nightmare

Après ce court échange avec Cael, j'avais rapidement enfilé la première tunique venue, posé mon portable sur le lit oubliant de le verrouiller ou quoi que ce soit, pour me rendre à la plage pour ne pas arriver en retard. Les bungalows n'étaient pas aussi proche de la mer qu'on ne le croyait, surtout le notre. Oui je dis le notre, car je le partageais avec Aedan. Aedan Klein, centre de notre détestation commune avec Jasper, personne qui ne pouvait même pas me voir à un périmètre de un kilomètre et d'une jalousie qui se voyait rien que dans ses grimaces. J'adorais le faire tourner en bourrique et rager, c'était un nouveau passe-temps assez drôle que de le voir me faire les yeux noirs.

Une fois arrivée sur la plage, je vis Cael pas très loin. Il semblait vraiment très en colère, mais ses menaces ne m'avaient pas fait peur. Il se croyait puissant, lui et sa fortune, son soi-disant physique extraordinaire, sa renommée et je passe tout les bénéfices qu'il a pu avoir dès la naissance. Et pourtant, lui me donnait une place dans son cœur ; celui du cauchemar ambulant. Et je ne pouvais que le remercier... avec un coup de pelle sur le crâne. « Dépêche toi, j'ai pas que toi à voir ce soir. »



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Je te haïe … tu le sais.

Elle m'avait … Elle me sortais par les yeux. Après avoir lu et répondu à son message, j'avais jeter mon téléphone par la fenêtre. Peut importe si quelqu'un se le ramassais sur la tête. J'étais … énerver …  Je n'avais même pas pris la peine de mettre des chaussures, j'avais quitter le bungalow sur le champ. Ce même bungalow que je partageais avec Aleks et Joey qui ne pouvais pas se voir certes mais bon tans pis … Il y avais toujours quelqu'un qu'on haïssais et pour ma part c'était cette pouffe de mauviette.

J'étais vite vite arriver sur la plage et je m'étais mis à tourner en rond. Je ne savais pas ce que j'allais lui dire … Je n'avais pas l'habitude de taper les filles, non enfin pas dans se sens la, moi j'étais plutôt su style à me les taper. Enfin bref … j'avais hâte quelle arrive. D'ailleurs je la voyais arriver. Je ne bougeais pas, je l'attendais. J'attendais qu'elle vienne jusqu'à moi. « J'en ai rien à foutre que tu ai « d'autre gens à voir » t'est sans amis de toute façon ! » Je la poussais légèrement « Pourquoi tu m'a envoyer ça bordel de merde !! » en réalité ... Je ne savais vraiment pas du tout quoi dire ... J'étais bien trop énervé ... ou alors ... J'avais juste envie de pleuré ... Je sais pas vraiment en faite ... Peut être un peu des deux ... en tout cas si je devais me lâcher, je refusais de le faire devant elle. Se serais vraiment trop la honte !


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nightmare

On aurait dit un lion en cage à qui on aurait injecté une drogue puissante qui le rendait complétement fou. Parce que j'avais l'impression d'avoir un fauve devant moi. Il se mit à me pousser, tout en criant  « J'en ai rien à foutre que tu ai « d'autre gens à voir » t'est sans amis de toute façon ! » je reculais d'un pas, les pieds s'enfonçant dans le sable. « Pourquoi tu m'a envoyer ça bordel de merde !! » j'attends qu'il arrête de me crier dessus pour lui répondre, le plus calmement au monde, avec même une pointe d'ironie dans ma voix. « J'aime bien te titiller, c'est drôle. Et puis regarde toi. » je lève mon index jusqu'à son front, pour le montrer du doigt. Doigt qui le pointe pile poil entre les deux yeux, au passage. « T'es jaloux. Et ça te flingue. » je baisse le bras, pour attendre une quelconque réaction de sa part.

Va t-il me frapper ? Ou encore se remettre à crier ? Je ne sais pas ce qu'il se cache derrière la jalousie de Cael, mais c'est bien plus fort que de la simple amitié. Ou alors, ce garçon est vraiment possessif, et là c'est grave. Ce mettre dans des états pareils, il faut une bonne raison. J'essaie de savoir quoi, il craquera bien à un moment. « Je sais pas ce que c'est ton problème, et me dit pas que t'en as pas ! » Mais ses paroles me font un drôle d'effets. T'es sans amis ! J'agrippe un pan de ma robe, par simple réflexe. Il a sûrement bu, tout ce qu'il dit est faux. Cette affirmation est fausse. Et pourtant, je doute encore.



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Je te haïe … tu le sais.

Au moins, elle avais été polie et elle avait attendu que je finisse de parler pour me répondre. Et pour tout dire elle avais intérêt, comme si je n'étais pas suffisamment sur les nerfs …  « J'aime bien te titiller, c'est drôle. Et puis regarde toi. » ça l'amusais apparemment … moi, ça ne me faisait pas du tout rire … « T'es jaloux. Et ça te flingue. » elle posait son index pile entre mes deux yeux, et je grognais pas quand une bête sauvage non, plutôt un grognement agacé, tandis que je reculais légèrement la tête . Jaloux moi ? Ouai, enfin non, mais je ne l'admettrais jamais devant elle ! « Je ne suis pas jaloux c'est claire ça ! » je détournais légèrement les yeux, comme pour contre dire cette phrase.

Je la regardais de nouveau, les poing serrés, la mâchoire tout autans, elle n'avais pas intérêt à trop me chercher ... « Je sais pas ce que c'est ton problème, et me dit pas que t'en as pas ! » Mon problème ... Elle ne savais pas ce que c'étais mon problème ... elle ne devais pas savoir que j'étais un garçon colérique et impulsif non plus ... faisant un pas vers elle je la poussais alors un peu plus fort que la première fois   « T'est sérieuse la ?! c'est toi mon problème bouffonne !  » Je n'avais pas l'intention d'y aller avec le dos de la cuillère, à ça non !

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nightmare

Il s'énervait, tournait en rond, grognait. Il me ferait presque peur. Sauf que je n'ai pas peur d'un mec dans son genre ; friqué aux as depuis le berceau, avec comme petits jeux coucher avec n'importe quelle nana dans l'espoir de se faire une réputation pour se rendre inaccessible. J'en avais vu, des gens. Des dépressifs ivres, des connards en action, des gens absolument normaux qui ne vous ont rien demandé. C'est ça, de vivre dans la rue, dans le danger constant : on voit du monde qui ne vous voit pas, on fait des choses tantôt horribles tantôt extraordinaires, mais on survit comme des bêtes sauvages parce qu'on tiens encore un minimum à la vie après ce qu'elle nous a fait. Et là, je jouais à nouveau avec le feu, avec Cael Jasper. « Je ne suis pas jaloux c'est claire ça ! » Je me mis à rire tout en secouant la tête, amère. Il mentait, il fabulait, comme si il venait de me dire que l'eau ça brûle ou que le feu mouille.

Cael me poussa à nouveau, plus fort, et cette fois-ci, je manquais de perdre l'équilibre, déstabilisée par le sable qui se ramollissait sous mes pas. « T'est sérieuse la ?! c'est toi mon problème bouffonne !  » Je claquais ma langue contre mon palais, pas convaincue. Je ne lui avais rien fait, à part le mettre dans tout ses états avec une photo de moi et d'Aedan. Certes, nous n'étions pas amis, mais le voir ainsi juste pour une maudite photo... « D'abord tu fais un très mauvais menteur, et en plus de ça, tes arguments ne sont pas valables. » Je voulais le voir avouer, même si pour ça, je devais finir avec quelques bleus. « Argument suivant ? »



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Je te haïe … tu le sais.

Je rester planter devant elle. J'haussais un sourcils tandis-qu'elle claquais sa langue sur ses dents « D'abord tu fais un très mauvais menteur, et en plus de ça, tes arguments ne sont pas valables. » Que ... Je ... Je ne m'entais pas ... Si je m'entais, Mais j'étais excellent dans la matière ! Ca remarque m'avais tout de même cloué sur place ... du moins quelques instant « Argument suivant ? » Plus surpris que autre chose j'ouvrais légèrement la bouche avant de prendre une grande inspiration fronçant les sourcils, serrant les poings puis ... Je riais d'être froid et pas vraiment sympathique. De la sympathie pour elle ... pour le moment je n'en éprouvais pas le moins du monde ... mais je disait tout de même d'un air amuser me mettant à lui tourné autour « Tu compte faire quoi la ? m'impressionner ? me faire peur peu être ? Joué les grande fifille qui se sente pousser des ailes subitement ? » J’arrêtais de rire ... au font de moi et de ses carapace qui m'enveloppais ... Elle me faisait peur ... son lien avec mon meilleur ami me faisait peur ... Je souriais du coin des lèvres de se même sourire froid. «Et puis ... Je suis un excellent menteur ! »

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J'avais l'air absolument sereine. Enfin, je faisais tout pour à vrai dire, à commencer par respirer calmement. Il ne fallait pas que je le touche en première : ça serait prouvé que je suis une gamine sans éducation. Je devais le toucher là ou ça fait mal, c'est à dire intérieurement. Peut-être taper dans son orgueil aussi. Il serra les poings puis se mit à faire un cercle autour de moi tout en riant, comme pour prouver que j'étais faible et encerclée. Je n'avais pour l'instant pas assez de preuves pour réussir à lui faire comprendre que je savais qu'il y avait quelque chose d'étrange dans son comportement. On pouvait clairement lire sur mon visage un espèce de calme bientôt interrompu par ses paroles. « Tu compte faire quoi la ? m'impressionner ? me faire peur peut être ? Joué les grande fifille qui se sente pousser des ailes subitement ? » Je le laissais sans réponse, jusqu'à ce qu'il rouvre la bouche pour me cracher à nouveau dessus. « Et puis ... Je suis un excellent menteur ! »

Il essayait de se défendre. Son sourire glacé me filait des frissons. J'aurai du venir avec une veste de ski; tiens. J'aurai pu l'étouffer avec. A la place, c'est une bretelle de ma robe qui glissa sur mon épaule, peut-être du aux frissons ? « J'essaie de savoir ce qui manque chez toi, Jasper. Sûrement une ou deux cases. » Je haussai les épaules, avec un air je-m'enfoutiste sur le visage, essayant de croiser son regard. il tournait encore, comme si j'étais son repas de la journée. « Ah ouais ? Je sais que tu es amoureux d'Aedan. » j'avais dit ça au hasard, ai tac au tac, sans vraiment y croire. Je voulais qu'il me montre si il savait vraiment mentir ou pas. De toute façon, il ne devait pas l'être hein ?



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Je te haïe … tu le sais.

Son petit aire calme, serein m'énervais encore plus à croire qu'elle en faisait vraiment expret de vouloir m'énerver à se point. À commencer par la photo mais elle ne savais rien, et puis elle ne comprendrais même pas … Elle est plutôt du style à penser que à elle … sinon elle se serais éloigner de lui … d'Aedan ... Comme je lui avait demander plusieurs fois déjà « J'essaie de savoir ce qui manque chez toi, Jasper. Sûrement une ou deux cases. » … Je réve ou … elle me traitais d'idiot la ? Je m'arrêtais en face d'elle, la fixant. Une brettelle glisser sur son épaule, mon regard dérivais vers celle-çi, l'habitude. Nous aurions été dans d'autre circonstance … Mais la … hors de question de se laisser distraire ! « Tu me traite d'idiot la ? » et Je continuais à lui tourné autour comme un lion autour de son prochain repas, mais … Je ne la toucherais pas … pas le premier du moins … Et pu...  « Ah ouais ? Je sais que tu es amoureux d'Aedan. » Je me figeais dans son dos. Qu … qu … Comment ?! Comment c'était possible ?! Elle ne pouvais pas ! Impossible !! Je restais derrière elle, la regardant de dos, sans dire un mot. Peut être bleutait elle … Aedan et la source de se conflit après tout. D'une voix soudainement moins sur, je soufflais, tout bas comme pour garder un secret, ce secret enfouie la … dans le fond de mon coeur blesser « Non ... » Je savais que se mot sonnais faux mais … peut-être ne remarquerait elle rien.

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nightmare

Instinctivement, son regard dévia sur ma bretelle. Pervers. Mais il ne releva pas, et je fis de même, la laissant comme elle était. Si en plus de devoir supporter ses gentilles attentions, je devais me taper sa délicatesse, non merci. Il continuait de m'encercler, toujours avec cette fureur animale. « Tu me traite d'idiot la ? » Je fis mine de hausser les épaules, avec un air anodin. « Peut-être, peut-être pas. Mais là, tu t'insulte tout seul Cael. » Mais il était idiot. Et jaloux : terriblement. Mais de quoi ? ça, ça me démangeait.

Soudainement, il s'arrêta de me tourner autour pour rester figé dans mon dos. Je ne me retournai pas de suite. « Non ... » Oh ! j'avais touché là ou ça faisait mal. Mon regard dévia de devant moi aux yeux de Cael, pour essayer d'y lire quelque chose. Et tout ce que je voyais, c'est qu'il semblait troublé par mes paroles. J'avais sûrement percuté un de ses démons. « Cael Jasper, amoureux d'Aedan Klein ! Mon dieu, c'est énorme ça. » j'eus un sourire mauvais en son attention, puis je m'approchai de Cael pour lui tapoter l'épaule. « Quand est-ce que tu préviens le concerné ? Tu veux que je le fasse pour toi ? A moins que ce ne soit pas réciproque. » En réalité, je souhaitais juste que ce ne soit pas réciproque. Voir Cael et Aedan ensemble ? Ce serait une grosse blague. Et un cauchemar. Mais ça, je le gardais pour moi.



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Je te haïe … tu le sais.

On ne me traitais pas d'idiot ... Je n'étais pas idiot ! D'accord j'ai toujours été mauvais à l'école, J'ai mis le feu à mon lycée mais je n'étais pas idiot ! ça non! « Peut-être, peut-être pas. Mais là, tu t'insulte tout seul Cael. » J'aurais pu répliquer, rire , faire quelques chose mais ... Je me contentais de grogner « Ouai c'est ça ferme la ... » J'avais pas vraiment envie de continuer cette conversation, j'avais surtout envie de la frapper mais ... Je ne devais pas. Déjà, je n'avais jamais fraper une femme, alors une fillette dans son genre ... et puis ... Aedan ne me le pardonnerais certainement jamais !

Elle l'avais remarquer ... Elle avais sentie le manque d'assurance soudain, elle avais sentie que j'avais dit non à contre coeur ... Elle se retourna vers moi, j'étais désemparer ... Je ne savais pas comment me rattraper ...   « Cael Jasper, amoureux d'Aedan Klein ! Mon dieu, c'est énorme ça. » Sur c'est mot, je détournais rapidement la tête. Mon cerveau me disait de courir de courir loin pour ne jamais revenir sur cette plage, ne jamais revenir dans se camping. Disparaître, changer d'air, d'endroit perdre contacte avec tout ceux que je connaissait mais ... mais non, je passerais pour un lâche ... non jamais ! Je ne suis ni lâche ni idiot ! Je marmonnais alors «  ... non ... » Je ne sais même pas si elle l'avais entendu ... « Quand est-ce que tu préviens le concerné ? Tu veux que je le fasse pour toi ? A moins que ce ne soit pas réciproque. » Je La regardais de nouveau, d'un regard sombre. Si il étais au courant ... non ... je faisait un petit pas vers elle avant d'empoigner ses cheveux d'une poigne ferme et je tirais sa tête vers moi «  JE ne suis pas amoureux d'accord ?! Je ne le serais jamais !! Pas plus qu'il ne le saura lui !! » Je savais que c'étais faux ... et irréversiblement mes yeux se rempilr de larmes comme à chaque fois que je pensais à Aedan avec quelqu'un d'autre. Je ne devais pas craquer ... Pas devant elle ... pas comme ça ... Je resserrais alors ma prise, la tenant de toute mes forces. «  Et tu ne dira rien à personne !  » Je devais passer pour quelqu'un de faible ... et pas du tout en accord avec lui même tans pis ...

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nightmare

Il était violent, enragé, et il avait sûrement envie de m'arracher la tête. Si j'avais été à sa place, oui, je me serais sentie mal. Sauf que Cael ne méritait aucune pitié : surtout pas après toute cette détestation. Il ne mérite pas même un coup d'oeil, à vrai dire, mais j'appréciais ce petit moment de victoire qui me donnait la chair de poule, me redressait les poils un à un.  « Ouais c'est ça ferme la ... » mon sourire restait gravé sur mon visage. A vrai dire, je ne pensais même plus à Aedan maintenant, ni même aux gens que je devais voir après. Juste à le titiller jusqu'à ce qu'il craque.


Qu'allait-il faire à présent ? s'enfuir ? crier ? Au lieu de ça, il marmonna un «  ... non ... » à peine audible, comme pour lui même. Je me plaçai devant lui, de manière à bien voir sa tempe droite battre, ses poings se serrer. Chose que je regrettais amèrement une fois qu'il attrapa mes cheveux avec violence, les tirant pour que son visage se retrouve en face du mien, ses yeux exprimant toute la colère du monde et son souffle semblable à celui d'un buffle sur moi. Je me retrouvais soudainement en position de faiblesse. «  Je ne suis pas amoureux d'accord ?! Je ne le serais jamais !! Pas plus qu'il ne le saura lui !! » Il était devenu fou. J'essayais de me débattre, tandis qu'il ressaierai sa prise plus fort. Serrant la mâchoire, je me maudissais de craindre les cheveux, tentant d'étouffer un cri de douleur.  «  Et tu ne dira rien à personne !  » Mon poing était partie dans ma mâchoire pile poil à la fin de sa phrase, tandis que je poussai un grognement à la limite du cri. « Lâche moi sale fou ! T'es timbré ma parole, il t'en manque pas une, mais dix de cases !  » J'espèrais que sous l'effet du coup, il ai lâché mes cheveux. A cause de ça, j'avais manqué de trébucher et de tomber. « En plus d'être con et amoureux, faut que tu sois violent ! C'est qui qui t'as éduqué ? La voisine d'en bas ? »


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Je te haïe … tu le sais.

Le petit sourire de la rousse me disait qu'elle penser avoir gagner la partie et franchement on en été vraiment pas loin. J'avais bien fait, ou peut être pas, de lui retiré se petit sourire qui m'énervais encore plus. Elle se débattais, je la maintenais fermement et son petit cri de douleur m'arrachais un sourire. Sourire de courte duré car à peine j'avais finie ma phrase qu'elle envoyais son poing dans ma mâchoire « Lâche moi sale fou ! T'es timbré ma parole, il t'en manque pas une, mais dix de cases ! » Sous le coup, je lâchais sa vilaine tignasse et je reculais de quelque pas, manquant de tomber dans le sable chaud. Portant une main à l'endroit douloureux ou elle venais de frapper, je grognais encore plus sur les nerfs «Je ne suis pas timbré ...» J'avais à peine eu le temps de finir ma phrase qu'elle enchaînais déjà « En plus d'être con et amoureux, faut que tu sois violent ! C'est qui qui t'as éduqué ? La voisine d'en bas ? »Je me ravançais rapidement vers elle avant d'envoyer mon poing dans sa tête. J'étais trop énervé pour savoir ou je l'avais frapper exactement de toute façon ... Je n'y avais pas été doucement alors je ne doutais pas une seconde que l'endroit ou je venais de taper serais marquer d'un bleu. Je reculais d'un petit pas me préparant à contré un autre coup. On est jamais trop prudent, puis je lui crachais à la figure «l'éducation n'a rien à voir la dedans ! la petite fifille à du mal à ne pas penser à son popa et à sa moman ? tu va aller leurs dire qu'un vilain monsieur ta taper ?» après tout ... J'avais été élevé comme un petit prince et à l'époque j'étais un garçon sage et mignon mais ça ... ça c'étais avant !
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nightmare

Il lâcha mes cheveux et je réussis à me dégager, glissant sur le sable pour me relever le plus vite possible tandis qu'il portait une main à sa mâchoire. Il avait eu de la chance que je ne frappe pas son œil. « Je ne suis pas timbre...» Il n'avait pas fini de parler qu'à peine relevée, je recevais un second coup sur la joue, assez fort que je sois légèrement désorientée et déséquilibrée à nouveau. Le coup me brûlait la peau, je sentais encore son poing récent contre ma joue qui allait sûrement bleuir très bientôt. J'avançais d'un pas tandis qu'il reculait, comme si j'allais l'attaquer. Ce que je n'allais pas tarder à faire.

«l’éducation n’a rien a voir la dedans ! la petite fifille à du mal à ne pas penser à son popa et à sa maman ? tu va aller leurs dire qu’un vilain monsieur ta taper ? » c'était les paroles de trop, le sujet qui fâche. Je me mis à courir dans le sable dans sa direction pour lui sauter dessus afin qu'il perde à nouveau l'équilibre et tombe sur le sol pour lui asséner un coup dans le nez et un autre dans l'oreille, ne mesurant pas ma force tellement j'étais en colère. Comment avait-il oser employé les mots maman et papa ? « Parle pas de mes parents, connard ! Tu sais rien, rien du tout ! » Je ne savais même plus si j'avais en face de moi Cael ou ma mère. Qui je frappais de mes petits poings. A qui j'en voulais. Ses paroles avaient évoquer en moi une douleur encore plus forte que ses coups.


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Je te haïe … tu le sais.

Cette petite garce me fonçais dessus tandis que je reculais de plus en plus dans le sable. Je me maudissais de ne pas avoir ramener un objet coupant ou tranchant comme un petit couteau. Certe je m'en serais voulus à vie j'aurais finie en prison seul comme le pauvre con que je suis mais au moins ... Elle aurais eu la mort qu'elle méritais. Elle méritait de mourir comme une pauvre chienne qui me supplierais de la laisser vivre. Mais je n'ai pas de coeur. Du moins ... je n'en n'ai plus ... plus depuis qu'elle c'est accaparé Aedan, plus depuis qu'elle ma envoyer cette sataner photo. Plus depuis qu'elle ma envoyer son poing dans la figure. Je ... La ... DETESSTE !
Je tombé au sol tandis qu'elle m'assénais un coup dans le nez et un autre dans l'oeil. « Parle pas de mes parents, connard ! Tu sais rien, rien du tout ! » Faut croire que j'avais toucher moi aussi un point sensible ... Et j'avais été trop surpris sur le coup pour réagir ou contré ses coups ... mais hors de question que je la laisse me frapper ainsi sans broncher, j'attrapais les poings de la jeune fille, roulant afin de me retrouver au dessus d'elle, en position de force pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Lui maintenant toujours les poignets, alors que mon nez saignais abondamment et venais s'écraser sur elle, je lui donnais un grand coup de boule puis je la regardais de mon oeil avec lequel j'y voyais encore claire, par ce que l'autre ... elle savais bien taper celle la ... Je lui grondais alors « Toi non plus tu ne sais rien ... tu ne sais rien de moi ... tu ne sais pas de quoi je suis capable !» Pour tout dire ... je ne savais même pas de quoi j'étais capable moi même ...
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nightmare

Je portais des coups sans vraiment regarder ce que je faisais, parfois je tapais dans le sable, parfois sur ses épaules, sans m'en rendre compte, j'avais commencé à pleurer, à la fois d'une rage profonde et d'une douleur enfouie un peu trop longtemps, qui avait mal cicatrisé. Soudain, Cael m'attrapa les poignets et se retourna dans le sable, que je me retrouve dos au sol en position de faiblesse, tout en sentant les larmes salées sur mes joues mélangées à son sang qui commençait à goûter de son visage pour atterrir sur le sable ou sur ma robe. Pendant quelques seconds, je regardais ce que ma colère venait de faire : Cael saignait énormément du nez et avait un début de cocard bien violet et quelques bleus. Je devais sûrement être aussi magnifiquement colorée que lui. J'eus juste le temps d'essayer de dégager mes poignets de ses mains qu'il me mit un violent coup de tête tout en criant « Toi non plus tu ne sais rien ... tu ne sais rien de moi ... tu ne sais pas de quoi je suis capable !»

J'avais du mal respiré, il m'écrasait de tout son poids, en sachant pertinemment qu'il devait faire le double du mien vu comment je me nourrissais peu et mal. Je continuais de pleurer, sans réussir à m'échapper de son emprise. Mon souffle se faisait rauque, les sanglots m'empêchaient d'inspirer de l'air correctement mais je n'allais pas le supplier de me lâcher ou quoi que ce soit, au contraire, j'essayais toujours de me débattre, lui mordant le bras et lui griffant le visage. « T'es un connard Cael Jasper ! Là, tu peux être sûr que personne ne peut t'aimer, à moins qu'il soit fou à lier ! »


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L'amour est un duel : - Bien touché ! Merci.

Mais bordel, qu’est-ce qu’il foutait ? Cael n’était pas du genre à manquer un rendez-vous. Surtout pas après nos derniers messages. Il me reprochait de ne plus lui accorder autant d’importance qu’avant et voilà qu’il me laissait en plan. Las d’attendre et vexé, je retournai dans mon bungalow, les poings serrés, la gorge nouée. Peut-être que je l’avais vraiment blessé. A tel point qu’il ne voulait plus me voir. Ça écorchait vif cette putain de fierté que je portais. Mais temps pis. J’allais rentrer, me chamailler avec Mauve et tout irait pour le mieux. Tout rentrerait dans l’ordre.
Sauf qu’elle n’était pas là. Je soupirai, m’avançant vers la chambre. Chambre que je partageais avec la rouquine. Et quelle ne fût pas ma surprise, quand je vis son portable, là, sur le lit. Je n’savais pas si Mauve était du genre à sortir sans son téléphone. Peut-être que oui. Peut-être que non. J’attrapais son portable, piqué par la curiosité, jetant tout de même quelques regards derrière moi. Si jamais elle surgissait de nulle part et me surprenais à fouiller dans sa vie privée, nul doute que ce serait la guerre. Et encore, « guerre », c’est faible. Peut-être atteint du syndrome du mec jaloux, je cliquai sur l’icône concernant les SMS. « Putain, Dan, reprends-toi, fais pas ça. » Je fermai les yeux, comme pour peser le pour et le contre. Et j’haussai les épaules. Depuis quand j’avais des sentiments moi déjà ? Et je lisais. Enfin, surtout la conversation avec Cael.

Mes yeux parcoururent les quelques SMS, sans ouvrir le MMS, qui avait visiblement mis la rage à mon meilleur ami. J’écarquillai les yeux. Un rendez-vous sur la plage ? Vu son style d’écriture, ce n’était pas un petit rendez-vous romantique. Mon pouls s’accéléra et j’imaginai une minute le garçon et la rousse se battre. Mon sang ne fit qu’un tour. « Mauve … ! » et je lâchai son portable sur le lit, avant de sortir en courant. Dans ma tête tout s’accéléra. Si jamais ils ne faisaient rien à par discuter, j’aurais l’air d’un gros taré. Si au contraire j’arrivais trop tard et que Cael avait déjà … L’image de Mauve au sol avec le visage couvert de bleus me fit redoubler d’efforts pour arriver sur la plage.
A l’entrée de celle-ci je m’arrêtai, déjà essoufflé. Non pas par ma course mais par toutes ces images qui me foutaient la rage. Si jamais on touchait à cette fille, j’étais prêt à me battre. Même avec Cael. Et si c’était elle, qui avait le dessus ? Je chassais cette idée de mon crâne. De toute façon, c’était trop tard pour réfléchir, ils étaient là, tous les deux et Cael était au dessus de la jeune fille. Ma tête commanda à mes jambes de courir. Et tout se passa très vite : Je plongeais sur le blond, l’éloignant de Mauve et allégeant celle-ci du poids de mon meilleur ami. J’avais pris soin en même temps de caler mon poing contre le ventre de Cael, pour lui bloquer la respiration un court instant et l’empêcher de riposter. Hey, un Klein, ça sait se battre, faut pas croire. Les yeux fous de colère je le tournai vers moi, prêt à le frapper au visage. Et là … je vis son nez ensanglanté, son œil bleuit. Le poing en l’air, je restai interdit. Puis je reculai, me redressant par la même occasion. Je ne savais pas quoi leur dire. Je les regardais, tour à tour, puis ravalai ma salive. « Bordel de m … j’peux savoir c’qui vous prends ?! » Mon regard glissa sur la rousse. J’crevai d’envie de l’aider à se relever. Mais Cael était là lui aussi, par terre … putain !


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H-J:

Je te haïe … tu le sais.

J'étais au dessus d'elle la mâchoire engourdie par le premier coup, j'avais mal à la tête ... au nez ... Je restais au dessus d'elle la regardant se débattre comme elle le pouvais . « T'es un connard Cael Jasper ! Là, tu peux être sûr que personne ne peut t'aimer, à moins qu'il soit fou à lier ! » C'est parole m'avais piqué à vif si on peut dire ça comme ça. Je relâcher doucement la pression sur ses poignets. Une larme roula alors le long de ma joue . J'aurais du répondre j'aurais pu répondre mais un boulet m'arriva droit dessus m'éjectant à quelque mettre de la rousse. Se boulet de canon   venait de m'enfoncer son poing dans le ventre ...  Tentant de répandre ma respiration du mieux que je le pouvais je me relevais lentement plier en deux alors que Ae ... Aedan ... Le garçon venais de me tourné vers lui son poing en l'air alors que je retomber à genoux. Je le regardais, des larmes coulant doucement le long de mes joues, mon sang goûtant dans le sable presque blanc de la plage. Je m'attendais à ressevoir un coup. Le coup de ma vie ... Après celui çi ... vous pouvez être sur que plus personne n'entendrez parler de Cael Jasper ... Je soufflais de manière à peine audible « Aedan ...» et le coup de vient pas. Il me dévisagea avant de reculer de quelque pas à son tour. Il m'avais certainement pris pour le gros montre ... mais entre elle est moi ... J'ai pris plus de poing et elle se retrouve sans aucun doute avec la moitié de mes bleus disons que Ae' est arrivé au moment ou je reprenais le dessus ! « Bordel de m … j’peux savoir c’qui vous prends ?! » Notre rendez-vous !! Je l'avais laisser en plan !! il m'en voudra à vie !!! Je le regardais tandis que le flots de larmes qui avais commencer à couler et que j'avais si longtemps retenu s'échappais maintenant devant lui ... devant elle -se qui étais le pire d'un sens car elle étais au courant de quelque chose que je voulais dire quelques minute plus tôt à Aedan mais une fois de plus cette sale petite pétasse avais tout cacher !- j'avalais non sans mal ma salive « Ae je ... J ... » Je jetais alors un regard à l'autre chouineuse à terre elle aussi.
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H-J:

nightmare

J'avais mal, et je ne pouvais plus le nier. Entre les coups, cette chose lourde qu'étais Cael sur ma poitrine et l'évocation de ma mère, j'aurai préféré mourir que de continuer à essayer de respirer, mais mon instinct de survie me poussait à ouvrir la bouche. Soudain, quelque chose de liquide qui ne ressemblait pas à du sang tomba sur ma joue. Une larme. Cael pleurait aussi. J'ouvrais de grands yeux, prête à me foutre de sa gueule tandis qu'il commençait à lâcher mes poignets marqués de rouge. Je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche que quelqu'un ou quelque chose fonça sur le blond, me libérant de son poids et me permettant de prendre une énorme inspiration, comme si ça faisait dix minutes que j'étais sous l'eau. Une eau noire et troublée par le sang.

La personne en question, c'était Aedan, prêt à mettre un poing à Cael si il ne l'avait pas déjà fait. Mon cœur manqua un battement, tandis que les larmes continuaient de perler sur mes joues. Je ne me redressai pas, encore trop assommée et manquante d'oxygène pour arriver à tenir sur mes jambes sans vaciller : à la place, je fermais les yeux, tentant vainement d'arrêter de sangloter, les bras repliés. Je me sentais faible, impuissante et surtout, je détestais ça. « Bordel de m … j’peux savoir c’qui vous prends ?! » gardant le silence comme une enfant pris en faute je restais ainsi, ne voulant pas croiser le regard de Dan ou de Cael. J'aurais pu le tuer. Je savais que j'en étais capable malgré moi, et Cael l'aurait volontiers fait à son tour. « Ae je ... J ... » Et moi dans tout ça ? je respirais encore comme si j'avais les bronches pleines de plomb, tentant de me calmer, aussi silencieuse qu'une morte.


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Spoiler:

L'amour est un duel : - Bien touché ! Merci.

Les muscles tendus, le souffle court de colère, je les observais. Ma question fut accueillie par un silence. Mon regard dévia à nouveau sur mon meilleur ami et … bordel mais est-ce qu’il pleurait ?! Agacé, et sur les nerfs, je leur tournai le dos, puis leur fis face à nouveau. J’allais exploser. Qu’avait-elle pu lui dire pour le foutre dans un état pareil ? Je connaissais Cael comme ma poche. Enfin presque … assez bien pour savoir qu’il ne pleurait pas devant les gens. « Tu quoi ?! T’es désolé ?! » je me laissais emporté par cet élan de rage qui bouillonnait. « T’es désolé d’avoir frappé une femme ?! T’es minable putain ! » Ma tempe cognait contre mon crâne, mes muscles étaient tous crispés. Jamais, jamais, je n’avais été dans un tel état de rage. J’avançais vers Mauve, sans me radoucir. J’étais assez lucide pour savoir qu’elle l’avait cherché. Accroupit près d’elle, je calai une main contre son dos, attrapant son bras de ma main libre pour la redresser. Puis je regardai de nouveau Cael, qui pleurait toujours comme un gosse. « Je vous préviens, je ne vais le demander qu’une seule fois : qu’est-ce qui se passe ? » J'me sentais comme un surveillant d'un centre aéré, ayant pris deux gamins en faute. Je m’efforçai d’être plus calme. Mais je tremblais. Mauve devant le sentir, puisque je la tenais toujours. Le regard que je portai sur Cael trahissait ma déception, mon incompréhension et ma colère. Lui aussi il me connaissait comme sa poche. Mais il n’imaginait certainement pas à quel point … il me décevait. A quel point tous les deux me décevaient. Un peu humain tout de même, je leur demandai : « ça va aller quand même … ? Vous êtes tarés. » Incompréhension, quand tu es notre plus fidèle amie.

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Je te haïe … tu le sais.

L'autre sale petite garce Ne se relevais même pas et moi je restais à genou entre elle et Aedan. Comment ... comment je pouvais céder maintenant ... « Tu quoi ?! T’es désolé ?! » Je baissais la tête, le sang goûtant encore plus vite. Si j'étais désolé ? ... non ... non je ne l'étais pas ... elle l'avais chercher ... elle l'avais mériter point « T’es désolé d’avoir frappé une femme ?! T’es minable putain ! » je le regardais, ma voix étant presque ... timide, légèrement enrayer et presque douce et ça ne me plaisait pas du tout ... J'avais le sentiment d'être faible. J'étais faible ... enfin de compte c'est Mél' qui avait raison ... J'était un raté ! « Non ... Je suis désolé que tu ne soit pas arrivé plus tôt ... avant qu'elle me frappe la première ... » je désignais ma mâchoire avant de baisser une nouvelle fois les yeux. Il avait décider de l'aider. De l'aider elle elle qui connaissais à peine. Moi, son meilleur ami ... qu'il connaissais comme ça poche ou presque ... il me tournais le dos ... Un signe qu'il me lâchais ... qu'il m'abandonnais ... comment on en étais arriver la ... nous étions si proche presque inséparable . Je ravalais non sans mal ma salive
« Je vous préviens, je ne vais le demander qu’une seule fois : qu’est-ce qui se passe ? » Je savais que je l'avais dessus. Je soufflais tout bas. Gardant les yeux rivé au sol ou larmes et sang se mélangeais dans le sable. « Elle ma chercher ... elle m'a provoquer ... plusieurs fois et ... l'image à été la goûte d'eau quoi a fait débordé le vase ... Je ne voulais pas la frapper mais elle ma taper en première et elle m'insultais ... j'ai pas réfléchie ... tu sais comment je suis » ... Bien sur qu'il savais comment j'étais ... Et lui semblais tout de même inquiet nous traitant de tarés. Je gardais les yeux rivé au sol le laissant sans réponse. Si je disait oui, se serait mentir, si je disait non je mentirait aussi ! Physiquement tout irais bien mentalement je ne pouvais pas être plus bas que je l'étais.
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nightmare

Aedan commençait à engueuler Cael, et je savais que ça allait être à mon tour à un moment, surtout si Cael commençait à me faire porter le chapeau. Sauf que si il commençait à dire quoi que ce soit, j'avais son petit secret entre mes mains, et ça, il ne fallait pas que monsieur l'oublie parce que je pouvais lâcher ça comme ça. Toujours à terre, j'arrivais à une respiration normale lorsque Dan vint m'aider à me relever, aide qu'en temps normale j'aurai refuser en le poussant, sauf que là, je ne pouvais qu'accepter : j'étais dans un sale état, autant intérieurement qu'extérieurement : les coups s'affichaient davantage sur ma peau déjà assez pâle. « Non ... Je suis désolé que tu ne soit pas arrivé plus tôt ... avant qu'elle me frappe la première ... » je ne pus m'empêcher d'avoir un petit ricanement sarcastique : comme si lui n'avait pas commencé à être vulgaire aussi. Je portais un regard à Aedan pendant quelques secondes : il tremblait. D'agacement ? De peur ? De colère ? J'en savai trop rien.  « Je vous préviens, je ne vais le demander qu’une seule fois : qu’est-ce qui se passe ? » L'explication de Cael me rejetait entièrement la faute dessus, et si je n'avais pas eu mal, je crois que je lui aurai sauté dessus à nouveau. Comme si j'étais la seule fautive ! « Ah parce que toi t'as rien fait aussi, monsieur le fou ? C'est qui qui a commencé à m'agripper les cheveux ? » Mon ton restait agressif, et tandis que j'essuyais mes larmes, Dan nous demanda « ça va aller quand même … ? Vous êtes tarés. » Oui je savais que j'étais impulsive et violente, que j'avais moi-même des faiblesses et que Cael les avait touché autant que j'avais titillé les siennes, je savais que je faisais tout dans l'exagération et que j'étais une casse-cou qu'on prenait pour une suicidaire. « ouais ça va aller, c'est bon. » je cachais mon bleu sur mon épaule d'une main, qui elle même n'étais pas belle à voir non plus.


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L'amour est un duel : - Bien touché ! Merci.

J’avais l’impression d’être un maître d’école. Mais vous savez, dans les toutes petites classes ? « C’est pas moi, c’est lui » « Non c’est elle qui a commencé. » et vu la pelote de nerfs que j’étais là, à ce moment précis, je ne pu retenir un juron. Ils s’attendaient à quoi, sérieusement ? Que je leur foute une fessée et que je leur fasse copier des lignes ? Cael laissa entendre le fait que Mauve l’avait charrié avec une « image ». Une image avait foutu mon meilleur dans tous ces états. Mais quelle image ? Je fronçai les sourcils, incapable de contenir mes tremblements. Je ne voulais pas m’engueuler avec eux. Pas pour une image, merde. Et tandis qu’ils se jetaient mutuellement la faute dessus, je fermai les yeux. Retiens-toi. Ne hurle pas. Et puis la parole sortit très vite. « Assez ! » je rouvris les yeux. « Assez. Rappelez-moi vôtre âge ? Pour une image ? Vous vous êtes battus pour une image de merde ?! » Je lâchai Mauve, plus ou moins délicatement, m’approchant de Cael pour lui tendre un mouchoir sortir de ma poche. Je prenais la peine de préciser : « Pour le sang. » Puis je reculai de quelques pas. J’étais là, entre eux deux, complètement … triste. Si Cael n’aimait pas Mauve et que Mauve n’aimait pas Cael, je crois que j’étais un peu dans la merde. Beaucoup même. Je n’avais pas envie de prendre le parti de qui que ce soit, pour la simple et bonne raison que j’étais incapable de choisir. Et … putain, mais quelle situation de merde. « J’sais pas quoi vous dire. » j’avais craché ça avec amertume. J’pensais pas être aussi mal un jour dans ma vie. J’avais l’impression que ma mère venait de me foutre une claque. Ça me laissait un poids dans le cœur et un goût amer sur le bord des lèvres. Pas besoin d’un dessin pour voir que j’étais déçu, atterré, triste, dégoûté … bref. Prêt à quitter le navire. « Entre-tuez vous si ça vous chante … » je leur tournai de nouveau le dos, prêt à fuir. « Merde … »

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Je te haïe … tu le sais.

« Ah parce que toi t'as rien fait aussi, monsieur le fou ? C'est qui qui a commencé à m'agripper les cheveux ? » Je n'étais vraiment pas en position de "je nie tout tout et de ta faute" blablabla. J'étais à genoux ils étaient debout. « Je ne rejette pas tout sur toi ... je sais que je suis en tord ... »J'avais parler d'une voix plutôt calme et beaucoup plus douce. Elle elle avais déblatéré des mots comme un serpent assez venimeux pour vous tuer en 2 seconde et vous avaler en autans de temps, l'aurais fait. Moi, je gardais la tête basse je ne voulais ... je ne pouvais pas le regarder. Quand à elle ... Je l'étriperais comme un chat l'aurais fait d'une minuscule sourit bien grassouillette et affreuse ! Pourquoi l'avoir aider elle elle allais très bien ! elle venait elle même de le dire ! et rien que le ton de sa voix pouvais indiquer qu'elle étais au meilleure de sa forme. Moi, j'avais jamais été et paru aussi faible. La seul chose dont j'avais besoin c'était un bras. Un bras pour me soutenir, m'aider. Mais apparemment personne qui étais présent à se moment la n'étais en mesure d'assumer se rôle « Assez. Rappelez-moi vôtre âge ? Pour une image ? Vous vous êtes battus pour une image de merde ?! » Je ne répondais rien, baissant un peu plus la tête, j'essuyais lentement mes deux joues. Puis il me tendait un mouchoir, elle restais en retrait . je l'attrapais toujours la tête basse soufflant tout aussi faiblement  « ... merci ... » tsss ... Il n'avais décidément rien compris ... moi ... j'avais besoin qu'il m'aide qu'il soit la pour moi. Je m'en moquais de se stupide bout de tissus que je posais presque faiblement sur mon nez. Mais il ne comprenais pas. il nous autorisait même à nous entre-tué ! C'est ce qu'il voulais vraiment ? qu'un de nous deux meurt ? Le choix serais peut-être plus évident pour lui ... Je relevais la tête incrustant mon regard dans le sien. « Ae' ... L'image en question ... c'était toi et elle ... entrain de vous embrasser ... » j'avais eu du mal à prononcer cette phrase, et j'avais du m'y reprendre à plusieurs fois, pour aligner mes mots. Surtout la fin en faite ... . Je ne lâchais pas le regard de MON MEILLEUR AMI. Je voulais voir si il comprenait ma peine. Si il allait réagir ou me fuir comme l'on fuirait un lépreux. Je voulais juste voir c'est yeux. Je voulais juste le dévoré du regard comme je l'avais si souvent fait. Je voulais juste goûter au moins une fois à ses lèvres. Mais elle à cause d'elle tout étais ça faute à elle, si elle n'étais pas la. si elle ne m'avais pas envoyer ça. si elle ne l'avais pas rencontré maintenant. si il m'avait laisser une chance. Même une toute petite. Et moi, comme un con, un stupide con, je continuais à espéré. Se putain désespoir qui me dévorais le jour, comme la nuit. Chaque minutes, chaque secondes de ma misérable vie. Lui il était heureux, oubliais tout même moi. moi je suis au font du gouffre à le fixer dans le blanc des yeux. Le fixer lui.

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nightmare

L'attitude changeante et tout à coup douce de Cael et la colère d'Aedan n'arrangent rien au fouillis qu'il se passe dans ma tête. « Assez. Rappelez-moi vôtre âge ? Pour une image ? Vous vous êtes battus pour une image de merde ?! » Je ne baissais pas la tête, au contraire. Je ne voulais pas me soumettre, à personne, contrairement à Cael qui venait de baisser la tête, essayant de changer la donne de son côté. « Je ne rejette pas tout sur toi ... je sais que je suis en tord ... » je ne voulais plus l'entendre, c'était vraiment de trop. J'ai pincé les lèvres, tout en essayant de ne pas m'énerver encore, prête à me mettre les mains sur les oreilles. Déjà, j'avais l'impression d'être une gamine qu'on était entrain de punir, mais avec ce petit air absolument désolé qu'il venait de prendre -sûrement parce que Dan était là-, ça frisait le ridicule. Il manquerait plus que je lui tende la main et qu'on se mette à courir dans des champs de fleurs ! Aedan me lâcha pour aller donner un mouchoir au blond qui le grattifia d'un petit merci qui aurait fait grincer des dents toute personne normale. Je détournai le regard des deux garçons tout en croisant les bras, jusqu'à ce que Cael actionne la bombe. « Ae' ... L'image en question ... c'était toi et elle ... entrain de vous embrasser ... » il avait osé. Mon regard s'assombrit tout d'un coup. « Ouais, c'est mon voisin qui a pris la photo, il a tendance a regarder de trop près. Mais si tu veux continuer sur la lignée des révélations, je crois que Cael cache pas mal de chose, hein ? » A mon tour de faire exploser la mine. Il avait peut-être penser gagner une bataille, mais la guerre entre nous était loin d'être finie. J'étais devenue une grenade prête à exploser, rasant tout sur son passage. Dangereuse. Je pouvais être dangereuse, et là, je n'allais laisser aucun répit au Jasper. Tic, tac, boum.


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L'amour est un duel : - Bien touché ! Merci.

Il m’avait regardé et avait lâché ça comme si c’était quelque chose dont il se libérait. Comme si ses propres mots lui brûlaient la langue et qu’il ne pouvait pas les garder plus longtemps dans sa bouche. Son regard ancré dans le mien, son air d’enfant a qui on venait d’arracher un jouet précieux, son nez en sang, tout ça me toucha. Peut-être que si j’avais été un peu moins con, un peu fier je l’aurais serré dans mes bras, comme un frère. Mais ses mots résonnèrent dans mon crâne quelques secondes. Joue les abrutis Dan. Il ne fallait pas que je comprenne ce qu’il était en train de me dire. Il ne fallait pas que ce soit ça. Mauve appuya les paroles de Cael en parlant de révélation. Putain de bordel de merde. Non, c’était juste impossible. Pas lui. Pas lui ! On avait fait les quatre cent coups ensemble, on avait toujours été deux chasseurs, toujours aux aguets, racontant à l’autre ses conneries de la veille ! Pourquoi il avait fallut que … Joue les abrutis, fais celui qui n’a pas compris. On me souffle de fuir, j’ai envie de fuir. Mais mes jambes sont lourdes de plomb, il m’est impossible de faire le moindre geste. Mes yeux ne lâchaient pas ceux du Jasper. Une certaine faille vient de s’ouvrir en moi. J’ai envie de pleurer, envie de hurler. Je faisais du mal aux gens. Mais pas lui, pitié ! Je ne pouvais pas le briser comme j’avais brisé toutes ces gamines … ! Je fermai les yeux, rompant le contact avec Cael. Je poussai ensuite un long, un immense, un infini soupir. Joue les abrutis. « Cael, ça veut dire quoi, ça ? » je veux qu’il le dise. Je veux en être sûr. Même si j’en suis déjà certain. Mais oserais-je lui dire, que mon cœur est déjà prit ? « C’est ridicule. » mes mots dépassent une nouvelle fois ma pensée, mais je ne fais rien pour me rattraper. Finalement, je ne suis plus sûr de vouloir savoir. « J’rentre au bungalow. » Et j’en profiterai pour faire mes valises et dégager. Fuir comme un lâche. Je regardai la rousse sur le sol. En agissant ainsi, peut-être que je la perdrais. Tout comme je perdrais certainement Cael. Mais qu’importe. Qu’ils se battent. Qu’ils s’entre-tuent. Qu’ils s’amusent à jouer les enfants. « J’ai passé l’âge de vos conneries. » et je repars, d’un pas lent, presque traînant. Blessé dans ma fierté, dans mon orgueil. Mais aussi et surtout, blessé dans mon cœur. Et ça, ça fait mal aux couilles de l’admettre.

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