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Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn)

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MessageSujet: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyDim 4 Mai - 18:15


Taryn & Lewyn
Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire.

Mon cœur battait la chamade. Intérieurement j’avais quinze ans à nouveau. Je me sentais à la limite du pathétique, car après tout ce n’était pas un rendez vous amoureux. Ça n’en avait rien du tout en vérité. Cette fille allait tout simplement me rendre ma veste, moi j’allais lui payer le café en bon gentleman et ensuite nous repartirions chacun de notre côté, chacun vers notre vie. Une vie bien monotone qu’était la mienne d’ailleurs. Quoique… Je réalisais soudain que depuis que j’avais percuté Taryn Blackstones de plein fouet, ma vie avait changé. En effet elle avait hanté mes pensées depuis cette fameuse tâche de café sans importance. Ses yeux, ses cheveux, son parfum… Tout. Et j’avais tôt fait de chercher qui elle était. Des prénoms comme celui-ci ça ne cours pas les rues. Un œil dans l’annuaire et j’avais visualisé son adresse. Mais impossible pourtant d’aller la voir, de sonner et de me présenter comme venant simplement lui rendre une visite de routine. Et ce n’était pas mon genre d’autant plus qu’elle aurait flippé. Du coup je l’ai joué un peu plus discret. Le milieu des avocats est plutôt bien pour ce genre de service. En glanant des informations à droite et à gauche, nous vivons après tout dans une petite ville, je sais qu’elle vit seule, qu’elle est interne à l’hôpital de la ville et quelques infos comme le restaurant où elle va souvent et autres détails qui ne m’ont pas franchement aidé. En effet, il y a quelque chose qui me chagrine particulièrement, comme un cheveu sur la soupe. Je n’ai pas pu passer à côté lorsqu’elle m’est rentrée dedans. Elle avait un ventre rebondi de femme enceinte. Et qui dit femme enceinte, dit a priori homme. Alors où est l’homme dans cette histoire ? En voyage ? Il l’a quitté ? Toutes ces questions me trottent dans la tête et j’aimerai pouvoir les lui poser à elle, même si j’avoue que ce serait la chose la plus indiscrète du monde, je ne suis plus à ça prêt. Quand je veux quelque chose, je l’obtiens, quelqu’en soit le prix à payer. Alors j’ai bien failli mourir d’une crise cardiaque quand il y a à peine vingt quatre heure mon portable à vibré en pleine audience et que j’ai reçu un sms de cette parfaite inconnue, me demandant qui plus est de me revoir pour me rendre cette fichue veste dont je n’avais rien à cirer. J’aurai béni les dieux si il n’y avait pas eu cette centaine de personne dans la salle. Bien vite le procès m’est passé au dessus de la tête. Je me suis empressé de lui répondre et le rendez vous était fixé au lendemain. J’étais excité comme une puce. Alors imaginez à une heure à peine de l’heure fixée… Comme tout bon gentleman je suis arrivée cinq minutes avant l’heure. Du coup je me retrouve planté comme une pique devant le café à attendre. J’essaie de prendre une allure nonchalante comme à mon habitude mais c’est assez difficile. Je suis plus perturbé qu’à l’ordinaire. Est-ce la perspective de la revoir ? Si ça se trouve je me suis fait de fausse idée, elle est peut-être moche comme un pou ? Et puis son gamin dans le ventre, elle a forcément quelqu’un qui l’attend… Je commence à me lamenter sur mon sort et sur ma sottise quand soudain je lève mes yeux et je la vois qui arrive au bout de la rue. A cet instant je suis certain que je n’ai pas fait de bêtise en cherchant à la revoir. Et je suis prêt à parier qu’elle n’en pense pas moins…

mocking jay.
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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyDim 4 Mai - 19:37






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Ce matin en me levant, j’étais d’une humeur enjouée. Non, j’étais bien plus qu’enjouée, j’étais heureuse, je débordais littéralement de bonheur. Hier j’avais pris mon courage à deux mains, pris le morceau de papier sur lequel j’avais noté le numéro de ce beau brun ténébreux – numéro que j’avais recherché sur le net en tapant son nom. J’avais appris qu’il était avocat d’ailleurs. Une semaine – enfin un peu moins, mais ça m’avait paru être une éternité – que j’avais percuté de plein fouet cet homme au regard bleu glacial, qui m’avait noyé en une seconde.  Je m’étais retrouvée sous les yeux, tremblante, face à cet homme au corps qui appelait le mien. Cet inconnu avait réussi à faire tomber toutes les barrières que j’avais érigé entre les hommes et moi, avait fait fuir ma peur des hommes, son regard m’avait donné des frissons. C’était impossible. J’avais été si étourdie, si abasourdie que j’étais partie, sa veste en mains, sans lui demander un numéro téléphone. Alors hier j’avais décidé de revoir ce bel inconnu, ce mâle qui dégageait une puissance si imposante qu’elle m’avait fait vaciller, et je lui avais donc envoyé un sms. Répondu presque instantanément, comme s’il n’avait attendu que ça, recevoir un message de moi. Et j’avais réagi de la même manière. Lui répondant aussitôt. « Lewyn Keynes … oh mon dieu. Un rendez-vous … » Non, je n’avais pas seize ans et demie mais bel et bien vingt-cinq, et oui j’avais déjà eu des hommes dans ma vie. Mais … mais j’avais été comme frappée par cet homme. Il fallait que je le revoie, ça en devenait presque vital. J’avais envoyé mon message, et l’avais relu après coup : « ohmondieu … OH MON DIEU ! BISOUS ?? Je lui ai dit BISOUS ?? Tu perds la boule ma pauvre Taryn, pour qui il va te prendre maintenant ?! » Avais-je hurlé, faisant fuir mon chat noir posé sur mes genoux.
Alors ce matin en me levant – sur le coup des dix heures, c’était ça d’être en congés mat’ – j’avais mis la musique à fond, faisant résonner la voix de Kat’ Graham, chantant Heartkiller, dans tout l’appartement. Je m’étais déhanchée tout en me rendant dans ma cuisine, boire un bon café corsé, puis avais décidé de ne pas perdre de temps et d’aller me préparer. Il fallait que je sois le plus jolie possible. Il ne fallait pas que je fasse tâche à côté de ce bel apollon, j’avais déjà remarqué que beaucoup de femmes sur retournaient sur lui. J’avais décidé de porter une jolie robe couleur crème qui tombait bien sur mes formes et relativement sexy. Je me regardais dans le miroir, ne sachant quoi faire comme coiffure. J’optais pour mes boucles naturelles ramenées sur le côté. Une paire de boucle d’oreilles, un collier, une touche de parfum, un peu de mascara et un peu rouge à lèvre nude. J’étais prête. Je jetais un coup d’œil à mon téléphone : 12h30. Oh mon dieu. L’heure n’avançait pas, il me restait encore au moins une heure à attendre avant de partir de chez moi.

Incapable d’avaler quoi que ce soit – oui une vraie adolescente – j’avais bu un grand verre d’eau et avais attendu, assise sur mon sofa, devant un épisode d’une de mes séries favorites, mais n’entendant rien. 13h30. Enfin. Je me levais précipitamment et sortis de mon appartement après avoir enfilé de jolis escarpins.

Je me rapprochais de notre lieu de rendez-vous. 13h58 j’étais à l’heure. Tremblante, une boule dans la gorge, j’avais le trac. Plus je me rapprochais et plus j’avais envie de partir en courant, de rebrousser chemin, mais plus j’y pensais et moins j’avais envie de passer à côté de ça. J’avais tellement eu envie de le revoir, toute la semaine je n’avais fait que penser à lui, l’imaginant, tentant de m’imaginer de nouveau son visage. Je levais les yeux et je fus frappé. Il était encore plus beau et ténébreux que dans mes souvenirs. Je me rapprochais de lui, tentant de paraître sure de moi, avalant difficilement ma salive. Lorsque je fus à sa hauteur, je lui dis : « Bonjour Lewyn. Vous m’attendez depuis longtemps ? » J’avais essayé de prendre une voix posée, mais ce fut un total échec. Le rouge me monta rapidement aux joues, incapable de me contrôler.




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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyDim 4 Mai - 21:18


Taryn & Lewyn
Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas autant porté d’attention sur mon apparence. Rasé de près, un costume qui donnait l’impression que je sortais du travail, une touche de parfum, et un effet coiffé décoiffé pour les cheveux. Depuis quand est-ce que je tenais le rôle d’une fille dans la salle de bain ? J’en avais rit moi-même avant de sortir de mon appartement. Je me sentais tout simplement l’esprit d’un gamin de quinze ans. Et cela ne s’arrangea pas lorsque la belle blonde s’adressa à moi. Ses joues virèrent au rose et sur le coup j’en fut flatté. Cela me laissait une porte ouverte, mais je préférais rester neutre sur ce terrain là. Pour l’instant du moins. « Bonjour Lewyn. Vous m’attendez depuis longtemps ?» Je regardais ma montre et levais les yeux au ciel avant de déclarer, un sourire plaqué sur les lèvres. « Une éternité Taryn ! J’ai bien cru que vous n’arriveriez jamais. » La blague était forcément passée, puisque je ne démordais pas de mon sourire. Dans un geste poli je lui indiquais la porte. « Mais si nous parlions de tout cela à l’intérieur. Il n’est peut-être pas très bon pour vous de rester debout trop longtemps… » Je jetais un regard insistant sur son ventre arrondi mais n’ajoutais rien de plus, me contentant d’ouvrir la porte et de la laisser entrer avant de la refermer derrière moi. Nous nous installâmes à une table près des fenêtres l’un en face de l’autre. En attendant que le serveur veuille bien venir prendre notre commande, je posais mes yeux sur elle et la dévisageais sans aucune gêne. Tout dans sa tenue traduisait un minimum de temps de préparation, malgré son aspect assez citadin, les boucles d’oreilles, le collier ainsi que le maquillage me laissait penser qu’elle n’était pas venue là comme elle aurait rejoint une amie. Un sourire de contentement s’étira sur mes lèvres. Je voulais mémoriser chacun de ses traits pour m’en souvenir une fois qu’elle serait partie. Cela devait lui sembler très étrange, que je la fixe avec mes yeux bleus qui en faisait chavirer pas mal. Je ne savais pas par où commencer, j’ignorais quoi lui dire. J’étais là comme un idiot. Un serveur s’approcha de notre table et prit notre commande. « Un expresso pour moi s’il vous plaît. » je demandais. Il s’en alla nous laissant de nouveau seul. Je n’osais lui demander ma veste, objet de notre rencontre, de peur de mettre fin trop rapidement à ce rendez vous que j’avais tant attendu. Soudain je su exactement ce que j’allais lui demander. Peut-être qu’alors je pourrais en savoir plus sur elle et sur les raisons qui l’ont poussé à venir en si belle tenue à notre ‘rendez-vous’. « Dites moi, comment avez-vous obtenu mon numéro ? » Je plaquais sur mon visage un nouveau sourire. J’avais réellement l’impression d’être revenu au lycée avec cette fille. Mais au fond cela m’amusais tellement.

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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyDim 4 Mai - 21:48






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Oh, ça faisait une éternité que je n’avais pas été aussi stressée. Cela remontait à il y a environ cinq mois, lorsque j’ai ressenti les premiers symptômes de la grosse, que j’ai fait un test, le stress qui montait en moi, en attendant le résultat, était massacrant, j’avais cru décéder sur place. Heureusement que je n’avais pas de problèmes de cœur, sinon on m’aurait retrouvé sans vie sur le carrelage de ma salle de bain. Lewyn me taquina et son sourire éclatant me fit chavirer le cœur. Il était apprêté, vêtu d’un costume qui semblait avoir été taillé pour sa personne, faisant ressortir le bleu océan de ses yeux. Mes joues s’enflamèrent d’autant plus tandis que je dansais d’un pied sur l’autre, « « Mais si nous parlions de tout cela à l’intérieur. Il n’est peut-être pas très bon pour vous de rester debout trop longtemps… » Je suivis son regard et fixais mon ventre, aussi gros qu’un ballon de foot. « Oui, mais je peux rester encore debout, ne vous en faites pas. » En temps normal j’aurais dit que j’étais enceinte et pas handicapée, sèchement, mais là je n’avais pas pu, trouvant plutôt sa remarque attentionnée, c’était un homme prévenant. Nous entrâmes donc dans le café et je suivis le beau jeune homme, dans un coin un peu reculé, il choisis une table de deux, contre une vitre. Le soleil tapait contre les carreaux, chauffant mon visage. Je tournais légèrement celui-ci du côté de l’astre de jour, de sorte à sentir toute la chaleur sur l’intégralité de mon visage.

Un serveur vient rapidement nous voir, et tandis que Lewyn commande, je ne peux détacher mon regard de ses lèvres et soudain des images me sautent aux yeux. Je secoue distraitement la tête, chassant les scènes de ma tête, on attend ma commande : « Hmm pas de café pour moi, mais je prendrais bien un jus de Goyave si vous avez, s’il vous plait. Avec un verre d’eau. Merci. » Il s’éclipse, je ne le vois même pas partir en réalité. Je suis trop obnubilée par l’homme assis en face de moi. Il me dévisage, me scrute, ça me met mal à l’aise, je suis troublée par son regard qui semble glacial mais dans lequel flotte une note de malice et de toute façon je ne peux rien dire, je fais la même chose. « Dites-moi, comment avez-vous obtenu mon numéro ? » Sa voix suave me sort de ma rêverie. Oh la question piège. Je joue avec mon téléphone : « Eh bien vous m’aviez donné votre nom, alors je suis allez sur le net, et j’ai trouvé votre numéro. Alors vous êtes avocat ?! » Je me surpris moi-même de mon assurance soudaine, non pas que j’étais une grande timide, mais depuis six mois, je n’étais plus la même en face d’un homme, j’avais tendance à fuir, à avoir littéralement peur.

« Oh mais au fait, votre ves… » Je regardais mes mains, à côté de moi, fouillais dans mon sac, rien. Nous nous voyions pour que je puisse lui rendre sa veste et … et J’OUBLIAIS ladite veste. Je me maudissais intérieurement. Par habitude je me pris la tête entre les mains, grognant presque. Depuis que j’avais ce bébé dans le ventre, je n’avais plus de tête, vraiment, j’avais l’impression que le petit être qui grandissait en moi me pompait tout. Je relevais la tête doucement, gênée d’avoir été si tête en l’air – comme lors de notre rencontre d’ailleurs. «Oh mon dieu je suis désolée, j’ai totalement oublié votre veste chez moi. Pardon. Je prends de votre temps justement pour vous rendre votre veste et je l’oublie. Oh mais ce n’est pas vrai. Je m’en veux ! » Dis-je au beau brun. Le serveur revint avec nos boissons, me coupant dans mes lamentations. Si j’avais pu je me serais abattue sur la place publique. Il déposa la tasse d’expresso sur la table et la fit glisser jusqu’à Lewyn avant de déposer mes verres devant moi. Puis il déposa l’addition sur la table.


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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyLun 5 Mai - 16:11


Taryn & Lewyn
Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire.

L’étonnement dû se lire sur mon visage lorsque Taryn passa sa commande. Du jus de Goyave vraiment ? Mais je n’en laissais rien paraître. Cela n’enlevait rien à son charme, au contraire. Puis à ma question elle semble répondre évasivement. Esquive-t-elle le fait qu’elle a tenté de me retrouver ? Je souris, sachant que nous sommes tous deux conscients de la situation cocasse que cela amène. Malgré tout je ne dis rien, restant neutre. « Eh bien vous m’aviez donné votre nom, alors je suis allez sur le net, et j’ai trouvé votre numéro. Alors vous êtes avocat ?! » Sa franchise m’épate. Elle semble devenue moins anxieuse et plus sereine. Peut-être que je lui fais peur après tout ? Je hoche la tête, acquiesçant je ne sais trop pour quelle partie de sa réponse. Oui oui bien entendu je vous crois sur parole. Ou alors oui effectivement je suis avocat. Je penche pour la seconde solution. « Oui c’est exact. On ne passe pas inaperçu dans ce métier et plus on est connu, mieux c’est pour votre carrière. Mais ne parlons pas boulot, je préfère profiter de ce moment de répit pour me changer les idées. » En effet, me rendre au palais de justice tous les matins commencent à me peser. Je devrais certainement prendre des vacances pour rendre visite à ma mère en Alaska mais je n’en ai pas non plus envie. Non je pense que ce qu’il me faudrait c’est me prendre du temps pour moi pour véritablement me poser et ne plus penser à rien qu’à ma petite personne. Car honnêtement ce n’est pas trop mon genre d’être égoïste et tourné vers mon nombril. C’est peut-être étonnant mais je suis de nature plutôt généreuse. « Oh mais au fait, votre ves… » Soudain Taryn farfouille dans son sac et semble tout à coup se liquéfier sur place. Son visage changer d’expression et elle se prit la tête entre les mains. Je pouffais de rire face à cette scène. Je trouvais ça tellement touchant qu’elle se préoccupe d’une veste dont je me moquais éperdument. Enfin pas totalement du fait qu’il fallait avouer que cette veste était l’objet de notre rencontre et que sans elle je n’aurais peut-être jamais revu cette femme. Mais la proportion que cela prenait et surtout le fait qu’elle l’ai oublié ? Une série de films plus idiots les uns que les autres, mais toujours dans l’optique de mon âge mental de quinze ans, me traversèrent l’esprit. Elle aurait passé la nuit à sentir les dernières gouttes de parfum posées dessus avant d’oser la laver et la poser bien en évidence sur son oreiller pour ne pas l’oublier et enfin décider de l’oublier, exprès pour me donner un second rendez vous. Tout cela ne fit qu’aggraver ma crise de fou rire. « Oh mon dieu je suis désolée, j’ai totalement oublié votre veste chez moi. Pardon. Je prends de votre temps justement pour vous rendre votre veste et je l’oublie. Oh mais ce n’est pas vrai. Je m’en veux ! » Elle était si touchante dans son état de désolation. Je cessais de rire de peur de la vexer et la regardais à nouveau dans les yeux. Sa gêne, ses excuses, tout chez elle était charmant et adorable. J’étais littéralement amoureux de cette femme. Ses cheveux blonds dégringolant sur ses épaules, je rêvais de pouvoir y mêler mes doigts, ses yeux tristes qui me regardaient, ses lèvres qui prononçaient tous ces mots d’excuses, je n’avais qu’une envie… Ma rêverie fut interrompue par le serveur qui revenait avec nos boissons. Je le remerciais avant de reprendre la conversation avec Taryn. Une pointe d’humour dans la voix je lui répliquais : « Et bien Taryn, avez-vous déjà tant envie de me revoir que vous avez tout manigancé afin de programmer un second rendez vous ? » Je souris portant ma tasse de café à mes lèvres, guettant sa réaction, mais je ne lui laissais pas le temps de répliquer. J’ajoutais un sourire toujours en coin. « Que j’accepterais avec plaisir bien entendu. Il faut que je récupère cette veste… » dis-je en plantant mon regard bleu glacé dans ses pupilles.

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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyLun 5 Mai - 23:36






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Nous étions bien, assis l’un en face de l’autre. Du moins je me sentais bien, presque en sureté. Etait-ce dû au fait qu’il était avocat ? Inconsciemment je devais être rassurée, mais celui ne voulait rien dire. Après tout, les papes et autres hommes religieux avaient pour habitude de s’en prendre aux enfants, et pourtant nous croyons en eux, pensant qu’ils étaient « sages », « saints ». Mais je ne pouvais pas me sentir autrement et pour tout dire je n’en avais pas envie. Ses yeux bleus, semblables à deux glaciers flottant sur les yeux ne se détachaient pas des miens et alors qu’ils auraient dû me refroidir, ils ne faisaient qu’enflammer mon être. « « Oui c’est exact. On ne passe pas inaperçu dans ce métier et plus on est connu, mieux c’est pour votre carrière. Mais ne parlons pas boulot, je préfère profiter de ce moment de répit pour me changer les idées. » M’expliqua-t-il de sa voix suave qui devait en faire fondre plus d’une. Soudain je me mis à songer à sa vie – oui oui, celle de Lewyn – et je me demandais s’il avait quelqu’un dans sa vie, une copine, une fiancée, une femme peut-être ? Cela me fit un pincement au cœur, mais un homme comme lui ne pouvait pas rester seul. Ou s’il l’était, ce n’était seulement que depuis peu… Et tandis qu’il me parle de son boulot – relativement rapidement car il n’avait pas envie de s’étaler dessus et je le comprends – je repense au jour de notre rencontre, à son costard, il était habillé comme s’il sortait du boulot. L’image de sa veste me revint en pleine face. Nous étions là pour ça. Mais bien sûr, comme depuis quelques temps maintenant, j’avais perdu une moitié de mon cerveau – oui fallait forcément que ça se passe comme ça voyons – je ne pensais plus à rien et j’avais donc oublié cette veste sur mon lit. Je me maudissais quelques secondes, voulant presque me donner des baffes, haïssant un millième de seconde ma condition. Pourquoi fallait-il que je ne fasse pas attention ? Je manquais de concentration et au final heureusement que mon patron m’avait demandé de partir en congés maternité plus tôt, imaginez si j’oubliais de mettre sous perf’ un nouveau-né, ou si j’oubliais de brancher les tuyaux respiratoires d’un enfant qui est en pleine insuffisance … Non mais. Puis en realité je me voyais très mal prendre soin des enfants et des personnes grièvement blessée avec un ventre aussi gros et encombrant.

Je m’excusais, priant Lewyn de me pardonner pour mon oublie. Mon dieu, j’avais tellement honte, pour qui devait-il me prendre ? « Et bien Taryn, avez-vous déjà tant envie de me revoir que vous avez tout manigancé afin de programmer un second rendez-vous ? » Je ris aux éclats, comme j’aurai ris avec Louis, mon meilleur ami, d’ailleurs, c’était pour dire comme je me sentais assez bien en compagnie de cet homme. Il ne me laissa pas le temps de dire quoi que ce soit et enchaîna : « Que j’accepterais avec plaisir bien entendu. Il faut que je récupère cette veste… » Sa réplique me coupa le sifflet, fit monter le rouge à mes joues, faisant en même augmenter ma température corporelle. Le brun planta son regard dans le mien, me mettant au défi. Je décidais de prendre le virage le plus sûr et de continuer sur la plaisanterie, même si cette dernière avait tout de la verité : « Comment avez-vous su ? Vous lisez en moi comme dans un livre ouvert, Monsieur Keynes. » Je ris doucement avant de boire une longue gorgée de mon jus de goyave, puis reposais mon verre assez brusquement tout en me calant un peu plus en arrière sur la chaise, afin de pouvoir mieux regarder Lewyn. Ça devait être un vrai serial tombeur. Rien qu’à son regard il ravageait des cœurs, mais lorsqu’il se mettait à parler, on ne pouvait plus rien faire. Il nous capturait. J’avais envie de me laisser appâter dans ses filets, mais qui voudrait d’une femme enceinte au final ? Chassant cette idée négative de ma pensée, je repris : « Vous avez eu le temps de trouver un moment pour boire un café, mais vous devez avoir un emploi du temps très chargé non ? Votre cabinet est loin ? » Lui demandais-je, curieuse. Le jeune homme était le premier Avocat que je rencontrais dans ma vie, et pour tout dire, j’étais bien contente. Bien sûr, il n’aurait pas été le premier si j’avais porté plainte pour viol, mais qu’aurais-je dit ? L’homme m’avait assommée par derrière, m’avait rouée de coups avant d’abuser de moi, je n’avais plus un seul souvenir, seulement des « résultats » comme ce bébé et ma douleur physique et morale. On m’aurait fait des tonnes de tests pour récupérer l’ADN de mon agresseur puis toute la ville aurait été au courant, et surtout tout le monde aurait su que ce bébé était l’enfant d’un violeur. Non merci. Je souris à Lewyn pour oublier tout ça, et jouais distraitement avec la petite coupelle, qu’avait apportée le serveur, dans laquelle il avait glissé l’addition.


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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyMer 7 Mai - 16:41


Taryn & Lewyn
Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire.

Mon humour sembla porter ses fruits. Une rougeur se déposa sur les lèvres de Taryn. Je n’en fut que plus flatté. Peut-être avais-je visé juste ? Quoiqu’il en soit elle ne démordit et répliqua sur le même ton. « Comment avez-vous su ? Vous lisez en moi comme dans un livre ouvert, Monsieur Keynes. » Le fait qu’elle m’appelle Mr. Keynes ajouta au charme de sa blague. Nous ne connaissions que peu et déjà une certaine complicité s’était établie entre nous. Nous bûmes tout deux en silence avant qu’elle ne me demande : « Vous avez eu le temps de trouver un moment pour boire un café, mais vous devez avoir un emploi du temps très chargé non ? Votre cabinet est loin ? » S’intéressait-elle à moi ? Ces questions pouvaient paraître anodines mais à moi elle me faisait l’effet contraire. Je répondis sans attendre. « Il fallait bien que je sacrifie du temps pour récupérer ma veste non ? Oh mais j’oubliais. Vous l’avez par mégarde oubliée… » Je lui adressais un clin d’œil complice avant de lui répondre. « Je cesse de vous taquiner, j’en deviens lassant à la fin. Ne vous en fait pas pour mon emploi du temps, je suis dans une période plutôt light en ce moment, j’ai peu de dossier à traiter. En revanche j’ai le temps de venir boire des cafés, et ce plus souvent que je n’ose le dire, vu qu’effectivement mon cabinet ne se situe pas très loin d’ici. » Je jetais un geste évasif dans la direction de la grand rue sur laquelle se situait notre café. Puis je reportais mon attention sur mon adorable interlocutrice. Je m’apprêtais à lui demander en retour où elle travaillait, sachant pertinemment la réponse quand mon portable vibra dans ma poche. Je me maudissais de n’avoir pas éteint cet appareil démoniaque et décrochais rapidement sans regarder qui m’appelait. « Allô oui Lewyn Keynes j’écoute. » C’était ma mère. Elle voulait savoir quand je rentrais en Alaska pour venir la voir. Je trouvais la situation ridicule et je n’osais prononcer le mot de maman devant Taryn de peur de passer pour un gamin attachée à sa mère. « Non je ne rentre pas ce week-end, tu devras attendre encore un peu. » Silence. Je jetais un coup d'oeil à Taryn qui me regardait elle aussi. « Je suis très occupé en ce moment, mais je rentrerais dans peu de temps je te le promets. » Elle semblait contente que je lui dise cela alors que je ne savais pas du tout quand je retournerais chez moi. « Oui moi aussi je t’embrasse. » Je coupais la communication, rangeant mon portable et me tournant de nouveau vers Taryn. Je ne sais trop quel effet la conversation lui avait fait, mais je me doutais qu’elle devait se poser des questions. J’avais évité de justesse les effusions avec ma mère et je compris bien vite que la conversation que je venais d’avoir pouvait porter à confusion. Peut-être se demandait-elle si j’avais eu ma femme au téléphone. Et bien tant mieux, au moins je verrais comment elle réagissait. Je ne lâchais pas mon sourire en coin, buvant une gorgée de café. « Et vous Taryn, puis-je savoir où vous travaillez ? » je la questionnais. Je remarquais qu’elle jouait avec le ticket de l’addition et me dis qu’il allait falloir que je ruse pour la récupérer. J’attendais cependant patiemment qu’elle me réponde, je ne voulais pas précipiter les choses et mettre fin trop vite au rendez vous. Quoi que, n’étais-je pas assuré d’en avoir déjà un deuxième ?

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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyMer 7 Mai - 18:52






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« Il fallait bien que je sacrifie du temps pour récupérer ma veste non ? Oh mais j’oubliais. Vous l’avez par mégarde oubliée… » J’écarquillais légèrement les yeux, de nouveau mal à l’aise, jusqu’à ce que le beau brun me fasse un clin d’œil complice. Il aimait me mettre mal à l’aise, il me taquinait et au fond j’appréciais ça. Ca faisait tellement longtemps que je n’avais pas eu d’interaction de ce genre avec un homme. « Je cesse de vous taquiner, j’en deviens lassant à la fin. Ne vous en fait pas pour mon emploi du temps, je suis dans une période plutôt light en ce moment, j’ai peu de dossier à traiter. En revanche j’ai le temps de venir boire des cafés, et ce plus souvent que je n’ose le dire, vu qu’effectivement mon cabinet ne se situe pas très loin d’ici. » Je souris timidement, tout en suivant son geste. « Oh alors vous aurez le temps de venir récupérer votre veste peut-être … » Lui dis-je, taquine à mon tour. Alors qu’il s’apprête visiblement à mon répondre, son téléphone sonne. Il semble agacé voire même excédé, mais répond tout de même – ce que je comprends parfaitement.   « Allô oui Lewyn Keynes j’écoute. » Il a une façon tellement sexy de se présenter que j’en ai les frissons. « Non je ne rentre pas ce week-end, tu devras attendre encore un peu. » Il tutoie son interlocuteur et soudain je m’intéresse un peu plus à sa conversation. Je sais pertinemment que ce n’est pas bien de faire ça, d’écouter ce que cet homme – que je ne connais pas au final – dit au téléphone, à jenesaisqui, mais je ne peux me retenir. « Je suis très occupé en ce moment, mais je rentrerais dans peu de temps je te le promets. …  Oui moi aussi je t’embrasse. »« moi aussi je t’embrasse. » Il s’était forcément adressé à une femme.  On n’embrassait pas un homme, même son meilleur ami … non. Je le savais, une femme été à l’autre bout du fil. Peut-être sa petite amie, oh non, sa fiancée. Ou encore pire sa femme. Il était marié. Un sentiment étrange s’insinua en moi, mais je le refoulais. Ce n’était pas normal d’éprouver ça. Je ne connaissais pas ce Lewyn, il avait une vie, sa vie, et c’était totalement normal.

Tandis que je faisais tourner le morceau de papier entre mes doigts je ne cessais de regarder Lewyn. Il fallait absolument que je me contrôle où il allait bel et bien pour me prendre pour une tarée. M’obligeant mentalement à m’arracher à la contemplation de cet être, je jetais un coup d’œil à la salle. L’étrange sentiment qui se faufilait en moi était puissant, mais je faisais mon possible pour ne pas y penser. Nous étions en plein milieu de l’après-midi, le soleil avait décidé de pointer le bout de son nez – contrairement en début de semaine, comme s’il avait décidé d’illuminer ma journée à son tour. Les gens étaient de sortie, les couples se baladaient main dans la main, déambulant dans la rue, certain s’arrêtaient au bar où nous étions installés Lewyn et moi.

« Et vous Taryn, puis-je savoir où vous travaillez ? » Me demanda-t-il, son irrésistible sourire en coin collé aux lèvres. Comment résister ?! Mais je ne pouvais pas réagir comme ça, je ne pouvais pas ressentir toutes ces choses, il était en couple  - j’en étais persuadée. Je plongeais mon regard dans mon verre et bu une longue gorgée avant de répondre : « Je suis titulaire à l’hôpital de la ville. Je suis principalement en pédiatrie, je m’occupe des gros cas, les grands prématurés par exemple. Mais comme on manque de personnel je suis très souvent aux Urgences également. » Je souris. Parler de mon métier me mettait à l’aise. C’était une grosse partie de ma vie et j’aimais ça. D’ailleurs quand j’avais du temps libre, vivant seule, je me rendais à l’hôpital et passais du temps avec les enfants ou les personnes ayant besoin de compagnie. « Mais mon patron vient de me mettre en congés maternité, et m’a interdit tout accès au centre… Il a raison je sais, ça peut être dangereux pour ma santé. Mais ça me fout un peu le bourdon si vous voulez tout savoir. »  Lui dis-je sur le ton de la confession, affichant une moue triste. Mais je décide de changer de sujet, d’en apprendre plus sur lui et surtout de pouvoir en avoir le cœur net, histoire de ne pas m’accrocher à quelque chose qui serait interdit : « Et alors Monsieur  Keynes, je ne vois aucune alliance, mais êtes-vous marié ? » Lui lançais-je comme si c’était une question banale. Mais loin de là, je crève d’envie de tout savoir de sa vie, tout connaitre de lui. Et surtout je veux savoir si je peux avoir envie de cet homme, ou s’il m’est interdit.


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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyJeu 8 Mai - 11:07


Taryn & Lewyn
Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire.

Il m’avait pertinemment semblé que Taryn n’avait pu s’empêcher d’écouter ma conversation téléphonique. En même temps comment pouvais-je la blâmer, elle se trouvait en face de moi. Nous étions tout deux me semblait-t-il très curieux de la vie de l’un et de l’autre, mais restant dans les politesses et la courtoisie nous n’abordions pour l’instant que le plan professionnel. Elle m’expliqua donc en quoi consistait exactement son métier, et ce avec une aisance touchante. Il me sembla qu’elle aimait beaucoup ce qu’elle faisait dans la vie. « Je suis titulaire à l’hôpital de la ville. Je suis principalement en pédiatrie, je m’occupe des gros cas, les grands prématurés par exemple. Mais comme on manque de personnel je suis très souvent aux Urgences également… Mais mon patron vient de me mettre en congés maternité, et m’a interdit tout accès au centre… Il a raison je sais, ça peut être dangereux pour ma santé. Mais ça me fout un peu le bourdon si vous voulez tout savoir. » Cette grossesse semblait lui peser sur le coup. Avait-elle un enfant dont-elle ne désirait pas l’existence ? J’étais étonné que pour une interne en pédiatrie elle ne veuille pas de son enfant. Mais elle ne s’attarda pas sur ce point et je n’eus pas le temps d’approfondir ce sujet – qui pourtant me tenait à cœur non de Dieu je voulais savoir d’où venait cet enfant, c’était une des raisons pour lesquelles j’étais si heureux de la revoir, j’allais enfin connaître cette fichue histoire – mais non. Madame me posa la question suivante, qui me mit, je ne pu faire autrement, la puce à l’oreille. « Et alors Monsieur  Keynes, je ne vois aucune alliance, mais êtes-vous marié ? » Elle ne semblait cependant pas profondément attirée par le sujet. Son ton neutre et peu curieux me gêna. Puis me remémorant la conversation téléphonique ambigüe que je venais d’avoir, je compris d’où la question prenait son sens. Je croisais les mains, appuyant mes coudes sur la table et je la regardais droit dans les yeux. Nous ne nous connaissions pas, nous nous retrouvions par le plus grand des hasards simplement pour que je récupère une veste qu’elle avait par mégarde tachée, et que j’aurai en réalité pu nettoyer moi-même. Toute cette situation avait un côté très comique, à la limite de l’absurde. Et à peine dix minutes après notre deuxième rencontre, nous nous déballions respectivement nos vies. J’avais envie de lui répondre, avec toute la passion dont j’étais capable, que non. J’étais tout simplement libre et entièrement à elle si elle le voulait. Mais ça Lewyn, ça ne se fait tout simplement pas. Alors en bon gentleman Keynes je lui dis : « La curiosité est un vilain défaut, madame. » Puis souriant comme à mon habitude. « Mais vous avez vu juste, je suis encore un cœur à prendre et je ne désespère pas de mon côté de dénicher la perle rare. » J’appuyais alors fortement mon regard dans ses yeux. Je voulais la déstabiliser. Obtenir d’elle un simple signe me disant que le coup de foudre était passé dans les deux sens, que je n’étais pas le seul idiot à avoir été touché par cette foutue flèche de Cupidon. J’attendis. Puis comme cela me semblait naturel je lui retournais simplement la question. « Et vous, dois-je vous appeler Miss ou Mrs Blackstones ? » avançais-je. J’hésitais un quart de seconde avant de poser la question qui me brûlait les lèvres. « Tout porte à croire que quelqu’un partage votre vie, au vu de ce que vous portez dans votre ventre… » C’était la question fatale. Je savais que si sa réponse était positive, je pouvais m’en aller dès maintenant en lui laissant sur les bras ma veste tachée de café et ne plus jamais la revoir. J’en étais capable. La planter là, cette femme qui me faisait tourner la tête depuis une semaine, pour qui j’avais remué ciel et terre. Je la voulais, maintenant que je l’avais vu, je savais que c’était elle la perle rare que je cherchais et je n’étais pas prêt de la lâcher, si tant est qu’elle était libre…

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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyJeu 8 Mai - 12:35






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Pour une fois, depuis environ six mois, ma peur des hommes s’était quelque peu envolée, du moins en compagnie de celui qui me faisait face j’avais l’impression d’être une toute autre femme. J’avais la sensation de ne plus être brisée en mille morceaux, de ne pas avoir subi l’humiliation six mois en arrière, voire même de ne pas porter ce bébé. Alors j’avais décidé de prendre les devants, de prendre des initiatives et d’enfin savoir si je « perdais mon temps » ou si je pouvais bel et bien continuer de m’accrocher à ce doux espoir qui m’habitait depuis une semaine – qui m’avait paru tellement longue, entre nous. La question qui me brulait la langue depuis que j’avais rejoint Lewyn sortit enfin, me libérant. Je semble comme soulagée de l’avoir enfin posée. Mais une nouvelle boule d’appréhension prit place dans mon ventre. J’étais anxieuse, stressée de connaitre la réponse. Car si le beau brun avait quelqu’un dans sa vie, s’il n’était pas seul, s’il partageait sa vie avec une femme, toutes mes espérances partiraient en fumée et je me retrouverais une nouvelle fois le cœur en miettes et je ne pourrais pas le supporter. Mais dans tous les cas il fallait que je sache sa situation. Il est vrai que poser cette question alors que nous connaissions à peine le prénom de l’un et de l’autre paraissait bizarre, un peu précoce peut être. Tant pis. Je devais savoir. « Et s’il te dit qu’il est marié ou qu’il a quelqu’un dans sa vie, tu fais quoi ? Tu te barres en courant ? » La petite voix qui résonna dans ma tête n’avait pas tort. Qu’allais-je faire s’il me répondait ça ? « Et alors Monsieur Keynes, je ne vois aucune alliance, mais êtes-vous marié ? » Les mots sortirent de ma bouche tous seuls, sans que je puisse les retenir. Je me mordis inconsciemment l’intérieur de la joue, attendant la réponse de l’avocat. Et comme depuis le début de notre rendez-vous, je ne décrochais pas mon regard de sa personne, scrutant le moindre de ses gestes. Il croisa les mains, posa les coudes sur la table, une position très masculine et qui laissait présager une réponse sérieuse : « La curiosité est un vilain défaut, madame. » J’ouvris la bouche prête à répondre, mais je n’en fis rien, et baissais les yeux, un petit sourire en coin se dessinant sur mes lèvres. En effet, d’ordinaire je n’étais des plus curieuses, mais avec cet homme, je ne pouvais m’en empêcher, je voulais tout savoir de lui. « Mais vous avez vu juste, je suis encore un cœur à prendre et je ne désespère pas de mon côté de dénicher la perle rare. » Il appuya sur les derniers mots, plongeant son regard bleu dans le mien. Je ne compris pas tout de suite ce qu’il me répondit, trop obnubilée par la question que j’avais posée, trop perturbée par la réponse qu’il allait me donner. Puis je compris qu’il venait justement de répondre à cette quesion. [i] « je suis encore un cœur à prendre … »[/color] Je relevais soudainement la tête, les yeux légèrement écarquillés. Il fallait que je me ressaisisse. Et rapidement. Je mordis ma lèvre inférieure pour m’empêcher de sourire. Il était donc seul. Comment un homme tel que lui pouvait être seul, encore célibataire ? Oh, il devait enchainer les conquêtes … j’en étais persuadée. « Et vous, dois-je vous appeler Miss ou Mrs Blackstones ? » Je souris, nous en étions donc à ce stade des révélations, lui aussi semblait vouloir obtenir des réponses car il ne me laissa pas le temps de répondre et embraya sur une autre question qui semblait lui peser : « Tout porte à croire que quelqu’un partage votre vie, au vu de ce que vous portez dans votre ventre… » Je pensais m’être préparée à la question. Mais lorsqu’elle sortit de SA bouche, ma réaction fut bien plu forte que ce que j’aurai cru. La boule dans mon ventre enfla et remonta dans ma gorge, mes yeux s’embuèrent et mon nez me picota, signe que les larmes ne tarderaient pas à couler à flot, à inonder mes joues. « Je … Non … Je … Mince excusez-moi… » Je me détournais de lui quelques secondes, penchant la tête vers mon sac à main, profitant de mes longs cheveux pour me faire un rideau. Je ne pouvais pas lui dire, à lui, cet étranger, alors que je n’avais rien dit à ma sœur, ni à mes meilleurs amis. Rapidement je séchais mes joues, retenant mes larmes. Je relevais doucement la tête, affichant un grand sourire : « Je suis désolée Lewyn … Vous savez, les sautes d’humeurs. Je suis dans la période où je ne fais que pleurer pour un oui ou pour un non. Je suis désolée que vous ayez à subir ça… » Je bus une autre gorgée de mon jus tout en posant ma main sur mon ventre, dessinant de petits ronds avec mon index : « Je suis libre comme l’air et ce depuis … relativement longtemps. En réalité j’ai décidé de devenir mère célibataire… » Je ne cessais de sourire, histoire de le rassurer … ou tentais-je plutôt de me rassurer moi-même ?! Ça me faisait toujours autant souffrir de repenser à cet épisode de ma vie, à cette agression qui m’avait détruite.

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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyJeu 8 Mai - 20:51


Taryn & Lewyn
Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire.

Sa façon de se mordre la lèvre, le fait qu’elle détourne ou non le regard. Tout cela jouait un rôle mais malgré mon expérience avec les femmes, je n’arrivais pas à discerner dans son comportement quelque chose qui pourrait la trahir, me mettre sur la piste ou au moins m’envoyer un signe que la voie était libre. Mais au fond, pensais-je, je suis carrément bête. Il n’y a que moi pour tomber amoureux d’une fille que je croise par hasard. Moi qui n’avais jamais cru au coup de foudre, j’étais servi. Quand enfin je lui retournais la question, sa réaction fut des plus déroutantes. « Je … Non … Je … Mince excusez-moi… » Elle baissa la tête dans son sac à la recherche de quelque chose. J’allais tendre la main pour relever ses cheveux qui lui tombaient dans al figure quand je stoppais mon geste net. Qu’est ce que je faisais ? J’avais tant envie de l’avoir pour moi que j’essayais déjà de la toucher. Je reposais mes mains sur la table au moment où elle relevait la tête. Elle avait pâli, et son regard triste me serra le cœur. Qu’avais-je dis de mal ? Bien vite, elle tenta de faire disparaître son malaise à l’aide d’un sourire. Mais je n’étais pas dupe. « Je suis désolée Lewyn … Vous savez, les sautes d’humeurs. Je suis dans la période où je ne fais que pleurer pour un oui ou pour un non. Je suis désolée que vous ayez à subir ça… » Je secouais la tête et souris à mon tour, tentant de la rassurer. « Ce n’est rien, il semble plutôt que ce soit de ma faute. » Intérieurement je ne voyais pas ce qui clochait et cela renforça ma curiosité. Que cachait donc cette femme ? Elle but longuement avant de reprendre. « Je suis libre comme l’air et ce depuis … relativement longtemps. En réalité j’ai décidé de devenir mère célibataire… » Cette phrase résonna comme un choc. Était-ce une façon de me dire qu’elle ne voulait de personne dans sa vie ? La joie qui était montée comme une vague à l’entente de ses paroles retomba instantanément. Je m’enfonçais dans mon siège, la mine un peu renfrognée que je tentais de cacher. Sa grossesse était un mystère. Il n’y avait as d’homme, alors qui ? Qui avait osé mettre cette femme enceinte pour ensuite la quitter comme un vieux soulier dont on ne veut plus. Si je tenais le connard qui a fait ça. Mais mes pulsions de super héros ne servait à rien en cet instant et la seule chose que je pouvais relativement bien faire c’était finir comme il se doit ce rendez vous. Non que j’en aie réellement envie mais sa dernière réplique m’avait un peu refroidi. Profitant du fait qu’elle caressait son ventre rebondi, j’attrapais habilement le ticket et l’agitant sous son nez je dis : « Ça c’est pour moi. » Et je sortis un billet pour payer le tout. La conversation était retombée et je me sentais coupable. Coupable parce que j’étais tout simplement jaloux et qu’au lieu d’essayer de jouer les garçons gentils et de remonter le moral de cette femme pour qui j’avais une compassion hors norme, j’étais à la limite de la bouderie. Je me tournais alors vers Taryn, décidant de mettre fin à mes gamineries. Après tout elle était libre, ne pouvais-je donc pas tenter ma chance et la faire changer d’avis cette « mère célibataire » comme elle s’était elle-même qualifiée. « Votre mine assombrie ne vous va pas Taryn. Il est peut-être temps d’aller prendre l’air. Que diriez-vous d’aller se promener dans le parc ? J’ai mon après-midi devant moi et il me semble que vous devez vous faire pardonner… » J’ajoutais sans me départir de mon sourire. « Pour la veste je parle bien entendu. » Je me levais et lui tendit galamment la main pour qu’elle se lève à son tour. J'allais profiter de cette balade non pas pour lui faire cracher le morceau, mais plutôt pour gagner sa confiance, car là était la première étape d'une relation.

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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyVen 9 Mai - 14:09






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Idiote. Pourquoi avais-je réagis de la sorte à l’écoute des ces mots ? Pourquoi avais-je réagis cette fois-ci, lorsque c’était Lewyn qui posait cette question ? D’ordinaire j’aurai baissé la tête, me serais contrôlée, puis j’aurai affiché un sourire et aurait répondu normalement – certes avec la douleur en sourdine. Mais cette fois-ci, avec Lewyn en face de moi, je n’avais pu avoir d’autre réaction. Les larmes étaient montées si rapidement à mes yeux que ça m’avait surpris. Je me sentais terriblement mal, mais qui dire dans un tel moment ? Alors je redressais la tête, je souriais, je buvais une nouvelle gorgée de mon jus de goyave, comme si rien ne s’était passé, comme si c’était une habitude pour une femme enceinte de se mettre à pleurer d’un coup. Sauf que ce n’était pas anodin, Lewyn ne m’avait pas posé n’importe quelle question. « Tout porte à croire que quelqu’un partage votre vie, au vu de ce que vous portez dans votre ventre… » Ses mots résonnaient encore en moi.

Il fallait que je change de sujet, que nous parlions d’autres choses. Je ne voulais pas qu’il ait une mauvaise image de moi, je n’avais pas non plus envie qu’il croit des choses fausses, comme par exemple que quelqu’un partageait ma vie. Mais je lui avais répondu, peut-être un peu évasivement, car visiblement ce n’était pas la réponse qu’il attendait. Lewyn perdit son sourire et en profita pour chiper l’addition – avec laquelle je m’étais amusée pendant quelques minutes. C’était un gentleman en plus. Cet homme avait vraiment toutes les qualités que j’appréciais, c’était un vrai prince charmant, comme on pourrait en rêver. Enfin … je ne le connaissais que depuis quelques minutes – au final – mais il me plaisait déjà – énormément. Durant toute cette semaine je n’avais fait que penser à lui. J’avais eu un vrai coup de foudre pour ce beau brun mystérieux. « Ça c’est pour moi. » Je finis rapidement mon verre, visiblement nous nous en allions. Etait-ce la fin de notre rendez-vous ? Non, je ne voulais pas que ça se termine sur une telle note. Ma réaction avait jeté un froid et je me sentis terriblement mal. Je me sentais si bien en compagnie de cet homme et je n’avais pas envie que ça s’arrête. Un sourire triste se peint sur mon visage sans que je ne puisse rien n’y faire. « Votre mine assombrie ne vous va pas Taryn. Il est peut-être temps d’aller prendre l’air. Que diriez-vous d’aller se promener dans le parc ? J’ai mon après-midi devant moi et il me semble que vous devez vous faire pardonner… » Me lança-t-il, d’un coup, tout sourire. Il avait quitté sa moue maussade et souriais de nouveaux avec cet air malicieux : « Pour la veste je parle bien entendu. » Je ris. Il savait très bien me faire marcher, et au final j’aimais ça. « Oh, je prends ça pour un compliment. Vous préférez donc quand je souris ?! Merci pour le verre, Monsieur Keynes. Et je serais ravie d’aller me promener en votre compagnie, j’avais peur que notre rendez-vous soit déjà terminé … » Lui avouais-je sur le ton de la plaisanterie tout en attrapant sa main. Ce fut un nouveau choc. Sa peau était douce et rugueuse à la fois, une main d’homme. La chaleur qui s’échappait de sa paume me donna des frissons et je serrais un peu plus sa main. « Je vous promets de me faire pardonner, Lewyn… Je suis d’une telle étourderie en ce moment, j’en ai honte, vraiment. » Dis-je une fois debout, lâchant à regret sa main.

Lewyn me laissa passer devant, et je me frayais un chemin entre les gens qui entraient à flot dans le petit bar : « Vous savez, j’ai dit que j’avais décidé de devenir mère célibataire, mais cela ne signifie pas que j’ai cessé d’être à la recherche du grand amour … » Lançais-je alors que nous sortions du bar. Le soleil réchauffa instantanément mon visage et je ne pus m’empêcher mon sourire béat d’apparaitre, ça faisait tellement de bien.

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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptySam 10 Mai - 20:19


Taryn & Lewyn
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Le rire de Taryn résonna à mes oreilles comme un agréable son. Elle répondit : « Oh, je prends ça pour un compliment. Vous préférez donc quand je souris ?! Merci pour le verre, Monsieur Keynes. Et je serais ravie d’aller me promener en votre compagnie, j’avais peur que notre rendez-vous soit déjà terminé … » avant de prendre ma main. Ce simple contact m’électrisa. Sa main frêle, dans la mienne, j’aurai voulu ne jamais la lâcher, mais nous rompîmes le contact malgré tout. Sa phrase quant à elle resta longtemps comme un écho à mes oreilles. Ainsi elle ne souhaitait pas me quitter de sitôt. Je ne répondis rien mais n’en pensais pas moins. Si elle savait. En cet instant j’aurai pu passer l’éternité à ses côtés. « Je vous promets de me faire pardonner, Lewyn…  Je suis d’une telle étourderie en ce moment, j’en ai honte, vraiment. » ajouta-t-elle avant de lâcher ma main. « J’y compte bien. » lançais-je riant moi aussi. « Mais je vous pardonne votre étourderie, elle vous donne un côté… charmant. » je finissais ma phrase en ouvrant la porte et en la laissant passer, le tout accompagné d’un galant signe de tête. « Après vous. » murmurais-je tandis qu’elle sortait dans le soleil de cette magnifique journée. Sortis dehors, elle m’annonça alors comme sur un ton de confidence : « Vous savez, j’ai dit que j’avais décidé de devenir mère célibataire, mais cela ne signifie pas que j’ai cessé d’être à la recherche du grand amour … » J’accrochais son regard. J’étais troublé en cet instant. Que signifiaient donc ces mots lancés à la volée ? Savait-elle à quel point cela me touchait ? Un film tourna à toute vitesse dans ma tête. Elle et moi, quelques années plus tard, riant de notre première rencontre, moi qui la prenais dans mes bras, mes mains dans ses cheveux blonds, elle et moi main dans la main aux côtés d’une petite fille aux yeux aussi bleus que les miens et aux cheveux blonds comme ceux de Taryn… Je revins rapidement à la réalité. Je souriais toujours, Taryn face à moi qui attendait visiblement que je reprenne la conversation. J’indiquais la direction du par cet nous partîmes tandis que je lui répondais, quelque peu interloqué. « De toute manière vous ne pourriez pas rester une mère célibataire, Taryn. » Je la regardais et comme à chaque fois que je blaguais je souriais de ce sourire si provoquant. « Trop d’hommes viendraient pour vous avoir rien qu’à eux, j’en suis certain. » Je relevais la tête, n’osant pas la regarder. C’était rare mais pour la première fois, j’éprouvais une pointe de jalousie rien qu’à énoncer cela. Je n’étais pas le premier à essayer de la charmer et certainement pas le dernier. Mais pour l’instant je ne voulais rien savoir de tout cela, c’était elle que je voulais connaître et pas ses conquêtes ou ses soupirants. « Parlez-moi un peu de vous Taryn. Depuis que vous avez renversé du café sur ma veste, vous m‘intriguez fortement. » Ce n’était pas un ordre, plutôt une faveur. Et un aveu masqué. Elle m’intriguait et ne sortait pas une seconde de ma tête depuis une semaine. Je ne voulais donc pas perdre une miette de cette fille, surtout si j’avais une chance et même une certitude de la revoir.

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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyDim 11 Mai - 17:50






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C’était vraiment une merveilleuse journée, et plus les heures passaient et plus le soleil était imposant, chaud et lumineux et j’étais vraiment bien, là, en compagnie de cet homme qui avait comme remis mon cœur en retour dès notre première rencontre. Lorsque je lui étais rentrée de plein fouet dans le torse, renversant mon café brulant sur sa veste qui devait couter quelques dollars, j’avais su que ma vie changerait… ou du moment que j’allais tout faire pour qu’elle change. Tous mes moyens m’avaient quittée, m’abandonnant à mon triste sort, mon cœur s’était accéléré et j’avais eu la folle impression qu’il sortirait très vite de ma cage thoracique si je ne me calmais pas rapidement, puis je l’avais vu, j’avais posé mes yeux sur son visage et j’avais été frappé par la foudre. Cette dernière était entrée par le somment de ma tête, m’avait traversé tout entière puis m’avait laissée, tremblante et perdue. Puis j’avais compris. J’avais compris que cupidon m’avait lancé sa flèche en plein cœur, m’avait frappé lui aussi à grand coup de « laisse-moi t’aimer et aime moi en retour ». J’étais surement idiote de croire encore au grand amour, au preux chevalier qui viendrait me délivrer de cet enfer. Mais j’avais l’impression que Lewyn avait été frappé par la même flèche que moi et qu’il semblait apprécier ma compagnie.

Tout en traversant le bar, je l’entendis me répondre : « Mais je vous pardonne votre étourderie, elle vous donne un côté… charmant. » Alors que je lui disais que j’avais honte de mes oublis et de cette fichue étourderie qui me menait la vie dure depuis que je portais ce bébé dans mon ventre. Je ris encore une fois, gênée cette fois. J’étais bien heureuse de me trouver derrière lui, au moins il ne pouvait voir mes joues rosies par la gêne. Ainsi j’avais un côté charmant ?! Lewyn me laissa passer et je me retrouvais vite dehors, au soleil, laissant les rayons du soleil m’inonder le visage et me réchauffer la peau. Puis je décidais de lui faire une révélation, lui avouant que ce n’était pas parce que j’étais enceinte et seule que j’avais décidé de rester célibataire toute ma vie. Bien au contraire, je voulais rencontrer l’amour, le vrai, tomber amoureuse et être aimée en retour, bref, fonder une famille. Je rêvais secrètement que cet enfant – qui serait traité comme un « enfant de la honte » si on venait à découvrir qu’il était le résultat d’un viol – ait un père… mais je devais surement beaucoup rêver, malheureusement.

Arrêtée devant le bar, sur le trottoir, les yeux clos, laissant la lumière du soleil me redonner la vitalité et force, attendant que Lewyn sorte à son tour de l’établissement. Nous nous regardâmes quelques secondes avant qu’il reprenne la parole : « De toute manière vous ne pourriez pas rester une mère célibataire, Taryn. » J’haussais les sourcils, ouvrant grand les yeux puis je reconnus rapidement son sourire taquin, il blaguait donc. J’en fus un peu blessée, surement à cause de ma susceptibilité accrue avec ma grossesse. Je lui offris tout de même un petit sourire, je ne voulais pas qu’il pense que j’étais ce genre de fille qui se vexait pour un rien. « Trop d’hommes viendraient pour vous avoir rien qu’à eux, j’en suis certain. » Je ne pus empêcher un petit hoquet de surprise. Pensait-il vraiment cela ? Nous marchions lentement en direction du parc. J’osais jeter un petit coup d’œil à Lewyn qui levait la tête vers le ciel. Se fichait-il de moi ou avait-il dit ça très sérieusement ? Je ne savais plus vraiment sur quel pied danser.

« Parlez-moi un peu de vous Taryn. Depuis que vous avez renversé du café sur ma veste, vous m‘intriguez fortement. » Comme à mon habitude, et inconsciemment je me mordis la lèvre tout en jetant un regard en biais au beau brun qui marchait tranquillement à mes côtés : « Vous savez, Monsieur Keynes … » Je prenais un malin plaisir à l’appeler par son nom de famille, je ne savais pas vraiment pourquoi, mais ça me rendait fébrile et j’aimais ça : « Je doute que beaucoup d’hommes aimeraient courir après une femme enceinte ou une jeune maman. Les hommes ont tendance à vouloir des femmes encore jeunes, libres, belles … enfin bref … » Je balayais ma phrase d’un signe de la main, visiblement Lewyn n’avait pas envie de s’attarder sur ce sujet – puisqu’il venait de me poser une autre question – bien que j’aurai aimé savoir ce que [i]LUI[i] voulait. Mais je décidais de répondre à sa question – afin de pouvoir la lui retourner après : « Hmm que dire … ça ne fait pas très longtemps que je suis à Siloam Springs, je suis venue avec ma petite sœur de 21 ans. Nous avons laissé nos parents à Bâton Rouge – où je suis née d’ailleurs. Hmm… j’habite dans un petit duplex dans le centre et je suis en colocation avec mon chaton de huit mois. Que dire Lewyn ?! Allez-y, posez moi des questions … je vous répondrais sans hésiter. » Lui dis-je, soudainement taquine et joueuse. Je lui tendais la perche, allait-il la saisir de me poser les questions qui lui brulaient la langue.

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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyMar 13 Mai - 18:35


Taryn & Lewyn
Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire.

Enfin sortis du café, nous marchâmes en direction du parc. Je me sentais tellement bien au côté de Taryn, je n’avais aucunement besoin de me forcer à sourire, à la complimenter ou encore mieux à la taquiner. Et elle me le rendait bien. Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti cela en compagnie d’une femme. Il fallait l’avouer, je profitais souvent de mon physique avantageux pour mon bon plaisir. Pas que cela me rendit narcissique, non loin de là heureusement. Je n’aimais pas les gens imbus de leur personne et je ne souhaitais pas en devenir un. Non c’était plutôt un jeu auquel je jouais et étonnement depuis que j’avais rencontré Taryn, ce jeu ne m’attirait plus. Tout du moins, je n’avais aucunement envie de m’amuser simplement avec elle. Mon but était ici tout autre et je comptais bien arriver à mes fins quoi que cela m’en coûte. Elle me répondit, elle aussi sur un ton de rigolade, m’appelant par mon nom de famille. J’avais la nette impression d’être en plein travail, à la différence que là bas j’étais nommé Maître Keynes. « Vous savez, Monsieur Keynes … Je doute que beaucoup d’hommes aimeraient courir après une femme enceinte ou une jeune maman. Les hommes ont tendance à vouloir des femmes encore jeunes, libres, belles … enfin bref …» Je haussais un sourcil et m’arrêtais. Etrangement cela ne m’avait pas traversé l’esprit quand je l’avais rencontré pour la première fois et même la seconde. « Croyez vous vraiment ? C’est étonnant je ne voyais pas cela comme ça. Mais tout ce que vous venez d’énoncer là s’applique toujours à vous Taryn. Jeune, libre et belle. Vous avez toutes les cartes en main, et ce n’est pas l’enfant que vous portez qui arrêtera un homme qui vous aime vraiment, faites-moi confiance sur ce point là. » Je souris, content que mon sous entendu soit toujours bien caché, ou au moins peu perceptible. M’avait-elle déjà percé à jour ou verrait-elle cela comme un simple compliment de courtoisie. En vérité c’était plutôt une porte grande ouverte dans laquelle j’aurais aimé qu’elle s’engouffre dans aucune résistance, mais tout cela n’arrive pas dans la réalité et je savais qu’il me faudrait un peu de temps avant de gagner la confiance de cette belle blonde. Elle avait balayé tout cela d’un revers de main, mais je ne comptais pas la laisser se dévaloriser comme cela. Puis à ma seconde question elle répondit, me dévoilant des détails de sa vie qui me firent rire. Nous reprîmes notre marche tandis qu’elle me parlait d’elle, et répondait exactement à mes attentes, car ces détails infimes c’était tout simplement ce que je souhaitais apprendre d’elle. « Hmm que dire … ça ne fait pas très longtemps que je suis à Siloam Springs, je suis venue avec ma petite sœur de 21 ans. Nous avons laissé nos parents à Bâton Rouge – où je suis née d’ailleurs. Hmm… j’habite dans un petit duplex dans le centre et je suis en colocation avec mon chaton de huit mois. Que dire Lewyn ?! Allez-y, posez moi des questions … je vous répondrais sans hésiter. » Son ton joueur me mit la puce à l’oreille. Alors comme ça elle me tendait une perche. Et bien je n’allais pas me faire prier, je n’attendais que ça en vérité. « C’est déjà très intéressant. Je peux vous poser toutes les questions possibles alors ? Vous m’avez laissé une trop grande opportunité, j’espère que vous ne le regrettez pas, car je suis un grand curieux. » Je fis mine de réfléchir, la regardant avec insistance, curiosité et humour à la fois. C’était un moment silencieux, où seul l’échange de nos regards comptait. Oserais-je, n’oserais-je pas, poser toutes ces questions qui me taraudaient l’esprit. Il y en avait bien une que je voulais poser, mais au vue de la réaction qu'avait suscité l'histoire de son enfant et de sa situation au café, je n'osais trop m'aventurer sur ce plan là. Pourtant je savais que ma curiosité l'emporterait, tôt ou tard... « Bien alors, je commence doucement, quels sont vos goûts, musicaux, littéraire, artistiques, bref dites moi un peu, que je sache où est-ce que je pourrais vous emmener la prochaine fois. » Je la regardais, sourire en coin. Taryn Blackstones aime jouer ? Alors que la partie commence.

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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyLun 19 Mai - 22:41






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« Croyez-vous vraiment ? C’est étonnant je ne voyais pas cela comme ça. Mais tout ce que vous venez d’énoncer là s’applique toujours à vous Taryn. Jeune, libre et belle. Vous avez toutes les cartes en main, et ce n’est pas l’enfant que vous portez qui arrêtera un homme qui vous aime vraiment, faites-moi confiance sur ce point-là. » Lewyn avait prononcé ces mots comme s’ils n’allaient avoir aucun impact. Mais comment aurais-je pu rester impassible à l’écoute de ces phrases ? Alors je me figeais quelques secondes, prenant le temps de bien comprendre tout ce qu’il venait de dire et surtout ses derniers mots « Faites-moi confiance là-dessus. » S’il me disait de telles choses c’était que forcément il avait une opinion, un point de vue là-dessus. Ainsi Lewyn venait-il de me faire comprendre qu’à ses yeux j’étais « Jeune, libre et belle » Je ne m’arrêtais pas plus de cinq secondes. Pouvais-je me faire des films et espérer, croire en quelque chose ? Ou devais-je m’arrêter tout de suite ? C’était une question qui n’avait pour l’instant aucune réponse. Et puis la peur ne m’avait pas quitté. La toute première peur, celle qui m’habitait depuis longtemps était survenue après que certain aient joués avec moi, avec mon cœur, avec ma sensibilité et ma passion, alors rapidement j’avais eu peur de m’attacher aux hommes, je craignais que l’on se joue de moi une nouvelle fois, qu’on m’arrache le cœur et qu’on saute à pieds joints dessus. Et la seconde peur était survenue six mois plutôt. Depuis cet évènement j’avais une peur bleue des hommes que je ne connaissais pas, jusqu’à ce que je percute cet homme, Lewyn… Alors face à lui, en l’écoutant, en le regardant, ma peur s’était envolée et j’avais envie de m’accrocher à lui et pourquoi pas de vivre quelque chose AVEC lui. Un coup de foudre, le vrai.

Puis j’avais repris mon chemin, aux côtés de ce beau brun ténébreux, tentant de mémoriser ce sourire qui me faisait littéralement fondre. Tout en marchant, en discutant avec Lewyn, j’observais la vie, les gens qui se baladaient, ceux qui couraient et ceux qui flânaient, comme nous deux. Lewyn me demanda de lui parler de moi, de lui dire un peu qui j’étais, ce que j’aimais … et la tâche n’était pas aisée. Il fallait dire que sans questions précises, on ne sait pas trop quoi raconter de nous. Alors je tentais de lui répondre du mieux que je pouvais, lui révélant où j’étais née, que j’avais une sœur qui semblait être ma jumelle et que j’habitais avec mon chaton – et très prochainement avec un nouveau-né qui hurlera, pleurera et rira aussi, mais ça, je m’abstins de le rajouter.

« C’est déjà très intéressant. Je peux vous poser toutes les questions possibles alors ? Vous m’avez laissé une trop grande opportunité, j’espère que vous ne le regrettez pas, car je suis un grand curieux. » Je ris et attendis, tandis que ses yeux aussi bleus que l’antarctique me scrutaient, me scannaient. Le jeune homme fit mine de réfléchir intensément, cherchant une question à me poser, mais je me doutais bien qu’il devait déjà en avoir une sur le bout de la langue – tout comme moi… Je me sentis rougir, alors pour palier à cette réaction, je levais la tête et regardais, avec beaucoup d’attention, le ciel. Des nuages commençaient à couvrir le bleu, allait-il pleuvoir ? Lewyn me fit presque sursauter lorsqu’il reprit la parole : « Bien alors, je commence doucement, quels sont vos goûts, musicaux, littéraire, artistiques, bref dites-moi un peu, que je sache où est-ce que je pourrais vous emmener la prochaine fois. » Je me mordis inconsciemment la lèvre inférieure, un tic dont je n’arrivais pas à me défaire et réfléchis quelques secondes avant de répondre au beau brun : « Laissez-moi réfléchir Lewyn … » Lui dis-je tout en lui collant un regard de biais. « Je ne suis pas fermée en réalité … J’aime beaucoup de styles différents … niveau cinéma je suis une adepte de science-fiction, mais j’adore, comme toutes les filles, les films d’amour tout ça tout ça … » Dis-je en faisant de grand gestes éloquents : « Je suis une vraie fan de séries aussi … je lis énormément – vous devriez voir ma bibliothèque – d’ailleurs je lis principalement de la bit-lit… j’ai toujours adorée les vampires, depuis toute petite … ne riez pas, j’ai honte… » Dis-je à Lewyn tout en me cachant derrière mes mains, extrêmement gênée.

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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyVen 23 Mai - 19:41


Taryn & Lewyn
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En me proposant de lui poser les questions qui me trottaient dans la tête, Taryn avait touché une corde sensible. J’étais de nature assez curieux, ce qui expliquait en partie le métier que j’avais choisi d’exercer, mais surtout elle savait pertinemment quel était le genre de question que j’avais sur le bout de la langue depuis le début de notre rencontre. Mais je m’amusais qu’elle me laisse cette porte grande ouverte et plutôt que de brûler toutes mes cartouches je pris le parti de commencer doucement. «Laissez-moi réfléchir Lewyn … » Elle avait changé sa manière de me nommer, la distance n’était plus de mise, et sa façon si particulière de prononcer mon prénom me donna un frisson inexplicable, tandis qu’elle me lançais un regard tout en faisant mine de réfléchir. « Je ne suis pas fermée en réalité … J’aime beaucoup de styles différents … niveau cinéma je suis une adepte de science-fiction, mais j’adore, comme toutes les filles, les films d’amour tout ça tout ça … Je suis une vraie fan de séries aussi … je lis énormément – vous devriez voir ma bibliothèque – d’ailleurs je lis principalement de la bit-lit… j’ai toujours adorée les vampires, depuis toute petite … ne riez pas, j’ai honte… » Je ne pu m’empêcher de pouffer. Pas pour la vexer non au contraire, selon moi si dans ce monde il existait des goûts et des cultures si différents c’était bien entendu pour plaire à tout le monde. Non bien au contraire c’était en réalité, sa façon gênée de m’avouer ceci qui me poussait à rire. Elle était à la fois comme une jeune femme fragile que j’avais envie de protéger avec force, une sorte d’adolescente qui ne se souciait pas de m’expliquer ses choix littéraires et sa vie en compagnie d’un chat, une fille qui faisait dans la simplicité et ne cherchait pas à m’épater. Mais en même temps, depuis que je l’avais percuté, je sentais dans cette femme une force hors du commun, comme si elle avait traversé des périodes dures et que cela lui avait forgé une résistance sans faille face à cette vie sans pitié. Avec une moue je la regardais toujours en souriant. « Vous me décevez Taryn. De la bit-lit ? Je vous croyais plus intellectuelle que cela… » Elle n’eut pas le temps de protester et mon humour d’idiot nous sortis à tous les deux de la tête alors que nous venions d’atteindre les grilles du parc quand tout à coup de grosses gouttes de pluie vinrent s’écraser sur le sol. Une pluie torrentielle et très inattendue pour le coup s’abattit sur nous. Nous fûmes trempés en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Je souris jusqu’aux dents et riait aux éclats devant nos mines déconfites. Puis j’ajoutais. « C’est votre faute Taryn si je suis trempé, vous n’avez pas voulu me rendre ma veste. » Mes cheveux me collaient au visage et je voyais que ceux de Taryn faisaient de même. Il fallait que j’agisse sinon la pluie froide allait nous rendre tous les deux malades. Nous devions nous abriter, mais je ne voyais pas l’ombre d’un abri dans ce parc immense. Je retirais mon cardigan et le plaçait au dessus de ma tête avant de me tourner vers Taryn et de la prendre par l’épaule sans lui demander son avis, l’abritant à mes côtés. « La blague devient lourde j’en suis désolé. Restez avec moi là dessous, nous allons chercher un arrêt de bus pour nous abriter le temps que cela se calme. » Mon cardigan n’était qu’un abri de fortune mais au moins j’avais un prétexte pour la tenir contre moi et malgré le fait que nous ne nous connaissions pas, ou peu, je me sentais comme avec quelqu’un que je connaissais depuis dix ans. Nous marchâmes en silence, l’un contre l’autre, et je sentais sa respiration, ses épaules qui suivaient le mouvement de l’air qu’elle inspirait et expirait. J’aurai mis ma main au feu que son souffle s’était accéléré, mais je n’osais pas avoir trop d’espoir dès maintenant. Arrivé sous un abribus, je la lâchais à contrecœur et l’invitait à s’assoir sur le banc vide. Je m’assis à coté d’elle et secouant mes cheveux tout en souriant, je lui dis : « Je me moquais de vous bien entendu tout à l’heure. Je n’ai absolument rien contre la bit-lit. Mais je crois que c’est à votre tour de poser une question. Si vous voulez toujours jouer bien sûr. » Je me sentais comme un gamin à son premier rendez vous. Nous deux, trempés comme des soupes, l’air naïf et innocent, assis côté à côté, à tenter en vain d’apprendre à se connaître par le biais d’un jeu. Malgré tout, c’était dans ces moments là que je me sentais profondément humain et heureux.

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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptySam 24 Mai - 10:58






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Nous nous étions lancés dans un jeu. Nous ne nous connaissions pas – du moins nous savions nos prénoms respectifs, le métier de chacun … je savais aussi qu’il sentait divinement bon, mais ça s’arrêtait là. Oui, pendant cette semaine où sa veste s’était retrouvée chez moi j’avais mis du temps à la laver, voulant profiter des effluves du parfum de Lewyn qui s’en échappaient encore. On m’aurait prise pour une psychopathe si les gens avaient su – ou tout du moins si Lewyn l’apprenait. Mais que voulez-vous, j’étais tombée sous le charme de ce bel inconnu et son odeur avait été l’un des déclencheurs de ce coup de foudre. Ainsi lorsqu’il avait eu l’idée de « jouer » j’avais tout de suite plongé. Il voulait en savoir plus sur moi, et tentait certainement de me poser des questions qui lui brulaient la langue, mais j’étais exactement comme lui. Pour une raison que ne pouvait encore expliquer j’avais abaissé toutes mes barrières, ces grandes murailles que j’avais érigé juste après mon agression, une sorte de protection, une façon de m’auto-sauvegarder. Mais sincèrement, il était plus probable que ce soit cet homme qui me fasse faire des choses dont je ne me pensais pas capable. J’avais donc répondu à sa première question, me confiant. Lui avouant mon énorme penchant pour tout ce qui s’apparentait à la bit-lit et la science-fiction. J’étais extrêmement gênée de dire ça à cet « inconnu » mais d’une certaine manière je voulais qu’il sache des tas de choses sur moi et je voulais en savoir tout autant à propos de lui. « Vous me décevez Taryn. De la bit-lit ? Je vous croyais plus intellectuelle que cela… » Je pris un air offusqué. Il osait me dire que je le décevais ?! Après tout c’était lui qui voulait savoir ce que j’aimais. [color=indianred] « Je ne lis pas que de la Bit-lit Monsieur Key... »[/ color] Rapidement je lui jetais un coup d’œil et me rendit compte qu’il arborait comme toujours ce petit sourire taquin qui me rendait toute chose. Je me tus. J’étais une femme très susceptible et je le savais, et ce défaut s’était accentué lorsque j’étais tombée enceinte. Je ris de moi-même doucement. Puis soudain, comme je l’avais pressenti, de grosses gouttes tombèrent sur le sol. D’énorme gouttes de pluie nous entourèrent jusqu’à nous noyer. Rapidement nous fumes complètement trempés jusqu’aux os, mes cheveux se collèrent à mon visage, ma robe se colla à mon corps et mes merveilleux escarpins seraient très prochainement foutus. Je décidais de les retirer et de continuer pieds nus, de toute manière, trempée pour trempée, dans tous les cas que je porte des chaussures ou non, je serais forcément malade – et Lewyn aussi. Lorsque je me relevais, je ne pus m’empêcher de rester bouche bée. Ses cheveux noir de jais, trempés, dégoulinaient et collés à son visage. De grosses gouttes roulaient sur sa peau parfaite et je tombais encore plus sous le charme de ce beau brun. Je me secouais mentalement pour ne pas rester comme une con devant lui.

Soudain les éclats de rire – profond – de Lewyn résonnèrent, emplirent mon cœur d’une douce mélodie et rapidement ce rire fut contagieux et j’explosais à mon tour. « C’est votre faute Taryn si je suis trempé, vous n’avez pas voulu me rendre ma veste. » Une nouvelle fois offusquée, j’ouvris la bouche avant de lui donner une tape sur les pectoraux et laissais ma main quelque seconde sur son tee-shirt détrempé – qui collait d’ailleurs à son corps – et la fit glisser avant de la retirer complétement. Lewyn retira rapidement son cardigan, le mit au-dessus de sa tête et m’attrapa vivement par l’épaule afin que je me retrouve sous le cardigan et collé à la lui par la même occasion. Son geste fut rapide et me fit perdre toute contenance. Ma respiration s’accéléra, mon cœur se mit à battre si fort que j’eu l’impression qu’il sortirait prochainement de ma poitrine. Être collée à lui me réchauffa rapidement – il émanait une telle chaleur de son corps, c’était impressionnant. « La blague devient lourde j’en suis désolé. Restez avec moi là dessous, nous allons chercher un arrêt de bus pour nous abriter le temps que cela se calme. » J’opinais de la tête et nous commençâmes à marcher à la recherche d’un abris. « Vos blagues ne me dérangent pas du tout vous savez. » Lui confessais-je alors que nous arrivions près d’un abri.

Enfin protégés de cette pluie torrentielle, nous nous assîmes tous les deux sur le banc de l’abri et tandis qu’il secouait la tête pour chasser l’eau de ses cheveux, Lewyn me dit : « Je me moquais de vous bien entendu tout à l’heure. Je n’ai absolument rien contre la bit-lit. Mais je crois que c’est à votre tour de poser une question. Si vous voulez toujours jouer bien sûr. » Je ris doucement. J’avais bien eu conscience – bon certes, plus tard – que c’était une blague. « Ne vous en faites pas Lewyn … Alors si c’est à mon tour … Vous vivez depuis longtemps à Siloam ? » Ce n’était pas LA question de l’année, et surtout ce n’était pas la question qui me brulait la langue, mais il fallait que je commence en douceur moi aussi. Et puis je voulais savoir si nous aurions pu nous croiser déjà trois ans avant.


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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptySam 24 Mai - 20:12


Taryn & Lewyn
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Contrairement à tout ce que j’avais pu imaginer, mes blagues étaient au goût de Taryn. Tant mieux pour moi. L’humour est une chose assez spécifique à chaque personne et le mien, même si il avait tendance à plutôt bien passer, pouvais malgré tout en énerver plus d’un. La susceptibilité dont Taryn faisait preuve la rendait d’autant plus charmante que je prenais un malin plaisir à la taquiner. Et ses réactions étaient à la hauteur de mes espérances. Le contact de sa main sur mes pectoraux avait provoqué en moi une sensation grisante. Le moindre contact que j’avais avec cette femme invoquait en moi des sensations nouvelles. Si cela m’avait été permis je crois que je l’aurais enlevé sur le champ pour ne plus jamais avoir à la quitter et l’avoir pour toujours auprès de moi. Loin de se dégonfler, assise à mes côtés, elle embraya sur une question qui m’était destinée : « Ne vous en faites pas Lewyn … Alors si c’est à mon tour … Vous vivez depuis longtemps à Siloam ? » Sa façon de prononcer mon nom une nouvelle fois résonna à mes oreilles avant qu’un voile brumeux ne vienne assombrir tout cela. Question bien innocente en apparence et comment pouvais-t-elle savoir que tout cela ravivait en moi les souvenirs et les raisons de mon emménagement à Siloam Springs. Je choisis malgré tout de ne pas me démonter, afin de ne pas l’inquiéter et surtout de ne pas avoir à lui avouer les méandres de mon passé dont je n’étais pas très fier il fallait l’avouer. « Quatre ans pour être exact. Je viens d’Alaska où j’ai laissé ma mère dans la maison où j’ai grandi. » Je lui laissais le temps de prendre conscience de ma réponse. Je ne sais si elle fit le rapprochement avec mon coup de fil au café, quoi qu’il en soit elle n’argumenta pas plus loin, me laissant le champ libre pour poser une question à mon tour. Je brûlais véritablement d’envie de lui demander qui donc pouvait-être le père de l’enfant qu’elle portait, mais j’avais appris à tenir ma langue quand quelque chose pouvait mettre mal à l’aise les gens, et j’avais pu observer que Taryn était perturbé à l’évocation de son ex ou que savais-je, l’homme qui lui avait donné cet enfant en tout cas. Mais je ne voulais pas partir sans en savoir au moins un peu plus. « Je pourrais vous retourner la question mais j’en ai une beaucoup plus intéressante et qui me turlupine depuis le début. Vous excuserez ma grande curiosité mais… Avez-vous une idée du nom que vous donnerez à votre enfant ? » Je me justifiais aussitôt pour éviter qu’elle ne prit cela comme une trop grande curiosité de ma part – ce qui en réalité était le cas – mais je ne souhaitais pas la faire passer pour une bête de foire autour de qui je tournais. « Comprenez ma question dans le sens où vous comme moi possédons des prénoms assez hors normes, de ce fait je me demande si vous ferez vous aussi dans l’originalité ? » Je plaquais un sourire gentil sur mon visage, tout en dardant mon regard dans le sien. Je voulais aussi, par le biais de cette question, voir si elle cillait à la simple évocation de sa grossesse, non par malin plaisir, mais plutôt par curiosité strictement personnelle.

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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyDim 25 Mai - 11:06






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Chacun notre tour nous nous posions une question mais il était évident que nous avions tous deux d’autres questions en tête. Lewyn et moi avions nos raisons, mais pour ma part, je ne voulais tout simplement pas paraitre envahissante. J’avais cette fâcheuse tendance à croire que j’étais un fardeau ou quelqu’un de chiant. Et pour tout dire j’avais très envie que  Lewyn ose me demander les choses. Certes à sa première question – à propos de ma grossesse – j’avais très mal réagit. C’était la première fois depuis mon agression que j’avais un rendez-vous – en tête à tête – avec un homme et le fait qu’il me pose cette question m’avait totalement perturbée. Et au final je regrettais. Mais il était trop tard. « Quatre ans pour être exact. Je viens d’Alaska où j’ai laissé ma mère dans la maison où j’ai grandi. » Sa mine s’était assombrie, visiblement il regrettait d’avoir laissé sa mère là-bas, ou peut-être lui manquait-elle tout simplement ? Mais pour l’instant je ne demandais pas plus de détails, ne voulant pas lui saper le moral. « Oh, quatre ans, je pensais que vous étiez né ici … » Lui dis-je, tout sourire, espérant voir disparaitre cette moue contrariée qu’il affichait. Tout en le regardant, là, assis à mes côtés, son tee-shirt lui collant au corps, je me rappelais la sensation que j’avais éprouvée lorsque j’avais osé poser ma main sur sa poitrine. Je me mis à rougir en y repensant et détournais vivement la tête pour qu’il ne s’en aperçoive pas.

La pluie ne cessait de tomber, dégringolant, de vraies chutes du Niagara. Nous étions protégés de la pluie sous cet abri de fortune mais malheureusement pas des bourrasques de vent gelée. Mon corps ne supportant pas le froid, je me mis à grelotter. J’étais habillée comme en été mais c’était un vrai temps d’automne, avec la température de l’hiver – du moins j’avais cette impression, mais c’était surtout dû au fait que j’étais trempée jusqu’aux os. Ma mère m’avait toujours dit de ne jamais me retenir de trembler car le fait de se secouer de la sorte nous permettait de nous réchauffer un minimum. Alors, là, assise sur ce banc, je ne pouvais m’empêcher de trembler de tout mon corps. « Je pourrais vous retourner la question mais j’en ai une beaucoup plus intéressante et qui me turlupine depuis le début. Vous excuserez ma grande curiosité mais… Avez-vous une idée du nom que vous donnerez à votre enfant ? » Les paroles de Lewyn me détournèrent du froid et je fus encore plus intriguée. De nouveau je posais mon regard sur son corps, remontant jusqu’à son visage et soudain la chaleur inonda mon ventre. « Comprenez ma question dans le sens où vous comme moi possédons des prénoms assez hors normes, de ce fait je me demande si vous ferez vous aussi dans l’originalité ? » Je me mordis la lèvre inférieure – petite manie que je n’arrivais pas à abandonner – avant de baisser la tête. Instinctivement – à chaque fois qu’on me parlait de mon enfant – j’avais posé mes mains sur mon ventre rond et le caressais doucement, effectuant de petits cercles. Lewyn me fixait, s’attendant certainement à ce que je pique une petite crise comme tout à l’heure. Mais là c’était différent. On parlait de mon bébé, et pas du père de cet enfant. Lentement, je relevais la tête et plongeais mon mes yeux dans ceux de Lewyn et lui souris également : « Tout d’abord, je vais répondre à la question que vous ne m’avez pas clairement posée … » Je pouffais  légèrement.   « Je ne suis arrivée à Siloam qu’un an après vous. Et dire que nous aurions pu nous rencontrer avant … » Lui confessais-je doucement.  Soudain, je maudissais les Dieux qu’ils ne nous aient pas fait nous rencontrer avant, peut être que tout aurait changé, peut-être que ne me serait pas faite agressée, et peut-être que je ne serais pas enceinte d’un violeur mais de lui … Oulah ma fille, détends toi. Je sais que tu as eu le coup de foudre, mais rien ne dit qu’il est réciproque et surtout, tu ne le connais que depuis quelques heures, tu ne peux pas dire que tu aurais vécu une histoire d’amour si tu l’avais rencontré plus tôt… c’est beau de rêver mais redescends sur terre ma fille. Ma conscience me sermonna et je me donnais deux/trois claques mentales. « En ce qui concerne le prénom de mon bébé … sachez déjà que je ne l’ai encore révélé à personne. » Lui dis-je, accompagnant mes paroles d’un grand sourire et d’un clin d’œil complice : « En effet, je suis une adepte des prénoms originaux. Je n’en ai jamais voulu à ma mère de m’avoir nommée ainsi. Au contraire, au moins je ne suis pas anonyme parmi toutes ces Sandy, Amber et autres filles … Donc, je pense l’appeler Ezékhiel … » Lui répondis-je, affichant une petite moue incertaine, attendant de voir sa réaction


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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyMar 27 Mai - 18:25


Taryn & Lewyn
Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire.

Contrairement à tout ce à quoi je m’étais attendu, Taryn ne montra pas l’ombre d’une marque de douleur ou de tristesse sur son visage comme elle l’avait fait au début de l’après-midi dans le café. Elle posa la main sur son ventre, signe qui il me semblait lui était familier et cela se comprenait sûrement quand on allait être mère. En tant que garçon je n’y connaissais pas grand-chose à cet instinct maternel dont on parlait si souvent, mais je pouvais aisément comprendre qu’elle attache de l’amour à cet enfant. Néanmoins elle ne répondit pas tout de suite et rembraya sur notre sujet précédent. « Tout d’abord, je vais répondre à la question que vous ne m’avez pas clairement posée … Je ne suis arrivée à Siloam qu’un an après vous. Et dire que nous aurions pu nous rencontrer avant … » Cela résonna entre nous comme une confession. J’allais ouvrir des yeux ronds comme des soucoupes mais je me retins. Avais-je bien entendu ? Je n’osais presque pas y croire. Voilà à peine une demi-journée que nous nous connaissions et j’avais déjà le droit à ce genre d’aveu ? J’étais l’homme le plus heureux du monde. Cependant je fis doucement redescendre ma joie avant de répondre poliment. « Je regrette aussi que nous n’ayons pu faire plus ample connaissance avant… » Ou comment laisser un porte grande ouverte. Malgré tout je n’avais plus beaucoup de doute, j’étais certain qu’au moins elle avait autant envie que moi que nous nous revoyons et j’étais sûr que cela se ferait sous peu. Elle répondit alors à la véritable question que je lui avais posé : « En ce qui concerne le prénom de mon bébé … sachez déjà que je ne l’ai encore révélé à personne. En effet, je suis une adepte des prénoms originaux. Je n’en ai jamais voulu à ma mère de m’avoir nommée ainsi. Au contraire, au moins je ne suis pas anonyme parmi toutes ces Sandy, Amber et autres filles … Donc, je pense l’appeler Ezékhiel … » Je ne pu m’empêcher de ressentir une certaine fierté quand elle m’avoua que j’étais le premier à connaître le nom de son futur enfant, mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque le fameux nom franchit ses lèvres. Cela sonnait si bien. J’étais moi-même adepte de l’originalité mais l’entendre de la part de cette femme ajouta à la perfection que je voyais déjà en elle. Je ne pu réprimer la jalousie qui montait en moi en pensant que je n’étais pas le père de cet enfant et que de ce fait je n’avais pas de droit sur lui. Mais j’étais en parfait accord avec elle, tout concordait et voilà qu’un homme inconnu qui plus est, se tenait en travers de mon chemin. Elle semblait attendre ma réaction et je ne la fis pas patienter plus longtemps. « Je ne peux que vous donner raison sur ce point Taryn. Et je dois dire qu’Ezékhiel est un prénom parfait. Je ne suis ni le père de cet enfant, ni un ami proche, mais je peux vous assurer que vous faite un excellent choix ! » Hmm mon gars, calme tes ardeurs. Tu pousses le bouchon un peu loin là. Je t’en donnerais moi des « je ne suis pas le père mais… ». Je me serais pendu sur place. Malgré tout j’affichais mon sourire radieux. La pluie semblait avoir cessée et je me dis en jetant un coup d’œil à ma montre qu’il était certainement temps de jouer les gentlemen et de ramener cette demoiselle chez elle. Je me levais, remis mon manteau sur mes épaules et lui tendant une main, accompagnée d’une courbette galante, histoire de jouer un peu à l’idiot, et je lui proposais : « J’ai beaucoup abusé de votre temps Miss Blackstones. Peut-être serait-il temps que je vous ramène dans votre humble demeure. Permettez-moi je vous raccompagner… ? » Cette dernière question en suspension  se voulait exprès afin qu’elle ne pense pas que je me débarrassais d’elle au contraire. J’aurai pu passer le reste de mes jours à ses côtés, mais pour l’instant cela ne m’étais tout simplement pas permis…

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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptyVen 6 Juin - 10:14






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« Je ne peux que vous donner raison sur ce point Taryn. Et je dois dire qu’Ezékhiel est un prénom parfait. Je ne suis ni le père de cet enfant, ni un ami proche, mais je peux vous assurer que vous faite un excellent choix ! » Un sourire – si grand qu’il me fit mal aux commissures des lèvres – barra mon visage. Et de nouveau, instinctivement, je me mis à caresser de nouveau mon ventre, Tu vois bébé, ton futur prénom plait déjà … il Lui plait… Pensais-je.
Alors que j’allais lui dire que c’était un prénom qui me tenait à cœur parce qu’il avait appartenu à mon arrière-grand père, Lewyn regarda sa montre. Mon sourire s’effaça soudainement. Il avait envie d’écourter notre rendez-vous. S’ennuyait-il ? Voulait-il se « débarrasser » de moi. Peut-être avait-il rendez-vous avez une autre femme ? Ces derniers temps j’avais tendance à être à fleur de peau et un peu lunatique sur les bords. Je détournais rapidement la tête pour qu’il ne voit pas mon changement d’humeur. Il fallait que je cesse d’être susceptible de la sorte. Mais il était vrai que depuis quelques temps je me sentais délaissée, j’avais cette fichue impression que depuis que j’étais enceinte on me mettait de côté, comme si je n’étais plus capable de faire la fête, comme si je devais impérativement rentrer chez moi avant la nuit. Mais je n’étais pas malade bordel. J’étais juste entrain de « construire » un bébé, de donner vie, pas de mourir. Je secouais rapidement pour chasser ces idées, tentais de faire disparaitre le pic de colère qui montait en moi. Inspire, expire. T’as pas besoin de t’exciter comme ça ma fille. La petite voix dans ma tête avait raison. Ça ne servait strictement à rien que je m’énerve comme ça. « J’ai beaucoup abusé de votre temps Miss Blackstones. Peut-être serait-il temps que je vous ramène dans votre humble demeure. Permettez-moi je vous raccompagner… ? » me dit-il de sa voix suave, faisant une petite courbette devant moi. Son petit jeu m’arracha un sourire et je relevais la tête pour le regarder, plonger mon regard dans l’océan turquoise de ses yeux. Délicatement je fis glisser ma petite main dans la sienne, chaude, protectrice. M’aidant de sa main, je me relevais doucement, portant mon ventre de ma main libre. Plus les mois avancés plus mon corps tout entier me faisait souffrir, mon dos tirait et j’avais des douleurs à des endroits que je ne connaissais pas, mais j’étais épanouie. « Comme vous le souhaitez Monsieur Keynes, c’est moi qui ai abusé de votre temps et qui vous ai promis votre veste et qui suis venue sans. » Dis-je, encore un peu excédée d’avoir été tête en l’air comme ça. « Je n’habite pas très loin. En centre-ville … » lui indiquais-je d’une voix teintée de tristesse. Je ne voulais pas que ce moment s’arrête, je ne voulais m’éloigner de lui. J’étais si bien, c’était si bon de pouvoir s’approcher de nouveau d’un homme – sans en avoir peur. Lewyn m’apparaissait sur, me donner cette impression de sécurité. Un coup de foudre à l’état pur.


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MessageSujet: Re: Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) Promis juré qu'on la vivra notre putain d'belle histoire (ft. Taryn) EmptySam 21 Juin - 12:06


Taryn & Lewyn
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Lorsque Taryn prit ma main, sa main qui semblait si frêle en comparaison de la mienne, un électrochoc me parcouru le corps. Je n’étais pas prêt de la lâcher cette main. Désormais elle comptait trop pour moi. Je ne rêvais plus que d’une chose, la tenir pour l’éternité. Et pourquoi pas devant le curé. Je secouais la tête, pour chasser ses pensées de mon esprit. Ola tu pars loin mon gars là. Au fond j’étais un grand romantique dans l’âme et je rêvais comme beaucoup de minettes du grand amour, du vrai, et pas d’un coup d’un soir. Taryn était ce coup de foudre inespéré qui me faisait changer du tout au tout. « Comme vous le souhaitez Monsieur Keynes, c’est moi qui ai abusé de votre temps et qui vous ai promis votre veste et qui suis venue sans. Je n’habite pas très loin. En centre-ville … » Sa façon de s’exprimer, son attitude gênée, voire exaspérée. Je la rassurais immédiatement. « Nom de Dieu Taryn cessez donc de vous excusez comme cela. J’ai passé un moment très agréable en votre compagnie et vous n’avez en rien abusé de mon temps. » Je lui indiquais une direction pour laquelle elle acquiesça. J’espérais secrètement qu’elle habite à la périphérie du dit-centre ville afin que nous puissions profiter encore longtemps de notre compagnie mutuelle. Mais mon espoir fût de courte durée, nous arrivâmes bien trop vite à mon goût chez la demoiselle Blackstones. Je ne pu qu’afficher une mine attristé lorsqu’elle farfouilla dans son sac pour en extirper un trousseau de clés. Je le regardais faire, la tête encore une fois remplie d’une myriade de rêve futur. L’envie de la suivre dans cet appartement, de soulever son corps à la fois frêle et fort dans mes bras, la porter jusque dans son lit, la couvrir de baisers et de caresses, et ce pour l’éternité. Un désir indomptable s’était emparé de moi et il me fallu quelques instants avant de ne retrouver a sérénité habituelle et de lui sourire une dernière fois. « Je ne vous dit donc pas adieu, car ce n’est qu’un aurevoir. Ne vous tourmentez pas trop pour ce qui est de la veste, et faite moi signe quand vous avez du temps, pour un café ou n’importe quoi. » Mes mains tremblaient, je ne savais comment m’y prendre, devais-je lui faire la bise, ou simplement m’éclipser pour la laisser rentrer tranquillement. J’étais un manchot, un idiot. J’étais amoureux. Mes pieds pivotèrent tout seuls, et je lui lançais un rapide signe de la main, mon sourire amusé toujours plaqué sur les lèvres avant de dire. « Aurevoir Taryn et à bientôt j’espère. » Puis je quittais cette rue, laissant derrière moi le petit ange blond dont je m’étais farouchement épris.

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