K&K » the eternal story of the cop and the dealer.
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Sujet: K&K » the eternal story of the cop and the dealer. Mer 14 Jan - 3:45
Business is business.
keanan & kristjan.
« Il n’y a rien à dire de plus, Canfield . Bonne nuit. » Je presse sur l’écran tactile du iPhone au creux de ma paume, coupant net la conversation que j’avais avec le prétendu client intéressé qui croyait pouvoir m’acheter des armes. Il n’en avait pas les moyens, bien entendu et la discussion s’est éternisée. Il se faisait insistant, et ça me tapait sur les nerfs. J’ai donc arrêté notre entretient ainsi, lui raccrochant au nez. Je déteste perdre mon temps avec des idiots qui ne connaissent pas le business dans laquelle ils s’embarquent. Je vends des armes bon sang, pas des friandises. Mon téléphone se met à sonner et je reconnais le numéro de l’homme avec qui je viens de raccrocher. J’ignore l’appel, agacé, et éteins le téléphone avant de m’allumer une cigarette. Je regarde brièvement le cadre sur le bureau où l’on peut voit ma femme. La vitre est brisée depuis que Teo est venue me voir la dernière fois. Je n’ai jamais pensé à en acheter un autre mais je devrais peut-être y songer. Ça ne paraît pas très bien pour les gens qui viennent me visiter ici que de voir un cadre brisé avec l’image de mon épouse trôner sur mon bureau. Je soupire et regarde l’heure. Je devrais quitter le bar et retourner chez moi, mais je n’en ai pas vraiment envie. Il n’y a rien qui m’attend, de toute façon. Olivia a sa propre baraque où elle vit très bien seule et pour l’instant je n’ai pas encore songé à l’éventualité d’emménager avec elle. Ce pourrait être une possibilité, mais en même temps je ne sais plus trop quoi penser avec l’arrivée de Teodora. Je chasse les images de la brunette de mon esprit et on frappe à la porte. Je sors mon paquet de cigarettes et en glisse une entre mes lèvres pour ensuite l’allumer et souffler la fumée grise. On cogne à nouveau, la personne se fait plus insistante. Je soupire. « Quoi encore? » Je suis constamment dérangé pour rien par des questions idiotes ou bien par les videurs un peu idiots. Heureusement qu’ils font leur boulot, au moins. La poignée tourne et la porte s’ouvre. Une jeune femme un peu nerveuse habillée en petit short en jeans lui couvrant à peine la moitié des fesses me regarde et baisse les yeux pour éviter le contact. « J’écoute, c’est quoi le problème? » Elle soupire et laisse tomber ses mots en bégayant. « Un flic. Y’a un flic installé au bar. » Je pince ma cigarette entre mes doigts et me cale dans le fond du fauteuil. Un policier, la belle affaire. S’il est en service je me demande bien ce qu’il fout dans un bar de danseuses nues. Peut-être pour vérifier que tout est en règle. Je fronce les sourcils et regarde la jeune femme. « Eh bien on va mettre le paquet pour l’impressionner, alors. Merci Naomi, je vais aller vérifier ça. » Je lui souris poliment et elle rougit avant de refermer la porte discrètement et s’éclipser de ma vue. Je termine ma cigarette, pensif. La plupart des policiers en ville sont ultra-manipulables. Ça ne devrait pas changer avec lui je suppose. Ma clope écrasée dans le cendrier, je me lève et me regarde dans le miroir. Je suis décent, même plus que ça. Je souris légèrement puis me dirige vers la porte, verrouillant mon bureau derrière moi alors que je sors.
Je regarde en direction du bar et il n’est pas bien dûr à repérer. Je fronce les sourcils, il est en uniforme donc il doit sans doute être de service. Je m’avance vers le bar, lentement, sûrement. Je fais attention à ne pas me faire heurter par des idiots qui sont déjà bien assez ivre et qui continuent de commander de l’alcool tout de même. M’asseyant calmement près du policier sur un tabouret, je fais signe à la barmaid de s’approcher et fixe le flic à mes côtés. « Monsieur l’agent. Quelle surprise, on ne s’attend pas à croiser les forces de l’ordre dans un bar de danseuses! » Je lui adresse mon plus beau sourire. Je tends ma main, tout naturellement. « Je suis le propriétaire, Kristjan Stanković. Est-ce que je peux vous offrir quelque chose? C’est la maison qui paye pour vous. » Je dépose mes mains sur le bar en bois foncé et regarde la jeune femme très peu habillée derrière le comptoir. Elle attend de savoir ce que l’on va commander. J’espère que mon plan de sympathiser avec l’ennemi fonctionnera encore, cette fois. Je ne suis pas trop inquiet à voir sa tête. Il a l’air de ces flics nonchalants qui font beaucoup plus affaire avec les criminels qu’avec les gentils.
Sujet: Re: K&K » the eternal story of the cop and the dealer. Dim 18 Jan - 19:49
Business is business.
keanan & kristjan.
Il est pas vraiment tard quand Keanan regarde l'heure digital de sa voiture. Encore non affecté à un binôme en particulier, on lui a demander de faire ses rondes en solo, et il s'ennuyait déjà. La ville, il en a fait le tour depuis le temps, faut dire qu'elle était pas bien grande et monsieur avait grandement besoin de distraction. Il se souvient d'un club qui lui avait taper dans l'oeil, aussi bien par les filles qui y sortait que par les néons qui indiquait son nom. Il prit trois secondes pour y réfléchir et finalement tourner le volant et prendre la route qui longeait l'établissement de ses pensées. Encore méfiant, Kae pris soin de garer son véhicule loin de l'entrée. Il ne connaissait pas ses collègues et il ne voulait pas être dénoncé tout de suite.
A l'entrée, il ne peut s'empêcher de remarquer les visages qui se tourne vers lui. Un instant, il reste con, incrédule, avant de se regarder dans le reflet d'une vitre. Ah oui, l'uniforme. A force de le porter, il oubliait presque ce qu'il représentait, un flic, et pas l'un des meilleurs en plus. Mais il assume. Il s'avance dans l'allée, des tables, des danseuses, attirant ses yeux curieux, mais pour l'instant c'est le bar qui l'intéresse. Il ne verra pas la petite s'enfuir dans le bureau de son boss, parce qu'il était nettement plus intéresser par celle qui était sur scène. Il s’assoit l'esprit tranquille sur un tabouret face au bar. Il est patient Kae, il attendra que la barmaid s'approche de lui, sans qu'il est besoin de crier. Il se tourne vers la salle, ce n'est pas que les gonzesses qui le regarde, mais les clients également. Peut-être craignaient-ils qu'il soit là pour les embarqués. Quelqu'un vient s'asseoir à ses côtés. Presque déçu qu'il ne s'agisse pas là, d'une des jolies danseuses.
« Monsieur l’agent. Quelle surprise, on ne s’attend pas à croiser les forces de l’ordre dans un bar de danseuses! »
La remarque le fait sourire plus qu'il ne le voudrait. Il hausse les sourcils en gardant toujours ce rictus amusé sur le visage. Il attendit la suite de cette venue. Évidemment c'était le propriétaire. Dite donc, la nouvelle de son entrée dans le club avait été rapide. Comment devrait-il le prendre ? Oh moins, il est cool, il lui offre à boire, interpelle la serveuse, dont Kea détaille de haut en bas. « Un whisky sans glace s'il te plait ! Et un bon ma mignonne, si c'est le patron qui paye ! » Lance-t-il d'un grand sourire désinvolte avant de se redresser pour finalement lui faire face. « Je m'appelle Kaenan O'Callaghan. Je ne suis pas là pour une raison professionnel... » Il cherche un instant ses paroles. « Je suis juste venu prendre une pose »
La serveuse ramène les deux verres. Il attrape le sien, la gratifiant d'un sourire charmeur et d'un clin d'oeil. Son regard descend indubitablement sur son postérieur lorsqu'elle se retourne. Autant de chair fraîche si peu habiller devant lui, il avait du mal à se concentrer sur le mec à côté de lui. Après tout, c'était pour ça qu'il était entrer, se rincer l’œil. Et les hommes, c'était pas son truc. Surtout les mecs poilus comme son interlocuteur.
Puis enfin, il lui redonne son attention. Tout en dégustant une première lampé de whisky. Sa gorge se réchauffe et il se demande ce que lui veut le proprio. Lui ce qu'il veut c'est voir des seins, pas un barbu. « Je n'ai pas l'intention de faire de vague, si on vous demande, je ne suis jamais venu... » Dit-il d'un sourire désinvolte. « En partant sur ces bases, je suis sûre qu'on peut bien s'entendre. »
Encore une fois, son visage prend la direction de la scène et de sa danseuse qui se tremousse sur une barre fixer au sol. La vue lui plait, mais il les préfère plus clair de peau. Elle a de jolies courbes, mais pas assez de fesses à son goût. Alors il cherche une nouvelle distraction. Une serveuse à moitié nue passe derrière le propriétaire pour servir un client. Elle est blonde, les yeux bleus. Leurs regards se rencontre, il sourit inconsciemment, elle le lui rend. Oui, il préfère définitivement celle-ci !
Sujet: Re: K&K » the eternal story of the cop and the dealer. Ven 30 Jan - 15:43
Business is business.
keanan & kristjan.
Il ne répond pas tout de suite à ma question, bien entendu. Sa première réaction est un premier sourire amusé qui se dessine sur ses lèvres. Je me demande s’il croit que je ne l’ai pas remarqué. Pas un seul mot pour moi, il se contente de tourner la tête en direction de la serveuse qui passe par là. Une grande brune aux petits seins, la peau foncée par l’auto-bronzant. Je devrais regarder ce que j’engage, bien que j’aime la variété je constate que quelques-unes de mes employés ressemblent à des putes de bas étage. Je fais une moue qui m’est destinée à moi seul, observant le flic qui mate la jeune femme en commandant un whiskey. Je constate son accent assez fort. Eh bien je ne suis pas le seul immigrant du coin. Un irlandais visiblement, à l’entendre parler. Des alcooliques. Ça pourrait devenir un sacré bon client, même si ce n’est pas vraiment mon principal revenu ici. Quelques verres et je pourrais le mettre dans ma poche, si ça se trouve. Il ne doit pas avoir la protection de l’Amérique très à cœur, s’il n’est pas vraiment du coin. Finalement, il daigne me porter un peu d’attention. Je souris poliment, jouant toujours la carte du bon gérant de club. Il m’apprend qu’il n’est pas là pour une raison professionnelle. S’il était là sous filature, il ne me le dirait pas de toute façon. Je fais gare à mon cul depuis que je sais que Teodora est en ville. On ne sait jamais ce qui peut se tramer dans la police. Je souris quand il mentionne prendre une pause. « Eh bien l’endroit est tout indiqué pour les pauses, monsieur O’Callaghan. » Je force un sourire, oubliant les termes de la loi. Après tout, il n’est pas en service qu’il me dit. Ce n’est qu’un honnête citoyen, tout comme moi.
La serveuse se ramène avec deux verres, un pour lui et un second pour moi. Je ne bois pas vraiment, j’ai mes propres vices. Je le regarde mater le cul de la fille qui s’en va, et je ne peux m’empêcher de sourire à nouveau. En même temps je doute fort qu’il soit là pour me regarder moi. Je ne suis certainement pas son genre et c’est bien mieux ainsi d’ailleurs. Je fixe moi-même la fille, puis reporte mon attention sur mon interlocuteur. Le buffet est tellement grand, comme on dit, qu’on en vient par avoir l’appétit coupé. Je l’observe qui porte le verre à ses lèvres et jette un œil au mien qui reste sur la table. Je n’y toucherai probablement pas, il le prendra s’il le veut. J’irai me faire une ligne de coke tout à l’heure en solitaire, avant de rentrer voir Olivia. Elle est plus belle que mes filles, un million de fois au moins. Je fais tapoter mes doigts sur la table, puis il m’explique qu’il n’est pas là pour causer d’ennuis. Il préfère que sa visite reste un secret. Tiens donc, il ne serait donc pas censé être ici? Je souris légèrement, un peu amusé de sa révélation. Il me dit que l’on pourrait très bien s’entendre. Mon sourire s’élargit et j’acquiesce. « La discrétion est d’une importance capitale pour moi monsieur. Vos petits secrets sont entre bonnes mains. » Je balaie la pièce du regard et jette à mon tour un œil à la demoiselle qui se trémousse sur scène. Une nègre. Pas mon genre, bien qu’elle soit plutôt rentable. Il ne semble pas très intéressé puisque son regard se pose sur la jolie serveuse blonde qui passe par là. Les yeux bleus, mince, quoique trop pulpeuse pour moi, ce n’est pas naturel. Pourtant entre eux ça semble cliquer, puisque je la vois rougir. C’est presque mignon. « Elle est jolie, n’est-ce pas? » Je ne lui laisse pas le temps de répondre. J’ai une idée derrière la tête.
« Tatiana, viens un peu par ici. » La blondinette se retourne. Je connais son prénom, c’est une des seules filles d’Europe que j’ai dégoté. J’en aurais engagé plus, ce sont les plus jolies à mes yeux. Je lui parle en russe, lui expliquant la situation et elle me sourit en hochant la tête. Je me tourne vers le policier. « J’ai cru comprendre qu’elle vous intéressait. Encore une fois c’est la maison qui offre. » Je lui lance un regard entendu. Il ne doit pas avoir des mœurs très sérieuses, à aller sur son quart de travail dans un bar de strip-tease. Peut-être que je me trompe. Dans ce cas je pourrai prétexter que je parlais des isoloirs.
Sujet: Re: K&K » the eternal story of the cop and the dealer. Sam 14 Fév - 22:00
Business is business.
keanan & kristjan.
Les yeux distraits par la serveuse sur qui il louchait Kea se disait qu'il devrait peut-être porter plus attention au slave qui lui parle dès à présent. Après tout, il lui offre un verre et l'irlandais était loin d'être du genre à refuser les opportunités. Puis Kea ça lui plaît bien ce genre de club. Ça regroupe les deux passions de sa vie. L'alcool et les filles nues. De quoi passé ses soirées en solitaire dans une ville, bien calme en comparaison de Boston. Il se fait comprendre. Le policier veut bien être sympa, mais qu'on le reste avec lui. En gros, pas d'embrouille si tu garde mon secret. C'était comme ça qu'il voulait fonctionner. Il avait assez des affaires internes sur son dos, pour qu'on lui pourrit ses plaisirs de la vie. Le blond sourit, s'accorde volontiers avec Keanan. A la bonheur. Alors que son regard fut attirer par les petites fesses d'une jolie blonde, le gérant rebondit sur son intérêt pour engager une autre conversation. Plus intéressante, selon Kea.
« Elle est jolie, n'est-ce pas ? »
Le regard de Kea s'attarde le temps d'une seconde sur le gérant. Il est curieux. Il hoche la tête d'un sourire silencieux.
« Tatiana, viens un peu par ici. » Kea se redresse, soudain beaucoup plus intéressé. De toute manière il avait fini son verre sans le voir passer. Un peu trop habitué au whisky pour savoir le boire lentement. Un échange en russe se passe devant lui. Mais le regard vert de l'irlandais s'en fichait et s'attardaient sur les détails physique de Tatiana. Elle lui plaisait beaucoup. En tout cas physiquement. Elle pouvait ne pas parler anglais, il s'en fichait, il n'avait pas vraiment envie de faire la conversation. « J’ai cru comprendre qu’elle vous intéressait. Encore une fois c’est la maison qui offre. » Soudain, les yeux de l'irlandais quitte la jeune fille pour regarder ce mec qui lui offrait littéralement son bien. Il arqua un sourcil. Un peu méfiant au début. Pas vraiment contre, au contraire. Il n'étais pas fan des prostitués, mais là, c'est pas pareille, il ne paye rien et c'est juste une strip-teaseuse non ? Il en avait sauté plus d'une par le passé à Boston. Il se lève de sa chaise. Remarque qu'il est un peu plus petit que ce blond qui lui fait face. « Ma fois, ma mère m'a toujours dis qu'il était impoli de refuser un cadeau. » Plaisante-t-il.
La jeune blonde prend sa main d'un sourire coquin qui émoustille les sens de Kae et l'emporte plus loin dans le club, là ou les regards ne peuvent pas les observer. Kea reviendra faire causette avec le gérant après. Là, elle avait réveillé, par son sourire et ses seins, la faim du policier. Et dieu sait qu'il était toujours affamé. Aussitôt caché. Aussitôt il lui saute dessus. Elle se laisse faire, mieux encore elle participe et y met du siens. Une couchette leur était disponible. Mais où diable l'avait-elle emmener. Était-ce légal ? Il s'en fichait et d'ailleurs du lit aussi il s'en fichait, puis qu'il la plaqua contre le mur. C'est à peine s'il eut besoin de retirer son uniforme pour la faire grimper aux rideaux.
Elle est maintenant sur le lit. Keanan est au toilette en train de se rincer le visage et se laver les mains. Quand il la croise, il lui sourit d'un air vainqueur et lui offre un dernier clin d'oeil. Il est content, car elle semble satisfaite. M'enfin, il ne s'en formalisera pas plus non plus, elle était sûrement payer pour paraître heureuse. Elle se lève pour aller l'embrasser, mais il se recule et esquisse un air désolé avant de disparaître derrière la porte pour revenir en tenue de policier dans le club. Le gérant était là, il avait changer de place mais il était peut-être en train d'attendre. L'irlandais ne s'était pas donner de faire dans la longueur, il était en pause et il devait évité au possible de se faire trop remarquer. Il devrait bientôt donner signe de vie.
Il s'approche donc de Kristjan. Lui serre la main fermement, un sourire satisfait sur le visage. S’assoit sur le tabouret en face de lui et lève la main pour attirer la barmaid. Il recommande un whisky. Un dernier pour la route. Dans une semaine, on lui colle un binôme, autant en profiter pendant qu'il le pouvait encore. « Elle était très... active, merci. » Il étouffe un rire avant de saisir son verre qu'on venait de lui poser. « Ma fois je ne savais pas qu'on pouvait être si bien reçu dans ce genre de club. Si je peux faire quoi que ce soit pour facilité son existence, je serais ravis de pouvoir aider. » Ses yeux brillent. Ils entamaient enfin les affaires. Kaenan n'était pas bête. Rien n'était jamais offert, rien n'était gratuit, un retour de bâton était sûrement demandé. Et Kae se fiche de la loi, tout ce qu'il demande c'est de vivre en paie. Être flic, c'était son gagne pain, pas sa passion. Et c'était pour ça, qu'il en était là aujourd'hui, à faire le tour de la ville pour chercher à qui mettre des PV.
L'irlandais sort un carnet de sa poche intérieur, ainsi qu'un stylo. Il y gribouille quelque chiffres et le lui tend le petit bout de papier qu'il venait de déchirer. « Voila ma carte. » Blague de merde bonjour. « Si jamais, vous avez besoin d'info. Ou si je manque trop à Tatiana. » Il rigole sur la fin. Kris et Kea, c'est vraiment une affaire qui peut marcher.
HRP : Désolé j'ai pas relu, je corrigerai dès que j'ai un temps.
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Sujet: Re: K&K » the eternal story of the cop and the dealer. Mar 17 Fév - 2:59
Business is business.
keanan & kristjan.
Il ne semble pas vraiment convaincu de mon offre, au début, lorsque je lui propose une petite pause avec la prostituée. Peut-être qu’il croit que je veux lui tendre un piège, ou bien il n’est pas aussi verreux que je ne le pense. Il a pourtant l’air d’un de ces policiers qui n’est pas vraiment du côté de la loi. Comme je les aime, en quelque sorte. Si on peut dire que j’apprécie les policiers, bien entendu. Il finit par céder après un moment de réflexion que je trouve interminable, et je souris poliment lorsqu’il me mentionne que sa mère lui a toujours dit de ne jamais refuser un cadeau. C’est bien, alors qu’il fasse comme sa mère lui a toujours dit, et qu’il accepte d’aller baiser cette prostituée que je sache si oui ou non ce type peut me servir. Je lance un regard ferme à Tatiana, la jolie blonde – quoique pas vraiment mon genre – qui saisit précipitamment la main du policier pour l’entraîner avec elle loin de mon regard. Elle sait ce qu’elle a à faire, je lui ai tout expliqué. Elle n’a qu’à le baiser, le mettre en confiance. Qu’il se sente ici comme chez lui. Payer moi-même une prostituée pour un client? Si c’est un policier, je suis bien prêt à mettre la main dans ma poche. Sans vouloir faire de mauvaise blague, bien entendu. J’abandonne le verre à peine entamé sur la table pour me diriger vers mon bureau, marchant avec nonchalance. Arrivé dans la pièce, j’allume une cigarette que je savoure pleinement, regardant autour de moi la pièce qui accueille régulièrement des trafiquants d’armes d’un peu partout sur la planète. Des hommes recherchés, des terroristes même. Et ça passe si facilement, les gens ne semblent pas s’en rendre compte. Ou ils ne veulent pas le voir. Je souris en y pensant. Ça aussi, c’est bien possible. Ma cigarette terminée, je sors de la pièce. Je ne voulais pas aller fumer dehors, en fait. Il fait trop froid pour moi, j’aime être à mon aise et comme je ne veux pas me retrouver dans la merde simplement car je permettrais de fumer à l’intérieur de mon établissement, le bureau semble être la meilleure option.
Lorsque je retourne au bar après avoir sagement verrouillé la porte, mon verre que j’avais abandonné n’est plus là. Ce n’est pas vraiment dramatique, de toute façon. Je n’en avais pas réellement envie. M’asseyant sur le tabouret que je trouve horriblement inconfortable, n’étant pas exactement moi-même un habitué du bar, j’attends patiemment le retour de l’irlandais. Il revient finalement, il semble de bonne humeur. Tatiana a dû faire son boulot à merveille, mais ça je n’en doute pas une seconde. Les mauvaises putes ne restent jamais bien longtemps, après quelques commentaires négatifs elles sont automatiquement rejetées. Je le regarde qui se commande un nouveau verre. Je fais une nouvelle fois signe à la barmaid que ce sera sur mon compte à moi. Comme si je payais vraiment des consommations ici de toute façon. Il me parle de Tatiana, je souris légèrement à son commentaire. Active? Il doit sans doute faire allusion au fait qu’il s’attendait à une danseuse qui n’irait pas jusqu’au bout. Elles ne baisent pas, d’habitude, dans les autres clubs. Mais ici, la plupart le font. Certaines même, ne servent qu’à ça. Prenons Tatiana comme exemple. Elle ne danse pratiquement jamais, et est une très mauvaise serveuse. Heureusement qu’elle a une sacrée réputation au lit, car elle ne serait sans doute plus là. Finalement on en vient à la partie intéressante, la partie que j’attends depuis que je suis sorti de mon bureau tout à l’heure pour aller le rencontrer la première fois. Il me parle du bar, qu’il est surpris de l’accueil. Le léger sourire accroché à mes lèvres s’élargit, je suis assez amusé par ses propos, particulièrement lorsqu’il me mentionne qu’il peut, au besoin, me faciliter la tâche.
Le club en tant que tel ne demande pas vraiment d’effort. C’est tout ce qui s’y passe qui parfois peut emmener des problèmes. Les deals, par exemple, qui se font dans mon bureau. Le bordel à l’arrière du bar. Ce que les gens croient être le backstage des strip-teaseuses, mais qui en fait est un lieu emménagé pour les putes. Je pourrais facilement me faire coffrer simplement pour les putes, alors je n’imagine même pas quand il s’agit des armes dans mon bureau. Toutefois, j’ai encore une meilleure idée. Pourquoi ne pas faire le ménage dans la compétition? Il doit bien y en avoir si ça se trouve. Je l’observe fouiller dans sa poche et en sortir un carnet où il gribouille des numéros. Sans doute son numéro de téléphone. Il me le confirme, me lançant qu’il peut m’offrir son aide, ou bien si Tatiana ressent le besoin de le revoir, qu’il est toujours disponible à ce numéro. « Je suis persuadé qu’elle sera ravie de vous revoir ici, officier. » Je regarde les chiffres étalés sur le papier, et l’enfouie dans une poche de mon pantalon. « Par contre, il y a quelque chose qui me cause problème dans cette ville. Il y a beaucoup de petits prétendus gangsters. Et ça, c’est assez inquiétant. Certains viennent trainer dans mon bar, peut-être que vous pourriez mener votre petite enquête? » Je lui lance un regard entendu, puis mon téléphone vibre dans mon pantalon. « Je ne voudrais pas que l’on prenne mon club pour un lieu de débauche, hôte de petits trafics illégaux bien entendu. » Je ne regarde pas de qui provient l’appel. Je suppose que ça peut attendre. Pour l’instant l’heure est à la négociation, mais avant je continue de tâter un peu le terrain.