Sujet: Réparer les morceaux brisés. | ft. Taryn Dim 29 Juin - 20:33
Réparer les morceaux brisés.
(arcade fire) ▽ Trapped in a prism In a prism of light Alone in the darkness Darkness of white We fell in love Alone on a stage In the reflective age.
Un soleil de plomb tapait avec férocité sur la carrosserie de ma voiture, réchauffant outre mesure l’habitacle dans lequel j’étais confiné. Je baissais le volume de la radio pour faire le vide dans ma tête où se bousculait un nombre incalculable de souvenirs et de pensées morbides. Il y a quelques semaines, la moitié de la ville de Siloam Springs avait bien failli laisser sa peau dans une simple fête traditionnelle qui avait tourné au cauchemar. J’avais été épargné par je ne sais quelle bonté des dieux qui veillait sur moi, mais pour d’autre le choc avait été cuisant. Taryn Blackstones avait d’ailleurs bien failli y laisser la vie et celle de son enfant. Une panique indescriptible s’empara de moi à la seule pensée de ce qui aurait pu arriver si jamais… Je n’osais pousser mon imagination plus loin. Elle s’en était sortie, c’est tout ce qui comptait. J’étais venu lui rendre visite au début de son hospitalisation. Cependant j’avais bien pris garde à ce qu’elle soit à chaque fois endormie, ou n’ai pas eu connaissance de ma venue. Je n’étais certainement pas la première personne avec qui elle aurait voulu discuter de ce qu’il s’était passé. Je m’étais morfondu, attendant de savoir quand enfin elle pourrait reprendre sa vie quotidienne, mais sans jamais avoir osé reparaître dans sa vie. J’avais appris par Nymphéa sa collègue et meilleure amie que Louis, un ami très proche de la demoiselle Blackstones, était décédé. Cela m’avait profondément touché et je m’en étais trouvé affecté. Certainement moins que la concernée elle-même. Mais de ce fait en apprenant la triste nouvelle je m’étais convaincu qu’il n’était pas encore temps qu’elle me revoit. Elle avait besoin de temps, j’en étai certain. Mais je n’arrivais pas à palier son absence. Longtemps je me suis enfermé dans le boulot, me rendant parfois à l’hôpital sans oser entrer dans les locaux, de crainte de croiser son regard triste. Je ne voulais pas la voir souffrir car je savais que je n’aurais aucun remède à son chagrin. Je me serais sentit impuissant et faible, et je haïssais cela plus que tout au monde. Ainsi je m’étais contenté d’observer le manège de son rétablissement de loin. Mon dernier souvenir d’elle en ma compagnie remontait au soir où je l’avais laissé partir dans l’ambulance, seule. Je n’avais pu monter avec elle car je n’appartenais pas à la famille. Je maudissais et bénissais à la fois les ambulanciers.
Pourtant trois semaines après l’accident de la fête des Lumières je me trouvais à nouveau sur le parking de l’hôpital mais cette fois je comptais bien revoir cet ange tombé du ciel un mois plus tôt. Taryn Blackstones sortait aujourd’hui pour enfin rentrer chez elle. J’osais espérer qu’elle serait seule pour pouvoir avoir un tête à tête avec elle. Ouvrant la fenêtre pour prendre un bol d’air frais, je la vis alors sortir par les portes automatiques, fébrile et pâle. Il n’avait fait que la remettre en condition à l’hôpital, il était normal que la jeune femme ne soit pas dans les meilleures formes physiques. Un court instant j’hésitais, avant de sortir sous la chaleur torride. Je m’avançais vers elle, retirant mes lunettes pour lui dévoiler mes yeux bleus pétillants de joie à sa simple vue. Malgré son affaiblissement elle restait tout aussi parfaite que lorsque je l’avais rencontré. Je m’avançais à sa rencontre, le cœur battant un peu plus à chaque pas qui m’amenait vers elle. Quand enfin elle leva ses yeux fatigués vers moi, j’eus peur de m’effondrer. Et si elle m’en voulait ? De ne pas être venu plus tôt, de ne pas l’avoir contacté, de ne pas avoir pris de ses nouvelles ? Je me sentais lâche, idiot et ne savais quelle excuse assez pitoyable je pourrais lui sortir pour expliquer ma conduite idiote. Tu m’excuseras de ne pas être venu plus tôt, j’avais peur de te revoir, je ne voulais pas t’embêter, tu comprends… Je voulais m’enfoncer six pieds sous terre et ne plus jamais reparaître devant mon ange blond. Pourtant je lui dis, de ma voix doucereuse. « Bonjour Taryn. » Mon cœur battait la chamade alors que nos iris se recroisaient de nouveau après un long moment d’absence. Je me perdis rapidement dans ses yeux, et comme à chaque fois, je ne savais me dépêtrer du charme qu’ils opéraient en moi. ▲ TARYN & LEWYN
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Sujet: Re: Réparer les morceaux brisés. | ft. Taryn Mar 1 Juil - 22:06
Vidée. Mon énergie, ma vitalité, tout m’avait quitté. Ce soir-là nous étions pourtant en train de passer une bonne soirée. Tout avait été parfait jusqu’à ce que tout dérape. Le noir complet, l’horrible bruit indescriptible et enfin la douleur. Cette douleur fulgurante qui m’avait coupé le souffle, qui m’avait obligé à pousser des hurlements. Et lorsque j’avais enfin pu discerner ce qui m’entourait, quand j’avais enfin compris ce qu’il venait de se passer, la douleur avait laissé la place à la peur. Pour mon bébé, puis enfin pour les êtres qui m’étaient chers. J’avais eu peur qu’ils soient blessés ou voire pire… Et le pire était arrivé.
« HAN ! » Je m’éveillais d’un seul coup, prenant ma respiration à pleins poumons, absorbant tout l’air que je pouvais, comme si je n’avais pu respirer pendant une éternité. « Oh mon dieu que s’est-il passé ? Où suis-je ? » Je savais où j’étais, mais c’était comme si je ne comprenais plus rien. Que faisais-je ici, couchée dans ce lit ? Ce n’était pas ma place. Moi je devais être debout, en blouse blanche, à côté du lit, en train d’examiner, de rassurer, de sauver une personne. « Mon bébé !! Comment va mon bébé ?? » m’inquiétais-je soudain. Une personne – que je ne reconnus pas tout de suite – se pencha sur moi pour m’attraper les bras et me les maintenir : « Taryn, déjà CALME-TOI. Si tu continues de t’exciter de la sorte ton bébé n’ira pas bien et toi non plus… », ma collègue de travail me lâcha après m’avoir fait promettre de ne plus bouger dans tous les sens.
Deux semaines. J’étais restée deux semaines inconsciente. Les médecins m’avaient shootée, me donnant des doses de cheval, pour m’obliger à reposer mon corps, mon organisme, ma tête, pour protéger mon bébé. L’accident avait provoqué quelques complications, et deux ou trois fractures. A présent ça faisait un mois que j’étais dans ce lit, dans cette chambre et j’avais enfin la permission de sortir. Un mois que Louis, mon meilleur ami, avait été tué. Et seulement deux semaines que j’étais au courant, que je savais que je ne le reverrais plus jamais. Une partie de moi était morte lorsque j’avais appris la nouvelle. Il était mort sur le coup, le crash n’avait pas fait cas de lui, l’avion lui était littéralement tombé dessus. J’avais appris ça en lisant le journal. Les mots avaient été incompréhensibles, ils s’étaient mélangés dans ma tête et en l’espace de quelques secondes j’avais tout perdu.
Mais par chance, ma sœur, ma meilleure amie, les êtres qui comptaient, les autres habitants de la ville et surtout Lewyn étaient encore vivants, ils avaient tous survécus. Quelques personnes avaient été blessées, mais les dégâts s’arrêtaient là. Louis. Louis avait perdu la vie, emportant un bout de la mienne avec lui. « Mais Lewyn est vivant… » Songeais-je, tout en faisant mes bagages. Je jetais un coup d’œil aux énormes bouquets qui étaient posés sur ma table de chevet, le cœur serré à la vue des fleurs fanées. Lewyn n’était pas venu me voir à l’hôpital, pourtant on m’avait dit que c’était grâce à lui que j’étais encore en vie. Je ne comprenais pas pourquoi il ne m’avait pas rendu visite… et pourtant cela semblait logique, il m’avait sauvée, mais nous n’étions ni amis, ni en couple, ni rien du tout. Juste des connaissances. Il était mon coup de foudre, l’homme que je voulais à mes côtés, celui pour qui mon cœur battait si fort, mais cela ne voulait pas dire que c’était réciproque.
« Bon hé bien, à très vite les filles, et cette fois pas sur un lit d’hop’. Ou alors un lit différent. » lançais-je à mes collègues, tandis qu’elles m’enlaçaient une par une, caressant mon ventre bien rond au passage : « Prends soin de toi surtout. Tu veux de l’aide avec tes sacs ? » Mais elles n’insistèrent pas lorsque je leur lançais un regard noir. Elles savaient toutes que j’étais loin d’être une « femmellette » comme on dit, je pouvais me débrouiller seule. Une main soutenant mon ventre, l’autre portant mon énorme sac de voyage qui pesait une tonne – je regrettais soudain de ne pas avoir accepté l’aide qu’on me proposait – je traversais les portes automatiques du hall de l’hôpital. Le soleil inonda mon visage, me réchauffa jusqu’à la moelle, m’arrachant un petit sourire. Je me retournais quelques secondes pour faire un dernier coucou à mes copines de boulot et vis mon reflet dans les vitres. Le choc. Plus maigre, le ventre plus gros, des cernes à faire peur à un zombie, les joues creusées, on voyait également que j’étais beaucoup plus faiblarde et j’avais les cheveux ternes. Il était normal que j’ai perdu du poids, je ne m’étais pas nourris – correctement - pendant plus d’une semaine lorsque j’avais appris pour Louis. Mais à présent je devais me reprendre en main, pour moi, pour ma santé, pour mon bébé. Détournant le regard du bâtiment, je me mis en marche et me stoppais. Je n’avais pas réfléchis à la manière dont j’allais rentrer chez moi. Soudain je sentis une présence, des yeux posés sur moi, et un parfum que je connaissais que trop bien vint me chatouiller les narines. Lorsque je levais les yeux, la vision qui s’offrit à moi me coupa le souffle : « Bonjour Taryn. » Ma main lâcha mon énorme sac qui s’écrasa sur le sol. Sans réfléchir, je me jetais dans les bras de Lewyn, ne pouvant retenir les larmes qui me montaient aux yeux : « Oh mon dieu Lewyn … » J’étais si heureuse de le retrouver, de pouvoir le toucher, le sentir, c’était comme si je pouvais enfin revivre bien qu’au fond je lui en voulais – ce qui n’était pas normal car je n’étais rien pour lui, une connaissance rien de plus – je lui en voulais de m’avoir abandonnée…
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Sujet: Re: Réparer les morceaux brisés. | ft. Taryn Jeu 3 Juil - 15:25
Réparer les morceaux brisés.
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Sa réaction fut on ne peut plus inattendue. Taryn et moi ne nous connaissions que depuis très peu de temps, et pourtant durant cette courte période où nous avions appris à nous connaître, j’avais cette terrible impression qu’elle devenait une double partie de moi-même. J’avais besoin d’elle, je ressentais systématiquement la nécessité de la voir, mais cela m’était interdit. En réalité c’était tout simple : je l’aimais. Le souvenir de son souffle saccadé et de la douleur qu’exprimait son visage lors de l’accident de la fête me revint en mémoire. J’avais eu une peur bleue ce soir là. Une douleur lancinante se rappela à moi au creux de ma poitrine. J’avais failli perdre Taryn et cela m’aurait détruit. Mais ce jour là, tout était différent. Elle était en vie, face à moi. Et à ma plus grande surprise, elle se jeta au creux de mes bras, comme si nous étions des amis de longue date et que ce jour-ci était celui de nos retrouvailles. « Oh mon dieu Lewyn … » Ses cheveux blonds et soyeux qui gardaient leur parfum malgré ces deux semaines passées à l’hôpital, ses bras maigres qui m’entouraient, toute sa personne provoquait un frisson indescriptible en moi au moindre contact. Le temps de la surprise passée, je pris ses cheveux dans mes mains et commençais à les caresser, pour me certifier qu’elle était bien là avec moi, vivante. Elle comme moi nous ne dîmes pas un mot. La simple sensation de savoir l’autre à proximité, de pouvoir le toucher nous prouvait que nous existions bien. Je la tenais dans mes bras et si j’avais pu je ne l’aurais jamais lâché. En cet instant n’importe qui aurait pu nous prendre pour le couple le plus banal de tous les temps, et ça ça me plaisait. Je souris mon menton posé tout contre ses cheveux blonds couleur des blés. « J’ai eu tellement peur. » Les mots m’avaient échappés. Je n’avais pu retenir plus longtemps les pensées qui me traversaient l’esprit. J’avais mille choses à lui dire mais je ne savais pas par où commencer. Je pris ses épaules pour l’écarter de moi et pouvoir la contempler. Revoir ses yeux, son nez, sa bouche… Chaque parcelle de son visage m’avait manqué et je ne me lassais pas de les voir à nouveau. Je vis alors ses bagages sur le sol et décidais de prendre les devants. « Je suis venu te chercher. » Je commençais à prendre ses sacs, la défendant d’y toucher et mis le tout sous un bras et sur mon épaule. Tout en lui faisant signe de me suivre jusqu’à la voiture. Là sur le siège avant se trouvait un bouquet de fleurs. Je trouvais ça minable sur le coup et songeais à le jeter avant qu’elle ne le découvre. Mais ça aurait été trop bête. Au fond mon côté gentleman lui plaisait peut-être bien. J’allais poser le tout dans le coffre quand je me rappelais à l’ordre. Je me tournais vers Taryn, la peur au ventre. « Sauf si bien sûr tu as déjà un chauffeur ? » Je priais pour que sa réponse soit négative. Dans tous les cas elle n’aurait pas le choix, j’étais capable de la kidnapper si il le fallait. ▲ TARYN & LEWYN
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Sujet: Re: Réparer les morceaux brisés. | ft. Taryn Sam 12 Juil - 23:43
Un énorme poids s’envola, me libéra enfin et j’eu la folle impression de revivre à nouveau. Depuis deux semaines j’étais tourmentée, j’étais angoissée, comme en apnée, attendant de savoir si j’avais encore perdu quelqu’un. Je crois – non j’en suis persuadée – que je n’aurais pas pu survivre en sachant que Lewyn – mon coup de foudre – n’était plus de ce monde. Par chance je savais que ma sœur, que ma meilleure amie, que mes autres amis étaient tous en vie, seul Louis avait perdu la vie au cours de cette, pourtant, si merveilleuse soirée. A présent, je pouvais clairement discerner les traits de son visage – qui étaient restés assez flous dans mes rêves – je pouvais le toucher, le sentir, il était vivant, il était là, à l’hôpital, pour … moi ?! Alors, à peine l’avais-je vu, là, debout devant moi, que je n’avais pu me retenir de lui sauter au cou. Les larmes qui m’avaient bloqué la gorge si longtemps, se libérèrent enfin et dégringolèrent le long de mes joues alors que j’enfouissais mon visage au creux de son cou, humant à plein poumon son parfum enivrant.
« J’ai eu tellement peur. » Ses mots me résonnèrent dans la tête, comme une révélation, une promesse. Son corps chaud me redonna l’envie de poursuivre, de m’accrocher. Il était devenu ma bouée, celui à qui je n’avais cessé de penser durant ce long séjour à l’hôpital. Je m’étais accroché à l’espoir que j’avais lu dans ses yeux, à ce rêve qui me donnait envie de continuer, de voir ce que le destin me réservait, peut-être enfin un peu de bonheur ? Ses mains réconfortantes me caressant les cheveux, son souffle court, ses mots… nous étions vivants, l’un dans les bras de l’autre et j’aurais voulu rester ainsi toute ma vie. Oh c’était mon rêve, mon vœu le plus cher. Soudain, pour mon plus grand déplaisir, Lewyn m’écarta de lui en me saisissant par les épaules, aussi délicatement que possible. Ses yeux, aux couleurs de l’océan, me dévisagèrent passant de mes yeux, à mon nez puis jusqu’à ma bouche, le beau brun me détailla minutieusement comme s’il tentait d’évaluer les dégâts – et il me restait encore des hématomes sur le visage et sur le corps. Ce regard, glissant sur moi à la manière d’une flamme me chatouillant la peau, me fit un effet bœuf. Le rouge me monta aux joues et je sentis une nouvelle vague de larmes me monter aux yeux. « Je suis venu te chercher. » Il s’écarta alors de moi, rompant tout contacte afin de se saisir de mes bagages, je tentais de riposter mais une douleur vive au ventre me stoppa net. Par chance Lewyn ne vit rien, et m’interdit de faire quoi que ce soit. « Oh c’est vrai ? Je ne voudrais pas te déranger alors que tu rendais visite à quelqu’un d’autre… » Lui dis-je, me tournant en direction des portes coulissantes, une main soutenant mon ventre – ce qui me faisait extrêmement bizarre de sentir à nouveau ce ventre lourd, qui me pesait. Fallait qu’après un mois couché dans un lit, pratiquement sans se lever, j’avais perdu la sensation d’être enceinte – et ça m’avait manqué. Mais l’homme ne releva pas, me fit signe de le suivre et se dirigea vers une voiture. Derrière lui, j’étais beaucoup plus lente, grandement affaiblie mais j’avais tellement hâte de retrouver mon chez moi, ma vie … que je courrais presque derrière Lewyn.
Lewyn se dirigea vers le coffre de la voiture lorsqu’il s’arrête soudainement pour se tourner vers moi : « Sauf si bien sûr tu as déjà un chauffeur ? » Je ne pus empêcher un sourire triste apparaitre sur mon visage. Lewyn semblait soudainement chagriné l’idée que quelqu’un ait prévu de venir me chercher. Mais non, j’étais seule, personne n’avait été prévenu de ma sortie, aujourd’hui : « Non, personne Lewyn, je n’attends personne. Si tu n’avais pas été là, il aurait fallu que j’appelle un taxi, que je l’attende … » Lorsque j’arrivais enfin à la voiture, je m’accoudais à la portière de la voiture, laissant mon regard dérivé, passant par le côté conducteur, puis au siège passager, puis … mon regard revint en arrière, un magnifique bouquet de fleur était délicatement posé sur le siège, je ne pus m’empêcher de m’exclamer soudainement : « Han mais ce bouquet est sublime … » Je n’osais pas imaginer à qui il pouvait être destiné, je me contentais seulement d’apprécier la vision, un sourire éclairant mon visage.
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Sujet: Re: Réparer les morceaux brisés. | ft. Taryn Mar 26 Aoû - 10:59
Réparer les morceaux brisés.
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Ses excuses étaient touchantes, mais mon sourire trahit le fait que non je n’attendais qu’elle et personne d’autre. Secouant la tête nous avançâmes jusqu’à la voiture. Là je me stoppais net et posais la question qui me taraudait l’esprit, à laquelle elle répondit tristement : « Non, personne Lewyn, je n’attends personne. Si tu n’avais pas été là, il aurait fallu que j’appelle un taxi, que je l’attende … » Je n’osais sauter de joie en entendant cela, mais sa réponse résonnait d’une mélancolie tout à fait perceptible. Que cachait donc cette jeune femme sous ses airs habituellement joyeux ? Je me doutais fortement qu’elle avait un secret, profondément enfouie mais qu’elle ne pouvait exposer à peu de personnes… Enfournant ses bagages dans le coffre, je le fermais d’un claquement sec et m’apprêtais à la monter pour conduire quand sa voix me parvint de l’autre côté de la voiture : « Han mais ce bouquet est sublime … » La naïveté de son ton me laissa penser qu’elle ne cherchait absolument pas à savoir qui recevrait ce bouquet mais plutôt d’en apprécier la beauté. Je souris m’accoudant sur le toit et dardant vers elle un regard amusé. « Vraiment il te plaît ? Je suis très heureux car il t’es destiné, mais j’avais un peu peur de me planter… Je ne suis pas un pro des bouquets de fleurs… » Je lui fis signe de monter et tandis que je sortais du parking je lui dis sans lui laisser l’occasion de répliquer : « Je vais te ramener chez toi et t’aider à te réintégrer chez toi. Peut-être que tu auras besoin d’un coup de main pour le ménage ou je ne sais qu’elle tâche ? J’ai très envie de me rendre utile ! » J’avais l’air d’un gamin au volant de ma voiture, tout heureux d’être en compagnie de Taryn. ▲ TARYN & LEWYN
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