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En retard je sais

Azalyne Dawes & Seth Hemingway

Pour sa défense, il n'était pas de très bonne humeur. En tout cas, bien moins que d'autres fois. La perspective de voir Azalyne le soir l'avait fait tenir une partie de la journée, mais cela n'avait pas été suffisant pour lui éviter d'être trop brusque avec ses collègues et il était sorti énervé de l'établissement en claquant la porte de sa salle. L'air frais lui fit du bien et améliora légèrement son humeur mais il aurait bien eu envie d'un remontant. Pourtant, pas question d'aller boire un verre au bar du coin, il savait que la jeune femme devait le rejoindre et il avait envie d'être là à son arrivée. Parfois, il se surprenait lui même, mais il fallait dire que la demoiselle, loin de le changer, faisait ressortir ses bons cotés. Il restait toujours le même, mais depuis un moment, il éprouvait un très grand plaisir de la voir. Manque de pot, quand il arriva sur le parking, personne ne l'attendait. Un instant il resta perplexe, méfiant. Elle s'était peut être cachée un moment pour lui faire une blague ? C'était bien son genre, Aza était une fille joyeuse, mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle fasse cela en pleine rue, devant son lycée. A la maison, à la rigueur, quand ils se cachaient dans une pièce pour que l'autre le retrouve, ça c'était passer un bon moment, mais là...

Il jeta un regard froid autour de lui. Il n'aimait pas qu'on le fasse attendre. Si elle était vraiment là, elle aurait déjà surgi de sa cachette, peut être en lui reprochant de ne pas l'avoir cherchée, alors il en conclut simplement qu'elle était en retard. Bien, s'il devait attendre. Il s'assit à moitié sur une des barrières du parking, espérant qu'elle ne prendrait pas trop de temps. Les minutes défilèrent. Il jetait à sa montre des regards réguliers, comme s'il espérait qu'avec un simple regard il ferait avancer le temps, sorti son téléphone de sa poche, au cas ou il aurait reçu un message de sa part, mais rien. Un instant, ses doigts frôlèrent les touches pour appeler la jeune femme mais il se ravisa, le rangea, et se dirigea vers sa voiture en maugréant. Au moins, il n'avait croisé personne, personne qui ne l'aurait remarqué là à attendre. Quitte à poireauter, autant le faire au chaud à l'intérieur du véhicule. De toute façon, il la verrait bien arriver. Il fouilla dans son sac à la recherche de ses clés, et s'apprêta à actionner l'ouverture automatique, mais une tornade brune surgit à coté de lui. Avec surprise, il constata que la belle l'avait rejoint et, comme pour se faire pardonner, lui avait déposé un baiser sur la joue. Prestement, il passa une main sous son bras, et la posa sur sa taille pour la rapprocher de lui. « Et bien, j'ai eu peur que tu ne vienne pas ! Qu'est ce qui t'a retenue ? » lui demanda t-il avec un regard soupçonneux. Il tendit les clés devant lui, appuya sur l'interrupteur, et la voiture s'ouvrit dans un bip sonore. « Monte, on sera mieux à l'intérieur » lui conseilla t-il en la poussant vers le coté passager. Il assit lui même coté conducteur, ferma la portière mais ne mit pas le contact directement. « On peut aller se balader si tu veux, sortir de la ville, il y a des routes pas mal à l'extérieur de Siloam ». Des routes pas mal ET tranquilles, parfaites pour une petite escapade.

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Heureusement, il n'avait pas encore démarré la voiture. Non parce que si elle lui avait avoué la raison de son retard sur la route, il ne savait pas comment il aurait pu réagir. Mal assurément. Ses mains se contractèrent sur le volant puis il se laissa aller contre le dossier de son siège, en proie à une vive réflexion. Il se retenait pour ne pas crier, et pourtant il en avait une furieuse envie. Il semblait qu'il y arrivait grâce à sa franchise. Ou alors était-ce simplement parce qu'il s'était promis de la laisser libre de faire ce qu'elle voulait, et de rencontrer d'autres hommes si elle en avait envie, mais il aurait du préciser qu'il voulait faire une exception pour son meilleur ami. Qu'elle en ait un ne le gênait pas particulièrement, en tout cas il ne lui avait pas semblé qu'ils étaient aussi proches la première fois ou elle lui avait parlé de lui, mais il avait l'impression que, lorsqu''Aza n'était pas avec lui, c'était avec cet homme qu'elle était. D'accord il avait une excuse, en plus de cela il était sûrement un beau gosse avec plein de bonnes intentions, et ce devait être pour cela qu'elle l'aimait beaucoup, mais quand même. La réalité l'avait bien rattrapé. Et lui il pouvait quoi ? Pas grand chose malheureusement, à part essayer de passer encore le plus de temps possible avec elle. Mais si elle trouvait le moyen de l'oublier pour l'autre et ses collègues... « Avec Wade ? Sérieux Aza, t'a passé l'après-midi avec lui ? T'aurais du rester avec, t'aurais sûrement fait quelque chose de plus intéressant qu'un tour de voiture avec moi » lui dit-il sèchement.

Il aurait pu être plus compréhensible, mais il ne comprenait simplement pas cette relation. Elle aurait du passer plus de temps avec lui, cela lui semblait logique, et puis, il ne lui demandait pas beaucoup, à part ça. Mais il avait l'impression qu'il devait fortement insister à chaque fois pour la voir. S'il avait un problème urgence, il n'était même pas sur qu'elle accourait pour le secourir. Alors qu'avec lui, il était certain du contraire. Et puis même, il était sur que le fameux Wade ne faisait rien pour améliorer la situation. Enfin, il n'avait pas non plus que celle-ci empire sur un de ses coups d'humeur, et pour ne pas donner l'illusion qu'il avait qu'elle le quitte pour retourner dans les bras de l'autre, il actionna le moteur, et le véhicule démarra en vrombissant. Il essaya de se reprendre, de se décontracter au volant, et lorsqu'il reprit la parole, c'était avec une voix plus douce, pour lui faire oublier son éclat « Scuze-moi » murmura t-il du bout des lèvres en cherchant son regard. Comme ils étaient encore au point mort, il pris le temps de poser sa main sur la cuisse de la demoiselle. « Je tiens à toi Aza, ca m'énerve que tu le voie autant, j'ai l'impression qu'on ne fait pas assez de choses tous les deux ». Il sentait que cela ne serait pas la dernière fois ou ils auraient ce genre de conversation, et ça le saoulait d'avance. Il avait envie qu'elle fasse des efforts vis à vis de lui, et il savait qu'il devrait se comporter comme un petit-ami plus romantique mais en même temps il se disait que cela ne faisait que quelque semaines qu'ils étaient ensemble, ils n'avaient pas encore eu le temps de s'apprivoiser. C'était encore une relation très physique entre eux et cela lui convenait mais bref, il n'arrivait pas à l'expliquer, il était mécontent quand elle voyait Wade, point final. « Bon, un Starbucks pour la demoiselle ! J'espère qu'ils ne vont pas écrire Azalyne avec un i, comme la dernière fois ! » dit-il sur le ton de la plaisanterie en caressant sa cuisse avant de poser la main sur le levier de vitesse pour faire sortir la voiture du parking.

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Il avait essayé s'habituer à la situation, fait des efforts, aménagé son emploi du temps aux horaires libres de la jeune femme, il n'avait couché encore avec personne, fait de la place pour quelques vêtements dans le placard de son appartement, lui avait toujours sourit, même lorsque elle l'énervait, têtue comme elle l'était, plus encore, il avait tenté d'éprouver des sentiments pour elle mais il semblait que cela n'était, et ne serait même jamais suffisant. Il avait toujours trouvé qu'ils se ressemblaient trop, mais en fait, il trouvait qu'ils s'éloignaient petit à petit. C'était implicite, ils n'avaient jamais véritablement haussé le ton l'un contre l'autre mais il ne pouvait s'empêcher de se renfrogner quand il entendait parler de Wade, pas étonnant que leur première dispute le concerne. Il aurait pu éviter le sujet pour ne pas en finir par se reprocher quelque chose et il avait même tenté de dévier le sujet, mais elle avait tenu à camper sur ses positions en lui précisant que s'il la prenait, il la prenait avec l'autre. Ah ben si cela n'avait tenu qu'a lui, il lui aurait vivement conseillé de s'en retourner avec son ami et de le laisser tranquille pour qu'il puisse reprendre sa vie d'avant, mais maintenant qu'ils en étaient là, il n'avait plus envie de lâcher le morceau. Elle lui plaisait Aza, et il ne voulait pas la perdre par orgueil de sa part. Il était même plus ou moins heureux avec elle. « C'est moi qui ai un problème, sérieux ? C'était qu'une simple constatation, pas la peine de monter sur tes grands chevaux, j'ai bien compris que je devais te partager avec lui, même si ça ne me plait pas. Estime toi heureuse que je n'ai pas de meilleure amie ! ».

Ses yeux sont braqués sur la route, les deux mains posées sur le volant après qu'elle l'ait bien remis à sa place en lui ôtant sa main de sa cuisse. Il serre les dents. Il s'en fout d'être dur avec elle sur le moment, elle le cherche, il ne sait même pas ce qu'elle attend de lui, a part de rester un toutou sage et complaisant attendant qu'elle en est fini de se marrer avec les collègues de son ami. Quand même, c'est fou non ? « Et puis, techniquement, on se connait depuis plus longtemps. Ou alors ça ne compte pas pour toi ». Il sait pertinemment que trop de choses ont changé depuis cette époque, et qu'ils n'ont pas été là l'un pour l'autre. Mais ils se sont revus parce qu'ils avaient eu un passé commun. Il avait peut être fait une erreur en ce pointant à l'hôpital ce jour là. Elle aurait peut être été en ce moment même dans les bras de l'autre à se remémorer tous leurs souvenirs depuis leur première rencontre, et lui, bien plus occupé à se laisser désirer par d'autres femmes. Puis, il l'entend dire qu'il ne devrait pas être jaloux, et encore quelque chose d'autre qui lui décroche un fou rire nerveux « Encore heureux que tu ne fais pas la même chose avec lui avec moi ! ». Il sourit intérieurement, mais la vision du corps de l'autre au dessus de celui de sa petite-amie dans un lit qui n'est pas le sien lui vient, et il s'assombrit. « Ouais, il est peut-être pas assez jaloux de moi, c'est peut être même ça le problème ! Il a pas de raisons de se méfier après tout, il peut appeler au téléphone et tu y vas, quitte a retarder ton rendez-vous avec moi. T'a bien raison de le dire que moi je le suis, mais au moins c'est clair que tu vas rien faire pour que je ne le sois plus ».

Il se met en colère tout seul, comme un grand. Sa voix fait des vagues. Heureusement, ils arrivent devant le Starbucks, et il va pouvoir la regarder maintenant, lui faire face. « Oui, bien vu, je vais le faire » dit-il pour répondre à sa question purement théorique concernant le serveur. Il voit bien que le ton de la conversation a largement changé. Il sait même d'avance qu'il va perdre à la fin, mais il ne se démonte pas, prêt à défendre son opinion contre sa tigresse de copine. Et puis qu'elle parte si elle en avait vraiment envie. Ils ne se donneraient peut être pas de nouvelles pendant quelques jours, mais ils trouveraient bien le temps de se reparler non ? Ouais enfin ça, c'était sans compter la présence ultra-protectrice du meilleur ami. Il profiterait de la situation, il en était quasiment sur. Ben qu'il le fasse, au moins la situation serait réglée, mais la seule consolation de Seth aurait été d'avoir vu juste.

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Azalyne Dawes & Seth Hemingway

Tiens, il avait bien envie de lui balancer qu'il voyait d'autres filles pour voir si elle réagissait aussi mal que lui. Elle avait beau dire qu'elle s'en foutait, il n'en était pas sur, ou alors, elle ne voyait tout simplement pas leur relation du même œil. Qu'elle ne soit pas jalouse, très bien, mais en même temps, elle n'avait pas autant de raisons de l'être que lui. Lui au moins il la préservait, il n'avait pas à lui dire qu'il allait passer la soirée en charmante compagnie, juste parce qu'il savait que cela ne lui plairait pas. De toute évidence, il se fourrait le doigt dans l’œil quand il pensait qu'ils allaient avoir une petite après-midi tranquille tous les deux. Maintenant, il aurait bien aimé qu'elle se taise, qu'elle lui sorte une excuse bidon pour se justifier, mais là au moins, il avait l'occasion de s'exprimer sur la rancœur qui le tenaillait depuis le jour ou elle lui avait appris qu'elle avait passé la nuit chez Wade quand elle avait oublié les clés de chez-elle. Parce que lui en plus, il en avait un double, alors que Seth pouvait bien se brosser. Au moins, depuis ce moment là, il savait qu'il avait un sérieux concurrent dans le cœur de la belle brune. Pourquoi il ne l'aimait pas, la réponse était tellement évidente...


« Mais bon sang Azalyne, tu te rends pas compte on dirait ! Je te signale que se mettre en couple avait été ton idée ! Et maintenant, tu me demande de faire plein d'efforts, de supporter un mec qui t'accapare, alors que toi tu fais que dalle pour arranger la situation !  Si vraiment t'avais envie d'avoir un mec, fallait aller le voir lui, pas moi. » Non mais c'est vrai quoi ! Il ne l'avait jamais vu annuler un rendez-vous avec Wade pour lui. C'est vrai qu'il était jaloux, mais il avait toutes les bonnes raisons de l'être et elle ne semblait même pas s'en rendre compte. C'était surtout qu'une fille ne lui avait jamais préféré un autre que cela le mettait autant en colère. Il avait fallu qu'il sorte avec une femme qui avait quelqu'un d'autre en tête, même si c'était un ami et il se rendait bien compte que c'était beaucoup trop compliqué pour lui. Ca, il pourrait arrêter de s'en faire et profiter des rares moments qu'elle voulait bien lui accorder, mais c'était comme un engrenage duquel il n'arrivait plus à s'extirper. « Eh ouais, excuse moi d'être parti, mais tu vois, tu m'a avoué toi même que t'avais rien fait pour me retrouver, ça se trouve tu t'en foutais bien de moi à l'époque ; moi au moins j'suis venu te voir. Fallait me dire au moment venu que c'était pas la peine, que t'étais suffisamment heureuse avec un autre ! »

S'il se sentait menacé ? C'était plus que ça. C'était carrément une évidence qu'elle était plus attachée à l'autre et que lui ne servait qu'a passer le temps. Pendant les premières semaines il avait espéré qu'elle se rende compte de ce qu'il se passait, et il voyait bien qu'elle était au courant, et qu'elle laisse faire le mettait hors de lui. Il n'avait pas que ça à faire, de la balader en voiture. Tout ce qu'il disait là, il aurait bien voulu ne pas avoir à le faire, la conversation aurait pu s'arrêter bien avant, elle aurait au moins pu faire l'effort de le rassurer, de lui dire qu'il ne craignait rien, mais tout ce qu'elle se bornait à répondre, c'était qu'il n'avait pas à être jaloux et que ce n'était pas un concours entre eux deux. Ouais, tu parles. C'était peut être pas un concours à ses yeux, mais pour lui, il y avait bien une forme de compétition qui s'était mise en place. Et Seth n'avait pas l'habitude de perdre, même si c'était pour une fille qui ne l'aimait pas. Pourtant, la bataille était perdue d'avance, et il aurait pu continuer de se défendre bec et ongles, mais il savait qu'il y laisserai des plumes. « Rentrer chez toi, mon œil » lui lance t-il cyniquement sans toutefois faire mine d'arrêter la voiture « Tu veux le retrouver plutôt oui. Mais va s'y, dit moi ou il se trouve, je me ferai un plaisir de te conduire jusqu'à lui ! ». Il était en colère et blessé, mais tant pis si cela retombait sur la jeune femme. Il avait rarement vécu une dispute aussi intense. D'habitude, il les évitait, et il n'aimait pas hausser le ton sur les femmes, mais le fait qu'il soit censé être son petit-ami ne l'aidait pas à se contrôler. Il essayait de pas trembler sur le volant ni de tourner la tête vers elle pour guetter sa réaction, mais il doutait que, comme lui, elle devait voir rouge.

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Azalyne Dawes & Seth Hemingway

Cette dispute, ils aurait eu tout le temps de l'avoir, alors pourquoi en voiture ? Seth aimait garder le contrôle de la situation, mais là, il se sentait complètement limité dans ses gestes. Plusieurs fois, il avait voulu lever les yeux de la route pour les poser sur la demoiselle, enlever ses mains du volant pour frapper quelque chose mais il devait rester concentré, et cela lui posait un terrible problème. Cela l'agaçait même encore plus, et il n'en était que plus véhément dans ses propos. Il ne faisait que lui crier la vérité, et il ne s'était pas attendu à ce qu'elle se laisse accuser sans ne rien dire, mais cela le rendait fou qu'elle fasse comme si la situation était parfaitement normale, qu'il n'était qu'un parano fini doublé d'un idiot et elle une petite sainte qui n'avait rien à se reprocher. Evidemment, elle lui faisait peser la plupart des torts sur lui, mais la seule chose sur laquelle elle avait un tantinet raison, c'était qu'elle ne lui avait pas mis le couteau sous la gorge pour qu'il accepte de sortir avec elle. Le reste par contre, il n'en croyait pas un mot. « Ouais ben ouais... Bah j'aurais du plus insister t'a raison ». Cruels mots, pensées indistinctes. Il ne savait pas pourquoi il ne l'avait pas fait, la seule chose qu'il voyait, c'était qu'il s'en mordait les doigts maintenant. Mais la quitter, là, maintenant ? Il ne pouvait pas. Zut oui, il n'avait pas envie de la quitter, même si elle passait les trois quarts de son temps avec l'autre. C'était qu'il se sentait bien avec elle, à défaut d'être heureux. La situation était compliquée, mais elle restait gérable. « Si, c'est possible pour moi aussi que deux amis soient du sexe opposé, mais tu vois, ça me dérange plus quand il s'agit de ma copine et de son meilleur-ami avec qui elle m'a déjà avoué qu'elle partageait tout. Ben ça pour sur, tu partage plus de choses avec lui, au moins tous les deux vous vous disputez pas, hein ? Tout ce que je dis, c'est qu'on dirait plus que t'es en couple avec lui qu'avec moi » lui rétorque t-il en toute connaissance de cause.