› pseudo, prénom : lollipop. › âge : trente-deux ans. › emploi : mécanicien & trafiquant d'armes. › côté coeur : elle m'attire. elle m'obsède. je la désire. T. ♥ › petites lettres envoyées : 181
| Sujet: une amie. une vieille bagnole. un moment parfait. w/naevia Dim 15 Mar - 11:54 | |
| Les journées étaient devenues une torture que je m'infligeais quotidiennement. Tous les jours je me levais à l'aube. Tous les jours je me forçais à manger, à faire mon jogging quotidien. Tous les jours je me forçais à m'habiller et à sortir de mon appartement. Ça fait des semaines et des semaines que je n'avais pas de nouvelles de Talya. Elle me manquait terriblement. À chaque fois que je la retrouvais, elle m'échappait. À chaque fois, c'était la même chose et ça en devenait vraiment épuisant. J'avais beau coucher avec toutes ces femmes, aucune d'entre elles n'arrivaient à la cheville de Talya. Elle me manquait et je n'arrivais pas à vivre correctement sans elle. Mais notre amour était impossible. Elle faisait partie de la police. Moi, je n'étais qu'un pauvre petit dealer de drogue et trafiquant d'armes. Tous nos opposés mais pourtant, je crevais d'envie d'être avec elle. Ma mère m'avait souvent répétée que les contraires s'attiraient. Je n'y avais jamais cru et pourtant, aujourd'hui, j'y croyais dur comme fer. Quand je nous regardais, Talya et moi, je ne voyais pas comment être ensemble. Pourtant, la dernière fois chez elle, nous avions fait l’amour avec passion et nous avions vraiment l'air d'un couple. Or, avoir l'air d'un couple ne suffisait pas à l'être réellement. N'importe quelle fille rêverait d'être avec moi mais je n'en voulais pas une autre. C'était Talya et personne d'autre.
Huit heures. J'avais enfilé un vieux jean troué aux genoux, un vieux tee-shirt qui traînait par terre et ma paire de basket que je ne quittais que pour dormir. Ça faisait un moment que j'étais debout déjà. J'avais avalé au moins trois tasses de café déjà et fumé quelques clopes pur passer le temps. Finalement, je sortais de mon appartement en prenant soin de fermer la porte à clé et rejoint le parking où ma moto était garée. J'avais le permis voiture mais j'en conduisais que rarement. Je préférais mille fois la moto. C'était beaucoup mieux. Je me sentais tellement libre et heureux lorsque je conduisais ma moto. Je pouvais rouler pendant des jours et des jours sans vraiment de destination précise. Tant que j'étais sur ma moto, rien ne pouvait m'attendre. Il n'y a que deux endroits au monde où je me sentais bien et moi-même : sur ma moto et avec Talya. Au club aussi mais je pouvais rester deux ou trois jours sans venir ici. De toute façon, s'ils avaient un truc à me dire, ils avaient mon numéro de cellulaire. Je venais d'arriver au garage. Personne. L'endroit était désert mais il y avait tout de même des voitures à réparer. Je garais ma moto à sa place habituelle puis, je me rendais au garage. J'avais envie de m'occuper les mains mais aussi – et surtout – l'esprit. Rien de mieux que de réparer une vieille bagnole. J'allumais le vieux poste radio installé dans le garage pour mettre un peu de vie ici bien que le silence ne me gênait pas vraiment. Ça faisait déjà au moins une heure que je réparais cette voiture. Enfin que je bricolais dessus plutôt. J'entendais des bruits de pas derrière moi. Je me retournais et vins lancer un léger sourire à la personne qui se trouvait là. Je la connaissais bien. Il s’agissait de Naevia. L'une de mes collègues du garage et amie. Je me levais en essuyant mes mains sur un torchon qui traînait au sol. « Salut ! Tu vas bien ? » Disais-je simplement en lui faisant la bise.
|
|