On ne s'enflamme pas ¤Lukà¤

C'était le lendemain matin, Lukà m'avait laissé un mot dans la cuisine. On s'était rencontré la veille, au centre. Quand j'y pense tout était allé un peu trop vite. On avait tout de suite couché ensemble, comme deux animaux, mais le courant était quand même bien passé entre nous. Il m'avait emmener chez lui, me proposant de faire ne séance photo car il trouvait que j'avais un corps et un visage de rêve qui pouvait plaire a beaucoup de gens. J'avais dit oui juste pour le plaisir, histoire de m'amuser, sauf que je voulais vraiment qu'il soit là. Sans Lukà je ne pense pas que je puisse vraiment y arriver, ou du moins être à l'aise.
Je m'étais donc réveillé dans son lit toute seule, debout j'allais dans la cuisine et trouvais le mot, Lukà me disait de me servir et qu'il serait au bureau et que je devais l'appeler quand je serai installé pour prendre les photos.

Je faisais donc comme il me disait, je pris un petit déjeuné et me préparais assez rapidement afin d'être encore plus vite a son travail. En fait je ne me sentais pas si bien que ca toute seule dans cette grande demeure. Arrivée devant son immeuble où se trouvait ces bureaux mon coeur s'emballait. Je fus très vite pris en charge. J'appelais avec mon téléphone Lukà, mais a chaque fois je tombais sur sa messagerie. Je demandais a toutes les petites mains autour de moi, si ils ne pouvaient pas me trouver Lukà.
Les photos commençaient, toujours pas de Lukà, j'étais vraiment en colère de m'être fait avoir comme ca. Enfin je me disais qu'il avait eu du travail, un empêchement n'importe quoi, mais pas qu'il s'était moqué de moi, sinon je ne me trouverais pas ici en train de faire ces photos.

Après avoir passé une très agréable nuit en compagnie de la jolie Azalyne, nous étions endormis dans les bras l'un de l'autre. Ce n'était pas la première fois que je dormais avec une fille. En revanche, c'était la première fois que la jeune femme en question dormait chez moi. Aujourd'hui, j'avais une journée ultra chargée mais j'avais néanmoins promis à Azalyne d'être présent à son shooting photo. De toute façon, elle allait réussir et j'allais la récompenser comme elle le méritait. Huit heures. Je me levais et allais directement prendre une douche. Puis, j'enfilais un pantalon en flanelle gris, la veste assortie ainsi qu'une chemise blanche en dessous. Je prenais tout de même le temps de boire un café tout en préparant un plateau pour le petit-déjeuner d'Azalyne et lui laissant un mot sur le meuble. Je lui donnais rendez-vous dans mon entreprise. Elle n'aura qu'à m'appeler quand elle sera là. Puis, je partais enfin travailler. Une journée de réunions, délibérations allaient encore une fois s'enchaîner.

Les heures ne passaient pas aussi vite que d'habitude. Pour la réunions, javais éteint mon téléphone. J'aurais pensé qu'elle ne durerait pas aussi longtemps mais si, elle s'éternisait. Étant le grand patron, je mis fin à cette réunion. Je rallumais aussitôt mon cellulaire. Une vingtaine de message d'Azalyne venait de s'afficher sur l'écran. « Et merde !! » Proclamais-je à haute voix. C'était d'un pas décidé que je me dirigeais vers le studio de photo pour la rejoindre quand l'une des mannequins – que j'avais baisé bien évidemment – m'empêchait de passer. « Ecoute t'es bien gentille, on a passé un bon moment mais là je bosse. D'ailleurs, tu devrais en faire de même. » Voilà pourquoi je ne ramenais aucune fille chez moi. La plupart espérait plus avec moi. Or, j'étais incapable de leur donner plus. J'arrivais au studio et voyais Azalyne pas très à l'aise. « Je demande une pause ! » Hurlais-je dans le studio. Tout le monde s’exécutait sans broncher. J'attrapais la main d'Azalyne et l'entraînait dans un endroit plus isolé. Mes lèvres dans son cou, j'encerclais sa taille avec mes bras. Je repensais à la nuit que l'on avait passé ensemble et j'avais encore très envie d'elle. Surtout en la voyant des maillots plus sexy les uns que les autres. Quoi que je la connaissais dévêtue donc j'avais un avantage sur tous les autres. « Je suis désolé princesse. Ma réunion n'en finissait pas mais je suis là maintenant. Tout va bien se passer. Je vais te donner des forces. » Disais-je en la plaquant contre le mur et capturant ses lèvres. Je baissais mon pantalon ainsi que mon caleçon et vins immédiatement la pénétrer en douceur. Voilà le genre de force dont je parlais. Je faisais quelques vas et viens en elle en étouffant ses gémissements pour ne pas qu'on nous entende. Une fois terminé, je me rhabillais et vins prendre son visage entre mes mains pour lui donner un baiser. « N'oublie jamais que t'es la plus belle ! La plus sexy aussi ! » Lui prenant la main, je l'emmenais à nouveau dans le studio et vint me placer près du photographe en croisant mes bras sur mon torse.

Je prenais la pose une fois puis deux encore une autre puis une pellicule plus tard je commençais a en avoir marre parce qu'il n'y avait toujours pas de Lukà à l'horizon. Je me trouvais idiote d'avoir pu croire qu'il viendrait, qu'il prendrait du temps pour moi afin que je puisse me sentir à l'aise. D'accord, il avait organisé tout ca, il avait tenue parole, sauf que je ne savais pas pourquoi est ce qu'il pouvait avoir envie de m'accorder de l'intérêt. Je commençais vraiment a perdre mes nerfs, je voulais tout arrêter quand j'entendis une vois retentir de faire une pause. Je fis volte face et vis le visage de Lukà, je fis un sourire vraiment heureuse. Ma main s'attrapait dans celle de Lukà, collé dans ces bras je sentais ces lèvres embrasser mon cou. J'eus un frisson dans tout le corps, tout le studio était vide. Lukà me tirait dans un petit coin avant de me dire qu'il était désolé, et qu'il allait me donner des forces, je fis un petit sourire en coin.

"J'ai vraiment crus que tu allais me planter, je m'en faisais toute une montagne d'avoir été si cruche"

Il m'embrassait et je sentais quelque chose glisser non loin de mes jambes, soudain mon maillot de bain fut détacher et je sentis Lukà en moi. Je poussais un gémissement de plaisir, notre affaire était en train de bien se lancer. Plusieurs minutes après Lukà terminait, j'étais vraiment a l'aise, libre comme l'air et surtout hyper détendue. Ces deux mains planquées sur mes joues il me donnait un baiser tendre avant de prononcer des mots qui sonnaient si bien.

"C'est bizarre quand ca sort de ta bouche j'ai envie d'y croire"

Je lui caressais la joue, avant de reprendre ma place pour le shooting. Je n'étais pas trop à l'aise, mais quand je vie que Lukà ne comptais pas bouger d'un pouce. Ce fut donc a ce moment là où je me pris au jeu, j'avais envie de jouer, de rigoler de plaisanter. Soudain j'eus une idée, je me penchais pour attraper la main de Lukà. Je lui chuchotais a l'oreille

"Pose avec moi, au moins j'aurai un souvenir"

Lorsqu'elle avait remarqué ma présence dans la pièce, je me doutais bien qu'elle était en colère que je ne sois pas venu avant. Mais j'étais là. Je lui avais promis d'être là et je tiens toujours mes promesses. J'avais réclamé une pause pour parler avec Azalyne. Elle ne semblait pas très à l'aise mais elle était tout aussi douée que toutes les autres mannequins qui travaillaient pour moi. « jamais je ne te ferais faux bon princesse. J'étais coincé dans une réunion interminable mais tout va bien, je suis là et je ne te laisse pas. » Azalyne ne devait rien connaître du monde de la mode. Elle pourrait très bien travailler à l'hôpital et faire quelques shootings de temps en temps. De toute façon, on ne sortait pas un magazine tous les jours. Je la tirais dans un coin isolé, la collait contre le mur et vint l'embrasser tendrement. J'avais tellement envie d'elle encore même après la nuit que nous venions de passer. Une sacrée nuit d'ailleurs. Je vins baisser mon pantalon ainsi que mon caleçon et la pénétrer en douceur. J'entamais les vas et viens. Quelques minutes plus tard, je terminais de la baiser et me rhabillais vite fait. Les autres n'allaient pas tarder à revenir. « Je dis toujours la vérité. T'es la plus belle des filles de cet établissement. N'en doute jamais ! » Je l'embrassais tendrement une nouvelle fois puis, nous revenions dans la salle de photo.

M'installant à côté du photographe, je croisais les bras sur mon torse et ne lâchais pas Azalyne des yeux. Elle était tellement belle. Elle rayonnait de bonheur, de joie de vivre. Elle s'amusait devant l'objectif. Si je ne l'avais pas croisé au centre de désintoxication, jamais je n'aurais pu croire qu'elle sortait d'une overdose et que son mec l'avait plaqué. C'était moi qui lui faisait cet effet ? Probablement pas mais bon, j'aimais cette idée. Je souriais malicieusement puis, elle vint m'attirer contre elle. Elle voulait que je pose avec elle. Un peu hésitant, je retirais ma veste et vins donc prendre place à ces côtés. Je la soulevais dans mes bras, la portais. Nous faisions des tas de poses différentes mais le plus important c'était mon regard sur elle. Je ne cessais de la regarder avec envie, avec amour, avec passion. Je ne pensais plus du tout à Melyna. Azalyne était en train de soigner mon cœur. C'était ma sœur qui serait sûrement contente tiens. J'entendis le bruit de l'appareil photo encore et encore. La séance pris fin. Je laissais Azalyne allait se changer. Reprenant ma veste, je l'attendais à la sortie des vestiaires. Quand elle réapparut, je vins la prendre par la taille pour la rapprocher de moi. « Et maintenant ? Je te fais visiter les lieux ? »

Je n'en revenais pas que Lukà soit enfin avec moi, même après ce qu'il venait de me faire, je n'arrivais pas a me rendre compte qu'il soit quand même venu. Même que tout ce qui m'entoure soit a lui, lui appartienne. Une chose était certaine c'était que je lui faisais un minimum d'effet pour qu'il vienne ici qu'il m'accorde du temps et surtout qu'il m'organise toute cette séance photo. Mais le pire c'est que je ne comprenais pas, parce qu'il pouvait avoir tout ce qu'il voulait toutes les tables des meilleurs restaurants, tout, il pouvait vraiment avoir tout, toutes les femmes, mais non visiblement il voulait quelque chose de moi. Lukà venait encore de me le prouver avec cette petite entracte rien qu'entre nous ici même.
La séance reprenait, je pensais encore une fois qu'il allait rester trente secondes après qu'il aie eu ce qu'il voulait. Mais non encore une fois il restait là, j'eus même une petite idée derrière la tête. Je lui tirais sur le bras afin qu'il me rejoigne derrière l'objectif. Je rigolais, je prenais même du plaisir a poser avec lui. Je pouvais sentir l'aisance de Lukà, j'avais envie de jouer, je le provoquais du regard sans pour autant trop en jouer car malgré tout c'était lui le chef ici, tout les yeux pouvaient être braqués sur nous.

Une fois que la séance prit fin je partie dans une petite loge installée pour moi, je me changeais pour troquer un maillot de bain contre un jean et un haut assez fluide une paire de ballerine et ma veste en cuire. Prête, Lukà m'interceptait par la taille, je fis un petit sourire. Je me sentais tellement prise en considération que j'en oubliais que j'avais un problème de drogue ou que j'avais le coeur en miette. Il me proposait de visiter les lieux.

"Bien sur...puis je me permettre?"

Je m'approchais délicatement de lui, j'avais envie de le remercier, je voulais faire beaucoup plus qu'un simple merci mais ici dans ce lieu je préférais me faire toute petite. Je lui donnais donc un tendre et doux baiser sur la joue avant de sourire vraiment heureuse.

"J'espère que les photos seront bien, je les garderais rien que pour moi...merci vraiment Lukà je me suis vraiment amusé"

Quiconque qui me connaît pourrait sûrement dire qu'Azalyne était une énième femme dans ma vie. Une simple histoire de fesses. Mélyna m'avait brisé le cœur. C'était vrai que ma rencontre avec Azalyne était tombée à pic et si au début, je pensais juste la baiser hier soir, aujourd'hui je me sentais lié à elle. J'étais incapable de la laisser tranquille. Elle me plaisait, m'attirait. Quoi qu'elle puisse porter, j'avais sans cesse envie de lui faire l'amour. De la sentir contre moi. Sentir ses lèvres sur les miennes. Ses mains qui parcouraient mon dos ou mon torse. Entendre ses gémissements de plaisir quand nous baisions ensemble. Les moments avec elle étaient un vrai régal. Je n'avais plus envie de la lâcher. La séance photo venait de se terminer et je l'attendais tranquillement à la sortie de sa loge. Je répondais à quelques messages professionnels. Quand elle pointait le bout de son nez, je l'attrapais par la taille et la rapprochait de moi. Son odeur m'enivrait totalement. Elle semblait heureuse. En tout cas, elle souriait et ça faisait tellement plaisir à voir. Elle venait m'embrasser sur la joue. Il y avait encore du monde autour de nous. Moi ça ne me gênais pas. Après tout, j'étais le boss ici donc personne ne me faisait aucune réflexion. Jamais. « T'oublie que je suis le grand boss ici ma jolie. Jpeux me permettre tout ce que je veux. » Je vins l'embrasser à pleine bouche. Ma langue attrapait la sienne pour jouer durant un moment avec.

J'attrapais sa main pour la glisser dans la mienne et je lui fis tout visiter. Les ateliers où l'on créait les vêtements. Nos réserves où tout les vêtements étaient entreposés. Les bureaux, la salle de réunion. La salle de conférence. Puis nous prenions une nouvelle l'ascenseur afin de se rendre tout en haut de l'immeuble. Dans mon bureau. Je poussais la grande et imposante porte. Elle put découvrir mon grand et spacieux bureau. Dans le petit bar, je nous servais un verre d'eau chacun. Jamais d'alcool en pleine journée. Elle me parlait des photos. « Elles seront parfaites. T'es la première fille pour que je pose. » Lui disais-je en la soulevant pour l'asseoir sur mon bureau. Je me glissais entre ses jambes et vins l'embrasser dans le cou. Mais une de mes secrétaires entraient après avoir frappé pour m'annoncer que mon rendez-vous était là. « Annulez le merci ! » Elle disparut aussitôt. J'avais autre chose en tête. Je lui remettais une mèche de cheveux en place en plongeant mon regard dans le sien. « T'es exceptionnelle Azalyne. Aucune fille n'avait eu un tel effet sur moi. Je suis complètement hypnotisé par toi. » Disais-je en l'embrassant à nouveau. Je ne pouvais pas me passer de ses baisers. Je laissais glisser sa veste par terre et vint mêler ses doigts aux miens. « ça fait quoi d'être dans le bureau d'un grand patron et d'être intime avec lui ?' » Lui murmurais-je à l'oreille en la lui mordillant légèrement.

Je ne savais pas si j'avais eu raison de l'embrasser sur la joue. Heureusement pour moi je savais me tenir en public même si il y a des moments ou j'avoue qu'un peu de folie ne fait pas de mal. Mais Lukà me fit encore remarquer que c'était lui le bosse, j'arquais un sourcil, il pouvait faire tout ce qu'il voulait, oui ca j'avais compris. Je fis un petit sourire en coin tout en me mordant la lèvre inférieure. Je fus surprise quand Lukà me tirait contre lui et qu'il m'embrassait a pleine bouche, mon coeur s'emballait, j'en revenais pas qu'il me montre comme ca devant toute son entreprise.

"Lukà wahou tu y vas fort"

Ses doigts glissaient entre les miens, je me sentais comme une petite fille dans un grand palais. Je souriais comme une enfant, je tournais partout je regardais partout dans tout les coins et le recoins de ces bureaux.
On arrivait devant une grande porte, je savais très bien où on était, devant son bureau c'était une chose évidente. Je rentrais dedans, j'étais vraiment impressionnée, je regardais partout, c'était une pièce vraiment géante grande. Je tournais en rond dans cette immense pièce, je parlais des photos je voulais les garder bien sur. Lukà me fit une confidence.

"La première? encore, mais dit moi qu'est ce que j'ai pu faire pour être la première encore? première chez toi, première dans les photos mais..."

La porte s'ouvrit et une assistante de Lukà arrivait et ce dernier l'envoyait sur les roses. Elle partie sans demander son reste. Assise sur son bureau Lukà vint se glisser entre mes jambes remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille, je me pinçais la lèvre et baissais un peu les yeux.

"Ne dis pas de bêtises pareille, Lukà tu peux avoir tout ce que tu veux comment tu peux dire ce genre de chose sur moi, comment est ce que je peux avoir le moindre intérêt a tes yeux... je suis si banale"

Ces doigts retiraient ma veste, nos doigts s'entrelaçaient de nouveau, il me couvrait de baisers.

"Ca fait bizarre et en même temps je me sens importante"

Je gloussais un peu avant de l'embrasser tendrement, j'avais envie de me laisser aller même si être avec un nouvel homme maintenant me faisait un peu bizarre. Je posais mon autre main sur son torse et la glissais dans ces cheveux.

« Je me fiche de choquer les gens ou pas. Si j'ai envie de quelque chose, je le fais voilà. » Disais-je en l'entraînant avec moi dans le couloir afin de lui faire visiter les locaux. Nous montions au fur et à mesure les différents étages pour arriver enfin au tout dernier étage. Celui où se trouvait mon bureau. Avant de rentrer dans mon bureau, nous devions passer devant celui de mes secrétaires. Je pris mon courrier avant d'ouvrir la lourde porte de mon bureau. Elle semblait stupéfaite de la grandeur de mon bureau. C'était impressionnant certes bon, c'était ce que je voulais. J'avais du mal avec les petits espaces. « C'est impressionnant hein ? Et attends !! Regarde cette vue ! » Je l'emmenais jusque mon immense baie vitrée qui surplombait la ville. Nous avions une vue presque globale sur tout Siloam. Azalyne devant moi, je passais mes bras autour de sa taille avant de l'embrasser dans le cou. « C'est beau hein ?! »

Puis, elle me parlait des photos que l'on avait fait tous les deux. Je les aurais sûrement dans quelques heures. Mes photographes étaient assez rapides et puis, je détestais attendre. Elle semblait encore une fois surprise d'être la première avec qui je posais. « T'es la première à me l'avoir proposé aussi. » Puis, je me glissais entre ses jambes. J'avais encore envie d'elle mais bon, ce n'était peut-être pas raisonnable. L'une de mes secrétaire me prévenait que mon rendez-vous était là mais je lui demandais – assez sèchement – de l'annuler. J'avais envie de passer ma journée avec Azalyne. De me consacrer uniquement à elle. Elle avait besoin de reprendre confiance en elle après ce qu'il lui était arrivé. « Oui c'est vrai je peux avoir tout ce que je veux mais je choisis et là, je t'ai choisis toi. À mes yeux tu n'as rien de banale. T'es différente des autres filles qui s'intéressent à moi. Tu ne t'intéresses pas à moi pour mon argent et puis, tu es loin d'être superficielle que toutes les mannequins et ça te rend d'autant plus belle et unique à mes yeux. » Je l'embrassais tendrement. La portant jusqu'au canapé, je l'allongeais dessus et passais par-dessus elle. « Mais tu es quelqu'un d'important Azalyne. N'en doute jamais ! Et si tu en doutes, je saurais te le rappeler. » Passant ses mains par-dessus sa tête, je venais l'embrasser tendrement mais langoureusement aussi. Le reste de ma journée lui serait entièrement consacré. Je la débarrassais de son haut et vint embrasser sa poitrine, son ventre avant de revenir à ses lèvres. Soudain la porte venait de s'ouvrir et là, une mannequin en maillot de bain venait de rentrer. « Monsieur Callaghan, j'ai besoin de.. » Elle s'arrêtait net en me voyant juste au-dessus d'Azalyne. « Sortez d'ici ! Tout de suite ! » Elle s'éxécutait. C'était l'une des mannequins que j'avais l'habitude de baiser dans mon bureau ou dans sa loge. Mais là, j'avais juste envie d'Azalyne. « Je suis désolée princesse. »

J'avais encore beaucoup de mal a comprendre pourquoi est ce que Lukà me prêtait autant d'attention. Peut être est ce qu'il était vraiment un homme bien, vraiment le type que toute les femmes espèrent même si coucher avec lui dans les cinq premières minutes n'est pas vraiment la meilleure des choses pour commencer une relation, amicale ou sentimentale.
Même si je faisais ce petit speech, c'était pour essayer de comprendre ou pire encore avoir un échappatoire. En fait je ne savais pas ce que je voulais, mais recommencer quelque chose avec un homme maintenant n'était pas dans mes plans. Encore une fois Lukà me prouvait qu'il me voulait, tout ce que je lui disais c'était le contraire de ce que moi je venais de dire. J'étais vraiment quelqu'un d'important a ces visiblement, en l'espace d'une nuit. Il marquait un point, je ne m'intéressais vraiment pas a son argent, oui ca change beaucoup de choses, ca peut changer une vie, mais ce n'est pas la raison pour laquelle Lukà me plait. Je me mordille la lèvre inférieur avant de me sentir entraîner sur le canapé. J'enlaçais son cou de mes bras, je le laissais faire il me caressait partout, je frissonnais, quand soudain la porte s'ouvrit de nouveau. Je fus prise de panique, je le repoussais je commençais vraiment a être en colère

"Comment est ce que j'ai pu être aussi conne, non en fait comment est ce que j'ai pu faire pour croire que je te plaisais un minimum...non en fait tu sais quoi déjà je savais que revoir un homme maintenant c'était pas une bonne idée, mais me ridiculiser encore une fois je commence a avoir l'habitude"

Je pris mes affaires et essayais de remettre mon chemisier comme il fallait, sauf que je m’emmêlais les pinceaux un boutons dans le mardi l'autre dans le samedi, je tremblais a moitié.

Azalyne était différente de toutes ces filles que je côtoyais quotidiennement au bureau. En tant que patron, j’exigeais de mes employés qu'ils soient élégants, propres sur eux, polis, aimable, courtois. Enfin, je leur en demandais peut-être un peu trop mais je ne pouvais me permettre d'avoir des employés négligés. Non pas qu'Azalyne soit négligée, loin de là mais elle était loin d'être aussi superficielle que les mannequins qui travaillaient pour moi. C'était reposant de ne pas voir une fille avec trente-six couches de maquillage sur son visage et qui disait que c'était naturel. Non Azalyne était une très belle jeune femme c'était certain et j'étais ravie de la connaître. Outre le fait que l'on ait baisé plusieurs fois d'affilés, il y avait un truc en elle qui m'attirait. J'avais du mal à la chasser de mon esprit comme les autres filles. Elle avait été la première fille que j'avais baisé chez moi mais pas la première dans ce bureau. Il en avait vu d'autres. L'allongeant sur le canapé, je déboutonnais son chemisier en découvrant de jolis sous-vêtements. « ça me plait tout ça ! » En désignant son soutien-gorge. Puis, je venais l'embrasser dessus. Dans sa nuque, ses lèvres. Tout allait bien, tout se passait bien. Et puis, il a fallut qu'une abrutie de mannequin rentre dans mon bureau – sans frapper – et nous fasse une crise de jalousie.

Azalyne s'était relevé du canapé et bafouillait quelques mots en essayant de reboutonner son chemisier. Elle semblait en colère, énervée. J'avais peur qu'elle quitte ce bureau pour ne plus jamais revenir. Ça me terrifiait. C'était horrible. La dernière fois que j'avais eu peur comme ça c'était le jour où ma sœur avait quittée Siloam. Je me mettais devant elle et venais poser mes mains sur ses épaules. « Non s'il te plait.. Ne pars pas Aza.. Ne l'écoute pas. Elle est complètement folle. » Elle n'était pas censée le savoir mais ce n'était pas la première fois que cette fille me faisait une crise de jalousie. Elle m'avait déjà surpris le pantalon en bas des chevilles, en train de baiser une autre mannequin sur mon bureau. Ça aurait été n'importe quel fille je m'en serais foutu mais pas elle. Pas Azalyne. Je venais prendre ses joues entre mes mains et lui donner un baiser. Un vrai baiser. « jpeux pas l'expliquer Azalyne mais t'es pas qu'un simple plan cul pour moi. J'arrive pas à arrêter de penser à toi, à te toucher, à t'embrasser. Tu m'intrigues, tu m'attires et j'aime ça. » Je vins me poser contre mon bureau en l'attirant contre moi. Je voulais lui faire comprendre qu'elle n'était pas ici juste pour que je puisse la baiser.

J'en revenais pas qu'encore une fois je venais de me faire avoir, vraiment je pense que je devais adorer ca. Mais en même temps j'étais qu'une idiote, comme je venais de lui dire comment Lukà, l'un des hommes les plus puissants de la ville puisse me porter de l'intérêt, ou porter de l'intérêt qu'a mon cul. J'essayais de remettre mon chemisier, et surtout d'arrêter de me faire une montagne.

"Non mais je suis encore plus ridicule d'attacher de l'importance a ca Lukà, je me suis emballée hier..c'était super mais...mais je dois retourner a ma petite vie"

Lukà s'était levé pour mettre mon visage entre ces mains, je fis un petit sourire tout en essayant de regarder au sol. Chose un peu compliqué, mais tout ce chamboulait dans ma tête.Un homme qui s'intéressait de nouveau a moi en si peu de temps c'était du rapide. Moi qui plongeais tête baissé sans réfléchir, vraiment ca n'allait vraiment pas. Lukà, lui, ne voulait vraiment pas que je m'en aille. Je posais une main sur la sienne.

"C'est pas tant la fille Lukà, c'est tout ca, tout ce qui m'entoure toi...c'est trop"

Mais Lukà ne le voyait toujours pas de cet oeil, il s'approchait encore un peu plus de moi pour me donner un baiser, un vrai baiser qui en signifiais long. Je me sentie transporter de plaisir rien qu'en ressentant le contact de ces lèvres contre les miennes. Je me pinçais la lèvre inférieure avant de l'écouter m'expliquer ce que je représentais a ces yeux. Ca me touchais énormément, mais je ne savais plus quoi faire. Je me laissais quand même entraîner contre lui contre le bureau.

"Ca me touche vraiment...mais ca va trop vite pour moi, je ne voudrais rien précipité, hier tu m'as fait revivre. Quand je suis avec toi j'oublies tout mes soucis, je veux rien gâcher, mais on s'est rencontré hier Lukà...j'ai...j'ai peur voilà c'est dit"

Je sentais qu'au fond Lukà était un homme bon, car il ne fallait pas se leurer sur le personnage, il avait du en voir passer des femmes, mais tout comme lui je ne pouvais pas l'expliquer. Pendant la séance photo ne pas le voir me rendais mal, mais quand je l'avais vu, j'avais eu des papillons dans le ventre, il faisait renaître en moi des sensations qui s'étaient effacées depuis le moment où ca n'allait plus du tout avec Wade. Je ne voulais rien briser.

A l'inverse d'Azalyne, je n'avais jamais été en couple. Je n'avais aucune idée de comment ça fonctionnait. Pourtant, je rêvais de devenir le petit-ami de la jeune femme en face de moi. Elle semblait apeuré. Elle avait la trouille. Je la comprenais très bien puisque j'étais dans le même état qu'elle mais intérieurement seulement. Mes mains sur ses joues, j'essayais de la calmer et, surtout, de la faire rester chez moi. Enfin dans mon bureau. « Je t'ai promis de te sortir de la drogue et de te rendre le sourire. Je resterais jusqu'à ce que ma mission soit accompli. Quoi tout ça ? Qu'est-ce qui te fait peur ma belle ? » Ma voix était douce et rassurante. Du moins, je l'espérais. Il était hors de question qu'elle parte d'ici. Pas dans cet état. Je ne savais pas quoi lui dire. J'allais dans le mini bar me servir un verre de scotch. C'était le genre de truc qui me permettait d'avoir les idées claires. Et j'en avais grandement besoin. Talya serait là, elle me dirait que je tombais amoureux d'Azalyne. Une partie de moi était ravie mais l'autre partie de moi avait la trouille. C'était tout nouveau pour moi tout ça.

« Ecoute Aza, jamais je ne te forcerais à faire quoi que ce soit qui puisse te mettre mal à l'aise. Jte demande pas d'être ma petite amie tout de suite hein ?! On est juste deux amis qui passons du bon temps ensemble. J'aime ta présence. Ne pars pas s'il te plait. » Je la tenais contre moi. Mes doigts enlaçaient les siens. Mon cœur battait à vive allure. J'avais envie qu'elle reste.c'est vrai que pour le moment nous avions plus baisés qu'autre chose. Je ne voulais pas qu'elle croit qu'elle était juste pour me satisfaire. « J'ai une idée. On va en faire ce que toi t'as envie de faire. Dis-moi ce que tu veux. Je te suis. Même les boutiques tiens. » nous étions amis, du moins nous commencions à l'être et je ne voulais rien précipiter. Avoir des amis était nouveau pour moi aussi. Je suis plutôt solitaire comme garçon et puis le fait que j'étais le gérant de cette société, ça en rendait jaloux plus d'un. Mais qu'importe. J'aimais ma vie comme elle était. J'avais ma famille et puis Azalyne. En espérant qu'elle reste près de moi. Perdre Melyna était un échec de ma part alors non, je ne perdrais pas Azalyne. Posant mon front contre le sien, je sentais l'agréable odeur de son parfum. "Si tu savais ce que je ressens pour toi." Murmurais-je tout bas.

Je ne voulais pas pour autant faire peur a Lukà, je ne voulais pas lui montrer que j'étais une chose totalement fragile à qui on devait faire super gaffe. Mais avoir de nouveau de l'attention d'un homme me faisait peur, jusqu'a présent j'avais toujours fait foirer mes relations. Que se soit en amitié ou en amour d'ailleurs, mais je ne voulais pas avec Lukà, c'était comme si ma conscience me l'interdisait. Je savais que Lukà voulait me sortir de cette merde, je le sentais sincère, je le croyais, mais me fier de nouveau a une personne me faisais peur.

"Toute cette attention c'est tellement nouveau que je veux pas que ca rate, j'ai toujours été entouré mais j'ai toujours tout gâché et te voir si prévenant et gentil avec moi en si peu de temps je sais pas...ca me change"

Contre lui sur le bureau je n'avais pas envie de partir, je me sentais bien si on oublie l'intrusion de la mannequin de toute à l'heure. Elle avait mis le point sur quelque chose, nous devions en parler et c'était ce qui était en train de se produire. J'étais heureuse d'un sens qu'il n'y aie pas de cris, rien, pas un mot plus haut que l'autre. J'exprimais juste mon ressentie, ma peur a Lukà, il voulait comprendre et semblait vouloir faire tout le nécessaire pour que je sois à l'aise comme si j'étais beaucoup plus qu'une inconnue a ces yeux.

"Oui oui, des amis, sauf qu'il faut que je t'avoue un truc, je couche avec la plupart de mes amis, la preuve on a déjà commencé...disons une amitié améliorée puisque j'ai quand même envie de t'embrasser et ca les amis ne le font pas"

Je me mordais la lèvre inférieure, j'étais gênée malgré tout. Mais je déposais un doux et chaste baiser contre ces lèvres. Entre temps les doigts de Lukà s'entrelaçaient de nouveau au mien, je souriais en le regardant faire. Lukà voulait qu'on fasse ce que j'avais envie, sauf que je ne savais pas trop...les magasins il était adorable, un homme serait prêt a tout même faire les magasins, ben mince alors. Je rigolais quand j'entendis cette phrase.

"Non quand même, mais pourquoi pas une petite balade au parc ou ailleurs, il fait si beau que rester enfermé ca me dit pas, je suis restée trop longtemps chez moi"

Je fis des petit yeux doux. Passer du temps en dehors d'un lit avec Lukà semblait être la meilleure des solutions pour l'apprivoiser me faire a l'idée d'avoir un nouvel ami dans ma vie. Son front contre le mien, je fermais les yeux, j'entendis ces quelques paroles. Soudain mon coeur s'emballait pourquoi est ce qu'il me faisait un tel effet, ca faisait plus de trois mois maintenant que j'étais seule et voilà que Lukà me tombait littéralement dans les bras.
J'enroulais mes bras autour de son cou avant de poser ma tête au creux de son cou pour avoir juste un câlin, sentir sa présence...puis j'attrapais ces lèvres.

Azalyne était une belle femme. J'adorais faire l'amour avec elle certes mais j'adorais encore plus passer du temps en sa compagnie. La séance photo que nous avions faites tous les deux avaient tout simplement génial. Je ne savais pas encore où nous mènerais cette relation mais j'étais certain d'une chose : je ne voulais pas qu'elle s'éloigne de moi. Malgré ce que les gens pouvaient bien penser de moi, j'ai dû faire face à des échecs dans ma vie. En tout premier lieu, le départ de mon père. Puis, le départ de Talya et ensuite celui de Melyna. Bon, Talya était revenue mais quand même, deux sur trois c'était beaucoup. Je ne voulais pas perdre Azalyne. Elle avait besoin de moi et moi, j'avais besoin d'elle. Notre petit compromis marchait très bien pour le moment. « Moi non plus je ne veux pas que ça rate. Ecoute, c'est nouveau pour moi aussi tout ça. Je n'ai pas l'habitude de m'attacher autant à une fille. Avant, je couchais juste avec et hop, c'était fini mais toi, je veux plus que ça avec toi. » Mes lèvres se collaient sur les siennes pour venir l'embrasser tendrement.

Elle se trouvait toujours contre moi. Mes doigts s'amusaient avec les siens. Mon regard se perdait dans le sien aussi. Qu'elle couche avec la plupart de ses amis ne me dérangeais pas, surtout avec moi. Mais j'étais assez jaloux comme garçon et l'imaginer dans les bras d'un autre, je ne le pouvais pas. Mais je ne pouvais rien dire. Nous n'étions pas un couple. Pas encore du moins. Lorsqu'elle me parlait d'une amitié améliorée entre nous, je souriais. « ça me va comme ça. » moi aussi, je crevais d'envie de l'embrasser. Azalyne m'avait devancé. Elle avait posée ces lèvres contre les miennes et m'embrassait. Je répondais simplement à son baiser comme tout être normal. Chaque baiser, chaque caresse, chaque gémissement d'Azalyne me transportait dans un autre monde. C'était étrange mais très agréable surtout. Tant pis pour mes rendez-vous, j'avais envie d'être avec elle et de lui montrer que je n'étais pas là pour ajouter une autre fille à ma collection. « D'accord, allons marcher alors. » Nous sortions de mon bureau main dans la main. Dans l'ascenseur, je ne la lâchais pas et une fois à l'extérieur du bâtiment, j'entrelaçais mes doigts aux siens une nouvelle fois. Nous marchions à travers la ville pour rejoindre le parc. « Dans quelques séjours, je dois aller à Paris pour rencontrer des futurs acheteurs. Ça me ferait plaisir que tu viennes avec moi. » J'étais sincère. J'aimerais qu'elle vienne avec moi là-bas.

Je venais clairement de dire a Lukà mes intentions, cela faisait certes trois mois que j'étais seul, mais le souvenir de Wade était toujours présent. J'avais encore des sentiments pour même si peu a peu ils s'estompaient. Lukà me plaisait, c'était un bel homme, bien que riche, il semblait avoir la tête sur les épaules même si il appréciait beaucoup, trop, la présence des femmes. Il m'accordait tellement d'importance depuis la veille que je me demandais comment il pouvait faire lui même.
Lukà non plus ne voulait pas que ca rate, je fis un petit sourire tout en répondant a son doux baiser. C'était nouveau, moi c'était comme tel. Je plongeais mes yeux dans les siens, ils avaient une belle couleur océan, pas comme ceux de Wade mais je pouvais les regarder sans avoir plus aucune gêne. Lukà était mon antidote, du moins il en avait l'air. Nous étions tombés d'accord sur le fait de prendre notre temps et de faire comme on le sentait. De toute façon je ne réfléchissais pas tellement ces derniers temps, donc peut être en la présence de Lukà ca irait mieux.

Je lui avais proposé de sortir, je ne voulais pas rester enfermé. J'avais passé beaucoup trop de temps chez moi, chez ma soeur a déprimé et a ne voir personne, ou alors Liam pour qu'il continu de me donner des cachets.
On sortait de son bureau, Lukà me tendait la main, je fis un sourire surprise mais heureuse en la lui attrapant. On marchait dans le long couloir pour rejoindre l'ascenseur main dans la main. Je détestais ces boites qui nous hissaient d'un étage a l'autre. Mais je ne le montrais pas, je me contenter de fixer nos mains et une fois en bas je pouvais relâcher la pression.

Pendant notre marche pour rejoindre le parc Lukà me parlait d'un séjour qu'il allait faire a Paris, il voulait que je l'accompagne. Je fis un grand sourire, Paris était la ville des amoureux, mais aussi l'un de mes rêves. Je m'arrêtais et le regardais, j'étais contente mais en même temps j'avais des doutes.

"Tu crois pas que c'est tôt pour ca? puis peut être que d'ici là tu ne me supporteras plus...pis pendant tes rendez vous je ferais quoi moi? C'est adorable Lukà mais on en reparlera quand du temps auras pensé qu'en dis tu?"

Je ne voulais pas l'envoyer sur les roses car vraiment cet endroit me faisait rêver, mais je ne voulais pas non plus me précipité. Je voulais encore passer du temps avec lui avant de franchir le cap d'un voyage.

Azalyne et moi venions d'arriver dans la rue. Le soleil jouait un peu à cache-cache mais il faisait plutôt bon. Je n'avais pas honte de m'afficher en pleine rue avec Azalyne. Au contraire, j'étais même plutôt fier. Fier de voir que je pouvais m'attacher à une femme et ne pas uniquement la baiser. Je m'étais déjà attaché à Melyna mais cette dernière avait disparue du jour au lendemain. C'était tout nouveau pour moi la relation que j'entretenais avec Azalyne alors je restais sur mes gardes. En sortant des locaux de Callaghan et cie, mon chauffeur vint à ma rencontre. « Non ça va allez Alfred, vous pouvez vaquer à vos occupations. » M'exclamais-je en prenant tendrement la main d'Azalyne dans la mienne. Nous marchions côte à côte. Nous étions bien. Heureux comme jamais. Puis, je me disais à Azalyne que je partais bientôt à Paris et que j'aimerais qu'elle m'accompagne. Je ne supportais déjà pas la laisser toute seule. Elle refusait. Je n'étais pas habituer à ça mais avec Azalyne, ma réaction fut tout autre. « Bien. Comme tu veux, je ne veux pas te forcer mais attends toi à me réserver ta soirée dès que je rentre ma jolie. » au feu, je passais ma main sur sa joue. Je me mordillais légèrement la lèvre inférieur pour freiner cette envie de l'embrasser.

Jetant un rapide coup d’œil sur mon cellulaire, il était presque midi. « je t'avais promis un diner hier soir mais bon, on a été plutôt bien occupé hier soir. Que dirais-tu si on le remplaçait par un déjeuner? » Je n'étais pas un gros mangeur mais je ne loupais aucun repas. Ma mère m'avait élevée ainsi. Trois repas par jour et une petite collation vers seize ou dix-sept heures afin de tenir jusqu'au soir. Bref. Je tenais toujours la main d'Azalyne. Arrivé dans le parc, je passais mon bras par-dessus son épaule. En attendant sa réponse, je m'arrêtais dans un coin plutôt tranquille du parc et venais l'embrasser tendrement en la tenant par les joues. Je l'aimais enfin je crois. Cette notion était encore nouvelle pour moi. Toutes ces émotions, ces sensations que je ressentais à son égard me faisaient peur. Mais je ne les échangerais pour rien au monde. J'approchais de la trentaine, il était temps que je me case et que je fonde une famille. « Est-ce que tu te rends compte qu'on est capable de résister à l'appel du sexe ? Je n'ai jamais tenu aussi longtemps avec une fille. »

On marchait main dans la main, je souriais comme une gamine. Je ne pensais a rien, juste a mettre un pied devant l'autre afin d'aller dans le parc et de profiter du moment présent avec Lukà. Je ne voulais pas qu'il prenne mal mon refus immédiat pour partir en voyage. On s'arrêtait un instant, il prit mon visage entre ces mains, je pensais qu'il allait m'embrasser mais non, il s'arrêtait. Je souriais, il avait peur qu'on ne se retienne pas et qu'on se transforme en animaux.

"J'ai pas dis non vraiment Lukà, je veux juste attendre un peu qu'on aie passé plus de temps ensemble, car là tu vas me supporter h-24 et peut être que tu n'es pas prêt."

Je me mordais la lèvre inférieure. Finalement ce fut moi qui m'approchais de son visage afin d'attraper ces lèvres. Je lui donnais un tendre baiser. Il me proposait un repas, étant donné que hier soir on avait fait tout autre chose que manger. Si on s'était mangé mutuellement.

"Je dis que tu es un homme de parole ca me va parfaitement, je meurs de faim en plus"

On marchait donc en direction d'un petit restaurant, enfin moi j'espérais que sa soit quelque chose de simple et pas trop cher, parce que cela me mettrait vraiment mal a l'aise. Mais Lukà se stoppait, il m'embrassait, je posais mes mains autour de son bassin et me collais un peu plus contre lui. Mon coeur s'emballait, c'était comme si je me moquais de ce qui se trouvait autour de nous. Je collais mon front contre le sien tout en me mordant la lèvre inférieure.

"T'aurais-je jeter un sors Lukà? en même temps on est dans un lieu public et il y a pleins d'enfants autour de nous il ne faudrait pas les choquer"

Je retrouvais mon envie d'être avec un homme, de me montrer avec lui de rester proche de lui, mais seulement avec lukà personne d'autre que lui.

« Ne t'inquiète pas princesse. Je ne le prends pas mal hein. Jvais juste être en manque de toi pendant quelques jours donc à mon retour, je te veux rien que pour moi. » Et pour la baiser. Parce que oui, j'étais bien avec elle mais j'adorais pouvoir la baiser quand je le voulais. Elle ne disait jamais non de toute façon. Il n'y avait pas de prise de tête entre nous. On passait juste du bon temps ensemble. Là, encore, j'avais envie d'elle mais je devais me retenir jusqu'à ce qu'on soit chez elle ou chez moi. Azalyne acceptait mon invitation à déjeuner. Mais je savais qu'elle ne voudrait pas que je lui paie un restaurant trois étoiles et puis bon, à Siloam ça ne courait pas vraiment les rues donc bon. Alors que nous étions en pleine rue, j'hésitais à l'embrasser et contre toute attente, c'était elle qui venait m'embrasser. Je répondais à son baiser avec passion. « Eh ben, on se lâche mademoiselle .. Euh.. Je ne connais même pas ton nom de famille en fait. » Nous n'avions pas pris le temps de faire les présentations hier soir que nous avions terminés allongés sur la table en train de baiser sauvagement.

Une homme de parole ? Oh que oui je le suis ! Demandez plutôt à ma sœur. Quand je dis un truc, je le fais. Je n'avais pas hésité à arrêter mes études pour subvenir aux besoin de ma ère et de ma sœur quand notre père nous a lâchement abandonnés. Pour la plupart des gens, ils ne connaissaient cette partie de mon histoire. Ils ne connaissaient et voyaient que celle du Lukà milliardaire et propriétaire d'une entreprise de prêt à porter de luxe. Mais bref. Je connaissais ma vie et j'étais fier de ce que j'étais devenu. Tenant Azalyne par la taille, je l'embrassais encore et encore. Je ne m'en lasserais jamais je crois. « peut-être oui. Aurais-tu des pouvoirs magiques princesse ? Où suis-je simplement sous ton charme ?! » Disais-je en l'embrassant à nouveau. Puis, je lui prenais à nouveau la main et l'entrainais à nouveau dans la rue. Direction le restaurant cette fois-ci. J'avais l'habitude de déjeuner ici. J'avais une complète addiction pour les sushis. « J'espère que tu aimes les sushis. » Je connaissais bien le patron et puis sa fille surtout, vu que j'avais couché avec elle. Mais bon, apparemment, elle ne travaillait pas aujourd'hui. Une fois dans le restaurant, je réclamais une table pour deux, un peu isolé. Nous nous installions et je nous commandais une bonne bouteille de vin. Lui prenant la main, je déposais quelques baisers dessus.

J'avais certes pris les devants comme il le disait, mais j'en avais envie, puis bon je ne m'étais pas jetée sur lui en lui arrachant sa chemise et en envoyant valser sa ceinture. Non je restais quand même sobre, je savais me tenir dans la rue. Puis en même temps Lukà était connu, je ne voulais donc pas être la femme pointée du doigt qui pourrait lui nuire. J'en avais déjà assez fait comme ca.
Après lui avoir donné son baiser, Lukà constatait qu'il ne connaissait même pas mon nom de famille, moi non plus a vrai dire, car même si c'était le nom de son entreprise je n'y avais même pas fait attention. Je fis un sourire en coin tout en tendant ma main pour faire les présentations de façon conventionnelles.

"Mademoiselle Dawes, Azalyne Lina, enchantée monsieur?"

Je fis un sourire quand il attrapait ma main. On avait reprit notre petit chemin, il me tenait par la taille. Par moment il s'arrêtait pour m'embrasser, je n'allais pas me retenir de lui répondre car j'adorais le goût de ces lèvres. Il m'avait finalement proposé un restaurant, j'avais vraiment très faim donc j'acceptais.

"Oui dans la famille dawes on a des pouvoirs secrets, ou alors ca vient de mes racines d'Hawaï je sais pas! Méfie toi je pourrais te jeter un sort"

On marchait de nouveau main dans la main, certains regards se portaient sur moi. Je trouvais cela un peu bizarre puis au final je faisais ma fière au bras de Lukà. Après tout il était avec moi non? il m'accordait toute son attention autant en profiter.
Les sushis et moi c'était une grande histoire d'amour, on nous installait sur une table un peu en retrait. Une bouteille de vin nous attendait. Je fis un petit sourire, Lukà me couvrait de baiser, moi j'en profitais pour lui faire un peu de pied. C'était peut être du déjà vu mais je m'en moque.

"Alors comment sa se fait que tu te sois passionné pour les vêtements, je veux tout savoir du puissant Lukà"

Azalyne me tendait la main en se présentant comme si c'était la première fois que l'on se rencontrait. Je serrais sa main en la rapprochant de moi. « Enchanté mademoiselle Dawes. Je m'appelle Lukà Peter Callaghan. » Lui disais-je en déposant un baiser sur sa main. Certains qualifiaient ça de vieux jeu mais pas moi. J'aimais faire ce genre de choses et puis, je respectais les femmes donc bon. Puis, nous reprenions notre marche jusqu'au restaurant que j'avais choisis. Main dans la main, tous les regards étaient portés sur nous. Mais qu'importe. J'avais l'habitude. Je serrais un peu plus Azalyne contre moi qui semblait être fière d'être avec moi. Ah ça elle le pouvait ! La dernière fille que j'avais accroché à mon bras c'était ma sœur et ça remontait à pas mal de temps.

Arrivé enfin au restaurant de sushis, nous nous installions au fond de la salle. Je la couvrais de baiser tandis qu'elle me faisait du bien. Ça me faisait rire mais j'appréciais qu'elle fasse cela. « Alors comme ça tu as des origines hawaïenne ?! Je ne suis encore jamais allé là-bas. » Disais-je en regardant le serveur nous servir notre verre de vin. Et puis soudain, elle voulait en savoir plus sur moi. Par où commencer ? Mon enfance et adolescence n'étaient pas bien glorieuses. Elle allait sûrement s'en fuir en courant. Enfin non, je n'espérais pas. Entrelaçant ses doigts aux miens, je plongeais mon regard dans le sien. « ça risque de te faire un choc princesse, je te préviens. » le serveur nous apportait notre commande. Ça ne me gênait pas qu'il puisse voir que l'on était proches Azalyne et moi. Peut-être était-ce la bonne cette fois. Je l'espérais très fort. «Eh bien en fait, j'ai une sœur plus jeune que moi et on a toujours été très proche. Mon père nous a abandonné un peu avant mes dix-huit ans. J'ai arrêté mes études pour aider ma mère qui se tuait au travail. Je m'occupais d'elle et de ma sœur. Je n'avais pas le temps pour une petite amie alors voilà, j'ai commencé à accumuler les femmes dans mon lit. J'ai fait la connaissance d'un vieillard qui m'a légué sa société de prêt à porter de luxe par manque d'héritier. » Et voilà, elle savait tout ou presque de moi. Le principal on va dire.

Je m'étais présentée a lui, Lukà en avait fait de même, mon coeur faillit rater un battement quand j'entendis son nom de famille, est ce qu'il avait un lien quelconque avec une certaine Talya? Parce que si c'était le cas j'aurai quelques questions a me poser. Je n'avais rien a proprement parler contre cette femme, mais elle avait été a moitié en relation avec Wade. Mais tout ca c'était du passé puisque c'est Liam qui l'a veut et probablement qu'elle aussi le veut, bref. Je verrais surement plus tard pour des questions plus poussées. Je serrais donc ca main, puis j'eu un baise main avant de reprendre notre marche.

Dans le restaurant, je voulais en apprendre plus sur Lukà, plus que son anatomie. Il m'avait donc raconté son histoire, le textile une sorte de hasard mais tant mieux pour lui si grâce a cet héritage il a peu s'en sortir.

"Ah t'es comme ca toi, tu préfères les très vieux monsieur, tout le contraire de moi, je note"

Je souriais et rigolais, on nous apportait une carte, Lukà prit la liberté de demander un peu de tout ainsi je pourrais goûter a tout. Nos doigts étaient entrelacés comme un couple, vraiment cela ne me répugnais pas, ne me dérangeais même pas. Cela prouvait bien que j'étais vraiment attiré par Lukà et que peut être nous pourrions entreprendre quelque chose. a voir au fur et a mesure de nos différentes rencontres.

"Je suis quand même contente pour toi, même si c'était il y a bien longtemps...oui je suis hawaïenne, comme j'ai été adopté je n'ai jamais connu mes vraies parents, mais je viens de là bas, j'y suis retournée une fois avec ...eu mon ex, mais c'était pas vraiment des bonnes vacances"

On en parle de la fausse couche ou pas, parce que là encore Wade m'en avait fait tout un plat parce que je n'avais pas fait attention. Sauf qu'il ne savait pas que le risque zéro n'existait pas. Je baissais la tête, car je me sentais mal tout d'un coup, d'avoir eu a repenser a ca. Cette douleur si forte que j'avais ressentie. J'attrapais mon verre qui était a présent rempli de liquide rouge et vint boire une gorgée.

"Tu as dit que tu avais une soeur...elle est ici?"

Je ne connaissais pas grand chose d'Azalyne mais pourtant, j'étais déjà totalement accro à elle. La jeune femme avait eu un passé un peu chaotique mais j'étais là maintenant. J'allais m'occuper d'elle du mieux que je le pouvais. Son ex l'avait mis plus bas que terre et puis, il y avait cette histoire de drogue. Je ne supportais pas la savoir là-dedans. J'allais tout faire pour l'aider à s'en sortir. Depuis hier soir, nous avions baisés un bon paquet de fois. C'était agréable et la jeune femme semblait heureuse. Tant mieux. Moi aussi, je me sentais bien. Je ne pensais plus vraiment à Melyna et je remontais tout doucement la pente. Assis dans ce restaurant, je nous commandais un assortiment de sushis. Puis, elle me demandait de lui raconter mon histoire. Ce que je fis sans broncher et en lui tenant la main. J'enlaçais mes doigts aux siens. Elle fit une petite blague sur le fait que je préférais les vieux monsieur, comme elle. « ça veut dire que je suis vieux alors ? Mais je te rassure, je préfère les jolis filles comme toi. » Disais-je en embrassant le dessus de sa main. Azalyne commençait à se détendre et à apprécier que les autres puissent nous voir ensemble. « T'es consciente que si un journaliste nous voit, t'auras ta petite tête dans le journal demain ? » ça ne me gênait pas, loin de là mais elle, je ne savais pas.

Et puis, elle vient me parler de sa petite vie à elle. Elle avait été adoptée. Ben ça alors !! « jpourrais t'emmener là-bas un jour si tu veux. » ça me plaisait bien cette idée de partir en vacances avec elle. D'être seule avec elle, loin de Siloam et de tout ceux qui nous connaissait. Si les choses devenaient officielles entre elle et moi, je devrais la présenter à ma mère et ma sœur aussi. Bon, avec Talya ça ne posera sûrement pas de problèmes mais ma mère était assez protectrice avec ses enfants. C'était une mère, c'était normal. Puis, Azalyne me demandait si ma sœur était en ville. « Ouais elle est là. Elle est revenue y'a pas très longtemps en fait. Elle est flic et s'appelle Talya. » Je ne savais pas si elle la connaissait. Siloam était une petite ville certes mais il était impossible de croiser tout le monde de toute façon. Je buvais un peu de vin et mangeais un ou deux sushis.

Je plaisantais quand il s'agissait de la relation de Lukà et de son vieux monsieur, une chose était certaine Lukà avait eue sacrément de la chance. On papotait de tout et de rien, mais il me mit la puce à l’oreille. Si des journalistes nous voyaient, comment ca, Lukà était donc si important que ca ? Son visage attirait autant les appareils photos ? J’arquais un sourcil intrigué et commençait à regarder un peu autour de nous. Je n’étais vraiment pas rassurée, si quelqu’un le faisait vraiment et faisait des recherches sur moi, ca serait foutu. On verrait les gros titres Lukà Callaghan avec une toxico, paie ta réputation. Je baissais la tête, il fallait vraiment que je change.

« Je préférerais évité, déjà pour toi car te traîner un boulet comme moi merci, monsieur Callaghan et sa junkie »

Finalement on avait reparler de mes origines, oui j'étais Hawaïenne, mais je le vivais bien. Mes parents avaient toujours été là pour moi, mes parents Dawes j'entends. Je n'avais pas connu les autres, en même temps j'étais qu'un bébé quand j'ai été recueillie. Quand j'y suis allée avec Wade j'étais excité comme une puce, car pour une raison inconnue je me sentais étroitement lié a cette île, mais les autres événements ont un peu gâchés le voyage.
Retourner là bas était peut être une bonne idée mais pas avec Lukà, ni avec aucun autre homme d'ailleurs, parce que je ne pourrais supporter un nouvel échec. Cependant y aller avec ma soeur était une super idée.

"On ira ailleurs toi et moi une destination rien qu'a nous"

Je lui fis un sourire, j'en avais un peu marre de toute le temps l'envoyer sur les roses. Déjà j'avais dit a moitié non pour Paris et maintenant ca? je voulais tellement prendre mon temps avec lui.Je le sentais sincère, même si notre rencontre était super récente. JE voulais que ca fonctionne, qu'on y aille en douceur. Je fis un petit sourire, j'avais envie de lui attraper la main. Je me mangeais la lèvre inférieure car j'étais un peu mal a l'aise. Finalement je me lançais, je lui caressais donc al paume de la main.
Entre temps Lukà me parlait de sa soeur, c'était bien ce que je pensais, Talya était belle et bien sa soeur. Bon et bien je devais me focaliser sur le fait qu'elle faisait battre le coeur d'un de mes chers amis, donc c'était sa soeur et tout se passerait bien. Mais est ce que je devais lui en parler? Baser une pseudo relation sur le mensonge ou l'omission? je pense pas que ca arrange la situation.

"J'en ai déjà entendu parler, en même temps Siloam est une petite ville"

Le repas arrivait, je pris un premier sushi avant de commencer a manger. Lukà me regardait avec des yeux si magnifique.

"Pourquoi tu me regardes comme ca? j'ai un truc qui va pas?"

Azalyne semblait un peu surprise que des journalistes pouvaient nous voir et nous photographier. J'avais l'habitude de ce genre choses mais sûrement pas elle. Je comprenais tout à fait que ça puisse l'affoler de voir sa petite tête dans le journal de la ville. Ça m'avait un peu surpris au début mais bon, on s'y fait assez facilement. Je soupirais. Elle ne cessait de se rabaisser en disant que c'était une pauvre junkie. « Arrête ça Azalyne ! T'étais une junkie mais plus maintenant. Tu veux juste t'en sortir et crois-moi que je vais t'y aider. » Je ne l'engueulais pas même si le ton de ma voix avait légèrement monté mais je ne supportais qu'elle puisse se rabaisser de cette manière. Et si quelqu'un osait le faire, je réagirais exactement de la même façon. « Et t'es pas un boulet. Et puis quand bien même, ça ne me gêne pas qu'on puisse te voir avec moi. » Si ma sœur était là, elle dirait sûrement que j'étais amoureux. Je crois qu'elle désespérait de me voir avec une fille autrement que pour le sexe. Mais bon, je préférais prendre mon temps avec elle. Ma main caressait toujours le haut de la sienne. Elle était belle. N'importe quel mec aurait pu se battre pour l'avoir mais trop tard, elle était à moi et rien qu'à moi. Je détestais partager mes affaires.

Puis, je lui disais qu'un jour je l'emmènerais en vacances à Hawai. Rien qu'elle et moi. Loin de cette ville et de toutes ces personnes qui nous entouraient quotidiennement. Mais elle refusait. Déjà Paris, ensuite ça. Encore un refus et je le prendrais très mal. Je suis le genre de mec à ne pas apprécier qu'on me refuse quoi que ce soit mais alors là, je prenais sur moi pour ne pas la faire fuir. «On ira où tu veux princesse. Même dans un igloo, au pole nord si tu le souhaites. » Bon quand même pas mais bon. Je lui tenais toujours la main lorsque le serveur nous emmenait les plat devant nous. Tout avait l'air délicieux. Je n'en avais peut-être pas l'air mais bon, j'étais un gros gourmand. Seulement je faisais pas mal de sport – outre le sport de chambre – donc bon, je perdais assez facilement. Azalyne était la meilleure chose qui puisse m'arriver mais ces quelques jours à Paris sans elle allaient être très difficile. Mais bon, je ne devais pas perdre mon travail en vue. Je n'étais pas qu'un patron. J'étais responsable de tous mes employés qu'ils soient stylistes, mannequins, secrétaires, homme ou femme d'entretien. Ils comptaient tous sur moi pour continuer de travailler et de vivre surtout. La conversation déviait sur ma sœur. Évidemment qu'elle était connue en ville. Elle était une super flic et puis bon, les femmes flics ça ne courait pas les rues. « Tu verras, elle est cool ma sœur ! Bon, elle désespère d'avoir une belle-soeur un jour mais bon. » Nous commencions à manger. Je ne cessais de la regarder dans ses jolis yeux. Elle me demandait si elle avait un truc ou quoi. J'explosais de rire puis, me levant un peu de ma chaise, je vins déposer un baiser sur ses lèvres. « J'avais juste envie de t'embrasser et.. j'ai envie de toi. » Lui murmurais-je tout doucement à l'oreille.

Lukà n'aimait pas que je dise que j'étais un boulet et une junkie, pourtant c'était bien le cas. Ca me gênais de me faire photographier, car il y a toujours des gentils mots qui suivent les photos. Je ne voulais pas que la réputation de Lukà s'aggrave a cause de moi. Je baissais la tête quand je l'entendais hausser légèrement le ton, oui je me faisais remonter les bretelles, mais d'un autre côté quand on a cesser de vous répéter la même chose pendant un moment on fini par y croire. Je fis une petite moue, j'allais donc arrêter d'en parler. Mais Lukà m'avouait que ca ne le gênerait pas qu'on s'affiche tout les deux. Au moins le principal intéressé n'était pas contre cette idée.

"Bon ben je n'y faisais pas attention au départ donc je vais faire comme si il n'y avait personne, tout le temps"

Le voyage, encore un refus de ma part, je suis compliqué, je ne voulais pas Hawaî, du moins pas pour le moment, je voulais quelque chose rien que Lukà et moi. Un endroit qu'on aurait choisi ensemble, un souvenir rien que pour nous deux. Ile, place, mer, océan, bateau, n'importe ou du moment que j'étais avec lui.

"Tu te seras mon yéti alors, tu as de la chance je resterai collé a toi pour ne pas avoir froid!"

Une fois le repas enclenché, Lukà me regardait avec insistance, je fis un petit sourire en coin avant de lui demander ce qu'il se passait. Il eu une réaction a laquelle je ne m'attendais pas, il explosait de rire. Ce rire qui fut communicatif, puisqu'à mon tour je rigolais. Il se levait légèrement de ma chaise je l'imitais, et on s'échangeait un baiser, je rougissais quelques peu en écoutant ces murmures. Même sur ma peau doré on pouvait voir que je rougissais.

"Bientôt, quand on aura reprit des forces!"

Lukà m'avait parlé de sa soeur, une super flic, a ca oui, mais une femme surtout et comme toute femme on a le coeur fragile, elle devait l'avoir en mille morceau avec l'histoire Liam. Du moins c'est ce que je pense, étant donné que je n'ai qu'une seule version des faits. J’acquiesçais ce que Lukà de disait.

"Ca c'est sur que les femmes flics sa ne court pas les rues...mais je la connais aussi par le biais d'une autre personne, deux en fait, enfin autant te le dire tout de suite, c'est ta soeur qui m'a balancé a mon ex sur mon...addiction"

Comment elle l'avait su? tout simplement parce que la personne qui me donnait ces cachets n'était une autre personne que Liam. Comme madame traquait Liam ben elle a fait le rapprochement. Je baissais la tête un peu honteuse. Je ne voulais pas que Lukà pense que je me servais de lui pour faire payer sa soeur, car avant même de venir dans ce centre je ne savais pas que Lukà et Talya était frère et soeur.

"Le monde est petit hein..." chuchotais-je

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