Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. [Seth & Eden]
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Sujet: Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. [Seth & Eden] Dim 25 Jan - 20:23
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Seth & Eden
∞ Oui, puisque je retrouve un ami si fidèle, Ma fortune va prendre une face nouvelle. [Racine, Andromaque] Autrement dit, je t'ai retrouvé maintenant tu va souffrir et je vais triompher.
Enfin, il était temps que je commence ma nouvelle vie. Plus de pression de la part d'une mère complètement frigide. Remarque, je suis exactement en train de devenir comme elle me direz-vous. Je suis devenue un vrai requin en matière de relations quelles qu'elles soient, mais pas seulement, en matière d'affaires aussi. Qui dit nouvelle ville dit nouvelle vie n'est-ce pas ? J'étais blindée de l'intérieur, rien ne pouvait m'atteindre. Mon père là-haut était fier de moi, j'en étais sûre. C'était mon tout premier jour de travail, je devais faire mes preuves et montrer à tous ces hommes masochistes que j'étais belle et bien leur patronne et que c'était moi qui prenais les décisions après tout. Toute personne normalement constituée aurait été extrêmement stressée par ça, mais pas moi. Rien ne pouvait me résister. Je venais tout juste d'acquérir la villa dans laquelle j'allais vivre à partir de maintenant. J'étais fière très fière, je m'étais battue encore une fois contre une pimbêche pour obtenir la villa, mais je l'avais eu et après tout, c'est tout ce qui importait. J'avais ouvert mes petits yeux marron légèrement collés. Enfouis au fin fond de ma couette et de ma chambre repeinte en blanc. C'était tellement soyeux et douillet, je n'avais aucune envie d'en sortir. Et pourtant je le devais bien. D'ailleurs je le fis. Je sortis de mes draps en nuisette noire me dirigeant dans la salle de bain, mettant l'eau en marche pour prendre une douche. Je la pris donc et quelques minutes plus tard j'en sortis. Serviette autour de la poitrine, j'essuyais le miroir en face de moi et commençait à me préparer. J'enfilais un collant couleur chair, une jupe noire et un haut en soie blanche, je coiffais mes cheveux en les laissant retomber ondulés sur mes épaules, puis me maquillais légèrement et fut fin prête.
Je quittais ma jolie villa et me mettais en route pour Dowtown, l’endroit de Siloam Springs où il y avait des cafés, restaurants, bar, toute sorte d’endroits sympa ou manger, déjeuné. J’avais pour habitude d’aller me chercher un café et deux ou trois petite gourmandise avant de partir au travail. Je sais, j’avais pas l’air d’une héritière russe quand je faisais ça mais plus d’une petite new-yorkaise. Bon pour ma défense j’ai déjà été plus d’une fois à New York. J’entrais alors dans le « Café on Brodway », mes talons claquants l’un après l’autre sur le sol. Je commandais alors un café frappé au comptoir. Un gentil serveur me servit, je me retournais alors pour aller prendre place afin de savourer ce dernier. Je ne regardais pas en face de moi, voilà qu’un espèce de maladroit idiot me rentrait dedans. Sous le coup je lâchais alors le café qui s’explosa à terre. Heureusement le gobelet était en carton à la Starbuck cofee. Je soupirais alors et serrant les poings les relâchant le long de mon corps j’ajoutais « C’est pas vrai ! On me l’a déjà faite celle-là ! » Le jeune homme releva la tête, il semblait propre sur lui, mignon. Mon corps ce liquéfia en moins de deux quand je reconnu justement le garçon une moue légèrement agacée s’afficha sur mon visage « Non, en fait TU m’as déjà fait ce coups-là ! » le menaçai-je avec mon doigt pointé sur lui j’ajoutais « Seth Oliver Hemmingway, mais qu’est-ce que tu fiche ici bon sang ?! » Je ne lui laissais alors pas le temps de répondre que mes esprits se rencontrèrent à toute vitesse en un rien de seconde. « Par pitié ne me dit pas que tu vis ici ! » Je le fusillais du regard. Je ne pouvais pas croire qu’il puisse continuer avec cette technique de drague complètement minable. « Et je t’en prie, change cette approche de séduction, aux dernières nouvelles je t’apprends que ça ne MARCHE PAS !!!! » A ce moment-même je n’avais qu’une envie, me réveiller de ce terrible cauchemar. J’étais énervée. Jamais je n’avais imaginé croiser cet idiot finis dans ma nouvelle vie. Ce n’était pas prévu au programme le moins du monde !
Dernière édition par Eden J. Pastrow le Dim 25 Jan - 22:02, édité 1 fois
Seth O. Hemingway
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Sujet: Re: Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. [Seth & Eden] Dim 25 Jan - 21:38
Rien ne sert de courir...
Eden Pastrow & Seth Hemingway
Il se rendait plusieurs fois par semaine au Café on Broadway. Pas parce qu'il y trouvait le café particulièrement bon, plutôt parce qu'il était bien placé par rapport à chez lui et que c'était une alternative plaisante lorsqu'il n'avait pas le temps de manger à l'appartement ou lorsqu'il avait simplement la flemme de se préparer quelque chose. Pratiquement le même rituel à chaque fois. Il n'y passait jamais plus de temps que nécessaire, après tout, Seth n'était pas très difficile. Comme avec les filles, il aimait à changer de parfum régulièrement, et prenait très généralement un truc au hasard qui lui semblait appétissant. Toutefois, comme les produits présentés ne variaient que peu, il revenait souvent aux mêmes, alternant de ci de là. Il n'aimait pas changer ses habitudes, que ce soit alimentaires ou autre. Aujourd'hui ne ferait donc pas figure d'exception. Il n'était pas particulièrement pressé, mais tout de même, côtoyer autant de monde le matin ne l'emballait pas vraiment. Il n'avait jamais aimé la foule. Le café n'était pas toujours bondé, mais les matins, les gens étaient bien trop désagréables pour qu'il ait envie de leur tenir compagnie. La tranche horaire signifiait le retour au bureau, la reprise des affaires, la routine qui recommençait encore et encore. Pour Seth, chaque semaine était différente des autres, si ce n'était plus excitante et intrigante, aussi, hors de question que l'on vienne lui gâcher la journée pour des bêtises. Simplicité et efficacité, tel était son credo, notamment lorsqu'il s'agissait de choses aussi bêtes que d'aller commander un café et un croissant.
La température s'était très légèrement réchauffée. Il se souvenait encore des durs mois d'hiver ou il n'arrivait plus à faire un pas dehors sans se geler les mains. La saison avait d'ailleurs été marquée par ses mésaventures, et jamais il n'avait autant associé l'hiver à la froideur et la désillusion. Le printemps se faisait certes attendre, et plus particulièrement pour lui, qui avait hâte de se débarrasser des blousons et des écharpes, qui ne mettaient pas suffisamment son corps en valeur. Il lui faudrait tout de même attendre l'été pour se sentir complètement à l'aise, mais ce serait déjà un bon début. Printemps était synonyme de douceur, et maintenant qu'il avait plus ou moins réglé tous ses problèmes, il se sentait véritablement libre. La vie était belle, les femmes aussi, et il n'avait besoin que de ça pour le contenter. Pour autant, se réfugier dans le café lui semblait la meilleure des idées pour le moment, lui toujours à la recherche de la moindre chaleur. Il avait fait en sorte de ne pas venir trop tôt afin d'éviter l'affluence des heures de pointe et à première vue, il avait plutôt pas mal négocié son coup. Quelques tables étaient occupées, pas beaucoup, les habitants se rendant généralement à leur bureau sans prendre le temps de s'installer confortablement, et il n'y avait presque pas de queue. Seth avança sans perdre un instant vers le serveur le plus proche proche, tout en s'occupant à déboutonner son manteau, la tête baissée sur celui-ci. Il prenait certes le risque de foncer dans quelqu'un, mais il avait pris connaissance des lieux d'abord, et personne ne semblait s'avancer vers lui ou vers la sortie.
Immanquablement, cette journée avait trop bien commencé pour que le destin ne vienne à lui jouer des tours. Alors qu'il avait fini de s'occuper de son vêtement, quelqu'un était arrivé en face, manifestement son attention détournée ailleurs, et l'avait percuté de plein fouet. Le gobelet de café s'envola en s'écrasant à terre, éclaboussant ses chaussures et le bas de son pantalon. Seth releva la tête brusquement, prêt à incendier le malotru qui avait osé le salir, mais il ne rencontra que les cheveux bruns et bouclés d'une jeune femme, parfaitement bien habillée qui commençait déjà à lui hurler dessus. « Excusez... » dit-il en ramassant le gobelet sans grand espoir de le rendre à la concernée. Il y avait certes encore de la boisson dedans, mais s'était bien fichu si elle comptait se rafraîchir avec le reste de café. Il dut cependant arrêter son geste lorsque son regard croisa celui de l'inconnue. Il faillit presque en relâcher ce qu'il avait dans les mains, quitte à les éclabousser encore plus tous les deux. Ce fut comme un instant figé dans le temps. Yeux dans les yeux, il ne pouvait détourner la tête ni faire un seul geste. Ses oreilles semblaient bouchées, mais il voyait bien sa bouche s'ouvrir, sans qu'il comprenne le sens de ses paroles. A vrai dire, il n'écoutait pas, il était simplement subjugué. Pas par la beauté de cette femme non, plutôt tout simplement par elle. Il avait l'impression de vivre un terrible cauchemars. Qu'est-ce qu'elle foutait là, elle ? Comment osait-elle revenir vers lui, empiéter sur son territoire ? Pourquoi n'était-elle pas sagement restée à Little Rock après lui avoir bousillé sa vie ou pourquoi n'était-elle pas repatie ailleurs pour d'autres affaires ? Pourquoi simplement était-elle à Siloam Spring, petite ville d'Arkensas, quand on savait qui elle était ? Eden Pastrow. La personne qu'il avait le moins envie de voir, la personne qu'il détestait le plus au monde, pire que Wade Sullivan ou son ex. Et il fallait qu'il la rencontre là, dans un café, pire, en lui renversant ce qu'elle avait commandé sur elle. Cela n'était pas sans lui rappeler leur première rencontre. Oh, comme il aurait voulu que celle-ci n'ait jamais eu lieu ! « Que... quoi... Toi, que fais-tu ici ? Bien sur que je vis là, tu crois quoi ? » bafouilla t-il, le gobelet toujours à moitié vide entre les mains. Elle lui reprochait sa technique de séduction, et il ne comprit pas immédiatement. Elle avait l'air de penser qu'il avait fait exprès. Lui, faire exprès ? Non, jamais ! Enfin si, c'est vrai qu'il avait déjà procédé de cette façon avec les femmes, mais s'il avait su que c'était elle, il n'aurait même pas essayé et aurait changé de chemin. « Eh arrête, je t'ai pas intentionnellement foncé dessus, t'avais qu'a regarder ou tu marchais ! Et je ne vois pas pourquoi j'aurai tenté de te séduire, non mais tu crois quoi ? Et d'abord, depuis quand tu es en ville, et depuis quand tu viens faire la tournée des cafés ? Pourquoi t'es pas restée en Russie, plutôt que de t'intéresser aux américains ? » répliqua t-il finalement avec colère.
De tous les scénarios possibles, il n'avait retenu que celui là. A vrai dire, il ne s'était jamais imaginé la revoir, ni même préparé à ce que cela soit le cas. Maintenant qu'elle était là devant lui cette garce, il avait hésité à faire le penaud et le gentil, après tout c'était peut être la meilleure des solutions, se faire tout petit pour qu'elle ne s'intéresse pas plus que cela à lui. Mais il savait bien que ce ne serait jamais le cas. Elle devait être là pour lui. Elle n'en avait pas fini avec lui, il en était quasiment certain. Ne pas se faire remarquer ne changeait rien, bien qu'elle ait été aussi étonnée que lui de le voir ici. Elle devait bien cacher son jeu celle là. Il ne pouvait pas lui permettre de gagner une seconde fois et de le détruire. « Et compte pas sur moi pour te racheter un café comme la dernière fois ! » asséna t-il en lui tendant brusquement le gobelet qu'il avait gardé. Oh non, il n'avait pas prévu de garder le contact, ni même d'en recréer un. Il savait qui elle était maintenant. Une horrible manipulatrice, pire que lui, alors hors de question de jouer au même petit jeu qu'avant. Mais tous deux ne devaient pas avoir tant changé. Surtout pas elle.
Sujet: Re: Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. [Seth & Eden] Lun 26 Jan - 21:49
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Seth & Eden
∞ Oui, puisque je retrouve un ami si fidèle, Ma fortune va prendre une face nouvelle. [Racine, Andromaque] Autrement dit, je t'ai retrouvé maintenant tu va souffrir et je vais triompher.
Vous avez déjà connu un jour de très beau temps ? Le genre de jour où le soleil frappe de plein fouet sur votre peau, tellement que vous vous sentez brulant, que vous n'avez qu'une seule et unique envie ? Celle de sauter dans un grand lac bien frais pour vous rafraichir ? Durant ces jours, en générale il n'y à pas une once de de menace, pas un seul nuage, pas une seule ombre noire au tableau. Et pourtant ces jours-là ressemblent à des jours d'été qui se terminent avec un gigantesque orage qui éclate accompagné de puissants éclairs. Des jours où si vous êtes dehors en plein soleil, d'un coup il peut vous tomber sur la tête des seaux et des seaux entiers d'eau. Ce jour-là était l'un d'eux. Enfin c'est une métaphore pour dire que tout commençait bien et tout allait surement très moins bien se terminer. Si un jour on m'avait ne serait-ce que suggéré ce qui allait se passer, je pense que j'aurais tout simplement et spontanément éclaté de rire. Retrouver Seth Hemmingway dans un café et faire un remake de notre première rencontre ? Nan mais vous vous foutez de moi là-haut, ce n'est pas possible ! Papa si c'est un de tes tours, ce n'est vraiment pas drôle du tout. C'est certainement ce que j'aurais dit. Voilà que je me retrouvais complètement trempée et à moitié brûlée par le café que je venais tout juste de commander. Ce même café qui avait aussi éclaboussé les chaussures et le bas de pantalon de l'homme qui se trouvait en face de moi. A la suite de cet "accident", il avait entamé un « Excusez... » non achevé puisqu'il m'avait lui aussi à son tour reconnu. Je ne lui avais pas laissé le temps de réagir que je lui avais hurlé dessus. Il venait de faire exactement la même chose que lors de notre première rencontre. Excepté que lors de cette rencontre, on ne se connaissait pas l'un et l'autre, on ignorait qu'on étaient deux manipulateurs de première et qu'on s'était limite sauté dessus après cette rencontre. Pour cette fois, c'était certain que les choses n'allaient pas se passer de la sorte. J'avais juste envie de lui renvoyer le reste de mon café en pleine figure.
Je venais de lui de lui demander ce qu'il venait faire ici et en un rien de temps j'avais fait le rapprochement moi-même que la nouvelle ville où il c'était réfugié après que je lui ai bousillé sa petite vie d'arnaqueur minable était justement CETTE villle ! Siloam Springs ! Cette ville où j'étais venue étendre l'entreprise familiale. On se serait cru dans un film mauvais, très mauvais au scénario complètement débile. Malheureusement pour moi, ce n'était pas un film, mais bien la réalité. Son « Que... quoi... Toi, que fais-tu ici ? Bien sur que je vis là, tu crois quoi ? » me fit revenir à la raison et confirma simplement ce que j'avais pensé. En peu de temps je fis le lien dans ma tête que c'était une petite ville et que j'allais surement le croiser plus d'une fois. Je n'en revenais pas, j'en avais même oublié ce que je faisais là. Et puis d'ailleurs je ne comptait pas le moins du monde lui expliquer. Il n'avait pas besoin de savoir. Ca ne le regardais pas. Le monde à l'envers, c'était à moi de me justifier maintenant ?! Il venait lui même de me rentrer dedans en me bousillant mon déjeuné. Je lui avais pourrit la vie une fois, je pouvais très bien recommencer une seconde fois. La petite garce d'enfant héritière gâtée remontait d'une seule traite en moi d'un simple coup, comme si une baguette magique était passée par là. Je venais de l'accuser d'avoir tenté le même coup que la fois où nous étions rencontrés. En gros le coup du dragueur ridicule qui fait exprès de renverser son café sur vous et qui s'excuse en tentant d'en offrir un de nouveau. Seulement cette fois-ci ça ne prenait pas ! La voix de Seth retenti à nouveau comme un son insupportable dans mes oreilles « Eh arrête, je t'ai pas intentionnellement foncé dessus, t'avais qu'a regarder ou tu marchais ! Et je ne vois pas pourquoi j'aurai tenté de te séduire, non mais tu crois quoi ? Et d'abord, depuis quand tu es en ville, et depuis quand tu viens faire la tournée des cafés ? Pourquoi t'es pas restée en Russie, plutôt que de t'intéresser aux américains ? » Je fronçais alors les sourcils l'un vers l'autre. Je n'en revenais pas, qui il était pour me parler comme ça et me poser ces questions ?! Le ton commençait légèrement à monter « Tu plaisante j'espère ???! Je te connais Seth ! Tu n'es qu'un sale manipulateur. Tu n'avais juste pas vu que c'était moi. Je sais que tu l'as fait exprès. » Je passais la main sur mon haut complètement trempé en faisant une grimace « Maintenant c'est le deuxième haut fichu par ta faute ! » Je lui lançais alors un nouveau regard menaçant « Je suis en ville depuis peu, mais je te promets que j'ai l'intention de rester et de ne pas te laisser t'en tirer comme ça. » J'avais tellement de rancœur envers ce garçon, c'était plus fort que moi. C'était mon bouc émissaire, il fallait que je le fasse sourire, c'était une nécessité à mes yeux.
Il avait l'air de croire que j'étais venu exprès pour lui, simplement pour lui pourrir la vie. Mais que croyait-il ? Je n'avais pas que ça à faire de ma vie. Avant ce matin, Seth Hemmingway n'était qu'un lointain souvenir et je ne basait pas ma vie uniquement sur la haine que je lui portais et la vengeance que je lui devais. Même si j'avoue que je m'étais déjà bien assez vengée. Soudainement cette envie me passa à nouveau par l'esprit. Puisque j'étais ici et lui aussi, pourquoi ne pas la détruire entièrement une bonne fois pour toute pour qu'il ne puisse plus jamais faire de mal à aucune femme ?! Soudain sa voix de crétin finis retentis de nouveau dans mes oreilles « Et compte pas sur moi pour te racheter un café comme la dernière fois ! » » répondit-il en me tendant le gobelet qu'il avait ramassé. Je serrais alors les dents et les poings. Comme la dernière fois, cette fois où il avait tenté de me séduire, de me soutirer de l'argent simplement car il savait qui j'étais et que j'avais de l'argent, beaucoup d'argent. «Ah ça non JAMAIS comme la dernière fois JAMAIS ! » Finalement je pris le gobelet en main et le balançait dans la poubelle d'à côté. Puis je déboutonnais alors hâtivement mon chemisier blanc et lui mis dans la main qu'il avait gardé tendu devant lui où se trouvait le gobelet juste avant. « Pour finir dans un lit avec toi plutôt mourir ! ». Voilà que je me retrouvais en haut de sous-vêtement. Toute personne normalement constituée aurait eu honte de faire ça en plein café, mais je n'avais peur de rien. J'avais tout bonnement perdu mon calme et pété les plombs. Mais je ne le voyais pas comme ça. Je me pensais victorieuse de lui montrer que si il avait intentionnellement mouillé mon chemisier comme je l'avais pensé, simplement pour me mettre dans son lit, il se mettait le doigt dans l'œil. Je me tenais droite debout devant lui, mains sur les hanches me demandant bien comment cette altercation allait bien pouvoir finir. Si j'allais craquer et lui mettre mon poing dans la figure ou simplement quitter le café avec toute la dignité et la fierté qu'il me restait.
Spoiler:
Oui j'ai eu une idée débile un peu comme ça ^^
.JENAA
Seth O. Hemingway
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Sujet: Re: Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. [Seth & Eden] Mar 27 Jan - 20:40
Rien ne sert de courir...
Eden Pastrow & Seth Hemingway
Leur première rencontre n'était pas due au hasard, au contraire, elle avait été minutieusement préméditée. Seth savait depuis longtemps que le chef de l'industrie Pastrow séjournait à Little Rock. Pourquoi, il ne savait pas précisemment, et même il s'en foutait pas mal, jusqu'à ce qu'il apprenne qu'il avait une fille, d'à peu près son âge de plus. Comment il l'avais appris, cela non plus il ne s'en souvenait pas très bien, même si à son avis, c'était encore par le biais de relations, d'amis qui devaient également bosser dans les affaires. Quoi qu'il en soit, il avait su que la fille Pastrow devait venir rendre visite à son père. A cet époque, Seth s'intéressait uniquement à l'argent. C'était même sa préoccupation première, bien avant les filles et autres sujets immoraux. Fraichement diplomé, seul dans un studio payé en partie par papa-maman, il avait vu dans l'arrivée de cette jeune femme une opportunité à ne pas manquer. Pour ce qui était d'arriver à ses fins, il n'avait pas à réfléchir très longtemps. Qu'elle soit belle, moche, petite ou blonde, ce n'était pas ses affaires, temps qu'elle pouvait lui donner ce qu'il voulait. Pendant quelques jours, il s'était alors savemment préparé à faire sa connaissance, peaufinant quelques techniques, prévoyant déjà un habillement correct, avec même un repérage des lieux, et le regroupement de maigres économies afin de se payer son entrée dans l'hotel ou il savait que la famille avait élu domicile. Quand elle arriverait, il serait bien sur près à faire son show et il savait déjà qu'elle ne pourrait pas lui résister.
Le jour choisi, il s'était vite fait installé dans le café faisant face à l'hotel pour espérer la voir au moins une fois avant de se lancer. Beaucoup de femmes étaient sorties, toutes plus belles les unes que les autres, mais chacune pouvait être cette fameuse fille. Or, le seul moyen pour pouvoir les approcher semblait de toute évidence foncer dans le tas. Il était alors sorti, prenant gestes et attitude de tout ce beau monde, et était entré sans entrave à l'intérieur de ce lieux luxueux ou louer une chambre lui aurai couté un mois de salaire. Heureusement, par d'habiles techniques, il avait réussi à obtenir un maigre sourire de la préposée qu'il lui avait désigné le restaurant. Il était tout à fait l'heure pour les cadres de se bouger, aussi s'était-il fait une petite place dans la salle à l'opposé du buffet dont il n'avait pas eu envie de s'approcher. C'était de cette même place qu'il l'avait donc vue pour la première fois. Elle était de dos, mais il se dégageait d'elle déjà cette grandeur qui force le respect. Elle était fille de PDG, et avait donc des manières, des attitudes, un port de tête très agréable pour Seth a regarder. Même les cheveux qui lui tombaient dans le dos avaient quelque chose de désirable et il ne regrettait pas le moins du monde d'avoir tenté l'aventure. Si elle était belle, cela lui faciliterait la tache, et il n'aurait pas à mentir lorsqu'elle lui demanderai comment il la trouvait. Lorsqu'il l'avait vue prendre un café, il n'avait alors pas hésité plus longtemps. Le lui renverser dessu était la première technique qui lui était venue à l'esprit et même s'il la trouvait plutôt ringarde, il savait qu'elle marchait pour l'avoir déjà expérimentée. Aussi avait-il quitté son poste d'observation et avait avancé jusqu'à elle. Lorsqu'elle s'était finalement retournée, il lui était littéralement tombé dans les bras. Le café était tombé du coté de la jeune femme, lui trempant le haut. Elle avait baissé la tête dessus alors qu'il s'excusait innocemment et leurs regards s'étaient rencontrés. Elle n'avait pas crié, ne lui avait pas reproché son geste, et il lui avait tout de suite proposé de lui en offrir un autre, faisant mine d'être surpris lorsqu'elle lui avait donné son nom. Eden. Comme le paradis. Un nom qui, il allait l'apprendre, ne lui allait pas du tout. Petit à petit, ils avaient été amenés à se sourire, à plaisanter, puis à se revoir. Trois jours plus tard, ils couchaient ensemble. Malheureusement, la semaine suivante, il comprenait qui elle était vivant, et il s'envolait pour Siloam Spring ou résidait son oncle à l'époque, avec le secret espoir de ne jamais la recroiser.
Cette deuxième rencontre n'avait donc au final qu'un café renversé pour point commun. Peut être que elle cela l'arrangeait de croire le contraire, mais Seth savait que c'était la vérité. Pour une fois, il n'avait tout simplement pas fait exprès. Le répéter encore n'arrangerait pas ses affaires puisqu'il ne la ferait jamais changé d'avis. Il n'avait jamais réussi, et pourtant il avait essayé. Maintenant il comprenait pourquoi entre elle et lui cela ne pouvait être qu'un dialogue de sourds. Ils se haissaient mutuellement que l'un pour l'autre, ce que disait son adversaire n'avait pas plus de poids qu'une plume. Seth était ce qu'il y avait de plus furieux. Parce qu'il la revoyait alors qu'il pensait qu'elle aurait d'autres choses à s'occuper que de passer à Siloam Spring. Il avait de la famille à New-York aussi, mais s'il avait délibérément éviter d'y aller dans sa fuite, c'était parce que si l'industrie Pastrow avait à s'étendre, sans doute préférait-elle le faire là bas plutôt que dans un coin perdu d'Arkansas. Il voyait là l'inconvénient d'une aussi petite ville. A New-York, ils ne se seraient jamais croisés, perdus parmi la foule mais là, la rencontre ne pouvait être qu'inévitable. Malgré son chemisier mouillé, il voyait comment elle était habillée. Comme pour aller travailler. Or, si Eden Pastrow travaillait en ville, cela ne pouvait que être dans une branche de l'entreprise familiale. Et si elle travaillait dans l'entreprise, elle ne pouvait être qu'a un échellon haut placé, ce qui pouvait heureusement signifier qu'elle ne resterait là que quelques jours, pour quelque affaire importante. D'autant qu'il n'avait pas eu vent de l'implantation d'une usine dernièrement. Alors tout simplement, il tenta de lui demander. Elle ne lui répondit pas immédiatement, continuant de vociférer qu'il lui avait délibérément foncé dessus. Il avait vraiment envie de la faire taire, de faire n'importe quoi pour qu'elle disparaisse non seulement de sa vue mais aussi de sa vie. Il n'essaya même pas de lui répliquer qu'elle avait tord parce qu'elle s'en foutait elle, d'avoir tord ou raison, tant qu'elle pouvait le contredire lui. Il avait cependant conscience que c'était la deuxième fois qu'il lui bousillait un haut, mais il n'en avait que faire lui, de ce haut. Elle elle avait fait plus que ça, en lui gachant sa vie. Une vie pour un haut, cela ne se valait pas.
Il voulu ouvrir la bouche pour lui dire qu'elle avait suffisament de hauts et d'argent pour ne pas s'en faire, mais ce qu'elle elle venait de lui apprendre le cloua sur place. Il répéta plusieurs fois les mots dans sa tête, et il savait que, et il ne pouvait l'empêcher, il blanchissait à vue d'oeil. Elle comptait vraiment revenir. Pire encore, ce qu'elle voulait, c'était encore le tenir sur sa coupe. La peur reprit le dessus instantanément et il faillit chanceler. Il lui attrapa le poignet pour se retenir, et, épaule contre épaule, il prit à son tour le ton le plus menacant qu'il pouvait, même si l'appréhension le trahissait, faisant trembler sa voix. « Oh non, tu ne va pas rester. Si tu oses, c'est moi qui te ferait payer ça ». Il la lacha comme si sa peau était brulante. Il ne faisait pas le poids contre elle, et il le savait pertinemment, mais cela ne l'empêchait pas d'essayer de lui faire croire le contraire. Peut être qu'elle avait réussi à l'atteindre avant, peut être avait-elle pensé qu'il ne s'en était pas relevé. Pour la première oui, pour la deuxième non. Il avait fait de cette ville son territoire, or celle-ci n'était pas faite pour abriter deux familles ennemies. Les Pastrow et les Hemingway n'étaient ennemis que par leur fille et leur fils, et un futur à la Roméo et Juliette sauce de l'Arkansas ne prendrait jamais. « Ici c'est chez moi, et tu n'es pas la bienvenue. J'ai mes relations ici, et si tu crois que je vais te laisser bousiller tout ça, tu te mets le doigt dans l'oeil. Je ne suis pas le seul à avoir des secrets ici. Toi aussi tu en as, alors tu ferai mieux de te taire si tu ne veux pas que moi non plus j'aille parler » cracha t-il d'un ton acerbe avec un regard mauvais.
Ce qu'elle fit ensuite le surpris. Elle venait en effet de déboutonner son chemisier, de l'enlever, et de lui donner. Il regarda le vêtement d'un air hébété, luttant de toutes ses forces pour ne pas poser les yeux là ou il ne devait pas les poser. La tentation était quasiment insoutenable, mais il savait à quoi il s'exposait si elle le prenait à mater ses seins. Alors, il serra ses mains sur le haut, comme s'il voulait le réduire en bouillie, et il releva la tête en vitesse pour ne regarder que ses yeux, bruns et froids. Cette fille était complètement folle à lier. Même si, très loin au fond de lui, il la trouvait courageuse de s'être déshabillée en public. « Au moins on est d'accord là dessus alors, jamais comme la dernière fois, si tu penses que je veux coucher avec toi tu peux toujours courir ! Quand à ce chemisier, je pense qu'il n'y a qu'une seule place possible pour lui ». Il avait pensé au début simplement le lacher pour qu'il tombe dans la flaque de café à leurs pieds, mais il ne voulait pas se faire houspiller par les serveurs. Aussi s'écarta t-il, s'approcha de la même poubelle ou elle avait lancé le gobelet, et y fourra à son tour le vêtement, lui lancant au même moment un regard entendu. « Maintenant, si ca ne te dérange pas, j'aimerai moi aller me chercher mon café et mon croissant. Avec tout le fric que tu as, je ne pense pas que ça te dérange de te prendre toi-même une deuxième fournée ». Joignant les gestes à la parole, il la dépassa en veillant à ne pas la toucher et se dirigea vers le premier mec au comptoir qu'il voyait, commandant ce qu'il avait à commander. Le café en main, il se retourna. Elle était toujours là évidemment. Elle serait toujours là, à le guetter, à l'épier, à chercher le meilleur moyen de lui faire du mal. Mais il ne se laisserait pas faire. Ainsi, regard noir par dessus le gobelet, il but une gorgée. Pendant un instant, il eut envie de s'approcher d'elle et de le lui jeter dessus en s'écriant que c'était comme ça qu'il aurait fait s'il avait voulu le faire exprès mais il y renonca. Il ne voulait pas provoquer d'esclandre. Elle se tapait déjà bien la honte ainsi furieuse en sous-vêtements. Oui, ce n'était pas lui qui était sous les feux des projecteurs maintenant, et il se félicitait que cela soit un peu grâce à lui qu'elle se retrouve ainsi.
Spoiler:
Une idée très intéressante Et tu te retrouve sans rien maintenant ;)
Sujet: Re: Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. [Seth & Eden] Mar 27 Jan - 23:11
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Seth & Eden
∞ Oui, puisque je retrouve un ami si fidèle, Ma fortune va prendre une face nouvelle. [Racine, Andromaque] Autrement dit, je t'ai retrouvé maintenant tu va souffrir et je vais triompher.
J'ai beau être une personne riche, je n'ai jamais profité de la fortune de papa comme tous le monde le pense si bien. Je me suis toujours battue pour en arriver là. J'ai fait mes preuves, mon père ne m'a jamais fait de cadeaux. Quand j'étais petite si je tombais, ni mon père ni ma mère ne venait me chercher pour voir si je m'étais blessée. Non, c'était « débrouille toi Eddy » . « Tu n'est plus une petite fille maintenant » Alors que j'avais quoi ? Dans les sept ans ? Enfin bref, tout n'a jamais été rose et les personnes qui pensent que je ne suis qu'une petite fille à papa se mettent bien le doigt dans l’œil. Je ne le suis pas et ne l'ai jamais été, je me suis juste débrouillée et construite avec les moyens du bords. Parler de tout ça et de mon passé est certainement l'une de mes plus grande faiblesses. Heureusement, personnes ne connais et ne connaîtra jamais mes faiblesses. Soyez-en sur, je ne le permettrais pas. Si quelqu'un trouve le point sensible de une je le félicite et de deux je le tue. Le jour où je suis parti à New York avec mon père, c'était une mise à l'épreuve, je n'avais pas intérêt d'échouer. Sinon ma vie et ma future carrière toutes entières étaient foutues. Heureusement j'ai réussis haut la main. Je n'ai pas eu une vie tendre. Ma garce de mère à écrit une lettre à mon petit ami en se faisant passer pour moi après m'avoir fait avorter et déménager de force. La personne que je hais le plus c'est de toute évidence cette dernière et depuis ce jour elle à créer un monstre. Vous voulez blâmer quelqu'un pour ma méchanceté et le fait que je ne compati pas pour les gens ? Blâmez là elle ! C'est de sa faute. Au jour d'aujourd'hui je suis devenue quelqu'un de très puissant et je sais que je le peux encore plus. L'argent, le pouvoir, détruire ma génitrice tout ceci n'est qu'une simple et pure jouissance. Et si au passage je peux détruire d'autre personnes pour triompher, si je le dois, je le ferais sans aucune hésitation. Grâce à ma chère mère je ne fais plus dans le sentiment. Et à mon avis, ce n'est pas aujourd'hui que j'allais commencer.
Je me trouvais face à une personne que je haïssais au plus au point. Presque tout autant que la femme qui m'avait mise au monde. Les choses n'avaient jamais été simples entre nous. Çà aurait pu s'il n'avait simplement pas que vu et pensé aux zéros à la fin de mon compte en banque. Avant que je ne découvre ça et le piège c'était plutôt amusant. Une rencontre des plus épiques , pas communes même si elle avait été intentionnelle de la part de Seth. Je m'étais empêché ce jour-là de lui hurler dessus, et dans le fond ça c'était plutôt bien passé après. Il m'avait repayé un café et nous nous étions revus en tout bien tout honneur avant que ça dérape. Enfin.. à ce moment-là je ne savais pas quel stratège était réellement la personne qui se trouvait en face de moi. Dommage pour lui, je l'étais aussi et il ne savait vraiment pas dans quoi il avait mis les pieds. Quand j'ai découvert que comme la plupart des hommes qui s’intéressaient à moi c'était en fait pour mon nom et mon argent qu'il le faisait, je me suis jurée de lui gâcher la vie et me venger. De le prendre à son propre jeux. Même si j'avoue que dans le fond il n'avait rien eu le temps de me faire. Je m'étais vengée avant même qu'il ne puisse bouger le petit doigt. Heureusement pour moi, beaucoup de personnes savent de quoi Seth Hemingway est capable et ce sans aucune morale. Encore une fois, tout comme moi. La deuxième rencontre, on y était. Pour moi Seth avait tout simplement tenté de faire la même chose que la première fois sans même se rendre compte que c'était moi. D'ailleurs la tête qu'il avait faite en découvrant qui il avait en face de lui le prouvait. Seth venait de me certifier qu'il n'avait pas renversé ce café intentionnellement mais il pouvait dire tout ce qu'il voulait à ce moment précis, je ne le croyais pas une seule seconde. Je voyais bien qu'apprendre que j'étais en ville ne lui faisait pas plaisir, l'énervait, l'agaçait même en plus haut point. D'ailleurs il commençait tout comme moi à s’énerver. Intérieurement sa réaction me faisais doucement rire, m'amusait beaucoup et je savais que de mettre les pieds à Siloam Springs avec Seth Hemingway dans les parages allait être plus qu'amusant.
Je n'eus pas le temps de finir d'être satisfaite intérieurement que je senti une main mi moite mi chaude saisir mon poignet violemment. Mentalement j'étais certaine d'être plus forte que lui, mais physiquement il est clair, je dois avouer que s'il voulait me mettre à terre il le pourrait. Pas de façon très facile non plus car je me défendrais sûrement et que quand on en veut dans le mentale ça se répercute assez simplement sur le corps. Mais quand il fit ce geste, je me sentis un peu vaciller sur le côté. Nous nous trouvions épaule contre épaule. « Oh non, tu ne va pas rester. Si tu oses, c'est moi qui te ferait payer ça » Il me relâcha enfin. Ces quelques secondes m'avait paru une éternité. C'est pas que je ne supportais plus du tout le contact avec cette personne mais presque. Enfin si, c'était tout à fait ça ! D'ailleurs à la façon dont il m'avait relâché je supposait que pour lui c'était la même chose, enfin une chose pour laquelle nous semblions d'accord. « Ici c'est chez moi, et tu n'es pas la bienvenue. J'ai mes relations ici, et si tu crois que je vais te laisser bousiller tout ça, tu te mets le doigt dans l’œil. Je ne suis pas le seul à avoir des secrets ici. Toi aussi tu en as, alors tu ferai mieux de te taire si tu ne veux pas que moi non plus j'aille parler » J'arquais alors un sourcil. Décidément j'avais envie d'exploser de rire. Ça se sentait que je lui faisait peur et qu'il se sentait menacé. Je jubilais intérieurement. Je lui lançais alors un regard défiant « Tu veux jouer à ça ? » Je lui tendis alors la main d'un air tout autant défiant toujours mon sourcils levé « Très bien Seth, que la parti commence, parce que je reste belle et bien dans cette ville que tu le veule ou non. » Lui assurais-je pour la deuxième fois de suite. Je ne comptais pas lui expliquer pourquoi j'étais ici. C'était bien plus drôle de le laisser s'imaginer que j'étais la Cruella d'enfer de retour pour torturer ses petits dalmatiens, en l’occurrence là son dalmatien. Après qu'il m’ait balancé qu'il ne fallait pas que je compte sur le fait qu'il allait me repayer un café cette fois-ci, je l'avais littéralement provoqué en déboutonnant mon chemisier et lui imposant dans la main d'un geste tout aussi brusque que lui précédemment, le haut qui venait d'être bousillé par du café. En lui précisant bien que plus jamais il ne se passerait rien entre nous. C'était évident, il avait déjà eu ce qu'il voulait. Enfin pas tout à fait puisqu'il n'avait pas obtenu la fortune. Il regarda le t-shirt qui se trouvait maintenant de force posé dans sa main d'un air ahuri. De toute évidence il ne se doutait pas le moins du monde que je ferais ça. Moi non plus, c'était tout bonnement spontané. Je sentais qu'il se concentrait pour ne pas poser les yeux sur ma poitrine et ça me fit à nouveau sourire intérieurement. Bien évidemment je ne le montrais pas. Il était si prévisible... Comme tous les hommes. Attention je ne m'étais pas dénudée simplement pour le draguer, à ça non, simplement pour le provoquer et lui dire en quelque sorte que quoi qu'il fasse je n'avais peur de rien. Il serra mon chemisier d'une colère démonstrative et le jeta simplement à la poubelle imitant le geste que j'avais fait auparavant. « Au moins on est d'accord là dessus alors, jamais comme la dernière fois, si tu penses que je veux coucher avec toi tu peux toujours courir ! Quand à ce chemisier, je pense qu'il n'y a qu'une seule place possible pour lui » Je tenais à ce chemisier, mais je n'étais pas à ça prêt. De toute façon il avait l'air d'avoir été trempé dans un seau de café, il ne m'était plus d'aucune utilité et il m'était impossible de le rattraper de quelconque façon. Ce n'était qu'un détail après tout.
Il se rapprocha alors de moi pour pouvoir passer en ajoutant « Maintenant, si ça ne te dérange pas, j'aimerai moi aller me chercher mon café et mon croissant. Avec tout le fric que tu as, je ne pense pas que ça te dérange de te prendre toi-même une deuxième fournée » Mes mains sur les hanches je le regardais alors s'en aller. Le fusillant du regard. C'est alors que je fis sortis de mes pensées par un homme qui s'approchait de moi « Je ne veux pas vous déranger mais vous devriez mettre ça » Il me tendit un sweat à zip et à capuche. Je me retournais alors vers lui étonnée, j'avais complètement oublié que je n'étais pas seule avec Seth dans cette pièce. Il venait de me tirer de mes pensées. Je pris le pull qu'il me tendais alors « Ah ?... Euh... Merci c'est gentil. » Je mis alors le vêtement qu'il venait de me tendre en le zippant correctement. Les gens avaient assez vu mon corps pour aujourd'hui. Et si mon père avait vu ça je pense qu'à ce moment-même il se retournerait dans sa tombe. Surtout qu'aujourd'hui j'étais devenue une femme d'affaires et ce genre de choses ça n'allait pas pour les affaires. Du moins pas dans mon sens car il est certain que n'importe quel homme, je dis bien HOMME d'affaires se serait rincé l’œil et aurait adhéré à ça. Bien que les hommes d'affaires soient des requin et que cette situation ce serait certainement retournée contre moi. Je jetais alors à nouveau un regard vers Seth au loin. Rien que de revoir son visage me faisait monter en pression * En fait si ça me dérange !* répondais-je dans ma tête à sa question précédente. Je pris le reste d'un verre de thé froid posé sur une table et me dirigeait d'un pas certain vers le jeune blond. « En fait si ça me dérange ! » lui lançais-je avant de lui verser le verre sur la tête. Il se retourna car il était resté de dos et j'ajoutais « Maintenant j'estime qu'on est quitte pour aujourd'hui. Tu peux boire ton café à présent. » Évidemment ce geste m'avait valu à moi aussi des éclats de thé froid, mais au point où j'en étais ce n'était plus vraiment ce qui m'importait le plus. Décidément j'allais vraiment finir par être en retard au boulot mais ce désire de vengeance était plus fort que moi. Je parti alors en direction du comptoir, recommandait un verre de thé froid que je ramenais à la table où je l'avais pris.
Spoiler:
Un peu pourrit je conçois, j'éspère que tu trouvera mieux ^^
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Sujet: Re: Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. [Seth & Eden] Mer 28 Jan - 23:29
Rien ne sert de courir...
Eden Pastrow & Seth Hemingway
Il faisait preuve d'un sang-froid extraordinaire au vu des circonstances. Il s'étonnait lui même de cet aplomb alors que tout, vraiment tout était contre lui. Elle était ce prédateur qu'il avait toujours été, mais aussi toujours tenté d'éviter. Seth se doutait bien qu'il n'était pas le seul à jouer cet amer petit jeu, mais il ne s'était jamais attendu à en être confronté à un. Une. Ce une était pire encore. De savoir encore que c'était par sa faute que tous les événements s'étaient enchainés le déprimait encore plus, lui qui avait pourtant toujours tenté d'éviter les ennuis. Il savait se faire discret, il aimait plus agir dans l'ombre parce qu'il lui semblait que cela lui donnait plus de gloire. Se faire remarquer, très peu pour lui. Savoir attendre, cultiver sa vengeance pour mieux la préparer, tout cela valait mieux qu'un exploit bref. C'était en tout cas sa philosophie. Pourtant, en deux ans, il n'avait jamais imaginé formenter une rébellion contre Eden Pastrow. Il aurait pu. Elle lui avait vraiment foutu sa vie en l'air, cette vie qu'il s'était construite avec ardeur, et dans laquelle il se sentait surpuissant. Elle avait fait plus que le remettre à sa place. Elle l'avait forcé à fuir, à construire autre chose, d'autres relations, mais jamais il n'oublierai son ancienne vie. Elle lui plaisait plus encore que celle qu'il menait là, car il avait mis vingt-ans à la construire et à la peaufiner, à expérimenter des techniques, des lieux, à cumuler les expériences les plus grisantes. Tout cela il avait du abandonner. Siloam Spring ne possédait pas l'air de Little Rock. C'était trop petit, tout le monde se connaissait, on avait vite fait de faire le tour des lieux et de repérer là ou il ne valait mieux pas aller. Alors, il possédait toutes les raisons de vouloir se venger de cette fille. Il n'en avait jamais eu l'occasion. Il n'avait pas cherché non plus, plus encore que ce désir, c'était mettre le plus de distance entre eux qu'il avait tenté de faire. Il y avait donc réussi pendant deux ans, et pourtant ce n'était pas comme s'il n'avait pas su ce qui se passait pendant tout ce temps. Pastrow Corporation était une grosse industrie, qui passait aux infos, même ici. Il aurait du plus s'y intéresser. Mais il n'avait pas voulu, pas pensé à préparer une défense au cas ou il la recroiserait un jour, puisque cela lui semblait impossible.
Et il avait fallu que les retrouvailles se fassent de la façon la plus banale qui soit. C'était cela qui était effrayant. Il avait fallu qu'il baisse les yeux quelques secondes sur son blouson et cela avait suffit. N'aurait-il pas pu le laisser en place ? Pourquoi avait-il fallu qu'il fasse si chaud à l'intérieur ? Il avait de quoi se maudire. C'était surement pour cela qu'il était aussi furieux, et qu'il n'avait pas hésité à lui répondre avec agressivité. Il ne s'était jamais laissé marcher sur les pieds par une femme et si, brièvement, il avait pensé s'aplatir, fuir encore la queue entre les jambes, l'injustice, ce foutu destin lui avait fait relever la tête pour la défier. C'était sûrement une mauvaise idée, la mauvaise technique, parce qu'il lui donnait une nouvelle raison de rester et de l’emmerder encore plus. Cependant, il ne se maudissait pas d'avoir agi de la sorte. Il se trouvait courageux. Ce n'était pas la première fois qu'il pensait cela de lui mais là, ce mot prenait tout son sens. Il ne pouvait pas non plus s'empêcher de se trouver infiniment stupide. Mais il ne pouvait pas le montrer, il ne pouvait pas changer d'avis comme ça, peut être qu'elle n'attendait que ça, qu'il se plie. Alors il se forçait a rester menacant, méprisant. Si cela avait de l'emprise sur elle tant mieux, mais elle ne se laissait pas faire comme ça, la preuve, elle avait l'air de trouver que c'était un nouveau jeu. Oh non, il n'avait pas voulu lui donner cette impression là. Elle inventait, elle fabulait, elle voulait trouver la faille. Seth ne se sentait pas d'attaque à jouer avec elle. S'il avait été persuadé qu'il avait la moindre chance contre elle, il se serait surement jeté à corps perdu dans la bataille. Mais a quoi servait-il de faire la guerre quand l'ennemi était plus fort, avait, semble t-il, plus de moyens ? Un instant, il redouta qu'elle ait manigancé cette rencontre, fait d'autres plans sur la comète contre lui. Elle ne pouvait pas avoir fait ça non ? L'idée lui vint évidemment que c'était elle qui avait fait exprès de se trouver dans ce café, ce matin précis, et qui lui avait foncé dessus délibérément. Cela aurait été tout à fait son genre.
Il devait se sortir cela de la tête. Elle ne pouvait pas être autant mauvaise. Enfin si, il savait qu'elle l'était, mais de là a venir ici seulement pour lui, il en doutait fort. Elle avait semblé aussi furieuse et étonnée que lui. Mais cela ne prouvait rien. Elle avait réussi à cacher ses sentiments une fois, elle pouvait tout à fait le refaire. Il n'avait pas confiance en elle, tout chez elle n'était que pourriture et méchanceté. Le problème était qu'il n'avait pas réussi à s'en rendre compte avant. Tout aurait été trop beau. Il fallait bien que quelqu'un le remette à sa place une fois. Mais si elle comptait le faire une deuxième fois, il ne lui donnerait pas ce plaisir. C'est pourquoi il n'hésita pas très longtemps lorsqu'elle lui tendit une main, même s'il avait l'horrible impression de passer un pacte avec le diable. Pourtant, il était prêt à s'engager. A tenter le jeu. Il savait pertinemment qu'il pourrait perdre, mais si ce devait être le cas, il voulait s'être battu avant. Laisser tomber, ce n'était pas son genre. Il voulait tout du moins prouver qu'il était fort. S'il perdait, il voulait l’entraîner dans sa chute avec lui. Il voulait la faire basculer, la détruire aussi. Elle n'en ressortirait pas impuni. Ce fut ce qu'il se promit intérieurement lorsqu'il toucha la main, la pressant avec force. S'il avait voulu, il aurait pu la faire plier à ce moment là. Il avait plus de force qu'elle, il était plus grand, plus musclé. Mais ce contact le brûlait vraiment. La toucher l'horripilait. Le simple fait de l'effleurer lui déclenchait des envies de meurtre. « Tu ne réussira pas. Je vais te faire regretter d'être venue ici, même si c'est la dernière chose que je fais dans ma vie » jura t-il en rompant l'échange pour se diriger vers le comptoir et commander. Il savait maintenant que c'était possible de haïr autant quelqu'un. Il ne s'en était jamais rendu compte avant. Même Wade, il lui semblait déjà que ce n'était que de la rigolade, une partie de plaisir. Cela ne lui faisait pas peur qu'on le déteste, non, ce qui l'effrayait c'était que l'on mette à profit cette haine pour le faire descendre de son piédestal auquel il s'était accroché pendant tout ce temps. Il n'aurait pas de remords à s'attaquer à une femme.
Un client apporta un sweater à la jeune femme. Dommage. Il aurait bien voulu la voir s'enfoncer encore plus. Cela lui déplaisait même beaucoup qu'on soit venu à son secours, elle ne le méritait même pas. Dégoutté, il se retourna vers le serveur, dans l'espoir de recevoir une marque de soutien. Eden était sexy, il aurait compris si cela avait été une aubaine pour les hommes de la salle de regarder ce qu'ils avaient sous les yeux. Malheureusement, cela ne semblait pas avoir atteint le gringalet qu'il avait en face de lui qui lui jetait tout sauf un regard compatissant. Avant que Seth ne puisse se retourner pour regarder encore ce qu'il se passait, il entendit la voix grinçante de son ennemie dans son dos. Il n'entendit pas ce qu'elle lui disait car il sentit au même moment quelque chose de froid s'écouler dans ses cheveux. Il fit volte-face brusquement et la frappa, inconsciemment ou non. Son air satisfait avec son gobelet à la main ne pouvait que lui indiquer ce qu'elle avait osé lui faire. Le liquide coula devant ses yeux et dans son cou, trempant sa propre chemise à lui, mais il n'esquissa pas un mouvement. De toute façon, il ne pouvait rien faire. Il n'avait pas voulu provoquer d'esclandre certes, mais elle ne s'était pas gênée pour le faire. Et il ne pouvait pas arranger les choses. Lentement, il se passa en vain une main dans les cheveux mouillés. Il restait interdit, mais furieux encore une fois. Heureusement que la boisson n'était pas chaude, parce que là, il n'aurait pas hésité à lui sauter dessus, ou a renverser une nouvelle fois son café. C'était tout ce qu'elle méritait non ? Elle s'était reculée en lui lançant qu'ils étaient quittes. C'est vrai qu'ils l'étaient, et il aurait tout simplement pu en rester là. Elle commanda un autre truc et alla poser le verre sur une table libre. « Mademoiselle, monsieur, je vais vous demander de sortir » lança une voix derrière lui. Il ne pris pas la peine de se tourner. Sa vengeance il l'aurait bien un jour puisqu'elle tenait tant à rester en ville. Il s’avança alors vers la porte alors qu'elle faisait la même chose de son coté. Il s'arrêta pour la laisser passer. Ce n'était pas parce qu'il voulait jouer au gentleman, mais parce qu'il n'avait aucune envie de l'avoir dans son dos. « Tu penses peut être que je devrais enlever manteau et chemise à mon tour ? Désolé, mais tu sais bien que moi je ne fais jamais ça en public » glissa t-il en souriant quand même, malgré sa colère. Puis, alors qu'elle se trouvait là, juste à coté de lui, tellement trop proche, il se pencha encore plus vers elle, pour que personne ne l'entende. « Tout le monde à un prix. Combien s’achète ton silence Pastrow ? ».
Il lui semblait qu'il ne se tenait déjà plus au plan qu'il avait prévu. Mais en fait, depuis longtemps il ne souhaitait que ça, qu'elle se taise. Cela ne l'empêcherai pas de se battre, mais il avait envie de savoir. Il pensait déjà connaître la réponse. Elle ne voulait sûrement pas qu'il la supplie d'arrêter, peut être cela lui ferait plaisir s'il l'implorait en se jetant à ses pieds, mais il ne s'abaisserait jamais à cela, il préférerait mourir. Mourir si cela signifiait libre. « Ne pense pas que je vais renoncer. Même, je crois que la partie commence dès maintenant » dit-il, d'un ton grave alors qu'il passait le pas de la porte du café. Ils étaient en plein centre. Il y avait du monde. Pas la foule, mais des gens passaient. De toute sorte. Pressés ou non. Une telle diversité, et eux deux au milieu. Prêts à se livrer une guerre sans merci, dépourvue de tout sentiments, à part celui de haine. Non, ils n'étaient pas quittes, comme elle le lui avait dit. Il était même sur qu'elle ne le pensait pas elle même. Au contraire, il lui restait tout à prouver. Il faudrait jouer grand jeu dès le début, s'il voulait qu'elle le prenne au sérieux. Il avait toujours son café à la main, mais il n'allait plus s'en servir, c'était fini ça, ringard maintenant. Le problème, c'était qu'une vengeance devait se préparer dans les moindres détails. Elle ne pouvait s'improviser comme cela, sur un coin de rue. De plus, la seule idée qui lui venait à l'esprit était l'argent. Ca avait commencé par l'argent, et ça devait finir de la même façon. Là, Seth ne pouvait plus compter que sur lui même. Aucune de ses relations ne pourrait régler ce problème à sa place. Mais il n'était pas un homme d'action. Lui, cela avait toujours été les mots. Il savait les manier, et tout le monde le savait. S'il pouvait faire mal intentionnellement et sur l'instant, c'était par ce biais là. Les menaces, les promesses, les engagements… Comme il le lui avait dit, tout le monde avait un prix, et les hommes et femmes d'affaire aussi. « Tu es redoutable, tu le sais ça. Ça vient de ton père sûrement ? Il doit être fier de toi non ? Enfin, je devrais plutôt dire 'devrais', on a annoncé sa mort aux journaux. Tu l'a vécu comment ? Tu sais maintenant combien ca fait mal de perdre un être cher… Le problème c'est qu'il n'y avait que lui non ? Même ta mère, tu n'es pas capable de l'aimer ». Il avait dit ça sur le ton le plus naturel du monde. Mais il savait ce que cela faisait. Elle n'était pas insensible non plus, personne ne l'était. Et Seth devait en savoir encore plus sur elle pour connaître sa faille, sa faiblesse. Il devait creuser loin, émettre des suppositions. Il la trouverait un jour. Ce devrait être ça la première étape du plan. Et après il s'occuperait de l'argent. Il le dilapiderait. Il trouverait un moyen. Le plus beau serait de faire couler l'industrie, parce que cela devait être ça dont Eden Pastrow était la plus fière, ce pour quoi elle s'était battue corps et âme. Cela représentait un gros morceau, même pour lui. « Laisse moi t'accompagner au travail, j'aimerai beaucoup voir comment ça se passe dans tes bureaux. Oh mais, tu va y aller comme cela ? En pull ? Même ça ce n'est pas digne de toi ». Le mieux effectivement, était d'aller directement sur le terrain, cela ne pourrait que lui servir. Même si elle ne voulait pas, il la suivrait. C'était peut être bête dit comme ça. Pendant deux ans il avait voulu mettre de l'écart, mais là, il se disait que c'était la meilleure chose à faire. Il n'avait pas su la connaître et la comprendre à l'époque, mais là ce serait différent.
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En même temps si on me demande de trouver une idée Désolé quand même pour la longueur ^^'
Sujet: Re: Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. [Seth & Eden] Jeu 29 Jan - 20:06
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Seth & Eden
∞ Oui, puisque je retrouve un ami si fidèle, Ma fortune va prendre une face nouvelle. [Racine, Andromaque] Autrement dit, je t'ai retrouvé maintenant tu va souffrir et je vais triompher.
J'avais perdu énormément de temps. Cette rencontre m'avait ralentis. Et pour moi, le temps c'est de l'argent. Si j'avais été employée, je pense bien que mon patron m'aurait mise directement à la porte. Heureusement le seul patron ici c'était moi. Et j'étais très fière de ça, oui c'était ma plus grande fierté. Rien ni personne ne pourrait m'enlever ça. Pastrow Corporation était bien trop étendue partout dans le monde pour qu'elle ne puisse couler. Et j'avais appris du meilleur, j'étais devenue une hyène sans merci. Pire qu'une avocate. J'étais douée, je le savais. Et descendre les hommes ou me servir d'eux était mon plus grand plaisir et ma plus grande force. Malgré le fait qu'il avait été dur avec moi, je serais toujours reconnaissante envers mon père pour ça. Avoir des faiblesses ne faisait pas parti de mon vocabulaire. Pour en arriver-là il fallait que je me défasse de toute attache possible. C'était réussis, la seule réel attache que j'avais eu durant toute ma vie c'était mon père. Paix à son âme, il n'était plus là. Je ne dit pas que sa mort avait été dure. Bien le contraire, avant que je ne prenne les commandes de l'industrie j'ai du me battre, faire mes preuves contre des centaines d'hommes qui voulaient ma place et encore aujourd'hui ce n'est pas finit, si jamais je faisais ne serait-ce qu'un seul faux pas, ces rapaces ne se gêneraient pas pour me mettre hors de la course. Je n'avais cependant pas énormément de soucis à me faire, puisque j'avais étudiée tout ces hommes un a un telle une psychologue. Je connaissais leur forces et leur faiblesses du bout des doigts. Je ne fais confiance à personne. Je les laisse croire qu'ils ont cette confiance, mais il n'en ai rien. Je me méfie toujours et fait attention à n'importe quelle petite chose. Cependant je fais tout ceci en finesse et surtout en restant appréciée et crainte à la fois. Personne n'ose me défier, tous le monde à peur de moi. J'observe, j'analyse et je frappe. Tous le monde à des attaches, donc des faiblesses, Femme, mari, enfants, famille, amis. La petite femme brune à la peau claire est redoutable mais vous ne le savez pas. C'est une vipère qui se faufile entre vos draps sans même que vous ne vous en rendiez-compte. Simplement par le fait qu'il n'y à rien dans ce monde auquel elle tient plus qu'a sa petite personne.
C'est avec tout ça que par le passé j'avais pu détruire l'homme le plus manipulateur de toute la ville. Cependant je n'avais rien demandé. Je m'étais simplement défendu face au prédateur. Seth arrivait toujours à parvenir à ses fins jusque là. Toutes les femmes étaient à ses pieds et tombaient dans son piège. Mais pas que, Seth savait tout autant détruire les femmes que les hommes. Sans aucune pitié, sans aucune compassion. C'était toutes ses vies que j'avais vengées en le détruisant de A à Z, du plus profond de lui-même. Il avait gâché des centaines voir des milliers de mariages, fiançailles, vies de famille simplement pour son propre empire. Pour son propre piédestal. Pour son amour propre. Mais pourquoi avait-il fait ça ? Pourquoi avait-il tant besoin d'être un roi ? Pourquoi avait-il besoin d'être un parfait salaud ? Pourquoi avait-il besoin de se flatter lui-même ? Je savais ce qu'il faisait et comment il le faisait, mais je ne savais pas pourquoi. Avant cette nouvelle rencontre, avant ce jour, je ne m'étais jamais posée la question. Il avait tout simplement disparu de ma vie. Le destin, rien que le destin avait fait qu'on se rencontre à nouveau dans cette ville. Ce n'était pas finit. Ce qu'il c'était passé il y a deux ans n'était que le commencement de quelque chose qui était loin d'être terminer. Je n'avais pas tout trouvé et ce lâche qui c'était enfuis ne m'avait pas permis de continuer en partant. Aujourd'hui tout tournait en ma faveur. Je pouvais à nouveau détruire tout ce qu'il avait construit en deux ans. C'était certes moins gros que ce qu'il avait construit en vingt-ans, mais c'était tout autant amusant. De plus, il fallait que quelqu'un l'arrête. C'était logique que ce soit moi. Le karma, c'était le karma. A partir de maintenant j'allais l'observer, noter tout ces faits et gestes, toutes ses actions, m’immiscer dans sa vie. Le laisser croire qu'il pourra être gagnant en affichant de fausses faiblesses dont il se servira pour m'atteindre et je le laisserais croire qu'il m'atteint pour mieux le surprendre, le détruire et en finir avec lui. Je le laisserais supposer que je suis assez folle pour avoir fait des recherches et des années de d'enquêtes pour le retrouver et le détruire à nouveau. Que la plupart des personnes qu'il côtoie c'est grâce à moi, que j'ai battis sa vie et qu'il n'a été qu'un pion dans la mienne.
En quelques infimes secondes, un plan machiavélique m'était venu à l'esprit. Il fallait qu'il croit que je l'avais retrouvé. Que cette fausse rencontre et ce faux étonnement n'étaient que jeu de ma part. Il venait de me dire que je devais partir d'ici, que c'était chez lui et qu'il connaissait lui aussi mes secrets. C'était tout bonnement un défit qu'il venait de me lancer. C'est pourquoi je lui avait tendue la main pour que le pacte soit officiel. J'avais juré de lui pourrir à nouveau la vie. Ça allait prendre du temps avant que je ne réussisse à me mettre tout le monde dans la poche. Mais ce n'était pas impossible, je l'avais déjà fait. Personne ne résistait à mon joli petit minois et mon air d'ange. Le mensonge et la manipulation étaient ma spécialité, Seth le savait à présent et c'est sûrement ce qu'il redoutait chez moi. Il me connaissait sans vraiment me connaître. Mes histoires passées il les ignoraient. Il ne savait pas comment j'allais frapper, ni quand et son regard méprisant mais tout autant effrayé prouvait tout cela. « Tu ne réussira pas. Je vais te faire regretter d'être venue ici, même si c'est la dernière chose que je fais dans ma vie » Rien que cette phrase était un paradoxe. Il pense que je ne vais pas réussir mais il pense aussi que m’arrêter serait la dernière chose qu'il ferait dans sa vie ? Si tu meurs c'est que j'ai réussis mon combat cher ami puisque tu ne sera plus là pour voir ce que je ferais de ton souvenir et je pourrais en faire absolument tout ce que je veux. Je ne répondis à ça que par un simple sourire narquois avant qu'il ne casse le lien de nos deux mains se serrant plus fort l'une et l'autre et qu'il ne retourne au comptoir se commander le petit déjeuner.
Après ça, je fut tiré de mes pensée par un jeune homme qui m'apportait sa veste pour que je me couvre car j’étais resté un bon moment en soutient gorge dans le café. J'avais entendue plusieurs femmes pestiférer. Quant aux hommes, pour ceux accompagnés, on sentait les regards toujours discret vers mon décolleté. Et pour les autre, rien de discret dans leur yeux, ils s'en donnaient à cœur joie. Après tout, pourquoi se gêner hein ? Je n'avais honte de rien. J'avais juste accepté le pull pour mettre un terme à toute cette esclandre. C'est moi qui l'avait créer, c'était à moi de l’arrêter. Mais je n'étais pas d'humeur à arrêter. Me battre était l'une des choses que je préférais. J'avais saisie un verre sur une table et l'avais vidée sur la tête de mon interlocuteur qui était alors parti faire sa commande. Sa réaction ne fut pas plus des moindre, il se retourna vivement et me frappa. Je ne pu m'empêcher de ressentir une certaine douleur. Je mis la main sur ma joue instinctivement tout en gardant mon air satisfait. Voilà, il perdait son calme. Il venait de frapper une femme. Bravo, voilà déjà un élément dont je pouvais me servir. Et qui allait-on croire ? Une jeune femme à la tête innocente, femme d'affaire, PDG d'une très grande entreprise ? Où un simple homme à femme, menteur ? Je pense que la réponse était évidente. Il mis alors la main dans ses cheveux tout en se retenant d'avantage. Je voyais bien que je l'agaçais. Rien ne pouvait me faire plus plaisir. Après que j'ai rendue le verre que j'avais emprunté pour lui verser dessus, une voix nous interrompu calmement. « Mademoiselle, monsieur, je vais vous demander de sortir » Je tournais alors la tête vers cette fameuse voix et acquiesçait sans rien dire. Mais pas sans rien penser. J'étais l'auteur en grande parti de cette pagaille. Je me promettais de venir arranger ça plus tard. Un patron de café ne gagne pas bien sa vie, il serait normal que je l'aide. Par exemple pour refaire quelques travaux et me faire pardonner du bazar engendré. Je tournais alors les talons vers la porte de sortie. Seth me suivit, il s’arrêta devant celle-ci pour me laisser passer. Non pas par galanterie j'en était sûre, simplement pour que je ne me retrouve pas derrière lui. J'avoue que d'être devant lui ne me rassurait pas tant que ça. En passant le pas de la porte, je gardais cependant toujours un œil vers l'arrière. Par simple précaution. « Tu penses peut être que je devrais enlever manteau et chemise à mon tour ? Désolé, mais tu sais bien que moi je ne fais jamais ça en public » ajouta-t-il avec un sourire. Sourire que j'imitais au son de cette phrase. Arquant un sourcil « Bien que la vue de ce corps plein d'abdominaux ne m’ait jamais dérangé, non. Je sais bien que tu ne montre ton corps que quand tu attends quelque chose en retour. Comme de l'argent par exemple. Tu sais on appel ça une prostituée en générale. » Lui balançais-je telle une vipère venant de cracher son venin avec tout mon dédain possible. C'est alors que je le sentis se rapprocher encore plus prêt de moi. Et que je l'entendit rajouter « Tout le monde à un prix. Combien s’achète ton silence Pastrow ? ». Je tournais alors ma tête vers lui en haussant les sourcils et finissant par afficher de nouveau un sourire amusée. Voilà qu'il voulait m'acheter maintenant. Il avait réellement peur de moi et pour rien au monde je ne voudrait changer cela. Rien n'était envisageable. « Je te répète donc que je ne suis pas une prostituée Seth, on ne m'achète pas. » répondais-je en tapotant son nez avec mon indexe. Comme une mère taquine son enfant.
Tout ce que je désirais c'était le détruire à nouveau. Pourquoi j'avais tant de haine pour cette personne ? Je n'était moi-même pas sûre de le savoir. Je voulais juste gâcher sa vie. Un petit passe temps comme un autre. Rien de bien méchant. « Ne pense pas que je vais renoncer. Même, je crois que la partie commence dès maintenant » J'écoutais attentivement ce qu'il me disait alors que nous nous engagions tout deux vers les rues de Downtown. Je pensais bien qu'il n'allait pas renoncer. Dans le fond lui et moi on était pareil. On nous attaque, on réplique, ça pouvait aller loin, très loin. Ni l'un ni l'autre ne semblait prêt à renoncer à cette bataille. Je pris alors de force le café qu'il avait entre les mains et en bu une gorgée. Après tout il n'avait qu'à pas renverser le mien et nous faire virer du café. Enfin même si pour la deuxième parti c'est moi qui était allé un peu trop loin. Jamais je ne l'avouerait. Une manipulatrice fait toujours en sorte que les autre se sentent coupable à sa place. Je portais alors la main jusqu'à mes lèvres et bu deux ou trois gorgés de liquide chaud. « J’espère bien. Ce serait vraiment trop facile pour moi sinon Hemingway. » Lui tendais-je le café de nouveau. Ne sachant pas si, maintenant que j'avais bu dedans il le reprendrait ou non.
Nous continuions notre marche vers on ne sait où. A se chercher l'un et l'autre. Je réfléchissais et il devait faire de même. Je n'avais pas peur. Je me sentait puissante presque invincible. Sans que je ne le sente venir, il ajouta d'un air assez calme et posé. « Tu es redoutable, tu le sais ça. Ça vient de ton père sûrement ? Il doit être fier de toi non ? Enfin, je devrais plutôt dire 'devrais', on a annoncé sa mort aux journaux. Tu l'a vécu comment ? Tu sais maintenant combien ça fait mal de perdre un être cher… Le problème c'est qu'il n'y avait que lui non ? Même ta mère, tu n'es pas capable de l'aimer ». Je serrais le poing qui trouvait dans la poche de la veste qu'on m'avait gentiment prêtée en l'écoutant attentivement. Il tentait de toucher un point sensible. Comment osait-il parler de ça ?! Pire encore comment savait-il pour ma mère ? Je devais établir une stratégie très vite car s'il sentait ne serait-ce qu'une once de faiblesse en moi, j'allais être foutue. Je gardais tout bonnement mon calme et le laissait voir la vérité me faisant passer pour faible, sachant que j'étais forte. Si je ne me laissait pas atteindre tout irait bien. Tout devait se faire dans la subtilité. « Oui je le sais. Et tu le sais aussi, tu as déjà goûté à l'Eden en action n'est-ce pas ? Mon père est ma plus grande fierté et je suis la sienne. J'ai vécu son départ comme toute les personnes qui perdent un être cher. En ce qui concerne ma mère tu devrais te renseigner mieux, elle est morte. » Lui répondit-je simplement, ce qui n'était pas tout à fait vrai pour ma mère, mais comment allait-il le savoir ? Ma génitrice depuis la mort de mon père n'avait plus rien. Et n'était par la même occasion plus rien. En d'autre terme pour moi elle était vraiment morte. Je ne lui avait pas laissé penser une seule fois qu'il pouvait trouver ici une faille. Toute ma vie j'avais appris à me protéger et c'était justement contre ce genre de personne qui n'était simplement-là que pour m'atteindre. « Laisse moi t'accompagner au travail, j'aimerai beaucoup voir comment ça se passe dans tes bureaux. Oh mais, tu va y aller comme cela ? En pull ? Même ça ce n'est pas digne de toi » Je le regardais encore plus ébahit que la fois précédente. Il avait semblé ignorer que j'étais en ville et voilà que maintenant il me parlait de mon travail, du fait qu'il voulait m'accompagner, que je ne devais pas me rendre la bas comme ça. « Ah tiens, merci de me le rappelle, je vais envoyer un texto à mon assistante pour lui dire de me rapporter un chemisier tiens. » Je pris mon téléphone et m’exécutais. Seulement je ne fis pas exactement ce que je venais de lui dire que je ferais. « Gossip girl, Si vous connaissez Azalyne, vous devriez connaître son idylle avec Seth. Ou du moins, son ancienne idylle, avant qu'elle ne le trompe avec Wade. Pauvre Seth, se faire jeter ainsi alors que d'habitude, c'est lui qui brise des cœurs. Mais bon, après ses aveux, comme quoi, il ne l'aurait conquise que pour le cul, je ne doute pas qu'il s'en remettra. Citais-je d'un air amusée et enjouée. Il voulait jouer au coup de la menace ? Parfait, j'adorais ça. Je relevais alors le doigt afin qu'il n'est pas le temps d'ouvrir la bouche « Hum... Intéressant. Ah attend, c'est pas finis. On a vu Azalyne et Wade filer loin de la ville pour se donner des vacances bien méritées après cette fête désastreuse. Alors, vous avez-bien profiter de vos vacances ? On dirait, car Wade aurait, après son retour, eu quelques différents avec Seth. Franchement les gars, c’est Noël ! Enfin, Seth aurait lui aussi revu Azalyne et lui aurait fait comprendre que si il avait oublié leur désastreuse relation, il n’a franchement pas apprécié les coups de Wade. Alors Azalyne ? Pas trop frustrée qu’on te cache des choses ? Ouh c'est pas joli joli de balancer Seth. » Si je trouvais ses faiblesses comme le faisait cette blogueuse, il serait complètement fichu. J'avais toutes les cartes en main. « Elle est sympa cette Azalyne d'ailleurs, je ne comprend pas comment une fille pareil à pu se mettre en relation avec toi » Et oui, dommage pour lui, Azalyne était justement l'une des premières personnes que j'avais rencontré dans cette ville. Elle me semblait bien meilleure que lui et le fait qu'elle l'ai trompé pour son meilleur ami m'amusait. Je savais que c'était une chose qui touchait Seth et s'il fallait que j'appuie sur ce point là je n’hésiterais pas. Je n’hésiterait pas non plus à me rapprocher de toutes les personnes autour de lui pour pouvoir mieux le détruire.
Le temps passait de plus en plus. Heureusement encore une fois que la patronne c'était moi. « Bon, trêve de plaisanterie, je n'ai pas réellement envoyé de message à mon assistante. Grâce à toi je dois repasser chez moi pour me changer avant d'aller effectivement au travail. » Apparemment il avait tout bonnement compris que je travaillais ici. Peut être avait-il lu, entendu ou vu à la télévision que notre entreprise s'étendait dans la ville et que j'en était à présent propriétaire. Je ne savais pas. Le fait qu'il mentionne mon boulot signifiait qu'il tentait de se rapprocher de ça pour m'atteindre. Je ne le laisserais certainement pas faire.
Seth O. Hemingway
modo ◇ seksy comme tout
› pseudo, prénom : Pow › âge : 28 › emploi : en reconversion › côté coeur : personne d'autre que lui-même › petites lettres envoyées : 895
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Sujet: Re: Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. [Seth & Eden] Ven 30 Jan - 23:21
Rien ne sert de courir...
Eden Pastrow & Seth Hemingway
Quitter le café et retrouver le froid. Avec des cheveux et un col de chemise trempés cela lui déplaisait fortement, mais il n'allait pas se battre à l'intérieur puisqu'on leur avait demandé de s'en aller. Les regards qu'on lui lançait n'étaient pas très aimables. A elle par contre, on voyait bien que beaucoup de mecs se trouvaient chanceux de se trouver dans le café à cette heure là, parce qu'on ne voyait pas beaucoup de filles sans t-shirt dans le quartier. Les femmes par contre évidemment, avaient plus les yeux tournés vers lui. Mais ca ne changeait rien au fait. Tout le monde les avait vu, se jeter mutuellement du café dessus, et lui la frapper lorsqu'elle avait osé le faire. Il ne regrettait pas le moins du monde son geste, c'était bien fait pour cette garce de toute façon, même si après coup, il savait qu'il aurait pu et du l'éviter. Tant pis maintenant le mal était fait, et si c'était une des façons pour lui de se défendre alors il l'utiliserait. Mais plus en public. En tout cas pas de cette façon là. Et puis de toute façon, c'était donné à tout le monde de lever la main sur quelqu'un. Non, il faudrait vraiment jouer sur les mots. Il savait le faire autant en profiter, surtout que c'était plus discret, et il aimait faire dans la discretion. Il lui avait d'ailleurs subtilement glisssé que s'il voulait quelque chose de lui, elle devrait lui demander directement. Ce a quoi elle avait répondu que cela ne l'intéressait pas, allant même jusqu'à dire ce qu'elle pensait de cette conduite, à savoir que cela correspondait plus à une prostituée qu'a autre chose. Il la regarda en souriant. Comme si elle pensait que cela l'atteignait, ça. Au contraire, il avait une très bonne appréciation de ces filles. Il les trouvait formidables. Au moins, avec elles ce n'était pas compliqué, on en trouvait partout si on savait ou on allait, et puis elles étaient disposées à accomplir les moindres de vos désirs. D'accord, c'était moins glorieux que d'aller voir une femme dans un bar et la draguer jusqu'à temps qu'elle accepte de vous suivre, mais cela ne faisait pas de mal parfois. Elles étaient là pour ça. Et puis, elles n'étaient pas moches. Très sexy a regarder. C'était des femmes après tout. « Encore heureux que mon corps ne t'es pas dérangée à l'époque, mais tu sais il n'a pas beaucoup changé. On est encore très satisfait. Mais ce que je fais c'est plus compliqué qu'une pute tu le sais bien, il n'y a pas que coucher qui compte, il y a tout ce qu'il y a autour, mais tu le sais bien, tu l'a déjà fait toi aussi » lui assura t-il en ouvrant la porte pour sortir à l'air libre.
Elle répéta qu'elle ne s'achetait pas. Il n'en était pas tout à fait persuadé, mais en fait, c'était plutôt qu'il espérait vraiment qu'elle l'était. Vraiment très fort parce que cela règlerait bien des choses. Mais aller trop loin pour régler ces problèmes ne le tentait pas non plus. Il savait pertinemment que de toute façon, il ne pourrait rien faire pour la contenter. Tout ce qu'elle voulait c'était le détruire, et il ne voyait pas comment il pourrait l'en empêcher. Lui faire garder le silence oui, mais il n'y avait pas trente six solutions pour lui. Et il ne pourrait se décider à la tuer. Enfin si, l'idée commençait à germer dans son esprit. C'était radical, mais cela aurait le mérite d'être efficace. Aussi, il pourrait fuir encore. Chercher une autre ville ou s'installer. Mais il n'avait pas envie de vivre sa vie comme ça, dans la peur d'être retrouvé peut importe ou il allait. Non, ce qu'il devait faire, c'était l'empêcher de nuire elle. La détruire aussi. Lui faire tellement peur qu'elle n'oserait plus jamais s'approcher. Lui faire quitter la ville peut être. Tout ce mélangeait dans son esprit. Vengeance ? Laisser tomber ? Ne pas prendre au sérieux les menaces ? Il n'y avait que la première solution. C'était tout ce qu'il pouvait faire. Il ne pourrait pas stopper tout même s'il le voulait, c'était beaucoup trop tard maintenant, et même il ne pouvait renier sa véritable nature. Quand aux menaces, il savait qu'elles étaient réelles. En les ignorant, il tournerait le dos à l'ennemi. « C'est ce qu'on verra alors. Je suis sur que j'arriverai à trouver. Tu n'es pas invincible, et quand tu en aura marre, c'est toi qui viendra me demander combien je vaux, je le sais ». Il n'ajouta rien de plus parce qu'elle venait de s'emparer de force de son café pour en boire une gorgée. Il aurait bien voulu l'arrêter mais le mal était fait. D'ailleurs, il continuait de sourire malgré tout devant cette effronterie. Elle était quand même séduisante. Il ne pouvait pas le nier. Malgré que la haine qu'elle lui portait lui faisait perdre de cette beauté. Si impulsive aussi, si frondeuse, qu'elle ne pouvait qu'immanquablement le faire penser à lui-même. Tout cela l'amenait à s'interroger sur lui même. Ce qu'il avait fait déjà. Oui, il avait surement rendu malheureuse des femmes, oui il avait du briser des ménages mais hé, était-ce vraiment de sa faute ? Il draguait oui, mais c'était les filles qui l'invitaient, parfois insistaient. Elles avaient besoin d'une présence que ne leur assurait pas leur mari ou leur copain, et il était là pour les satisfaire si elles voulaient. Il ne voulait pas s'en vouloir pour cela. Qu'avait Eden de plus que lui ? Elle était pareil, elle aussi faisait toujours semblant, et elle avait du coucher avec des tas de mecs aussi. En foulant les pavés de la rue, il se demanda même à combien s'élevait le palmarès. Et si elle avait fait souffrir d'autres hommes que lui.
N'importe qui les croisant dans la rue les aurait pris pour des gens normaux. Des amis peut être, s'ils ne s'engueulaient pas. Ils n'étaient rien de tout cela, ils étaient beaucoup plus. Seth en avait pleinement conscience, et il ne pouvait pas renier cette qualité à Eden puisqu'ils étaient pareils. Ils auraient très bien pu ne jamais se rencontrer, oeuvrer en silence d'un bout à l'autre de la ville sans jamais se croiser, ni, a fortiori, coucher ensemble. Ils auraient très bien pu aussi simplement parler, et ne rien faire d'autre. Aussi, les problèmes ne se seraient jamais autant accumulés. Tous deux avaient su parfaitement cacher leur vraie nature, et un simple échange aurait pu les laisser enterrées à tout jamais, mais il avait fallu qu'il tente de prendre le contrôle. A armes égales, peut être auraient-ils été loin tous les deux ensemble. Cette possibilité n'aurait jamais été exclue, de conclure une alliance, même si tout aurait pu refaire surface plus vite que prévu. Dans le monde cruel des affaires, la jeune femme aurait toujours eu un coup d'avance sur lui, maigre prof de philosophie désargenté, et qui n'était même pas de bonne famille comme elle. Il n'y avait pas à dire, le milieu social faisait toute la différence. Si la demoiselle avait des relations, c'était des personnes haut placées surement, ce qui lui conférait un avantage certain sur la grande majorité des tableaux. Or, lui n'était pas grand chose au final. Il avait toutefois, dans le cadre de son travail, l'occasion d'analyser des personnalités différentes, ce qui lui donnait un véritable sens critique, ainsi qu'une très bonne intuition. Seth savait comprendre les gens et déterminer les points faibles, parce que tout le monde les laissait transparaitre un jour ou l'autre.
Il se souvenait légèrement des conversations qu'il avait eu avec Pastrow quand ils faisaient autre chose que coucher, et il ne l'avait jamais entendue parler de sa famille. De son père, elle n'en avait pas vraiment besoin, il était de notoriété publique que les deux s'entendaient plutôt bien, et il n'avait pas voulu en savoir plus puisque tout semblait montrer que la jeune fille se servait du patriarche comme une sorte de modèle. En ce qui concernait les autres membres, l'affaire était plus délicate puisqu'ils ne faisaient pas la une des journaux. Or, comme cette discussion, tout du moins lorsque Seth essayait d'aborder le sujet, était écartée à chaque fois, il en avait déduit certaines choses. Surement certaines n'étaient pas justes, mais il devait bien les tenter pour le savoir. Questionner pour trouver la faille, c'était monnaie courante dans le monde des manipulateurs. Voila comment il était venu à lui parler de sa mère. Il ne la connaissait pas, ne savait pas qui elle était, et comme c'était un point qu'ils n'avaient jamais abordé, il ne savait pas ce qu'elle représentait pour elle. Eden lui rappela alors ce dont il se doutait déjà, qu'elle avait entretenu une très forte relation avec son père, et qu'évidemment sa mort l'avait affectée. C'était un bon point cela alors, il retenait qu'il pourrait parler de lui s'il en avait envie, sans le moindre remord s'il la blessait. S'était bien fait pour elle. S'attaquer aux disparus n'était pas chose aisée, et terriblement mesquin, mais il n'aurait aucune retenue face à elle, comme la réciproque serait également vraie. D'ailleurs, selon ses dires, la mère l'était aussi. Voila donc qui semblait régler le problème. Elle avait parlé d'elle avec un ton très froid qui ne laissait aucune place au doute. Il éliminait donc ce sujet avec autant de facilité qu'il avait gardé le premier. « Pauvre petite orpheline... pour un peu, tu me ferai presque de la peine. Dommage, ce n'est pas le cas » dit-il, en portant le gobelet de café qu'elle lui avait rendu après avoir bu dedans. Il l'avait payé, il n'allait pas le jeter tout de même, même si elle le lui avait emprunté. Tant qu'elle n'avait pas versé du poison dedans. Et elle ne l'avait pas fait. Il avait veillé à regarder. Il n'était pas paranoïaque d'habitude, mais il n'était jamais trop prudent. Même s'il savait que cela ne lui viendrait pas à l'idée, c'était effectivement trop facile et trop expéditif comme vengeance.
Il ne lui conseilla rien par rapport au vêtement, mais apparement, il vint à l'idée de la brunette qu'elle devrait demander un chemisier de rechange à une assistante. Eh bien dommage, lui qui aurait tellement voulu qu'elle se rende au travail ainsi fagotée, il ne pourrait pas se payer ce luxe. Sauf s'il gardait un peu de boisson pour en verser encore sur le nouveau. Oh non, ce n'était vraiment pas top comme idée, il pourrait bien faire mieux. Il la laissa alors prendre son téléphone pour régler ce problème, et il la regarda faire, légèrement maussade. Cependant, elle n'appela pas. Au contraire, elle parlait même tout haut, et il avait la très curieuse impression d'avoir entendu ces phrases quelque part. Il ne comprit que lorsqu'il entendit sa bouche prononcer les noms d'Azalyne et de Wade, et il tendit brusquement le bras pour lui arracher le mobile, mais elle repoussa sa main en le ramenant vers l'arrière tout en continuant à lire le message de Gossip qu'il avait déjà parcouru des dizaines de fois. Pas que cela le gêne particulièrement qu'elle écrive tout cela, après tout ce n'était que la vérité et il n'avait plus du tout honte de cela, l'affaire étant passée depuis des semaines, mais qu'Eden soit au courant ne lui plaisait vraiment pas. Comme il n'y avait aucun moyen de retirer les messages du site, elle l'aurait bien appris un jour ou l'autre, mais il aurait préféré que ce ne soit pas ce jour là, le jour de leur retrouvailles. Il était franchement en colère quand elle entamait la lecture du deuxième message et il n'avait aucun moyen de l'arrêter, à moins de l'empêcher de regarder en lui cachant les yeux, ce qui était assez puérile comme tactique. Il aurait très bien pu aussi lui prendre le téléphone, le jeter à terre et l'écraser en marchant dessus, mais effectivement, cela ne ferait que retarder l'échéance de quelques heures. Alors il prit son mal en patiente, tout en bouillonant de rage. Lorsqu'elle se permit même de les commenter, il lui pris vraiment l'envie de lui faire mal physiquement, de la frapper ou même de la tuer sur place. Ils étaient malheureusement en pleine rue, avec des passants de chaque coté, si bien qu'il ne pouvait rien tenter non plus. Il était prisonnier de la rue et des regards de tous. Oui, il s'était battu avec le nouveau petit ami de son ex et il le lui avait répété tout après. Et alors ? Elle avait bien le droit de savoir non ? Toute la ville pouvait le savoir même, une humiliation de plus après Halloween, il n'était plus à ça prêt ! D'autant que le chapitre était clos maintenant qu'il avait revu Azalyne à l'hopital et qu'ils s'étaient tous les deux excusés. « Ca te regarde pas » cracha t-il avec mauvaise humeur lorsqu'elle eut fini « Elle s'est surement mise avec moi de la même façon que tu n'a pas résisté pour finir dans mon lit. Vous êtes toutes les mêmes les filles. A la différence qu'Aza me connaissait, avant qu'on se mette en couple » l'informa t-il avec impatience. Lui vint à l'esprit que les deux femmes semblaient se connaître. Cela lui enfonçait une épine dans le pied, mais il n'avait rien à foutre que l'infirmière connaisse certain de ses secrets révélés, elle savait déjà pertinemment qui il était, et personne n'aurait besoin d'enfoncer les portes ouvertes. Eden fasse ce qu'elle veut, pour le coup, ce n'était pas cela qui le détruirait ! Pour autant, il n'alllait pas le lui avouer. Qu'elle le croit si cela pouvait éviter qu'elle ne fourre le nez dans d'autres de ses affaires pour avoir des informations croustillantes. En plus, une des consolations de Seth était que Gossip ne se gênerait pas pour parler de la femme d'affaires dans ces post, maintenant qu'elle était de retour en ville. Bientôt, ce serait à son tour de se régaler.
Du coup, ils se trouvaient toujours au même point puisqu'ils n'avaient pas bougé temps qu'elle s'amusait avec son téléphone. Elle sembla le réaliser aussi puisqu'elle l'informa qu'elle aurait à repasser chez elle pour se changer. Il se demanda s'il devait tenter le coup de lui dire qu'il l'accompagnerait jusqu'à chez elle. Ca l'intéressait de savoir ou elle habitait, juste pour revenir. Ca au moins ce serait une précieuse information ! N'empêche, si elle savait cela, elle ne le conduirait jamais à la bonne adresse. Pareil s'il lui disait qu'il la quittait là, sur le champ, elle ne serait pas assez naive pour croire qu'effectivement il s'en allait. La retenir pourrait être une bonne idée. Qu'ils se trouvent en pleine rue ne l'empêcherait guère d'hausser le ton et de lui en faire voir des vertes et des pas mures s'il partait sur un terrain glissant. « Chez toi... tes bureaux... Hum, les deux m'intéressent, j'espère que tu es bien installée ! » dit-il avec une politesse feinte, comme s'il s'y intéressait vraiment. « Mais une femme telle que toi ne doit rien avoir à faire de ce que les autres pensent ? Pourquoi ne pas aller à ton travail directement ? Ah mais c'est vrai que si c'est ton premier jour, tes employés vont te regarder d'un drole d'air... Pas terrible pour une première impression non ? Mais je suis sure que tu t'en fiches, toi et moi nous savons que tu vaux mieux qu'eux » ajouta t-il en essayant quand même de cacher la colère qu'il continuait de ressentir. Il y avait trop d'adrénaline en lui pour ressentir la peur. Mais il savait qu'elle était cachée tout près là... Les hostilités n'avaient même pas encore commencé, et il prévoyait déjà le pire... Malgré tout ce qu'il disait, il était effrayé déjà de l'issue du combat. Parce qu'il perdrait. Il le savait presque déjà, comme si les dés étaient jetés. Mais il se battrait bec et ongle pour garder ce qu'il avait acquis. Eden Pastrow n'était pas Dieu, et elle ne déciderait jamais de son destin. Même si elle pourrait l'influencer.