Paris était une ville géniale. Ce n'était pas la première fois que j'y allé mais cette ville m'impressionnait toujours. J'aurais aimé qu'Azalyne soit là avec moi mais elle avait raison, c'était sans doute un peu tôt encore. Mais néanmoins, elle hantait sans cesse mes pensées. Je n'avais pas le temps de lui téléphoner entre les réunions, les conférences, les défilés et les repas qui finissaient à pas d'heure, je n'avais pas vu les trois jours passer. J'étais contre d'être dans l'avion pour rentrer chez moi. Azalyne allait sûrement m'en vouloir de ne pas lui avoir de nouvelles mais mon emploi était blindés à mort. J'avais à peine le temps d'aller faire pipi. Bien évidemment, des filles avaient cherchés à se retrouver dans mon lit mais non, je ne voulais plus faire ça. Je devais être fidèle si je voulais être le petit-ami d'Azalyne. Arrivé chez moi, enfin, je posais mes valises que je rangerais plus tard. J'avais envie d'aller voir Azalyne et lui faire l'amour pour rattraper ses trois jours sans elle.

Je prenais les quelques cadeaux que j'avais acheté pour elle – une boite de chocolat, une bouteille de vin et un bouquet de roses rouge – puis je grimpais à bord de ma voiture de sport et traversait la ville à vive allure. Il était assez tard. Vingt-deux heures je crois. La ville était quasiment déserte. Je regagnais rapidement l'immeuble où vivait la jeune femme. J'avais hâte de la voir. J'avais l'impression d'être partis depuis six mois. Prenant les cadeaux, je grimpais les marches quatre à quatre et atterrissais enfin devant son appartement. Mon cœur battait super vite. Je savais qu'elle allait être en colère, c'était même sur mais je ne partirais. J'allais lui prouver que nous deux ce n'était pas qu'un coup d'une nuit. C'était beaucoup plus que cela. Je ne savais pas si je passerais toute ma vie avec elle mais je voulais être avec elle le plus longtemps possible. D'être son petit ami et de l'aimer comme elle le méritait. Bref. Je sonnais. J'étais un peu anxieux mais aussi très pressé de la revoir et de l'embrasser. « Bonsoir princesse. Je t'ai manqué ? »

Paris était jolie mais je n'étais pas allé là-bas pour faire du tourisme. Non. J'avais pleins de rendez-vous, des réunions, des repas d'affaires. Je n'avais même pas pu envoyer un seul mail à Azalyne ou même l'appeler. Elle allait me faire la tête c'était certain. Mais elle m'avait terriblement manqué. Je ne cessais de penser à elle. Tous les jours, toutes les nuits, elle hantait mon esprit. J'avais envie de l'avoir près de moi, de la toucher. De pouvoir l'embrasser et lui faire l'amour quand je le souhaitais. Avant de partir à Paris, je ne savais pas ce que je voulais avec elle. Ce n'était pas mon truc d'être amoureux et fidèle à une seule femme mais il fallait bien une première à tout, non ?! Azalyne serait donc la première – et sûrement la dernière – à être ma petite amie. Celle qui partagera ma vie quotidiennement. Celle qui deviendrait ma femme, enfin je l'espérais. Celle avec qui j'allais fonder une famille. C'était ça mon rêve : fonder une famille avec celle que j'aurais choisis. Et c'était Azalyne que j'avais choisis. Je n'en voulais pas une autre. En fait, aucune des autres femmes que j'avais fréquentais ne lui arrivait à la cheville. Azalyne était unique et je voulais qu'elle soit à moi. Rien qu'à moi.

Me voici donc en route pour son appartement. Elle ne devait pas s'attendre à me voir. Les bras chargés de présents, je montais les marches puis sonnais à sa porte. Mon cœur battait la chamade. J'avais chaud. Elle vint ouvrir la porte et là, mes yeux brillaient de milles feux. Elle était en tenue de sport, transpirante mais toujours sexy. « Bonsoir princesse. Jvoulais te faire la surprise. » Azalyne vint se jeter dans mes bras. Je la serrais contre moi en sentant l'odeur de sa peau. Elle m'avait tellement manqué. C'était incroyable. Je rentrais dans l'appartement et fermais la porte avec mon pied. Je lâchais Azalyne et vins l'embrasser tendrement sur ses lèvres. « Tiens c'est pour toi ! » Lui disais-je en lui tendant les paquets qui lui étaient destinés. Alors qu'elle était en train de déballer les présents que je lui avais offert, je ne cessais de l'observer. Assis sur le canapé, je la regardais faire sans broncher. Elle était tellement belle. J'avais envie de la faire mienne. Qu'elle devienne ma petite amie et pourquoi pas ma femme. « Alors princesse, je t'ai manqué ? Je suis désolé de ne pas avoir donné de nouvelles mais ils m'ont fait un programme ultra chargé donc bon. Je n'ai pas cessé de penser à toi pendant ces trois jours. » Disais-je en la tirant sur mes genoux.

Je venais à peine de rentrer de Paris. Les valises posées – même pas défaites encore – je prenais les présents que j'avais achetés pour Azalyne et partais directement chez elle. Durant ces trois longs jours, elle m'avait terriblement et je m'étais bien rendus compte qu'elle n'était pas qu'une simple aventure pour moi. Je voulais qu'elle soit ma petite amie. Celle qui partagerait ma vie durant un moment ou pour toute la vie. J'étais amoureux d'elle. J'en étais quasiment certain. J'aurais bien aimé avoir l'avis de ma frangine mais je n'avais pas le temps d'aller la voir. Et puis, elle devait être bien occupé avec son Liam. Bref. J'étais arrivé devant l'appartement d'Azalyne. Le temps qu'elle vienne m'ouvrir la porte me paraissait interminable. A voir sa tête, j'en déduisais qu'elle ne s'attendait pas à me voir ce soir mais elle vint directement me sauter au cou. Je la serrais contre moi en respirant la douce odeur de son parfum. Puis, une fois chez elle, je lui donnais ses présents et vint m'asseoir sur son canapé.

Les roses rouges étaient en effet là pour lui faire passer un petit message. Je la tirais sur mes genoux en passant ma main sur sa joue et l'autre dans son dos. « T'as raison. J'ai pu réfléchir durant ses trois jours et t'es pas qu'une fille de passage de ma vie. Je sais pas où ça va nous mener tout ça mais j'ai envie de prendre ce risque. J'ai envie de t'avoir dans ma vie, de pouvoir m'afficher avec toi, de t'embrasser quand je le veux. Je veux que tu sois ma petite amie, princesse. » Mon visage se trouvait assez proche du sien. Je crevais d'envie de l'embrasser et de lui faire l'amour. Pas de la baiser, non. Juste de lui faire l'amour avec tendresse et passion. Comme deux personnes qui s'aimaient. Elle semblait déçue de ne pas avoir eu de mes nouvelles durant ces trois derniers jours. Mais mon emploi du temps avaient été ultra chargés. J'avais à peine eu le temps de faire les quelques achats pour elle et pour ma sœur. « Je suis désolée princesse mais je suis là maintenant et je ne compte pas te lâcher. » Mes lèvres cherchaient les siennes. Quand ce fut fait, je venais l'embrasser tendrement en passant ma main dans sa chevelure couleur ébène. « Tu n'es pas cruche du tout !! » Disais-je en répondant à son baiser avec envie. Je lui retirais sa brassière de sport et contemplais ce corps que je connaissais pourtant déjà mais qui m'avait tant manqué. Je venais embrasser ses lèvres, son cou, sa poitrine. D'un coup, je me sentais bien. Heureux comme jamais je ne l'ai été.

Et voilà, c'était désormais officiel. Moi, le grand Lukà Callaghan, j'étais en couple. J'aurais pu sortir avec n'importe quelle mannequin ou autre mais non. Je l'avais choisis elle. Azalyne. Une fille banale, simple mais tellement belle. Sa présence me faisait du bien. Son absence était insupportable. Talya allait sûrement être contente de savoir qu'enfin je m'étais casé. Je me moquais du passé d'Azalyne. Elle avait beau s'être droguée et avoir couchée avec n'importe qui – sur ce point-là – je n'étais pas très clean non plus – elle voulait s'en sortir et j'allais l'aider à le faire. Aujourd'hui, je devenais son petit-ami et j'allais tout faire pour combler le moindre de ses désirs. La rendre heureuse comme elle me rendait heureuse en ce moment. Azalyne était à moi. Je serais le seul homme à lui faire l'amour. Tout comme elle sera la seule femme à pouvoir passer du temps avec moi dans mon lit. J'avais envie qu'elle vienne s'installer chez moi mais sûrement un peu trop tôt. « Alors ça y est. C'est officiel, tu es la petite amie du grand Lukà. » Mes mains lui retiraient avec facilité sa brassière de sport. Je découvrais son corps et sa poitrine dénudée.

J'avais changé sa vie ? Elle aussi. Je n'ai jamais été en couple et maintenant, si. Grâce à elle, j'avais connu le coup de foudre, le grand amour. Je savais ce qu'on ressentait quand on était amoureux. Je la soulevais avec délicatesse et vint la porter telle une princesse. L'allongeant sur son lit, je me glissais sur elle en lui retirant doucement son pantalon de jogging. J'avais envie d'elle. Envie de lui faire l'amour avec passion et tendresse. Une première pour moi. Je n'avais pas l'habitude de faire l'amour comme ça. Habituellement, je baisais simplement. Mais plus maintenant. Aujourd'hui, je ne ferais l'amour seulement à Azalyne. Enfin j'essairais de m'y tenir. « C'est tout nouveau pour moi princesse. Je n'ai jamais été en couple avant mais.. pour le moment, c'est plutôt agréable je dois dire. » Eh oui, nous avions trois jours à rattraper. Cette nuit sera encore plus inoubliable que notre toute première nuit. Lui retirant sa petite culotte, je vins jouer avec ma langue sur son sexe. Je savais que ça lui plaisait ce genre de choses. « J'espère que tu n'as rien de prévue ce soir parce que t'es à moi. » Disais-je avant de reprendre.

Notre première fois ensemble était désormais bien loin derrière nous. Avant nous baisions simplement ensemble, juste pour notre petit plaisir et aussi parce que je ne pouvais pas me passer d'elle mais maintenant, tout avait changé. Aujourd'hui, Azalyne était devenue ma petite amie. C'était une nouveauté pour moi. En vingt-neuf ans, je n'avais jamais été en couple une seule fois. Seulement des filles que je baisais pour une nuit. Azalyne avait été celle qui avait réussie à me faire tomber amoureux. Je ne savais pas ce que ça allait donner nous deux mais je ferais tout pour que ça fonctionne de toute façon. Azalyne plaisantait sur le fait qu'il lui fallait un badge pour que tout le monde sache qu'elle était à moi. « Oh ne t'inquiète pas princesse. Tout le monde sera bien vite au courant. » Disais-je en l'embrassant tendrement puis, je la conduisais dans sa chambre. Le canapé était bon pour un moment de baise intense. Pour faire l'amour à sa petite amie, le lit était beaucoup plus recommandé.

Oh ça oui ! Nous étions sur notre petit nuage avec Azalyne. Je l'installais sur son lit et avant de me mettre au-dessus d'elle, je vins lui retirer son pantalon. Elle était encore bien plus belle et désirable que dans mes souvenirs. « Ne t'inquiète pas. Je ne compte pas te lâcher comme ça princesse. » Disais-je en passant ma langue sur son sexe. Elle était déjà bien humide et impatiente. En temps normal, je l'aurais déjà baisé au moins une fois mais là, je préférais prendre mon temps. Lui faire l'amour avec tendresse et passion. Mes mains prenaient plaisir à redécouvrir son corps. Mes lèvres goûtaient à nouveau les siennes. D'une main, je rapprochais son être du mien. Puis, pendant que nous nous embrassions avec passion, je vins me loger en elle et lui faire passionnément l'amour. Au bout d'un moment, je m'écroulais à ces côtés. Légèrement en sueur, je passais mon bras autour d'elle. « Et la nuit ne fait que commencer princesse. Tout comme notre histoire. » Ma main sur son menton, je l'embrassais tendrement. Ça ne faisais que la seconde fois que je venais dans sa chambre mais j'adorais son petit monde. Je me penchais vers elle. Mes lèvres embrassaient la moindre parcelle de son corps. Puis je la prenais sur moi et j'avais une magnifique vue sur son corps. « Alors dis mon princesse, ça fait quoi d'être en couple avec un homme important ? » Moi en tout cas, j'étais ravis d'être avec elle.

C'était vrai que tout le monde sera bien vite au courant de notre relation et ça ne me faisait pas peur du tout. Tout le monde – ou presque – à Siloam me connaissait. Les journaux les aidaient beaucoup. Ça serait sûrement difficile pour Azalyne au début mais bon, je serais là si ça va trop vite. Ou trop loin aussi. Les journalistes ne reculent devant rien pour obtenir une photo de vous. J'étais bien placé pour le savoir mais jamais, je ne laisserais quelqu'un faire du mal à Azalyne ou mettre sa vie en péril. Je ne suis pas ce genre de mec. Mais Azalyne était ma petite amie désormais. La première et sûrement la dernière. Nous nous trouvions dans la chambre d'Azalyne. C'était bien plus petit que chez moi mais je me sentais bien ici. En fait, c'était ça ce dont j'avais besoin. D'une jeune femme simple, ordinaire mais tellement différente des autres. Elle me sortait de ce monde de strass et paillettes dans lequel je vivais tous les jours. Quand j'étais avec Azalyne, j'étais seulement un mec ordinaire, banal. Ça faisait du bien de redevenir le garçon que j'étais autrefois. Ordinaire et qui se ramassais des râteaux assez souvent.

Allongés tous les deux sur le lit de la demoiselle, nous reprenions notre souffle tant bien que mal. Nous venions de faire l'amour comme deux personnes qui s'aimaient comme des fous. Je passais mon bras autour des épaules d'Azalyne. C'était bizarre. Elle était ma petite amie alors qu'on ne se connaissait que depuis une semaine. Mais c'était un véritable coup de foudre entre nous. Je n'arrivais pas à me passer d'elle tout simplement. La jeune femme vint se coller contre moi. Je l'embrassais très tendrement sur ses lèvres. « Quand je suis avec toi, j'oublie totalement le monde que je côtoie tous les jours. Je suis juste Lukà avec toi princesse et c'est pour ça que je t'ai choisis. Tu m'aides à ne pas prendre la grosse tête et à rester moi-même. » Lui disais-je le plus sincèrement du monde. Je vins la prendre sur moi. J'avais une magnifique vue sur son corps que je connaissais déjà par cœur. Elle était en train de me taquiner mais je la laissais faire. Elle vint s'empaler avec douceur sur mon sexe. « J'avoue tu ne vas plus avoir besoin de moi bientôt. » je venais l'embrasser doucement. Posant mes mains sur ses hanches, j’accélérais les vas et viens en elle. Je n'arrivais pas à lui résister. Notre relation débutait à peine, c'était sûrement la passion qui ressortait. Pendant encore de longues minutes, je prenais plaisir à lui faire l'amour passionnément. Nos gémissements raisonnés dans sa chambre. Puis, nous arrivions à l'orgasme ultime. Elle s'effondrait sur moi et je vins la serrer contre moi. « tu es tellement époustouflante princesse. »

Allongé à présent sur le lit, aux côtés d'Azalyne, je passais mon bras autour de ses épaules. C'était une excellente nuit qui s'offrait à nous. C'était la première fois que j'étais en couple et aussi la première fois que je faisais l'amour à ma petite amie. C'était agréable et puis Azalyne était tellement fabuleuse. Jamais je n'aurais cru pouvoir avoir une fille comme elle à mes côtés. Et pourtant, elle était belle et bien. Azalyne embrassait mon torse alors que je lui parlais le plus sincèrement du monde. Ses baisers me faisaient frissonner. Sa présence aussi d'ailleurs. Puis, je la plaçais sur moi en passant mes mains sur ses fesses. « Tu sais, je n'étais qu'un mec ordinaire avant. Et puis, j'ai eu tout ça. L'entreprise, l'appartement, tout cet argent. Tu m'aides à rester moi-même et je suis juste fou de toi. » L'embrassant avec passion, nous recommencions tendrement à faire l'amour. Doucement pour commencer puis de plus en plus vite. Au bout d'un long moment, Azalyne s'effondrait sur moi. Je la serrais contre moi et la rapprochais de moi en la sentant se refroidir.

« ça va marcher princesse, je te le promets. Je vais essayer alors. Je ne veux pas que tu me quittes, jamais. » Ma langue venait attrapait la sienne. Puis, je me levais du lit en remettant mon caleçon. Je farfouillais un peu dans sa cuisine et trouvais deux verres de vin, ainsi qu'une bouteille. Je revins dans le lit à ses côtés et nous servis un verre chacun. Je lui en donnais un et vint me désaltérer avec le mien. « A cause de moi ? Je ne t'en veux pas. J'étais fou de ne pas pouvoir te parler pendant trois jours. J'ai même pas défait ma valise. J'avais trop hâte de te retrouver et de te faire l'amour. D'ailleurs j'espère que tes voisins n'ont rien contre notre nuit torride. » Parce que oui, la nuit était loin d'être terminée. Nous marquions simplement une pause pour reprendre des forces. Mes mains parcouraient doucement le corps d'Azalyne. Azalyne se cachait sous son oreiller. Je le lui retirais et vint passer mes lèvres sur les siennes puis sur sa poitrine. « Tu sais que si tu as fait une bêtise, je peux te punir hein. » Je coinçais ses bras en haut du lit. Je me glissais au-dessus d'elle en l'embrassant tendrement. Mon sexe juste au-dessus du sien, je faisais attention à ne pas la pénétrer. Je voulais qu'elle me supplie de le faire. Je la caressais, l'embrassais. Le moindre contact de nos deux êtres me procuraient de puissants frissons.

Je me sentais un peu con de ne pas avoir trouvé cinq minutes durant mon séjour à Paris mais bon, nous nous étions retrouvés aujourd'hui et j'étais aux anges de pouvoir dire qu'Azalyne était ma petite amie désormais. Elle était à moi. Je savais que les paparazzis allaient s'en donnait à cœur joie avec nous deux mais je mettrais des barrières si jamais ils vont trop loin. Tout le monde a le droit d'avoir une vie privée et moi aussi. Il était hors de question qu'ils fassent fuir Azalyne à cause de leur connerie. C'était sûrement un peu débile de dire ça – surtout aussitôt – mais elle était tout pour moi. Notre relation débutait à peine mais j’espérais qu'on puisse aller très loin elle et moi. J'adorerais fonder une famille avec elle. J'allais atteindre mes trente ans, il était temps que j'y pense non ?! Je sentais les yeux de ma petite amie sur moi lorsque je remettais mon caleçon. C'est vrai que comme ça je n'avais plus vraiment l'air d'un patron mais avec elle, j'étais juste Lukà. C'est tout. Juste Lukà et rien d'autre. Revenant dans le lit à ses côtés, je nous servis un verre de vin chacun. Je lui demandais si ses voisins n'allaient rien dire de nous entendre baiser quasiment toutes les nuits. « De toute façon, tu pourras leur dire que ça risque de se reproduire souvent enfin sauf si tu préfères venir chez moi. » Disais-je d'un air taquin.

« C'est pas de chocolat que je vais te priver bébé. Exactement, c'est un vieux réflexe. » Disais-je en l'embrassant à pleine bouche. Puis, je vins la pénétrer avec violence. Je serrais son être contre le mien et entamais les vas et viens en elle. Doucement puis de plus en plus vite. Elle était toujours attachée au lit. Je lui soulevais l'une de ses jambes pour pouvoir la pénétrer encore plus profondément. Au bout d'une vingtaine de minutes, nous jouissons ensemble. Je détachais ses mains et vins m'allonger à ses côtés en l'embrassant.

Je me moquais bien de ce les voisins d'Azalyne pourraient bien penser de nous. Nous ne faisions de mal à personne. Au contraire, nous nous donnions simplement du plaisir. Je venais de l'attacher à la tête de son lit avec ma cravate. Elle me notifiais que c'était sa cravate préférée désormais. « Je te la laisserais en souvenir de cette nuit bébé. » Disais-je simplement avant de venir aspirer le liquide que j'avais versée sur elle. Que ça soit ici ou dans mon appartement ou n'importe où ailleurs, tant qu'elle était avec moi, le reste ne me semblait que futilité. Je ne répondais pas à sa remarque et ne tardais pas à la pénétrer avec violence. Je tenais ses jambes pour ne pas recevoir de coups de pieds de sa part. Elle était à ma merci et mis à part gémir de plaisir, Azalyne ne pouvait rien faire d'autre. Lui faire monter la tête ? Ouais tout à fait mais son chéri m'interpellait. C'était la première fois qu'une fille m’appelait ainsi. Enfin ma mère le faisait à l'époque mais c'était ma mère donc ça ne comptait pas vraiment.

Lorsque nous jouissions ensemble, je vins me placer à ses côté. A bout de souffle, je la resserrais près de moi. Elle tremblait mais elle était brûlante. Peut-être y étais-je allé trop fort avec elle ?! Je restais perplexe à tout ça. « Ecoute bébé, si un jour j'y vais trop fort n'hésite pas à me le dire et à me demander d'arrêter d'accord ?! Jveux pas te faire de mal. » Je la gardais dans mes bras. Je vérifiais rapidement l'heure sur mon cellulaire. Minuit. Mince la nuit passait vraiment trop vite avec elle. En plus, je devais me lever assez tôt demain matin vu que j'avais encore une réunion à huit heures. Pour faire le bilan de mes trois jours à Paris et des nouveautés à apporter à la prochaine collection. Mais pour le moment, j'étais avec elle et je ne comptais pas la laisser toute seule. « Et encore, ce n'est rien. N'oublie pas qu'on a trois jours à rattraper princesse. » J'avais encore envie d'elle mais je préférais la laisser reprendre des forces. Mes doigts parcouraient sa poitrine. Du coin de l'oeil, je scrutais le moindre détail de sa chambre. Jamais je n'aurais pu dire qu'elle se droguais avant. Mais bon, j'étais là maintenant et il était hors de question qu'elle rechute. « T'as plus de drogues chez toi ? Jveux m'assurer être ta seule drogue désormais. » Je l'embrassais dans le cou tendrement.

Déroutant ? C'était bien la première fois qu'une fille me disait une telle chose mais bon, le principal c'était qu'elle avait adoré. Moi aussi j'avais adoré. Comme à chaque fois que je passais la nuit avec elle de toute façon. Ce n'était que la seconde fois que l'on passait la nuit ensemble mais j'aimais ça. Azalyne était une bouffée d'oxygène dans ma vie. Elle était exactement ce qu'il me fallait pour ne pas que je prenne la grosse tête. Je serrais Azalyne dans mes bras. Elle était mienne désormais et je ne tolérerais qu'aucun garçon mal attentionné puisse la toucher. De plus j'avais pouvoir la surveiller et l'empêcher de retoucher à la drogue. « Tu sais, je remercie le ciel de t'avoir mis sur ma route. Je ne pensais pas rencontrer l'amour dans un centre pour les drogués. Sans vouloir t'offenser princesse.. » Je déposais un baiser sur ses lèvres. Puis Azalyne semblait très fatiguée. Je vérifiais l'heure. Deux heures du matin. Il fallait qu'on dorme. Demain je me levais tôt pour encore une longue et ennuyeuse réunion mais bon, c'était mon job, je ne pouvais pas tout abandonner comme ça.

Serrant toujours Azalyne contre moi, je lui caressais ses cheveux. « dors bébé ! Je te promets que je serais là à ton réveil tout à l'heure. » Je lui volais à nouveau un baiser. Puis, je fermais les yeux et m'endormais avec elle. Dans son lit. Dans ses bras. C'était la première fois que je dormais avec une fille qui était ma petite amie et c'était fortement très agréable. J'avais bien fait de venir ce soir. En même temps, elle m'avait tellement manqué pendant mon séjour à Paris que je n'aurais pas pu passer une autre nuit sans elle. Maintenant, il y avait une chose qui m'intriguait. C'était Talya, ma sœur. Il allait falloir que je lui dise pour Azalyne et moi avant qu'elle ne l'apprenne par les journaux. Je connaissais ma sœur, elle allait mal le prendre si elle venait à l'apprendre par les journaux et non par moi. Mais bon, entre son emploi du temps et le mien, ça risquait d'être compliqué. Je pourrais l'inviter à déjeuner un de ces jours non ?! Sûrement. Enfin nous verrons ça demain matin. Pour le moment, je savourais cette nuit avec Azalyne. Notre première nuit en tant que couple. Alors qu'elle dormait profondément, je lâchais un « je t'aime ! » tout doucement. J'avais un peu peur de le lui dire en face. C'était tout nouveau pour moi et je préférais qu'on y aille en douceur pour l'instant.