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| he who wishes to be obeyed must know how to command. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: he who wishes to be obeyed must know how to command. Lun 5 Jan - 4:12 | |
| Kristjan Novák Stanković i'm not jesus.jesus wasn't there > play
Ici on m'appelle kristjan novák stanković, bien que l'on n'utilise très rarement mon deuxième prénom ou plus communément Kris, mais pour ça on doit être plutôt proches. Je suis née un certain vingt-et-un mai mille-neuf-cent-soixante-dix-neuf, si vous savez compter j'ai donc trente-cinq ans dans cette magnifique ville qu'est Belgrade. Pour payer mon carton de luxe, je suis trafiquant d'armes, propriétaire du Gentlemen's Club et proxénète lorsque j'ai du temps libre. Dans la vie c'est un peu l'opulence et je ne partage en quelque sorte ma vie avec quelqu'un. On dit souvent de moi que je suis mégalomane, manipulateur, intelligent, charismatique, violent, fidèle, réfléchi et vicieux, c'est pour ça qu'on me trouve chez les sunlight. Franchement, je trouve que je ressemble pas mal à Charlie Hunnam et d'ailleurs ses photos/gifs viennent de whiskey lullaby, moi-même (snatch) et hothunnam.tumblr. |
⊱ il parle couramment le serbe, le russe, le bulgare, le croate et quelques rudiments de roumain en plus de l’anglais. ⊱ pour lui, il ne fait que vendre des armes. ce que les gens en font, ça ne le regarde pas. ⊱ il n’a qu’une seule parole mais c’est un très grand manipulateur. ⊱ c’est un séducteur, mais il est très fidèle en amour. pour lui la confiance est quelque chose d’excessivement important dans un couple. ⊱ fanatique d'entraînement, il s'est développé cette passion en prison. ⊱ il est terriblement possessif et jaloux en amour, et ne se gêne pas pour le laisser paraître. ⊱ il fume environ deux paquets de cigarettes par jour. ⊱ de ce fait, il est obsédé par les douches et en prend généralement deux à trois par jour de peur que l'odeur de la clope reste imprégnée sur lui. ⊱ il porte la barbe car il n'aime pas se raser. ⊱ il consomme régulièrement de la cocaïne, qu'il fait venir du Pérou, ainsi que de méthaqualones qu'il ramène d'Afrique du Sud. ⊱ il est à Siloam Springs avant tout pour Olivia. ⊱ il a un accent serbe à couper au couteau. dès qu'il ouvre la bouche, il est évident que ce n'est pas un américain. ⊱ il n'a pas beaucoup de patience. ⊱ propriétaire d'une boîte de strip-tease et d'un bordel, pourtant il n'assiste à pratiquement aucun des shows et n'a couché avec aucune de ses employées. ce genre de filles le répugnent. ⊱il est plutôt sexiste; selon lui une femme se doit d'être présente pour son mari et c'est son véritable job. ⊱ il tient très bien l'alcool mais n'est pas un fan. il va boire un verre peut-être, mais il est très rare qu'il soit saoul. ⊱ il apprécie beaucoup les produits de luxe, qu'il a appris à découvrir surtout à cause d'Olivia. ⊱ il est assez dangereux et a beaucoup de sang sur les mains. ⊱ une des rares choses qui l'ont horrifié réellement était un camp d'extermination de la deuxième guerre mondiale. ⊱ il a toujours rêvé d'une famille mais n'a jamais voulu passer à l'action. crédits whiskey lullaby |
let's talk about you ?
Ton pseudo/prénom : snatch. Âge : vingt-deux chandelles sur le dernier gâteau! Pays/région : Canada, au Québec plus précisément. Malheureusement on chasse pas l'ours sauf dans les réserves naturelles, et l'été ma piscine est bien chaude (a). Ton avis sur notre beau CC ? : C'est le plus beau ♥. Souhaites tu être parrainé(e) ? : Ouais, j'aimerais que Wade s'en occupe /pas schizo/. Ton dernier mot Jean-Pierre ? : C'EST QUI JEAN-PIERRE? - Code:
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CHARLIE HUNNAM[color=#db0b32]♦[/color] kristjan stanković
Dernière édition par Kristjan Stanković le Mar 28 Avr - 18:26, édité 8 fois |
| | | | Sujet: Re: he who wishes to be obeyed must know how to command. Lun 5 Jan - 4:13 | |
| before all else, be armed Destruction, hence, like creation, is one of Nature's mandates
BELGRADE, YOUGOSLAVIE (SERBIE), FÉVRIER 1987
Je joue avec les soldats de plomb tuant des ennemis imaginaires puis m’arrête subitement en entendant ma mère éclater en sanglots. Mes parents sont dans le grand salon, la pièce juste à côté de la salle de jeu, ce qui fait que je peux entendre tout ce qu’ils disent. Seulement, ils parlent tellement bas que je n’entends que les coups dont mon père martèle ma mère. Ils se disputent encore, elle doit avoir mal agit. Je ne comprends pas tout ce qu’ils disent, c’est de l’anglais et ils parlent très rapidement. J’entends un coup violent et ma mère crier de douleur, puis un bruit sourd suivi d’un silence de mort. Puis mon père qui répète son prénom à multiples reprises. Je m’approche silencieusement de la porte entre-ouverte et mon frère apparaît derrière moi. « Qu’est-ce que tu fais, Kristjan ? » Je regarde silencieusement le garçon devant moi. Dimitrji a douze ans, et moi huit ans. Il me regarde sévèrement, un peu comme un adulte. Il est toujours là pour me déranger, celui-là. « J’ai entendu un bruit, et maman semble avoir tombé, elle se disputait avec Père et… » Il me coupe. Je déteste lorsqu’il fait ça. « Ça ne te regarde pas, mêle-toi de tes affaires. » Je n’ai jamais été un très grand amateur d’ordres, du moins pas lorsque c’est à moi que l’on s’adresse. Je rougis de colère, prêt à sauter sur mon frère lorsque mon père passe le cadre de la porte et la referme derrière lui. « Comment va maman? » Je regarde mon père mais pas dans les yeux. Je n’ose jamais le faire. « Votre mère va prendre des vacances loin de la maison. » C’est l’explication qu’il me donne, tout simplement. Il me regarde d’un air strict. « Combien de temps, père? » Il ne me répond pas et s’éloigne. En ouvrant la porte du grand salon, je constate que ma mère n’y est plus. Elle n’est jamais revenue de son ‘voyage’ et plus tard, j’ai appris ce qui s’était réellement passé. Ma mère avait trompé mon père et en la frappant comme il avait si bien l’habitude de le faire, elle est tombée et s’est brisé la nuque. Mon père aurait brûlé le corps avec l’aide des domestiques, dispersant les cendres je-ne-sais où.
KNIN, YOUGOSLAVIE (CROATIE), DÉCEMBRE 1991
Dimitrji parle avec mon père et un autre homme, ils sont en négociation pour des ventes d’armes illégales. La séparation de la Croatie cause des problèmes aux connaissances de mon père qui font partie d’un mouvement politique serbe. Je suis laissé à part dans le fond de la pièce et j’observe les discussions en bouillonnant à l’intérieur. Je suis toujours celui laissé à part, mon père ne me croit pas capable de travailler avec lui. Il n’en a que pour mon frère qu’il semble tant apprécier. Ce crétin n’a rien d’exceptionnel pourtant, sauf un égo surdimensionné. Je rêve du jour où je vais pouvoir leur prouver à tous les deux que je suis parfaitement capable de gérer la business familiale. Mon rêve serait de surpasser ce qu’il fait. Être plus fort que lui. Je complote et rêve d’un monde où mon frère et mon père seraient à mes pieds alors que je vois leur partenaire serrer la main de chacun d’eux. C’est signe qu’il est l’heure de partir. Je me lève de mon fauteuil et bientôt, nous quittons les lieux. Dehors, une émeute vient de commencer. Mon père ne semble pas impressionné, nous sommes tous armés jusqu’aux dents ici. Je regarde autour de moi, un peu inquiet pour ma part et je me dépêche à rejoindre la voiture où notre chauffeur nous attend. Mon père se moque en me regardant. « Aurais-tu peur, Kristjan? » Je ne me retourne pas et continue de marcher rapidement, puis il me hurle de lui répondre. « Non, père. Je n’ai simplement pas confiance en ces étrangers. » Mon père éclate de rire, puis j’entends derrière moi un premier coup de feu, puis soudainement ils sont plusieurs à tirer du haut d’un édifice. Je cours jusqu’à la voiture et ferme la porte, pour constater les fines gouttes de sang qui ont éclaboussé ma chemise. Dehors, le carnage commence et je vois le corps ensanglanté de mon père sur le sol. Le chauffeur démarre l’automobile et mon frère apparaît contre ma porte, frappant pour que je lui ouvre.
En voyant Dimitrji effrayé et impuissant me fait sourire. Il me supplie de le laisser entrer, et je me sens soudainement puissant. J’hésite à lui ouvrir la porte, est-ce que j’ai vraiment envie qu’il survive? Le conducteur ouvre la porte à ma place et mon frère apparaît, effrayé et hurlant pour que l’on parte d’ici en vitesse. Le corps de mon père est toujours dans la rue immobile dans une mare de sang. Je retiens un léger sourire, ce fut plus simple de s’en débarrasser que ce que je croyais.
EUROPE DE L’EST, 1992 -1996
Depuis le décès de mon père, Dimitrji et moi voyageons beaucoup. Mon frère a décidé de m’initier aux pratiques familiales. Il n’a pas le choix de toute façon, il ne lui reste que moi. J’apprends vite, peut-être un peu trop vite pour lui. Je vois quelques failles parfois dans son système de négociations et rapidement je commence à constater son incompétence. Mes conseils l’agacent visiblement, mais en même temps qui ne serait pas insulté qu’un gosse de douze ans soit plus brillant que lui?
SOFIA, BULGARIE, MAI 1996
Pour mon anniversaire, nous avons décidé de nous arrêter un moment en Ukraine pour profiter d’un court moment de paix. Depuis la fin de la guerre, les clients se font plus rares et j’ai réussi à convaincre mon frère de prendre un moment pour nous. Nos relations sont tendues ces derniers temps, il semble prendre conscience que je ne suis plus un gamin et que je peux très bien prendre les rennes des affaires familiales, mais n’est pas d’accord avec cette idée. Je suis assis sur le canapé, mon frère me tourne le dos. J’ai décidé de le confronter aujourd’hui à propos du trafic d’armes. « Les affaires stagnent, Dimitrji. » Mon grand frère me regarde nerveusement. Je fronce les sourcils. « Je sais, Kristjan, tu n’as pas à me le rappeler. » Ce qu’il peut être faible. Il me dégoûte. « Et que comptes-tu faire pour y remédier? » J’attends une bonne réponse de sa part. Je sais qu’il ne sait plus quoi faire. Mis à part quelques petits groupes violents, les armes ne sont pas ce qui se vend le mieux pour le moment. « J’avais pensé peut-être prendre une pause, il y a quatre ans que l’on bouge d’un endroit à l’autre. Une pause serait bien méritée, non? » Un rictus se dessine sur mes lèvres. J’ai beaucoup d’autres plans à lui proposer qui seraient beaucoup plus rentables pour nous. « Et si on élargissait notre marché à la place? » C’est au tour de mon frère de froncer les sourcils. Je lui souris en retour. « Un conflit se prépare au Rwanda, d’après Leon. » Mon frère éclate de rire et me regarde avec dédain. Il ne croit jamais en mes idées mais finit toujours par s’en mordre les doigts. « Tu veux aller en Afrique? C’est une blague j’espère! » J’ai rencontré Leon par hasard, il travaille pour un groupe anti-nègres et cherche des fournisseurs d’armes. Il connaissait mon père qui avait fourni le gouvernement ougandais pendant la guerre civile. « Espèce d’imbécile. Pas besoin de se déplacer, ils le font eux-mêmes. Je n’ai qu’à contacter Leon. » Il cherche quelque chose à me répondre. Il est visiblement fâché que je veuille à nouveau contrôler les affaires, mais autre chose le tracasse. Je vois bien qu’il a peur. « On parle de massacrer des gens, beaucoup de gens Kristjan… » Je le regarde avec dédain. Et voilà qu’il a peur maintenant et qu’il ressent des remords. « On vend les armes, mon frère. Ils font ce qu’ils veulent avec elles. Ce sont pas de nos affaires. » Dimitrji me regarde, mortifié. « Mon frère, tu parles comme notre père. » Je souris et me lève pour le rejoindre. « Pitié, Dimitrji. Tu commences à me rappeler maman à force de pleurnicher comme ça. » Je m’approche pour lui faire une tape dans le dos amicale et ma main libre se glisse dans ma poche. J’agrippe le couteau suisse fermement et d’un coup sec, je plante la lame dans sa jugulaire. J’entends le cri rauque de mon frère qui tombe au sol en m’implorant. La scène est satisfaisante. Je n’ai pas le choix de faire ça, mon frère gâcherait tout. Dimitrji convulse sur le sol et se vide de son sang. Je passe pendant ce temps un coup de fil à Leon pour planifier un meeting d’affaires. Je me sens soudainement beaucoup plus libre.
NEW YORK, ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE, OCTOBRE 2001
Après des années à me promener autour du monde et à vendre des armes à des monstres, devenant moi aussi un monstre, j’ai ressenti l’appel de l’Amérique. Particulièrement après les attentats de septembre. L’anglais est une langue que je maîtrise relativement bien et je ne pense pas avoir de problème à m’intégrer. Du moins c’est ce que je me dis en quittant l’Europe. Rapidement, je suis désillusionné. L’endroit est bien loin du paradis dépeint dans les films hollywoodiens. Je m’installe à Staten Island dans une maison luxueuse. Pour les curieux, je suis un héritier mystérieux d’une petite fortune et je fais mon argent en achetant des actions. Les gens ne se posent pas trop de questions, même si un gamin de vingt-deux ans ne se promène généralement pas en Lexus et n’est pas propriétaire d’une maison de 1,7 millions. Je n’apprécie pas énormément les États-Unis, mais comme partenaires d’affaires, ces américains sont les meilleurs.
WASHINGTON DISTRICT OF COLUMBIA, ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE, MARS 2003
Je suis en visite chez une connaissance pour parler business et ce soir, le repas se prend avec sa famille. J’ai l’honneur de rencontrer la femme de Marcus, mon nouvel ami, ainsi que sa fille, Olivia. Magnifique fille, une jolie blonde aux yeux bleu-vert. L’archétype de la petite étudiante américaine, quoi qu’un peu rebelle. Tout au long du repas, je ne peux m’empêcher de la regarder des yeux. Je ne me suis jamais attardée aux femmes, il faut dire que j’ai passé mon adolescence dans les bordels d’Europe de l’Est. Plus tard dans la soirée j’ai la chance de m’entretenir seul avec elle. Pendant que Marcus fume le cigare avec des amis, je m’assois seul à seul avec Olivia. « Votre père ne m’a pas parlé de vous comme ça, je m’attendais à une petite fille. » Je lui souris et elle rit doucement. « Désolé, je ne flirte pas avec les amis de mon père. » En temps normal je l’aurais giflé, mais pour elle je me retiens. Je lui lance un regard noir mais lui souris poliment en retrouvant mon calme. « Je ne suis pas un ami, seulement pour les affaires. » Elle me sourit et hoche la tête négativement. « Je suis pas comme ça. » Oui, bien sûr. Elles disent toutes ça.
Ma main claque vivement sur ses fesses nues alors que la jolie blonde est à quatre pattes sur le lit de la chambre d’hôtel de luxe. Elle m’a rembarré le premier soir, mais ça n’a pas duré bien longtemps. Dès le lendemain, j’avais de ses nouvelles. J’ai décidé de prolonger d’une semaine ou deux mon séjour à Washington pour approfondir notre relation et c’est sans nul doute la meilleure décision de toute ma vie. Je jouis et la pousse pour qu’elle s’étale à plat ventre sur le lit, et pendant qu’elle reprend son souffle, je me dirige vers la salle de bain. Je jette le préservatif sans cérémonie et reviens dans la chambre, regardant Olivia allongée sur le lit. Je lui fais un petit sourire narquois avant de l’interrompre dans ses rêveries. « Ton père serait pas content de savoir que tu baises ses partenaires d’affaires. » Elle soupire et se tourne vers moi. « C’est différent, t’es le seul. » J’ai oublié de préciser qu’Olivia est une fille à papa un peu trop romantique à ses heures. Une découverte que j’ai fait lorsqu’elle m’a annoncé qu’elle se préservait pour son mariage. Inutile de dire qu’elle a changé d’avis depuis. Je me retiens de rouler les yeux et lui souris. « Tu vas changer d’avis, t’en fais pas. » Et secrètement, j’espère que non. Je ne l’admettrai certainement pas, mais son petit charme naïf m’attire, je trouve ça même plutôt attachant.
NEW YORK, ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE, 2007
Je reviens d’un voyage d’affaires en Ukraine. Olivia devrait être à la maison comme toujours, ou peut-être qu’elle fait du shopping. Je lui ai ramené un cadeau pour me faire pardonner d’être parti plus que les trois semaines promises. Depuis notre première rencontre, beaucoup de choses se sont passées. Son père a appris pour notre petite relation et l’a plutôt bien pris. Heureusement, de toute façon il n’aurait pas eu le choix. Parmi les concessions que j’ai dû faire, il y a eu ce mariage qu’elle désirait tant. J’ai encore de la chance qu’elle ne m’ait pas demandé de lui faire des gosses, je suppose. Je crie son nom en entrant mais elle ne me répond pas. Pourtant sa voiture est dans l’entrée. Elle devrait être là. Je monte les escaliers pour me rendre au deuxième étage et bientôt, j’entends des bruits qui viennent de la chambre. La salope. Je me rends dans mon bureau et attrape une arme dans mon tiroir. Le Desert Eagle en main, je me dirige silencieusement vers la chambre. Je les vois sur le lit et sans hésitation, je tire avec précision sur son amant. La balle atterrit directement dans son genou. Elle crie de terreur et il hurle de douleur. J’entre dans la chambre. « C’est ça pédale, pleure. Bonjour chérie, tu vas bien? » Olivia me regarde en pleurant, horrifiée parce qui vient de se passer; comme si elle ne m’avait jamais vu éclater la tête de quelqu’un auparavant. « Kristjan, va-t-en. » Je ricane. « Ah bon? Pourquoi? C’est chez moi pourtant. » Elle sanglote maintenant, et je joue avec le cran du fusil, le pointant devant elle. « J’ai…J’ai fait déposer une demande de divorce. C’est fini Kristjan. J’en peux plus, tu me fais peur. » J’éclate de rire, je lui fais peur maintenant! Je tire sur le mur derrière elle, la jolie blonde se met à pleurer de plus belle. Le type sur le sol gémit de douleur et je lui donne un coup de pied à la tête pour qu’il la ferme. Mon arme pointe toujours en direction d’Olivia, et je me mets à ruer de coup celui qui s’est permis de coucher avec ma femme. Il hurle de douleur et elle me lance des regards horrifiés, me suppliant d’arrêter. Je vois rouge et ne réfléchis pas à ce que je fais. J’entends ses os se briser alors que je frappe interminablement. Finalement, je m’arrête. « Tiens éclate-toi avec ton connard, maintenant. » C’est probablement l’idée la plus stupide, mais je sors de la chambre pour aller prendre une douche et me changer. Je n’aurais jamais cru qu’elle aurait le courage d'appeler les flics.
NEW YORK, ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE, 2014
Je viens de passer sept ans de ma vie en prison parce que mon ex a appelé la police sous prétexte que j’ai presque battu à mort son amant. Si on m’accusait de tous les crimes que j’ai réellement commis, on m’aurait donné beaucoup plus que ça, mais je suis un type plutôt chanceux avec d’excellents avocats et des contacts toujours là pour me sortir du pétrin. Un homme m’attend à l’extérieur du centre carcéral devant une voiture. Je souris en le voyant. « Miklaus, quelle surprise. » L’homme me rend mon sourire et me serre la main lorsque je suis finalement devant lui. « Elle serait en Arkensas, selon Facebook. » Je souris à son annonce. C’est tout ce que je voulais savoir. « Ça tombe bien, j’ai envie de changer d’air. »
SILOAM SPRINGS, ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE, 2014
J’ai trouvé une maison plutôt pas mal, même si c’est un trou paumé. L’endroit ne ressemble pas du tout à ce que j’imaginais, mais il faut dire que pour moi, l’Arkensas, c’est le magicien d’Oz et rien de plus. Il ne me reste plus qu’à trouver Olivia car je suis plutôt décidé à avoir une très longue discussion avec elle. J’ai fourni des terroristes et des criminels de guerre en armement, c’est pas une petite blonde qui va m’impressionner.
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