I swear to God I moving on

Extrait du livre autobiographique en court de rédaction de Kendrick Jagger Menford

« Préface

Je n'écris pas ce livre parce que je pense que ma vie est plus intéressante que celle de quelqu'un d'autre. Faire une autobiographie c'est aussi quelque part vouloir faire une thérapie : exposer les faits et pouvoir avouer et se pardonner ses erreurs. Cette démarche thérapeutique est tout autant égoïste me direz vous : mais peu importe. Les mots que j’emploierais ici ne seront pas des mots de grands auteurs, ce seront mes mots, venant du langage de mon milieu social. Des mots parfois crus mais toujours vrais. Je ne chercherais pas à embellir les choses, je les dirait tel qu'elles sont et c'est la pour moi le plus important.
Ce que j'ai vécu, les gens que j'ai croisé et les choses que j'ai pue voir tout les événements qui seront raconté dans ce livre sont parfois dures à croire et à entendre et vont vous paraître parfois tout droit sortit d'une fiction. Le vocabulaire souvent familier pourra parfois choquer et j'en suis conscient mais c'est justement parce que tout ce qu'il s'est passé est choquant. Je commence l'écriture de ce livre quelque jour avant de sortir de prison parce que j'ai quelque part besoin d'être libre physiquement pour pouvoir libérer aussi ma plume. […]

Chapitre I [extrait]

Je me souviens de tout ses Dimanche matins ou ma mère nous emmenait à l'église moi et mes frères et sœurs. C'était un marathon pour elle et cela même si mon grand frère Calvin, l’aîné de la famille, lui venait en aide. Nous étions une grande fratrie : huit enfants en tout. Je peux vous dire que dans la rue on ne passait pas inaperçu ! J'ai grandis à Little Rock une petite ville de l'Arkansas jusque mes douze ans lorsque mon père à quitté ma mère et s'est enfuit comme un voleur juste après la naissance du petit dernier : Jaron. Après ça, nous avions déménager prêt de chez ma grand mère dans le quartier d'Harlem dans un appartement minuscule. A l'époque à Little Rock nous allions à l'église du quartier au moins une fois par mois, mais ma grand étant très croyante elle nous faisait y aller tout les dimanche avec nos plus belles tenues. C'était une organisation comme à l'armée et si l'un d'entre nous ne filait pas droit gare à ses fesses ! A l'époque je n'aimais pas du tout devoir me lever si tôt pour écouter un prêtre me faire un sermon, je ne voyais pas l’intérêt de la chose. Il m'arrivait parfois de m'endormir, granma me réveillait mais souvent je l'attendrissais alors elle me laissait dormir appuyé sur son bras. Calvin lui, comme un bon petit soldat veillait à ce qu'aucun d'entre nous ne perturbe le sermon du prêtre et qu'on ne se chamaille pas dans l'église. Ma mère quand à elle était tellement absorbé par le sermon qu'elle en oubliait même qu'elle avait des enfants. Je la voyait parfois avoir des larmes aux yeux : je me souvenais ne pas du tout aimé ça, aucun d'entre nous n'aimait la voir triste. En plus je ne comprenais pas pourquoi elle pleurait quand le prêtre parlais d'amour, de mariage et de loyauté. Je ne l'ai compris que plus tard. […]
Ma mère : Grace Hendrick, avait grandit dans le quartier de New-York dans l'arrondissement de Manhattan. Elle, ses trois petites sœurs et ses parents vivaient dans un logement assez petit et insalubre. Dés sont plus jeune âge elle était devenue gouvernante chez une famille de bourge dans le Michigan. Elle avait fait ses affaires pour allé vivre chez eux et envoyait une partie de son salaire à sa mère. Son travail s'était de s'occuper des taches ménagère et surtout des enfants. Elle s'entendait bien avec la chef de maison mais le mari lui avait tout d'un raciste. Elle était leur petite « négresse » de maison et il lui été arrivé plusieurs de l'insulter. Bien sur c'était une époque ou les noirs américains n'étaient pas aussi bien intégré que maintenant mais quand elle me racontait ça lorsque j'étais petit j'étais tout à fait indigné. Je me demandais comment un être pouvait se sentir supérieur à un autres alors que la bible disait que tout les hommes étaient aimé de dieu ? Elle n'avait pas fait d'études ma mère, non elle avait consacré sa vie à cette famille : les Stewart. Elle avait élevé les deux enfants Stewart comme les siens : Margarette et George. Tout l'amour qu'elle leur donnait il lui rendait au centuple et sans eux ma mère n'aurait sûrement jamais eu l'envie de fonder une famille. Mais lorsque ma mère eu 28 ans , après neuf année de service auprès de cette famille les Stewart décidèrent d'aller vivre en Autriche chez la famille paternelle de Madame Stewart. Alors ma mère revint à Harlem et c'est la qu'elle rencontra mon père : ce fut l'amour fou dés leur rencontre. Il lui avaient dit de belles paroles, elle y avait cru et un an plus tard ils étaient marié et ma mère était enceinte de Calvin. Ce fut l'amour fou entre eux deux jusqu'à ce que je vienne au monde. C'est cette année la qu'elle découvrit que mon père lui avait été infidèle à plusieurs reprise. Mon père était un homme convoité : il était à la sous direction d'un hôtel restaurant qui marchait assez bien. Il s'était battu pour pouvoir monter en grade et atteindre les hauteurs. A l'époque c'était rare pour un noir américain d'atteindre un poste aussi haut placé ! Les femmes lui tournait autour et ça ma mère le savait. Malgré ses trahisons ma mère lui avait pardonné et il était resté. […]
Ce n'est que lorsque j'eus quatorze ans : soit deux ans après le départ de mon père, que j'eus le droit de savoir pourquoi il était partit. Ce fut ma granma en pleure qui m'annonça cela. Mon père battait ma mère souvent depuis un an , il le faisait lorsqu'on dormait après qu'il ai bu sa bouteille journalière de wisky. Ma mère prenait sur elle parce qu'elle savait qu'il avait un problème avec l'alcool et elle l'aimait encore parce qu'il n'était pas toujours violent avec elle. Et puis dans le fond elle ne voulait pas le quitter parce qu'elle avait peur pour nous et ça je le savais. Elle avait peur de ce qu'on allait devenir sans figure paternelle alors c'est pour ça que tout les soirs elle veillait à ce qu'on entende rien. Elle soufrait en silence pour nous. Elle n'avait rien voulut nous dire parce qu'aussi horrible qu'il avait pue être elle ne voulait pas qu'on garde notre père dans nos mémoire avec ce souvenir de lui.

Chapitre X [Extrait]

Calvin était pour moi un exemple. C'était normal après tout c'était mon grand frère ! Nous n'avions que trois ans d'écart on aurait pue bien s'entendre, comme des amis, mais il y avait toujours une certaine distance entre lui et moi. A l''époque je pensais que c'était parce qu'il voulait me préserver de certaines choses , mais avec le recul je sais qu'il le faisait parce que j'avais besoin non pas d'un frère-ami mais d'un frère-père. Il était sévère avec moi et en attendait beaucoup de ma part. « Pleure pas Kenny ! Un homme ne pleure pas ! » ; me disait-il souvent d'un air sévère. J'avais du mal à m'y faire du haut de mes six ans mais je savais dans le fond qu'il le disait pour mon bien. Pour me rendre plus fort : et ça avait marché.
Calvin aidait ma mère dans les taches ménagères, dans les démarches administratives et il venait nous chercher moi et mes petits frères et sœurs à la sortie de l'école. Il nous consacrait le plus clair de son temps ! Il nous aidait pour nos devoirs aussi. « Tu deviendras avocat ! » ; m'avait-il dit avec fierté un soir après un devoir de math. Mais un mystère planait parfois sur certaine choses. Pourquoi Calvin sortait en cachette certain soir ? Ou allait-il ? Parce qu'à Little Rock son comportement n'avait rien de suspect mais lorsqu'on avait emménager à Harlem je le sentais un peu absent parfois. Et puis il y avait cette argent qu'il nous donnait souvent en nous faisant promettre de ne rien dire à maman. Je ne compris que plus tard que mon frère était dans la vente illégal. […] Calvin était vraiment (malgré tout) le ciment qui unissait notre fratrie , c'était lui et ma mère qui m'avait inculqué l'importance de la famille. […]
Jason. Voilà un nom qui restera marqué à vie dans ma mémoire. C'était le nom d'un de mes camarades de classe au lycée : j'avais 17 ans. On se connaissait depuis deux ans et on était plutôt proche. Je me souviendrais toujours du soir ou il m'a emmené chez lui et ou il m'a montré toute la cannabis qu'il avait sous son lit que ses cousins qui venaient de Colombie lui avait apporté. Tout ce qu'on avait à faire c'était la revendre. Je ne comprenais pas la gravité de ce que je faisais à l'époque : pour moi ce n'était pas moi le fautif et le criminel c'était les cousins de Jason ! Alors je l'avais fait maintes et maintes fois tant et si bien que j'avais même une petite réputation au lycée. Mon grand frère lui qui avait arrêté depuis deux ans et s'était trouvé un travail n'avait pas été fier de l'apprendre. Mais étant donné qu'il l'avait lui même fait il ne pouvait me réprimandé.
Je me pensais le roi du monde avec tout l'argent que je me faisais. J'avais développé cette assurance et cette nonchalance que tout les petits délinquant avaient. […]
Tout prit fin le soir de mes vingt ans alors que j'étais dans une ruelle du quartier avec un de mes clients régulier. Je lui tandis le sachet et la de nulle part quatre policiers surgirent et braquèrent leur armes sur moi. C'était un jolie cadeau d'anniversaire ! »

Je me leva de mon siège et fermai mon ordinateur. J'avais bien écris aujourd'hui. Personne n'étais au courant que j'écrivais un livre et personne ne le serait ! J'étais sortis de prison depuis quatre mois déjà et je savourais ma liberté. J'étais venu ici à Silhoam Spring dans un petit appartement minable pour une raison particulière : retrouver mon père. Ma grand mère paternelle qui vivait à Little Rock m'avait dit qu'il devait être dans les parages. Ma mère durant mon emprisonnement était venue me voir de temps à autre, juste histoire de savoir si j'étais en vie : mais je savais qu'elle m'en voulait. Elle n'était pas venue à ma sortie alors qu'elle savait que j'allais être libéré. J'irais la voir dés que je me sentirais digne de lui faire face : j'avais honte de l'avoir déçue.
La prison m'avais rendu sûrement plus méfiant et plus dur. J'avais pris du muscle et souriait plus difficilement. Toute ses années à resté enfermé m'avait fait ruminé j'en étais conscient et c'était pour ça que j'avais besoin d'écrire pour extériorisé. J'étais aujourd'hui un nouvel homme prêt à avancé . Mais mon passé me laisserait t-il allé de l'avant ?