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[EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind

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MessageSujet: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptySam 31 Jan - 20:09


i'll tell you my sins so you can sharpen your knife
kristjan & teodora.

 



« Je ne serai pas là. C’est une urgence, Olivia. » Je soupire, regardant sur le mur devant moi la toile de Rubens qui rend la pièce moins vide. Je n’ai pas vraiment le sens de la décoration, c’est toujours ma femme qui s’est chargée de ça. Je regarde la photo d’elle sur le bureau, la plaçant à plat. Je m’en moque de toute façon. D’ici une semaine elle ne sera plus là. Je souris, l’écoutant me poser des questions au téléphone. « Tu sais que je hais lorsque tu me questionnes sur mon travail. Tu ne le faisais pas avant. » Je suis sec, et elle laisse finalement tomber. « Je serai de retour dans…une semaine. Je t’aime aussi. » J’attends qu’elle raccroche la première et la tonalité morte se fait entendre au bout de la ligne. J’éteins le iPhone et le dépose sur la table, regardant à nouveau le tableau qui ne m’inspire absolument rien. Lui dire que je reviendrai dans une semaine, c’est une bonne façon de discuter avec Teodora de la meilleure façon de se débarrasser d’elle. Je n’aurai qu’à l’éviter d’ici là. Travaillant beaucoup, ça ne sera pas si compliqué comme tâche. Inventer ce voyage d’affaires en Syrie a été facile. Elle sait tout ce qui se passe là-bas, que je distribue des armes soit tout à fait plausible. Je fais résonner mes bagues sur le bois d’ébène, observant mon annulaire gauche qui est nu pour sa part. Ça fait étrange. Je n’avais pas retiré mon alliance depuis mon mariage. Pas une fois. Je passe mes digitales sur la bande de peau où était auparavant le jonc, comme pour prendre conscience qu’il n’est réellement plus là. C’est étrange, mais je ne regrette rien. Mon choix est définitif et je ne suis pas ce genre de personne à revenir en arrière sur des décisions particulièrement importantes. Je me lève de ma chaise, m’éloignant du bureau pour sortir du boudoir. Il commence déjà à faire sombre dehors, et la lumière des lampadaires dehors reflètent sur les parquets du long couloir du troisième étage. Je n’aurais jamais cru trouver de telles demeures dans une si petite ville. Il faut croire que l’on ne doit pas sous-estimer les riches du sud. Je marche lentement, frôlant la rampe de l’escalier qui semble interminable vu de haut. Je ne sais pas quand Teo va arriver. Je sais qu’elle doit rencontrer un client important pour des affaires, elle ne m’en pas dit plus et je n’ai pas voulu en savoir plus non plus. Je lui ai simplement demandé de me rejoindre ici plus tard. Pour parler de nos projets, car je ne compte pas la laisser mettre le projet de meurtre à exécution toute seule, mais aussi simplement pour l’avoir près de moi. Elle a mentionné qu’elle n’était pas là pour longtemps, qui sait où elle peut bien vivre en attendant. L’idée qu’elle puisse partager mon lit m’a effleuré l’esprit, même qu’elle m’est restée en tête. Je ne compte pas la laisser partir. Elle va me détester pour ça, mais je m’en fiche. Je ferai tout ce qu’il faut pour la convaincre. Je descends les marches de l’escalier lentement, observant dans l’entrée une nouvelle photo d’Olivia et moi, un cadre de notre mariage. Je ne me souvenais pas en avoir autant dans la maison. Je croyais avoir perdu la plupart lorsque la maison avait été saisie et vendue par elle. Je suppose que c’est lorsque l’on doit se débarrasser de certains objets que l’on réalise que l’on en a beaucoup trop. Je commence à faire ma ronde, passant au salon. Le balayant du regard, je ne remarque rien de suspect. Une petite boîte est toujours ouverte sur la table, contenant une fine poudre blanchâtre, tirant sur le bleu, trône encore sur la table basse au milieu du salon. Je m’en approche, refermant celle-ci pour aller la poser au-dessus du foyer. Je n’ai jamais caché mes habitudes de consommation. Seulement je n’ai pas envie de créer de friction pour rien. Surtout qu’avec la roumaine, il est assez facile de déclencher les hostilités. Je constate que je n’ai pas mon téléphone sur moi, et que si elle tente ainsi de me contacter, je n’en aurai aucune idée. J’entreprends d’allumer une cigarette, fouillant dans la poche de mon pantalon à la recherche du paquet de cigarette qui s’y trouve. Le glissant entre mes lèvres, j’allume le bâton de cancer et souffle la fumée grisâtre, marchant à nouveau en direction des marches, retournant au troisième étage pour chercher ce satané téléphone. Pas besoin de m’entraîner avec cette maison. Je n’ai qu’à en faire le tour une à deux fois par jour et voilà j’ai ma dose de cardio. Je toussote, profitant du silence de la maison, puis finalement j’arrive devant la porte fermée. Je prends toujours le réflexe de fermer les portes derrière moi, même si je vis seul. Les visiteurs n’ont pas à savoir ce qui se trouve derrière. La pièce se dévoile dans un grincement et je vois le téléphone qui clignote sur la table. Je pense tout de suite que le message vient de Teodora mais je constate qu’il s’agit en fait d’un videur du club qui me fait le bilan de la soirée. Je supprime directement le message. Je déteste que l’on me dérange quand je suis hors du Gentlemen’s. Je n’en ai rien à cirer que les danseuses se comportent bien. Je veux seulement savoir lorsqu’il s’agit du contraire. Je regarde l’heure. Il se fait tard. Je ne sais pas combien de temps son rendez-vous devait durer. Je repense aux marques sur son corps. Je n’ai pas honte de dire que je m’inquiète pour elle à cet instant précis. Et si elle s’était fait avoir? Je ferme les yeux et pousse un soupir, tapant les cendres dans le cendrier de cristal sur le bureau. Elle est plus forte que ça, je dois arrêter de la sous-estimer. Tout le monde dans le milieu a subi la torture au moins une fois. Un frisson me parcourt le dos en repensant à cette histoire en Bulgarie. Trois balles dans le dos, j’ai cru ne plus jamais pouvoir bouger. La seule raison pour laquelle je n’ai pas senti les lames était que je ne sentais plus mes membres. Je regarde le message que j’ai envoyé à Teodora sur mon téléphone. Mon adresse ainsi qu’une combinaison de chiffres et de lettres. C’est le verrou de la porte, lorsque je ne ferme pas à clé. Elle n’aura qu’à le composer. J’entends d’ailleurs bientôt le son de l’alarme qui m’avertit qu’une porte s’est ouverte. Je ne peux m’empêcher de sourire et écrase ma cigarette avant de sortir de la pièce avec nonchalance. Arrivé dans le couloir, je peux la voir de haut, dans l’entrée ouverte. « Il était temps, j’ai cru que tu ne viendrais jamais. » Je lui adresse un léger sourire avant de descendre les marches, regrettant une nouvelle fois de ne pas avoir choisi un logis plus modeste. « Ton rendez-vous s’est bien déroulé? » Je lui pose la question sur un ton désinvolte, comme si c’était tout à fait naturel. En arrivant finalement au bas des marches, je la regarde dans les yeux, tentant d’analyser si elle n’a pas changé d’idée depuis tout à l’heure, si tout ça n’était pas qu’une baise maquillée pour me faire chanter. Je me tiens à une légère distance d’elle, puis lui fais signe de me suivre au salon. « Elle ne vit pas ici, avant que tu ne te poses la question. Elle n’y a jamais mis les pieds. » Les quelques personnes qui sont venues ici sont des partenaires d’affaires, et là encore ils sont rares, préférant négocier au Gentlemen’s. Je suis un peu un ermite dans mon immense demeure inutile. Je lui pointe un des grands canapés de cuir noir pour qu’elle aille s’y assoir, attendant qu’elle s’y installe pour faire pareil.



Dernière édition par Kristjan Stanković le Mer 4 Fév - 5:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyDim 1 Fév - 0:14

Teodora && Kristjan
you're crazy and i'm out of my mind.

une heure de retard. un discours décousu. il prend un chemin puis va dans un autre. je vois pourquoi il est toujours à ce niveau. il sera toujours un petit larbin en bas de l'échelle. j'ai l'impression de perdre mon temps. c'est pas une impression je le perds vraiment. et dire que je suis partie du club de Kris pour ce mec qui ne sait pas ce qu'il veut. même ma tenue ne fait aucun effet. « Teodora Macek, tu crois vraiment que je vais accepter ton offre. tu es d'une naïveté. il me suffit de ramener ta dépouille pour dormir sur une montagne d'argent et d'avoir un nouveau. » je ne suis même pas étonnée par sa phrase. c'est même ce à quoi je m'attendais. ce rendez-vous était important pour moi, non pas pour l'argent mais pour savoir s'il était avec ou contre moi. je penchais pour le contre mais maintenant c'est certain. en faites, j'aurais pû lui offrir tout l'or du monde, rien n'y aurait fait. lui il voulait une certaine gloire. celle d'avoir réussi à tuer Teodora Macek. il me croit naïve pourtant c'est lui qui est naïf. je ne suis pas une simple femme. je pose ma main sur ma cuisse. avant de venir au rendez-vous, je me suis changé mais en même temps, j'ai pris de quoi me défendre. je ne fais jamais totalement confiance. je regarde l'un des deux hommes que j'ai avec moi. ils étaient toujours avec mon père et à sa mort, ils n'ont pas hésité une seule seconde. ils m'ont dit que leurs vies appartenaient à la famille Macek et qu'ils saurait autant là pour moi qu'ils l'avaient été pour mon père. Teodor Macek serait ravit de voir qu'il avait choisi de bonnes personnes. un petit signe de la tête et il sort l'arme de son dos pour donner l'ordre de descendre tous les soi-disant gardes du corps d'Alejandro. sûrement des petits dealeurs de bas étage. « tu sais ce que disait mon père, Alejandro. c'est toujours les petites frappes qui cèdent les premiers. il n'avait pas tord. » dis-je en me levant pour approcher mon visage de celui d'Alejandro. puis sortant mon couteau de la poche arrière de mon pantalon, je suis transperce la main. le son strident de la douleur se fait entendre. je n'aime pas qu'on se moque de moi. je n'aime pas qu'on essaye de m'arnaquer. je me lève totalement de ma chaise. le sol est jonché des cadavres de ces cinq hommes. j'en souris de plaisir. je touche du bout des doigts la table en m'avançant vers lui. c'est d'un seul coup que je retire le couteau. un nouveau cri. il se tient la main comme un vulgaire enfant. je pousse la chaise pour le faire tomber au sol. je passe un pieds de chaque côté de son corps me baissant légèrement pour attraper le col de sa chemise bas de gamme. je peux sentir sa peur. je la vois même dans son regard. il aurait dû réfléchir à deux fois. s'il avait été un peu plus intelligent, il se serait contenter de travailler pour moi. je lui fais mon petit sourire alors que je le sens trembler. il faisait le malin. j'aime avoir le dessus. ça rend les choses encore plus existantes. de mon autre main, je vais glisser le couteau sur sa joue l'entaillant légèrement. « tu vois ce visage, c'est le dernier que tu vois. » d'un mouvement précis, je tranche sa gorge. le sang dégouline et m'asperge le visage. je le lâche et l'admire se tenir la gorge. il essaye de rester en vie. un instinct purement humain. seulement, ça ne marchera pas. je lui fais un petit signe de la main avant qu'il ne rende son dernier souffle. un cadavre de plus au compteur. un ennemi de moins au tableau. il va avoir du ménage à faire. il faut mieux que la police ne tombe pas sur ses cadavres. il aurait de quoi rajouter à leurs listes des trucs pour me mettre derrière les barreaux. mes deux hommes vont s'en charger. ils sont doués. je sors du hangar qui était le point de rendez-vous. il fait déjà bien nuit. je ne sais pas quelle heure, ça peut bien être. j'attrape mon téléphone et voit le message de Kris. il doit m'attendre. je ne penserais pas que je mettrais autant de temps. je m'engouffre dans ma voiture et roule en direction de l'adresse qu'il m'a donné. je n'arrive toujours à me rendre vraiment compte de ce qui s'est passé au club aujourd'hui. j'ai l'impression que ce n'était qu'un doux rêve que je faisais à l'époque. le rêve où je voyais une vie parfaite au côté de Kris. le rêve où il m'épousait et où j'étais à la place de sa femme. tout à l'heure, tout a semblé prendre ce chemin. il s'est montré violent alors que j'avais mis en place mon plan de vengeance. puis c'est devenu un autre Kris. plus doux, plus tendre. un Kris avouant qu'il n'était plus marié, jetant sa bague. il voulait bien que je tue sa femme et j'étais celle qui voulait. ça parait tellement étrange que maintenant j'ai l'impression que quelque chose cloche. peut-être que c'est moi qu'il veut tuer, comme l'autre idiot que tout à l'heure, et que c'est simple pour m'attirer, qu'il a fait tout ça. l'Homme peut être pervers et manipulateur. il a pû parfaitement jouer sur ma corde sensible. parce que même si je lui en veux pour tellement de choses, je ne peux pas lui résister bien longtemps. je voulais le faire souffrir autant que j'avais souffert. lui faire voir ce que ça fait d'avoir le cœur en mille morceaux. il était là à se faire pardonner, à faire tout que je le garde. je sors de mes rêveries quand j''enteds la voie du GPS me dire que je suis arrivé à destination. la maison est immense. le genre de maisons qui ne passe pas inaperçu. je marche vers la porte d'entrée. je ne voyais pas à trop la combinaison de chiffres qu'il m'avait envoyé avec l'adresse pouvait servir. je comprends maintenant. ça me permet de rentrer dans sa maison. je compose le code et j'entre. « il était temps, j'ai cru que tu ne viendrais jamais. » je lève la tête pour voir Kris. je passe la main dans mes cheveux alors qu'il descend les marches. je me rends compte que je n'ai pas enlevé certaines gouttes de sang de mon visage. j'aurais dû peut-être aller me changer et prendre une douche. je m'essuie du revers la main ne sachant pas vraiment si j'ai tout enlevé. il faut mieux tard que jamais. et puis je n'avais pas donné d'horaires précises. il sait qu'on ne sait jamais combien de temps va durer un rendez-vous. ça peut prendre quelques minutes ou bien des heures -comme ce soir-. « ton rendez-vous s'est bien déroulé ? » « ça aurait pû être mieux. mais au moins, j'ai un ennemi en moins qui traine. » il me fait signe de le suivre au salon. en même temps que je marche, je descends la fermeture éclair de ma veste en cuire, que je quitte et pose sur le premier meuble que je vois. je dépose par-dessus la couteau couvert de sang et mon pistolet. en y pensant, il faudrait que je récupère l'arme que j'ai laissé à son club. une arme qui a une valeur sentimentale pour moi. j'ai eu l'impression qu'il me manquait quelque chose pendant tout le rendez-vous avec Alejandro. « elle ne vit pas ici, avant que ne te poses la question. elle n'y a jamais mis les pieds. » je regarde autours de moi. on peut dire qu'il a vu les choses en grand. bon, pour l'instant, je n'ai pas encore acheté quelque chose en ville. je me contente d'une chambre dans un motel pas très agréable. je dois dire que je suis habituée à mieux cependant je ne sais pas combien de temps je vais rester en ville. je ne sais pas si je dois m'offrir une maison ou pas. je serais mieux dans une petite maison que dans cet affreux motel. « pas besoin de te justifier. même si elle était déjà venue ici, je n'aurais pas fait une scène. » je ne veux pas montrer que je peux être jalouse. mais j'ai aimé sa réponse. au moins, elle y a un truc que j'ai eu la chance d'avoir et pas elle. elle n'a jamais passé la porte de cet endroit. son parfum n'est pas ancré dans les meubles. tout est vide de sa présence. en regarde un peu de partout, ce n'était pas anodin. je cherchais à trouver un truc. une photo ou autre. il en avait bien une sur son bureau alors pourquoi pas dans sa maison. je m'installe sur le canapé qu'il me montre du doigt. « tu n'aurais pas un verre de vodka. » j'ai beau aimé tuer une personne. j'aime pas avoir ce gout de sang dans la bouche. c'est comme si j'en avais reçu sur les lèvres quand je lui ai tranché la gorge.  
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyDim 1 Fév - 2:58


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kristjan & teodora.

 



Je suis tellement absorbé à l’inviter à entrer car il y a un moment que je l’attendais déjà que je ne remarque même pas au premier abord le sang sur ses vêtements. J’aurais dû faire plus attention, pourtant, lorsqu’elle m’a mentionné avoir un ennemi en moins. Ce n’est que lorsque nous sommes au salon et qu’elle retire sa veste immaculée de sang pour la faire tomber sur la table basse près du canapé que je fais le constat que son rendez-vous ne s’est pas vraiment déroulé comme il l’aurait dû. Je lui mentionne qu’Olivia n’est jamais venue ici et elle ne semble pas vraiment préoccupée par ça. En même temps, elle vient d’assassiner un homme – sans doute même plusieurs, sachant qu’ils ne viennent jamais seuls – ce n’est pas comme si la présence de mon ex-femme dans cette maison allait vraiment la gêner. Je ne peux pas m’empêcher de sourire lorsqu’elle me lance finalement qu’elle n’aurait pas fait de crise si elle était déjà venue ici. Au fond ça doit lui plaire un peu, la connaissant. C’est une petite princesse après tout, elle a toujours aimé passer la première. « Je croyais seulement que ça te ferait plaisir de savoir que tu avais l’exclusivité. » J’ai toujours cette petite moue amusée imprimée sur les lèvres et je la regarde qui s’assoit sur le canapé. Elle a un peu de sang sur son pantalon mais je ne dis rien, après le cuir n’est pas si pénible à nettoyer. C’est pour cette raison que je préfère ça au tissu, à la base. J’analyse ses vêtements et remarque alors que je m’y attarde vraiment qu’il y a plusieurs taches rouges un peu partout. On dirait bien qu’elle s’est gâtée, ce soir. Je me demande bien ce qui a pu se passer pour qu’elle en vienne à un massacre pareil. Elle me demande un verre de vodka. Je passe ma langue sur mes lèvres pour les humidifier. « Sec? Je vais te chercher ça. Et aussi quelque chose pour te nettoyer. » Je m’éclipse et marche lentement en direction de la salle de bain, ouvrant l’armoire à serviettes cherchant laquelle sera sacrifiée pour être tachée de sang. Je ne prends pas bien longtemps à choisir et pige au hasard, quittant la pièce aussi rapidement que j’y suis entré. Je n’ai pas envie de la faire attendre trop longtemps, surtout que Teodora doit déjà être en train de fouiner à la recherche de la moindre trace d’Olivia à l’heure qu’il est. Je la vois bien chercher la moindre photo pour savoir à quoi elle ressemble. C’est exactement pour cette raison que j’ai pris la peine de toutes les ranger tout à l’heure. Je passe par la cuisine, attrapant une bouteille d’eau minérale dans le réfrigérateur pour moi. Je ne boirai pas de vodka avec elle, je ne suis pas le plus grand des buveurs et je ne me sens pas dans une ambiance pour boire de l’alcool fort. La serviette et la bouteille d’eau en main, je retourne au salon, y trouvant Teo assise sur le canapé comme lorsque je l’aie quittée. Je lui tends la serviette avant de me diriger vers le minibar au fond de la pièce. J’ouvre le frigo sous celui-ci, en sortant la bouteille de Belvedere que je conserve au frais. N’importe qui connaissant un tant soit peu l’alcool sait que l’on ne laisse pas une vodka au chaud. Je cherche un des verres de cristal dans le bar, y versant une quantité de liquide de la même couleur que mon eau assez raisonnable avant de faire pareil avec ma propre consommation. Je n’ai pas envie de la saouler non plus, et je ne crois pas que c’était dans ses plans ce soir en venant ici. Quoique de toute façon, je compte bien la garder à dormir. Si ça se trouve elle dort dans un appartement bas de gamme au lit inconfortable alors que je peux lui offrir une place dans un lit California King. Je souris en coin uniquement pour moi-même à cette image et baisse les yeux, refermant la bouteille de vodka pour la ranger à sa place. Je lève les yeux pour regarder Teodora, puis prends son verre pour aller le lui donner. « Donc, ça ne s’est pas exactement passé comme tu l’aurais voulu si je comprends bien? » Je m’assois près d’elle, mon verre d’eau en main, puis en prends une gorgée. Je peux avoir l’air d’un grand père, comme ça, à ne pas boire d’alcool. J’ai d’autres vices. Je regarde en direction de la cheminée, apercevant la petite boîte contenant la cocaïne. Je chasse l’idée de mes pensées, fouillant dans mes poches à la recherche de mon paquet de cigarettes ainsi que mon zippo. L’odeur du tabac envahit bientôt la pièce. J’essaie règle générale de ne pas trop fumer dans toutes les pièces de la maison. J’ai instauré une sorte de fumoir, mais toutes les salles ont tout de même un cendrier parce que je manque souvent de volonté. Je montre les clopes à Teodora, lui proposant de se servir même si je sais pertinemment que pour elle, fumer une cigarette se résume souvent à l’allumer, en prendre une bouffée et la regarder se consumer. Du moins c’est l’impression qu’elle me donne en général. Ça ne me dérange pas trop, une femme qui fume ce n’est pas si attirant que ça après tout. Je regarde la veste ensanglantée ainsi que le couteau tout aussi sale sur la table basse, puis remarque le fusil du coin de l’œil sans toutefois me méfier. Elle semble s’en être donnée à cœur joie. J’aurais aimé être là pour voir ça. À la quantité de sang qui imbibe le tissu et à l’odeur métallique qu’émanent ses vêtements, c’était sans doute violent. Je souris à cette image. Je n’aurais pas dû m’inquiéter pour elle, elle est bien capable de gérer ses affaires seules. Mieux que bien des hommes, même. Ma main gauche glisse dans ses cheveux, attrapant une mèche foncée qui a visiblement trempé dans le sang maintenant sec, faisant figer les pointes ondulées. « Si tu veux prendre un bain ou une douche et en profiter pour laver tes vêtements, tu n’as qu’à le dire princesse. » Je souris légèrement, laissant la mèche de cheveux tomber sur son épaule. « Je suis même prêt à te laisser y aller seule. » Mon sourire s’élargit, je joue un peu. J’ai envie de détendre l’atmosphère, après tout je l’ai invitée ici, c’est à moi de la mettre à l’aise. Je m’humecte les lèvres avec mon verre d’eau, à vrai dire je ne sais pas comment agir dans cette situation. Tout s’est passé terriblement vite cet après-midi. Je regarde la roumaine à côté de moi, prenant un ton sérieux. « Je lui ai dit que je partais ce soir pour une semaine faire des affaires à l’étranger. Ça nous permettra d’élaborer un plan. Je ne peux pas te laisser le faire seule. Elle m’a quand même mis en prison pour sept ans. » Ma voix change et je deviens un peu amer lorsque je parle de la prison. Je ne digèrerai sans doute jamais cette histoire, même si j’ai réussi à faire avaler le contraire à Olivia. On n’oublie pas si facilement sept ans de sa vie jetés ainsi aux ordures. Mon air change et je lance un nouveau sourire à Teodora, posant ma main sur sa cuisse. Je peux sentir le tissu de son jeans durci sous le sang séché, la texture n’est pas très agréable et ne doit certainement pas être des plus confortables. Mon regard pétille lorsque je croise le sien. « J’espérais que tu ne sois pas trop occupée, je t’aurais proposé un voyage d’affaires d’une semaine dans mon humble demeure. » Je suis peut-être trop enthousiaste, elle va peut-être me freiner dans mon élan, mais je ne peux m’empêcher d’espérer l’entendre accepter. Depuis le début de la journée, elle ne cesse de parler qu’elle est indépendante, qu’elle n’a besoin de personne, qu’elle n’appartiendra jamais à personne et qu’elle est beaucoup trop instable, mais je suis persuadé qu’au fond, il y a encore un petit espoir pour le contraire. La petite Teodora Macek d’il y a sept ans est encore tapie en quelque part, attendant qu’on la réveille. Je l’espère du moins.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyDim 1 Fév - 13:27

Teodora && Kristjan
you're crazy and i'm out of my mind.

« je croyais seulement que ça te ferait plaisir de savoir que tu avais l'exclusivité. » je ne vais pas commencer à jouer les jalouses. à faire celle qui veut être la première de partout. je crois que je suis encore sur le coup de l'adrénaline du rendez-vous, que je ne me rends pas bien compte de ce qu'il dit vraiment. vous n'êtes pas pareil quand vous venez de tuer quelqu'un. c'est un peu comme s'envoyer en l'air par rapport à la sensation. du moins, c'est ce que je ressens. c'est être dans une sorte de bulle et voguer sur les nuages. je vais redescendre et c'est grâce à un verre d'alcool que ça arrive. juste un verre. ça vous remet les idées en place et ça vous ramène dans la réalité. c'est un rituel que je ne veux pas perdre même si mon père n'est plus là. je boirais en pensant à lui et à toutes les fois où c'est lui qui me servait ce verre en étant fière de moi. « sec ? je vais te chercher ça. et aussi quelque chose pour te nettoyer.» « oui. merci. » je croyais avoir moins de sang que ça sur moi. c'est pour ça que je m'habille en noir. le sang passe plus inaperçu. il y a moins de chance que ça tache les vêtements. cependant, le sang ne part pas si facilement. on peut le cacher mais pas l'effacer. je le regarde partir puis discrètement, je me lève. je me mets à arpenter la pièce. je passe ma main sur les meubles observant chaque objet. je ne sais pas ce que je suis entrain de chercher. peut-être qu'au final, je cherche une trace d'elle. voir à quoi elle ressemble pour pouvoir commencer à la chercher. en tuant ce soir, j'en ai encore plus envie. j'ai envie de sang. vous en tuez un et vous avez envie de tous les tuer. ça défoule. surtout quand vous ne le faites pas simplement. c'est trop facile de coller une balle entre les deux yeux. j'y suis allé plus fort et plus cruellement. en même temps, Alejandro me trahissait en me faisant croire qu'il voulait un autre contrat entre nous. dès que j'entends les pas de Kris revenir, je m'installe de nouveau sur le canapé. faisant comme si j'avais patiemment attendu dessus qu'il revienne. j'attrape la serviette qu'il me tend. je m'essuie les mains dessus enlevant les dernières traces de sang. dans le cou redescendant sur le haut de ma poitrine. un peu sur le front. le reste a été absorbé par le tissus de mes vêtements. il faudra une bonne machine pour les rendre impeccable. je prends mon verre. il n'a pas remplit totalement mon verre et ça me va. je ne cherche pas à être bourrée. c'est juste un petit verre. je lève mon regard au ciel disant un santé en roumain dans ma tête puis je bois une gorgée. « donc ça ne s'est pas exactement passée comme tu l'aurais voulu si je comprends bien ? » quand je vais à un rendez-vous, je fais en sorte de voir quelles peuvent être les issus. je fais en sorte de voir où je peux perdre. en allant à ce rendez-vous, je savez que soit je le tuais, soit il devenait mon larbin. il a fait son choix bien avant. il savait qu'il ne ferait pas partie de mon équipe. il a fait son choix, j'ai fait le mien. je ne regrette rien. je ne regrette jamais rien de toute façon. « qu'importe l'issu du rendez-vous, j'étais gagnante. je savais que beaucoup retournerait leurs vestes rapidement. la gloire de tuer Teodora Macek et de ramasser du frique, ça donne envie à tout le monde. ça me permet de faire le tri. ce n'était qu'une petite frappe dont mon père n'avait pas confiance. il croyait m'avoir, c'est moi qui l'est eu. un beau spectacle. » Kris se met à fumer, il me propose même d'en prendre. je fais un non de la tête. j'essaye de ne pas fumer. surtout que je ne suis pas une accro. je n'arrive généralement jamais à en fumer une entière. je n'ai pas ce vice. j'en ai tellement d'autres, que c'est bien mieux de ne pas me pourrir la vie en plus avec le tabac. il attrape une de mes mèches de cheveux. l'une qui est imbibé de sang. quand le sang sèche, il fait durcir les cheveux. j'aurais dû me regarder dans le miroir de la voiture. le sang me couvre bien plus que je ne l'aurais imaginé. pourtant, je n'ai pas été si violente que ça. je n'ai tué qu'un homme. les cinq autres ce sont mes hommes qui l'ont fait. je devrais mettre des vêtements de rechange dans ma voiture. au moins, je serais prête à tout moment et je pourrais avoir des vêtements propres sous la main. « si tu veux prendre un bain ou une douche et en profiter pour laver tes vêtements, tu n'as qu'à le dire princesse. » je ne crois pas que ça soit une bonne idée que j'aille prendre un bain ou une douche maintenant. je risque de passer des heures. et puis si Kris venait à me rejoindre. on passerait plus de temps à prendre du plaisir qu'à discuter. il faut bien que j'en apprenne plus sur son ex-femme si je veux la faire sortir du tableau. si j'avais à choisir, il est clair que je pendrais la douche sans hésiter. bien plus agréable et plaisant. « je suis même prêt à te laisser y aller seule. » je souris à mon tour. au vue de ce qui s'est passé au club, c'est drôle de l'entendre me dire ça. me laisser seule alors je suis entrain de me doucher seule dans sa douche, que je suis entrain de passer mes mains sur mon corps nue. je ne sais pas ce qu'il essaye de faire. il essaye de faire monter les choses. prendre une douche avec quelqu'un, c'est toujours plus excitant que de la prendre seule. c'est tellement plus agréable aussi. même si la tranquillité de la douche est un bienfait et que ça permet de faire sortir tous les problèmes de la tête. c'est aussi un endroit plein d'érotisme. s'il y a un seul endroit où je ne l'ai jamais fait, c'est bien sous la douche. c'est un endroit personnel. c'est un endroit où je ne laisse personne entré. du moins dans la mienne. « je crois que pour l'instant, je vais m'en sortir. ce n'est que du sang. tu serais capable de rester là sagement en sachant que je suis en haut sous l'eau chaude dans ta salle de bain. » quand je repense à cet après-midi, je trouve qu'il y a tout de même ne certaine distance entre nous. du moins, pour ma part, je ne suis pas vraiment comme d'habitude. d'habitude, dès que je suis en sa présence, je me comporte en séductrice n'hésitant pas à l'aguicher directement. je joue à la séductrice. alors que là je suis calme. l'après-midi qu'on a passé, a été tellement surprenante que c'est difficile de savoir sur quel pied danser. je ne sais pas s'il pense encore la même chose, s'il veut encore la même chose. j'attends peut-être qu'il me parle d'elle, qu'il me parle du plan et tout le reste. qu'il montre qu'il veut toujours la même chose et qu'il est prêt à tout mettre en ordre. « je lui ai dit que je partais ce soir pour une semaine faire des affaires à l'étranger. ça nous permettra d'élaborer un plan. je ne peux pas te laisser le faire seule. elle m'a quand même mis en prison pour sept ans. » elle a eu le cran de le mettre en prison. elle a eu le cran de dire tout ce qu'elle savait à la police. elle a dû demander une protection en échange. on ne fait jamais une telle chose si on n'est pas sûr que la personne finisse en prison ou bien d'avoir une protection suffisante. elle serait capable de me faire la même chose. seulement, elle me connait pas. elle ne m'a jamais vu. elle ne sait rien de moi. mon visage est inconnue à ses yeux. elle pourrait seulement savoir si Kris a parlé de moi un jour ou de ma famille sinon je peux me faire passer pour n'importe qui. je peux même lui faire avoir confiance en moi pour ensuite avoir plus facilement accès à sa vie et la poignarder au moment où elle s'y attend le moins. je suis perverse au point d'être capable de le faire. « elle ne me connait pas. elle ne sait rien de moi. tu vivais avec elle, elle savait des choses. elle a joué les vipères et l'a fait par derrière. je peux très facilement jouer la gentille petite fille pour la tuer par derrière. » je sens sa main sur sa cuisse. je pose la mienne par dessus et je le pousse à y aller un peu plus. « j'espérais que tu ne sois pas trop occupée, je t'aurais proposé un voyage d'affaire d'une semaine dans mon humble demeure. » comment se poser des questions. comment réfléchir. j'ai beau faire la liste des pour et des contre. la liste des contre est affreusement faible. ça fait un mois que je suis dans le motel minable. j'en peux plus de d'être dans un lieu aussi miteux. la peinture tombe en friche, les murs se déchirent. même les lumières n'arrivent pas à donner de la lumière. ici tout est grand. on a de l'espace. de la liberté. du confort. je ne serais pas chez moi. mais je pourrais au moins en profiter pour une semaine. je ne pourrais pas faire certainement ce que je veux car Kris sera dans les parages. j'ai pas l'habitude. j'ai pas l'habitude de ne pas avoir mon indépendance. « je peux toujours me libérer quand il s'agit d'affaires, Monsieur Stankovic. » dis-je malicieusement. je fais comme si c'était quelque chose de professionnel alors que je sais que ça ne le sera pas. c'est pas possible de passer du temps dans le même endroit que lui sans désirer l'avoir, sans désirer qu'il me fasse monter au septième ciel. « je crois que je vais quand même accepter ta proposition de prendre une douche. t'inquiète pas pour moi, je trouverais le chemin. » dis-je avec un sourire sur le visage. je finis d'une traite mon verre et je le pose sur la table. je me lève. je commence à faire quelque pas et avant de passer l'encadrement de la porte, je me retourne. « je déteste m'enfermer. » une petite phrase que j'accompagne d'un clin d'œil. s'il n'a pas compris où je voulais en déduire tant pis pour lui. je présume que la salle de bain ne doit pas être au rez-de-chaussée. je monte les marches. déambulant dans le couloir, j'ouvre quelques portes avant de tomber sur la salle de bain. elle est immense. elle me rappelle celle que j'avais à New-York. le luxe me manque depuis que je suis partit. c'est affreux de devoir se contenter d'une lamentable salle de bain quand on a toujours été avec le top du top. je fais tomber mes vêtements sur le sol, j'allume l'eau chaude et me glisse dessous. je ferme les yeux adorant la sensation que cela procure. c'est tellement agréable. il ne manque plus qu'il arrive. il ne va tout de même pas passer à côté d'une telle proposition.
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyDim 1 Fév - 16:07


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kristjan & teodora.

 



Je suis heureux de la voir sourire lorsque je lui propose de prendre une douche. Ça pourrait sembler idiot, mais l’atmosphère semble tellement crisper que la voir sourire franchement me fait énormément plaisir. Je m’étonne à faire des pieds et des mains pour elle, mais d’un autre côté est-ce vraiment surprenant que je laisse la fille de Teodor Macek me mener par le bout du nez? Personne n’a jamais pu lui résister, je ne vois pas pourquoi je serais une exception à cette règle. Je n’ai pas vraiment d’arrière-pensées en lui proposant une douche. Enfin, sauf bien sûr si elle m’invite à en avoir. Dans ce cas je ne me gênerai certainement pas me montrer imaginatif et lui en donner pour son argent. Façon de parler, bien entendu. Je ne peux m’empêcher de sourire lorsqu’elle refuse, puis prétexte que je serais incapable de rester loin d’elle pendant qu’elle se lave sous l’eau chaude. Il est vrai que l’image est attrayante, mais je suis capable de me maîtriser. Je ne suis pas un adolescent, tout de même, j’arrive à gérer mes pulsions. Sauf bien sûr lorsque je sais que ça ne sert à rien. Comme avec elle, car je sais qu’elle n’offrira aucune résistance et m’accueillera en fait à bras ouverts. Et pas seulement que les bras en fait. « Tu me connais mal, je ne suis pas un sauvage quand même. Je peux très bien attendre que tu aies terminé. » Mon ton est un peu joueur, mais il change bien rapidement lorsque je décide de lui parler de mes plans et de ma discussion avec Olivia cet après-midi. Comment j’ai réussi à me débarrasser d’elle pour la semaine. Je ne peux pas laisser Teodora tout faire elle-même. Je suis venu ici pour prendre ma revanche, à la base. Pas pour me recaser et vivre le parfait amour avec elle comme je me le suis fait croire comme un idiot un peu trop idéaliste. Je ne sais pas comment j’en suis venu à la conclusion que c’était une bonne idée. Sa fragilité m’a fait craquer je suppose. Savoir que je pourrais avoir à nouveau le contrôle aussi facilement. Je regrette terriblement ma faiblesse. Heureusement Teo me sort de mes pensées et m’explique qu’elle pourrait lui faire exactement ce qu’elle m’a fait, mais en pire. Elle ne s’attendra pas à elle et sa gueule d’ange. Ils ne s’y attendent jamais. Ils la prennent pour une fille naïve, facilement manipulable. Et elle les frappe au moment où ils s’y attendent le moins. Je connais son motus operandi. Ma main se pose sur sa cuisse, j’ai déjà hâte qu’elle ait retiré ses vêtements. C’est précipité, mais c’est le seul truc que je trouve réellement désagréable du sang. À quel point la texture est désagréable lorsqu’il est sec. Un peu comme de la peinture, et l’odeur métallique devient écœurante. J’aurais cru un instant qu’elle m’aurait repoussé, mais elle pose sa main sur la mienne pour la remonter. Je fais un petit sourire en coin, mon pouce effleure l’intérieur de ses jambes. Mon offre fait encore plus de sens maintenant. J’aimerais qu’elle accepte, non seulement pour pouvoir développer un peu plus ce plan mais égoïstement pour l’avoir uniquement à moi. On ne peut pas réellement s’approprier une personne, mais lui prouver que rester en ma compagnie ne serait pas si mal. Je lui ai dit plus tôt que je ne la forcerais jamais à un mariage si elle n’en avait pas envie, mais je suis un peu vieux jeu et surtout, je ne fais pas dans le partage. Bien sûr je ne compte pas la tenir prisonnière chez moi, ce n’est pas le but, mais plutôt lui montrer tous les avantages, la dissuader de partir et de continuer de travailler en solitaire. Sa voix claire se fait entendre à nouveau et sa réponse est à la hauteur de mes attentes. Je ne peux m’empêcher de sourire en entendant la malice dans son ton, et je me mords légèrement la lèvre en regardant l’eau dans mon verre. Ça ne prendra certainement pas une semaine pour mettre au point un meurtre, aussi extravagant soit-il. On ne parle tout de même pas d’un attentat national. Ça laisse place à beaucoup de temps libre. Je suis persuadé que l’on trouvera un temps de l’occuper, avec un peu d’imagination. Disons que la demeure laisse beaucoup plus d’opportunités que la prison ou le club. Mes yeux pétillent légèrement à cette simple pensée et je bois une gorgée d’eau avant de regarder au sol, ma main se resserrant un instant sur la cuisse de la roumaine. Elle se desserre rapidement tout de même lorsque celle-ci m’annonce qu’elle va finalement accepter mon offre de prendre une douche, m’assurant qu’elle va trouver le chemin. Elle ne sait visiblement pas dans quoi elle s’embarque. J’acquiesce et la regarde alors qu’elle finit son verre d’un trait. Eh bien heureusement que je ne l’ai pas trop rempli. Teodora le dépose ensuite sur la table basse puis se lève lentement et je suis rassuré de voir que son passage sur le canapé n’a pas laissé de dégâts. Pas que ça m’aurait dérangé, mais ça m’évite tout de même un nettoyage. Disons que je n’ai pas encore trouvé de femme de ménage depuis l’arrivée, Siloam Springs n’étant pas exactement le lien le plus en vogue sur Craigslist. J’observe la jeune femme qui s’éloigne vers la porte avec un petit sourire imprimé aux lèvres, m’amusant de sa démarche un peu féline qui la caractérise tant. Ses doigts fins caressent le cadre de la porte et mon sourire s’élargit lorsqu’elle se tourne vers moi et je penche la tête pour lui faire signe que j’ai compris lorsqu’elle me mentionne qu’elle déteste s’enfermer. Elle m’invite visiblement à la rejoindre, chose que je ne me gênerai certainement pas pour faire. Je serais complètement stupide de refuser une telle proposition, de toute façon. Je l’entends monter les marches de l’escalier et termine mon verre d’eau, me levant à mon tour pour ramasser le verre vide de Teodora, que j’empile avec le mien. Glissant mes cigarettes et mon briquet dans mes poches, je ferme la lampe du salon puis referme la porte en sortant, passant par la cuisine pour y déposer les deux verres. Je déteste laisser traîner des choses, comme je vis seul je n’ai personne sur qui mettre la faute du désordre. Je monte un étage, puis un deuxième. En comptant le rez-de-chaussée, la villa compte quatre étages. Trop pour une seule personne, même pour une famille entière. J’ai l’impression de vivre dans un complexe hôtelier. Bien sûr c’est luxueux, mais complètement inutile. Je remarque après avoir monté un deuxième étage des portes ouvertes. Je n’aime pas vraiment qu’elle ne les ait pas refermées, mais en même temps ça m’amuse de savoir qu’elle a cherché dans les premières pièces une par une. M’engouffrant dans le couloir, je referme doucement les portes avant de m’enfermer dans la chambre des maîtres. Elle est entrée dans la salle de bain attenante par l’extérieur, mais je préfère retirer mes vêtements avant de la rejoindre. Je déboutonne ma chemise, m’étant changé après avoir légué à Teodora mon t-shirt cet après-midi, puis dépose celle-ci sur le fauteuil dans le coin de la pièce. Je fais de même avec le reste de mes vêtements puis place mes bagues sur la table de nuit et frissonne légèrement en constatant la fraîcheur de la chambre. J’ajuste la température, j’ai horreur lorsqu’il fait froid. C’est une chose que j’aime à Siloam Springs. L’hiver est plus supportable qu’à New York. J’entends l’eau couler dans la pièce d’à côté et je marche lentement en direction de la porte fermée que j’ouvre discrètement. Elle grince un peu, mais je ne crois pas qu’elle m’ait entendu avec l’eau qui coule. Je la regarde un instant au travers de la vitre transparente de la douche. Le plancher en marbre est parsemé de gouttes rouges tirant sur le brun et une eau d’une couleur semblable roule sur sa peau. Ça a visiblement dû gicler, pour la barbouiller comme ça. J’aurais aimé voir ça. Apercevoir la peur dans le visage de cet homme quand il a réalisé qu’il n’avait pas affaire à une amateure. Je me mords la lèvre inférieure, m’appuyant dans le cadre de la porte un moment encore pour observer son corps sous l’eau. Je finis par m’avancer cédant finalement à la vue qui s’offre à moi. Je referme la porte du couloir. Pour ma part, je n’aime pas particulièrement les courants d’air. Je frémis en la rejoignant dans la douche, n’ayant pas encore touché l’eau je remarque déjà le contraste avec l’extérieur. La vapeur qui émane de l’espace amplement grand pour deux me détend automatiquement et je soupire d’aise, m’approchant de la jeune femme pour poser mes mains sur ses épaules. Celles-ci glissent lentement, suivant le trajet des gouttes d’eau, laissant place à mes lèvres. Je déplace ses cheveux qui recouvrent sa peau, puis ma bouche reprend sa place initiale. « Je suppose que tu as pas une salle de bain comme ça où tu es présentement hein? » Je murmure un peu moqueusement, je ne doute pas une seconde que les hôtels de Siloam Springs ne doivent pas être du plus grand luxe. C’est une petite ville, même si les gens semblent vouloir croire le contraire visiblement. Ce n’est pas si mal que ça. C’est plus discret que New York ou Washington, il n’y a même pas de comparaison à faire. Mes mains se posent sur ses hanches et je me presse légèrement contre elle. Mon torse caresse son dos fin et d’un bras je m’étire pour attraper l’éponge pour effacer les gouttes rouges que ses cheveux ont laissé sur le haut de son dos. Je penche légèrement la tête, l’eau coule un peu sur mon visage mais rien pour réellement me gêner. Ma main libre se détache de sa taille et attrape le savon, bon c’est un savon pour homme mais elle ne fera sûrement pas la difficile pour ce soir après avoir été aspergée de sang, je suppose. Je fais mousser la barre blanche et la masse dans le haut du dos, à la limite de sa nuque et de ses clavicules. Je m’y attarde un moment avant de passer l’éponge. Le moment est terriblement personnel, je ne peux même pas dire la dernière fois où j’ai fait ça. « Détends-toi, tu n’as rien à craindre ici. » Je me fais rassurant, elle a l’air crispée. Peut-être qu’au contraire c’est moi qui la stresse. Peut-être qu’elle repense à ce que je lui ai fait aujourd’hui. Je raccroche l’éponge à sa place et d’une main je glisse tous ses cheveux d’un côté, dévoilant la joue que j’ai giflée aujourd’hui. Elle semble avoir repris une couleur normale. J’y dépose un baiser, mes lèvres gouttant à l’eau sur sa peau. « Je te promets que ça n’arrivera plus. » Je me rappelle la gifle qu’elle m’a collée sur la joue. J’ai encore une égratignure d’ailleurs. Minuscule, certes, mais elle est tout de même là pour me rappeler qu’elle me tiendra toujours tête peu importe la situation. Je sais à quoi m’en tenir avec elle. Mon baiser en devient plusieurs et entreprennent de caresser l’arrière de son oreille, descendant jusqu’au creux de son cou. Mes mains se posent sur le haut de ses côtes et descendent lentement sur sa peau mouillée et je souris lentement lorsque je prends possession de ses mains. « Je devrais te laisser, j’ai peur de ne pas arriver à te laisser te laver si je reste. » Je murmure, mon visage toujours enfoui contre son cou, comme si j’avais peur que qui que ce soit puisse nous entendre. Mon bassin caresse ses fesses rebondies et bien que physiquement je ne sois pas exactement prêt pour passer à l’action, mon imagination, elle, est bien éveillée.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyDim 1 Fév - 20:48

Teodora && Kristjan
you're crazy and i'm out of my mind.

est-ce que c'était bien sage de pointer le bout de mon nez chez Kris ? c'est sûrement un choix totalement impulsif et totalement naïf. je ne pouvais résister à la proposition après toutes les choses délicates qu'il m'avait dites dans les toilettes du club. après le rendez-vous, j'aurais pû trouver une excuse pour ne pas venir et aller me laisser tomber sur le lit minuscule et non confortable du motel pour regarder le plafond craquelé et jaunis par le temps. il n'y avait pas photo, j'étais bien mieux dans son canapé en cuir. bien mieux malgré que je sois engorgée du sang d'un homme. je ne vois pas pourquoi je pouvais pas m'amuser de sa réplique. « tu me connais mal, je ne suis pas un sauvage quand même. je peux très bien attendre que tu aies terminé. » je n'ai jamais dit que c'était un sauvage. seulement, je suis sûr que si je fais monter la tension et que je pars me doucher, il n'arrivera jamais à rester sagement sur son canapé à m'attendre. aucun homme n'en est capable surtout quand les femmes décident de jouer avec eux. je connais les armes secrètes pour avoir un homme. depuis mes seize ans, je me suis forgé tout un attirail. j'ai exploité ce côté découvrant que j'avais le potentiel pour le faire et que ça me rajoutait un autre moyen de persuasion dans mon attirail. mon père ne jugeait que par le mental et le physique. j'ai rajouté une corde à mon arc, une corde qui m'a tellement aidé de fois. je ne peux plus être Teodora sans ce côté là de la pièce. « tu ne devrais pas dire ça. parce que je suis sûre que j'arriverais à même pas te faire tenir cinq minutes. » je sais de quoi je parle. je sais comment fonctionne Kris. et j'ai réussi à le faire succomber plus d'une fois. j'ai même réussi de nouveau cet après-midi alors que rien n'était prévu. alors que je venais simplement pour affaire. en venant ici, ce soir, je ne savais pas de quelle manière me comportait. chose qui ne m'est jamais arrivé. c'est ce qui change quand je suis avec Kris. il arrive à faire ressortir des sensations que je croyais enfouit pour toujours, des sensations que je ne voulais plus voir apparaitre. j'ai parfois l'impression d'être pas assez ce que je suis. car ça me correspond pas. j'ai toujours été manipulatrice, méchante et sans scrupule. les gens le disent assez. alors j'en suis incapable quand il s'agit de lui. quand il s'agit de la personne qui m'a le plus blessé depuis ma naissance. je devrais le détester plus que tout, je devrais avoir cette haine, cette colère. je n'y arrive pas. il pose la main sur ma cuisse. tout ce qui s'est passé au Gentlemen n'était pas des sornettes. passer une semaine sous son toit, c'est me rapprocher encore plus de lui. c'est créer un lien encore plus important. trop s'attacher veut dire qu'au final, on finira pas souffrir. souffrir d'un point sentimentale ne fait pas partit de mes projets. et puis de toute façon, c'est trop tard. maintenant que j'y pense, j'ai envie d'une douche. en faites, c'est plutôt que le tissus de mon pantalon commence à me gratter et à être désagréable contre moi. la faute au sang. il me faut un certain temps avant de trouver une salle de bain. il ne doit pas en avoir qu'une vu la grandeur du lieu. je me demande même si ce n'est pas un ancien hôtel. je ne sais pas ce qui a pris à Kris d'acheter un truc si grand pour être seul dedans. même pour deux ou trois, c'est trop grand. on pourrait y loger une famille entière en partant des grands-parents aux petits enfants. il y a tellement de places. même des gens qui se détestent pourraient y habiter et jamais se croiser une seule fois dans la journée. c'est un peu trop quand même. qu'est-ce qu'on peut être bien sous l'eau chaude. la buée commence lentement à monter et à enivrer la pièce. dès que je passe mon corps sous l'eau, je vois l'eau à pieds devenir rouge. en réalité, j'étais couverte de la tête au pied du sang d'Alejandro. il a bien du gicler quand je lui ai tranché la gorge. en même temps, il était assez prêt de moi. je ne fais même pas attention au léger bruit de la porte qui grince. je suis trop absorber par l'eau qui coule et par le fait de me défaire de ce sang. c'est lorsque je sens ses mains sur mes épaules que je me rends compte qu'il est là. ça m'aurait étonné qu'il ne vienne pas. la proposition était trop alléchante pour ne pas l'accepter. je pensais que j'aurais très certainement bouder s'il n'était pas venue. et puis j'aurais grandement douté de ce qu'il me disait. « je suppose que tu as pas une salle de bain comme ça où tu es présentement hein ? » la deuxième nuit dans la chambre du motel, j'étais rentré complètement gelé d'avoir passer une demi heure sous la pluie à marcher parce que ma voiture avait décidé de tomber en panne. j'étais couverte de boue. je n'avais envie qu'une chose me mettre sous la douche pour me réchauffer et me glisser sous la couette. je n'avais pas perdue une seule seconde. l'eau avait été chaude les trois premières secondes puis ce fut une rivière d'eau froide. ça était une journée horrible. le genre de journée dont je me demandais pourquoi j'étais venu dans un endroit aussi paumé qu'ici. pourquoi je n'étais pas aller dans un hôtel luxueux. le motel était le meilleur choix parce que personne ne s'attendait à voir Teodora Macek dans un lieu comme ça. je voulais me cacher. mais en faites, moi qui voulait y rester quelques jours, ça fait un peu plus d'un mois que j'y suis maintenant. « si tu parles du miteux motel où je suis. non je crois pas. c'est déjà pas mal quand on a de l'eau chaude. » je le sens plus contre moi et un sourire se dessine sur mon visage. je vois son bras qui attrape une espèce d'éponge et je la sens dans le haut de mon dos. je sens l'odeur du savon masculin et j'ai des frissons rien qu'en pensant à ce qu'il va faire. que ce soit un savon pour homme, ça m'est bien égal. ce n'est pas parce que je sens l'homme que ça remet en doute ma masculinité. je suis une femme et je le sais très bien. et puis tout est bien mieux que le sang. il commence à me laver doucement. ce n'est pas le genre de choses qu'on fait avec n'importe qui. même si j'ai une liste de conquêtes plutôt importante, ce genre de situations reste rares. très rares. c'est même une première pour moi. comme quoi, il peut y avoir une première fois à quelque chose, même venant de moi. « détends-toi, tu n'as rien à craindre ici. » je ne sais pas si je suis tendu par rapport à la situation, à cause du rendez-vous ou bien à ce doute qui plane encore sur le fait qu'il pourrait m'avoir. dans une salle de bain, c'est l'endroit où on est le plus démuni. l'endroit où il est le plus facile de tuer une personne parce qu'elle n'aura pas le temps d'attraper quelque chose pour se défendre puisqu'il n'y a que de l'eau qui coule. il fait passer mes cheveux d'un seul côté puis il dépose un baiser sur la joue sur laquelle il m'a giflée. quand je suis rentrée pour aller me changer, elle était encore légèrement rougis. une touche de fond de teint pour faire en sorte qu'on ne puisse pas voir la marque. je ne sais pas l'état maintenant. je ne pense que ça marquera. « je te promets que ça n'arrivera plus. » « je me suis déjà battue avec des hommes, plus d'une fois. mais des gifles de la sorte, je n'en reçu que par une personne avant toi. celui qui m'a torturé. » il sait désormais pourquoi je l'ai très mal pris, pourquoi je suis partie si violement. ce n'était pas par hasard. ce n'était pas à cause de la douleur. c'était à cause de la gifle et de ce que ça me rappelait. j'aurais pû être plus violente. j'aurais pû être hors de contrôle. partir était le meilleur moyen de calmer les choses et ne pas le prendre pour mon ravisseur. chose que je sais qu'il n'est pas mais quand vous avez des images en tête, ça devient flou votre regard. vous ne savez plus vraiment où vous êtes et ce que vous faites. vous pensez juste à vous défendre du mal qu'on vous a fait. ses lèvres se baladent sur ma peau. ses mains deviennent baladeuses pour prendre les miennes. « je devrais te laisser, j'ai peur de ne pas arriver à te laisser te laver si je reste.» il murmure. c'est encore plus érotique surtout avec son accent. je retire mes mains des siennes pour pouvoir pivoter sur moi-même et me retrouver face à lui. mes deux mains sur son torse, je le pousse légèrement afin de le faire reculer. j'arrête une fois que son dos est coller contre l'un des murs de la douche. je prends le savon qu'il avait tout à l'heure et je le fais mousser entre mes mains. « je croyais que tu étais capable d'attendre sagement. si tu veux savoir une chose, tu as l'exclusivité de la douche. je te conseille de ne pas me laisser toute seul, ça pourrait me mettre en colère. et quand je suis en colère, personne ne m'approche. » une fois que mes mains ont assez de mousse, je les pose de nouveau sur le torse de Kris. je fais de petits cercles remontant jusqu'à ses bras puis je refais le chemin inverse descendant jusqu'à ses hanches. je colle mon corps contre le sien jusqu'à que ma poitrine touche son torse. je bouge tout doucement faisant en sorte que le savon continue de mousser entre nous. j'attrape sa lèvres inférieur entre mes dents pour ensuite l'embrasser. « tu veux la tuer avec moi. mais tu crois en être capable ? tu crois pouvoir appuyer sur la gâchette si tu as à le faire ? » on peut faire des tonnes de choses dans une douche. on peut parfaitement parler du plan pour éliminer son ex-femme.
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyLun 2 Fév - 2:13


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J’ai du mal à imaginer Teodora dans un hôtel minable. Sans doute parce que je l’ai toujours vue dans le luxe de par son père qui lui donnait tout ce qu’elle voulait. Elle doit trouver horrible la vie là-bas. Quand elle mentionne qu’elle n’a pas tous les jours de l’eau chaude, je fronce le nez. J’ai bien fait de l’inviter ici, elle mérite bien mieux qu’un motel dégueulasse. C’est le genre d’endroit où je m’occuperais d’un ennemi gênant, pas où je prendrais des vacances. Je fais mousser le savon sur le haut de son dos, utilisant l’éponge pour la laver doucement. Visiblement elle n’a pas encore assez confiance en moi. Elle semble toujours aux aguets. Je n’ai apparemment pas terminé de travailler là-dessus avec elle. Je lui fais la promesse que ce qui s’est produit dans mon bureau au club ne se reproduira plus. Je dis la vérité, je ferai tout pour que ça n’arrive pas à nouveau. Mon esprit bloque lorsqu’elle m’explique pourquoi elle a réagi ainsi. Je tente de rester impassible mais une ombre passe sur mon visage. La seule autre personne l’ayant giflé ainsi est celui qui lui a fait les marques sur ses cuisses. Je suis furieux contre moi-même, mais en même temps je n’étais pas au courant. Je n’aurais tout de même jamais dû le faire. Je ravale ma fierté pour une deuxième fois aujourd’hui. « Je suis désolé. » Mes excuses sont inaudibles, un murmure qui passe sans doute inaperçu dans le bruit de l’eau qui coule. Mes mains se posent sur ses côtes et se baladent jusqu’à ses hanches, sa peau est douce et mes doigts glissent sur son corps au contact de l’eau. Je ne pense pas vraiment à partir lorsque je lui dis que je vais la laisser terminer de se laver. Je cherche plutôt à voir sa réaction, si elle va m’envoyer balader ou bien tenter de me retenir. J’espère secrètement que ce sera le deuxième choix. Elle retire ses mains des miennes et se tourne vers moi. Je lui lance un regard plutôt surpris. Je ne m’attendais pas vraiment à ça. Mes yeux s’agrandissent un peu quand elle pose ses mains sur mon torse. Un petit sourire se dessine sur mes lèvres lorsqu’elle entreprend de me faire reculer contre le mur de la douche et je fais attention à ne pas glisser, un air amusé toujours imprimé sur mon visage alors que je la regarde faire. Mon dos entre en contact avec le mur vitré de la douche et je passe ma langue sur mes lèvres lorsqu’elle attrape le savon pour le faire mousser entre ses mains. Je passe son corps en revue, l’écoutant alors qu’elle me fait remarquer que je lui ai dit il y a quelques minutes à peine que je pouvais très bien résister à la rejoindre sous la douche. Pourtant, c’est elle qui m’y a invité, en quelque sorte. Je hausse les sourcils lorsqu’elle me mentionne que j’ai « l’exclusivité » de la douche. Ça veut dire que je suis le seul qui l’ait accompagné dans une douche? Je l’aurais crue plus aventureuse, mais je dois dire que ça me fait assez plaisir d’entendre ça. C’est toujours flatteur d’avoir une petite exclusivité. Elle sait très bien que je ne la laisserai pas seule. Je ne ferai jamais ça, sauf si elle vient à me trahir jusqu’à ce que je ne puisse pas la pardonner. Alors là, peut-être que je la laisserais tomber. Mais ça m’étonnerait que les choses franchissent un jour ce point de non-retour. J’ai l’impression pendant un court moment qu’elle tente de me faire chanter lorsqu’elle me mentionne que lorsqu’elle est en colère personne ne peut l’approcher, mais je cesse directement de me questionner lorsque ses mains savonneuses se posent sur mon torse. Je la laisse faire, curieux de voir ce qu’elle a derrière la tête alors qu’elle remonte sur mes bras. Mes muscles se contractent alors qu’elle refait le chemin inverse et descend jusqu’à mes hanches. « À quoi tu joues, Teodora? » Elle n’a même pas besoin de me répondre avec des mots, je comprends rapidement lorsque son corps se plaque contre le mien. Je me crispe, un peu involontairement. Elle me fait un effet de fou, je ferme légèrement les yeux pendant quelques secondes. Le savon s’étend sur son ventre alors qu’elle ondule contre moi puis je suis traversé d’un frisson alors qu’elle me mord la lèvre inférieure. Rien d’agressif, juste incroyablement sensuel. Elle m’embrasse et je soupire contre sa bouche, lui rendant son baiser. Mes mains se posent sur ses fesses et je peux sentir la pointe de ses seins contre mon torse.  Quand elle se met à parler, ce n’est pas exactement ce à quoi je m’attendais. J’ouvre grand les yeux, assez étonné. Elle ne me croit visiblement pas capable de mettre le plan à exécution avec elle. Elle croit que je vais l’abandonner à la dernière seconde, que je vais faiblir. C’est mal me connaître. Je ne referai pas la même erreur deux fois. Je pose une main sur sa joue. « Tu doutes encore de moi, Teo? » J’approche mes lèvres des siennes pour l’embrasser avec douceur. « On fera l’amour dans cette douche lorsque je serai débarrassé des taches de son sang. Ça te va, ça? » Faire l’amour. C’est tellement romantique, tellement différent. Tellement pas nous, en fait. Il y a une première fois à tout, je suppose. Une première fois pour appeler les choses comme elles sont en réalité. Je n’ai plus envie de la baiser, Je faisais ça en prison. Mes mains se posent sur ses hanches et je la pousse lentement sous l’eau, la suivant pour me débarrasser du savon sur mon corps. Je balade mes mains sur sa peau, regardant l’eau savonneuse glisser de son ventre jusqu’au sol. C’est à mon tour de la forcer à reculer pour l’immobiliser contre le mur. Mon regard ne quitte pas le sien et un léger sourire malicieux est imprimé sur mes lèvres. « Je suis prêt à l’admettre, c’est tout de même flatteur d’être le seul homme avec qui tu as couché dans une douche. » Je penche mon visage contre le sien et plaque un baiser sur sa bouche, suçotant sa lèvre inférieure avec douceur. Je n’ai pas énormément d’efforts à faire pour me faufiler entre ses cuisses. Dans la position où elle est, on pourrait pratiquement dire qu’elle est à ma merci. Mes mains se posent sur les siennes, les serrant doucement, puis je les pose sur mes épaules. J’aime sentir ses mains sur moi, la sentir s’agripper à moi. Mes lèvres dévient au creux de son cou, puis jusqu’à sa poitrine avant de remonter une nouvelle fois pour lui voler un baiser. Sans la prévenir, je donne un coup de reins et me loge en elle, poussant un gémissement rauque. Je me cambre un peu, ondulant du bassin alors que je savoure les premiers moments en elle. Je souffle quelques mots en serbe, puis repense à ce qu’elle m’a dit plus tôt alors que nous étions encore au club. J’effleure ses lèvres, déposant un léger baiser sur sa lèvre inférieure avant de traduire en roumain. « Reste avec moi, Teo. On trouvera un moyen pour que ça marche. » Je suppose qu’avec des concessions et de la patience ça pourrait fonctionner. C’est surtout par frustration que l’on s’engueulait. Les mêmes sujets reviennent souvent dans nos engueulades, en prison Olivia était un des motifs principaux. Je pose une main sous une de ses cuisses, relevant légèrement sa jambe alors que je donne un nouveau coup de reins. Je pousse un râle de plaisir, puis enfouis mon visage dans son cou. J’y dépose une cascade de baisers, respirant bruyamment contre elle. « Tu n’as aucune idée combien tu me rends fou. » Je sens le savon masculin contre sa peau et ça ne me déplaît pas vraiment de sentir mon odeur sur elle comme ça. J’ai l’impression de me l’approprier un peu plus, même si c’est complètement fou.

omg c’est tellement mauvais désolé :hide:

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyLun 2 Fév - 22:36

Teodora && Kristjan
you're crazy and i'm out of my mind.

parfois il faut savoir se glisser dans un environnement, il faut savoir penser autrement et se fondre dans une situation qu'on ne prendrait jamais normalement. je dois m'adapter, je dois me faire passer pour quelqu'un d'autre. c'est bien la première fois que j'utilise un faux nom pour prendre une chambre. d'habitude, j'utilise Teodora sans crainte. sans avoir peur qu'on me retrouve parce qu'on ne me cherchait pas. Papa était là, il n'allait pas essayer de prendre son empire. il n'aurait même pas essayer sachant la belle aventure qu'il leurs aurait fait subir. une belle aventure remplit de douleur et de sang. des doigts en moins, des litres de sang sur le sol et des cadavres jetés dans un terrain vague. moi je dois faire profil bas. je dois arriver à faire le tri entre mes nouveaux ennemis, mes nouveaux alliés. je dois faire ce que je semble le plus logique. c'est comme si je devais recommencer un peu zéro dans ce qu'il m'a laissé. je sais que mon père écrivait beaucoup de choses dans un journal. un journal que je devais avoir à sa mort. seulement, je n'ai pas réussi à le trouver avant de partir. ils ont tout pris dès l'instant où son cadavre jonchait le sol. ça m'aurait bien aidé. j'aurais pû en savoir plus sur certaines personnes. j'aurais sû certains secrets. il n'a pas eu la chance de tout me dire. et puis, il disait qu'à vive voix, les murs ont des oreilles. il n'avait pas tord. il aurait pû avoir des micros n'importe où bien que des hommes étaient responsables de faire le ménage à la maison pour qu'il n'y est rien. la maison ne devait pas être le théâtre de la mafia. chaque chose à sa place. « je suis désolé.» c'est bien la première fois que je parle de ça. je n'en parle pas d'habitude par peur de faire renaitre les sensations, les sentiments, les images. puis ne pas en parler, ça fait comme si ça n'était pas arrivé. chose fausse puisque j'en garde des cicatrices et que je les vois chaque jour. pourquoi je lui parle de ça. pourquoi je lui dis que sa claque m'a rappelé la claque de mon tortionnaire. c'est quand même important. Kris n'a rien d'un tortionnaire. il n'a jamais usé d'une telle violence à part pour cette claque. la claque de trop. je ne veux pas penser à ça. je ne veux pas penser à mon visage tuméfier, à la douleur dans mes joues. ce n'était qu'une alors que l'autre ne cessait. encore et encore. ma joue avait même réussi à se fendre à force. je me demande bien comment il est possible que je n'ai aucune cicatrice. tant mieux parce que sur le visage, ça ne m'aurait pas plu du tout, pire que sur les cuisses. j'entends à peine son 'je suis désolé' pourtant j'arrive à le lire sur ses lèvres. il n'a pas besoin de s'excuser, c'est terminé. j'ai mis ça derrière. il devrait en profiter pour une fois je ne suis pas rancunière ce qui est rare. j'aime créer la surprise et il semble surpris de me voir me retourner pour poser mes mains sur son torse. je le fais reculer. je prends les rênes. pourquoi il devrait être celui qui fait les choses. j'aime le taquiner sur le fait qu'il disait qu'il était capable de résister. il aurait s'amuser avec moi et faire exprès de ne pas venir malgré ma petite phrase. ça m'aurait même pas étonné. pour ma part, j'en aurais été capable pour montrer que je contrôle et que je veux m'amuser. je ne sais pas ce qui me prend quand je parle d'exclusivité. il n'a peut-être pas besoin de le savoir. et oui, il y a encore des endroits qui restent inexploités. des endroits simples, personnels. des endroits qui pour moi reflètent une trop grande importance et qui ne convient pas aux histoires d'un soir; il ne m'en parle pas, il n'a pas dû trop y faire attention. ça me va parce que j'ai un peu honte de l'avoir dit. « à quoi tu joues, Teodora ? » « ça te déplait ? tu veux que j'arrêtes ? je vais me laver toute seule alors. » je ne joue pas. j'agis, c'est différent. ce n'est pas un jeu. quand je joue, ce n'est pas comme ça. si je jouais, je me serais éclipsé de la douche après l'avoir aguiché comme personne. je l'aurais laissé en plan alors qu'il y avait un désir présent. je peux parfaitement arrêter de laver. pourtant, je me vois mal le faire alors que je me colle contre lui pour faire mousser le savon entre nous. je le sens se crisper. je ne sais pas à quoi c'est dû. si c'est parce que j'ai fait quelque chose de mal. je l'embrasse pour faire disparaitre ça. il me rend mon baiser et je me sens mieux. peut-être que je devrais pas parler d'Olivia alors qu'on est dans un moment pareil. ça pourrait lui couper tout désir. pourtant, il faut bien qu'on en parle. il faut bien qu'on voit chaque chose qu'on va faire. « tu doutes encore de moi, Teo ?» ce n'est pas vraiment en doute. dans un plan, il y a tellement de possibilités pour des choses se mettent en travers du chemin, que j'aime faire une liste. au moins, je peux me parer au cas où il faudrait se préparer à autre chose. qu'il l'épargne au dernier moment fait partit des choses qui peuvent arriver. ça peut arriver. on ne sait pas dans quelle situation on peut être, dans quel état d'esprit. elle pourrait lui dire quelque chose qui le touche, lui rappeler un souvenir. nous sommes tout de même des êtres humains. nous sommes capables de clémence, capable de revenir en arrière. je n'ai pas eu de relations stables, de relations sérieuses. je ne sais pas ce que ça fait, je ne sais pas comment on est. c'est pour cette raison que je parle de ça. « on fera l'amour dans cette douche lorsque je serais débarrassé des taches de son sang. ça te va, ça ?. » c'est une réponse qui me va parfaitement. quoi de mieux que de faire l'amour après avoir tuer une personne que je déteste. surtout qu'il ne parle pas de baise. faire l'amour, c'est tellement différent. ça ressemble à ce qu'on a fait dans les toilettes du club. ça aussi c'était une grande première pour moi. la délicatesse, la douceur. deux nouveautés dans une journée. c'est pas un peu trop. c'est vraiment une journée à marquer d'une croix sur le calendrier. le genre de journées dont j'aimerais me rappeler, quand je passerais une journée merdique. le genre de journées qu'on aimerait avoir plus souvent, qu'on aimerait qu'elles durent plus longtemps. que les minutes soient des secondes. « ce n'est pas que je doute. c'est que j'essaye de voir toutes les solutions et tous les obstacles qu'il pourrait y avoir. j'aime réussir ce que j'entreprends. j'aime pas manquer une cible. parfait, je garde en mémoire. » ses mains sur mes hanches, il me pousse sous l'eau. le savon glisse sur mes jambes pour aller se perdre sur le sol de la douche. il ne s'arrête pas là. il me fait reculer encore. encore. il me fait la même chose que je lui ai fait. on inverse les rôles. mon dos touche le mur. il me regarde droit dans les yeux, je me perds dans son regard noisette. il a ce sourire malicieux sur le visage. ce sourire craquant. il faut l'admettre. « je suis prêt à l'admettre, c'est tout de même flatteur d'être le seul homme avec qui tu as couché dans une douche.» en faites, il a très bien attendu ce que j'ai dit. il s'en rappelle très bien même puisqu'il vient de me le répéter. moi qui pensait que ça passerait inaperçu. « avec qui je coucherais. » dis-je malicieusement. et oui, on a encore rien fait. il n'a pas encore eu le privilège de coucher avec moi dans une douche. il pose mes mains sur ses épaules. j'ai remarqué qu'il avait tendance à le faire à chaque fois. il doit aimer quand je me tiens à lui de cette manière. c'est quelque chose que je vais garder en mémoire. c'est important ses petits détails, ça permet d'avoir quelqu'un quand il n'a pas envie de vous. je penche la tête sur le côté quand ses lèvres se posent dans mon cou et pousse un petit gémissement lorsqu'elles descendent sur ma poitrine. c'est soudain qu'il se retrouve en moi. je ne peux m'empêcher de pousser un petit cri de surprise, de la surprise mais aussi du plaisir. je pensais pas qu'il le ferait d'un seul coup. ça me déplait pas. j'aime la spontanéité. il se met encore à parler en serbe. ça me frusque de ne pas savoir. il va falloir que je mette à apprendre une nouvelle langue. je n'aime pas rester dans l'ignorance. c'est tellement frustrant. « reste avec moi, Teo. on trouvera un moyen pour que ça marche. » je ne sais pas si ça pourrait marcher entre nous. on est tellement différent et en même temps on se ressemble tellement. on finit toujours par se battre, on finit toujours par se prendre la tête. on se rentre dedans. peut-être que ce n'est que le reflet de quelque chose qui pourrait marcher. entre deux personnes, il y a toujours des moments où ça explose. seulement, entre nous ça explose autant qu'on s'envoie en l'air. chaque fois que je venais à la prison, on se disputait et chaque fois on baisait. je ne sais pas si on serait capable de calmer nos ardeurs, calmer nos caractères pour que ça marche. en même temps, on ne peut pas savoir sans essayer. heureusement que j'ai assez d'équilibre pour réussir à ne pas tomber avec le sol glissant. mais c'est tellement plus intense que je n'y pense même pas. au vue de son râle de plaisir, je ne peux être que satisfaite. sa respiration devient saccadé. « tu n'as aucune idée combien tu me rends fou.» « il t'a fallut du temps avant de l'admettre. je le savais déjà. c'est l'effet que je fais aux hommes. la folie n'a pas que des inconvénients. » il faut bien que l'arrogance ressorte un peu. je n'ai jamais douté de mes atouts ou de mes charmes avec lui, autant qu'avec les autres. moi j'aime savoir qu'il est fou comme ça. c'est la meilleure des folies. « tu viens encore de parler en serbe. dis-moi ce que tu dis et je réfléchirais plus à ta demande de rester avec toi. » peut-être qu'il va se décider à me dire ce qu'il racontait au club et maintenant ici. je me sentirais moins bête. je fais descendre mes mains le long de son dos, je les laisse quelques secondes dans la cambrure de ses fesses puis les pose dessus. j'appuie dessus afin de le pousser afin d'accentuer ses mouvements et en même temps profiter pour les malaxer entre mes doigts.  


hs : dis pas n'importe quoi. il est super [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind 845151817
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyMar 3 Fév - 4:58


i'll tell you my sins so you can sharpen your knife
kristjan & teodora.

 



Être le seul dans la vie de Teodora, peu importe dans quelle situation, c’est quelque chose qui me fait énormément plaisir. Je suis le seul qu’elle revient toujours voir en ce qui a trait au sexe. Elle-même a cessé de le nier, c’est toujours vers moi qu’elle se tourne quand une simple baise avec un inconnu ne lui convient pas. Ça me flatte, bien sûr, mais c’est surtout le sentiment d’avoir un certain pouvoir sur elle, certains avantages. Ça par contre je ne crois pas qu’elle voudra l’admettre. Elle est comme son père – et moi aussi d’ailleurs – là-dessus. Elle a horreur d’avouer ses faiblesses. Si elle devait en plus m’avoir que c’est moi… Je ne pense pas qu’elle y arriverait. Elle me spécifie qu’elle « coucherait » avec moi dans la douche et je ne peux m’empêcher de sourire doucement alors que je caresse ses mains pour les placer autour de mon cou. J’aime la sentir accrochée ainsi à moi. De cette façon, je peux facilement m’emparer de ses lèvres ou caresser son cou. Je peux même la regarder dans les yeux alors qu’elle crie mon prénom avec ce petit accent roumain qui me rend complètement fou. Mes mains glissent sur ses hanches. « Arrête de jouer ainsi avec les mots. Ce n’est qu’une question de temps, princesse. » Je lui adresse un regard rempli de sous-entendus avant d’enfouir mon visage au creux de son cou, embrassant lentement sa peau. Je peux sentir les gouttes d’eau qui tombent de ses cheveux jusqu’au côté de son visage, glissant par la suite au creux de sa poitrine que je me penche la tête, traçant un chemin sur sa peau pour l’embrasser avec douceur. Je pourrais me vanter de connaître tout son corps par cœur après avoir couché si longtemps avec elle. Le problème, c’est que baiser et faire l’amour sont deux mondes totalement différents. Aujourd’hui, j’ai l’impression de la redécouvrir en entier. Je me sens comme si j’étais ivre, enivré littéralement de la friction de nos corps qui se frôlent, comme si c’était la première fois que je découvrais le sien aujourd’hui. J’ai envie que ce soit toujours comme ça. Je la pénètre, visiblement elle ne s’y attendait pas. Je l’entends gémir et je souris lentement, satisfait de l’effet que je lui donne. Un mélange d’excitation et de surprise, c’est ce que je peux entendre dans le timbre de sa voix. Je lui parle en serbe, elle n’a pas l’air d’apprécier. Je comprends un peu comment elle se sent, personne n’apprécie vraiment ne pas comprendre un mot de ce que son interlocuteur lui dit. Je lui traduis ce que je lui dis en roumain, déposant des baisers sur sa lèvre inférieure comme pour appuyer mes dires et avoir l’air convaincant. Malheureusement pour moi, elle ne semble pas comprendre que je lui répète exactement la même chose mais dans sa langue. Ça me fait légèrement sourire, même si je considère ce que je lui ai dit comme extrêmement personnel. Je ne me dévoile pas ainsi devant les gens, à l’habitude. Teo est une exception. Je sais que j’aurai un million de concessions à faire si je veux qu’elle reste ici, si j’ai réellement envie que ça marche entre nous. Elle aura besoin de m’aider, c’est certain. Et puis elle n’est pas un ange non plus, elle l’a dit elle-même tout à l’heure au club. Je me demande si elle me laisserait lui donner un autre surnom affectueux. Bien sûr il y a toujours « princesse » mais je trouve ça un peu redondant. Je l’ai toujours appelée ainsi. Je crois même que je l’appelais déjà ainsi lorsqu’elle avait quatorze ans, parce que son père l’appelait ainsi. Teo était l’archétype de l’enfant gâté qui recevait tout ce qu’elle voulait et à qui on obéissait au doigt et à l’œil. Ça n’a pas vraiment changé encore aujourd’hui. Elle réussit toujours à obtenir ce qu’elle veut. Ça ne me dérange pas tant que ça, en fait. J’ondule du bassin contre elle, l’écoutant crier alors que je la plaque contre le mur en vitre de la douche. J’espère que ce n’est pas trop frais pour son dos. Une de mes mains se glisse sur sa cuisse, la relevant doucement pour que j’entre un peu plus profondément en elle, me laissant échapper un long râle de plaisir. Je suis encore bien loin de l’orgasme, mais Teodora me fait un effet monstre. Je murmure encore en serbe. Je lui dis qu’elle n’a aucune idée à quel point elle me rend fou. Le genre de folie que seule une femme peut vous donner, et une fois qu’elle vous a eu, vous êtes foutu. Quand elle me lance qu’il était à peu près temps que je le réalise car elle le savait déjà, je reconnais son petit côté arrogant mais ne dis pas un seul mot, l’écoutant me raconter à quel point elle a de la facilité à mettre les hommes dans sa poche car elle les rend facilement complètement fous. Je ne crois pas qu’elle comprenne ce que je veux réellement dire. Je pourrais être l’homme le plus vulnérable de la planète si elle décidait qu’elle avait envie de jouer avec moi. Si elle décidait du jour au lendemain de se foutre ma gueule, je ne sais pas comment je survivrais. Je suis fataliste, mais je suis prêt à lui accorder mon entière confiance. Si elle me trahit, je ne pourrai plus avoir confiance en personne. C’est pour cette raison que j’avais si peur lorsqu’elle est revenue. Parce que je savais bien au fond qu’elle représentait un risque. Si elle refuse de rester, elle pourrait très bien en rester un. Elle me dit qu’elle veut savoir ce que je dis en serbe. Je viens tout juste de le lui dire, elle ne s’en est simplement pas rendu compte. Je trouve ça un peu mignon dans un sens. Je ne crois pas que si je lui raconte tout ce que je disais dans le club, ça la convaincra de rester avec moi. Ça pourrait très bien être un piège, elle tente de me faire tomber dans le panneau, dans son petit jeu de séduction pour que je lui balance tout un tas d’informations. Je me mords légèrement la lèvre inférieure puis l’embrasse avec passion. Je sens ses doigts qui glissent sur mon dos qui dégouline d’eau et je frémis doucement en sentant ses digitales sur ma colonne vertébrale. Je cherche mon souffle alors que j’ondule en elle, effleurant ses lèvres, puis je ferme légèrement les yeux lorsque ses doigts effleurent le bas de mon dos. Mes coups de reins sont soudainement un peu plus brutales et ses mains se plaquent sur mes fesses et je frissonne doucement quand je sens qu’elle les masse avec lenteur. Je soupire une nouvelle fois, savourant la sensation alors que je ne cesse pas d’onduler en elle. Un nombre incalculable d’hommes ne se laisseraient jamais faire ainsi. Elle me presse un peu plus contre elle et je pousse un léger gémissement alors que je vais et viens encore en elle. Je ne résiste pas alors qu’elle me guide pour que je suive le rythme qu’elle veut, sentant son corps trembler alors que je l’initie à la douche. Parce que c’est plutôt ça que je suis en train de faire. « Je vais te dire tout ça. Mais pas ici. Je suis un peu trop romantique, au cas où tu ne l’avais pas remarqué. » Je souris, mes lèvres frôlent les siennes. Je lui vole un nouveau baiser, ondulant toujours en elle, et je l’entends une nouvelle fois gémir. « Mais je peux te proposer d’aller tout de suite dans la chambre. Je te donnerai quelques cours de serbe si tu veux. » J’enveloppe sa lèvre inférieure entre les miennes, la suçotant un peu avant de la mordiller, puis je prends un petit air innocent. D’accord, je la provoque un peu, mais je ne peux pas vraiment m’en empêcher. J’en découvre un peu plus sur nous. Parce que oui, il s’agit en quelque sorte d’un « nous ». Ma main glisse sur son ventre et caresse doucement son nombril, puis j’effleure doucement son visage alors qu’elle remonte sur son corps, caressant sa peau humide. Mes doigts tracent la courbe de sa mâchoire et je me loge en elle une dernière fois, savourant son corps contre le mien. J’ai une idée derrière la tête. « Teodora… » J’étire mon bras qui est libre à la recherche de la porte de la douche, me retirant à regret de la roumaine. Un frisson me parcourt l’échine pendant un instant, puis ma main qui était sur son visage tourne les robinets pour éteindre l’eau chaude qui coule. À l’extérieur de la douche, la salle de bain est chaude et embuée. Il faut dire que je n’ai pas vraiment pensé à ce détail avant de la rejoindre. J’aide Teodora à sortir de la douche, regardant sans gêne son corps ruisselant de gouttelettes d’eau. Elle m’excite encore terriblement, la voir ainsi ne fait que me donner encore plus envie de l’emmener dans la chambre et lui faire l’amour. Je me retourne en direction des armoires dans l’intention de prendre des serviettes de bain, puis finalement je hausse les épaules et les referme, me tournant vers Teodora. « Les draps vont faire l’affaire, de toute façon. » Je m’avance vers elle alors que je lui dis ça, lui souriant malicieusement. Mes mains se posent sur ses hanches et je la presse contre moi, lui faisant ressentir à quel point j’ai envie d’elle à ce moment précis. Mon visage s’approche du sien et je pose un baiser sur son front avant d’aller frôler ses lèvres. Je murmure de nouveaux mots en serbe, puis la regarde dans les yeux avec un petit regard moqueur. « Ça veut dire que tu es beaucoup plus belle lorsque tu es heureuse. » Je me mords la lèvre inférieure, j’espère sincèrement la voir sourire ainsi. Ça peut paraître idiot, mais si elle décide d’accepter et de rester, j’ai envie qu’elle soit heureuse avec moi. Je n’attends pas qu’elle me réponde, en fait j’ai d’autres plans. Comme par exemple la saisir par les hanches et la soulever pour l’entraîner sans efforts jusque dans la chambre. Je sens sa peau toujours humide sous mes doigts, d’ailleurs je ne suis pas vraiment sec non plus. Je la regarde tomber en douceur sur le lit, la regardant rebondir légèrement dans les draps égyptien couleur crème. Le contraste est marquant avec sa peau mate et je reste un long instant à la contempler comme ça. Je me contrefiche que l’eau sur son corps – ainsi que le mien lorsque je vais la rejoindre – ruine le tissu. Ça en vaut bien la peine. « Tu n’as aucune idée à quel point tu es magnifique. » Je balaie son corps nu du regard, ne m’attardant pas à ses cicatrices. Ce ne sont que des détails sans importance pour moi. Enfin, sauf lorsque je pense à leur provenance. Je la rejoins sur le lit, m’allongeant contre elle avec tendresse. Mes mains effleurent sa poitrine et je dépose un ultime baiser sur ses lèvres avant que mon visage ne s’aventure sur son corps, ma langue balayant les gouttes d’eau sur sa peau. D’une main, j’effleure ses cuisses, entreprenant de les ouvrir pour me frayer un chemin entre ses jambes. Je sens les marques que ses agresseurs ont laissées sur son corps. Mon regard bleu-gris croise celui noisette de Teodora. Je ne peux voir que ma silhouette en ombre dans ses yeux. « Si je trouve ceux qui t’ont fait ça, je vais les éliminer un par un. » Les marques sont récentes, c’est ce qui m’inquiète le plus. Elle aura beau dire ce qu’elle voudra, toute seule elle n’est pas en sécurité. La savoir ici, c’est déjà plus rassurant. Elle a toujours eu son père pour lui sauver la peau. Qu’est-ce qui pourrait bien lui arriver, la prochaine fois? Je frissonne, mes deux mains effleurent sa peau et s’attardent aux marques. Je couvre celles-ci de baisers, puis entreprends d’écarter réellement ses jambes pour m’y immiscer. Je me loge en elle dans un long coup de reins et mes mains se nouent aux siennes que je pose sur le lit. Mon visage s’approche du sien, je murmure contre sa bouche. « J’avais promis de te faire l’amour dans un lit. C’est pas du satin, mais c’est tout aussi doux. » Je souris, un peu amusé. J’ondule en elle, soupirant de plaisir, puis je relève doucement ses jambes pour avoir plus d’espace en elle. J’accélère ainsi la cadence, reprenant possession de ses mains alors que je murmure son prénom de façon inaudible, enfouissant mon visage dans son cou. J’effleure doucement son oreille du bout des lèvres, murmurant en serbe avant de traduire en roumain. « Ça veut dire que j’ai été fou de ne pas réaliser avant à quel point je t’aime. » Je la regarde dans les yeux quelques instants et lui souris timidement avant de baisser les yeux. Ce n’est pas quelque chose que je dis tous les jours, et encore moins à elle. J’ai peur qu’elle n’y croie pas. Je continue, sachant pertinemment que tout ce que je lui dis pourrait influencer ses choix. Je continue mon manège, passant du serbe à sa langue maternelle. « Je me moque du mariage. Si tu n’en veux pas, soit. Si tu ne veux pas d’enfants, ce n’est pas grave. Reste avec moi, Teo. Juste toi et moi. » Ma voix est infiniment douce alors que mes lèvres effleurent son oreille quand je murmure mes mots. Mes coups de reins se font tantôt doux, tantôt plus puissants, et je me demande pourquoi je lui ai parlé de mariage et d’enfants. Je sais pertinemment que ce ne sont pas des choses qui l’intéressent. Ça ne va pas avec elle, tout simplement. Mes mains caressent l’intérieur de ses cuisses alors que je gémis doucement, cherchant ses lèvres. « Teodora. » Je murmure son prénom avec tendresse puis mes mains prennent à nouveau les siennes. J’ai peur qu’elle ne me repousse, mais en même temps je ne vois aucune raison pour laquelle elle le ferait.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyMar 3 Fév - 22:17

Teodora && Kristjan
you're crazy and i'm out of my mind.

« arrête de jouer ainsi avec les mots. ce n'est qu'une question de temps, princesse.» il faut bien un peu jouer. surtout que c''est pas vraiment jouer puisque c''est la stricte vérité. je ne fais que dire une réalité. pour une fois, je ne m'amuse pas à mentir et je ne joue pas pour l'avoir. c'est lui qui a tout en tête. parce qu'il vient clairement d'annoncer qu'il me fera l'amour dans la douche. sans savoir quand mais ça arrivera. ça arrive plutôt que prévu ou quand je m'y attendais pas. je pensais que les préliminaires seraient plus longs, plus lents pour faire durer le suspens, pour créer la tension, pour faire naître le jeu. il n'est pas patient. personne n'est patient dans le milieu. on a toujours d'avoir besoin d'avoir tout, tout de suite. je me dis que encore une fois, j'ai réussi à avoir ce que je voulais. je voulais avoir Kris rien que pour moi. c'est ce qui se passe. il est prêt à tuer sa femme, il est prêt à être avec moi. ça ne change pas de d'habitude. que même si doit prendre du temps, quand on veut quelque chose, on peut l'avoir. ça devient frustrant quand il faut attendre. mais qu'est-ce que ça peut être bon quand ça arrive. c'est encore plus exquis parce que c'est soudain, c'est inédit. je m'attendais pas à un tel scénario. au moment où j'ai décidé de m'éloigner de Kris, je pensais déjà pas revenir. le retrouver à Silmoa Spring était sur un coup de tête. il fallait que je trouve un endroit et ça avait une bonne idée. je ne regrette aucunement ce geste. si je devais refaire les choses, je les ferais exactement de la même manière quand je vois où ça me mène. ça aurait pû être mieux avec mon père présent. bien que je ne sais pas si Kris aurait été comme ça, en sachant mon père vivant. ça joue en ma faveur. il ne faut pas beaucoup de temps avant que je pousse mes premiers cris alors qu'il est en moi. au vue du nombres de fois qu'on l'a fait aujourd'hui, ça pourrait prendre plus de temps. mais même pas. je sais bien qu'on ne parle pas des autres hommes quand on est avec un homme. pourtant, ça me tiraille et je fais un peu ressortir mon côté arrogant et sûre de moi. il ne se brusque pas et tant mieux. je m'en serais voulu s'il avait cessé. je ne suis pas comme les autres femmes, j'aime mettre mon petit grain sel et en plaquant mes mains sur ses fesses, je fais en sorte que les coups soient plus profonds, plus rapides. ce qui me permet de gémir encore, encore plus fort. « je vais te dire tout ça. mais pas ici. je suis un peu trop romantique, au cas où tu ne l'avais pas remarqué. » c'est une chose que je me rends de plus en plus compte. quand on voit Kris à premier abord, on voit l'homme imposant, dur et fort. on ne s'imagine pas qu'il peut être remplit de douceur, qu'il peut aimer le romantisme. ça me convient parce que c'est totalement différend de moi. je n'ai jamais accepté de fleurs, de dîners en tête à tête. d'endroits délicats. le romantisme rime pour moi avec sentiments. chose que je ne veux pas ressentir pour ne pas souffrir. « si et je me rends compte qu'en faites, sur certains points, tu n'es pas comme je l'imaginais. » il me vole un baiser alors que je viens de lui dire que je me rends compte que je ne le connais pas tant que ça. je croyais voir un homme alors qu'il a pleins de choses que j'apprends à connaitre. c'est surtout que je ne pensais pas qu'un homme de ce milieu puisse être comme ça. je voyais tous les hommes comme des bêtes profitant des faiblesses des femmes, s'envoyant en l'air avec celles qui leurs plait sans se soucier de ce qu'elles pensent. « mais je peux te proposer d 'aller tout de suite dans la chambre. je te donnerais quelques cours de serbe si tu veux. » s'il a une chose, c'est que j'ai toujours été mauvaise à l'école. incapable de retenir une leçon, incapable d'avoir une note au-dessus de la moyenne. pas parce que je n'étais pas intelligente. non parce que je ne voulais pas. j'avais décidé que l'école me servirait à rien et quand j'ai une idée en tête, je n'en démords pas. j'aurais sûrement pû y arriver avec de la volonté, avec du travail. qu'importe vu que mon destin était tracé. pas besoin de diplôme, pas de besoin de bulletin parfait. ni de comportement exemplaire. c'est sur le terrain que ça s'apprenait. c'est en tombant, en prenant des coups, en affrontant, en négociant, en se trompant. « il va falloir qu'il y est une récompense au bout parce que je suis une très mauvaise élève. » dis-je malicieusement. j'ai réussi à apprendre d'autres langues. je suis capable d'apprendre le serbe. il s'amuse avec mon nombril et pour une fois, ça me dérange pas. s'il y a un endroit que je n'aime pas particulièrement qu'on touche, c'est mon ventre. je crois que c'est toutes les femmes comme ça. je ne dis rien. au contraire, ça me fait rigoler. ça chatouille. il donne un coup. puis s'arrête. ah non pas comme ça. il peut pas me faire ça. pas dans l'état où je suis. je peux pas rester comme ça, je vais être frustrée. c'était tellement bien. « Teodora.» il pose sa main sur la porte de la douche puis de l'autre, il éteint l'eau chaude. ne plus sentir l'eau sur moi et sentir l'air de la salle de bain s'engouffrait, je ne peux m'empêcher de frissonner. l'eau était tellement plus chaude que l'air. il me tend une main pour m'aider à sortir de la douche. j'accepte cette aide et je fais attention de ne pas tomber. ça serait bien mon genre de glisser. je m'attends à ce qu'il me tende une serviette. je connais pas le lieu, je ne serais dire où elles sont. il hausse les épaules et ferme la porte du placard. je me demande bien ce qu'il fait. j'avais croisé les bras sur ma poitrine. non pas pour me cacher. non parce que j'ai légèrement froid d'être mouillé de la sorte. « les draps vont faire l'affaire, de toute façon.» je souris. il est incroyable. on va mouiller totalement les draps de cette manière. je ne sais pas ce que ça peut donner. qu'importe, c'est marrant d'essayer des choses. ça à l'air de lui plaire rien que l'idée. il reprend contre lui. il a toujours envie de moi et je peux totalement le sentir. en même temps qui ne le verrait pas. il parle de nouveau en serbe. je vais encore être frustrée de ne pas savoir ce qu'il dit. cependant, pas cette fois. « ça veut dire que tu es beaucoup plus belle lorsque tu es heureuse.» il joue au traducteur. il pourrait me le dire directement en américain ou en roumain, ça serait plus simple. pas besoin de répéter deux fois la même chose. heureuse, c'est rare de me le voir vraiment. on n'est pas heureux tous les jours. mais je peux dire que maintenant je suis heureuse. je suis heureuse car les choses se passent comme je l'ai toujours voulu. et puis je fais des choses qui me plaisent. je peux pas être de mauvaise humeur quand je m'envoie en l'air. c'est ma distraction préférée. il me soulève et m'emmène dans la chambre. il me lâche sur le lit et je sens le moelleux de celui-ci sous moi. un véritable lit. pas un lit avec des ressorts qui vous rentre dans le dos et qui est bien trop petit. il me regarde pendant de longues secondes. et moi, je fais exprès de me mettre dans une position érotique. je vais pas le laisser me regarder sans rien faire. autant user de mes charmes pour qu'il me rejoigne plus vite. « tu n'as aucune idée à quel point tu es magnifique.» « arrête de me le dire, j'ai l'impression d'être une poupée. » oui, j'aime pas qu'on me le dise aussi souvent. je ne sais pas. ça devient étrange. j'ai l'impression de n'être plus qu'une poupée qui n'a que la beauté et rien d'autre. il me rejoints enfin sur le lit. il s'allonge contre moi. je passe ma main dans ses cheveux blonds. je tire légèrement dessus aimant cette douceur. puis je descends sur sa nuque, revenant sur sa joue. il se met à faire disparaitre les gouttes d'eau sur mon corps avec sa langue. c'est tellement excitant. je ne crois pas que je pourrais tenir des minutes. j'ai tellement envie qu'il soit de nouveau en moi. « si je trouve ceux qui t'ont fait ça, je vais les éliminer un par un.» ça me déplairait pas qu'il les retrouve pas. ce qui va être dur puisque je n'ai pas réussi. je ne connais pas assez de choses pour savoir qui s'est. par contre, le jour où quelqu'un les retrouve, je veux qu'il me laisse le loisir de m'occuper d'eux. je veux être celle qui soit en face d'eux. j'ai envie de regarder leurs visages. j'ai envie de les gifler comme ils l'ont fait avec moi. j'ai envie de poignarder leurs cuisses, les écorcher. je veux les liquider à ma sauce. je veux me venger. « ah ça non. je veux être celle qui met fin à leurs misérables vies. j'ai déjà en tête la vengeance qu'ils subiront. » quand on y pense, ça ne date pas très longtemps. c'était un mois avant que mes parents se fassent tuer. peut-être que c'est la même personne qui est derrière tout ça. ça m'étonnerait même pas. Kris doit penser que c'est mon père qui m'a sauvé la peau et pourtant non. il n'était pas au courant. j'avais un autre ange gardien. il s'attarde sur les marques et j'aime pas ça. il pose ses lèvres dessus et je me braque légèrement. heureusement, il vient se loger en moi. je n'ai pas besoin de sentir encore ses baisers sur mes cicatrices. nos doigts s'entrelacent et il me bloque mes mains contre le lit. « j'avais promis de te faire l'amour dans un lit. c'est pas du satin, mais c'est tout aussi doux.» il me l'avait dit quand on était dans son bureau, quand on baisait sur le tapis. le lit est toujours le lieu le plus agréable et le plus confortable. il n'y a pas photos. par contre, on se fout du satin. ces draps sont parfaits et je peux sentir la douceur tout contre ma peau dans mon dos. il sait y faire avec moi. il sait me faire crier, il sait me faire gémir. « ça veut dire que j'ai été fou de ne pas réaliser avant à quel point je t'aime. » alors quand il parle en serbe, c'est pour dire des choses comme ça. je reste de marbre en l'entendant prononcer ces trois mots. trois mots que je n'ai pas jamais attendu de la bouche de quelqu'un. personne n'a jamais dit qu'il m'aimait. mes parents m'aimaient mais ne le disait jamais, ils me le faisaient comprendre une autre manière. aucun garçon ne l'a jamais fait. jamais aucune n'a osé peut-être. je savais que certains me courraient après au lycée. mais déjà qu'ils ne venaient pas vers moi, alors m'avouer des sentiments, je ne pense pas. je ne sais même pas quoi dire. on doit voir dans mon regard l'étonnement. je ne peux pas le cacher. qu'est-ce que je devrais dire à ça. qu'est-ce qu'on répond à de telles paroles. je n'ai pas l'habitude. c'est une grande première. il me regarde dans les yeux pourtant il les baisse aussi tôt. s'il a honte, il n'a pas à l'avoir. c'est moi qui devrait de rester de marbre comme une idiote. pourquoi on arrive pas sur terre avec un livre pour nous aider dans ce genre de situations. je maitrise tellement de situations, des biens pires. et pourtant devant des sentiments, je suis incapable d'agir. « je me moque du mariage. si tu n'en veux pas soit. si tu ne veux pas d'enfants, ce n'est pas grave. reste avec moi, Teo. juste toi et moi..» je n'ai jamais dis que je ne voulais pas d'enfants. je crois même pas en avoir parler une seule fois avec quelqu'un. ça doit sûrement se voir à travers moi. en même temps, une femme qui n'a pas de relation stable, n'est pas une femme qui veut des enfants. quand j'y réfléchis bien. je me dis que j'en voudrais. pas tout de suite mais dans quelques années. et en même temps, un enfant dans notre monde, ce n'est pas la meilleure des idées. j'ai pas eu une enfance abominable, horrible. j'ai pas eu une enfance que j'ai détesté. au contraire, j'ai peut-être eu une enfance bien meilleur que certains parents 'normaux'. faire un enfant qui pourrait se retrouver orphelin. voilà ce qui pourrait se passer. mon père a réussit à faire avec tout. il a eu des enfants en arrivant à garder son rôle de grand patron. je le voyais jamais. ou très peu. un enfant a besoin de sa mère, aurais-je cette envie de laisser quelqu'un d'autre l'éduquer pendant que je suis entrain de torturer, de tuer et de vendre des armes. si je dois avoir un enfant, je veux être là, je veux pouvoir lui inculquer des valeurs. les mêmes que celles que j'ai eu. parce que malgré l'illégalité de mon père, je pense qu'il nous a élève correctement. nous ne lui avons jamais vraiment fait honte. il faut bien que la lignée des Macek continue. je n'ai pas le droit de l'éteindre avec moi. ça serait du gâchis. ça me fait bizarre de l'entendre la bouche de Kris. ça parait tellement différent de lui seulement je pense qu'il pensait à ça avec elle. peut-être qu''il voulait un enfant. qu'il voulait donner son nom à un enfant. « tu fais très sérieux quand tu parles comme ça. je n'ai jamais dis que je voulais pas d'enfants. je crois que c'est une chose que je voudrais un jour bien qu'on puisse croire le contraire quand on me voit. » je lui murmure à l'oreille avec une voix sérieuse. parce que je pense parfaitement ce que je dis. je n'ai jamais plus sérieuse que ça. on peut tellement pensé que je suis instable, que je serais jamais capable de m'occuper de quelqu'un d'autre que de moi. pourtant, il y a un truc en moi qui fait que je protège les personnes à qui je tiens. ça se voit parfaitement avec mon frère. il a fait des choses horribles et pourtant, je suis là à me battre pour lui, à faire en sorte qu'il sorte de prison. je veille sur lui pour qu'il est tout ce qu'il désire, qu'on ne s'occupe pas de son cas. il caresse l'intérieur de mes cuisses ce qui me fait frissonner. « Teodora. » ses mains dans les miennes, je les sers enfonçant un peu mes ongles dans sa peau. je ne le fais pas assez fort pour le marquer. il doit sûrement ressentir qu'une petite douleur. « je resterais. » je ne sais pas mais je le sors d'un seul coup. je suis prête à rester avec lui. en même temps, il n'arrête pas de me dire des choses. il fallait bien que je cède à un moment donné. et il a réussi. c'est dans un gémissement que je lui dis mais ça ne veut pas dire que ce n'est pas réel.  

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyMer 4 Fév - 5:14


i'll tell you my sins so you can sharpen your knife
kristjan & teodora.

 


On n’agit pas forcément en public comme on agit dans l’intimité. Je ne fais pas exception à cette règle, je suis humain après tout. Je ne suis pas quelqu’un de gentil, je n’ai pas de pitié. C’est généralement pourquoi les partenaires d’affaires ne se foutent pas de moi lorsqu’ils me font des promesses. Ils savent qu’il n’y aura jamais de deuxième chance dans mon cas. Je peux prendre un malin plaisir à torturer les gens. La seule chose meilleure que le sexe selon moi, c’est de regarder quelqu’un agoniser alors qu’il pousse son dernier souffle. On ne se sent jamais plus puissant qu’en enlevant la vie de quelqu’un. En le regardant implorer de l’épargner et de refuser avant d’admirer le sang couler. Je suis un marchand d’armes, mais pourtant j’ai toujours préféré la lame des couteaux pour en finir avec les gens. Tirer sur quelqu’un, c’est un peu lâche. Il suffit de savoir bien visé et tout est réglé. Avec le sang, on peut entendre hurler la personne, y aller doucement, faire durer le plaisir. Bien sûr on peut faire ainsi avec un pistolet, mais ce ne sera jamais aussi jouissif que de voir le sang s’échapper des veines tout juste ouvertes d’une personne qui vous regarde avec effroi. Et pourtant, les gens me regardent traverser la rue dans ma voiture de luxe pour me rendre au club en pensant que je ne suis qu’un vieux vicieux qui se tape ses danseuses. Je n’ai pas l’air d’une menace, comme ça. Je ne me mêle pas trop à la foule, ou lorsque je le fais je tente de bien paraître. Je préfère jouer le jeu, que les habitants continuent de ne se douter de rien. Je suis une bonne personne, je donne des chèques à l’hôpital et respecte les gens que je rencontre. J’aurais dû faire acteur, je suis sûr que je serais convaincant. Avec toutes ces facettes, ce n’est pas impressionnant qu’elle ne connaisse pas certains côtés de moi. Certains que je dissimule soigneusement et qu’elle n’avait aucune raison de connaître auparavant. Je suis un de ces romantiques refoulés, qui se dévoilent seulement lorsque les choses deviennent très intimes. C’est sans doute pour ça qu’Olivia restait et qu’elle m’a repris si facilement. Sans doute qu’elle espérait que les choses se replacent, que les moments romantiques remplacent les vagues de violence jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus. J’ai tenté trop longtemps d’être le prince charmant qu’elle attendait, sans doute est-ce pour ça que bien souvent je m’emportais, passant de la tendresse à la violence le temps d’un instant. Trop de choses n’allaient pas entre nous. C’était une histoire perdue d’avance. Teo contre mon corps, gémissant contre moi, je me demande pourquoi j’ai perdu autant de temps pour le réaliser. Je me demande ce que Macek aurait dit s’il avait su. Et si je n’avais pas perdu autant de temps, et si je n’avais pas été en prison? Je cesse de penser à tout ça, de toute façon penser et faire l’amour ne vont pas de pair, surtout pour un homme. Je ne peux m’empêcher de me demander pourtant, comment m’imaginait-elle? Croyait-elle que je serais brutal, indifférent, égoïste? Le genre d’homme qui ne séduit plus après les premiers rendez-vous, qui prend pour acquis. Ces types qui rentrent tard le soir et qui couchent avec leur femme, ne se souciant pas une seconde de leur plaisir uniquement pour se satisfaire eux-mêmes. Je ne suis pas comme ça, malgré mes innombrables défauts. Nous avons tous cette petite part d’humanité qui reste et je crois que c’est là qu’elle est encrée. En amour, je suis entièrement dévoué. Ce serait sans doute mentir que de dire que je ne suis pas un infidèle avec ce que nous sommes en train de faire présentement, mais je n’ai jamais regardé une autre femme pendant tout mon mariage. Certains me prenaient d’ailleurs pour un fou, mais j’ai besoin d’une certaine stabilité dans ce monde complètement illogique. Savoir que je me réveillerai aux côtés de la même femme demain matin ainsi que le jour d’après me rassure. On ne peut pas faire confiance à une fille rencontrée par hasard. Elle vous réconforte le temps d’une nuit puis est aussitôt partie. Teodora est maintenant nue sur le lit, allongée dans les couvertures pâles qui ne font que la mettre un peu plus en valeur. Ses cheveux épars sur le lit et sa pose légèrement séductrice la rendent encore plus désirable et je me mords la lèvre inférieure avant de la complimenter. Je ne cesse de lui dire qu’elle est belle, je ne sais combien de fois je lui ai dit déjà aujourd’hui. Elle me le fait remarquer, d’ailleurs. Elle n’aime pas que je le lui dise. Je souris quand elle mentionne qu’elle a l’impression d’être une poupée, un vulgaire objet lorsque je lui dis ça. Sans doute qu’elle ne veut pas être identifiée à son image. Ce n’est pas ça qu’elle veut projeter. Elle veut qu’on la voie comme une femme intelligente, forte, et surtout puissante. Pas comme la belle Teodora. Je ne me priverai pas pour le lui dire, pourtant. Mais je peux aussi vanter toutes ses autres qualités, si elle en a envie. À quel point elle est forte et que je suis persuadé qu’elle s’en tirera parfaitement sans son père. Je pense tout de même qu’elle est mieux avec moi. Même les plus forts ont des points faibles. Je m’allonge contre elle, sentant sa peau douce contre moi. L’odeur du savon parvient à mes narines et c’est loin d’être désagréable. J’ai un peu plus l’impression qu’elle est à moi, d’avoir laissé ma marque en quelque sorte. C’est complètement insensé, mais je m’en fous. Je frôle sa poitrine de la paume de la main, malaxant légèrement celle-ci lorsque je m’empare de ses lèvres. Je ferme les yeux, savourant le baiser alors qu’elle le prolonge et je sens ses doigts s’emmêler dans mes cheveux humides avant d’aller caresser ma joue. Je ne sens même plus l’égratignure qu’elle m’a fait plus tôt lorsqu’elle m’a rendu m’a gifle. La marque est toute petite, après avoir arrêté de saigner on n’y voit plus rien de toute façon. Sa main descend sur ma nuque et je frissonne, poussant un léger soupir avant de rompre l’étreinte. J’aurais préféré rester ainsi plus longtemps, mais j’ai toute la nuit pour l’embrasser si j’arrive bien sûr à la convaincre de rester. Je n’y manquerai certainement pas. Je lance un regard tendre à la brunette allongée sur le lit, entreprenant une descente sur sa peau tout en douceur. Mes lèvres et ma langue goûtent à l’eau encore tiède sur son corps, s’attardant à chacune de ses courbes, inspirant l’odeur masculine légèrement épicée étrangement excitante sur elle. Je n’aurais jamais cru qu’un simple savon pourrait la rendre encore plus désirable, encore moins un de ces savons virils qui ne vont tellement pas avec elle. Je peux sentir sa respiration sous mon contact et je souffle moi-même doucement sur son corps entre deux caresses, frôlant ensuite du bout des lèvres la petite chair de poule que je lui ai laissée. Je reste un long moment au creux de ses hanches, mordillant la fine peau qui mène à son intimité sans m’y aventurer. Quand je vois les marques, mon cœur se resserre, la rage m’envahit. Si plus tôt j’étais prêt à la frapper moi-même, je ne peux pas concevoir que quelqu’un puisse lui avoir fait de telles horreurs. Elle ne l’a sans doute jamais mérité. Son nom seul peut emmener de nombreux problèmes. Teodor Macek était craint, il avait de nombreux alliés mais aussi des ennemis très imposants. S’il n’est plus là, c’est tout naturel que ces gens décident de s’en prendre à sa fille. J’ai la prétention de croire que je peux la protéger, veiller sur elle comme son père l’a fait. J’en serais capable, j’ai mes propres ressources dont elle n’a même pas idée. Si je venais à trouver ses bourreaux, je ne sais même pas ce que je leur ferais. Du mal, c’est certain. Ils s’en rappelleront toute leur vie, où de moins ce qu’il en restera quand j’en aurai terminé avec eux. Je les laisserai à la limite, celle qui frôle la vie et la mort. Où la douleur devient tellement insupportable que l’on supplie les tortionnaires de mourir. Je dépose des baisers sur ses marques, comme on le ferait à un enfant qui s’est blessé. Je la sens frémir sous le contact et bouger ses jambes légèrement. Visiblement c’est encore sensible. Peut-être pas physiquement, mais du moins psychologiquement. On le serait à moins. Une fois j’ai failli mourir. Je croyais que j’allais y passer. Je me suis enfermé trois semaines dans une chambre d’hôtel sans parler à personne sauf au personnel qui venait me porter mes repas et aux prostituées qui partageaient mon lit le soir, mais elles se moquaient bien des discussions banales de toute façon. J’étais encore jeune, je n’avais encore jamais mis les pieds aux États-Unis. Je crois que ma vie a réellement dérapé quand je suis arrivé ici. J’ai dû perdre le contrôle en quelque part. Elle me sort de mes pensées, me racontant qu’elle veut se venger toute seule de ses agresseurs. Il y a une rancœur dans son ton de voix que je reconnais bien. Ils ne s’en tireront pas comme ça. Je la laisserai faire, mais j’aimerais bien être là pour admirer le spectacle. Je détache mes lèvres de sa peau, visiblement elle n’appréciait pas trop le contact de toute façon. Je me redresse, me frayant un chemin entre ses jambes pour enfin entrer en elle. Mes mains prennent les siennes, la clouant ainsi au lit. Je laisse échapper un gémissement alors que je commence à onduler contre son corps. Je commençais à en avoir vraiment envie, depuis que nous nous sommes arrêtés sous la douche. J’espère d’ailleurs qu’elle ne m’en veut pas trop. On pourra très bien retourner sous l’eau tout à l’heure. Je sens les draps mouillés alors que mes mains se baladent sur le tissu avec les siennes, mais la sensation n’est pas inconfortable bien qu’un peu fraîche. Je redresse légèrement ses jambes, ondulant encore en elle, l’écoutant gémir et crier sous mes coups de reins puis je pars à nouveau à la recherche de ses mains. Ma respiration devient plus haletante, puis j’enfouis mon visage au creux de son cou, murmurant son prénom, déposant une multitude de petits baisers avant de caresser son oreille du bout des lèvres. Je joue au traducteur, passant ainsi du serbe au roumain et lui dévoilant donc le fond de mes pensées. Je lui dis que je l’aime, les trois mots fatidiques. Je suis peut-être un fou de le lui dire, peut-être que ça se retournera contre moi avec le temps, je ne pourrais dire. J’assumerai les conséquences. Elle ne réagit pas à mes paroles. Pas d’éclat de rire, pas de regard dédaigneux, elle ne me repousse pas mais ne semble pas plus réceptive que ça non plus. C’est comme si je lui annonçais quelque chose de totalement inutile, sans importance. Ça me blesse, au fond, même si je ne le lui dirai pas. Je baisse seulement les yeux, je cherche les bons mots pour continuer, je veux qu’elle comprenne à quel point je suis sérieux, à quel point j’ai besoin qu’elle reste. Je lui parle de mariage et d’enfants, à quel point ces détails pourraient passer au second plan. Je ne la forcerai à rien qui lui déplaise. J’ai seulement besoin qu’elle soit là. Je suppose que c’est déjà un très bon effort en matière de concessions. Je n’ai jamais vraiment voulu de famille avec Olivia. Je suppose que je pourrais très bien faire une seconde croix sur cette perspective avec Teodora. Et là encore, c’est se projeter dans un avenir utopique où elle voudrait bien rester avec moi, troquer sa liberté qu’elle aime tant pour une stabilité que je lui garantirais. On en a tous besoin pour nous tenir la tête hors de l’eau. Je sens son souffle contre mon oreille alors qu’elle commence à parler. Je ne peux m’empêcher de sourire doucement, écoutant chacun de ses mots avec attention. Je sais bien que j’ai l’air sérieux, je le suis. Je n’ai jamais été autant sincère et sérieux avec elle. Mon regard s’illumine lorsqu’elle se met à parler d’enfants. Je ne suis pas le seul qui a des facettes inconnues, visiblement. Elle parle d’un avenir lointain et imprécis, mais je m’en moque. Elle prend déjà la peine d’en parler, c’est énorme pour moi. Ça me donne l’impression d’avoir des projets, de pouvoir construire quelque chose avec elle. Ma main se glisse entre ses cuisses, caressant doucement sa peau alors que j’ondule toujours en elle. Elle frissonne et je pousse un soupir, murmurant son prénom alors qu’elle pose ses mains sur les miennes. Je la laisse faire et je sens bientôt ses ongles meurtrir mes paumes. La douleur est aigüe, mais loin d’être insupportable. Rien qui me fera saigner ou hurler de douleur. Je me mords légèrement la lèvre sous la sensation désagréable. Je donne un coup de reins plus long, plus intense, et ses paroles se mêlent à son gémissement. J’ai l’impression d’être dans un rêve soudainement, où les choses peuvent peut-être se finir bien. Elle va rester. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, j’ai l’impression qu’il va en sortir. Je plaque une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes et mes mains se posent sur ses hanches, puis sur ses cuisses alors que je m’applique à être plus tendre avec elle. « Tu ne regretteras pas, je vais te rendre heureuse. » Je la regarde sérieusement, mais j’ai un léger sourire imprimé sur les lèvres. Je lui dis ça comme si j’en étais persuadé, comme si je pouvais lui garantir le bonheur avec moi. Je vais tout faire ce qui est en mon pouvoir pour qu’elle le soit. Je dépose un baiser sur son front, puis un au creux de ses lèvres. « Tu dois probablement me prendre pour un fou, de te parler de mariage et d’enfants dans une langue que tu ne comprends pas. » Si elle savait le nombre de choses que j’ai pu dire sur elle, ou sur n’importe qui ne comprenant pas ce que je disais, elle serait scandalisée. Des petites phrases salaces aux grandes déclarations d’amour enflammées que je me suis gardé de lui dire, préférant rester dans la simplicité. Une de mes mains longe le bas de son dos et se pose sur ses fesses tandis que l’autre remonte sur son visage. J’éloigne une mèche de cheveux de sa joue, mes doigts caressant ensuite celle-ci avec tendresse. Je vais pour lui dire quelque chose de sérieux, mais finalement je lui lance un petit sourire moqueur. « Mais bon, j’ai tout de même trente-cinq ans, je suis plus aussi jeune... Et en plus, toi-même tu as dit plus tôt que j’étais un vieux. C’est normal que je perde la boule. » C’est assez rare que je me sente vieux mais présentement, allongé dans les draps avec Teodora à lui faire l’amour, je me sens plus âgé que je ne le devrais. Je pousse un râle de plaisir puis la prend par les hanches, m’écrasant sur le dos et l’attirant sur moi. Mes mains se plaquent sur ses fesses et remontent sur son dos nu, auquel j’ai enfin accès. Mes doigts tracent sa colonne vertébrale lentement et j’ai redressé mes jambes pour continuer mes mouvements en elle. « Ne me trahis pas, Teodora. Je vais t’aimer inconditionnellement, mais ne me fais pas ça. » Mon regard doux est un peu plus grave à présent. J’ai peur qu’elle me trahisse, tout comme Olivia l’a fait. La trouver dans les bras d’un autre homme, ou apprendre qu’elle y a passé la nuit. Je ne supporterais pas. J’attire son visage contre le mien puis l’embrasse passionnément.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyMer 4 Fév - 15:47

Teodora && Kristjan
you're crazy and i'm out of my mind.

il m'a dit qu'il m'aimait. je n'ai rien répondu. je n'ai rien dit en retour. je suis resté sans voix, sans bouger. il a peut-être mal pris la chose. seulement, je n'ai rien vu. il n'a pas fait de grimace, il n'a rien dit par rapport à ma manière d'agir. j'aurais peut-être du dire quelque chose, faire quelque chose. j'aurais préféré être préparer. j'aurais préférer me dire que ça pouvait arriver aujourd'hui. je ne pensais pas que ça irait si vite. je ne pensais pas qu'il serait capable de le dire si facilement. par contre, je parle du fait que je veux un enfant dans un avenir. que je veux être mère. ça n'a rien de concret mais c'est possible. je peux voir des étincelles dans ses yeux quand je parle de ça. ça lui plait que je veuille avoir des enfants. je n'ai pas dis que ça serait avec lui. je ne sais pas ce que l'avenir réserve donc je ne peux rien prévoir. et puis voilà que je dis que je vais rester. deux mots. rien de plus. deux mots sortit tout seul. « tu ne regretteras pas, je vais te rendre heureuse.» si je fais en sorte qu'il sois le seul, il a intérêt que je le regrette pas. je n'accepterais pas une deuxième fois d'être malheureuse, de me faire arnaquer. la prochaine fois, si ça arrive, je fais en sorte de le supprimer. je le fais liquide comme ça plus aucune chance qu'il me fasse souffrir, plus aucune chance que je retourne vers lui ou inversement. deux fois, c'est le maximum pour moi. jamais trois. oui je respecte par le proverbe. « de toute manière, si je le regrettes, tu ne seras plus plus là pour le voir.» il dépose un baiser sur mon front puis sur mes lèvres. « tu dois probablement me prendre pour un fou, de te parler de mariage et d'enfants dans une langue que tu ne comprends pas. » je ne sais pas pourquoi il s'est mis à parler d'enfants et de mariage alors qu'on est entrain de faire quelque chose de torride. il voulait me faire comprendre qu'il se foutait de ce que je suis, de ce que je veux. seulement maintenant je pense à toutes ses choses qui sont le rêve toutes les gamines. au lycée, il y en avait toujours qui parlait de prince charmant, de mariage parfait dans une belle maison avec deux enfants; le bonheur ultime pour elle. pourquoi ce n'est pas ça pour moi ? le bonheur ultime serait d'être au summum de l'empire Macek, d'être là présente de partout et faire régner la terreur. d'avoir même plus besoin qu'on me voit pour faire peur. que son prénom suffise à donner des frissons et à faire céder n'importe qui. c'est de ça que je rêve quand on me disait ce que j'aimerais, le rêve parfait. de toute façon, je ne répondais jamais à la question 'comment vous voyez vous dans dix ans ? ". si j'aurais répondu, tout le monde aurait pris peur. « c'est déboussolant. je préférerais l'entendre dans la mienne. pourquoi tu le fais dans ta langue ? » quand il y a traduction, on se demande toujours si la traduction est exactement ce qu'il a dit. je lui fais confiance. il n'oserait tout de même pas me mentir de cette manière. moi j'aime entendre dans ma langue, la langue je comprends. je peux ainsi me faire ma propre idée. ce n'est pas que j'ai peur. c'est juste que c'est une habitude. quand je parlais roumain avec papa devant quelqu'un qui ne comprenait pas, c'était pour faire des choses dans son dos. c'est pour cette raison que je trouve toujours ça louche qu'on ne parle pas ma langue. contrairement à Kris, je ne pourrais pas parler une langue qu'il ne connait pas puisque connait les miennes. en même temps qu'est-ce que je pourrais dire dans son dos. rien. quand je dis quelque chose, je le dis à voix haute. sinon je le garde pour moi. « mais bon, j'ai tout de même trente-cinq ans, je suis plus aussi jeune... et en plus, toi-même tu as dit plus tôt que j'étais un vieux. c'est normal que je perde la boule.» nous n'avons pas les mêmes envies selon notre âge. à cinq ans, on ne pense qu'aux bonbons. à quinze ans, on pense aux garçons. à vingt ans, à notre avenir. à trente ans, à former une famille. du moins, c'est plus ou moins comme ça. je comprends qu'à l'âge de Kris, il a envie de laisser une trace sur terre, qu'il a envie de voir une petite crapule avec son sang dans les veines. n'importe quel homme normalement constitué le voudrait parce qu'il voit la barre des quarante ans approché, parce qu'il n'est plus tout jeune. je n'ai plus vingt ans mais je pense encore avoir du temps pour devenir mère. à mes yeux, j'ai encore cinq ans. cinq années pour trouver le bon moment, le bon père et l'envie. je ne doute pas que Kris serait un bon père. au vue de son sang, un enfant de nous deux serait la perfection. oui c'est se lancer des fleurs. par contre, vive le caractère qu'il pourrait avoir. quand on y pense, on a envie de voir ce que ça peut donner. on a envie de voir le visage que pourrait avoir cet enfant, son caractère, sa manière de grandir. quand j'ai dis qu'il était vieux, c'était pour rigoler. je ne le pensais pas vraiment, c'était plus pour le charrier. le charrier parce qu'il me sortait l'excuse de l'âge quand on était à la prison. il disait sans cesse que j'étais trop jeune. pour moi, rien n'est une question d'âge. l'âge ce n'est qu'une excuse pour ceux qui veulent en trouver une. je n'ai jamais été attiré par Kris pour son âge. je me suis jamais dis qu'il me permettrait d'avoir de l'expérience. non. c'est arrivé comme ça. il y a dix ans de plus et puis quoi. ce n'est pas pour ça que ça se passera mal entre nous. j'en ai côtoyé des garçons de mon âge et on peut pas dire que ça s'est passé mieux. tout est dans la tête. il faut passer au-dessus des idéaux, au-dessus des principes qui ne devraient plus exister. notre monde a évolué, à nous de faire pareil. « tu n'es pas vieux. c'était juste une plaisanterie. je comprends parfaitement que tu puisses y penser. c'est dans l'autre des choses. pourquoi ne pas en avoir eu avec elle ? » même s'ils ont divorcés, ça faisait longtemps qu'il était ensemble. assez longtemps pour penser aux enfants surtout qu'ils étaient mariés. après le mariage, on pense aux enfants. c'est elle qui n'en voulait pas peut-être, qui ne pouvait pas en avoir. c'est une question que je me pose depuis qu'il a parlé d'enfants. si elle n'avait pas divorcé, s'il n'était pas allé en prison, un enfant aurait pû voir le jour dans leur couple. pour l'instant, je prends le nécessaire pour ne pas tomber enceinte. seulement, un accident est vite arrivé. je ne veux pas que ça arrive demain. cependant, j'essaye de voir un peu ce qu'en pense Kris, la vision qu'il a des choses. je ne voudrais pas avoir peur d'annoncer un truc pareil. en même temps, si ça arrivait, je pourrais très bien me barrer et aller élever mon enfant dans un autre état. la présence d'un père n'est pas indispensable. pleins d'enfants grandissent sans père et vont très biens. ça me fait rire qu'il inverse les rôles juste après avoir dit qu'il était vieux. il a peut-être besoin de repos avec cette folle journée. ses doigts remontent sur ma colonne vertébrale. je me cambre, penchant ma tête en arrière. ce qui est bien dans ce genre de positions, c'est que je peux intensifier mes mouvements. je mets à bouger faisant en sorte de le ressentir plus intensément. « ne me trahis pas, Teodora. je vais t'aimer inconditionnellement, mais ne me fais ça.» ce n'est pas la première fois qu'il me le dit. j'en déduis que son ex-femme lui a fait beaucoup de mal en le trahissant. qu'il s'attendait pas à ce qu'elle le fasse et qu'il ne veux pas que ça arrive une deuxième fois. contrairement à elle, si je dois le faire, il le sera. je n'aurais pas peur de lui dire. j'avais cette envie de trahison au tout début mais plus ça va, plus je n'y pense plus. c'est vrai que ça lui ferait les pieds que je le fasse. ça lui montrerait la douleur que ça procurait quand une personne à laquelle vous tenez ne veut pas de vous. qu'elle profite de vous pour ensuite courir dans les bras de la personne qui l'a trahis. désormais je peux dire ça. pourquoi être retournée vers elle alors qu'elle était allé avec un autre. c'est complètement insensé. « tu te répètes. tu sais que tu le mériterais d'être trahis surtout de ma part. je pourrais te faire exactement la même chose que tu m'as faite. je ne suis pas aussi cruelle. » ça va être dur pour moi de me contenter d'un seul homme. je vais devoir me battre contre moi-même. je vais devoir cesser d'avoir envie de les séduire. car c'est surtout ce côté-là qui me plait. les séduire pour les faire succomber. plus que les faites d'en avoir un de différent dans mon lit. j'aime m'envoyer en l'air mais de ce côté, je pourrais parfaitement le faire qu'avec Kris. il est loin d'être ennuyant et puis rien qu'aujourd'hui, je me suis ennuyer aucune fois. je ne pourrais pas dire tout de suite que je suis amoureuse ou un 'je t'aime'. il me faut plus de temps. il me faut de la confiance. « je ne suis pas aussi rapide que toi mais je pense être capable de le faire. . » dis-je en accélérant mes coups de hanche. j'attrape ses mains pour glisser mes doigts entre les siennes. je les plaque au-dessus de la tête. je l'embrasse, dévorant ses lèvres, son cou et son torse étouffant mes cris en même temps.  

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyMer 4 Fév - 22:45


i'll tell you my sins so you can sharpen your knife
kristjan & teodora.

 


Un léger sourire se dessine sur mes lèvres. J’ai été horriblement méchant par le passé, lorsqu’elle venait me rendre visite. Alors que Teo était une présence dont j’aurais dû être heureux, je me contentais de prendre égoïstement son affection, prenant toujours pour acquis qu’elle reviendrait le lendemain ou le jour d’après, de toute façon. Elle revenait tout le temps malgré les remarques, me laissant la baiser comme une simple fille facile. Je ne sais pas si, dans un monde différent où son père serait toujours là, j’arriverais à le regarder en face après tout ce qui s’est passé en prison. Il n’a jamais rien su, selon elle. Il devait bien avoir des doutes, ou bien elle est meilleure actrice que je le crois. Je l’ai vue de nombreuses fois ravaler des larmes de colère et parfois même de tristesse. Sans doute qu’elle pense qu’elle passait inaperçue, mais après des années avec une femme, j’ai compris quelques-uns de leurs stratagèmes. Les petites techniques pour paraître plus forte. S’habiller dans le coin d’une pièce pour avoir l’air indifférente, regarder le mur avec une expression glaciale pour ne pas montrer qu’elle est blessée…J’y ai eu droit un million de fois, même plus. En fait j’ai arrêté de compter. Ça évite de ressentir la culpabilité. Ce sentiment tellement désagréable qui assaille même les plus cruels et les plus forts d’entre nous. Je ne referai plus les mêmes erreurs avec elle. Je n’ai plus rien à cacher, il n’y a qu’elle et moi à présent. Je ne la crains même pas lorsqu’elle insinue qu’elle me tuera si je la blesse d’une quelconque façon. C’est légitime. Je ferais sans doute la même chose, dans le cas inverse ou elle me trahissait. Ça n’arrivera pas. Je ne peux pas concevoir qu’elle me trahisse. C’est une Macek. Puis elle a toujours été là, sauf lorsque j’ai dépassé les bornes la dernière fois en me tournant vers ma femme sans aucun but précis. Sauf peut-être pour obtenir des explications. Pourquoi me tromper, m’avoir envoyé ainsi en prison? Si elle n’était plus heureuse, elle n’avait qu’à le dire. Est-ce que je l’aurais laissée partir? Ça, par contre, c’est une toute autre histoire. Plus j’y repense et plus notre couple n’a jamais réellement fait de sens. Je l’entends me demander pourquoi je parle dans ma langue avant de dire les choses dans la sienne. Il est vrai que je pourrais lui raconter n’importe quoi, si j’en avais envie. Ça me permet de mettre un filtre lorsque je parle en serbe. Si les mots sortaient exactement comme je le pense, elle se serait sans doute enfuie dès qu’elle m’aurait entendu. « Tu prendrais tes jambes à ton cou, si je te disais mot pour mot ce que je pense. » Je dis ça mais tout le monde nous réserve des surprises. Je ne dirai pas à Teo qu’en réalité, je me suis emballé en lui promettant mers et mondes. Je ne lui dirai pas qu’alors que je murmurais à son oreille, je faisais déjà un million de plans d’avenir pour nous deux. Alors que ma main longe son dos pour rejoindre la courbe au bas de celui-ci, je laisse tomber des idioties. Ma main libre se promène sur son visage. La vieillesse ne m’a jamais vraiment fait peur. Sans doute car avant de sortir de prison, je ne réalisais pas mon âge, le comptant seulement pour constater toutes ces années gâchées en dedans. Les gens disent ‘monsieur’ et me regarde avec sérieux alors qu’autrefois je devais faire mes preuves pour avoir droit à de telles marques de respect. Je fais comme si l’âge n’avait que des avantages. En vieillissant, on a plus d’expérience, de crédibilité. Pourtant, quand je remarque les rides qui se creusent sur mon visage, je me demande si c’est un réel signe de sagesse. Je parle comme si j’étais un vieillard, mais avec Teo dans les bras, j’ai l’impression que je pourrais bien finir par la décevoir avec le temps. Depuis que je suis en ville, je me suis enfoui dans mon costume d’homme d’affaires trentenaire qui sort à peine de chez lui. Si ce n’est pas être vieux, ça, alors je ne sais pas ce que ça peut bien être. Sa voix claire résonne parmi les soupirs et les gémissements, avec en trame de fond le son du bruissement du tissu. Je sais bien qu’elle blague, mais les plaisanteries ont toujours une part de vérité. Lorsqu’elle fait allusion aux enfants, à la raison pour laquelle je n’en ai pas eu avec Olivia, une ombre passe dans mon regard. Je n’ai pas envie d’en parler, et pourtant je sais qu’elle aimerait sans doute trop savoir comment elle a réussi à me convaincre alors que j’ai toujours écarté l’idée de la paternité avec ma propre femme. Mes mains se glissent sur ses hanches. À quoi bon lui cacher de toute façon. « J’étais trop souvent absent. Je ne pouvais pas m’imaginer la laisser seule avec un enfant. Elle dépendait beaucoup trop de moi. Je ne lui faisais pas assez confiance pour ça. Ce n’était pas un conte de fées, Teo… » Je m’arrête ainsi de parler. Je lui en ai sans doute assez dit. Olivia dépendait totalement de moi, c’était presque comme s’occuper d’une enfant en réalité. « Je t’expliquerai plus tard, pas ici. » J’ai toujours besoin de remettre ça à plus tard, dans un endroit plus adéquat. Ce genre d’histoires ne se raconte pas alors que l’on fait l’amour. Je n’ai pas envie de parler de mon ex-femme alors que je fais monter Teodora au septième ciel. J’empoigne sa taille pour échanger les rôles. Elle se retrouve au dessus de moi, elle pourrait faire tout ce qu’elle voudrait à cet instant précis. Elle penche sa tête vers l’arrière et se redresse. Je l’admire, profitant de la vue imprenable sur son corps perché sur moi. Je caresse son dos, son corps ondule sur moi et je pousse des gémissements de plaisir. Ses cheveux coulent dans son dos et effleurent mes doigts. J’ai réellement envie de baisser ma garde. Ce serait plus facile avec elle. Je veux tant lui faire confiance pleinement. Vivre cet espèce d’amour épique dont parlent les gens. Je n’ai pas ressenti ça avec ma femme. Je croyais par moment que c’était une question de temps, qu’un jour ça finirait par débloquer, sans doute. La retrouver au lit avec un autre homme a scellé notre destin. Même en retournant vers elle, je n’avais plus confiance en sa personne. La confiance. C’est si fragile, si facile à perdre. Beaucoup plus qu’à gagner dans mon cas. Elle me dit que je me répète. Je ne sais, je veux seulement qu’elle n’oublie pas. Je sais que je ne la méérite peut-être même pas, avec tout ce que je lui ai fait subir. Savoir que même si elle en a parfaitement conscience, elle ne me ferait jamais une telle chose, me rassure profondément. Je souris lorsqu’elle me dit qu’elle n’est pas si cruelle que ça. Notre étreinte devient plus tendre, j’ai l’impression que le temps s’écoule au ralenti. Pour une fois que j’aime ça. Généralement, c’était en prison que le temps passait si lentement. Maintenant que je suis libre, je cours après les minutes. Les secondes, même. Mes mains caressent ses hanches puis elle accélère le rythme soudainement, me faisant pousser un long râle de plaisir assez bruyant. En même temps, on est seuls ici. Ce n’est pas comme si on pouvait nous entendre. La maison est immense et je vis en solitaire, du moins jusqu’à preuve du contraire. J’aimerais bien qu’elle vienne vivre ici. Ce serait moins silencieux. Malgré le changement drastique, le sexe qui devient plus intense tout à coup, j’ai tout de même entendu ses paroles et elles se répète incessamment dans ma tête. Je suis totalement soumis, présentement. Elle a tout le contrôle et je savoure toute cette attention soudaine. Ses lèvres sur les miennes me font l’effet de brûler légèrement. Je constate au contact que ma bouche est légèrement meurtrie, sans doute par les nombreuses morsures d’aujourd’hui sur celles-ci. La journée ne devait pas se dérouler ainsi, au début. C’était un rendez-vous d’affaires. Je pousse un gémissement de plaisir lorsque ses baisers atteignent mon torse. Mes muscles se crispent sous le contact qui me chatouille un peu. Elle frôle les cicatrices qui ne paraissent plus avec le temps, ressemblant à de simples surélévations sur ma peau. Si on s’y attarde, pourtant, on peut voir que ce n’est pas naturel. Il est assez rare que je me dénude, de toute façon. Au gym, peut-être, et là encore ce n’est que pour me changer. Des sons étouffés sortent de sa bouche quand elle embrasse mon torse. Je suis assez fier de mon corps, même si je ne le montre pas. Certains diraient qu’à être découpé comme je le suis, je ferais mieux de l’exhiber fièrement, que sinon l’entraînement ne sert à rien, mais je préfère garder ce genre de spectacles pour l’intimité. Je reprends le contrôle des coups de reins, mouvant en elle en sentant ses doigts noués aux miens. Mes jambes sont à moitié repliées, je peux sentir ses fesses contre mes cuisses au moindre coup de reins, me faisait frémir. Je vais bientôt atteindre l’orgasme, c’est inévitable. Seulement je ne veux pas que tout s’arrête comme ça, simplement parce que je n’arrive plus à me contenir. Je ralentis le rythme, mes mains tente de se délier des siennes. Je réussis à articuler une phrase qui fait du sens entre deux gémissements. « Teo, si tu ne ralentis pas, je ne pourrai plus…me contrôler… » Il y a une pause dans ma phrase, j’ai un peu de difficulté à parler, soupirant de plaisir. Je ferme les yeux pendant une fraction de secondes. À force de les bouger pour m’en détacher, je reprends finalement possession de mes mains, les portant vers ses côtes pour les caresser, descendant sur son corps jusqu’à ses hanches. Mes doigts se crispent sur sa peau. J’espère ne pas être trop brusque. Je pousse un long râle de plaisir, presque un rugissement en fait. Mes jambes glissent sur les draps mouillés et je sens mon corps tout entier se relâcher. Mon cri est grave, rauque et fort mais surtout libérateur. Il y a longtemps que je n’avais pas ressenti cette sensation de flotter, cette douce vague d’euphorie. J’attire le corps de la jeune femme sur moi, cherchant ses lèvres. Je tente d’onduler encore contre elle, prolonger le plaisir, je veux qu’elle ait autant de plaisir, c’est un peu normal. « Décidément, je suis un vieux. » Je cesse les mouvements, restant allongé sur le lit et mes bras entourent sa taille pour l’enlacer, la gardant prisonnière contre moi. Je n’ai pas peur qu’elle s’en aille de toute façon, j’ai seulement envie de prolonger cet instant. Je souris vaguement, encore un peu dans les vapes après lui avoir fait l’amour pour une troisième, même quatrième fois aujourd’hui. Les deux premières ne comptaient pas. Ce n’était que du cul. La baise était incroyable avec Teo. L’amour semble être encore mieux. « Tu sais, tu as l’honneur d’avoir inauguré mon lit ainsi que la douche déjà. Tu ne pourras plus dire que tu passes toujours en deuxième… » Je lui lance un petit sourire espiègle, puis je redescends peu à peu sur terre, déposant un baiser sur son épaule. Mes doigts effleurent sa taille, je dessine des motifs imaginaires avec le bout de mes ongles sans lui faire de marque. « Je ne sais pas pour toi, mon cœur, mais j’ai envie de mettre un peu de piquant dans cette ville. » Je marque une pause. Je sais bien qu’elle n’aime pas les petits surnoms. C’est un test. « Des coups de feu, des hurlements, du sang, ça manque d’action ici. Ce serait facile, lui régler son cas, ils ne s’en douteraient même pas. Ils la mettraient sur la même liste que les pauvres victimes de cette horrible tragédie. » Mon ton est joyeux. Je parle de meurtres comme on planifierait une fête d’enfants. Tuer Olivia en pleine rue et faire en même temps une véritable tuerie pourrait être une bonne façon de célébrer, de montrer à la petite ville de Siloam Springs que l’union Macek-Stanković est bien réelle, et plus dangereuse que jamais.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyJeu 5 Fév - 18:24

Teodora && Kristjan
you're crazy and i'm out of my mind.

« tu prendrais tes jambes à ton cou, si je te disais mot pour mot ce que je pense..» « il m'en faut beaucoup pour que j'ai peur. et puis je te rappelle qui je prenais mes jambes à mon cou, il faudrait que je me pose des questions sur moi. je suis loin d'être clean.» prendre à mes jambes à mon cou, c'est une chose que je fais jamais. la seule fois où j'ai voulu partir vite d'un endroit, c'était du hangar où j'étais retenue prisonnière. je voulais en partir pour reprendre des forces et revenir plus forte pour tout liquider. très peu de choses me font peur. ma plus grande peur est d'être ligotée de nouveau. ce n'est pas vraiment une peur parce que je sais que cette fois, je serais encore plus forte et qu'on y arrivera pas. j'ai appris de mon erreur. j'ai appris à être prudente lors des rendez-vous. de ne pas y aller seule mais avec quelques hommes. de prendre plus d'armes. je ne ferais jamais deux fois la même erreur. « j'étais trop souvent absent. je ne pouvais pas m'imaginer la laisser seule avec un enfant. elle dépendait beaucoup trop de moi. je ne lui faisais pas assez confiance pour ça. ce n'était pas un conte de fées, Teo... je t'expliquerais plus tard, pas ici. » j'ai remarqué qu'il a cette tendance à toujours repousser les choses. à toujours à les mettre à plus tard. ce qui est bien différent de moi. j'aime savoir tout, tout de suite. j'aime pas devoir attendre même si comme dans ce cas, ce ne sont pas des choses dont on parle quand on s'envoie en l'air . on ne parle pas de l'ex-femme, de la femme qu'on déteste plus au monde. c'est un tue désir. pour moi, très peu de choses peuvent m'empêcher de le faire. quand je parle d'elle, j'ai encore plus envie d'être dans les bras de Kris pour lui montrer que j'arrive à le faire atteindre le summum, qu'il peut me faire crier. j'aimerais qu'il sache qu'il aime me faire et qu'il ne pense qu'à la tuer, qu'à se venger de sa trahison. une trahison avec un homme doux et tendre, je suis sûr. comment on ne peut pas aimer Kris. surtout qu'elle a dû voir son côté romantique, son côté tendre. il a les deux facette qu'aiment les femmes. « je crois bien qu'elle t'aurait étonné. une fille qui va voir les flics pour te faire finir en prison, est parfaitement capable de s'occuper d'un enfant. tu crois que moi je suis capable de m'occuper d'un enfant. je pense que les trois quart de la planète pense le contraire. » j'aime avoir le contrôle. j'aime me retrouver au-dessus. de cette manière, je peux le contempler. je peux le toucher. je peux maitriser les choses. la maitrise. c'est tellement important pour moi. j'ondule et je ne cesse pas. j'ai envie de voir à quelle point il peut tenir. à quel point, je peux entendre sa voix rauque. souvent quand je m'envoie en l'air, je suis au-dessus. je suis rarement au-dessous. si ça arrive, ça ne dure que quelques secondes, le temps que je reprenne les rênes. par contre avec Kris, je le laisse souvent diriger. je le laisse faire ce qu'il a envie. je le laisse prendre possession de mon corps. mes gémissements qui étaient faibles deviennent plus forts. mes mains agrippent un moment le draps pour venir le serrer de toutes mes forces. au moins pas de voisin. personne pour nous entendre. une plus grande liberté. pas besoin d'avoir peur qu'on nous surprenne. « Teo, si tu ne ralentis pas, je ne pourrais plus... me contrôler....» j'en souris. il faut mieux pas me dire des choses comme ça. quand on me dis ça, j'ai envie d'y aller encore plus fort. de pousser les choses. cependant mes mouvements deviennent plus lents. je veux encore profiter un peu de la chose. que ça dure encore un peu. je sens ses doigts contre ma peau. c'est supportable. ce n'est pas une douleur bien dérangeante. au contraire. je me rends compte qu'il vient d'atteindre le sommet et que moi, je n'ai pas encore eu cette chance. il n'arrête pas et je le remercie d'un baiser. encore un peu. je le sens, ça approche. c'est tout près. un peu plus près. et boum, je le sens en moi. ça me traverse à travers le corps entier. une bulle se forme. une bulle de bien être. une bulle alors qu'on pense plus à rien. on est telleemt bien. « décidément je suis un vieux.» je ne pense pas que ça soit un vieux. au vue du nombres de fois qu'il l'a fait aujourd'hui, il prouve qu'il en a encore. un vieux ne serait pas capable d'en faire autant et d'avoir si facilement. un vieux n'aurait pas été capable de me faire l'amour dans la douche. de me porter jusqu'au lit. de le faire sur un canapé ou sur le sol. il aura beau le dire, je ne le pense pas pour ma part. « un vieux n'aurait pas été capable de le faire quatre fois dans la journée. » il s'arrête. il m'enlace et je me baisse afin de coller contre mon corps contre le sien. je dépose ma tête contre son torse. je peux entendre les battements de son cœur. des battements rapides qui reprennent doucement un rythme régulier et normal. j'aime entendre cet organe dont on peut en deviner toutes les sensations. rien qu'en l'écoutant, on peut savoir si une personne a peur. si une personne a envie de vous. s'il a fait du sport. le cœur est un élément tellement essentiel. un dernier battement et on sait que la personne succombe. viser le cœur et s'en est fini du vie. « tu sais, tu as l'honneur d'avoir inauguré mon lit ainsi que la douche déjà. tu ne pourras plus dire que tu passes toujours en deuxième.» c'est vrai que je disais que je passais au second plan. ça me fait plaisir de savoir qu'elle n'a eu la chance d'aller dans cette douche, dans ce lit. en même temps, l'endroit est tellement grand, qu'elle aurait pû aller dans une autre chambre. c'est jouer avec les mots que de penser de cette manière. ça me plait de passer en premier. j'aime être la première. j'aime me dire que je le suis en cet instant. il dessine des formes sur mon dos. je me rends compte à quel point les draps sont froids dans je dépose mes mains de chaque côté de son corps. et humide. quand on est dans le feu de l'action, on s'en rend pas compte. je dois dire que maintenant je ne serais pas contre l'idée d'être devant une bonne cheminée à regarder les flammes crépitées. « je ne sais pas pour toi, mon cœur mais j'ai envie de mettre un peu de piquant dans cette ville.» il sait que je n'aime pas les mots doux. que je n'aime pas quand il m'appelle de la sorte. je lui ai dis. pourtant il ne peut s'en empêcher. il l'a dit, il a un côté romantique donc il doit avoir besoin de dire des mots comme ça. ça m'énerve légèrement cependant je ne dis rien. je ne dis rien parce qu'il vient de prononcer des mots qui me plaisent. cette ville est beaucoup trop 'belle'. trop de bonheur. trop de joie. on se croirait dans un dessin animée pour enfants où tout est rose, tout fini par le bien. je ne sais pas ce qu'il voit derrière le mot 'piquant'. peut-être que ce n'est rien. que c'est juste un petit truc. « des coups de feu, des hurlements, du sang. ça manque d'action ici. ce serait facile, lui régler son cas, ils ne s'en douteraient même pas. ils la mettraient sur la même liste que les pauvres victimes de cette horrible tragédie.» j'aime le sang. j'aime les hurlements. les coups de feu, ce n'est pas ce que j'aime le plus. mais ça ce n'est qu'un détail. une tuerie dans les rues de la ville. une tuerie dans ce calme. ça mettrait la puce aux oreilles de la police, c'est vrai et certainement que certains viendront en découvrir que je suis ici. en même temps, il faut bien une signature. il faut bien montrer de quoi on est capable et que chacun sache qui en est les responsables. c'est un sacré plan. c'est un sacré évènement de faire une telle tuerie. des innocents perdront la vie et ça me fait quoi ? ça me fait sourire. depuis que je nage dans la mafia, je n'ai connu qu'une seule tuerie. je parle bien sûr d'une grande tuerie, pas le genre de quelques personnes contre quelques autres. car ça, ça arrive continuellement. non je parle de la tuerie en grandeur nature. mon père est mort dans ce genre de tuerie. et en faire une pourrait montrer une sorte de vengeance bien que ça n'a aucun rapport. cette tuerie pourrait montrer l'alliance Mace-Stankovic. une alliance qui va faire couler beaucoup d'encre et de sang. une alliance détonante qui fera parler d'elle. les ennemis auront moins tendance à chercher les ennuis. les alliés auront plus confiances. ça pourrait me faire finir en prison. si ça venait à arriver, ça serait la beauté du spectacle. parce que c'est toujours beau de se faire chiper quand vous en mettez pleins les yeux à la police. « c'est vrai, c'est beaucoup trop calme. ça ne vaut pas les ruelles de New-York, surtout en pleine nuit. un peu d'action, ça ne ferait pas de mal à ses bisounours. ça leur montrerait qui commande et qu'il faut pas jouer avec nous. » parler du plan pour tuer Olivia prouve qu'il veut vraiment le faire. et le faire de cette manière est plus que respectable. surtout que j'ai dû mal à vivre dans un environnement si calme, si banal. les unes des journaux sont trop jolis. jamais de meurtres, de cadavres, de coups de feux. jamais. on a le droit à des mariages, à des fêtes. à New-York, c'est tellement plus animé. rien que la nuit, vous sortez en ayant la boule au ventre -pas moi- mais les habitants ont peur constamment. des voleurs. des tueurs. ils ne savent jamais sur qui ou sur quoi tomber. ils ne savent jamais ce que leur réserve la minute qui suive. sortit en pleine nuit, était excitant. je pouvais parfaitement tuer à un homme sans l'avoir prévu, vendre des armes. j'ai jamais aimé les vendre aux petits truands de vingt ans qui veulent faire peur ou bien braquer une épicerie. mais ça fait toujours des ventes. ne jamais refuser un quelconque business même si simple. « rien que de penser aux carnages et je suis comme une gamine devant une barbe à papa. une tuerie comme aimait le faire mon père. maintenant je ne vais plus tenir en place. » j'ai hâte d'être à ce moment. j'ai hâte de réaliser cette tuerie maintenant. il n'a fait que des dires des mots mais je vois déjà les images dans ma tête. je vois déjà l'hécatombe. les gens criant, les gens tombant comme des mouches dans des marres de sang. un véritable spectacle qui fait jamais de mal. au moins, ils auront une une à la hauteur. de quoi donner du piment aux journalistes qui adorent quand c'est catastrophique. « et puis arrête avec tes petits surnoms. » dis-je en frottant mon nez contre le sien.  

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyVen 6 Fév - 2:54


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kristjan & teodora.

 


Je ne veux pas m’étaler sur le sujet « Olivia » en ce moment. On aura tout notre temps pour ça plus tard. Disons que j’ai l’esprit – ainsi que le corps, d’ailleurs – occupé déjà à des histoires beaucoup plus intéressantes et qui ne sont en aucuns cas liés avec mon ex-femme. J’ai eu des années pour penser à son cas. Pour me demander quand j’avais franchi le point de non-retour. Des coups, des injures, des cadeaux pour avoir son pardon et tout recommencer par la suite; ça a duré des années sans qu’elle ne dise quoi que ce soit. Il y a dû y avoir un évènement déclencheur. Quelque chose qui ait fait en sorte qu’elle ait la force de me dénoncer. Peut-être que je ne la connaissais pas aussi bien en fin de compte. Les personnes les plus innocentes en réalité sont bien souvent celles dont il faut se méfier. J’ai peut-être sous-estimé la belle blonde aux yeux verts, croyant qu’elle ne me laisserait jamais tomber. Pourtant j’ai eu la preuve qu’elle était capable de me trahir. Peu importe, je ne lui aurais jamais fait d’enfants. En y repensant aujourd’hui, je me dis que c’était sans doute la seule décision intelligente que j’aie faite durant tout ce mariage. La pire erreur aura été de lui mettre la bague au doigt. Elle ne méritait pas ça. Dire qu’elle la porte aujourd’hui. J’ai la nausée en y pensant. Il faut que j’arrête d’y penser. Je caresse le corps de Teodora qui ondule sur moi, savourant les derniers instants avant que je sois envahi par le point culminant de mon plaisir. Est-ce qu’elle ferait une bonne mère? Je n’en ai aucune idée. Je me penche rarement sur ce genre de sujet. Peut-être bien que oui. Elle a du caractère. Elle ne céderait pas devant tous les caprices. Elle serait un bon modèle. Une femme belle, forte, intelligente. Bien sûr, elle a des défauts, énormes même, mais je suppose que ça fait partie des qualifications dans le métier qu’elle exerce. Définitivement, elle pourrait être une bonne mère. Et puis elle me prouve peu à peu qu’elle aime bien les instants de tendresse. Un bébé dans les bras, je suis persuadé qu’elle craquerait. C’est bien connu, la maternité change n’importe quelle femme. Et puis si elle se croit capable de gérer un trafic d’armes, je ne vois pas pourquoi elle ne serait pas capable de supporter un bébé qui pleure, qui plus est son enfant. Je pousse un râle de plaisir et ferme les yeux. On ne devrait même pas parler de ça maintenant, je ne sais même pas pourquoi j’ai abordé le sujet. Ses mains se resserrent sur les draps du lit que j’ai fait maladroitement ce matin, car j’étais pressé d’aller travailler. J’avais un téléphone important du Liban, je ne pouvais pas me permettre de le rater. Je suis parti à la hâte, habillé peu sérieusement avec mon t-shirt et mon pantalon sans ceinture. J’aurais presque eu l’air d’un des hommes qui fréquentent mon club, si ça n’avait été du fait que je ne regarde jamais les danseuses. À l’habitude, je porte des chemises. C’est plus clean, plus classe. Je sens que je vais jouir, la cadence est trop rapide. Après l’avoir déjà fait trois fois aujourd’hui, je ne pensais pas tenir aussi longtemps. Elle sourit quand je la préviens qu’elle doit se calmer, évidemment c’est l’inviter à ne pas m’écouter. Elle ne fait jamais ce qu’on lui demande, sauf bien entendu si c’était son père. Elle l’écoutait, à mon souvenir. Encore là, il y a bien longtemps que je n’ai pas vu Teodor Macek. Ça me désole de savoir que je n’aurai plus à le rencontrer. C’était un excellent partenaire d’affaires, et hors du travail il était tout de même assez sympathique. S’il savait seulement ce que je planifie avec sa fille. Tous les plans que j’ai pour elle, pour nous. Je me demande ce qu’il en penserait. Il serait sans doute plus heureux que s’il apprenait ce que je faisais en prison. Mon esprit tente de dériver sur autre chose. Elle ne veut pas ralentir, alors j’essaie de chercher une autre technique pour ne pas exploser. Mes mains se posent sur ses hanches, je me mords la commissure des lèvres pour retenir un nouveau gémissement. Mes doigts se resserrent sur sa peau et tout mon corps se crispe le temps d’un instant, alors que je pousse mon dernier cri de plaisir. Ou plutôt le plus fort. Puisque je continue d’aller et venir en elle, même si la sensation n’est plus aussi agréable. La laisser sur sa faim, ce n’est pas mon genre. Même lorsque l’on baisait, je ne pouvais pas m’empêcher de la mener jusqu’au septième ciel. Elle attrape mes lèvres et je lui rends son baiser, puis je sens son corps se relâcher sur moi. J’aurais aimé l’entendre crier mon prénom comme tout à l’heure, mais voir l’expression sur son visage alors qu’elle est penchée sur moi, pantelante, est tout aussi satisfaisante. À mon commentaire sur mon statut de vieux, elle s’empresse de me rassurer et me dit que si j’étais si vieux, on ne l’aurait pas fait quatre fois aujourd’hui. Je souris, il est vrai que je ne me débrouille pas si mal que ça. Je la prends dans mes bras, l’enlaçant amoureusement. C’est étrange de me dire ça, pourtant c’est réel. Il faudrait que j’assume, de toute façon elle le sait déjà. Je la sens se lover contre mon torse, elle ne semble pas détester le moment non plus. Je suppose que c’est un temps d’adaptation, mais je suis prêt à travailler pour que ça fonctionne entre nous. Si j’avais su à quel point ça me fait du bien, je crois que j’aurais posé les armes avant. Je ne serais peut-être même pas venu à Siloam Springs. Peut-être qu’alors les choses auraient pris une toute autre tournure. Je suis moins essoufflé que tout à l’heure et je balade mes mains sur son corps. J’embrasse son épaule, puis le dessus de sa tête. Les draps sur mon dos sont froids et la sensation est désagréable, mais avec Teodora sur moi, je suis prêt à y rester encore jusqu’à ce qu’elle en ait marre. Il ne fait plus aussi chaud que sous le feu de l’action, c’est le petit détail désagréable lorsque l’on fait l’amour. Ensuite, ce n’est pas aussi agréable, du moins pas pour bien longtemps. Elle ne dit rien quand je lui fais remarquer qu’elle a l’exclusivité sur la maison. Pourtant, quand je dérive la discussion vers le sang et les meurtres, elle semble plutôt intéressée. Ça me fait sourire, de la voir ainsi. On dirait une petite fille. Elle n’a encore rien dit pour le surnom, ça me donne de l’espoir de peut-être en avoir l’autorisation. Je lui expose mes idées et j’ai l’impression de voir des étincelles dans ses yeux. Les mêmes qui emplissent les miens alors que j’imagine le scénario. J’ai vécu des fusillades. Plus d’une. Mon père a été tué durant l’une d’entre elles. Mon frère aussi aurait pu y passer ce jour-là. C’était pendant la guerre, je n’étais encore qu’un adolescent la première fois. Ensuite, il y en a eu de nombreuses autres. L’ex-URSS n’a jamais été très paisible. New York, c’est de la petite bière. J’ai vu des trucs beaucoup plus hardcore que les Bloods et les Crips qui se tapent sur la gueule, Detroit, à la limite, mais là encore. Les nègres ne m’ont jamais trop impressionné. Je la regarde en souriant alors qu’elle dit qu’elle est d’accord avec moi. Je ne m’attendais à rien de moins venant d’elle. Elle parle de bisounours, je ne sais pas ce que c’est mais je ne change pas d’air. Je n’ai jamais été très à jour dans ces trucs américains, même si je suis ici depuis au moins dix ans techniquement. J’aime quand elle parle au « nous » comme ça. Ça me confirme que je ne fais pas tout ça pour rien et que l’on est au même stade, même si elle ne se sent pas prête à me le dire en face. Ma main se glisse dans ses cheveux mouillés et s’entortillent autour d’une mèche ondulée, puis je l’écoute alors qu’elle continue, s’enthousiasmant de ma proposition. Après tout il fallait bien en venir un jour, à ce fameux plan. Son père aussi était un amateur de massacres. En même temps, il a vécu des choses beaucoup plus violentes que sa fille. Je ne sais pas s’il apprécierait que je la mêle à tout ça. En même temps, avec le plaisir qu’elle semble y prendre juste à y penser, je ne crois pas que ce soit une si mauvaise idée que ça. Je regarde Teodora et je ne peux m’empêcher de glousser. Elle fait vraiment penser à une enfant avec sa réaction, mais je trouve ça adorable. J’arrive pour placer un mot, mais alors que j’ouvre la bouche aucun son ne sort. Elle s’est approchée de mon visage et son nez frôle le mien. Finalement, elle avait bel et bien entendu le petit surnom, et elle n’aime toujours pas ça. Je vais bien finir par l’avoir à l’usure. « Allez, même pas un minuscule ‘chérie’ ? » Une petite moue moqueuse imprimée sur mon visage, je l’enlace doucement pour la déposer sur l’autre côté du lit, là où les draps sont secs. Je frémis alors que je me retire d’elle, je constate que je n’ai pas de mouchoirs. En même temps la salle de bain est juste là, si elle en a besoin il y a toujours la douche. Je me love contre elle et mon torse effleure son dos. Je pousse ses cheveux pardessus son épaule, déposant des baisers sa nuque, continuant un tracé jusqu’à son épaule. « On pourrait trouver un bouc émissaire, au nombre d’amateurs en ville, je suis persuadé qu’au moins un d’entre eux serait prêt à prendre le crédit. » Je préfère nettement la sensation des couvertures maintenant qu’elles ne sont pas détrempées. En me collant contre son corps, j’effleure doucement ses fesses avec mon bassin. Ma main se pose sur celles-ci, tandis que sa jumelle joue dans les cheveux bruns qui me caressent le visage. « Et pour ton information, tu serais une merveilleuse mère, les trois-quarts de la planète disent des sottises. De toute façon, je ne crois pas que ce soit dans tes plans pour l’instant. » Je passe d’un sujet à un autre, en même temps le lit n’est pas le meilleur endroit pour les discussions sérieuses. Je préfère faire ça dans mon bureau. Toute chose a son moment et je trouve quand même qu’un massacre mérite un plan plus élaboré que des suppositions établies sur l’oreiller. Et puis on vient tout juste de terminer de faire l’amour. J’adore le sang et les meurtres, mais sentir les courbes de Teo contre moi est tout de même plus intéressant, je dois l’avouer. « Tu ne veux pas que je te dise que tu es magnifique, alors je vais simplement te dire que tu es exceptionnelle, Teodora. Ton père serait fier de te voir forte comme tu l’es. Ils ne savent pas ce qui les attend. » Lorsque l’on gouverne à deux, on se sent moins seuls. Avec mon frère, ça ne fonctionnait pas car il était trop mou et sans ambitions. Teo veut monter au sommet tout comme moi, notre ambition est la même. Et elle me tient tête, chose assez rare. Les gens finissent toujours par céder sous la pression, sous la menace et dans les cas extrêmes la torture. Il y a longtemps que je n’ai pas réellement torturé quelqu’un. Bon, des petits coups de fusils, des ongles arrachés, des doigts coupés, il y en a eu quelques fois, mais de la réelle torture, je n’ai pas eu l’occasion depuis ma sortie de prison. Je n’arriverais pas à le faire avec Olivia. La fusillade est la meilleure option. La voir souffrir et regarder la vie s’échapper de son corps petit à petit, je n’en serais pas capable. Elle reste tout de même mon ex-femme, et je l’ai aimée. Mal, mais tout de même aimée. Je ne supporterais pas de la regarder mourir ainsi. Je suis parcouru d’un léger frisson. Je m’enfouirais bien sous les couvertures, là où ce n’est pas trempé. Il n’est pas tard, mais j’ai tout de même travaillé en plus de toute cette action, et un peu de confort ne serait pas de refus.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptySam 7 Fév - 19:21

Teodora && Kristjan
you're crazy and i'm out of my mind.

 j'ai du mal à m'adapter aux changements parce que j'ai dû mal à changer moi-même. quand on a l'habitude de faire les choses d'une façon, on a pas envie de changer. on a pas envie que quelqu'un nous pousse à changer. je sais que je vais devoir changer. que ce soit au sein de la mafia mais aussi avec Kris. il ne veut pas de trahison. il ne veut pas d'autres personnes. je n'ai jamais essayé l'exclusivité. une grande première dont je connais pas la fin. je ne sais pas comment ça peut finir. il faut du temps, de l'adaptation. « allez, même pas un minuscule 'chérie' ? » qui a eu cette idée aberrante d'inventer des petits mots comme ça. de faire regorgé les couples de frivolité. j'ai entendu même une fois que les couples qui usent et abusent des mots doux et des gestes tendres, sont souvent les plus instables. ils cachent le fait que leur couple est bancale par des gorgées de dose de romantisme. ça ne m'étonne même pas. c'est pas du tout cette raison qui me pousse à détester qu'on me donne des surnoms. c'est plus le faite que j'ai l'impression de ressembler à la terre entière, que j'ai l'impression d'être aussi fragile, d'être aussi sage, que les autres filles. ça ne correspond pas avec ma manière de faire. je ne suis pas un ange. je ne suis pas une fille gentille. un petit surnom de me rendre pas plus docile. ne fera pas ressortir mon côté romantique. je n'ai pas envie d'être ce genre de filles. la vie est monotone quand on est comme ça. il n'y a pas de surprises, de virages, de vagues. la route est droite, sans fin et monotone. je suis sure que n'importe qui aimerait sortir des sentiers battus. « non, c'est tellement sentimentale et ... et humain. j'ai l'impression d'être une petite fille sage.» dis-je avant qu'il me dépose de l'autre côté du lit. la sensation est bien plus agréable avec les draps secs. moins collants, moins froids. c'était une bonne idée de se sécher dans les draps mais après coup, je me dis que ça ne serait pas le truc que je referais vraiment. je ne regrette pas. je ne regrette pas parce que j'ai aimé entendre le fait que je suis la première à être dans son lit. je ne regrette jamais rien en même temps. chaque choix que je fais, je sais que je le fais comme je le sens. regrette un geste ou des paroles, c'est se faire du soucis pour rien. à quoi bon, à part se ruiner la santé et qu'on ne peut pas revenir en arrière. je le sens dans mon dos. je sens qu'il déplace mes cheveux pour qu'ils ne soient plus tout contre lui. il tombe sur ma poitrine dans une cascade de boucles. « on pourrait trouver un bouc émissaire, au nombre d'amateurs en ville, je suis persuadé qu'au moins un d'entre eux serait prêt à prendre le crédit. » quand on est en haut de l'échelle, on a cette chance de pouvoir tout mettre sur le dos d'une personne. j'ai appris avec mon père à trouver un coupable pour éviter que la police prenne une autre piste. mon père disait qu'il fallait tout savoir de la personne sur qui on veut mettre la faute. la connaitre par cœur. connaitre ses qualités, ses défauts, ses faiblesses. surtout ses faiblesses et principalement la plus grande. il faut se servir de cette faiblesse pour que la personne devienne votre marionnette. quand une personne a une famille, c'est surtout l'un des membres qui est une faiblesse. il suffit de faire miroiter que vous la tuerez pour qu'il vous obéisse au doigt et à l'œil. c'est pour cette raison qu'il ne faut pas se faire du soucis pour en trouver un. car si personne ne voulait prendre la faute, on jettera notre dévolu sur l'un d'eux. en même temps, des idiots qui rêvent de gloire, il y en a partout. il doit bien en avoir un qui veut voir son nom apparaitre dans les journaux pour avoir provoquer une tuerie. qui n'aurait pas peur d'aller en prison pour un truc qu'il n'a pas fait. ils rêvent de ça parce qu'ils en pensent qu'ils seront plus respects, qu'on ne les considérera plus comme des petits larbins de rue. idioties. tout truand connait cette manière de faire et ne se laissera pas duper. seul la police est capable de ne pas comprendre le manège. on peut jouer avec eux si facilement. leur faire croire n'importe quoi, du moment qu'ils coffrent quelqu'un. « pas besoin qu'il soit d'accords. on peut toujours user de la menace. toute personne a une faiblesse. dès qu'on la trouve, la personne n'est plus qu'une marionnette et on peut en faire ce qu'on veut. » je le sens dans mon dos. je sens qu'il a collé encore plus son corps contre le mien. qu'il joue avec mes cheveux. c'est fou comme je peux être calme après avoir eu un orgasme. c'est différent de me voir comme ça. c'est rare. je suis toujours une vraie pile électrique, incapable de rester sans rien faire. incapable de s'asseoir et de regarder les secondes défilés. il faut sans cesse que je m'occupe. me demander de rester assise sur une chaise, c'est un enfer. je trouverais toujours un truc pour me lever, soit je bougerais comme un asticot changeant de position. là, je suis capable. je ne bouge pas. je me contente d'apprécier le moment, d'apprécier la sensation que ça procure. on est plus tout à fait pareil. ça ne risque que de durer quelques minutes avant que j'essaye de trouver quelque chose pour m'occuper. « et pour ton information, tu serais une merveilleuse mère, les trois-quarts de la planète disent des sottises. de toute, je ne crois pas que ce soit dans tes plans pour l'instant.» les enfants, ces êtres fragiles. pour rien au monde, je ne pourrais faire du mal à un enfant. impossible d'en tuer un, d'en torturer un. oui, j'ai déjà dit à des pères, à des mères, que je trouverais leur enfant et je l'égorgerais comme un petit cochon. je serais incapable de le faire. ce n'est qu'un mensonge. je sais que les parents feront en sorte de sauver leurs enfants, de leur protéger. ils le font tout le temps. si un jour, j'en venais à qu'ils ne le fassent pas. je ferais semblant. il me voit comme une merveilleuse mère. donc dans son esprit, il imagine que je puisse le devenir. il a pas tord que ce n'est pas dans mes plans immédiats. je ne veux pas être tout de suite responsable d'une autre personne. je veux déjà pouvoir me dire que je suis en sécurité. chose qui n'arrivera pas puisque je suis désormais à la tête du business Macek. avant on s'en prenait à moi mais maintenant ça va être plus souvent et plus important. ça ne fera que monter sans jamais descendre. « ça ne fait pas partit de mes plans. un jour, ça le sera mais pas avant quelques années. il faut bien que l'héritage Macek ne s'arrête pas à moi vu que ce n'est pas mon frère qui va le faire. » mon frère finira par mourir d'une overdose quand il sortira de prison. c'est tout ce qui arrivera surement et il serait incapable de s'occuper d'enfants. surtout qu'il a déjà vendu de sa merde à plusieurs d'entre eux. et quelle femme voudrait de lui. ma sœur est peut-être déjà mère mais jamais elle ne voudra revenir en Amérique et surtout pas que son enfant reprenne les rênes de l'héritage. elle a fuit cette vie, ce n'est pas pour revenir. pourtant, étant l'ainée, elle aurait eu tous les droits dessus. je suis donc la dernière. celle qui est capable d'avoir un enfant et de lui apprendre toutes les valeurs des Macek. je serais tellement fière le jour où ça arrivera, où ma propre chaire sera prête pour être un vrai Macek. qu'importe que ce soit une fille ou un garçon, parce que ce qui compte c'est le sang. il suffit de me regarder pour voir qu'une fille en est capable. « tu ne veux pas que je te dise que tu es magnifique, alors je vais simplement te dire que tu es exceptionnelle, Teodora. ton père serait fier de te voir forte comme tu l'es. ils ne savent pas ce qui les attend.» c'est difficile encore pour moi d'entendre parler de mon père. ça ne fait pas encore assez longtemps pour que je ressente pas cette douleur. c'est comme si ça c'était passé hier. comme si je venais de l'apprendre. il a dû certainement voir ma grimace au moment où j'ai entendu le mot 'père'. mon père n'a jamais dis qu'il était fière de moi. ce n'est pas un truc qui se dit. ma mère le disait par contre. moi je le voyais dans son regard. il n'avait pas la même façon de me regarder. j'étais tout le temps heureuse quand je le savais. un enfant aime savoir que ses parents sont fiers. qu'il a fait les bons choix. je ne sais pas s'il serait fier des derniers choix que j'ai fait. si ça lui aurait plu de me savoir dans le lit de Kris, que je m'apprête à tuer une civile juste parce qu'elle a été la femme de Kris. je pense qu'il préférerait me voir trouver des nouveaux contrats, des nouveaux partenaires. de me voir faire des ventes. m'imposer dans le milieu au lieu de faire des frivolités. il n'aurait pas tord. mais j'ai bien le droit aussi de profiter de la vie, de ne pas m'enfermer dans une spirale de travail. « ils ne le savent pas mais ils s'en souviendront pendant de longues années. je ne veux pas qu'on parle de mon père. il n'est pas là, on peut savoir ce qu'il aurait pensé. » c'est un peu froid la manière dont je lui dis que je veux pas parler de mon père. ça montre à quel point, c'est douloureux pour moi. mais aussi que je veux pas le montrer. c'est plus facile quand vous avez quelqu'un sur qui comptait. je n'avais pas peur de faire d'erreurs parce que je savais qu'il était là. mais maintenant plus personne n'est là pour me remonter si je tombe dans le vide. je dois me débrouiller toute seule. je dois apprendre à m'en sortir avec mes propres forces et avec mon intelligence. « parle-moi d'elle que je sache à quoi me tenir. tu dois connaître ses faiblesses. tu dois savoir de quoi elle est capable. » je veux en connaitre plus. j'aime tout savoir d'une cible. savoir pour mieux la tuer et prévoir des scénarios dans ma tête. elle pourrait réussir à m'arnaquer et je voudrais être prête pour que ça n'arrive pas. je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre. c'est tellement paradoxal, le peu de choses que je sais sur elle. une femme qui se laisse frapper et crier dessus mais en même temps qui est capable de faire enfermer son mari.   
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyDim 8 Fév - 0:37


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Je lui ai proposé de prendre un bouc-émissaire, quelqu’un qui serait prêt à se dénoncer à notre place si les choses se mettaient à mal tourner. Pas que je doute de ses capacités ou les miennes, seulement dans de telles circonstances il faut toujours être parés à toutes les éventualités. On ne peut pas se dire que l’on va gagner du premier coup, à tous les coups. Avoir une personne pour porter le chapeau en cas de besoin, c’est tout de même assez simple. Je lui ai fait savoir qu’il y a pas mal de petits vendeurs en ville, de petits rebelles qui se pensent à la hauteur. Ce ne sera pas bien compliqué d’amadouer quelqu’un. Teodora me parle de menaces, que de toute façon s’ils ne sont pas volontaire on peut toujours les forcer. Il est vrai que l’on peut obtenir presque tout par la force. Mais ça ne sera sans doute même pas nécessaire. Je ne doute pas que l’on trouve rapidement quelqu’un qui soit assez idiot pour vouloir se vanter d’avoir tué des gens en plein milieu d’une rue de Siloam Springs. Il y a des gens bizarre partout après tout. Je me colle un peu plus contre elle, pour la sentir un peu plus contre moi. J’aime ce moment de quiétude. La vie passe trop vite et on court sans cesse à gauche et à droite. Des simples instants comme ça, allongé nu sur le lit avec elle sur le lit après avoir fait l’amour, ça m’en prendrait plus souvent. « On n’aura même pas besoin de forcer qui que ce soit, tu serais surprise de voir à quel point les petits truands rêvent de gloire. » Ma main qui ne joue pas dans ses cheveux se pose sur ses flancs, effleurant sa peau du bout des doigts. Je saute du coq à l’âne, parlant de cette éventuelle tuerie et passant ensuite à ses talents de mère. Je ne sais pas si pour ma part je serais un bon père. Je ne voudrais pas être comme mon père, je ne veux pas roder mes enfants à être des machines dès leur enfance. On m’a exposé à la violence trop jeune, selon moi. Je ne voudrais pas que ça leur arrive. Je ne sais pas ce qu’elle doit penser de mon soudain intérêt sur le sujet de la famille, il faut dire que je m’étonne un peu moi-même. J’aime seulement tout prévoir à l’avance, faire des plans pour tout. Lorsque je suis impulsif, ça tourne très souvent mal. Je lui ferai certainement des enfants, si elle en veut. Pour l’instant je sais que ce n’est pas dans ses projets. Elle me le confirme, précisant même vouloir quelques années encore. C’est peut-être un peu long à mon goût, comme délai, mais je ne dis rien. Après tout je serais assez mal placé pour lui exiger des choses, avec la conduite que j’ai eu je devrais déjà me trouver plutôt chanceux qu’elle veuille bien rester. Je souris lorsqu’elle mentionne devoir continuer l’empire Macek car son frère ne s’en occupera certainement pas. Un sourire un peu triste, en un sens, car pour le peu que je connaisse de lui, il n’a pas vraiment fait honneur à son père. Un toxicomane envoyé en prison plus d’une fois et en centre de réhabilitation. Teodor ne parlait pas vraiment de lui. Il ne parlait que de Teodora, souvent avec des étoiles dans les yeux. Teo était sa petite princesse, son espoir. Mes lèvres effleurent son épaule et j’inspire doucement, savourant l’odeur du savon imprégné sur sa peau. Je me plais à me dire que dorénavant, ce genre de scènes pourraient se répéter plus souvent, et je m’imagine bien me réveiller avec la belle brune dans les bras le matin. Elle doit avoir un sale caractère. Un mince sourire se dessine sur mes lèvres à cette pensée. Est-ce que ça change vraiment de ses habitudes de toute façon. Ma main sur ses hanches glisse sur sa peau jusqu’à son bassin, puis se pose à plat sur son ventre. Je la complimente, bien qu’elle n’aime pas ça. Je crois que c’est plutôt le fait que je parle de son père en fait qui lui déplaît. Je la sens se raidir un peu dans mes bras, quand je mentionne son nom. Le deuil ne doit pas être encore fait. Je devrais la laisser tranquille avec ça. Sa réponse me confirme que je devrais la fermer, et je baisse légèrement la tête, mon front se posant sur son épaule alors que je ferme les yeux. Elle ne veut pas que l’on parle de lui comme il n’est plus là, après tout elle n’a pas tort, je ne peux pas savoir quelle serait sa réaction. Je n’étais pas dans sa tête après tout. Et heureusement qu’il n’était pas dans la mienne. Je serais mort plus d’une fois dans d’atroces souffrances si c’était le cas. Son ton est froid, mais je ne lui en veux pas pourtant. Je reste silencieux et respire lentement, sentant le triste retour à la réalité venir. Elle me parle bientôt d’Olivia. Je me redresse lentement sur le lit, m’appuyant contre le sommier. Je sais que dans l’un des tiroirs, j’ai rangé une des photos d’Olivia. Je ne voulais pas qu’elle tombe par hasard sur celle-ci et commence un argument. On ne sait jamais avec les femmes. Je descends lentement du lit et m’approche de la commode, ouvrant le tiroir du haut pour en sortir une photo. Elle date un peu, mais elle n’a pas tant changé. Un peu vieilli, mais à peine. On ne lui donnerait même pas ses vingt-neuf ans. Je regarde Teodora toujours allongée nue sur le lit et me mords la lèvre. Je retourne la rejoindre, lui tendant la photo pour qu’elle puisse la regarder. « C’est elle. Olivia. Elle n’est pas aussi forte que tu le crois. Lorsque je suis venu la retrouver, je voulais des explications. Elle avait peur, c’est la seule qu’elle pouvait me donner. » Je ne pense pas qu’elle connaisse toute l’histoire à propos de mon emprisonnement. Je ne lui en ai jamais vraiment parlé. « Le jour où elle a appelé la police, je revenais d’un voyage d’affaires. J’avais passé quelques temps en Europe, puis j’étais allé chez toi. C’était la dernière fois, celle où tu m’as dit qu’elle me trompait probablement. Je vais toujours m’en rappeler. Je n’en croyais pas un mot. Je ne pense pas que tu y croyais non plus…Si? » Elle ne savait sans doute pas ce qu’elle disait à l’époque. Elle-même n’y croyait probablement pas, et voulait seulement semer le doute dans mon esprit. Je ne suis plus collé à elle, je suis maintenant appuyé contre les oreillers au fond du lit, un peu pensif. « Je suis parti plus longtemps que prévu, et je lui avais acheté un bijou pour me faire pardonner de mon absence prolongée. Quand je suis arrivé, la maison était silencieuse. Et puis quand je suis monté dans la chambre, je l’ai trouvé avec ce type… » Je fais une moue dédaigneuse et tente de garder mon calme. Même après des années, cette histoire me rend toujours furieux. J’aurais dû le tuer, je n’aurais pas dû cesser lorsqu’elle me suppliait de le faire. « Les coups sont partis seuls. Il aurait pu y passer, si j’avais frappé un peu plus longtemps. Elle me suppliait d’arrêter. Je l’ai fait. Puis elle a appelé la police dès que j’ai eu le dos tourné. Elle a demandé le divorce, je n’ai pas eu le choix d’accepter. Si je refusais, je restais en prison pour bien plus longtemps. » Je regarde le plancher au bout du lit pendant que je parle d’un ton monotone. Repenser à cette journée me rend toujours en colère, et je tente de me contenir pour ne pas exploser en sa présence. « Elle était juste terrifiée parce que j’ai tabassé son amant. Elle a cru être la prochaine je suppose. » Je regarde Teodora, puis pose une mains sur son bras, le caressant doucement. « Elle est devenue propriétaire d’une boutique de lingerie de luxe, dans le downtown. Elle a toujours aimé le luxe. Vous avez certains points communs, même si je ne pense pas que tu aimes entendre ça. » Je termine ma phrase sur un ton moqueur. Elle ne veut sans doute pas être comparée à Olivia si c’est pour que je lui dise qu’elle lui ressemble sur certaines choses. Rien de bien extraordinaire pourtant. Elles ont toutes les deux besoin d’être traitées comme des princesses, d’avoir ce qu’elles veulent. Elles ont toutes les deux été élevées en ayant tout ce qu’elles voulaient. Pour le reste, je ne peux pas comparer. J’ai été marié avec Olivia. Sur le plan intime, j’ai eu beaucoup plus d’opportunités pour la connaître. Et de toute façon, je n’ai pas envie de les comparer. Je me penche au-dessus de Teo et attrape ses lèvres avant de lui lancer un petit regard malicieux. « Peut-être que tu pourrais aller faire du shopping et lui rendre une petite visite? » Je passe mes doigts dans ses cheveux qui ondulent sur sa poitrine, un petit sourire suspendu à mes lèvres. « Je ne suis pas vraiment un fervent amateur de lingerie, mais j’aime bien la retirer. Enfin, je te dis ça comme ça. » Je m’écarte du sujet, mais comme je l’ai déjà dit le lit n’est pas vraiment l’endroit le plus approprié pour discuter de ce genre de plans. Et particulièrement si elle est là, nue à côté de moi. « Je sais que tu crèves d’envie de lui raconter la vérité, de toute façon. Lorsque tu lui auras tout balancé, j’entrerai et je tirerai. Je dois le faire moi-même. C’est à moi de régler ça. » Je cesse de jouer dans ses cheveux, les miens frôlent sa joue et je les ramène vers l’arrière. Je sais qu’elle va négocier pour la tuer à ma place. Sans doute qu’elle ne m’en croira pas capable, ou tout simplement qu’elle ne pourra pas résister à l’envie de le faire. Depuis le temps qu’elle la déteste.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyDim 8 Fév - 20:37

Teodora && Kristjan
you're crazy and i'm out of my mind.

 croire que c'est facile de préparer un meurtre ou une tuerie, c'est ne pas être à la hauteur. et oui, on ne fait jamais ça comme des petits truands de bas étage, comme si on faisait une fête et que qu'importe l'issu, les gens seront heureux. non. il y a tout un tas de choses qu'il faut prévoir, qu'il faut préparer. si c'était si simple, tout le monde le ferait. tout le monde déciderait de travailler dans l'illégalité. il est clair qu'on gagne mieux en vendant des armes qu'en se levant tous les matins pour vendre des vêtements ou de la nourriture. et puis dans l'illégalité, on fait ce qu'on veut. pas besoin d'être tous les jours dans le travail. on peut profiter de notre argent, on peut s'offrir ce qu'on veut, voyager. sinon à quoi bon mettre sa vie en danger si on ne peut pas profiter de la vie. une vie bien trop courte qu'on aimerait durer éternellement. « on n'aura même pas besoin de forcer qui que ce soit, tu serais surprise de voir à quel point les petits truands rêvent de gloire. » il a parfaitement raison. pourtant, il doit en avoir bien moins qu'à New-York. je sais que dans la grosse pomme, mon père avait le droit à des hommes qui voulaient pratiquement mourir pour lui, pour lui montrer qu'ils étaient à la hauteur de n'importe quelle tâche. mon père profitait d'eux. profiter de cette faiblesse. c'était une faiblesse trop importante, il ne faut pas être prêt à faire n'importe quoi dans notre monde. car les autres profiteront de vous, se serviront de vous pour accéder à quelques choses. il y a eu des ventes dangereuses, des ventes où j'ai envoyé ce genre de personnes en premier. je faisais bien car ils se faisaient tuer et ça me permettait d'avoir la vie sauve et de liquider ce qui s'était jouer de nous. des gilets par balle vivant. j'aimais aussi leur faire croire qu'ils pourraient m'avoir dans leur lit, s'ils jouaient correctement leurs rôles. je leur faisais miroiter un rêve inaccessible. c'était facile de les manipuler. et au final, ils étaient morts ou je trouve autre chose pour ne pas à avoir à me les taper. car entre nous, ce n'était pas du haut niveau. ça me dégoutait plus qu'on peut le croire. ils n'avaient rien pour plaire. « tu connais mieux la ville que moi. je suis sûre que tu as raison. pourtant on pourrait croire qu'ils sont introuvables ici. » on peut être surpris de ce qui peut se cacher dans une petite ville. parfois les secrets sont plus immenses, les tentations plus grandes et les truands bien présents. la preuve, Kris arrive à faire marcher un lieu de débauche. ils ne sont pas aussi calmes, pas aussi reculés. on parle d'enfants. un sujet personnel qui ne débarque normalement pas aussi rapidement. en même temps, la vie est si courte dans notre monde et si fragile qu'il faut réagir plus vite que les autres. il faut faire certains plans pour l'avenir. contrairement aux autres familles de mafieux, mes parents n'ont pas fait en sorte qu'on soit dans ce monde dès notre naissance. ils n'ont pas fait en sorte qu'on reste là-dedans. ils nous ont élève comme les autres enfants nous laissant faire nos propres passions, nos propres envies. il a fallut que j'ai seize ans pour qu'il m'autorise à prendre part à ce monde. il jugeait qu'avant on n'a pas assez de recul, on n'est pas prêt. j'ai accepté sa façon de voir les choses et j'ai trouvé ça raisonnable. au moins, je savais ce que je voulais faire, j'étais prête et apte à le faire. je veux que mes enfants puissent avoir les mêmes choix. qu'ils puissent avoir une enfance et une adolescence normale. qu'ils fassent leurs choix. bien que la fierté se lirait sur mon visage, si l'un d'eux prendrait le même chemin que moi. mon père est un sujet sensible. et le sujet interdit. trop de souvenirs, trop de douleur. je ne veux pas me rappeler les images aux informations, je ne veux pas me rappeler la voix de la journaliste annonçant que Teodor Macek. cette façon de le dire comme une joie de voir un truand de moins dans les rues de New-York. c'est déboussolant pour une fille de voir son père dégradé de cette manière. il se redresse sur le lit au moment où je parle d'Olivia. je le regarde descendre du lit en profitant pour contempler son corps nu. il a l'allure d'un dieu grec. il prend quelque chose dans ses mains puis revient. il me tend une photo. « c'est elle. Olivia. elle n'est pas aussi forte que tu le crois. lorsque je suis venu la retrouver, je voulais des explications. elle avait peur, c'est la seule qu'elle pouvait me donner. » je regarde la photo. je ne sais pas comment je m'imaginais Olivia. je n'avais pas grand chose en tête. pourtant ça m'étonne pas de voir un visage d'ange comme je peux voir. elle a ce côté angélique. j'essayais de découvrir ce qui lui plaisait chez elle. cependant, en le regardant, je me rends compte que je suis tout l'opposé d'elle. elle est blonde, je suis brune. elle a les yeux verts, j'ai les yeux marrons. même la couleur de peau. « le jour où elle a appelé la police, je revenais d'un voyage d'affaires. j'avais passé quelques temps en Europe, puis j'étais allé chez toi. c'était la dernière fois, celle où tu m'as dit qu'elle me trompait probablement. je vais toujours m'en rappeler. je n'en croyais pas un mot. je ne pense pas que tu y croyais non plus... si ? » quand il s'agissait de parler de sa femme, à l'époque j'essayais de semer le doute en lui. j'essayais de lui faire à pleins de choses juste pour qu'il se décide à la laisser tomber. lui dire qu'elle le trompait, était le truc le plus facile à dire. il partait en voyage et elle se retrouvait toute seule chez elle. le truc tout à fait possible. je me rappelle encore de cette fois. j'étais une gamine à l'époque. et dans ma manière de faire aussi. je ne la connaissais pas. je ne savais pas si elle en était capable. il ne faut pas croire aux visages angéliques, il ne faut pas penser qu'une femme est sage quand elle est mariée. ça peut arriver à n'importe qui d'être cocu. même à lui. « je ne pensais qu'à une chose à cette époque. je voulais que tu la quittes alors j'essayais de semer le doute en toi. je ne savais pas que ça pouvait être vrai et puis quelle était les chances pour que ça arrive vraiment. » il n'est pas contre moi. il est installé contre les oreillers et je me suis retourné pour le regarder. il me parle de choses personnelles. un signe qu'il me fait confiance et en même temps, je peux en savoir plus sur elle. « je suis parti plus longtemps que prévu, et je lui avais acheté un bijou pour me faire pardonner de mon absence prolongée. quand je suis arrivée, la maison était silencieuse. et puis quand je suis monté dans la chambre, je l'ai trouvé avec ce type....» un bijou comme certaines femmes peuvent être aussi naïves et aiment avoir un bijou pour se contenter d'une absence. je connais bien cette manière de faire. mon père avait l'habitude de le faire quand j'étais enfant. pour essayer de remplacer son absence, il m'offrait des tonnes de cadeaux. il pensait que ça remplaçait une absence alors que ce n'était pas le cas. les meilleurs moments étaient quand il revenait et que je pouvais passer un peu de temps avec lui. ça me suffisait. au bout d'un moment, les cadeaux ça ne fait que remplir une chambre. j'espère que personne ne me fera ce coup. je crois que je n'aimerais pas et que le bijou finirait dans le visage de la personne. il essaye de garder son calme. je posais ma main sur la sienne. je l'enlève après quelques secondes, ne sachant pas si ça peut le calmer et en même temps, je me trouve idiote. rien de peut enlever la colère. « les coups sont partis seuls. il aurait pu y passer, si j'avais frappé un peu plus longtemps. elle me suppliait d'arrêter. je l'ai fait. puis elle a appelé la police dès que j'ai eu le dos tourné. elle a demandé le divorce, je n'ai pas eu le choix d'accepter. si je refusais, je restais en prison pour bien plus longtemps.» n'importe qui aurait frapper. j'imagine parfaitement comment pouvait être Kris. elle aurait dû savoir que ça finirait de cette manière s'il venait à le découvrir. elle aurait dû prédire cette fin. si elle l'avait fait, elle n'aurait jamais trompé Kris. en même temps, si elle ne l'avait pas trompé, il n'aurait pas fini en prison, je ne serais pas aller le voir et je ne serais pas en train d'être ici en ce moment. grâce à la tromperie d'Olivia, elle a fait en sorte qu'il me tombe dans les bras. je pourrais la remercier pour ça au passage. « elle était juste terrifiée parce que j'ai tabassé son amant. elle a cru être la prochaine je suppose.» dans la folie, on peut être capable de tuer une personne à qui on tient. j'en serais capable, je crois. si j'avais été à sa place, j'aurais parfaitement la frapper elle. je ne supporterais pas l'idée qu'on me trompe si je venais à avoir une relation stable et normal. c'est une femme logique, c'est une femme qui avait peur. elle a fait ce qu'elle pensait logique. elle a sauvé ses fesses avant de finir dans un trou. elle a été plus maligne qu'il le dit. et je vois en ça sa force. elle a eu le courage d'appeler la police, sans avoir peur que la police puisse être corrompu. car ça aurait pû arriver. Kris aurait pû ne rien avoir et rester libre. là, ça aurait été encore pire. « elle est devenue propriétaire d'une boutique de lingerie de luxe, dans le downtown. elle a toujours aimé le luxe. vous avez certains points communs, même si je ne pense pas que tu aimes entendre ça.» je n'aime pas la comparaison avec moi. je n'aime pas qu'on me compare à quelqu'un, qu'importe la personne. j'aime peut-être le luxe mais je ne suis pas comme elle à me contenter d'une boutique et de bijou. je vois le luxe bien plus que ça. et c'est pour cette raison que ça était difficile pour moi de m'installer dans un motel minable. c'est en dehors de mes principes. surtout avec les comptes en banque blindés que j'ai. je pourrais même me racheter le motel si je voulais. « ah ça non. jamais, je ne veux être comparé à elle. je ne veux même pas que tu veuilles faire l'illusion. elle ne me ressemble pas et ne me ressemblera jamais. » il voulait en rire mais moi ça ne m'a pas fait rire. je suis même en colère. je suis susceptible. il y a pas de comparaisons à faire. elle est elle, je suis moi. on n'est pas dans la même monde. moi je n'irais jamais demander de l'aide, je me serais défendu toute seule. si je ne voulais plus de mon mari, je l'aurais tué dans son sommeil en le découpant comme un cochon. une explosion de sang et de la tranquillité. après j'aurais pleuré disant qu'il voulait me tuer et que je me suis défendu. nous sommes après tout, nous pouvons pleurer, faire du cinéma. légitime défense et hop, tranquille. ainsi, elle ne serait pas une cible. maintenant c'est elle qui va avoir les pots cassés et qui va crever. elle n'a pas été très intelligente sur ce coup-là. il se penche au-dessus de moi et m'embrasse. surement pour se faire pardonner de la comparaison. je ne peux m'empêcher de lui rendre. « peut-être que tu pourrais aller faire du shopping et lui rendre une petite visite ?» je n'ai jamais été une très grande fervente du shopping. de toute façon, ça se voit à ma façon de m'habiller. je m'habit simplement par rapport à mon compte en banque. pas de robes de créateurs. il y a juste une chose qui me fait craquer, c'est les chaussures. je n'ai que des paires de créateurs. il faut bien avoir des pulsions. c'est la première chose que je me suis offerte quand j'ai récolté mon premier salaire. c'était l'argent que j'avais durement gagner d'une vente d'armes. c''est avec ma propre sueur et pas avec l'argent de mon père. « je ne suis pas vraiment un fervent amateur de lingerie, mais j'aime bien la retirer. enfin, je te dis ça comme ça.» pour ma part, je me suis jamais attardé sur la lingerie. ce n'est pas la première de mes préoccupations comme les vêtements en somme. j'aime le luxe mais ce n'est pas sur ça que je m'attarde. je préfère largement avoir une maison luxueuse, avoir une voiture qui déglingue. ça me ressemble plus. et puis comme il le dit, la lingerie on l'enlevait tellement vite que j'en vois pas l'intérêt de sortir le grand jeu. chacun ses plaisirs, chacun ses envies. « je sais que tu crèves d'envie de lui raconter la vérité, de toute façon. lorsque tu lui auras tout balancé, j'entrerai et je tirerais. je dois le faire moi-même. c'est à moi de régler ça.» tout lui dire, c'est tellement glorieux. ça me donne tellement envie. j'ai envie de voir son visage quand je lui dirais que Kris a couché avec moi alors qu'il disait vouloir se remettre avec elle et qui portait leur bague. lui dire qu'il m'a fallut débarquer dans le club et le séduire pour l'avoir. que j'étais là pour combler son absence. mais surtout que sa mort est pour me montrer qu'il ne tient plus à elle. qu'il ne veut plus la voir vivante. elle ne doit pas s'attendre à de telles choses, elle ne doit mêem pas imaginer. surtout qu'il a dit qu'il était en voyage d'affaires. elle doit s'imaginer le voir revenir tranquillement. « en même temps, c'est tellement excitant de pouvoir tout lui dire. de pouvoir voir son visage lorsque je lui dirais ce qu'on faisait. tu sais que je ne peux m'en empêcher, j'aime être mauvaise. et puis elle ne mérite que ça. elle mérite de voir qu'elle n'a rien d'exceptionnelle. je devrais le faire. je devrais la tuer, je serais bien plus cruelle que toi. elle aura encore plus ce qu'elle mérite si c'est entre mes mains. » j'ai envie d'être celle qui la tue. j'en ai tellement envie. ça serait un magnifique cadeau qu'il me ferait. surtout que je sais que je ne ferais pas en sorte qu'elle est une mort rapide et peu douloureuse. je n'ai aucun lien avec elle. je n'ai aucune affection. « tu veux vraiment que je mette de la lingerie. je suis sûre que tu craquerais plus si j'enfilais l'une de tes chemises avec rien dessous. » dis-je en lui faisant un clin d'oeil.    
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyDim 8 Fév - 22:51


i'll tell you my sins so you can sharpen your knife
kristjan & teodora.

 



J’ai vu tout à fait juste lorsque j’ai dit que Teodora ne voulait pas que je la compare à Olivia. Sa réaction me démontre visiblement qu’elle déteste ça. Je retiens un sourire, parce que je ne peux m’empêcher de trouver cela un peu drôle. Elle sait que je ne veux qu’elle, à présent. Elle ne doit pas oublier que je l’ai tout de même aimé, un certain temps. C’était compliqué, certes, et bien plus souvent la guerre que l’amour. Je n’ai pas envie que ça se reproduise avec Teodora. Je la regarde qui s’est tournée vers moi toujours allongée sur le lit. Ses cheveux suivent la courbe de ses seins, et je ne peux m’empêcher de la dévorer des yeux alors qu’elle est nue dans les draps blanc. Son ton est colérique et me ramène à la réalité. Mon regard soutient le sien et elle est catégorique. Elle ne veut jamais entendre de comparaison avec Olivia. J’acquiesce, hochant la tête rapidement en signe affirmatif, retenant un petit sourire. Je le disais surtout à la blague, je voulais la taquiner car je savais d’avance qu’elle aurait une telle réaction. J’aime bien la voir ainsi. Peut-être une pointe de jalousie encore, ou d’insécurité? Je n’en sais rien, mais je trouve ça franchement adorable, maintenant. Et puis, je n’ai pas envie de les comparer réellement. Teo est bien différente. Je me penche pour l’embrasser et je savoure le baiser qu’elle me rend. Mon torse frôle sa poitrine, ses cheveux chatouillant le haut de mon corps. Je lui propose une séance de shopping surtout comme prétexte pour lui rendre visite. C’est beaucoup plus dramatique qu’elle meurt sur son lieu de travail que dans la rue, banalement. Je n’ai jamais vraiment aimé la lingerie, trouvant cela une perte de temps. Je n’aime pas perdre mon temps lorsque l’on retire les vêtements. Elle doit bien être au courant avec son débardeur que j’ai détruit aujourd’hui. Je ne suis pas vraiment très porté à regarder les vêtements et ce genre de détails chez une femme. En fait je la préfère nettement nue comme en ce moment. Je continue à lui exposer mon scénario, et mes ongles commencent un tracé qui débute sous ses seins, descendant jusqu’au bas de son ventre, effleurant doucement sa peau. Je sens sa respiration sous mes doigts, son ventre se soulever doucement à chaque inspiration. Je me mords la lèvre inférieure. J’imagine déjà tout ce qu’elle lui dira, je n’ai pas envie d’y être. Ce sera sans doute douloureux pour Olivia d’entendre de telles choses. Elle n’ira pas de main morte, je le sais. Elle va faire les choses en grand. Elle pourrait très bien lui raconter en détail cet après-midi comment j’ai jeté mon alliance en plein milieu des toilettes du club avant de lui faire l’amour contre l’évier. Comment je l’ai suppliée de ne pas partir. En fait elle pourrait lui raconter tellement de choses, je préfère attendre qu’elle ait terminé avant d’entrer et de tirer. Comme pour mettre un point final à notre histoire. Toutefois elle semble insister pour le faire à ma place. Selon elle, ce serait mieux ainsi, encore plus cruel. Je ne sais pas. Je préfèrerais le faire, c’est tout de même mon ex-femme. C’est moi qu’elle a trahi. Je prends un air sérieux, mais me radoucis lorsqu’elle parle de lingerie, puis me dit qu’elle est persuadée que je préfèrerais nettement la voir dans une de mes chemises. Je flanche et lui souris, elle me connait plutôt bien. Je ne sais toujours pas si je devrais la laisser s’occuper du meurtre, mais je sais que l’imaginer nue sous une de mes chemises trop grande pour elle est effectivement beaucoup plus sexy que n’importe quelle guêpière. Je me penche sur elle puis lui arrache un nouveau baiser, posant mes mains sur ses hanches. « C’est fou comme tu me connais sur ce point. » Je l’attire sur moi sans effort et mes mains caressent ses cuisses. Je me rappelle qu’elle n’aime pas que je touche à celles-ci à cause des cicatrices et m’arrête net, une main remontant sous son menton et l’autre se posant au bas de son dos. « Désolé, je sais que tu n’aimes pas ça. » J’attire son visage vers le mien et dépose un baiser furtif au coin de ses lèvres. Mon air un peu sérieux change pour redevenir malicieux. « Tu sais, la chemise est pas vraiment nécessaire. Je ne détesterais pas de te voir déambuler entièrement nue ici toute la journée. » Je l’enveloppe dans mes bras et dépose un baiser sur son épaule. Une de mes mains se balade sur l’arrière de sa cuisse, là où il n’y a pas de marque pour lui rappeler de souvenirs. « Je dois m’en occuper, même si tu en crèves d’envie. C’est à moi de terminer cette histoire, d’y mettre un point final. » Je l’attire un peu plus vers moi, me montrant un peu joueur. Je suis peut-être un peu trop fatigué pour vouloir recommencer à jouer à ça, ou du moins sur le champ, mais j’ai envie de la taquiner un peu. Disons qu’Olivia étant souvent occupée et moi aussi, je n’ai pas vraiment pu beaucoup profiter de notre « couple » depuis mon arrivée en ville. Et soudainement Teo arrive, me donnant l’impression d’être un adolescent qui ne pense qu’au sexe. Et je suis bien loin d’être un adolescent, ça c’est certain. Alors que je l’attire contre moi, je sens son ventre plat et sa poitrine frôler mon torse et je n’arrive pas à contenir un petit frisson. Je me mords la lèvre inférieure en regardant Teodora et me laisse tomber sur le dos, l’entraînant avec moi dans ma chute. Mes mains se posent à plat sur ses fesses et je me retrouve nez à nez avec elle. « À moins que t’aies vraiment des meilleurs arguments, alors là je pourrais être ouvert à la négociation. » Mon ton est légèrement joueur et rempli de sous-entendus. Après tout, pour toutes les fois où elle a mené le bal, je peux bien commencer moi aussi, non? Et puis il est assez difficile de lui résister, maintenant qu’elle est au lit avec moi. « J’ai hâte que tout soit terminé. J’aurais dû régler tout ça il y a bien longtemps déjà. » Je dépose un baiser sur son nez, puis un autre sur son front. Cette fusillade règlera bien des problèmes. Les gens vont comprendre que Teodora n’entend pas à rire, et que je suis réellement de retour dans le business. Et à deux, ils n’auront qu’à bien se tenir. Et il n’y a pas que dans les affaires que ça réglera bien des choses. Ce sera une façon de lui prouver que je suis sérieux. Certaines femmes veulent des bagues et des mariages, Teo préfère éliminer toute compétition existante. Enfin c’est ainsi que je vois les choses. J’attrape à nouveau ses lèvres et la dépose dans la tonne d’oreiller, et ma main cherche la sienne. Je murmure contre sa bouche, lui adressant un petit sourire. « Ça m’a manqué ça aussi lorsque tu as cessé de me rendre visite. J’essaie de rattraper le temps perdu, si ça t’ennuie pas trop. » Je devrais cesser de jouer et me lever, puis m’habiller pour aller discuter sérieusement de ce plan, mais j’ai bien plus envie de profiter de nos retrouvailles. Et puis nous avons une semaine entière pour préparer cette fusillade. Ce n’est pas comme un attentat à New York. On est dans une petite ville. Ma main libre remonte sur sa jambe et mon regard transperce le sien. Je me demande à quoi elle pense réellement. Si elle est sincère ou si elle me cache certaines choses. Cette peur de la trahison m’obsède malgré tout. Je ne peux m’en empêcher.


ouais bah je suis pas du tout fier [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind 1112331678
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyLun 9 Fév - 22:53

Teodora && Kristjan
you're crazy and i'm out of my mind.

  « c'est fou comme tu me connais sur ce point. » c'est bien sur ces points que je puisse dire que le connait. pour tout le reste, Kristjan reste un mystère pour moi. j'en apprends un peu plus sur lui depuis seulement cet après-midi. avant je ne pouvais être que sûr sur ce qu'il aimait faire en s'envoyant en l'air, sur ce qui l'attire. sur ce qui le rend totalement fou. en claire, quand on voit ça, c'est tout simple. au moins pas besoin de passer des heures dans des magasins de lingerie pour trouver la tenue parfaite. il est vrai que certains hommes craquent pour des sous-vêtements rouge, d'autres pour le blanc. il y a ceux qui craquent sur la dentelle. d'autres sur la transparence. il y a même les types qui craquent pour les costumes. je me souviens de certains qui avaient voulu que je porte un ensemble en cuir ou bien une tenue d'infirmière. les hommes ont tous des goûts différents. ça m'a jamais gêné de porter quelque chose de spécial si je voyais le désir dans les yeux de l'autre. ça fait tellement plaisir de voir qu'on vous désire tellement, de voir la bête ressortir. « c'est bien les seules choses que je puisse dire connaitre sur toi. » il fait en sorte que je suis au-dessus de lui. ses mains sur mes cuisses me mettent mal à l'aise. au moins, il a la sagesse d'arrêter son geste. il déplace ses mains et je me sens mieux. je ne vois pas pourquoi je me mets dans de tel état pour des cicatrices surtout face à Kris. je ne devrais pas autant m'en faire et voir ça comme un accident de parcours. me dire que les cicatrices ne sont qu'un rappel de la réalité des choses. qu'en les regardant, je dois me dire que je dois attraper une personne, que je dois être encore plus forte, plus endurante, plus forte psychologiquement. je dois arriver à pousser mon corps plus loin que je le fais déjà. que je ne suis pas au meilleur et que je pourrais l'être encore plus. les cicatrices sont un rappel du passé. un rappel qu'on ne doit pas oublier. en même temps, je n'avais pas besoin d'avoir des cicatrices pour me rappeler. j'ai toujours entretenu mon cœur le jugeant comme une arme, au même point d'un pistolet. une arme tout aussi importante, aussi fatale quand on sait bien l'utiliser. quand il faut que je m'habille d'une autre façon, que je sorte le grand jeu, je ne montre pas mes jambes. je n'opte jamais pour un short ou une jupe courte. « désolé, je sais que tu n'aimes pas ça.. » j'avais parfaitement vu qu'il avait compris. il n'avait pas besoin de le dire à voix haute. maintenant, j'ai l'impression qu'il sait une de mes faiblesses et qu'il peut s'en servir contre moi. comme personne n'est au courant -à part les responsables- d'autres pourraient être ravie de connaitre ça et de reproduire le même schéma. il est vrai que je n'ai jamais cédé mais ça montre que je ne suis pas aussi forte que ça. que je ne peux tenir que deux jours. que la torture et surtout les cicatrices me dérangent. je n'aime pas voir mon corps dégradé. je n'aime pas qu'on s'en prenne à moi de cette façon. il m'embrasse. je peux voir qu'il peut passer du sérieux à la malice en quelques secondes. il s'est parfaitement utiliser ses expressions et son visage pour faire passer des choses. « tu sais, la chemise est pas vraiment nécessaire. je ne détesterais pas de te voir déambuler entièrement nue ici toute la journée.» « il ne faut pas me le dire deux fois. tu n'as pas peur de voir débarquer quelqu'un qui me regarderait ? » il m'enveloppe dans ses bras et caresse l'arrière de mes cuisses. je n'ai aucune marque derrière. en même temps, j'étais sur une chaise quand il me torturais sur les cuisses. il n'avait pas l'accès à l'arrière et ça suffisait amplement l'avant. quand j'y pense, il aurait me laisser des cicatrices sur d'autres parties du corps quand il m'a accroché à une poutre. il préférait me frapper et m'envoyer de l'électricité. je suis malicieuse. je n'aurais pas de peine à me balader nue dans sa maison. pourquoi ne pas le faire, de toute façon il connait mon corps par cœur. je veux faire ressortir sa jalousie et voir s'il en a. j'avoue que ça me déplairait pas de voir que ça lui déplairait que quelqu'un me voit. « je dois m'en occuper, même si tu en crèves d'envie. c'est à moi de terminer cette histoire, d'y mettre un point final.» c'est son histoire. ce n'est pas la mienne. je n'ai rien à faire là-dedans normalement. je ne devrais même m'en occuper et les laisser régler ce problème. plutôt le laisser régler ce problème. d'une part parce que ça m'éviterait de me mettre dans le bordel, et d'autre part parce que vouloir la tuer montre que je suis jalouse. chose que je n'essaye pas de montrer depuis que j'ai débarqué à Siloam, depuis que Kris s'est marié avec elle. il m'attire vers lui. il serait prêt à recommencer. en même temps, pourquoi se contenter de quatre fois. on n'a pas battu notre records. on l'a déjà fait plus de fois que ça dans une journée. c'était à l'époque de la prison. si je me souviens bien, j'étais au bout de deux mois. j'avais réussi à rester toute la journée dans l'endroit. j'avais sortit de ses mensonges et j'avais aussi un peu payé les gardes pour qu'ils regardent ailleurs. ils ont été comptant de tripler leur salaire en une journée. « à moins que t'aies vraiment des meilleurs arguments, alors là je pourrais être ouvert à la négociation.» « j'ai toujours de bons arguments. je pourrais la lacérer là et là. » je pose ma main sur son torse nu. je trace lentement un trait sur celui-ci, puis un autre de l'autre coté. ainsi, je mêle l'action à la parole. « puis je remonterais jusqu'à son cou. » mes deux mains remontent tout aussi lentement pour se poser sur son cou. je l'enveloppe puis le serre sans y mettre toutes mes forces. si c'était le cou d'Olivia, je ferais en sorte de lui couper la respiration pendant quelques secondes. lui laisser le temps de respirer, puis le refaire. encore. encore et encore. « je lui ferais regretter de t'avoir tromper. » je retire mes mains de son cou pour venir l'embrasser. heureusement, il n'y a aucune trace dessus. je remonte mes lèvres sur son menton puis au coin de ses lèvres. j'attrape ses mains et je les plaque au-dessus de sa tête. « si tu veux, j'ai encore pleins d'autres arguments en réserve.» je peux aller plus loin. je peux encore plus user de mes charmes pour le faire craquer. j'ai envie de pouvoir la tuer moi-même. je serais prête à tout pour qu'il cède et qu'il me laisse le faire. ça me plairait tellement. vu la façon dont j'essaye d'avoir la chose, il doit parfaitement s'en rendre compte. qui ne rêverait pas de tuer une femme qui lui a fait de l'ombre. je suis sûre que je peux le faire craquer. puis quoi de mieux que d'être dans un lit pour que ça soit plus facile. c'est un endroit qui pousse à la tentation. « j'ai hâte que tout soit terminé. j'aurais dû régler tout ça il y a bien longtemps déjà.» je me demande pourquoi il ne l'a pas fait avant. il avait les armes et les relations nécessaires pour accomplir ce travail. même s'il était en prison, il pouvait mettre quelqu'un sur le coup. puis j'étais là. il aurait pû parfaitement me demander ce service. je n'aurais rien demander en retour. j'aurais tellement heureuse. mais en même temps, il aurait dû me dire pour son divorce et je ne l'aurais pas lâcher. j'aurais été encore plus présente sachant que la place était vide. et puis je n'avais que dix huit ans et j'étais prête à n'importe quoi pour lui. « pourquoi n'avoir mis personne sur le coup quand tu étais en prison ? j'aurais pû faire le travail. ça ne m'aurait pas dérangé ou j'aurais trouvé quelqu'un de compétent. New-York regorge de chasseur de primes.» pour ma part, j'aime le sang et je pense que c'est un bon moment de voire que quelqu'un est prêt à tout pour vous. le pousser à commettre un meurtre prouve bien des choses. j'ai demandé déjà à plusieurs de le faire pour qu'il prouve leur allégeance à la famille Macek. je n'étais pas sûre qu'il soit à cent pour cent de notre côté. certains ont tué, d'autres non. les premiers sont devenus des alliés, les autres ont fini au fond d'un trou pour nourrir les vers de terre. ils ont fait leur choix au moment de poser le doigt sur la détente. en tuant Olivia, Kris me prouvera qu'il ne veut plus avoir affaire à elle et qu'il me veut vraiment comme partenaire. je rigole quand il me dépose sur la tonne d'oreiller. j'aime cette sensation, c'est comme si c'était dans des nuages de chantilly. il attrape ma main. « ça m'a manqué ça aussi lorsque tu as cessé de me rendre visite. j'essaie de rattraper le temps perdu, si ça t'ennuie pas trop.» « tu es le seul responsable de ce temps perdu. » j'ai un peu envie de jouer. j'ai un peu envie de l'embêter un peu. je plaque mes deux mains sur le draps. je tire dessus tout en roulant sur le côté. je m'enveloppe dedans et saute en dehors du lit. je fais un sourire à Kris l'admirant sur le lit. un petit clin d'œil. je cours dans le couloir. il va sûrement pas être content mais moi ça me fait rire. je descends les marches en essayant de faire le moins de bruit possible. je passe dans des couloirs tout en cherchant l'endroit que je veux. je le trouve enfin. la cuisine. je fouille dans les placards. et oui, j'ai toujours faim après l'amour. surtout du sucré. je farfouille dans les placards à la recherche de ce que je peux trouver. je tombe sur un pot de chocolat. mes yeux pétillent. je l'attrape, m'installe sur le comptoir et l'ouvre. je mets mon doigt à l'intérieur pour l'envelopper de la douceur puis le met dans ma bouche. qu'est-ce que ça peut être bon.   


hs : arrête elle est très bien. regarde la mienne, elle est pourri par contre.
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyMar 10 Fév - 3:02


i'll tell you my sins so you can sharpen your knife
kristjan & teodora.

 



Quoique l’on puisse en dire, elle ne me connait pas énormément. Son père me connaissait plus qu’elle, sur le plan professionnel et même personnel, sans exagérer bien entendu. Je n’ai jamais aimé en dire trop, en dévoiler plus qu’il n’en fallait aux gens. Je pense pouvoir le faire avec elle, me mettre à nu – autant au sens propre que figuré – et lui montrer les côtés qui sont bien moins menaçants que l’image que je projette. Je souris doucement lorsqu’elle mentionne d’ailleurs pouvoir dire connaître au moins une chose de moi. Je ne sais pas si c’est quelque chose qui la vexe, en même temps je ne vois pas pourquoi elle en serait offensée. « Parce que tu te crois mieux, peut-être? » Je lui souris, puis l’attire sur moi. J’aurai beau dire que je la connais bien, ce n’est pas exactement vrai. J’imaginais que Teodora serait comme toutes les femmes, à aimer les petites attentions comme les surnoms par exemple, à rêver de mariage et de stabilité. Elle rêvait des deux derniers avant, mais visiblement les mots doux ne sont pas son fort. Je suppose qu’un jour elle finira par craquer. Je vais me contenter de l’appeler ‘princesse’, alors. C’est bien la seule chose qu’elle m’accorde. J’aurai beau me vanter de connaître son corps dans les moindres détails et d’avoir passé des moments exceptionnellement torrides en sa compagnie, la prison n’était pas le lieu idéal pour l’exploration. Juste tout à l’heure, j’ai appris qu’elle n’avait jamais fait l’amour sous la douche. Je ne suis pas le seul à garder des petits secrets. Elle en a sûrement beaucoup plus que je ne le crois. Mes mains s’éloignent rapidement de ses cuisses, presque aussi vite qu’elles les ont caressées. J’ai la pensée douloureuse qui me revient toujours en tête. Est-ce qu’ils sont allés plus loin que la torture physique? Juste y penser me donne la nausée. Pour moi le viol est inacceptable, et ironiquement je frappe des femmes. La violence sexuelle, par contre, je suis incapable de la tolérer. C’est dégradant et lâche. Je n’ose pas le lui demander. J’ai peur qu’elle se referme et change de sujet. Qu’elle me mente alors que mes craintes sont fondées. Je chasse les idées de ma tête, repensant à Teodora avec une de mes chemises sur le dos. Ou plutôt déambulant nue dans la maison. Je préfère nettement ça. Je ne suis pas très tendre lorsque vient le moment de la dénuder et je sais trop bien que je passerais mon temps à faire sauter les boutons. Je pose mes doigts sous son menton, puis l’embrasse furtivement en l’approchant de moi. Quand je lui parle de se promener nue à la place de m’emprunter mes chemises, elle me répond en me demandant quelle serait ma réaction si quelqu’un venait à débarquer. Je fais des yeux ronds. Les chances qu’une telle chose arrive sont assez improbable, peu de gens me rendent visite à l’improviste – ou plutôt devrais-je dire personne – mais il est vrai que je n’aimerais pas savoir qu’un autre homme puisse la regarder maintenant, surtout pas sous mon toit. Je caresse l’arrière de ses cuisses, un bon compromis comme l’avant la rend mal à l’aise. Mes pouces frôlent le galbe de ses fesses au passage. Je serais sans doute furieux si j’apprenais qu’un autre avait profité de la vue en la surprenant par mégarde dans un couloir, et ça ne sert à rien de nier ce fait. « Il a intérêt à regarder ailleurs, crois-moi. » Je me fais un peu possessif, la serrant contre moi. Quand j’y pense, j’ai toujours un peu été comme ça avec elle. J’ai toujours dit que je m’en foutais, mais dès qu’elle faisait allusion à d’autres hommes, je m’énervais. J’ai toujours été jaloux, au fond. Possessif. Je la voulais juste pour moi et pourtant je la repoussais constamment. J’étais complètement perdu. Ce n’est plus le cas. Une fois que tout sera en ordre, les choses seront totalement différentes. Il n’y aura qu’elle et moi, et personne ne sera assez suicidaire pour rigoler devant une telle alliance. En tuant Olivia, je gagne une partenaire d’affaire et une compagne. Et pas n’importe laquelle. Les rares femmes dans les affaires sont moches et vieilles. Disons qu’avec son physique parfait et ses vingt-cinq ans, Teodora casse le mythe. Je me fais un peu plus joueur avec elle, puis me laisse tomber sur le lit avec elle sur moi. Sa poitrine et son ventre caressent mon torse et la sensation est bien loin d’être déplaisante. Je pensais il y a encore quelques instants être trop fatigué pour un cinquième round. Plus j’y pense, et plus je me dis que ça pourrait très bien se faire. Et puis je suis persuadé que Teo serait totalement dévouée à la cause. Mes mains sont sur ses fesses, tout naturellement, comme si elles étaient simplement faites pour y être posées. Ça ne semble pas la déranger plus que ça de toute façon. J’ai toujours été fou de ses courbes, à la seconde où elle s’est dévêtue la première fois je n’ai pas pu m’empêcher de l’admettre. Je lui lance une phrase pleine de sous-entendus. Elle peut bien tenter de me convaincre de la laisser l’exécuter. Par moment, je peux être assez influençable, si je me laisse prendre au jeu. Elle me lance qu’elle peut être très persuasive, et qu’elle a toujours d’excellents arguments. Je n’en doute pas une seconde. Elle se met à dessiner des coupures imaginaires sur mon torse et j’arque un sourcil, un peu intrigué par ce qu’elle me suggère. Si j’étais une femme, en l’occurrence Olivia, et que ses gestes étaient réels, je me ferais sans doute charcuter la poitrine. Elle parle de remonter jusqu’à son cou et je ne peux m’empêcher de sourire. Qu’elle décrive le moindre de ses gestes en les simulant ainsi est plutôt excitant, même si c’est assez tordu, je dois l’admettre. Elle pose ses mains sur ma gorge, comme si elle voulait m’étrangler, mais j’ai confiance qu’elle ne le fera pas. Son étreinte est légère. Dans une autre situation, elle pourrait même être assez érotique. Je souris doucement quand elle mentionne qu’elle lui ferait regretter de m’avoir trompé. J’espère de tout mon âme que de son côté, elle ne fera jamais une chose pareille. Ses mains se détachent de mon cou et son visage s’y enfouit pour y déposer un baiser. Je frissonne légèrement au contact de ses lèvres, puis ferme doucement les yeux quand elle remonte jusqu’au coin de mes lèvres. Mes yeux pétillent de malice lorsqu’elle mentionne avoir des tas d’arguments encore. Je serais curieux de les connaître. Je me délivre de ses mains alors qu’elle a relevé mes bras pour les immobiliser. Mes mains se posent au bas de son dos et se resserrent sur son postérieur, puis je souris doucement avant de m’approcher de son visage pour la couvrir de baisers, tantôt sur le front, tantôt sur le nez. Je me demande comment les choses se seraient passées si j’avais réglé ce « problème » dès le début. Teo n’a pas tort, j’aurais très bien pu engager quelqu’un pour faire le travail, l’éliminer pendant que j’étais en prison. J’étais encore trop aveugle pour être conscient de tout ce que Teodora représentait pour moi. Si ça n’avait pas été le cas, si je m’étais moqué des explications d’Olivia, peut-être qu’elle ne serait plus de ce monde depuis longtemps. Si ça se trouve peut-être que le père de Teo serait encore envie, grand-père depuis longtemps et les affaires ne se porteraient on ne peut mieux. Bien sûr, je ne peux pas me plaindre pour les affaires, elles vont très bien. Seulement on peut toujours rêver, comme on ne saura jamais ce qui aurait pu se produire. Je voulais des explications, j’avais besoin de savoir pourquoi Olivia avait fait ça. J’ai été assez déçu de la réponse. Seulement par peur. Et parce qu’elle se sentait seule. « Je sais que tu aurais adoré le faire. J’avais besoin de savoir pourquoi elle avait fait ça. Ça m’a obsédé pendant sept ans, Teo. Je croyais pouvoir lui faire confiance et elle m’a trahi si facilement. Je devais avoir des explications. Je les ai eues. Je peux passer à autre chose maintenant. » Je suis un peu sérieux dans ma réponse, mais je me radoucis à la fin de ma phrase, lui souriant doucement avant d’attraper ses lèvres puis sa taille, la laissant tomber en douceur dans la montagne d’oreillers, et je ne peux m’empêcher de faire un large sourire lorsque je l’entends rire en tombant sur le matelas. Ma main s’empare de la sienne alors que je lui dépose baiser par-dessus baiser sur ses lèvres. Je prétexte de vouloir rattraper le temps perdu et elle me fait remarquer que je suis le seul coupable de l’histoire. Si je n’avais pas été aussi idiot, elle ne serait pas disparue pendant ces deux années. Je me contente de hocher la tête, serrant doucement sa main dans la mienne. Puis elle la retire vivement, saisissant le drap de ses deux mains pour le ramener vers elle, s’éloignant de moi en roulant sur le matelas. J’arque un sourcil, la regardant se lever, traînant la couverture avec elle. Elle me sourit puis me fait un clin d’œil, auquel je réponds en ouvrant la bouche, prêt à dire quelque chose, mais quoi, je n’en ai aucune idée. À vrai dire je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu’elle s’est déjà éclipsée dans le couloir. J’entends glousser, puis plus rien. Je suis bouche-bée, je ne m’attendais pas du tout à ça de sa part, mais sachant qu’elle a toujours été un peu peste, je n’aurais peut-être pas dû être si surpris que ça. Je reste allongé un instant, lui laissant un petit temps d’avance. Après tout elle ne connait pas la maison, contrairement à moi. Je me lève finalement, regardant le lit entièrement défait et un sourire amusé se dessine sur mes lèvres. J’hésite à m’habiller un instant, ou du moins mettre un boxer, puis je laisse tomber l’affaire. Avec le clin d’œil qu’elle m’a fait, je doute fort que je le garderais bien longtemps de toute façon. Je quitte la chambre, refermant la porte derrière moi. On dirait qu’un ouragan y est passé. Ça me plaît bien, l’ouragan Teodora. Elle fait beaucoup moins de dommages que de bien. Je déambule dans le couloir, complètement nu, me laissant prendre à son petit jeu. « Je te jure, quand je vais t’avoir attrapée, tu vas le regretter! » Mes menaces sonnent faux, il y a un sourire dans ma voix, tout comme sur mes lèvres. Je descends les marches, pensant qu’elle serait peut-être retournée au salon. Si ça se trouve je vais la trouver à picoler dans la bouteille de vodka. Elle n’y est pas, à mon grand étonnement. Dans la pièce d’en face, j’entends une armoire se refermer bruyamment et je souris, marchant silencieusement vers la cuisine. Plus je m’en approche, plus je me demande ce qu’elle peut bien faire. En passant le cadre de la porte, je trouve Teo enveloppée dans le drap, celui-ci couvrant sa poitrine et le bas de son corps. Elle a le pot de Nutella en main et je pouffe de rire en la regardant glisser son doigt dans sa bouche. « Bah voilà, tu me pique mes couvertures et maintenant tu piges dans mes armoires? » Je m’approche un peu plus d’elle, me passant la langue sur la lèvre inférieure. Alors qu’elle porte une nouvelle fois son doigt à ses lèvres, je la regarde faire puis saisis délicatement son poignet, lui adressant un regard en disant long sur mes intentions. Je porte son index à ma bouche, le suçant doucement. Ma main libre se pose entre ses cuisses, se faufilant sous le drap, s’immisçant entre ses jambes jusqu’à son intimité. Sa jumelle relâche son poignet, puis mon doigt se glisse dans le pot de chocolat pour en ressortir quelques instants plus tard. J’étends la friandise sur ses lèvres avant de les embrasser, le goût envahit ma bouche. Je mordille sa lèvre inférieure sans douleur. La situation est très érotique, quand on y pense. « Finalement, ça m’intéresse tes arguments. » Je me fais insistant avec ma main entre ses cuisses. En même temps, je me doute que ce petit clin d’œil n’était pas pour que je vienne la regarder manger du Nutella.
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyMar 10 Fév - 21:25

Teodora && Kristjan
you're crazy and i'm out of my mind.

  « parce que tu te crois mieux, peut-être ? . » « non mais tu n'as jamais cherché à savoir. » j'ai toujours essayé d'en apprendre sur lui. j'ai toujours essayé d'en savoir plus. mais il ne laissait jamais rien passer, il ne disait jamais rien. des regards, des manières. mais rien. il avait ce visage impénétrable. parfois quand je venais à la prison, je ne cherchais pas à me parler. je me contentais d'agir sans lui poser de questions. il m'est arrivé de ne dire que quelques mots pendant plusieurs heures. de toute façon à quoi bon quand vous savez qu'il restera de marbre et qu'il n'a pas envie de taper la causette. j'ai appris à faire avec. même si j'aurais aimé entendre ce qui se passait en prison. me dire des choses pour que je vois mieux sa façon d'agir. j'aurais pû voir peut-être son côté romantique. je connaissais sa brutalité par contre. et je ne doutais pas une seconde qu'il pouvait être comme ça avec sa femme. « il a intérêt à regarder ailleurs, crois-moi. » je veux voir qu'il est jaloux. et bien ça marche. il le montre clairement sans se cacher. il n'a pas peur de le dire. un sourire se dessine sur mon visage. il est sincère quand il me parle. je m'en rends de plus en plus compte. ce n'était pas des paroles pour me récupérer, pour que je finisse dans ses bras ou dans son lit. « je sais que tu aurais adoré le faire. j'avais besoin de savoir pourquoi elle avait fait ça. ça m'a obsédé pendant sept ans, Teo. je croyais pouvoir lui faire confiance et elle m'a trahi si facilement. je devais avoir des explications. je les ai eues. je peux passer à autre chose maintenant. » il voulait en connaitre la raison. à quoi bon en connaitre la raison. ça ne rendait pas le geste plus facile à ingurgiter. je pense que ça ne fait que remuer un couteau dans une plaie. pour ma part, je ne voudrais même pas savoir. je crois que je serais même incapable de regarder la personne. la regarder provoquerait mon envie de meurtre. surtout qu'il a vu sa femme dans le lit avec un autre. une image forte qui ne disparait pas si facilement. la seule façon de toute façon, c'est l'élimination. c'est radicale mais efficace. « il ne faut jamais croire à la gentillesse ou à autre chose. je crois même que les plus gentilles sont les plus terribles. ils n'hésitent jamais à vous poignardez dans le dos. ça t'a vraiment aidé de savoir pourquoi elle l'avait fait ? parce que je pense que ça ne sert à rien. au contraire, c'est essayé de trouver une excuse.» il faut savoir garder un petit côté enfantin. ce petit côté qui faisait qu'on aimait faire des blagues. des petites blagues à ce qu'on tient. je crois que j'aurais toujours en moi, ce côté enfantin, ce côté gamine. ça me dérange pas, je l'accepte. mais peut-être que ce n'est pas le genre de choses que je dois avoir quand je suis avec Kris. il a dix ans de plus que moi, il ne voit pas les choses de la même façon. il a vécu plus de choses. il est allé en prison. c'est une chose qui change quelqu'un. la prison rend plus froid, plus distant, plus dur. si je finissais en prison, je ne serais même pas comment je finirais. je suis déjà pas très gentille ou patiente alors après des années derrière les barreaux, je serais un iceberg au cœur de pierre. les personnes qui m'ont traité ainsi se rendrait compte que je ne le suis pas tant que ça aujourd'hui. en même temps, je n'ai pas été très gentille avec eux. larguer comme des vulgaires mouchoirs, profiter de leurs désirs ou de leurs relations. combien de fois j'ai joué avec la douleur, les sentiments ou la bienfaisance ? des tonnes de fois. au final, ils n'avaient pas qu'à être si faible et puis ils ses sont rendu compte que la vie n'est pas clémente et qu'ils avaient besoin de ça pour s'endurcir. tout le monde a besoin de voir le pire pour se rendre compte qu'être trop gentil ne marche pas dans notre monde. il faut bien refléter la peur, la cruauté. les gens viennent moins vous contrariez, vous cherchez des histoires ou bien vous arnaquez. ils réfléchissaient deux fois en venant avec un enragement ou une demande. par contre, ça ne permet pas de vivre plus longtemps. donc un peu de rire, ça ne fait pas de mal. ça me fait même du bien, ce son cristallin qui sort de ma bouche. je n'avais pas ris comme ça depuis des mois. « je te jures, quand je vais t'avoir attrapée, tu vas le regretter ! » j'ai juste le temps d'entendre sa phrase. et ça me fait encore plus rire de l'entendre me dire ça. j'ai produit la chose que je voulais. je voulais qu'il reste sur sa faim qu'il se retrouve seul sur le lit alors que je m'échappe. en même temps, on ne va pas dire que je suis très cruelle. j'aurais pu le faire avant. j'aurais pû le faire juste avant qu'on le fasse sur le lit. là, j'aurais été plus que cruelle et je pense que là, ça n'aurait vraiment pas plu à Kris. je ne connais pas la maison et je pense que je mettrais du temps à m'adapter à un endroit si grand. j'ai grandit dans une grande demeure mais pas si grande. j'ai une idée en tête quand je cherche la pièce. mais j'aurais pû tomber sur autre chose et j'ai changé. je ne suis pas du genre à aller cherche une bouteille d'alcool. j'ai beau eu envie d'un verre tout à l'heure, si je bois un verre après l'amour, c'est mauvais signe. très mauvais signe. ça veut dire que je me suis ennuyer, que je cherche un peu de folie. installée tranquillement sur le comptoir, mon pot de Nutella entre les mains, je me régale. moi et le sucré, une grande histoire d'amour. il me faut une bonne dose de sucre. ça se voit peut-être pas mais vous serez étonné de la quantité que je peux ingurgité. et comme à mon habitude, je ne fais pas les choses à moitié. je joue de mes charmes en mangeant le chocolat sensuellement. « bah voilà, tu me piques mes couvertures et maintenant tu piques dans mes armoires ?.» il commences déjà à faire le râleur alors que ça ne fait même pas quelques heures que je suis là. il va devoir s'habituer à me voir trainer de partout, à fouiller dans ses placards. en même temps, il a voulu que je sois ici. pour le taquiner, j'aurais pû ne pas prendre les draps seulement je n'allais pas voir assez chaud. je suis frileuse tout de même. il n'est pas rare de me voir avec une couverture quand je m'affale dans un canapé devant la télévision. ça peut étonner de me voir devant la télévision mais ça m'arrive. un peu de calme, ça ne fait pas de mal. « il faut que tu t'habitue, je vais rester là toute la semaine. j'irais t'acheter un nouveau pot, petit râleur. » je le taquine encore un peu. il m'attrape le poignet avec le doigt plein de chocolat que je m'apprêtais de nouveau à mettre à a bouche. il le met dans sa bouche. la scène est d'un érotisme. je sens sa main glisser sous le drap qui m'enveloppe pour se poser entre mes cuisses. rien que ça et j'ai déjà envie qu'il me donne un orgasme. je devrais portant être à plat, avoir eu ma dose. et bien, non. j'en ai encore envie. en même temps, il cherche. il cherche à ce que je fasse tout pour l'avoir encore et pour le mettre K.O. il va finir par dormir comme un bébé après autant de fois. c'est toujours agréable de s'endormir de cette façon. on dort mieux et on a tendance à moins penser. on se laisse totalement aller. en dehors dee nos parties de jambe en l'air, j'ai tué un type donc on peut vraiment pas dire que j'ai une journée banale, une journée calme. au moins, je dormirais dans un bon lit ce qui m'est arrivé depuis que je suis arrivé ici. c'est son doigt qu'il glisse maintenant dans le chocolat. il l'étale sur mes lèvres pour venir la manger. il se met même à mordiller ma lèvre. j'ai l'impression d'être de la nourriture. de la bonne nourriture qu'on a envie de dévorer. « finalement, ça m'intéresse tes arguments.» sa main devient plus entreprenante. j'aime le voir de cette façon. j'aime me dire qu'il a bien compromis le sous-entendu. il est clair que ce n'était pas pour manger que je voulais qu'il me retrouve. loin de là. je fais chaque chose en sachant parfaitement ce que je veux. « tu es sûr de ton choix parce que tu risques de ne pas te reposer de si tôt.» je pose ma main sur la sienne faisant en sorte que la sienne soit encore plus entreprenante. je me mets même à bouger lentement contre sentant le désir monter doucement, mais être plus que présent. je retire ma main et la sienne pour descendre du comptoir. toujours avec mon draps bien calé autours de moi, je le bloque contre le meuble. je prends le pot de Nutella où je plonge de nouveau mon doigt. par contre, cette fois je ne le mets pas dans ma bouche. je t'étale sur son torse faisant en sorte d'en mettre un peu de partout. puis je pose ma langue la faisant courir sur tout le chocolat. je fais en sorte que chaque trace disparaisse. « tu es prêt à tenir le coup. » je l'attrape par la main et je m'approche du plan de travail se trouvant au centre de la cuisine. je m'assois dessus faisant en sorte de l'attirer entre mes cuisses. je l'approche au plus près de moi. je fais en sorte de faire tomber le draps offrant mon corps à sa vision. je pose mes mains sur ses fesses les massant puis je glisse jusqu'à son membre. mes doigts l'effleurent. puis je le prends entre mes mains. je me mets à le masser en faisant en sorte d'être pas trop entreprenante faisant durer l'instant.

  



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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyMer 11 Fév - 1:46


i'll tell you my sins so you can sharpen your knife
kristjan & teodora.

 



Je continue de sourire, peut-être un peu niaisement, ce genre de sourire que l’on attribuerait typiquement à ces hommes conquis par une femme. La voir s’installer ainsi, prendre ses aises, ça me fait rire, et je ne peux nier que j’aime bien ça. Quand elle fait référence à la semaine qu’elle va passer ici, je ne peux pas m’empêcher d’espérer que cette semaine se prolonge. Elle se prolongera, forcément. Elle me l’a dit qu’elle resterait. Elle ne se trouvera certainement pas une petite maison toute seule en ville, je ne peux pas le croire. Je peux parfaitement m’imaginer vivre avec Teo, même si nos caractères promettent des flammèches assurées. Je suppose que ça peut être divertissant. Je ricane légèrement quand elle me traite de râleur puis me dit qu’elle achètera un nouveau pot. À la vitesse où elle le dévore, je doute d’avoir la chance de savourer le prochain aussi de toute façon. Ce n’est pas comme si j’étais le plus grand fan de chocolat, en fait je le garde surtout pour les crises de sucre, ce qui est assez rare. « Tu risques de le dévorer lui aussi, de toute façon. Puis je ne râle pas, d’abord. » Je joue au même jeu qu’elle. À vrai dire je n’avais jamais vraiment joué comme ça. Bien sûr, le chat et la souris, je connais, mais ce genre de taquinerie, ça, pas vraiment. Et ça me plait bien. Ça change des jeux de séduction qui en mettent plein la vue, c’est rafraîchissant. Je prends possession de sa main et porte son doigt plein de chocolat à mes lèvres. Le goût sucré envahit ma bouche et je lui lance un regard rempli de désir. Mon autre main s’est faufilée entre ses jambes, cherchant à la provoquer. Ça ne devrait pas être bien long, elle est comme moi sur ce point. Enfin, ce n’est pas ainsi avec toutes les femmes. Teodora a ce je-ne-sais-quoi qui me rend complètement fou. C’est pour ça qu’elle me met tellement souvent en colère. Elle pourrait aisément me manipuler, me faire manger dans le creux de sa main. Quand j’y pense, lorsqu’elle utilise ses charmes comme ça, je suis presque un petit chien. Je la sens frémir sous mes caresses. C’est subtil, ça passerait presque inaperçu si je ne la connaissais pas aussi bien à ce niveau-là. Si je ne savais pas exactement où toucher pour lui donner quelle sensation. On ne passe pas des années à satisfaire les désirs d’une femme sans développer une technique. Parce que même lors de la baise, je ne pouvais pas m’en empêcher. J’ai tout de même une fierté. Je donne, peut-être même plus que je ne reçois. De toute façon, il n’y a rien de mieux que d’entendre Teo crier mon prénom pendant l’orgasme. J’étends le chocolat sur ses lèvres, m’en délectant par la suite. J’ai envie de les dévorer, les mordillant doucement, y passant ma langue, les suçotant. Je crois n’avoir jamais autant apprécié le chocolat. Finalement je ne regrette pas d’en avoir acheté, je devrais le faire plus souvent. Je pense au miel sur l’étagère du haut. Je me demande si elle l’a vu. Je dépose un dernier baiser sucré sur ses lèvres. J’ai bien envie de savoir tout ce qu’elle pourrait faire pour me convaincre. Elle se doute probablement que c’est déjà gagné d’avance, mais j’ai bien envie de connaître ses idées plus en détail. Ses paroles sonnent comme un avertissement, mais ce n’est pas une menace bien dangereuse à mes yeux. « Je devrais être capable d’assumer les conséquences… » Tant pis pour le repos. Je suis le patron du club. Je peux très bien rentrer plus tard. En fait, si j’en avais réellement envie, je pourrais même bien ne pas rentrer du tout. Je me mords la lèvre inférieure à cette pensée. M’accorder une journée de congé sous les couvertures avec Teodora me semble une idée tout à fait légitime, après ce soir. Sa main se pose sur la mienne, se faufilant sous le drap, et guide mes caresses pour les rendre plus insistantes. Je vois qu’elle n’est pas tout à fait indifférente, mais une sensation un peu moins agréable caresse mes doigts. Je me rappelle qu’il n’y avait pas de mouchoirs dans la chambre et un minuscule sourire se dessine au coin de mes lèvres. En fait, je ne déteste pas de savoir qu’une partie de moi marque toujours son corps. Je taquine doucement son intimité, me laissant guider par sa main même si je n’en ai pas vraiment besoin. Puis soudainement, plus rien. Elle me retire le droit d’accès et je fais une moue légèrement déçue, mais pas pour très longtemps. En fait, la suite est encore meilleure. J’essuie mon doigt un peu collant sur un pan du drap qui pendouille, puis elle descend du comptoir à ma grande surprise. Je me penche légèrement pour la regarder. Sans ses talons, elle est légèrement plus petite. Je n’avais jamais vraiment porté attention, sans doute car je n’avais jamais été aussi près d’elle avant. C’est mon tour de me retrouver contre le comptoir et je souris, un peu amusé lorsqu’elle me coince contre celui-ci. Je pense à tout à l’heure dans les toilettes, bien que la situation soit bien différente. J’adore quand elle prend les devants comme ça. Elle a une manie de vouloir tout contrôler, mais je suppose que c’est une façon de rendre ça assez positif. Je hausse les sourcils lorsque je la vois plonger ses doigts dans la tartinade de chocolat. Qu’est-ce qu’elle fabrique encore? Je sens ses doigts tracer mes abdominaux et je frissonne au contact du Nutella sur ma peau. La sensation est froide et collante, et je ne peux m’empêcher de sourire, mon ventre se soulevant alors qu’elle dessine mes muscles découpés au couteau. C’est une bonne façon de les mettre en valeur, je suppose. Je devine d’avance la suite et me mord la lèvre, mon dos se plaquant contre le comptoir et me faisant légèrement mal au dos sous la pression. Je sens sa langue tracer un chemin sur mon ventre, respirant bruyamment au contact chaud de sa bouche contre mon torse. Je pousse un gémissement, penchant la tête vers l’arrière. Mes cheveux chatouillent ma nuque et mes mains se posent instinctivement sur l’arrière de sa tête, la guidant dans ses mouvements. Ça ne sert à rien de le faire, de toute façon, elle sait très bien se débrouiller seule. Mes mains se posent sur les rebords du comptoir et je pousse un nouveau soupir. Je ferme les yeux à sa question. Bien sûr que si, je vais tenir le coup. Elle me prend pour qui. Je lui adresse un petit sourire, savourant les derniers coups de langue sur ma peau.« Tu sais bien que oui, on a quand même un record à battre si je me souviens bien. » Elle me prend par la main et je la suis sans résistance, la regardant prendre ses aises et se diriger vers le plan de travail au milieu de la pièce. La cuisine est grande, en même temps il n’y a pas une pièce de cette maison qui ne le soit pas. On n’aurait probablement pas assez d’une semaine pour la baptiser en entier. Une raison plus pour qu’elle reste. Je souris, puis me laisse attirer entre ses cuisses. Ses fameuses cuisses qu’elle ne me laisse pas caresser ou embrasser. Ça me rend en colère de savoir que ces hommes l’ont marqué, mais encore plus de voir l’impact qu’ils ont laissé sur sa confiance. Même avec ces stupides marques, je la trouve tout aussi attirante. Peut-être même plus, en fait. Les barbies parfaites ne m’ont jamais vraiment attirées. J’ai un faible pour les battantes. Et les cicatrices montrent certainement qu’elle en est une. Le drap tombe, recouvrant l’ilot comme une nappe. J’admire son corps nu pour une cinquième fois aujourd’hui, et c’est comme si c’était la première fois encore. Le désir me consume lentement et malgré la fraîcheur de la pièce, je trouve qu’il fait plutôt chaud. Ses mains se posent sur mes fesses. Je lui fais un petit sourire coquin, la laissant continuer alors qu’elle les masse. Je n’ai pas honte d’aimer la sensation, et il n’y a pas de blague stupide à faire sur la prison dans ce cas-là. J’adore empoigner les siennes, je ne vois pas pourquoi elle ne pourrait pas faire de même. Et puis après les heures d’entraînement que j’y consacre, autant bien que ça profite à quelqu’un. Ses doigts dévient sur mes hanches et je frissonne en les sentant sur mon membre. Je pousse un gémissement sourd lorsqu’elle l’empoigne doucement, voulant visiblement faire durer le plaisir. Ou en d’autres mots me torturer un peu. Je tente de reprendre le contrôle. Moi aussi j’ai envie de jouer un peu. Je prends délicatement sa main et la pose sur la table avant de reculer pour aller chercher le Nutella. Je reviens vers elle, un sourire malicieux aux lèvres. « Ça se joue à deux, mademoiselle Macek. » Mes mains se posent sur ses genoux et je n’ai pas à ouvrir ses jambes constatant qu’elle ne les a jamais fermées, ce qui me fait plutôt sourire. « On est pressée, à ce que je vois. » D’une main j’agrippe un bout du drap et le passe sur son intimité, essuyant en vitesse les traces de mon passage en elle tout à l’heure. Je fronce du nez, puis mon attention se reporte à nouveau sur Teodora, mon regard transperçant ses yeux noisette. Je tente d’être sérieux quelques instants mais je cède et lui souris, joueur. J’ai tout un tas d’idées derrière la tête, en ce moment. Je glisse deux doigts dans le chocolat, puis dessine un long trait entre ses seins qui descend jusqu’à son nombril. Je la regarde dans les yeux, puis mes doigts plongent à nouveau dans le pot, et repartent de son nombril jusqu’au bas de son ventre. « Pour être honnête je n’avais jamais fait quelque chose de pareil. » Je me sens un peu idiot, mais aussi plutôt aventureux. Je plaque mes lèvres sur les siennes, puis entreprends une descente entre ses seins, suçant sa peau, traçant la courbe de l’intérieur de ses seins, étendant légèrement le chocolat avant de l’effacer avec ma langue. Je m’éloigne un peu de mon trajet, m’attardant aux pointes de sa poitrine, les sentant durcir sous mon contact. Je reviens à mon tracé sucré, savourant le chemin chocolaté menant au creux de ses hanches. Je peux sentir sa respiration s’accélérer et son ventre plat se soulever et redescendre rapidement lorsque j’arrive près du but. Mes mains se posent sur ses mollets qui pendent contre le plan de travail, et je la force à s’allonger pour relever ses jambes. J’attrape une dernière fois le pot de Nutella. J’en enduis mon doigt avant de l’approcher de ses lèvres, savourant le contact de sa langue contre ma peau. Je commence à être clairement excité, c’est visible, mais j’ai envie de jouer un peu. De l’entendre gémir sans être en elle. Un peu de variation, ce n’est pas mal non plus. Deux doigts se glissent dans le pot, et je fais deux traces entre ses cuisses. Une pour chaque jambe. Histoire de ne pas faire de jalouse. J’embrasse la peau mate au goût chocolaté, alternant entre chaque jambe, savourant chaque frisson comme une partie de ma victoire. Au fil de mes baisers, je remonte vers son intimité. Je ne suis visiblement pas le seul à avoir envie d’un nouveau round et lorsque ma langue s’immisce contre elle, le petit goût salé se mêle à celui du chocolat. Je sens son corps se crisper et par réflexe mes mains se posent sur ses cuisses. Elles glissent jusqu’à ses genoux rapidement, je ne veux pas casser le moment. Je cesse un instant, embrassant le creux de ses hanches, mordillant la peau fine. « Tu pourras lui raconter ce fabuleux voyage d’affaires, si t’as envie. » Mes mains glissent sur son ventre, j’ai envie qu’elle se laisse aller. Avant c’était différent, il n’y avait pas de tendresse dans mes gestes. Mes lèvres frôlent chaque centimètre de peau, soufflant sur celle-ci pour la faire frémir. « Je t’aime tellement, tu me rends complètement fou. » Je me redresse vers elle, cherchant sa bouche que je trouve sans problème. Je ne sais pas si c’est elle ou moi, mais il y a un arrière-goût de choco-noisette. Ma main glisse dans ses cheveux, les ramenant vers l’arrière. « Ça aussi tu lui diras. » Je m’immisce entre ses cuisses sans me loger en elle. J’ai envie de faire durer un peu plus le plaisir, ce n’est pas comme si on était pressés de toute façon.
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyJeu 12 Fév - 17:13

Teodora && Kristjan
you're crazy and i'm out of my mind.

  quand on est enfant, nous sommes accro à des choses. des choses qu'on trouve banal avec le temps. pourtant, il y a toujours des choses qu'on garde, des addictions qui ne s'évapore pas, qui ne disparaisse pas. elles sont éternelles. ça me dérange aucunement de devoir vivre avec la même addiction que j'ai depuis mes trois ans. la première fois que j'ai gouté du chocolat, c'était comme une explosion de saveur sur ma langue. c'est indescriptible. la seule chose que je peux dire, c'est que j'ai besoin d'en manger une certaine quantité par jour. les placards de la maison était toujours remplit. notre cuisinière savait que quand je revenais de l'école, j'aimais avoir ma part de gâteau au chocolat avec un grand verre de jus de fruit. et chaque fois que j'arrivais, je trouvais sur la table, ce goûter que je raffolais tant. ça à continuer durant des années. la dernier fois, c'était juste avant la mort de mon père. je suis lamentable en cuisine donc je ne pourrais reproduire un tel gâteau. heureusement, le chocolat existe sous une tonne d'autres formes tout aussi délicieuse. « tu risques de le dévorer lui aussi, de toute façon. puis je ne râle pas, d'abord. » il n'a pas tord. si je sais qu'il y a un autre pot dans la maison, j'aurais la tentation de le savoir et je mettrais le nez dedans. c'est drôle comme il peut être enfantin lui aussi. ça lui va tellement bien ce côté. je ne pense pas qu'il soit trop vieux pour le faire. ça ne fait pas de mal de faire ressortir l'enfant qui est en nous. un enfant qui a bien dû disparaitre vite. dans notre monde, ce n'est pas tout le monde qui a le droit d'avoir une enfance agréable. il a cette capacité à connaitre mon corps. à connaitre les gestes qui me feront frémir, les gestes qui me feront gémir, frissonner ou ceux qui me font crier. quand on baisait à la prison, à chaque fois, il faisait en sorte de me donner un orgasme. il aurait pû parfaitement se contenter de me sauter pour se vider, pour se contenter de prendre du plaisir lui. mais non, il fallait qu'il m'entende crier. au moins, je savais que je n'y allais pas pour rien et qu'il ne faisait pas que profiter de moi. qu'il avait un minimum de bon sens. j'essaye de le taquiner encore un peu. de le taquiner sur le fait qu'il ne serait peut-être pas capable de tenir le coup encore une autre fois. « je devrais être capable d'assumer les conséquences. » je n'en doute pas une seule seconde. mettre ma main sur la sienne est juste un moyen de savoir que j'ai un minimum de contrôle. parce que ça ne sert pas à grand chose étant donné qu'il est doué et qu'il arrive parfaitement à produire l'effet qu'il faut. je m'oblige à retirer sa main parce que je sais que ça va être meilleur encore. j'aurais pû le laisser me donner un orgasme rien qu'avec ses mains. j'aime voir son regard curieux, j'aime voir qu'il se demande ce que je vais faire. je dessine chaque contour de ses muscles et ça les met encore plus en valeur. ça les rend encore plus puissant. ce n'est pas ce que je cherche à faire. je sais parfaitement qu'il a de quoi faire frémir n'importe quel homme. qui ne serait pas impressionner par une musculature comme la sienne. j'aime poser ma langue sa peau, j'aime dessiner ses muscles. mais c'est encore meilleur quand on y rajoute du chocolat. il penche sa tête à l'arrière et je sais que ça lui plait. ses mains sur ma tête faisant en sorte de guider mes mouvements, heureusement il se rend compte qu'il faut mieux qu'il tienne le bord du comptoir. le son de son soupir me dit que j'aurais dû étaler encore plus de chocolat. au moins, j'aurais fait durer l'instant plus longtemps. « tu sais bien que oui, on a quand même un record à battre si je me souviens bien. » on avait ce record. un record qu'on n'a jamais dépassé. en même temps, je n'ai pas réussi à rester aussi longtemps à la prison que ce jour-là. on peut parfois arriver à arnaquer les gens une fois mais pas deux. c'est surtout du au faite que quelqu'un a dû se faire taper sur les doigts. ça me dérangerait aucunement de battre notre records. cependant je pense que ça serait un peu impossible. j'ai beau être endurante, je ne pense pas que je tiendrais le coup toute la nuit. si ça se trouve, il serait plus performant que moi malgré que je sois plus jeune. « pour ça, on aurait dû commencer ce matin. » dis-je en retirant ma langue de sa peau. il n'a plus une touche de chocolat sur le torse de Kris. j'ai tout parfaitement nettoyer. il n'offre aucune résistance. s'il l'avait fait, je ne l'aurais pas lâcher. je l'aurais forcer juste pour avoir le plaisir d'être celle qui guide. j'ai beau détesté qu'on me touche les cuisses, qu'on les regarde ou qu'on les embrasse, pourtant c'est avec elle que je l'attire contre moi. je vois son regard. je vois qu'il les regarde et je pose mes mains sur certaines des marques. les plus grosses. je ne peux pas toutes les cacher avec mes deux mains, il y en a beaucoup trop. il ne me laisse pas continuer. pourquoi il m'empêche de le faire ? il a peur que j'arrive à le faire craquer le premier. il m'a coupé dans mon élan. il attrape le pot de Nutella et revient vers moi avec ce sourire sur le visage. il veut jouer aussi. il veut s'amuser avec le chocolat. qu'est-ce qu'il veut me faire ? je n'en ai aucune idée. « ça se joue à deux, Mademoiselle Macek. » je ne vois pas pourquoi je voudrais me refermer. je l'avais attirer entre mes cuisses. je pensais qu'il reviendrait exactement au même endroit. je lui laissais la place pour revenir. « on est pressée, à ce que je vois.» « et ça te gêne? » il passe le drap sur mon intimité et juste cette sensation me fait frémir. n'importe quel homme aimerait voir ça d'une fille. ça montre à quel point il me fait de l'effet. ça montre que c'est difficile de se retenir en même temps j'ai son corps nu en face de moi, je les entendu soupirer face à mes gestes. j'ai en main tout le nécessaire pour faire monter le désir. il fait comme moi tout à l'heure. cependant, lui ne se contente pas de mettre un doigt dans le pot mais deux. la chaleur de ma peau avec le chocolat le fait légèrement fondre. avoir de la nourriture sur le corps est une drôle de sensation. cependant, je sais ce qu'il va faire et je mets de côté cette sensation.je me mords la lèvre inférieur lorsqu'il met du chocolat encore plus bas. le chemin est long ce qui n'est pas pour me déplaire. plus c'est long, plus c'est bon comme on dit. « pour être honnête je n'avais jamais fait quelque chose de pareil.» il y a toujours une première à tout. il faut bien commencer. parfois, ça peut faire un peu peur comme une première fois. mais on se rend tout le temps compte que c'est bon après avoir goûter. « tu verras après tu en redemanderas.» dis-je juste avant qu'il ne m'embrasse. sa langue commence son tracé. contrairement à moi, il est plus aventureux, il sort des sentiers battus. ça lui correspond parfaitement. il n'est pas fait pour prendre un chemin certain. je gémis sentant sa langue sur mes seins. j'en ai même la chaire de poule. ma respiration commence à s'accélérer, à devenir plus saccadée. quand je ne pousse pas de petits gémissements et je me mords la lèvre inférieur. je caresse ses cheveux qui sont encore mouillés de la douche. mon dos est contre le plan de travail dont je ne sens pas la froideur puisqu'il y a toujours le drap que j'ai laissé tombé tout à l'air. dès que je sens ses doigts sur mes cuisses et que je sens la sensation chocolatée, je frisonne. sa langue passe sur mes cicatrices. j'ai envie de le repousser cependant je n'y arrive pas. je suis trop dans l'excitation que ça devient impossible. je me cambre lorsque sa langue est tout contre mon intimité. il s'arrête. pourquoi ? « tu pourras lui raconter ce fabuleux d'affaires, si t'as envie. » un voyage d'affaires surement pas. ça va être plutôt un voyage de plaisir et de désir. en même temps comment pouvoir rester une semaine près de Kris sans rien faire. rien qu'à le regardant, je pense à des choses pas très catholiques. un sourire sur mon visage. pas besoin de son autorisation, je n'aurais pas pû m'en empêcher. le sortir en faisant comme si je n'avais pas fait exprès. c'est drôle aussi. « je t'aime tellement, tu me rends complètement fou.» j'aime pouvoir lui faire découvrir de nouvelles sensations. lui faire découvrir de nouvelles façons de se donner du plaisir. l'innovation est un moyen de ne jamais s'ennuyer. j'aime pas l'ennui, j'aime pas la routine. je ne veux jamais être le genre de femmes qui programme quand elle va faire l'amour comme si c'était devenu un truc banal comme une séance de sport. ça doit être soudain, ça soit être surprenant. il ne faut jamais se contenter d'un lit. jamais se contenter d'une position. il y a tellement de choses possibles, tellement de scénarios. « ça aussi tu lui diras.» il se calle entre mes cuisses et je peux sentir qu'il a autant envie de moi que moi de lui. je suis capable de tenir le coup, je suis capable de le faire languir. je pose de nouveau mes mains sur son membre. cette fois, je l'empoigne plus intensément. « tu crois que je ne l'aurais pas fait. tu sais comme j'aime être méchante et cruelle. » doucement puis je me montre plus intense. je veux le faire craquer la première. je veux qu'il ne puisse plus à retenir et qu'il est cette envie de me prendre sur ce plan de travail.

  



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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind [EXPLICIT] KRISTEO ◮ you're crazy and i'm out of my mind EmptyJeu 12 Fév - 23:00


i'll tell you my sins so you can sharpen your knife
kristjan & teodora.

 



Elle est arrivée dans mon bureau en début d’après-midi, c’est là où tout a commencé. Bon, ce n’était pas exactement la même ambiance, même que je préfère nettement où nous en sommes présentement. Quand elle me fait remarquer que l’on aurait dû commencer ce matin, pour battre ce fameux record que l’on avait établi en prison, et il est vrai qu’elle n’a pas tout à fait tort. Je regarde par la fenêtre, il fait déjà sombre depuis longtemps dehors. À cette heure on pourrait même dire qu’il fait nuit. Elle recouvre les marques sur ses cuisses avec les paumes de ses mains lorsqu’elle sent mon regard sur celles-ci. Ça paraît idiot, je pourrais abandonner l’affaire mais je n’aime pas qu’elle ait honte de ces marques. C’est ridicule, elle devrait en être fière, elle s’en est sortie elle-même. Je lui en ferai part plus tard. Quand elle sera exténuée et plus sereine. Je me détache d’elle pour aller chercher le pot, puis reviens pour la trouver dans la même position que je l’aie quittée. Elle frémit au drap que je fais passer sur son intimité. Je regarde les traces de chocolat que je dessine sur son corps, sa peau est chaude et la texture de la nourriture sur sa peau se réchauffe, ce qui rend la scène encore plus sensuelle. Elle n’est pas la seule à expérimenter ce soir, finalement, et quand je lui en fais part je ne doute pas une seule seconde de ce qu’elle me dit. L’occasion ne s’est simplement jamais présentée, mais je suis persuadé que je vais rapidement devenir accro. D’un certain sens, le sexe avec elle est déjà comme une sorte de drogue dont je suis dépendant et je m’assume totalement. Je ne résiste jamais longtemps. Avant je le faisais, mais j’ai réalisé que ça ne servait à rien. Maintenant je n’ai même plus à résister comme je n’ai plus rien à me reprocher. Je l’entends gémir sous chacune de mes caresses alors que je m’égare du chemin que j’ai tracé sur son corps. Je vois celui-ci comme une ébauche, quelque chose que je peux perfectionner. J’aime la sensation de sa peau qui frissonne sous mes lèvres, de la légère surélévation due à la chair de poule et au plaisir. Ses doigts s’emmêlent dans mes cheveux humides encore de la douche. D’ailleurs il faudra y repasser tout à l’heure, après tout ce chocolat. Je souris contre sa poitrine, l’écoutant gémir doucement. C’est tellement personnel d’entendre quelqu’un prendre du plaisir ainsi dans l’intimité. Disons qu’entre la Teodora qui menace d’une arme d’un air furieux et celle qui tremble sous mes doigts, il y a un monde. C’est fou comme quelqu’un est différent une fois toutes les barrières tombées. Je la préfère nettement ainsi, en même temps il faudrait être complètement fou pour préférer une femme qui est prête à vous tirer dessus. Ma langue caresse ses cuisses, frôlant certaines de ses cicatrices. Je m’attends à des représailles, mais sa respiration est haletante et elle ne semble plus vraiment préoccupée par les marques sur son corps, à cet instant précis. Le goût du chocolat envahit ma bouche, j’anticipe la suite déjà, même si je veux prendre mon temps pour bien faire les choses. J’aime quand c’est spectaculaire, et si cette fois est pour être la dernière de cette soirée, autant bien mettre tout le paquet. Son dos est appuyé sur le plan de travail et elle se cambre lorsque mes lèvres frôlent son intimité. Je pose mes mains sur ses cuisses pour l’empêcher de bouger, ne réfléchissant pas à mes gestes sur le coup, et ma langue se met à l’œuvre avant que je ne remonte mes baisers entre ses hanches. Je suis penché sur elle, la position n’est pas très confortable pour moi mais je suis plutôt orgueilleux. Je cesse mes baisers, toutefois, pour lui dire qu’elle pourra parler de mon voyage d’affaires. Ou plutôt de cette semaine qui s’annonce torride alors qu’elle n’est même pas commencée. Elle me fait un petit sourire qui me laisse deviner qu’elle ne se gênera certainement pas pour le faire. Je suppose qu’elle lui racontera en moindre détail. Bizarrement, j’aurais envie de voir ça. L’entendre lui raconter chaque moment jusqu’aux détails les plus scabreux. Je souris contre sa peau, soufflant doucement contre celle-ci, admirant la fine chair de poule qui la recouvre. Mon regard croise le sien quand je lui dis pour une seconde fois aujourd’hui que je l’aime. Je persiste à croire qu’elle finira par me le rendre, mais visiblement ça ne sera pas ce soir. Je me redresse et m’installe entre ses jambes, l’intérieur de ses cuisses frôle mes hanches et m’excitant un peu plus. Je lui mentionne que je veux qu’elle le dise à Olivia, mais secrètement j’aimerais bien qu’elle me le dise à moi aussi. Elle m’a dit que cela prendrait du temps, de l’adaptation, mais j’ai besoin de savoir que je ne suis pas sur le point de me faire arnaquer dans cette histoire. Ses mains s’emparent de mon membre et un frisson me parcoure le corps comme un long choc électrique. Elle est plus ferme que tout à l’heure, plus insistante. Je penche légèrement la tête vers l’arrière, laissant échapper un petit gémissement de plaisir. Je souris à ses propos. Bien entendu que je le sais. Je l’ai vue à l’œuvre, peut-être même qu’elle est pire aujourd’hui. J’aimerais la voir torturer quelqu’un. On pourrait faire une sacrée équipe tous les deux. Je ferme un instant les deux, profitant de la sensation de ses doigts sur mon sexe. Je respire difficilement, soupirant longuement à chacune de ses caresses très entreprenantes. « Cruelle, méchante…T’as aucune idée comme ça m’excite. » Je lui fais un petit sourire malicieux avant de me pencher sur elle. Son intimité frôle mon bassin et j’attrape ses lèvres pour quémander un nouveau baiser. Ma main gauche longe son corps, malaxant doucement sa poitrine alors que sa jumelle descend entre ses cuisses. Mes baisers descendent le long de sa gorge, je respire difficilement alors que ses mouvements sur mon membre se font plus insistants. Je prends délicatement ses mains, me plaçant devant elle. Un léger coup de reins et je serais en elle. C’est tentant, mais je me torture encore un peu, juste pour lui prouver que je suis plus résistant que ça. Je porte une de ses mains vers mon visage et glisse son index dans ma bouche, comme s’il y avait toujours du chocolat. Je regarde le pot, dont la quantité à plutôt diminué depuis la dernière fois où il a été ouvert, et ma main libre l’attrape. J’y plonge un doigt, le portant ensuite aux lèvres de Teo, puis aux miennes. Je resserre l’emprise de ses cuisses autour de mes hanches puis me penche doucement sur elle. Mes mains longent son dos alors que je m’immisce en elle dans un mouvement long et lent. Je pousse un soupir de satisfaction. « Teodora… » Je murmure son prénom, la redressant pour qu’elle soit face à moi. Mon regard pâle transperce ses prunelles noisette, la même couleur que le chocolat. J’ondule en elle, mes mouvements sont lascifs et mes mains se resserrent sur ses hanches alors que je l’attire contre moi. Mes lèvres dévient de la commissure de ses lèvres et tracent un chemin sur sa mâchoire avant de frôler son oreille. « On commencera plus tôt demain matin, si tu veux. » Je murmure sur un petit ton malicieux, un sourire dessiné sur mon visage. Mes mains longent ses côtes et remontent sur son dos. Je soupire de plaisir et dans cette position, je doute fort de tenir bien longtemps, même si ma fierté prend un sacré coup en y pensant. On pourrait plutôt jeter la faute sur la fatigue, cette fois-ci.
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