Dans l'amitié je préfère "qualité" que "quantité". (lana & aleks)

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Dans l'amitié je préfère "qualité" que "quantité".

Il était environ 20h lorsque j'avais décidé de quitter le restaurant, puisque c'était un soir de pause, mais quelques choses me chagrinait. Depuis quelque temps, Daryl et moi étions moins proches, nous voyons moins. Les seuls fois ou je pouvais le voir, c'était le matin quand je me réveillais, et que lui dormait toujours après sa soirée au bar, alors je commençais a en avoir marre. Il me manquait a un point inimaginable. Afin de le voir plus, j'avais pris ma soirée histoire que nous regardions un film tous les deux, mais ce dernier avait préféré passer sa soirée en compagnie de son meilleur ami. Tous en y pensant, je soupir un peu, puis attrape mon manteau. Autant ne pas être seule pour la soirée. J'avais donc pris l'initiative d'aller faire un tour au bar là ou mon mari travaille, mais pas seulement, Aleksandra aussi y travaille, et je suis très proche d'elle, c'est simple, je lui dit tous. Absolument, tous. Passant par ma joie d'adopté un chaton, a l'ennuie que j'ai au lit avec Daryl..... enfin non, ça je le garde pour moi, quand même, il ne faut pas abuser non plus, puis je ne parle jamais de ça avec qui que ce soit. Enfin bref. Après avoir mit mon manteau, puisque l'automne commençait a se faire ressentir, j'avais pris les clés de la voiture en direction de Dirty Bird Lounge, le bar là ou elle travaillait. Je me gare quelques rues plus loin, puis marche en direction du bar. Au début, j'allais au bar pour décompresser, puis voir Daryl, mais puisqu'il n'était pas là ce soir, je crois bien que c'est la première fois où j'y vais et qu'il n'est pas là. Plutôt étrange de ma part. Une fois les portes du bar en face de moi, j'entre et me dirige vers le comptoir, derrière lequel j'aperçois Aleksandra, mon amie dont je vous parlais tous à l'heure.

- Bonsoir Aleks !

Je lui fîs un immense sourire, malgré le fait d'être contrarier. C'est ce qui était fou chez moi. J'avais toujours la joie de vivre, toujours le sourire, peut importe les circonstances. Je ne me plaignais jamais, ou très rarement, et remonte souvent le moral des gens, même des inconnus. Mes parents, surtout ma mère, me dit souvent que j'aurais du devenir psychologue. Mais c'est un métier qui ne m'a jamais attiré, le fait de voir des personnes mal tous les jours, cela me déprimerait plus qu'autre chose. J'aime aider peut être, mais pas tous le temps. Certaines personnes méritent plus de s'enfoncer. Enfin ce n'est que mon avis.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.

Confidences pour confidences

Lana Millers & Aleksandra J. Tarasovka

Accoudée au bar je regarde les quelques clients qui viennent prendre leurs apéros quotidiens. Des habitués du bar. Dans quelques minutes ils vont s’en aller pour laisser la place à la jeune écervelée de Siloam. En attendant je me tourne les pouces et je n’ai rien à faire car aujourd’hui mon collègue n’est pas là. Je soupire pour la énième fois. Et malheureusement je pense à lui. Je ne comprends pas pourquoi en ce moment Elias encombre mes pensées. Nos relations s’améliorent peu à peu et c’est tant mieux, ainsi l’appart devient plus vivable qu’à l’accoutumé, mais malgré tout je n’arrive pas à cerner mes pensées. Au fond je l’ai toujours bien aimé, mais comme un frère ? Je n’ai jamais voulu m’avouer que je le trouvais attirant, et forcément il a du en avoir des conquêtes, mais c’est déjà si compliqué dans ma tête et dans ma famille que je me vois mal m’avouer que j’éprouverais des sentiments pour lui. Nos liens sont purement amicaux à la base, il n’y aurait rien de mal, on est pas frère et sœur de sang mais… Je secoue la tête pour chasser toutes ces pensées sordides de ma tête. Non Aleks, tout va bien, tu n’éprouves rien pour Elias. Je me répète ça une bonne vingtaine de fois dans ma tête et souffle un bon coup. C’est bon c’est passé. Je m’en vais débarrasser la table du vieux monsieur Higgleton et passer un coup d’éponge. La porte s’ouvre alors sur une jeune personne brune que je connais très bien. Je me retourne pour la saluer mais elle me devance. « Bonsoir Aleks ! » Je souris. Je suis très contente de voir Lana, j’avais justement besoin de compagnie pour me changer les idées. Je m’approche et lui claque deux bises sur les joues. « Bonsoir Lana. T’es venue voir Daryl ? Il est pas là aujourd’hui, c’est son jour de congé. » Je retourne derrière le bar et m’affaire à ranger les tasses. « J’te sert un truc à boire peut-être ? » Je l’incite de la tête à s’assoir sur l’un des tabourets du comptoir.

(c) AMIANTE