waza && we are (not) okay

**Invité** Invité

strong sadness. × ft. AZALYNE & WADE

Huit jours, c’est le temps que ça m’a pris pour marcher sur ma fierté et retourner chez moi. Je faisais des allers-retours pour chercher des vêtements, de temps à autres, mais c’était tout. Je ne parlais pas à Azalyne, si je voyais que sa voiture était là je repassais plus tard. C’était toujours le même manège, mais là je n’en peux plus. Ça a assez duré. J’ai embrassé Talya, elle m’a repoussé, et ça m’a fait réalisé que j’aime Aza, et que je ne veux pas la perdre. C’était juste un accident, elle l’a embrassé. Pourtant il y a toujours ces foutues pilules. Elle n’a certainement pas arrêté en quelques jours. Je me tiens dans la voiture, garé dans l’entrée, et j’hésite toujours à entrer. Je n’ai même pas sorti la clé du contact, et la même chanson ennuyante joue à la radio pour la troisième fois aujourd’hui. Je fais tapoter mes doigts sur le volant. Est-ce que je devrais rentrer et lui dire que je suis désolé? Désolé de quoi, en fait? De ne pas avoir supporté le fait qu’elle m’ait presque trompé et qu’elle se drogue? Je n’ai pas à être désolé. C’est pas ma faute à moi. J’arrête la voiture et enfouis mon trousseau de clés dans la poche de mon manteau. Si je ne fais pas le premier pas, elle ne changera jamais. Et je ne veux pas la perdre, même si elle a un milliard de défauts.

J’escalade les marches unes à unes jusqu’à la porte d’entrée. Je l’ai appelée ce matin, ça ne répondait pas. J’ai laissé un message comme quoi j’allais sûrement rentrer ce soir. C’est en partie pour ça que je suis là, et que je n’ai pas décidé de faire faut bond. Parce que je n’ai pas envie qu’elle me le remette sous le nez un autre jour, que moi aussi je peux laisser tomber mes plans sans prévenir avant. Je tourne la poignée, la porte n’est pas verrouillée. Je franchis le seuil de celle-ci et un grincement se fait entendre. C’est silencieux dans la maison, mais il y a une douce odeur qui flotte dans l’air. Est-ce qu’elle tenterait de m’amadouer avec un repas? Peu importe. Je laisse tomber mon sac avec mes affaires dans l’entrée et dépose mes clés dans le panier qu’Aza a acheté avant que l’on s’engueule. J’ai l’impression d’être un étranger dans ma propre maison. J’emmène le sac avec les vêtements sales dans la chambre après avoir retiré mon manteau et mes chaussures. Ma démarche est presque robotisée. J’ai envie de courir dehors et m’enfuir en voiture, mais je ne le fais pas. Il faut que je reste fort, pour nous deux. Parce que je me doute que ce n’est pas elle qui va l’être. Je sors de la chambre et regarde dans la cuisine. Elle n’y est pas. Je vois un verre de vin vide dans l’évier, je suppose qu’elle a dû boire en faisant la cuisine. Le four est chaud, mais je ne regarde pas ce qui cuit. Je me contente de prendre une bière dans le frigo. Elle n’y a pas touché, je crois. Il y en a trois, comme la dernière fois où j’en ai pris une. Je jette le bouchon dans l’évier, même si elle déteste que je fasse ça. Je m’en moque. Je déteste lorsqu’elle embrasse un autre homme.

« Azalyne, t’es là? » Je lui pose la question, puis un long silence s’en suit.

code by lizzou × gifs by tumblr

❝we are (not) okay❞
Waza

Conne, je sui conne, débile et une grosse salope, oui je pensais toutes ces choses sur moi. Pourquoi? car j'avais fait la pire chose de ma vie, la pire chose qu'une femme puisse faire. Pourtant ce n'était pas la première fois, sauf que c'était la première fois que je m'en voulais, que je me dégoûtais, que je me détestais. J'avais trompé Wade, il avait eu raison, je ne savais pas fermer mes cuisses, j'étais comme posséder quand il y avait un homme qui me faisait du gringe. Pourtant j'étais censé être heureuse avec Wade, amoureuse et épanouie. Mais j'ai tout foirée, j'ai tout fait capoter, je suis devenue une femme que je ne connais pas, faible conne, totalement shooter au médoc.

Wade avait appelé ce matin, je n'avais pas pu décrocher, j'étais sous la douche, il déclarait qu'il rentrait ce soir. J'étais excité car en vérité je n'aurai jamais cru que Wade serait capable de prendre sur lui, d'avoir mis sa fierté de côté pour revenir. En vérité je ne méritais pas Wade, j'avais tout foirer alors que lui essayait depuis le début de me faire passer pour une princesse, une reine même. Je pensais ne rien dire à Wade, que si il décidait de me pardonner on reprendrait une vie normale. Que tout ca, sa serait du passé. Sauf que je n'arrivais même plus à me regarder dans une glace. Peut être que je devrais quand même essayer.

Toute la journée, je m'étais répété, est ce que je dois lui dire, pas lui dire, est ce que j'arriverai a vivre avec? est ce Wade va me pardonner pour cette chose encore plus horrible. Bien sur que non, si je lui avouais une telle chose il me quitterait sur le champ. Sauf que je n'arriverais plus jamais a me regarder, a me supporter. Je m'en suis voulu a la seconde où j'ai repris mes esprits...

Pour l'occasion tout de même j'avais préparer un petit repas, peut être qu'il ne serait pas déguster, mais au moins mon esprit serait occupé, j'avais donc concocter un poulet basquaise, en dessert un fondant au chocolat avec un coeur de framboise. Je m'étais un peu habillé, un jean noir légèrement moulant, un petit haut fluide bleu électrique et une paire de talon. En temps normal je ne met pas de talon à la maison mais pour ce soir j'avais envie d'essayer de toute faire pour faire plaisir à Wade.
J'étais dans le cellier je cherchais un bouteille de vin, je n'y connaissais pas grand chose, mais au moins un truc qui irait avec le repas. Je n'entendis pas la porte d'entrée s'ouvrir, ce fut quand la voix de Wade raisonnait dans la maison et mon prénom. Mon coeur battait a la chamade, ca y était ma mort avait sonné. Je sortais du cellier et fit un petit sourire a Wade, j'avais peur, j'étais tétaniser, mes mains tremblaient, mais cette fois pas a cause du manque de cachet, mais a cause de la peur.

"Je suis là, bonsoir...comment...comment tu vas"?

**Invité** Invité

strong sadness. × ft. AZALYNE & WADE

J’entends des talons sur le sol et je grimace légèrement. J’ai horreur des chaussures dans la maison, ça abîme le plancher. Je vois Azalyne revenir avec une bouteille de vin blanc dans les mains, et elle semble presque effrayée de me voir. Pourtant je ne fais pas si peur que ça, si? Je la regarde de haut en bas. Elle porte un jean moulant qui dévoile bien ses courbes. Elle les a sans doute dévoilé toute la semaine si ça se trouve. J’ai une boule dans la gorge. Il faut que j’arrête de penser à ça, elle n’a fait que l’embrasser. Mais elle se drogue. Je remarque qu’elle a l’air fatiguée, et qu’elle a perdu du poids. Je ne dis rien mais je me doute que c’est la faute de ces foutues pilules de merde. Elle n’a pas arrêté alors. Elle ne ferait même pas ça pour moi. « Ça peut aller. Retire tes talons, s’te plaît, j’ai pas envie que tu sabotes mon plancher. » Je dis « mon » car après tout c’est ma maison avant la sienne. Cette semaine, je l’ai laissée faire ce qu’elle voulait ici, je suis parti à sa place quand elle aurait dû être la personne à ficher le camp. J’ai été lâche, j’aurais dû la mettre à la porte.

Je marche sur mon orgueil et passe une main dans mes cheveux. Je me sens tendu, crispé même. « Et toi, ça va? » Je fais une pause. « Enfin, je dois pas t’avoir manqué tant que ça puisque t’as jamais répondu à mon appel. » Je prends une gorgée de bière et vais m’installer sur le canapé au salon. Je n’ai pas envie de flancher et de m’excuser d’être parti ainsi. Je n’ai pas non plus envie de m’excuser de l’avoir traité de traînée la dernière fois. J’en ai marre de m’excuser tout le temps, qu’elle subisse pour une fois. J’allume la télévision, montant le son. « T’as revu ton ‘ami’ pendant que j’étais pas là, dis-moi? J’espère que tu lui as dit que j’étais parti. Ou non, peut-être pas, on sait jamais, il aurait pu tenter de te sauter et comme pour le baiser t’aurais pas résisté. » Je crache mon venin et je ne la regarde même pas. Je ne sais pas pourquoi j’agis comme ça, peut-être parce que je suis frustré. Parce que j’ai tenté d’embrasser une seule femme et elle m’a repoussé, me demandant carrément de retourner voir ma copine. J’en ai marre. Je bois une nouvelle gorgée de bière.

code by lizzou × gifs by tumblr

❝we are (not) okay❞
Waza

N'ayant pas entendu Wade arriver je fus un peut surprise quand mon prénom raisonnait dans la maison. J'avais essayer de faire un petit sourire, mais il ne resta pas bien longtemps quand j'entendis le ton que prenait Wade avec moi. Il était froid, vraiment distant, en même temps ca faisait une semaine que l'on ne s'était pas vu, j'avais réalisé qu'il me manquait, beaucoup trop. Mais que j'étais beaucoup trop conne pour le rappeler ou même faire quelque chose pour le ramener a moi, pire encore, j'allais l'éloigner c'était certain, le perdre pour toujours. Bien entendu il n'allait pas me dire qu'il pétait le feu, il me demandait de retirer mes talons car il ne voulait pas que je sabote son plancher comme il l'avait bien mentionner. J'avalais ma salive qui avait beaucoup de mal a passer, puis je m'exécutais sans broncher. Je retournais dans l'entrée pour aller chercher une boite à chaussures pour les mettre. Quand j'ouvris la boite j'en oubliais totalement la fois où j'avais plaquer les pilules, le sachet tombait au sol, je l'attrapais de suite pour le remettre dans une botte dans le placard. Je n'y avais pas toucher depuis hier et franchement c'était affreux.
Finalement je reviens dans la cuisine, ma bouteille de vin sur le comptoir je la regarde, elle me convient, je jette un oeil dans l'évier et remarque la capsule de bière de Wade. Je la prend pour la mettre dans la poubelle directement sans broncher. Il me demande si je vais bien, mais après ca il redevient un peu plus méchant.

"J'étais sous la douche puis je savais pas comment faire...je suis pas a l'aise sa se sens je pense"

J'avouais une de mes faiblesses choses que je n'aurai jamais penser capable un jour. Mais c'était Wade, si j'étais aussi vulnérable a son contact s'était bien que je l'aimais au plus profond de mon coeur, mais que j'étais aussi la plus abominable des personnes.
Mon excuse était bidon, j'allais a mon tour dans le salon, je ne savais pas si je devais m'asseoir à côté de lui, je décidais qu'il était peut être temps de l'affronter. Mais en fait je me ravisais quand je l'entendais une nouvelle fois pestiférer des choses pas très gentilles, que je méritais tout simplement.

"Wade...oui je l'ai revu pour lui dire que je ne voulais plus de ces cachets"

Je baissais les yeux et m'asseyais sur le rebord du canapé. Je me sentais mal, j'avais la nausée qui montait, j'inspirais profondément pour essayer de me calmer mais c'était plus fort que moi. Les larmes me montaient toute seule, je me levais d'un coup pour aller dans la cuisine, vérifier si mon plat ne brûlait pas, mais aussi pour éviter de pleurer devant lui, non de pleurer tout cours.

"J'ai fais un petit repas, plat et dessert pour nous ce soir, j'espère que tu as faim"

J'avais sûrement parlé dans le vent, mais je l'avais dit, en règle général je ne cuisinais pas vraiment de grands plats. J'étais souvent une catastrophe ambulante, mais j'adorais faire des desserts, celui de ce soir était l'un de mes préférés.

**Invité** Invité

strong sadness. × ft. AZALYNE & WADE

Elle me sort l’excuse bidon du « j’étais sous la douche » puis m’explique qu’elle se sentait trop mal à l’aise pour me rappeler par la suite. Son ton est incertain, elle est nerveuse visiblement. Je stresse aussi, même si je tente de ne pas le montrer. J’essaie d’avoir l’air de m’en foutre, c’est plus simple comme ça. Au moins de cette façon j’ai le contrôle de la situation. « Ouais, si tu le dis. Je m’attendais pas à une réponse de ta part de toute façon. La dernière fois tu m’as jamais répondu. » Je lui lance une nouvelle pique, et elle vient me rejoindre au salon. Je crois halluciner lorsque je la vois qui s’avance pour venir s’asseoir à mes côtés. Pas pour très longtemps, car elle décide de s’asseoir sur le bord du canapé quand je lui demande à propos de son ex/ami/peut-être même amant. Elle me confirme qu’elle l’a revu, mais seulement pour lui dire qu’elle ne voulait plus de ses pilules. C’était au moins ça. Pourtant elle a l’air amaigrie. Et je ne crois pas que ce soit à cause d’une diète miracle. Je soupire, un peu agacé, lorsqu’elle décide de se lever pour retourner à la cuisine. Je zappe les chaines une à une à la télévision, cherchant un truc pas trop mal sur lequel je pourrais me concentrer au lieu de lui parler.

Je l’entends parler fort, elle est encore dans la cuisine. Je mets la télé sur silencieux pour écouter ce qu’elle dit, même si mon indifférence aurait été plus marquante et blessante si je ne l’avais même pas écoutée. Tant mieux si elle a fait à manger, je crève de faim. Pourtant, je n’ai pas envie de le lui admettre, j’ai envie de la pousser à bout. Elle l’a bien fait la dernière fois. Alors pourquoi pas moi. « Merci, c’est gentil mais j’ai pas faim. J’ai mangé tout à l’heure avec les gars. » J’ai mangé avec les autres pompiers, c’est vrai, mais c’était à l’heure du lunch et maintenant on est au repas du soir. Je bois une autre gorgée de bière, puis remets le son de la télé. « Tu pourras m’emmener une autre bière quand tu vas revenir? J’ai presque terminé celle-là. » Je lui lance mes mots sur un ton indifférent, même si je dois avouer que ça me fait quelque chose de la traiter comme de la merde. Ce n’est pas mon genre de faire ça. Je dépose mes jambes sur la table basse, me calant dans le canapé.

code by lizzou × gifs by tumblr

❝we are (not) okay❞
Waza

Wade remettait encore sur le tapis, l'histoire de la fois ou nous devions aller au restaurant, c'était d'ailleurs la dernière pseudo soirée que nous avons passé ensemble, car il avait fini par claquer la porte. Cette soirée en amoureux s'était transformer en soirée des révélations, enfin plus pour moi, j'avais avouer mes pires secrets. Celui que je prenais des médicaments, celui où j'avais tromper Dylan, enfin je m'étais dévoilé encore plus. Ce n'était pas vraiment la meilleure des choses, mais j'étais spontané c'était moi.
Je ne lui avais pas répondu, car je n'avais aucune excuse, mais j'avais quand même eu la franchise de lui avouer que je ne me sentais pas à l'aise. Il devait probablement s'en foutre mais c'était pas très grave.

La situation allait vraiment être invivable, en vérité je voulais lui demander pourquoi il était revenu, si c'était pour être ainsi, froid et distant. Non pas que je m'attende a ce qu'il me saute dans les bras, mais j'aurai aimé un peu plus de je sais pas...démonstration, positive, ou négative. Mais la c'était pire que tout. Après tout c'était sa maison, il avait bien le droit de revenir. JE me sentais un peu moins chez moi ce soir présentement.
Je lui avais annoncé que j'avais cuisiné, la télé avait été coupé, une petite marque d'attention, du moins il écoutait ce que je lui disais, c'était mieux que rien. Alors que je vérifiais la cuisson de mon poulet qui était pratiquement terminé Wade déclarait qu'il n'avait pas faim. C'était à prévoir qu'il avait déjà mangé. Je refermais la porte du four, tant pis pour le repas, il pourrait être réchauffer.

"D'accord, c'est pas grave"

Je ne pouvais rien dire de plus de toute façon. Je reprenais la bouteille de blanc pour aller la reposer dans le cellier on en aurait pas besoin ce soir. Je regardais la table que j'avais dresser spécialement pour ce soir. Elle resterait ainsi, je la déferais plus tard dans la soirée ou demain matin. Enfin elle restera que pour lui, car si je lui avoue ce que j'ai fait, je pense que je passerai la nuit pas dans cette maison, qui n'était pas la mienne.
La voix de Wade se faisait de nouveau entendre, il quémandait une nouvelle bière. Je ne répondis pas, mais j'allais dans le frigo lui en chercher une autre. Je n'arrivais pas a l'ouvrir moi même, donc il le ferait lui même. Je revenais dans le salon, je la lui tendis.

"Je peux venir?...dit moi tu as passé toute...toute la semaine a la caserne?"

Une semaine ca faisait long vraiment mais je n'avais pas réussi a prendre la moindre nouvelles, les collègues de Wade filtraient tout mes appels a chaque fois prétextant qu'il était occupé ou en mission ou tout simplement pas là. C'était compréhensible, c'était aussi leur ami, que sa soit moi ou une autre femme, je pense qu'il aurait fait la même chose.

"Tu sais...je prend plus rien...c'est dur...mais j'ai arrête...Wade tu m'écoutes?"

Ma voix était toute hésitante même si je voulais capter son attention, je n'avais pas vraiment envie de m'attirer ces foudres. Je pense que si je n'avais pas la force de lui avouer ma faute ce soir, je dormirais dans la chambre d'ami.

**Invité** Invité

strong sadness. × ft. AZALYNE & WADE

Elle me demande si elle peut me rejoindre sur le canapé et je ne réponds pas, me contentant de hausser les épaules. Qu’elle me rejoigne, si elle le veut. Je m’en balance un peu. Je fixe l’écran, comme hypnotisé, et dépose ma nouvelle bière sur la table. Je réalise qu’elle ne l’a pas ouverte, je suppose qu’elle n’y arrivait pas. C’est pas grave, je vais le faire moi-même. Elle me demande si j’ai passé toute la semaine à la caserne. Je hoche la tête en signe affirmatif. « Oui, toute la semaine. » Sauf le soir où j’ai dormi chez Talya, et que les choses ont un peu dérapé. Je ne lui dirai pas ça par contre, elle n’a pas besoin de le savoir. Je monte le son de la télé, puis bientôt la brunette à côté de moi se remet à parler. Je monte le son, puis le baisse. Elle parle des pilules, elle dit qu’elle a tout arrêté. Mon cœur se fend quand elle explique que c’est difficile. Elle pense que je ne l’écoute pas, c’est tout à fait faux. Je calcule chacun de mes gestes pour lui faire subir la même chose qu’elle la dernière fois. Je suis remonté pour tout plein de raisons à ce moment précis.

« Ouais, j’t’écoute. Tu viens de dire que t’avais arrêté ces pilules. Félicitations, continue comme ça. Tu sais ce qui aurait été encore mieux? Que tu y touches simplement pas. » Je suis sec, puis je cale le fond de ma bière déjà ouverte pour ensuite ouvrir la deuxième. C’est mal, je vais terminer la soirée saoul encore et être désagréable avec elle. C’est déjà commencé, être désagréable. « Sinon il a dit quoi ton ‘ami’ quand tu lui as annoncé que t’arrêtais les pilules? Il a pas été trop triste d’avoir perdu une bonne affaire? Tu le payais comment, au juste, en baisers? » Je suis acerbe dans mes questions. Je ne devrais pas réagir comme ça. Je ne suis pas comme ça. Pourtant j’ai envie de me venger, de ne pas être le bon gars comme d’habitude. Je repense à mes mots pourtant et j’ai envie de m’excuser. De lui dire que l’on peut recommencer à zéro et tout oublier. Mais il faut pas. Je veux lui donner une leçon.

code by lizzou × gifs by tumblr

❝we are (not) okay❞
Waza

Je m'étais mise dans le canapé, enfin une fesse sur le coussin, pas plus, je ne voulais pas prendre tout l'espace de monsieur. Je ne voulais pas risquer de prendre toute la place. a vrai dire, si j'avais pu me faire toute petite, encore plus petite que maintenant, une souris quoi, ben je l'aurai fait. Wade était différent, il avait changé, cette semaine sans moi, sans se poser des questions à mon sujet avait du le faire réfléchir. Il avait probablement tout prévu, dès son retour ici, il savait comment il allait me parler, comment il allait se comporter. Je fis un oui de la tête quand il déclarait qu'il avait été a la caserne toute la semaine.

"Je suppose que tu n'as pas eu mes messages, les gars ont pas du transmettre"

C'était a prévoir, comme je le pensais, il préservait leur ami, ce qui était légitime. A l'hôpital on aurait fait exactement la même chose pour moi.
Je lui avais dit pour les cachets, c'était vrai, seulement depuis hier j'avais arrêter, hier soir, mais aujourd'hui ca avait été très dur, mes mains avaient beaucoup tremblées, j'avais eu beaucoup de sueurs froides et chaudes, bref c'était l'effet de manque je le connais bien. Mais je voulais que Wade le sache pour qu'il essaie de voir que je faisais des efforts pour lui, même si je savais que c'était peine perdu.

"Je pouvais pas, il n'y avait que ca qui pouvait me faire tenir...j'en ai juste trop abusé...je suis pas morte"

Non heureusement quand même, se tuer a la tâche pour le boulot quand même ca aurait été un comble pour une infirmière.
Je tournais mon regard sur la télé, en fait Wade avait mis ca pour s'occuper car c'était une chaine de téléréalité, pas le genre de truc que lui regarde. Que j'aurai pu regarder avant bien sur, un truc bête qui ne demande aucune réflexion, tout a fait mon style.

"Non il s'en fiche, je l'ai déjà payé, c'est terminé"

Bravo Aza, ouais tu l'as payé en couchant avec lui. C'était le seul paiement qu'il acceptait. Donc oui azalyne tu es une grosse salope. Je pense qu'une médaille s'impose, non une coupe. Mon coeur battait encore plus fort, j'avais de plus en plus la nausée, je me détestais, j'étais en train de me gratter un coin de peau sur l'une de mes mains car je stressais et je paniquais a lui dire la pire chose que j'avais fait, contre wade. Car malgré tout, je m'en voulais pas de l'avoir fait a Dylan ni même a Seth. Déjà qu'il était froid et sec, alors si il apprenait que je l'avais trompé, il serait violent voir meurtrier.

**Invité** Invité

strong sadness. × ft. AZALYNE & WADE

Les gars m’ont tout raconté. Chaque message, chaque fois qu’elle est passée à la caserne quelqu’un l’a envoyé baladé. Je sais qu’elle s’est sentie coupable, mais ça reste tout de même que je suis blessé. Elle peut très bien se sentir coupable et d’un autre côté faire tout un tas de bêtises. On parle tout de même d’Aza, la fille super impulsive qui ne se pose pas de questions avant d’agir. Je fulmine en y pensant. Elle était déjà comme ça avant que tu sois avec elle, imbécile, pourquoi est-ce qu’elle changerait maintenant. Je soupire, fixant la télé en finissant ma bière avant de prendre la seconde. Je l’écoute lorsqu’elle me parle des pilules, comme quoi c’était la seule chose qui pouvait la faire tenir. J’y crois pas une seule seconde. Elle n’aurait jamais commencé si ce gars ne lui avait pas mis en tête que c’était une bonne idée. Je ne le connais pas, mais je sais comment fonctionnent les dealers de drogue. Il faut qu’ils vendent leurs produits, et je suppose qu’en connaissant déjà Aza, c’était une proie facile. Je bois longuement ma bière en y repensant. Ça me fait chier lorsqu’elle me dit simplement qu’elle n’est pas morte, qu’elle a seulement abusé. « Et alors, encore heureux que t’aies pas crevé. Bordel, est-ce que tu réfléchis? T’es infirmière, tu devrais savoir mieux que ça. » Je bouillonne. J’ai envie de me lever et de partir tout de suite. Je ne peux pas être méchant avec elle. C’est trop difficile. Je bois une nouvelle gorgée de bière, puis je lui demande pour Liam. La réponse est un peu ce à quoi je m’attendais.

Elle dit qu’elle l’avait déjà payé, et qu’il s’en moque. Il doit lui rester encore de ces pilules, même si elle a arrêté. Je me demande où elle peut bien les cacher. « C’est bien ça. Et les dernières, tu les as mis où? À moins que tu les aies toutes prises déjà? » Je la regarde, un peu agacé, puis mon regard se radoucit. « Est-ce que tu te rends compte à quel point je me suis inquiété pour toi, Aza? » Ma voix est plus douce tout à coup. Je cède un peu. Je ne devrais pas. Elle n’a pas flanché elle la dernière fois. En même temps je ne suis pas drogué moi. « Toute la semaine, j’ai pensé à toi. » Ouais, sauf lorsque j’ai failli me taper Talya.

code by lizzou × gifs by tumblr

❝we are (not) okay❞
Waza

J'avais encore une fois pas réfléchie quand fini par dire que je n'étais pas morte. Je n'avais pas prit de dose trop forte, enfin peut être que si vu que j'étais déjà en état de manque. Mais seulement parce que je n'avais que ca sur quoi je pouvais me raccrocher. Non j'étais devenue une véritable junkie. Je regardais mon petit ami, plus pour longtemps, prendre sa nouvelle bière. Je n'allais pas lui dire d'arrêter car j'allais créer une autre histoire, conflit, je ne voulais pas. Je décidais de me taire, c'était la meilleure chose a faire.

"Ben ouais, mais je fais que des erreurs c'est connu..."

Pour le coup oui, j'enchainais les conneries sur conneries. J'avais juste remarqué une chose depuis que j'avais arrêter de prendre ces trucs, donc depuis hier. Malgré les symptômes, évident, de manque, j'avais plus le cerveau engourdie, ni même dans les nuages. J'étais parfaitement maître de mon corps, tout ce que j'avais fait aujourd'hui, pour m'occuper l'esprit, m'avait fait du bien. Je me sentais moins zombie, et plus humaine, femme.
Je baissais la tête encore honteuse. Je me pinçais aussi la langue, il fallait vraiment que je prenne une bonne résolution, que j'arrête de parler sans réfléchir, ou même d'agir, je pense que les gestes et les actions des fois font plus de mal que les mots. Enfin la je ne savais pas vraiment.

"Ils sont dans une chaussure...j'ai pas le courage de les jeter...je suis tellement conne"

Ah ca tu peux l'être ma fille et tu peux t'en prendre qu'a toi. Je sens qu'il me regarde, je n'ose même pas affronter ces yeux. Son beau et merveilleux regard bleu océan. Sa voix s'est radoucie, il est plus calme, j'entend même qu'il s'est inquiété pour moi. Je me doute, n'importe quel petit ami en or comme lui l'aurait fait. Je relève les yeux a demi clos, j'avais peur d'affronter ces yeux, lui encore, car j'étais sale de l'intérieure, moche et je l'avais trahi.

"Je suis désolé Wade...tu m'as manqué comme jamais...si tu savais comme je m'en veux..."

Je me levais aussitôt, je sanglotais presque, alors que je me dirigeais vers la cuisine, plutôt vers la porte fenêtre pour prendre de l'air car je suffoquais, j'éclatais en sanglot. Mes larmes coulaient le long de mes joues comme l'eau dans un fleuve. J'essayais de me calmer, mais impossible je pleurais, je manquais d'air aussi, crise d'angoisse, mais le pire restais a venir...

**Invité** Invité

strong sadness. × ft. AZALYNE & WADE

Je l’entends me dire que les pilules sont dans une boîte à chaussures. Au moins maintenant je sais où elle les a caché. Elle m’explique qu’elle n’a pas eu le courage de les jeter. Eh bien moi, je ne me priverai certainement pas de le faire. Elles ont presque brisé mon couple, ces satanés pilules. Je vois bien qu’elle s’en veut, qu’elle est complètement chamboulée et qu’elle ne veut que bien faire. Je me sens coupable de l’engueuler comme ça alors qu’elle fait des efforts. C’est pour ça que je me calme, lui expliquant que je me suis inquiété. Elle n’a pas besoin de savoir pour l’épisode avec Talya. C’est un truc dont je vais éviter de parler à qui que ce soit d’ailleurs. Surtout aux gars à la caserne et aux policiers. Si ça venait à se savoir, je ne sais même pas comment les autres réagiraient. Elle me répond qu’elle s’en veut pour tout ce qui s’est passé et que je lui ai manqué. La voir aussi triste me rend encore plus mal à l’aise mais je n’ai pas le temps de lui répondre qu’elle file déjà en direction de la cuisine, s’arrêtant près de la porte vitrée.

J’entends ses sanglots et ma gorge se serre. Je ne peux quand même pas la laisser pleurer comme ça. C’est trop horrible. Puis je déteste la voir pleurer. Je me lève, marchant sur ma fierté, puis me dirige vers elle. Je me mords la lèvre inférieure nerveusement, je me sens triste soudainement. Je n’aurais jamais dû réagir ainsi. On aurait pu trouver une autre solution si j’avais pensé calmement. Elle avait besoin de moi pour l’aider à arrêter ces saletés, et moi j’étais même pas là pour l’aider. Mes mains se posent sur ses épaules, puis glissent sur ses bras. Elle regarde l’extérieur et je suis derrière elle, l’enlaçant doucement pour la consoler. « Je suis désolé. Pleure pas. Je suis là maintenant. » Je dépose un baiser sur sa joue, puis un autre au creux de son cou. Je n’ai pas été correct en manquant de coucher avec Talya. Moi aussi j’ai mes torts. « C’est fini, bébé. On va passer par-dessus toute cette histoire. On est plus forts que ça. » Mon étreinte sur sa taille se fait plus protectrice, et mon visage s’enfouis dans ses cheveux. Je repense à l’épisode chez la policière et je chasse vivement cette histoire de mes pensées. Ça n’aurait jamais dû se produire, elle n’a pas à le savoir.

code by lizzou × gifs by tumblr

❝we are (not) okay❞
Waza

J'étais partie dans la cuisine, vers la porte fenêtre, en fait j'aurai du partir loin, très loin encore plus loin que loin. Mais c'était impossible, en fait, je n'arrivais tout simplement pas a être capable de quitter cette maison. Savoir que Wade se radoucissait que je lui avais manquer, me faisait encore plus mal. Comment est ce que j'avais pu faire ca, comment est ce que Liam avait accepté ca, non en fait lui était juste content d'avoir profité de moi alors que j'étais complètement shooter au médoc.
Je sens les mains de Wade se poser sur mes épaules, je sursautais rien qu'en les sentant. Cela faisait plus d'une semaine que je n'avais pas revu son visage, mais aussi une semaine qu'il ne m'avait pas toucher. Ce simple contact me faisait littéralement encore plus pleurer. Il m'avait tellement manqué, je l'aimais tellement, mais j'avais brisé notre couple.

"T'es pas a t'excuser...c'est moi la seule et unique fautive...je fais tout de travers, rien n'est jamais bien, c'est toujours la merde quoiqu'il se passe, alors que toi...tu voulais juste m'emmener au restaurant pour qu'on soit ensemble...je m'en veux si tu savais"

Je voyais notre reflet dans la vitre de la cuisine. On était beau ensemble mais c'était l'une des dernières fois où je pourrais le sentir ainsi contre moi. Son baiser sur ma joue, puis dans mon cou me brûlait la peau, comme si mon corps tout entier me punissait, me certifiait que je ne devais pas mériter ces baisers. Il avait totalement raison.

"Non on peut pas...Wade...j'ai fait une chose horrible...tu pourras jamais me pardonner pour ca...tu me connais même mieux que moi ...je me connais...je te mérite pas...je mérite pas tout ca, tout ce que tu m'as offert..."

Je sanglotais encore plus, je décidais cependant dans me tourner. Je devais l'affronter en face, j'allais lui porter le coup de grâce, si il y avait un couteau sur le comptoir je le prendrais et le planterai dans mon coeur. Mes yeux rouges et pleins de larmes j'arrivais a peine à regarder Wade. Je baissais la tête finalement, son regard océan trop dur a supporter pour moi.

"J'étais mal...vraiment mal...je savais plus ce que je faisais...j'avais pas les idées claires...puis il était là, il m'a embrassé...oh merde qu'elle conne putain je me dégoute..."

Je me défaisais de l'étreinte de Wade, pour aller plus vers le comptoir de la cuisine.

"J'ai couché avec Liam...enfin si on peut dire coucher...pardonne moi Wade...s'il te plait...pardonne moi jt'en supplie, je m'en remettrais jamais"

**Invité** Invité

strong sadness. × ft. AZALYNE & WADE

Elle se met à pleurer de plus belle lorsque je m’approche. Je ne comprends pas pourquoi, je viens seulement pour la consoler et elle pleure encore plus. Azalyne reconnait qu’elle avait tort, que tout est de sa faute. Au moins c’est ça, elle le reconnaît. C’est un bon début. C’est la première étape vers la guérison, qu’ils disent, non? « Aza…Chut…C’est pas grave, c’est fini… » Mais apparemment pour elle ça ne semble pas fini. Elle continue de sangloter alors que je la couvre de baisers. On dirait que plus je tente de la rassurer, pire c’est. Je ne sais plus trop comment réagir. Je me sens mal de ne pas être capable de faire sécher ses larmes. La brunette se met à me raconter quelque chose, mais je ne comprends pas tout du premier coup. En fait, ses pleurs font que ses mots sont saccadés mais je comprends lentement ce qui se passe. Elle me parle qu’elle a fait une chose horrible. Le baiser, la drogue, je sais, c’est très grave, mais elle voit bien que je suis prêt à la pardonner. Il y a donc plus que ça. Mon étreinte autour d’elle se desserre lentement, je la laisse se tourner vers moi et je commence à avoir peur de ce qu’elle s’apprête à m’annoncer. J’ai un fort doute, mais je ne veux pas que ce soit ça.

Je dépose mes mains sur ses épaules, comme pour l’encourager à parler. Ça me fait mal de la voir pleurer comme ça. C’est difficile à supporter, car je ne sais même pas ce qui la fait pleurer ainsi. Je me mords l’intérieur de la joue, écoutant patiemment tandis qu’elle me raconte qu’elle n’avait pas les idées claires lorsqu’elle a fait sa bêtise. Elle parle de « lui » qui l’a embrassé, mais je ne sais pas si elle parle de son dealer. J’espère que oui, j’espère qu’elle me parle à nouveau de ce baiser qui m’a fait quitter la maison il y a une semaine. « Aza, c’est pas grave, je sais tu me l’as déjà dit… » Elle s’éloigne de moi et mes mains se retrouvent à balancer dans le vide. Elle se dirige vers la cuisine, marchant vers le comptoir. Je ne sais pas si j’ai réellement envie d’entendre ce qu’elle s’apprête à me dire. Puis quand elle reprend la parole, j’ai l’impression qu’on vient de me frapper brutalement avec une masse. « Tu as fait…quoi? » Elle parle rapidement, j’espère que c’est une hallucination. Qu’elle ne vient pas de m’annoncer qu’elle m’a trompé avec ce connard de dealer de drogues. Je rougis, pas de honte mais de colère. Elle sanglote et me supplie de la pardonner, mais c’est impossible. Je peux pas. Je recule, attrapant une chaise. Je crois que si je ne m’assois pas je vais tomber. Je reste immobile pendant quelques secondes, muet. Je n’arrive pas à y croire. Je repense à cette soirée chez Talya, comment je l’ai repoussée, comment je me disais que je ne pouvais pas faire un truc pareil, car Azalyne était trop importante. Visiblement c’est à sens unique. Une boule se forme dans ma gorge. J’ai l’impression que je vais pleurer, mais j’essaie de me maîtriser. « Dégage, Aza. Je veux plus te voir ici. » Je chuchote mes mots. J’ai un sanglot de pris dans la gorge. « Va-t-en de chez moi. » Ma voix tremble, et je la regarde finalement. Elle s’en veut, c’est évident, mais elle s’en voulait aussi la dernière fois supposément. Et c’était avant qu’il fallait y penser. Elle ne bouge pas, toujours entrain de sanglotter. « DÉGAGE J’TE DIS, BORDEL. » Je me lève d’un bond sur la chaise, j’ai envie de frapper quelque chose. Je balance la chaise sur le sol furieusement. « J’te donne vingt minutes pour ramasser tes trucs. PAS PLUS. » Je frissonne de rage et regarde la porte qui mène au sous-sol. Il y a des boîtes en bas. Je lance un dernier regard à Azalyne. De la colère, de l’incompréhension et surtout de la tristesse. Je n’aurais jamais cru qu’elle irait jusqu’à là. Je descends les marches quatre à quatre, me dirigeant vers la pièce de rangement. Je fais claquer la porte contre le mur alors que je l’ouvre et je prends les boîtes une par une, les sortant pour les monter à l’étage. Je ne veux plus la voir ici. C’est fini. Un an, même plus, de ma vie qui s’envole en fumée. J’ai perdu mon temps pendant longtemps, elle s’est bien foutue de moi. Je frappe le mur, y laissant une marque mais je m’en fous. Il n’y a plus grand-chose qui me préoccupe maintenant.

code by lizzou × gifs by tumblr

❝we are (not) okay❞
Waza

La douleur était insupportable, je crois même que l'effet de manque est moins présent maintenant contrairement a cette douleur qui me déchire le coeur. Je venais d'avouer la pire chose qu'une personne pouvait faire a sa moitié, je me détestais, je me dégoûtais.

Je m'étais dirigé vers la cuisine, parce que sentir sa peau contre la mienne était insupportable, je voyais que j'allais lui faire mal, comme jamais j'aurai du lui faire mal. Il me demande ce que j'ai fait, ma voix est saccadée de sanglots, de douleur, je ne sais même pas comment j'ai fait pour trouver la force pour lui avouer une telle chose. Le remord sans doute, car oui j'ai beaucoup de remords, si je pouvais revenir en arrière, si je pouvais effacer le moment où Liam est revenu me voir à l'hôpital, sans lui je n'aurai pas eu besoin de ces cachets, sans ces cachets je ne serai pas en train de perdre Wade.
Son visage se ferme, son teint prend une teinte de rouge, il est furieux, normal a sa place je serai pareille. Mes mains elles sont agrippées au comptoir, j'ai peur, trop peur de ce qu'il va me dire. Mais en fait il ne dit rien, pas un son ne sort de sa chaise, du moins rien avant qu'il ne se soit assis sur une chaise. Il chuchote, pour une fois je n'ai pas besoin de tendre l'oreille car j'entend vraiment très bien. Il me demande de partir qu'il ne veut plus de moi ici, mes larme coules a flot. Je ne bouge pas au départ, j'arrive juste a dire cela

"Wade s'il te plait....je suis désolé je ne voulais pas...j'étais pas moi même...wade je t'en prie pardonne moi...je t'aime tu le sais, wade par pitié, pardonne moi"

Je m'étais ruer a ces genoux, je l'implorais comme on implore un seigneur pour sa clémence, comme on demande pardon au roi. Sauf qu'il s'était levé d'un seul bon, sans que je puisse le toucher, c'était un coup de poignard en plein coeur. Je me rendais compte du mal que je pouvais lui faire, mais jamais au grand jamais j'aurai pensé être conne de la sorte.
Il voulait vraiment que je m'en aille, j'avais vingt minutes pour dégager, sinon quoi? il me mettrait a la porte en lançant toutes mes affaires? Je ne préférais pas y penser. Je pleurais encore et toujours en sanglot, je n'arrivais pas a me calmer, pourquoi maintenant, pourquoi moi, mais tout était de ma faute et entièrement de ma faute.
Il me lance des boites, je n'arrive même pas a avaler ma salive j'ai une boule dans ma gorge. Il me prend par le bras un peu plus force que d'habitude pour me trainer dans la chambre, il me forçait a faire mes cartons comme ca, maintenant.

"Wade s'il te plait écoute moi...je ne veux pas que sa se finisse comme toi...tu...tu...tu l'as dit...on est plus fort que tout ca...chéri?!"

Je ne savais pas encore dans quoi je m'embarquais.

**Invité** Invité

strong sadness. × ft. AZALYNE & WADE

Je l’entends qui s’excuse à répétition, mais ses excuses ne valent plus rien. Elle pourrait le faire un million de fois, je m’en fous. Je ne veux plus rien entendre. Je pouvais essayer de la pardonner pour un baiser, passer par-dessus la drogue, mais pas pour ça. Ça, c’est au-dessus de mes forces. Je ne peux pas me laisser faire ainsi, y’a tout de même des limites à la générosité de Wade le bon gars, la bonne poire, le cocu de service. Je me fais pigeonner de partout dans cette histoire depuis le début. Je faisais tout pour elle alors que l’on était amis, et elle baisait à gauche et à droite sans même se rendre compte de tout ce que je faisais pour elle. Puis ensuite, lorsque l’on s’est mis ensemble, j’ai toujours été celui à mettre le plus d’efforts dans cette relation. C’est moi qui l’ai emmenée en voyage, c’est moi qui lui préparais des sorties au resto. C’est moi qui lui envoyait un million de messages. C’est moi qui était parano. J’ai envie de pleurer, de frapper dans les murs, de hurler, de sortir d’ici. Non, pas de sortir d’ici. Je veux qu’elle s’en aille. Moi je n’ai rien fait. Je ne suis jamais le coupable. Je suis toujours la foutue victime. J’en ai plein le cul. Je lance ses boîtes sur le sol, ça résonne dans un bruit sourd. Je ne ressens même pas la lourdeur des objets qu’elles contiennent. Je m’en fous, j’aurai mal au dos plus tard. Je raconterai tout à la kiné. Je pourrai bien tenter de me la taper, tiens, j’ai plus rien à perdre maintenant.

Je regarde Azalyne qui sanglote. Je n’en ai plus rien à faire, je ne vois que du rouge à ce moment précis. Je n’ai plus de pitié. Pourquoi j’en aurais? Elle a couru après les problèmes. Elle a couru à notre perte. C’est sa faute si tout est comme ça. Je me fous de ses excuses, de ses explications pourries. Rien ne peut tenir. J’étais saoul, à moitié nu et en érection avec une fille presque nue sur moi et pourtant j’ai réussi à la repousser. Pourquoi elle aurait pas été capable, hein? Pourquoi? Je lui saisis le bras, peut-être avec un peu trop de force mais je ne suis pas en état de calculer celle-ci. Je la tire dans la chambre, mais ce n’est pas pour un moment intime. Je prends une boîte qui traîne dans le garde-robe, puis entreprends de sortir les robes sur les cintres, les jetant dedans en me foutant bien de les abîmer. C’est pas mon problème. Aza me demande de l’écouter, elle dit que l’on est plus forts que ça, comme je l’ai dit tout à l’heure. J’éclate d’un rire méchant. J’ai dit ça avant de savoir qu’elle avait baisé ce gars dans mon dos. Mon point de vue a changé. Mon seuil de stupidité ne va pas jusqu’à là. Je me tourne vers elle, lui lançant un regard noir, et lui jette la boîte pleine dans les bras. « Non, Azalyne, on est pas si fort que ça. C’est terminé. Ça aurait jamais dû arriver, quand j’y pense. Tu t’es bien foutue de ma gueule, du début à la fin. Le gentil Wade en a plein le cul. Débarrasse, j’en peux plus de voir ta tête. » Mes remarques sont blessantes, et je traverse à la salle de bain à la recherche de sacs que je prends en groupes, ouvrant les tiroirs que je lui ai cédé lorsque je reviens dans la chambre. Un à un, je les vide, enfouissant les vêtements dans les sacs. Je ne la regarde même plus.

« Tu m’aimais même pas, quand tu as prévu le quitter. Tu me l’as même dit. Tout ce que tu voulais, c’était qu’on couche ensemble. Qu’est-ce qui me dit que c’est pas encore ça, hein? Qu’est-ce qui me dit qu’au fond, t’as pas seulement peur de perdre ma queue? Tu sais quoi, je m’en tape maintenant. Je veux plus le savoir. Va-t-en. Prends tes trucs et va-t-en. » J’ai la nausée quand je la regarde, je tremble de colère. Je suis triste, mais la colère a pris le dessus. Je lui pointe la porte, jetant ses sacs dans le couloir. D’un réflexe rageur, je retire les draps sur le lit. Je vais les changer. Je n’en veux plus. J’ai envie de tout brûler, d’oublier qu’elle a un jour été ici.

code by lizzou × gifs by tumblr

❝we are (not) okay❞
Waza

Entendre Wade dire que c'était terminé me faisait mal, trop mal. Je pense que jamais je n'ai été prête pour une telle chose même si j'y pensais, je savais très bien qu'en couchant avec Liam, ou n'importe qui d'autre, je l'aurai quand même perdu. Mais j'étais faible, mal, malade et complètement ailleurs. Mais le voir dans ces yeux, l'entendre prononcer ces mots.
Je le regarde vider mes tiroirs uns à uns, il ne fait aucune concession, il n'essaie même pas de, de quoi en fait? j'en sais rien. Il veut que je parte maintenant, pour aller ou? je ne sais pas, chez ma soeur surement, mais non je ne voulais pas partir, je ne voulais pas le quitter.

"Bien sur que si je t'aime Wade...jamais je n'ai été avec toi pour le sexe, non c'est fait, perde de quoi? c'est toi ta personne ce que tu représentes que je ne veux pas perdre, Wade je t'en prie...tu es en colère c'est normal, mais me laisse pas s'il te plait. Il y a quelques minutes de ca tu disais que tu serais la pour moi...j'ai arrêté les cachets...mon coeur je t'en supplie"

JE lui tirais sur le bras pour qu'il arrête de mettre mes affaires dans les boites et les sacs, j'étais très mal. Je recommençais a sentir les effets de manque. Mais je ne voulais pas flancher plus que maintenant, ca suffisait.
Mais Wade ne l'entendais pas de cette façon il me repoussait, un peu violemment, mais peut importe. J'attrapais un premier sac, avant d'aller dans le salon, j'attrapais une photo de nous quand on était allé à Hawaï puis revenait vers lui, toujours en sanglot, je la lançais sur le lit

"Surtout...brûle bien ca, il ne faudrait pas qu'il reste quelque chose de nous...mais sache une chose...je t'aime et je t'aimerai toujours quoiqu'il arrive...jusqu'a...jusqu'à ce que tu me pardonnes Wade"

Mes sanglots étaient nettement plus fort. Je tournais les talons en courant pour sortir de cette maison qui n'était plus la mienne.

**Invité** Invité

strong sadness. × ft. AZALYNE & WADE

Elle me supplie encore et encore, mais je ne cèderai pas. Elle a dépassé les bornes. Il y a une limite que je ne peux pas lui laisser franchir et c’est bien celle-là. Je lui ai offert toute ma confiance, et c’est ainsi qu’elle m’a remercié. Je m’en fous qu’elle m’aime encore. Elle ne m’aime visiblement pas assez pour se contenter de moi. Elle avait besoin de ce type, parce que je n’étais pas là pendant une semaine. Pendant une putain de semaine et voilà qu’elle a été voir ailleurs. Je ravale ma rage, tentant de me contenir, mais c’est impossible. Je ne peux pas canaliser autant de colère. C’est un an et demi de ma vie qui s’est écroulée en quelques minutes. Je continue de remplir des sacs, focussant là-dessus et oubliant qu’elle est à côté de moi. Elle s’agrippe après mon bras et je bouge celui-ci violemment, peut-être un peu plus qu’il ne le faut. Je m’en fiche complètement. Elle disparaît hors de la chambre, et je pense avoir la paix enfin, mais elle réapparaît avec une photo entre les mains. Une photo de nous en voyage. Je fronce les sourcils alors qu’elle la jette sur le lit.

Elle me dit de la brûler, et me mentionne qu’elle va m’aimer, et qu’elle va attendre que je la pardonne. Elle peut toujours rêver, ça n’arrivera certainement pas. Je ne me ferai pas avoir une nouvelle fois, non merci. « C’est ça, fous le camp Aza. Va-t-en. Je veux plus te voir ici de toute façon. » Elle s’est déjà éloignée avant que je n’aie pu terminer ma phrase. J’entends la porte claquer et soudainement la maison est silencieuse. Je prends la photo sur le lit et la regarde un instant avant de la déchirer et la jeter dans la corbeille près du lit. Je finis de faire les sacs et les boîtes et sors à mon tour de la maison. Je compte me rendre au commissariat, voir Talya.

code by lizzou × gifs by tumblr

**Contenu sponsorisé**