› âge : 32 ans › emploi : Héritier › côté coeur : Quel coeur ? › petites lettres envoyées : 171
| Sujet: Naël Parker - "Your mind is a very dark and riveting place" Sam 17 Jan - 23:37 | |
| Naël Sam Parker
Ici on m'appelle Naël S. Parker ou plus communément Naël. Je suis née un certain 8 juin 1982, si vous savez compter j'ai donc 32 ans dans cette magnifique ville qu'est New York. Pour payer mon carton de luxe, je suis héritier. Dans la vie c'est pas la misère et je ne partage pas ma vie avec quelqu'un. On dit souvent de moi que je suis sombre, réservé et cynique mais que je sais faire preuve d'intelligence, c'est pour ça qu'on me trouve chez les blizzard. Franchement, je trouve que je ressemble pas mal à Leonardo Di Caprio et d'ailleurs ses photos/gifs viennent de Tumblr. |
Sometimes i sit down and pretend that my life isn't totally fucked up. I pretend to feel better. I pretend to have the life I always wanted. I pretend that I'm not drowning. crédits unicorn |
let's talk about you ?
Ton pseudo/prénom : Naël. Âge : 18 ans. Pays/région : France/Savoie. Ton avis sur notre beau CC ? : J'adore ce forum. Souhaites tu être parrainé(e) ? : Mais bien sûr... Ton dernier mot Jean-Pierre ? : Je vous aimes. Mais me faire refaire ma fiche c'est pas sympa :p <3 - Code:
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LEONARDO DI CAPRIO[color=#db0b32]♦[/color] Naël S. Parker
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| Sujet: Re: Naël Parker - "Your mind is a very dark and riveting place" Dim 18 Jan - 2:32 | |
| Falling apart "When people see good, they expect good. And I don't want to have to live up to anyone's expectations."
Innocence
Le temps où j'habitais New York parait si loin... Pourtant, j'avais une enfance comme toi. Des idées simples, un monde simple. Pour unique problème : un père absent. Pas la mer à boire quand on sait quel train de vie j'avais. Il partait tôt, il rentrait tard. Il travaillait beaucoup et parlait peu. Malgré le peu d'échanges, j'ai su tirer une leçon de son maigre enseignement : La vie se résume à manger ou être mangé. Oui, mon père était une sorte d'homme d'affaire. Pas toujours dans le légal d'ailleurs... Grâce à ses revenus, j'avais le "privilège" d'être dans une de ces écoles pour riches. Je détestais ça. Nous n'étions clairement pas du même monde. Mais malgré mes rivalités, j'ai su me trouver des amis, des vrais. Tout était des plus normal, mais... il y a toujours un mais à ces histoires. C'est ce qui les rends intéressantes.
And watch the only way out disappear
Une vie dangereuse se résume à une fin tragique. Mon père a trouvé la sienne l'année de mes 15 ans. Très vite, mes plus fidèles amis ont quittés la villes. Les parents étant bien trop inquiets pour continuer de vivre dans la ville. C'est à cet instant que le mot amertume est apparu dans mon existence. Une petite pointe au coeur qui grandie. Je me suis naturellement renfermé. Durant ces années de solitude, j'ai essayé de me réfugier dans le savoir. C'était ma façon d'avancer. Ma mère, en revanche, n'a jamais réussi à aller de l'avant. C'est à mes 21 ans qu'elle décida de quitter ce monde.
New York empestait désormais la mort et les rêves brisés. Je me laissa un an pour reprendre les rennes de l'empire de mon père, mon empire. Ce ne fut pas jolie... Mais à la fin de l'année, des hommes de confiance étaient au commande de ma source de revenue. Je ne pourrai jamais manquer de rien. Une fortune importante en surface, des richesses incommensurables en réalité. C'est avec le léger sentiment du devoir accompli que je pris la décision de partir. Je ne pouvais rester dans cette ville.
Turn down the light
Passé mon époque à New York, je pris les routes des Etats Unis. Pendant 10 années, je ne me suis pas arrêté de bouger. Jamais je ne pu rester dans une ville plus d'un mois. Je pensais fuir mes démons mais ils finissaient par me rattraper. En parallèle, je continuais ma correspondance avec Laura, mon amie d'enfance. Elle vivait à Chicago. Nous nous faisions des plans. Nous mettions en forme nos rêves. Mais je n'ai jamais été capable de franchir le pas. Je ne sais pas pourquoi...
Killing the light
Puis elle est morte. Fatiguée de trop attendre, elle avait décidée de me rejoindre. Mais elle n'arriva jamais. Un accident. C'est bête, mais c'est ce qui me l'a prise. A cet instant, a ce moment précis, je me suis éteint. Naël S. Parker est mort ce jour là. Je ne suis que son ombre torturée. J'ai continué de sillonner l'Amérique. Je ne restai qu'un jour ou deux. Toute forme de sentiments humains s'était envolée. A part peut-être l'ennui profond. La lassitude d'une existence qui n'avait que trop durée.
If I Had a Heart
Puis je suis arrivé à Siloam Spring. Je n'avais pas prévu de rester mais des concours de circonstances m'ont poussés à repousser la date de mon départ. Puis finalement je n'ai plus eu envie de courir. J'ai posé bagage dans le sud de la ville. Une villa gigantesque. Mais je vis seul là bas... Je suis sorti plusieurs fois dans la ville et j'ai tenté de me mêler avec les locaux. Ca ne s'est pas toujours passé très bien... A l'instar de la soirée d'Halloween dans laquelle le lustre de mon hall s'est effondré. Il y en a eu du sang. Je ne sais toujours pas si il y a eu des morts. Personne ne m'a tenu au courant à ce niveau là. Il y a aussi eu des larmes. Après une conversation à coeur ouvert, les remords, la honte, la peine... Tout est revenu à la surface. Depuis l'incident, je ne suis pas sorti de ma villa. Les gens doivent me penser mort. Et c'est un peu ce que je suis... mort.
Un jour peut-être arriverais-je à me relever ?
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