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La première ligne d'un nouveau roman {Masha&Bea

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MessageSujet: La première ligne d'un nouveau roman {Masha&Bea La première ligne d'un nouveau roman {Masha&Bea EmptyDim 28 Juin - 21:47

TARGET : HEROINEMASHA&BEA;
Je sais, je n'ai pas toujours été tendre avec toi mais nous sommes cousines

Alors ouvre moi ta porte et laisse moi ton lit, je te donne le canapé

Depuis son retour en ville, Beatrix avait épluché le journal local, fouiller internet jusqu'à découvrir une Gossip qui allait bien l'aider dans ses affaires. Quelques questions à droite, à gauche, elle se doute qu'elle dérange mais elle s'en fiche, elle a terriblement besoin de tout connaître des habitants. Elle allait forcément trouver un trésor, elle avait bien espéré s'inspirer de la vie de sa cousine mais à côtoyer Margot tous les jours elle avait l'impression d'écrire un peu sur elle-même aussi et ça, c'était trop déstabilisant ! Non, il fallait qu'elle se trouve une personne inspirante mais qui ne partage ni son passé ni son quotidien. Elle tomba sur un article sur Masha et ce fut le jackpot. Une sportive de haut niveau qui vit ici, enterrée dans ce trou à rat et qui, comble de joie, a des soucis de mémoire c'était presque trop beau pour être vrai. La voilà, mon héroïne. Celle qu'elle espère mettre au coeur de son futur thriller, elle ignore encore son rôle mais elle la voit déjà illustrer la couverture. Je mise gros sur toi, soit à la hauteur Masha, pense t-elle avec ce petit picotement qu'elle adore ressentir : l'inspiration lui revient, l'adrénaline avec elle, heureusement que Margot n'est pas dans l'appartement elle n'aurait probablement pas aimé l'éclat jubilatoire du regard de Beatrix.

Elle n'avait pas oublié où se situait la piscine municipale et rapidement s'y rendit pour obtenir les heures des entraînements de la sportive. Elle avait bien pensé à se renseigner sur son adresse mais d'expérience, elle savait que ça ne marchait pas très bien. Bizarrement y en a qui n'aime pas trouver des inconnus en train de pique niquer devant leur porche, fallait bien qu'elle s'occupe en les attendant. Bref, elle se la joue investigation mais le coup de la journaliste ça ne marchait pas mieux et Beatrix dû prendre son mal en patience. Tous les jours elle revenait à la piscine, y restait et ce jusqu'à ce qu'enfin sa future Muse pointe son joli nez.

Mademoiselle Jones !

Elle l'interpella avec un large sourire avenant, son sac à main serré contre elle, elle n'a pas sortit son calepin où elle écrit ses idées. Non, faut la jouer fine pour ne pas l'effrayer. Comment faire pour la convaincre de se confier à elle ? Comment la persuader qu'elle rêve sans le savoir d'être au coeur de son roman ? Avec un peu de chance c'est une fan… Oh ouais, faites que ce soit une fan, elle gagnerait du temps !

Excusez moi de vous déranger, je m'appelle Beatrix Carmen Jane et je pense que vous seriez intéressée par ce que j'ai à vous dire.

Elle avait retourné encore et encore ses interrogations pendant qu'elle l'attendait pour finalement s'arrêter sur une évidence : elle doit lui dire la vérité. Son rôle est bien trop important, elle doit jouer cartes sur tables. Prendre le risque d'un refus, ou pire qu'elle aille raconter à d'autre qu'une écrivaine « vole » des vies… enrober la réalité pour la rendre plus alléchante mais lui avouer sans détour son projet.

Et si elle refusait ? Passait son chemin ? Alors tout serait fichu, elle devra la suivre et se retrouver une fois de plus en garde à vue pour harcèlement c'était pas super folichon. Naturellement Beatrix s'était placée devant la porte d'entrée de la piscine municipale, faudra littéralement me passer sur le corps pour entrer. Elle sourit, a une voix aimable bien que son regard pétille d'amusement, de curiosité aussi un peu.

On va se prendre un café en face, c'est moi qui régal.

Elle n'en a pas les moyens mais elle ment spontanément. Un petit cadeau, ça ne se refuse pas… et elle verra bien la suite ! Avec de la chance, Masha la prendrait en affection et réglerait tout ! Beaucoup d'aléatoire, de hasard, dans cette entreprise mais Beatrix retrouve cette excitation qui la fait se sentir vivante pulser dans ses veines et cela vaut toutes les inquiétudes du monde.

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G. Masha Jones
G. Masha Jones
admin ◇ corbeau blanc

› pseudo, prénom : arsonphobia
› âge : vingt deux ans.
› emploi : nageuse professionnelle, elle est aussi mannequin pour une petite boutique locale et elle cherche à monter un groupe de musique.
› côté coeur : en couple avec baptist.
› petites lettres envoyées : 1075


Ma petite vie
To do list:
Rp : Oui, si nous avons déjà un lien
Répertoire :

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MessageSujet: Re: La première ligne d'un nouveau roman {Masha&Bea La première ligne d'un nouveau roman {Masha&Bea EmptyDim 5 Juil - 14:39


revoilà notre terre d'afrique
trois petits tours avec le soleil.

beatrix & masha

t'avais cru transpercer les nuages et chuter de très haut. la vérité, l'écrasante vérité t'était tombée dessus comme un poids lourd fonçant à trois cent kilomètres heure sur l'autoroute. baptist t'avait menti. pire que tout il t'avait fait tomber dans ses filets sans l'ombre d'un doute, pensant certainement que jamais tu ne retrouverais la mémoire. ce n'était pas ta propre mémoire que tu avais retrouvée. c'était les souvenirs que la psychologue t'avait confié. tout ce que tu avais pu écrire dans son cabinet, venant la voir sous la contrainte de tes parents. aujourd'hui fin prête à renouer avec ton passé, elle t'avait expliquer pendant de longues heures les détails de ta vie oubliée. te laissant lire tous les documents qui t'appartenait mais qui étaient restés en sa possession sous le secret médical. aujourd'hui tu savais désormais la noirceur de ton passé. et ta longue descente aux enfers.
baptist n'était plus l'ange. baptist était le démon.
et t'en avait versé des larmes pour lui. tant avant, qu'après ce terrible coma dont tu venais à peine de sortir. t'en avait versé dans l'eau chlorée de la piscine, ponctuant ta nage de crise de sanglots. essayant de recouvrer dans ton élément, un semblant de ta dignité d'autrefois. t'avais l'impression de ne plus en avoir. qu'on te l'avait volé. effrontément. baptist avait osé souiller ta vie, la rendre pire qu'un cauchemar et aujourd'hui il te cajolait dans ses bras, prétendant t'aimer de tout l'amour du monde.
la gorge serré, tu faisais tes allées et venues, longeant les couloirs de la piscine, te forçant à garder la tête hors de l'eau. comme tu l'avais toujours fait. tu venais chaque jour, défouler ta rage dans l'eau qui étouffait tes mouvements, qui te fatiguait jusqu'à ne plus penser à demain. jusqu'à t'immoler dans autre chose que tes pensées destructrices.
« mademoiselle jones ! » tu pivotes à l'écho de ton nom. qui donc vient encore te tirer des limbes du sommeil qui te gagnes après ton entraînement ? « excusez moi de vous déranger, je m'appelle beatrix carmen jane et je pense que vous seriez intéressée par ce que j'ai à vous dire. » tu hausses un sourcil. le nom te dit vaguement quelque chose, mais sans plus. ce n'est pas dans ta nature d'être foncièrement désagréable mais elle choisi mal son moment ton interlocutrice. tu soupires un peu répondant avec lassitude. « oui ? j'vous écoute. » la dite beatrix semble un peu contradictoire dans ses expressions, cherchant ses mots peut-être avant de finalement rétorquer très aimablement. « on va se prendre un café en face, c'est moi qui régal. » c'est assez déroutant qu'une inconnu t'offre un café. mais aujourd'hui c'est spécial. rien n'est normal. tu ne fais plus confiance à personne. mais cette femme au nom familier, qui vient te cueillir à la sortie de la piscine, et qui t'offre à boire, pourquoi refuser ? tu es tellement lasse de tes journées que plus rien ne t'empêche d'accepter. « j'espère que vous dites vrai. j'suis pas tellement d'humeur à bavasser en ce moment. » rehaussant ton sac de piscine sur l'épaule, tu prends le chemin de la cafétéria de la piscine. là au moins pas de réel risque, tout le monde te connaît.
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