avec ton boulot tu dois être débordé. »
Samuel N. Hughes
mort N'a de vivant que l'apparence.
› pseudo, prénom : Q.L². › âge : vingt-deux ans. › emploi : assistant rédacteur en chef & voleur à ses heures › côté coeur : "je t'aime tellement que je te déteste." › petites lettres envoyées : 224
Ma petite vie To do list: Rp : Oui, je suis ouvert(e) à tout Répertoire :
Sujet: Re: so have you got the guts? | ft. Samuel Mer 16 Juil - 9:27
So have you got the guts?
M'arrachant à mon réveil, je reçois un message. Je regarde l'expéditeur, qui n'est d'autre que Kaatje. Ah, Kaatje. Je me souviens très bien de notre rencontre. Je ne connais rien d'elle, juste qu'au lit, c'est excellent. Ça avait fini comme ça, elle et moi et lorsque je me suis réveillé, au petit matin, empêtré dans les draps, je m'étais rhabiller, et j'avais écris mon numéro sur un bout de papier avant de partir. Pas très chevaleresque comme sortie. Je me décide quand même à ouvrir ce message. « Salut, ça va ? Je me disais qu’on pouvait prendre un café un de ces quatre :) » Au tac au tac, je lui en renvois un pour lui dire que je suis libre tout de suite. Elle accepte et je me précipite hors de mon lit. J'attrape une chemise froissée et un jean camel. Un coup à la salle de bain, et je suis fin près. Hum, pourquoi suis-je si enthousiaste tout à coup ? Ah oui. J'espère juste que ça va finir comme l'autre fois. Je sors de mon loft et prends ma voiture. Je sais que je serais en avance, alors je m'arrête devant un fleuriste. Quoi de mieux pour charmer les jeunes femmes ? J'achète un bouquet de fleurs avec d’innombrables couleurs : jaune, rose, rouge, bleu .. Ça lui plairait forcément. Je reprends ma voiture, et heureusement je trouve une place devant le café. Cet endroit est très fréquenté. Jamais personne ne trouve de place, sauf moi. Je m'assois à une table dehors. Le temps est magnifique : il fait chaud sans que l'on transpire, il y a un peu de vent, sans que tout s'envole. J'attends patiemment ma conquête d'un soir tranquillement en commandant un milkshake à la vanille et un cookie. Tiens, la voilà qui arrive, manquant de se faire écraser par une voiture ! Mais quel boulet ! Ouf... Ah... Désolée du retard. Je n’ai pas vu le temps passer, tu ne m’attends pas depuis longtemps j’espère ? Non, seulement depuis quelques minutes, mais j'ai une soudaine envie d’exagérer la chose. Un peu plus d'un quart d'heure. Tu dois être cool pour qu'un mec aussi sexy que moi t'attende ! Je lui tends mon bouquet de fleurs fraîchement acheté. Cadeau, et ne me remercie pas. Je lui offre mon sourire sexy, celui que je réserve aux grandes occasions. Ça ne te dérange pas si je fume ? En tout cas c’est cool que tu aies trouvé du temps, j’imagine qu’avec ton boulot tu dois être débordé. Je n'aime pas les cigarettes. Ça pue et ça tue. Rien que de penser à toutes les maladies qu'on peut contracter en fumant, j'en ai la chaire de poule. Oui, je suis occupé. Mais bon, je peux toujours trouver du temps pour toi.
Sujet: Re: so have you got the guts? | ft. Samuel Mer 16 Juil - 14:47
« Plus d’un quart d’heure ? – Tu te mordilles la lèvre, t’apprêtant à t’excuser profusément, puis tu te ravises, optant plutôt pour un sourire à la malice enjôleuse – T’inquiète, ô mec sexy, je ferai en sorte que l’attente en vaille la chandelle... »
Tu ponctues cette sibylline promesse d’un clin d’œil que tu abandonnes à toute interprétation pouvant lui être assignée – simple taquinerie, sensuelles intentions ? que l’homme fasse son choix comme il l’entend – et acceptes le bouquet en murmurant un « Merci... » ébahi et presque timide – oui, tu es de ces filles qui aiment qu’on leur offre des fleurs, tu regrettes d’ailleurs que l’habitude se perde –, l’intention te flattant au moins autant que le sourire du jeune homme te fait monter une rougeur discrète aux joues. Malgré une certaine coutume du coup d’un soir, avec les hommes tu as souvent comme ce genre d’innocence jusque dans le paroxysme de ta lasciveté – ce sourire de petite vierge brûlant de croquer dans la pomme, ces regards audacieux dans leur minauderie qui se détournent face à celui, charmeur, de l’homme que tu tentes de séduire... La serveuse apporte ta commande, t’obligeant à la remercier brièvement avant de répondre à la remarque de Samuel – sa franchise te surprend au moins autant qu’elle te rassure, si jusqu’ici tu te refusais à envisager des buts autres que la récupération de contacts, tu oses à présent considérer la possibilité de... Tu te meurtris de plus belle la lèvre inférieure, y plantant précautionneusement, lentement, les dents comme retenant une trop grande excitation – ou peut-être comme ravalant un baiser.
« Je suis flattée d’autant... d’intérêt, dis-tu en le regardant droit dans les yeux, pas même troublée par les volutes sinueuses de ta cigarette. Pour tout te dire, j’avais... hm... un peu peur de te déranger – manière subtile d’avouer que tu craignais de tomber comme un cheveu sur la soupe, enfin comme un coup d’un soir trop insistant dans le quotidien – alors... »
Tu baisses les yeux et sirotes ton café fumant. Tu ne sais trop comment introduire la raison première – ou en tout cas tu t’efforces de voir les choses ainsi – de la rencontre sans passer pour une michto’ – comme ça qu’on appelait les profiteuses au bon vieux temps. Tu jettes un coup d’œil au bouquet reposant sur tes genoux, souris et te dis qu’un homme offrant encore aujourd’hui des fleurs valait peut-être la peine d’être connu – que, peut-être, au-delà de la belle gueule et de la nuit incroyable, il y a quelque chose à découvrir.
« Enfin, ça me fait plaisir. »
Tu arraches du bout des doigts un bout de ton muffin et le portes à tes lèvres – qu’on se le dise, si tu n’avais pas Samuel en face, tu mangerais ça de manière beaucoup moins distinguée –, poussant un faible gémissement d’approbation au goût. Tu écrases ton mégot dans le cendrier sur la table.
« Rappelle-moi, tu bosses dans la rédaction, c’est bien ça ? Non parce que, ne le prends pas mal – ton petit sourire creuse sur ta joue une fossette espiègle – mais tu as l’air un peu jeune... »
Ainsi que souhaitant appuyer silencieusement tes propos, tu le détailles de la tête au pied, toujours avec ce sourire de lutin.
Samuel N. Hughes
mort N'a de vivant que l'apparence.
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Sujet: Re: so have you got the guts? | ft. Samuel Ven 18 Juil - 11:33
So have you got the guts?
Je tilte à son bout de phrase "ô mec sexy". Hum, j'ai bien fais de venir. Je lui fais mon petit sourire sur le bout des lèvres sans rien lui rétorquer ; pour une fois. Je remarque que la jeune femme s'empourpre. Je lui fais tant d'effet que ça ? Mais c'est totalement normal, jeune demoiselle. Je préfère venir aux rendez-vous de manière .. gentleman. Et me déranger ? Si tu me dérangeais, je ne serai pas venu. Je considère ma conquête d'un soir grignoter son muffin. Même en mangeant, elle est sexy, faut le faire quand même. Oui, je bosse dans la rédaction. Jeune ? Le talent, le talent. Il y est pour beaucoup. Je ris subrepticement. Beaucoup de gens me trouvent jeune pour travailler dans ce milieux complexe. Si j'ai été embauché, c'est en parti grâce à ma subtilité à rédiger et à ma curiosité qui me permet de trouver de bons scoops. Et oui, je n'ai pas que des défauts. Il y a beaucoup de choses pour lesquelles on pourrait croire que je suis trop jeune. N'est-ce pas ? Tu pourras en témoigner. Je fais actuellement référence à notre nuit passée ensemble. Franchement, en me voyant, on dit que je suis plutôt beau gosse. Mais si on approfondit, je pense qu'il peut y avoir quelques surprises. Je pensais pas que je serais venu uniquement pour parler taff. Je vois qu'elle me détaille de la tête aux pieds, ce qui ne me trouble absolument pas. Je suis canon et je le sais, alors autant en faire profiter. Moi non plus, je ne me gène pas à la regarder. Elle est vraiment très séduisante : ses cheveux roux brillent sous le soleil de dix heures, et sa bouche pulpeuse rehaussée d'un rouge à lèvre assorti à sa robe lui donne un côté professionnel, charmant et attirant. Très attirant.
Sujet: Re: so have you got the guts? | ft. Samuel Lun 21 Juil - 21:31
C’est en écoutant monsieur vanter ses mérites, l’ombre d’un sourire mutin aux lèvres, d’un ton élégamment détaché que tu comprends exactement ce qui fait tout son charme. Son physique avantageux, bien sûr – ce sont bien ses yeux bleus, perçant dans l’obscurité illuminée de la boîte de nuit, qui t’ont d’abord séduit – mais la vie n’a pas trop tardé à t’apprendre, toi qui as l’œil de l’auteur auquel aucun détail, aucun fait n’échappe, que la beauté relevait souvent plutôt du charme, du je ne sais quoi, que des jolis traits. Et le je ne sais quoi de Samuel, le petit truc qui imprègne chacun de ses sourires, chacun de ses gestes, et même les inflexions de sa voix, c’est une assurance indolente, la certitude tranquille de celui qui sait exactement ce qu’il vaut sans exagérer néanmoins l’estime qu’il s’accorde. Tu te mordilles songeusement la lèvre inférieure.
« Et la modestie qui va avec, à ce que je vois, plaisantes-tu d’une voix légère. Enfin, ce n’est pas moi qui vais nier... – ton sourire s’accentue, imprégné d’un soupçon de lasciveté – ton talent. »
Sa manière de te toucher et de t’embrasser, cette nuit-là, supposait selon toi au moins quelques années de plus – malgré ses airs de mec à peine sorti vraiment de l’adolescence, tu l’imaginais avoir ton âge, peut-être une ou deux années de plus. Et c’est presque un peu embarrassant qu’un cadet de trois ans – si peu, et pourtant ça te semble être une éternité – réussisse visiblement bien mieux sa vie que toi.
« Ah mais ne t’inquiète pas, si mes intérêts avaient été purement professionnels, je me serais contentée d’un coup de fil. »
Tu termines distraitement ton café, jetant par-dessus ta tasse une œillade lourde de sens à Samuel. Tu t’encanailles, tu oses – tu dis – plus ; c’est que tu remarques bien ses regards, et puis tu sens ce vague frisson qui te parcourt de la tête aux pieds, comme un appel muet que ton corps te lance.
« Et puis tu sais, j’ai pour principe d’allier travail et plaisir... »
Samuel N. Hughes
mort N'a de vivant que l'apparence.
› pseudo, prénom : Q.L². › âge : vingt-deux ans. › emploi : assistant rédacteur en chef & voleur à ses heures › côté coeur : "je t'aime tellement que je te déteste." › petites lettres envoyées : 224
Ma petite vie To do list: Rp : Oui, je suis ouvert(e) à tout Répertoire :
Sujet: Re: so have you got the guts? | ft. Samuel Ven 29 Aoû - 15:02
So have you got the guts?
On avance, on avance. Ses intentions se sont pas juste professionnelles, et cela me fait sourire. Avec un peu de chance, ça finira comme la dernière fois, sous les draps ? Pourquoi fais-je ça ? Aucune idée. En plus, je suis plus ou moins amoureux de quelqu'un, mais qui ne voudra jamais de moi. Est-ce comme un moyen de noyer la tristesse qui m'occupe ou bien de la rendre jalouse en lui racontant mes conquêtes d'un soir ? Ou alors ai-je juste une chance de passer pour un gigolo ?
-Allier travail et plaisir .. ça, ça me plait. Tu vois, c'est comme ça que j'aime travailler.
Un serveur passe juste à côté d'eux, un peu trop près. Je lui demande de nous emmener deux autres cafés.
-Offert par la maison.
Je lui fais un sourire à croquer ; vous savez, ce genre de sourire qui vous fais flancher, celui qui vous fais fondre à quel point vous avez l'impression d'être un mister freeze au soleil. Je regarde autour de moi en faisant mine de ne pas regarder Kaatje ; je sais à quel point cela peut énerver les femmes.
-Je sais pas trop quoi dire.
Je n'étais pas intimidé, loin de là. Je n'avais franchement pas d'idées pour parler, à cet instant. J'attend donc que ma conquête d'un soir relance la discussion ; une discussion un peu plus intéressante que les paroles qu'il venait de dire.