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NIKHOLAS ○ Une heure de gloire bien rempli vaut largement une éternité anonyme.

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MessageSujet: NIKHOLAS ○ Une heure de gloire bien rempli vaut largement une éternité anonyme. NIKHOLAS ○ Une heure de gloire bien rempli vaut largement une éternité anonyme. EmptyDim 3 Mai - 18:42


Prénoms p2 Noms
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Ici on m'appelle prénom nom ou plus communément surnom. Je suis née un certain jour/mois/année, si vous savez compter j'ai donc âge dans cette magnifique ville qu'est ville d'origine. Pour payer mon carton de luxe, je suis métier. Dans la vie c'est un peu la misère/pas la misère et je ne partage pas/partage ma vie avec quelqu'un. On dit souvent de moi que je suis qualités, défauts, c'est pour ça qu'on me trouve chez les groupes. Franchement, je trouve que je ressemble pas mal à acteurs et d'ailleurs ses photos/gifs viennent de source.

⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie. ⊱ un truc à savoir, un tic, une manie.
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MessageSujet: Re: NIKHOLAS ○ Une heure de gloire bien rempli vaut largement une éternité anonyme. NIKHOLAS ○ Une heure de gloire bien rempli vaut largement une éternité anonyme. EmptyDim 3 Mai - 18:46


Kowalski
« The only place i'll ever call home, is my deathbed. »






« Vladimir ! Arrêtes … Je t’interdis de montrer ça à ton fils. » Ma mère était hystérique. Ses bras partaient dans tous les sens, elle hurlait et s’agitait. Moi je n’étais encore qu’un enfant, je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Mon père était installé sur son transat’, comme à son habitude, au bord de notre immense piscine, un cigare qui dégageait une odeur infâme coincé entre ses lèvres. Mais mon père n’était pas un homme comme tous les autres, non loin de là. Il était l’un des plus grand mafieux de Russie. L’un des plus respectés et craints, mais aussi l’un des plus traqués et des plus haïts. C’était assez paradoxal mais mon père avait fait tellement de crasse que beaucoup rêvaient de se venger, mais ça, à mon âge, je n’en avais encore aucune idée. Il était donc là allongé sur sa chaise longue, ce cigare cubain à la bouche, moi à califourchon sur ses jambes et entre ses mains : un fusil à pompe. « Ecoute moi bien Katherina, tu es ma femme, l’amour de ma vie, la mère de mes enfants, mais ici c’est pas toi qui fais régner la loi t’as compris. Alors maintenant tu la boucles TU TE CASSES ! » Autant que je m’en souvienne, mon père n’avait jamais été violent avec ma mère, il l’aimait plus que tout, comme il le disait elle était l’amour de sa vie et s’il y avait bien une règle chez les mafieux c’était qu’on avait pas le droit de toucher aux femmes. « Je disais donc Mikhail, tu vois cette arme, c’est celle que je vais te donner quand tu auras l’âge de t’en servir. Elle a été ma première arme, elle sera la tienne et j’espère celle de ton fils… » N’allait pas croire que les mafieux étaient des êtres dénués d’amour et de valeurs, bien au contraire. Souvent immoraux et atroces mais jamais sans cœur.  



« Je vais le buter papa je te jure. » Je tournais dans notre cuisine comme un lion en cage, j’étais furieux. Si en colère contre cet homme, contre tout ce qu’il avait fait, contre mon père également qui m’empêchait d’aller lui coller une balle entre les deux yeux, que j’en tremblais. Mon père, les deux mains appuyées sur le plan de travail central, me regardait, me fixait de ses yeux sombres, m’observait faire des allés et retours. Je n’avais que dix-huit ans mais j’étais déjà gorgé de haine envers le monde. « Je suis si fière de toi mon fils. Tu me ressembles tellement. Tu marches dans les traces de ton père mon fils. » La fierté noyait ses yeux, il me couvait comme une mère couve son nouveau-né. Il était donc fier que je veuille buter ce mec ? Que je détruise une famille ? J’en avais envie et pour tout dire la drogue m’embrumait et me faisait perdre la tête. A quatorze ans j’étais déjà un gros revendeur de drogue, à seize ans j’étais un gros consommateur, à dix-sept ans je m’étais lancé dans la revente d’armes et à dix-huit ans j’avais déjà buté deux mecs. Mon père me faisait un lavage de cerveau, me gangrénait et m’endoctrinait mais je ne voyais rien. Ce qui a tout changé, c’est ma rencontre avec Elle.



« Oh mon dieu Nikh’, oh mon dieu je ne sais plus quoi dire … » Je suis là, agenouillé au beau milieu de cette ruelle bondée. Moscou est une ville touristique et très peuplée. Qui aurait pensé qu’un jour le fils d’un mafieux, criminel et déjà tueur, se retrouverait là, un genou à terre, devant cette sublime femme, tendant une main qui tenait une boite. Une boite que n’importe quelle femme aurait pu reconnaitre. Et c’était le cas de celle-là, de cette femme qui serait bientôt mienne pour l’éternité. Nous nous étions rencontrés lors d’une réception entre grands de Russie. Elle était là, rayonnante, valsant entre les convives, son plateau d’argent à la main. Non, elle n’était pas la riche héritière d’un milliardaire, ni la fille d’un mafieux, non rien de toute ça. Elle était juste cette jeune femme travaillant un soir comme un autre pour gagner un peu d’argent. Mon regard avait tout de suite été capté par la lumière que dégageait cet être. Mon corps tout entier avait été attiré par ce petit brin de femme qui m’avait fait ressentir toutes les émotions possibles et inimaginables. Puis ses yeux bleus avaient fixés les miens et un feu d’artifice avait éclaté en moi. J’avais tout de suite compris qu’elle était LA femme que j’avais toujours attendue, l’élue de mon cœur, celle qui m’était destiné depuis le départ. Les dieux avaient décidés de mettre cette déesse sur ma route. Elle m’avait chamboulé, renversé, m’avait changé du tout au tout. Comme un baume, un pansement, elle avait apaisé mes blessures, avait effacé la haine qui m’habitait et avait remplacé cette place vide par de l’amour pur et dur. « Epouses-moi. » Ses yeux emplis de larmes, ses joues rosies, ses lèvres tremblantes, ses mains aux ongles parfaitement manucurés devant sa bouche, tout chez elle me faisait craquer. C’était tellement intense pour moi que le fait de la voir dans un tel état me mit les larmes aux yeux – il me sembla même que c’était la première fois que je pleurais. « Tu n’as qu’un seul mot à dire amour. » Les larmes dégringolèrent enfin le long de ses joues, l’une d’elle atterrit rapidement sur ma main qui tenait l’écrin. Soudain sa main se tendit, tremblante : « OUI ! » Mon cœur cessa de battre, les perles salées roulèrent à leur tour sur mes joues, et je n’en n’avais pas honte. J’étais amoureux. L’homme le plus amoureux et heureux de la terre. Sans que je puisse comprendre ce qu’il se passait, ma future femme se jeta sur moi, m’enlaça si fort que j’eu l’impression de sentir son cœur battre à l’unisson du mien et les gens applaudirent. « Oh mon dieu. Irina. Je t’aime. Madame Irina Kowalski. »



« Anastasya ne court pas comme ça, tu vas tomber » La huitième merveille du monde, la prunelle de mes yeux. « Allez dépêche toi de rentrer, il commence à faire nuit, j’ai pas envie que ta mère nous tape sur les doigts. » Lui dis-je tout sourire, tandis qu’elle continuait de courir dans ma direction, sa jupe virevoltant autour d’elle. « Oui papa, j’arrive. » Nous avions eu Anastasya, ma femme et moi, après seulement six mois de mariage, soit un an et demi après notre rencontre. Elle était tout pour nous, pour ma famille toute entière. Ma femme et ma fille étaient les deux personnes pour lesquelles je me battrais jour et nuit s’il le fallait.

« NIKH’ Réveilles toi ! T’as pas entendu un bruit ? Va voir … j’ai peur. » Ma femme me donnait des coups de coudes dans les côtes, m’obligeant à me lever. Les yeux encore collés par le sommeil, je posais un pied à terre et soudain j’eu ce frisson qui me parcouru, ce pressentiment qui pesais dans ma poitrine et une vague de froid me réveilla. Je me levais comme si la maison était en feu. Je dévalais les escaliers, mes pieds ne touchant presque plus le sol et arrivais devant la porte de la chambre de ma fille de trois ans. Personne. Le lit était vide. Et alors que je me retournais pour aller voir dans les autres pièces, je me figeais. Je compris. Tout me revint en tête. Et le cri qui retentit dans ma maison me glaça le sang. Je dévalais une nouvelle fois les escaliers. Le salon. Tout devait se passer dans le salon je le savais. Plus je courrais et plus ma gorge se serrais, mes membres tremblaient, tout s’embrouillait dans ma tête et mon sang pulsait si fort dans mes tempes. NON. Je défonçais presque la porte qui menait au salon. Tout était prêt, tout était installé. Elles étaient là. Ma fille, ma petite fille dans son pyjama rose était là, collée à cet énorme porc qui pressait, contre sa petite tête, un canon qui faisait presque la moitié de son crâne. Je n’arrivais plus à  respirer, la salive formant une boule dure dans ma gorge. Ma mâchoire était tellement serrée qu’il m’était impossible de parler. Ma femme sanglotait, me fixait comme si j’étais son héros, l’homme qui la délivrerait, elle et notre fille, qui ferait tout pour les protéger. Mais non, je ne suis pas cet homme-là, je suis celui qui les a précipitées dans cet enfer, je suis celui qui les a condamnées à mort. Il fallait que je fasse quelque chose, mais ma seule option était de lever les mains, prouver que je n’ai pas d’armes. Qu’ils me tuent, qu’ils m’abattent sur le champ, sous les yeux de ma femme et ma fille, mais qu’ils ne leurs fassent pas de mal. « T’as voulu te la jouer façon Kowalski père, sauf que lui il protégeait sa famille. Hein chérie… » Grogna l’enfoiré prêt de ma femme, tout en empoignant la chevelure de cette dernière et tirant en arrière. « C’est moi que tu veux connard. T’as pas le droit de t’en prendre à elles ! C’est moi que tu veux buter… C’est MOI qui ai abattu ton fils ! C’EST MOI T’ENTENDS ?? » Hurlais-je. La vermine qui tenait ma femme me regarda, planta son regard de fouine dans le mien et se mit à rire. Un rire sadique, cruel, qui me promettait une mort lente. « Ah ah ! Mais t’as pas compris que j’en ai rien à foutre de ta putain de gueule de merde. J’ai pas envie de te buter comme t’as buté mon fils. Non. Je veux juste que tu ressentes la douleur que j’ai ressentie et que je ressens toujours. Je veux que tu souffres au point que tu te foutes en l’air tout seul. Je veux que tu vives avec ce fardeau sur tes épaules toute ta vie. JE VEUX QUE TU COMPRENNES CE QUE CA FAIT QUE DE PERDE LES ETRES QU’ON AIME. » Les mots s’emmêlaient dans ma tête, je ne comprenais plus rien. Les images de ma femme et de ma fille, chacune un fusil à pompe collé contre leur tête me faisait perdre la mienne. Ça m’obnubilait et je ne vis même pas le geste que fit le mafieux à son acolyte. Et soudain mon monde s’écroula. Ma femme hurla, tenta de se lever et de se jeter sur ma fille mais l’acolyte fut plus rapide, son doigts appuya sur la détente. Et mon monde se brisa en un milliard de petits morceaux. Sans que je ne puisse rien faire. J’étais impuissant devant la scène qui se jouait sous mes yeux. Le corps de ma fille tombant inerte sur le sol. Le corps de ma petite fille sans vie sur le sol de mon salon. La pièce ressemblait à un champ de bataille, à une scène de film d’horreur. Le sang de ma petite fille, mon sang, inondant le tapis. Puis un bruit sourd se fit entendre, une seconde détonation, des éclaboussures marbrèrent mon visage. L’odeur ferrée du sang emplit la pièce. Ce fut au tour du corps de ma femme de rejoindre celui de ma fille. Son corps fit un bruit sourd en tombant, tout comme mon âme qui se brisait en mille morceaux. Le noir prit sa place. L’enfer s’imposa en maitre sur ma vie. Je suis mort cette nuit-là.



Longtemps, la vue du sang m’avait incommodée, alors lorsque j’avais tué ces hommes je m’étais toujours arrangé pour que les armes qui me serviraient à tuer fasse des trous nets et sans bavures. Mais à partir du moment où j’avais vu les cervelles éclatées de ma femme et de ma fille, leur sang se mêlant sur le tapis du salon, coulant doucement, quittant leurs corps et emmenant leur vie avec lui … à partir de ce moment-là je n’avais plus jamais eu « peur », je pouvais regarder n’importe qui mourir sous mes yeux puisque j’avais vu le pire. La mort, la douleur, la souffrance étaient devenues mes meilleures amies. Depuis cette nuit-là je n’avais plus fermé l’œil. Et tant que cette pourriture ne paierait pas, je ne vivrais plus comme un homme.

Les détonations ne me faisaient plus sursauter. Mon œil entrainé ne loupait pas sa cible. Mon bras ne tremblait plus et mon doigt n’était pas hésitant sur la gâchette. Les hommes de mains de l’enflure gisaient tous à mes pieds. Seul j’étais parvenu à éradiquer plus que n’importe qui aurait pu le faire en si peu de temps. Maintenant il me restait le plus gros. Stanislav avait évidemment entendu les coups de feu et les cris de ses hommes. Je voulais qu’il sache que j’arrivais, que j’étais sur son immense propriété et que je ne venais pas pour jouer aux échecs mais pour lui faire voler la tête à coup de fusil à pompe. « Sors de ta cachette… Après avoir tué ma femme et ma fille sous mes yeux, tu n’as pas les couilles de te montrer ?! » Criais-je, tout en avançant dans sa maison, faisant trainer mon arme par terre, cassant au passage des vases et autres babioles hors de prix. Je foutrais le feu à sa maison. « Aurais-tu peur d’un homme qui n’a plus rien à perdre ? » Hurlais-je cette fois, ma voix rauque et éraillée résonnant contre les murs de la villa. Soudain un mouvement me fit tourner la tête en direction de la piscine. « Je t’ai vuuu … » Dis-je d’une voix aux tonalités sadiques. L’homme s’arrêta net, leva les mains au ciel et osa me faire face. Je ne prenais pas la peine de lever mon arme. Pas encore. Je voulais qu’il mesure la chance qu’il avait d’être encore en vie et que je ne m’en sois pas pris à sa femme. Je voulais qu’il se rende compte qu’il vivait ses derniers moments sur terre. Et surtout, je voulais qu’il voit sa mort dans mes yeux. « Ecoutes Kowalski, tu peux t’arrêter là … Que veux-tu de moi ?! Tu as tué six de mes hommes, ça ne te suffit ? » Mes mâchoires se contractèrent tandis que mon doigt se tendait sur la gâchette. Puis la haine, la rage et la nervosité me firent exploser de rire. Un rire infernal qui mit rapidement mal à l’aise l’homme qui e faisait face, ma future victime. « Ah ah ! Mais t’as pas compris que j’en ai rien à foutre de ta putain de gueule de merde. J’ai pas envie de te buter comme t’as buté ma femme et ma fille. Non. Je veux juste que tu ressentes la douleur que j’ai ressentie et que je ressens toujours. Je veux que tu souffres au point que tu te foutes en l’air tout seul. Je veux que tu vives avec ce putain fardeau sur tes épaules toute ta vie. JE VEUX QUE TU COMPRENNES CE QUE CA FAIT QUE DE PERDE LES ETRES QU’ON AIME. » Je repris ses mots exacts, la même intonation. Je lui dis cette phrase qu’il m’avait lancée avant de tuer ma famille, avant de m’anéantir. Cette phrase qui était restée imprimée dans mon esprit et qui me hantait chaque nuit. « Ah non pardon, ça c’était ce que tu m’avais dit. Moi je vais légèrement changer mon discours. Ça sera plus court, plus simple, plus concis … » Lui expliquais-je, ironique, la rage rendant ma voix presque chevrotante : « Moi je vais te tuer ! » J’armais mon fusil, visant la tête de cet homme qui m’avait tout prit. « Mikhail ne fais pas ça … Anastasya n’aurait pas voulu que son père tue un pauvre homme … » Ce furent les mots de trop. Le coup partit tout seul et ne rata pas sa cible. Tandis que la tête de ma victime volait en éclat et que son corps tombait dans la piscine, je ne pus plus rien retenir … ni le hurlement, ni les larmes. Rien. Ce jour-là, je suis devenu cette personne sans cœur, renfermée et froide. Ce jour-là je n’ai plus rien ressenti.



« Soldat ! » Comme tout général qui se respecte, celui-ci me hurla dans les oreilles, à m’en faire saigner les tympans, mais je restais de marbre. « Chef Oui ! Chef. » Criais-je à mon tour, fixant le néant devant moi et levant ma main droite jusqu’à ma tempe, signe de respect. L’homme d’âge mur devant moi me détailla de la tête au pied. « Repos soldat. » m’ordonna-t-il. Je ne me fis pas prier pour obéir. « Qui êtes-vous soldat. » Qui étais-je ? Telle était la question. « Kowalski, Nikholas Kowalski mon Général. » Lui dis-je, ne le regardant toujours pas. Tous les hommes à mes côtés fixaient un point invisible devant eux, personne n’osait bouger. La discipline. « Pourquoi êtes-vous ici monsieur Kowlaksi ? » Pourquoi m’étais-je lancé dans l’armée ? Pour fuir, oublier un passé plus que douloureux. Pour tenter de devenir quelqu’un d’autre, une personne que ma famille – surtout ma mère et ma sœur - aurait voulu que je sois et pas un meurtrier. Du moins pas un meurtrier de la même manière… « Je suis ici pour protéger la Nation, mon Général. Pour sauver des vies au prix de la mienne s’il le faut ! » l’homme esquissa un léger sourire, qui disparut aussitôt. Sans un mot, sans un geste, il passa à la personne suivante, le détailla de la même manière, lui hurla dessus comme il venait de me hurler dessus. Obéir et ne pas faire cas, nous n’étions plus que des pions, des personnes au service de la nation, nous n’étions plus des hommes mais des soldats.

« Kowalski !  Suivez-moi. » Comme d’habitude, à l’entente de mon nom de famille je me redressais d’un coup, comme si je venais de me faire électrocuter l’arrière train, portais ma main droite à ma tempe et abandonnais ce que je faisais. « Mon général ! » J’attendis qu’il me passe devant pour abandonner ma posture et le suivre. Nous entrâmes dans son bureau.  Un bureau d’homme, dénué de toute décoration. Il me fit signe de m’asseoir dans le fauteuil en cuir hors de prix qui se trouvait face à son bureau. L’homme prit place de l’autre côté de l’énorme bout de bois massif qui lui servait de bureau, posa les coudes dessus et croisa les mains, appuyant son menton sur ces dernières. « Vous savez pourquoi vous êtes là Nikholas ? » me demanda-t-il. J’haussais un sourcil, ce n’était jamais anodin qu’une personne située bien plus haut – hiérarchiquement – que vous, vous appelle par votre prénom. « Non mon Général. » Il me regarda longuement avant de bouger, défaisant le nœud que formaient ses doigts « Ecoutez, appelez-moi Mike. Vous le pouvez à présent… » Wwohw, que se passait-il ? Je ne comprenais rien du tout. Deux ans que j’étais militaire, certains étaient là depuis des décennies et n’avaient jamais eu la chance d’avoir se privilège. Pourquoi, si soudainement ?! Devant mon air incrédule, Mike prit la peine de m’expliquer. « Oui, je comprends bien, vous êtes perdu… enfin, aussi perdu que vous puissiez l’être. Je n’ai jamais vu un homme comme vous Nikholas. Vous êtes une machine. Vous réfléchissez vite, agissez encore plus vite, mais jamais sur un coup de tête. Toutes vos actions sont parfaitement réfléchies et étudiées. Vous êtes un soldat hors pair, nous avons besoin de vous. » Je devais ouvrir les yeux comme des soucoupes car le Général ricana rapidement. « Les forces spéciales… ça vous parle Nikholas ?! » Si ça me parlait ?! Pas qu’un peu, c’était mon rêve. Si je m’étais engagé dans l’armée c’était pour faire un jour partie de cette élite, mais on m’avait dit qu’il faudrait que je redouble d’effort, que je sois le meilleur et qu’il faudrait que j’attende minimum dix ans pour pouvoir espérer en faire partie. Et voilà que le général abordait ce sujet. « Oui, Mike, je sais parfaitement ce que c’est et… » l’homme me coupa la parole en se penchant vivement sur le bureau : « Tant mieux, parce que tu viens d’être promu mon gars ! » me dit-il, tout sourire, en m’offrant une grande claque dans le dos. Je ne bougeais pas d’un millimètre. Visiblement nous venions de devenir les meilleurs amis du monde en moins de cinq secondes et pour tout dire, je ne comprenais pas vraiment ce qu’il venait de se passer.



« Non ! » répondis-je au jeune qui tentait de m’expliquer la « façon dont il voyait l’assaut », tout en continuant de racler le fond de ma boite de conserve. La chaleur était intenable, et je sentais que je ruisselais sous mon uniforme. Nous avions essayé nous mettre à l’ombre pour nous reposer un peu, mais le vent … non, il n’y avait pas de vent en Afghanistan. « Mais, vous voyez bien qu’il y a un passage là … » renchérit-il.   Je soulevais soudainement la tête, surement trop brusquement car il eut un geste de recul lorsqu’il sentit la menace, « Tant mieux ! » pensais-je. « Ecoutes moi bien, je vais te le dire qu’une seule fois. Qui est en charge de cette mission ici ?! » Il baissa furtivement les yeux avant de me fixer de nouveau. C’était un manque de respect de ne pas regarder son interlocuteur, surtout lorsque celui-ci était votre supérieur hierarchique : « Vous. » admit-il. « Ok ! Alors écoutes moi bien tête de nœud, si je suis ici à vous donner des ordres c’est pas pour déconner, pigé ? Alors si je te dis qu’on attaque pas maintenant, tu m’écoutes. Vous m’écoutez tous ! » lançais-je en regardant la totalité de mes hommes, assis près de moi. « Si je suis là, c’est que j’ai fait preuve de réflexion, que j’ai pensé, avec ma tête … » dis-je, tout en me martelant le front à l’aide de mon index. Je replongeais mon regard dans celui du jeune qui osait contester mes ordres : « Cc’est trop dangereux. On ne peut pas attaquer de cette façon.  La meilleure défense c’est l’attaque, ok ! C’est sur. Mais là, on va se faire dessouder, tu piges ça ?! Combien as-tu fait de missions ?! » La jeune recrue sembla mal à l’aise tandis que les regards durs, froids de mes hommes se posaient sur lui. « Deux Monsieur. Mais j’ai étudié le terrain et … » Je serrais vivement les machoires, incapable de me retenir plus : « Tu. Fermes. TA GUEULE ! » lui hurlais-je dessus, tout en le désignant de ma fourchette : « Tu n’as aucun droit de me dire que TU as étudié le terrain. Je l’ai déjà étudié des centaines de fois depuis qu’on est arrivés ! Si tu penses pouvoir réfléchir plus que moi … alors … Non, impossible. Je vais te dire une chose. Trois ans que je suis dans les forces spéciales et tu sais combien j’ai de missions à mon actif ? » lui demandais-je, toujours aussi aggressif. Mes hommes avaient eu la bonne idée de baisser la tête et de continuer à manger, feignant l’admiration pour leur patée, le jeune tremblait presque tout en secouant négativement la tête : « J’ai plus de trente missions. Alors si tu penses que je n’ai pas déjà tout étudié, tu te fourres le doigt dans l’œil, mec. Alors si tu as envie d’aller te faire dézinguer la tronche, vas-y, mais TOUT SEUL ! Je ne mettrais JAMAIS la vie de mes hommes en dangé pour un pauvre petit con qui veut faire du zèle. Tu feras du zèle QUAND TU SERAS CAPABLE D’EN FAIRE. Pour l’instant, prouve moi que tu es capable de rester en vie sans mettre la vie de tes camarades en péril. Est-ce-que j’ai été assez clair, soldat ?! » Les dents serrées, je ne détachais pas mon regard du jeune bougre qui me faisait face et qui avait osé mettre mes compétences, mes décisions et mes ordres en doutes. Il acquiesça enfin : « Oui chef ! ».   « Alors si tu tiens quand même à mettre ton plan à exécution, libre à toi, mais je viendrais pas récupérer ta plaque sur ton corps en lambeaux… je viendrais pas mec. Ok ?! lui dis-je tout en secouant le tête, désolé. Je lui fis enfin signe qu’il pouvait prendre repos et il ne se fit pas prier pour partir rapidement. Mon équipier, collègue et meilleur ami me posa la main sur l’épaule : « Nikh, mon pote, laisse tomber. C’est qu’un gamin, il voulait juste faire du zèle, on sait très bien pourquoi tu prends ces décisions, pourquoi tu donnes ces ordres… » je secouais la tête en balançant rageusement ma boite de conserve : « Putain, mais … Rob’ ! Moi aussi je ne suis qu’un gamin merde. Regarde toi, regardez-vous tous, et regardez-moi … j’ai pas la moitié de votre âge et de votre expérience … » Une cuillère me percuta l’épaule et j’entendis un vague : « Sale merdeux va, j’vais t’en donner du « j’ai pas la moitié de votre âge. » » et quelques ricanements, mais je restais concentré sur ma discussion avec mon ami. « Oui, il a voulu faire du zèle, oui il a voulu se faire remarquer. Mais putain, on est dans les forces spéciales. Ici, on peut pas faire du zèle. Si je donne des ordres c’est que … putain, mais je pense à vous, je pense à vos familles, à vos femmes qui vous attendent, à vos enfants à naître… je pense à tout ça et je choisis la meilleure solution, même si cela signifie de passer à côté de dizaines d’occasions de remplir notre mission. Vous êtes tout pour moi. Vous êtes non seulement mes hommes, mes soldats, mais aussi mes frères, ma famille. Jamais je ne mettrais vos vies en danger pour un gamin qui veut montrer qu’il a raison… et si ça se trouve ce qu’il voulait m’exposer était tout à fait acceptable, mais … non, c’est trop risqué ! S’il veut aller se faire sauter la tête qu’il y aille, mais tout seul. » Mon pote acquiesça en me serrant rapidement l’épaule, puis il se détourna de moi tout en ajoutant : « Mais Nikh’, entre nous, on sait très bien que tu ne le laisserais pas partir, et encore moins que tu laisserais son cadavre en plein milieu du champ de bataille, même sous le jet des balles t’irais le récupérer … » Il avait raison. S’il venait à se faire tuer, stupidement, à cause de son excès de zèle, j’irais récupérer son corps même si je devais y laisser un bras. « Ne jamais laisser d’hommes derrière. »



« Putain Nikh’ toujours obligé d’accepter des missions pourries comme ça sérieux ?! J’ai franchement pas envie de me faire exploser la tronche pour une demoiselle en détresse. Ces reporters, ils commencent sincèrement à me pomper le dard ! Laisse-moi te dire une chose mec, si j’vois que ça chauffe pour mon cul, j’vous laisse en plan et je me tire, même si la gonzesse est hyper sexy. Ils peuvent la décapiter, en faire ce qu’ils veulent, j’m’en care l’oignon. J’vous rappelle que j’ai une femme moi ! » je ne pus m’empêcher de sourire alors que le pilote de l’hélicoptère nous faisait signe que c’était le moment de descendre. Je fus le premier à me lever – évidemment, en tant que chef, j’étais toujours le premier à fouler la terre sur laquelle nous allions combattre. Je saisis la corde qui pendait dans le vide, portais ma main à ma tempe et fis le salut militaire tout en faisant un clin d’œil complice à mes camarades : « On se retrouve en bas les mecs. » lançais à la cantonade, tout en sautant de l’appareil, me laissant glisser le long de la corde à une allure folle, l’arme au poing, prêt à tirer sur l’ennemi.  

Les balles fusaient au-dessus de nos têtes tandis que nous nous cachions, mon équipe et moi, derrière une butte de terre. Les ennemis n’étaient qu’à quelques mètres de nous et derrière eux, le camp dans lequel ils retenaient la journaliste que nous devions secourir. Nous avions pour mission de la ramener, au prix de nos vies. J’étais prêt à me sacrifier pour ramener cette femme, mais je ne voulais pas que mes hommes en paient le prix. Au départ j’avais accepté d’aller à cette mission, seul. Evidemment mes hommes n’avaient jamais accepté de me laisser partir seul. Je m’en voulais d’un certain côté, mais de l’autre, puisqu’on voulait que cette femme reste en vie, nous devions tout faire pour qu’elle le reste. Après avoir vidé mon chargeur sur le camp adverse, et fais quelques morts, je me plaquais contre le mur que formait la butte et rechargeais : « Putain, j’adore ce job. » tandis que les hommes d’en face nous canardaient toujours autant. Lorsque la cadence des tirs ralentit légèrement, je me relevais d’un coup et fis signe à mon équipe que c’était le moment d’attaquer.  

J’entrais dans le cachot après avoir tué l’homme qui gardait la cellule en l’étouffant. C’était dans ces moments que j’impressionnais toujours tout le monde car malgré ma stature, j’étais capable de n’émettre aucun son, aucun bruit, la mort incarnée. La femme se recroquevilla dans un coin, se roulant en boule, tremblante, poussant de légers gémissements. J’étais presque capable de sentir les effluves de sa peur. Je me baissais rapidement, la pris dans mes bras et posais ma main sur sa bouche pour qu’elle se taise. La jeune femme se raidit et tenta de se libérer de ma prise, mais je serrais un peu plus mes bras, étaux dont elle ne pouvait se libérer. « Vous allez m’écouter attentivement Nola. C’est une question de vie … je m’appelle Nikholas, mais appelez-moi Nikh’. Je fais partie des forces spéciales. Je suis là pour vous libérer. Mais vous allez devoir me faire une confiance aveugle. Si je vous dis de courir, vous courrez, si j’vous dis de mon coucher par terre, vous vous couchez ! Compris ? » la femme acquiesça rapidement. « Ok Nola, ne fais aucun bruit. La confiance. Si vous voulez rester en vie, si vous voulez qu’on reste TOUS en vie, faites-moi confiance. » Je la sentis se détendre. Sans qu’elle ne s’en rende compte, je l’avais balancée sur mon épaule. « Ok les mecs, c’est partie. La course à la mort. Putain, j’adore ce job. » Dis-je, tout en m’aplatissant et courant pour sortir de cet enfer qui empestait la mort.

« Oh mon dieu, Nikh’. Oh mon dieu, je suis terriblement désolée. Oh mon dieu si vous savi… » Je posais ma main sur sa bouche pour la faire taire. Ma haine m’aveuglait. J’étais encore une fois détruit, mais je m’empêchais de penser à tout cela, je me fermais et adoptais se visage dur, meurtrier et froid que j’avais réussis à construire. Un cœur de pierre. Se détacher de tout, de toute émotion. « Tais-toi Nola. Juste… tais-toi. » lui intimais-je en enlevant ma main de ses lèvres. Il fallait que je l’enterre. Il fallait que … je pris le corps inerte mon ami, le soulevais sur mon épaule et me mis en marche. Nola suivit derrière moi, sans un bruit, respectant mon deuil. « Nous connaissons parfaitement les dangers de ce métier. Nous savons que nous pouvons mourir à tout instant. Nous savons que nous pouvons détruire, mais que nous pouvons l’être nous aussi. Rob le savait plus que n’importe qui. » Dis-je en déposant le corps de mon meilleur ami sur un tas de cailloux. Un sourire morbide était peint sur son visage. Il avait été heureux lors de sa mort. Nous étions en train de plaisanter, de rire comme si nous n’étions pas en plein milieu d’un champ de bataille, lorsqu’une balle lui avait perforée le front.  Son sang avec jaillit de sa tête, zébrant mon visage et mon meilleur ami était lourdement tombé sur le côté. Mort. La mort frappait encore autour de moi. Je n’avais pas versé une seule larme, je n’avais pas dit un seul mot, je m’étais contenté de tuer froidement le kamikaze. Je m’étais contenté d’achever l’homme qui avait hotté la vie de mon frère d’arme. Froidement. Et cela ne m’avait strictement rien fait. Sans cœur. Froid. « Je suis tellement désolée. Je … je me haïs autant que tu me hais, Nikh… » Je me retournais d’un seul coup en posant la dernière pierre sur la tombe de mon ami : « INTERDICTION DE DIRE CA NOLA ! Je ne te hais pas, loin de là. Tu me permets d’avancer. J’ai dit que tu reviendrais vivante, j’ai dit que je te sortirais de tout ça, alors ça va être le cas ok ?! Je me hais, moi, je me déteste parce que j’ai entrainé les personnes qui m’étaient chères là-dedans. Je me déteste parce que j’aurais dû les empêcher de me suivre dans cette mission. » Dis-je secouant la tête avant de me pencher sur les pierres et de réciter une prière. « Ne plus m’attacher, ne plus m’attacher, ne plus m’attacher. J’pensais avoir compris la leçon pourtant. PUTAIN ! » hurlais-je rageusement en jetant une pierre avec toute la force dont j’étais capable.



Des bruits autour de moi, des bips qui me vrillent les tympans, des voix déformées, je ne comprends rien. Je dois me réveiller, mes hommes ont besoin de moi, les ennemis approchent, ils nous canardent, ils sont tout proches, je les entends. Leurs pas sur la neige, les tirs, les grenades qu’ils jettent à nos pieds. Soudain tout explose autour de moi, je me perds, le noir envahit ma vision, je ne vois plus rien et perçoit des sons déformés. Je saigne, la douleur me paralyse tandis que je tombe lourdement sur le sol. Mes tympans saignent, je sens le liquide chaud qui me coulent des oreilles, mais ce n’est pas tout, je n’ai plus le contrôle de mes jambes et ma poitrine, j’ai l’impression que mon cœur bat au ralentis. Et soudain, les ténèbres, je me sens flotter. Oh comme je suis léger soudainement.

Je me réveille d’un coup, mes yeux s’ouvrent en grand. Je ne reconnais pas l’endroit où je suis et je me débats avec des choses, des fils me gênent, je me débats encore un peu plus, mais j’ai l’impression de tout faire au ralentit. Des bips me vrillent de nouveau les oreilles, mais j’ai l’impression que le bruit est loin, tout en étant trop proches à la fois. Une femme se jette littéralement sur moi, un homme arrive lui prêter main forme pour me maintenant les jambes et les bras, tandis qu’elle m’injecte une substance dans le bras qui me réchauffe les veines et je sombre une nouvelle fois.

Lorsque j’ouvre les yeux cette fois, je suis entouré de plusieurs personnes, je ne suis pas seul. Je ne suis plus seul dans le noir. Doucement je reprends mes esprits, et je m’aperçois que plus aucun fil ne m’entrave, que je n’ai plus de tuyaux dans la gorge, ni dans le nez. « Qu’est-ce-que … » dis-je d’une voix que je ne reconnais pas. Une femme, âgée, en blouse blanche, les cheveux poivre et sel remontés en un chignon strict me regarde tendrement : « Monsieur, vous êtes à l’hôpital militaire de New-York. Calmez-vous, respirez… vous rappelez vous de qui vous êtes ? » Sa question me parait complètement débile, mais si je suis à l’hôpital c’est qu’il m’est arrivé quelque chose, que j’ai failli y passer, et elle doit savoir si je ne fais pas d’amnésie : « Nikholas … Nikholas Mikhail Kowalski, je fais partie des Forces Spéciales des Etats-Unis d’Amérique. Je suis né le 27 août 1984 à Moscou. J’étais en mission en Irak depuis un an… vous pouvez me dire ce qu’il m’est arrivé s’il vous plait ?! » dis-je tout me redressant avec difficultés. L’effort m’arracha une grimaça mais je me retins de hurler. Le docteur se jeta sur moi et m’aida, repositionnant les oreillers derrière fois. « Votre équipe a été décimée, Nikholas. Vous avez faillis mourir. Vous êtes le seul rescapé mais pas sans… » Un homme fit irruption dans ma chambre – déjà pleine à craquer. Les personnes présentes se reculèrent contre le mur, la main sur la tempe. Mike, le Général, et ami. « Repos. Nikholas ! » me salua-t-il en posant sa main sur mon avant-bras – l’une des seules parties de mon corps encore intacte. « Nikholas… Je suis sincèrement désolé. Désolé pour tes coequipiers, désolé pour tes hommes et surtout désolé pour toi. » J’avalais difficilement ma salive. Mes hommes … tous morts. La rage se peint sur mon visage, mais une question me brulait la langue : « Est-ce-que … » mon ami comprit tout de suite et me sourit : « Avec succès, mon Colonel. » Nous avions réussis, au prix de nos vies. J’étais le seul rescapé. Je tournais enfin mon regard vers le docteur, et elle comprit aussitôt qu’il était temps qu’elle m’énumère mes nombreuses blessures. « Vous avez été à deux doigts d’être sourd à vie, Nikholas. Mais ce n’est pas la chose la plus grave, vous avez échappé à une amputation de la jambe gauche. Votre moelle épinière a failli être sectionnée également. Et une balle s’est logée à quelques centimètres de votre cœur. Sans parler des nombreuses autres coupures, entailles plus ou moins profondes sur votre torse, dos et vos jambes. Vous êtes en convalescence, Nikholas. Plus de missions … » Je relevais les yeux vers elle, bouillonnant de rage. Comment osait-elle me dira ça ?! Voyant mon air, elle s’empressa d’ajouter : « Enfin, pour l’instant… » J’acquiesçais. Ce job était toute ma vie. Et tant que ça ne me tuerait pas, je continuerais de faire ce boulot.

Je suis venu m’installer à Siloam Springs tout simplement parce que j’ai appris que ma petite sœur y vivait. Décidé à venir prendre soin de ma famille, durant ma convalescence. J’ai également décidé de monter un club de striptease en ville. Cette ville manque cruellement de lieu de divertissement et faut dire que je sais comment gérer ce genre de lieu – être le fils d’un mafieux russe a quelques avantages …

Récemment, depuis que j’ai posté cette annonce dans le journal local, j’ai rencontré une jeune femme qui me semble bien brisée pour son jeune âge. Je l’ai engagée, sans hésiter un seul instant. Aislynn est forte, robuste, mais je sens qu’au fond d’elle se trouve une plaie à vif qui ne risque pas de se refermer en un claquement doigt. Je crois que j’éprouve une certaine affection pour cette jeune femme. Enfin, c’est assez compliqué de comprendre ce que je « ressens » pour cette femme.






 

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MessageSujet: Re: NIKHOLAS ○ Une heure de gloire bien rempli vaut largement une éternité anonyme. NIKHOLAS ○ Une heure de gloire bien rempli vaut largement une éternité anonyme. EmptyDim 3 Mai - 23:09


(re)Bienvenue NIKHOLAS ○ Une heure de gloire bien rempli vaut largement une éternité anonyme. 2461475375 (j'approuve Alexander à 10000% NIKHOLAS ○ Une heure de gloire bien rempli vaut largement une éternité anonyme. 3444158201 )
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Ariel Chester
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MessageSujet: Re: NIKHOLAS ○ Une heure de gloire bien rempli vaut largement une éternité anonyme. NIKHOLAS ○ Une heure de gloire bien rempli vaut largement une éternité anonyme. EmptyJeu 7 Mai - 17:57

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Rachel M. Swanson
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MessageSujet: Re: NIKHOLAS ○ Une heure de gloire bien rempli vaut largement une éternité anonyme. NIKHOLAS ○ Une heure de gloire bien rempli vaut largement une éternité anonyme. EmptyJeu 7 Mai - 18:04

Re bienvenue hihi j'espère que tu te plairas avec Tristan à nouveau ^^'
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