And it's dark in a cold December,
but I've got you to keep me warm

La tête dans les papiers, je me rendais compte qu'en une semaine, j'avais pris énormément de retard. Interview, notes, papiers, tout ça trônait sur le bureau et je devais me rendre au bureau CK dans dix minutes pour y interviewer deux mannequins dont on ne m'avait pas encore donné les noms. Je soupirais, essayant de remettre de l'ordre dans tout ce foutoir. J'avais du prendre une semaine pour me rétablir de mes "blessures" du à l'accident d'Halloween. Enfin, j'avais plutôt passé la semaine à me terrer chez moi, à panser mes blessures autant extérieure qu'intérieure. Soudain, une voix à l'embrasure de la porte me tira de mes pensées.  « Oh, la rouquine, tu devrais y aller où tu vas être en retard pour l'interview. » C'était un de mes collègues, Matthew. Il avait la fâcheuse tendance de me détailler de haut en bas, comme il faisait actuellement. Je claquais ma langue contre mon palais dans un geste désapprobateur. « Merci Matthew. » « Et sympa ta jupe. Dommage qu'elle soit pas plus courte. » J'enfilai ma veste en cuir et sorti de la pièce, papiers contre la poitrine en lui adressant un dernier regard exaspéré. Je n'avais pas le cœur à ça aujourd'hui.

Une fois sorti, je regardai un petit morceau de papier où était noté l'adresse du studio Calvin Klein. Malheureusement pour moi, il n'était pas côté et je n'avais pas le temps d'appeler un taxi. J'allais devoir marcher vite malgré ma tenue inadaptée à la course, se résumant à une jupe, des collants et un chemisier, tout en serrant contre moi ma veste pour essayer de me réchauffer. Novembre était arrivé et les températures avaient drôlement chuté, laissant place à un froid presque hivernal. Une fois arrivée devant le studio, je ne pus m'empêcher de regarder l'énorme bâtiment. Je pouvais même voir ma silhouette à travers les vitres. Toujours ces mêmes cheveux roux remontés en un chignon, et mon visage légèrement maquillé me donnant un air bien plus professionnel que lorsque je quittais ces habits. M'abandonnant à mon image, j'entrais dans la bâtisse. Je me sentais toute petit face à tout ça, mais je ne me laissais plus le temps de contempler tout ça. Il fallait que je me rende à l'étage numéro quatre et pour ça, il fallait déjà que je trouve quelqu'un pour me guider. J'adressais la parole à un jeune homme qui semblait savoir où était mon point de rendez-vous. « Bonjour, je suis mademoiselle Tremblay. » Rien qu'à l'évocation de mon nom, le garçon hôcha la tête et m'accompagna. Durant le temps où nous avions marché, il m'avait expliqué que ce bâtiment était un véritable labyrinthe, et sûrement le plus grand bâtiment de Siloam Spring. D'ailleurs, il s'étonnait qu'il y ai un CK dans une aussi petite ville. Et tandis qu'il parlait, je regardais les gens aller et venir tel des fourmis dans une fourmilière.

Une fois à l'étage, il s'arrêta de parler et me fit entrer dans une pièce où deux jeunes hommes étaient déjà assis, m'attendant sûrement. Et effectivement, j'avais vingt minutes de retard. « Bonjour, excusez moi de mon retard, je me suis perdue dans vos... » Et merde. Je ne m'attendais certainement pas à devoir l'interviewer lui et un autre. « Locaux. » Je leur tendais la main, en signe de politesse. Jamais je n'avais songé croiser Aedan dans un milieu professionnel. Mais Siloam est vachement petit... « Je suis Mauve Tremblay, enchanté. » Je souris malgré mon trouble. Oui, pour être troublée, larguée, out, je le suis.

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Est-ce que j'ai de la chance ?

Pourquoi ? Pourquoi est-ce que j'avais un interview se matin ... J'avais du me lever encore plus tôt que d'habitude. Enfin c'est qu'un journaliste qui vient poser des question après tout, mais petit hic, c'est pour CK. Donc, techniquement, j'ai de forte chance de croiser Aedan ... même si lui il se moque de qui je suis, moi, je n'ai pas envie de le croiser. Déjà qu'on me disait que j'avais un air de ressemblance avec se garçon ... Devans un miroire, je me passe une main dans les cheveux qui son en mode coupe à l'oreiller. Je sort des toilettes du bâtiment CK, pour me rendre dans la salle ou à lieu le rendez-vous. Je traversse les couloirs tête baisser. On ne sais jamais. En tout cas, je croise les doigts pour que le deuxième mannequin ne soit pas mon frère. Sinon, je ne sortirais pas vivant de la pièce dans laquelle je m'apprète à rentré. J'ouvre la porte. « Merde ... » Il est déjà la. Je relève la tête vers l'homme déjà présent. « Merde, merde, merde ! » Putain c'est lui. Je suis dans la merde, parce que c'est « Aedan » J'essais de rester calme. Je prend une grande inspiration, m'approche de l'héritier. Essayant d'aborder un sourire qui se veux sûr « Bonjour ... Klein » Pas de monsieur. Je connais me frère du moins par nos ""parents"" et par Cael. Donc, c'est un gosse pourris gâter et une légende vivante. Je m'assoit sur un siège à côté attendant la journaliste qui été déjà en retard.

Puis elle arrive, « Enfin ... » s'excuse. Je me lève, lui serre poliment la main « Enchanter mademoiselle Tremblay ! » « Plus vite on aura commencer, plus vite je me sortirais de la merde dans laquelle je suis ! » Je lui faisait un sourire, après avoir jetter un petit regard à Aedan. Cael m'avais aussi parler d'elle. Et il me l'a décrit comme une ordure. On verra comment est la jeune fille. Pour le moment, elle s'emble troubler par mon alter ego. Aedan. Beaucoup de chose on l'air de tourné autour de lui ...
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Secrets, only secrets

« … et donc vous avez une interview d’ici dix minutes. » Je regarde par la fenêtre de l’immense bâtiment. Je n’écoute qu’à moitié ma secrétaire, desserrant un peu ma cravate. Elle pose des dossiers sur mon bureau et je regarde autour de moi. Ici, j’ai l’impression d’être le maître. Le maître du monde, le maître de tout. Je me racle la gorge, passe une main dans mes cheveux incroyablement bien coiffés.  J’aime les interviews. J’aime être le centre de l’attention, j’aime révéler des choses plus ou moins vraies sur moi, j’aime voir ma photo en première page d’un magazine. J’aime être un homme détestable. « Mr Klein ? Vous m’écoutez ? » je lève les yeux sur la jeune femme, lui offrant un sourire. « Oui, oui. Merci, tu peux disposer. » Elle remonte ses lunettes sur son nez et sors du grand bureau. Mais à peine est-elle sortie que déjà, quelqu’un d’autre arrive. Un garçon, à peine plus jeune que moi, certainement mannequin ici ? Je ne sais pas. Il me salue, plutôt froidement et j’arque un sourcil. « Bonjour. » Je comprends vite que c’est pour ça, qu’ils ont mis deux sièges face à un autre. Parce que ce type va partager l’interview avec moi. Je soupire. Je prends place dans le siège à côté, regardant ma montre. Le journaliste ne devrait plus tarder.

Vingt minutes plus tard, la porte s’ouvrit enfin. Vingt minutes de long silence avec l’inconnu à mes côtés. Vingt horribles minutes. Je regarde la nouvelle venue et un large sourire se poste sur mes lèvres. Mauve ? Mauve, la journaliste ? C’est une blague ? Elle se présente, semble un peu … perturbée. Normal, je suppose. Je me lève, rajuste mon col et lui serre la main. « Bonjour, miss Tremblay. » Pas la peine de montrer qu’on se connait. Pas la peine, pas ici. Je lui désigne le siège, celui qui est face à l’autre type et à moi-même. « Je vous en pries. Oui, les studios CK sont plutôt grands, je ne vous le fait pas dire. » Je me rassois, souriant de toutes mes dents. « Je suppose que je n’ai pas besoin de me présenter ? Je suis Aedan Klein. » et bim. Ça claque.
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Je leur serre la main, chacun leur tour. D'abord un jeune homme, qui ne me donne pas son nom, puis Aedan. Il préfère jouer la carte de l'ignorance. Ils me saluent, tandis que j'essaie d'effacer le trouble de mon visage. Après tout, tout ça n'est purement que professionnel. Une fois sortie de mon bâtiment, je rendrai ces feuilles aux bureaux et ce sera fini. Tout les deux me sourient, et je me sens presque obligée de faire de même. Alors je les imite, souriant tandis qu'Aedan me désigne le siège en face d'eux. « Je vous en pries. Oui, les studios CK sont plutôt grands, je ne vous le fait pas dire. » Je m'assoie face à eux. Ces deux-là ne semblent pas très proches et pourtant, ils se ressemblent. « Je suppose que je n’ai pas besoin de me présenter ? Je suis Aedan Klein. » Non effectivement, il n'en a pas vraiment besoin, je le connais déjà. En dehors des magazines peoples où de son nom dans toutes les bouches, je le connais dans un Mc Donald, ou encore au lit. Mais je dois refouler tout ça le temps de l'interview.

Curieuse de connaître le nom de l'autre homme, je jette un regard à une de mes feuilles, là où se trouve les questions qu'ont écrit mes collègues. « Et bien, je suis ravie de vous rencontrer, monsieur Klein et monsieur McKinley. » Je remets une mèche de cheveux en place tout en consultant mes feuilles, lisant les questions et instructions. « Je pense que nous pouvons commencer l'interview. Vous savez que vous êtes actuellement les deux mannequins les plus populaires en ce moment ? Qu'est-ce que ça vous fait ? » Je suis prête à noter leurs réponses respectives.

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Est-ce que j'ai de la chance ?

Je ne veux pas dire mon nom. Enfin, je ne peux pas le dire. Pas en la présence du brun. Se serait trop risquer. Trop risquer pour lui, mais aussi trop risquer pour moi ... Nos parents qui m'ont déjà renier le referons et ils me renverrons à New-York si Aedan est au courant. Il ne doit pas. Personne ne doit l'être. Sinon, je suis dans la merde jusqu'au coup. La damoiselle nous serre la mains. Elle s'assoit et pour ma part je fait de même.

Elle dit mon nom. Je relève la tête vers elle. Puis je jette un coup d'oeil à aedean. a t'il capter ?
En tout cas ... elle vient de me mettre dans la merde. Je doute que le fameux Klein, celui qui est un exemple pour tous, surtout pour moi, soit aussi bête que ça pour faire lui même le rapprochement. « Qu... ah euh ... moi aussi mademoiselle tremblay ... » Les mannequins les plus en vogue ? sérieusement ? J'hausse un sourcils. « ... J'étais même pas au courant ... sauf pour Aedan ... Parce que no-ça mère ...» Je jette un regard au brun me rendant compte de la presque révélation « Parle souvent de lui ... au journaliste»
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Secrets, only secrets

C’est ridicule. Vraiment. Mais c’est comme ça, je dois être là, face à elle, comme si c’était une inconnue. Est-ce que ça m’agace ? ça m’énerve. Ça me fout les nerfs en pelote. Mais je fais bonne figure, je souris, reste calme, très calme. Trop calme. Mauve s’installe et l’interview comment. J’ai l’habitude de tout ça. Mais pas que ce soit … elle. Elle m’appelle monsieur Klein et venant de sa bouche, ça me fait presque vomir. Puis elle s’adresse au garçon à côté de moi. Je tourne la tête vers lui. McKinley ? Sérieusement ? Je fronce les sourcils. McKinley, c’est le nom de famille de mon père. Bon, je ne doute pas qu’il y ai d’autre McKinley sur terre, mais tout de même. Un autre McKinley travaillant à CK … Je ne dis rien. Si jamais ça me perturbe trop, j’appellerai mes parents. Ou j’irais parler à ce type.

J’écoute Mauve poser une question. Qu’est-ce que ça me fait ? Rien. Ça ne me fait plus rien d’être important. Parce que … « Et bien … » mais le dénommé McKinley me devance. Il feint la surprise, et je lève les yeux au ciel. Comme s’il ne savait pas qu’il était un des mannequins les plus appréciés ces-derniers temps. Lorsqu’il parle de ma mère, je fronce une nouvelle fois les sourcils. Je ne supporte pas qu’on parle d’elle. C’est MA mère. Et ça m’insupporte que les gens parlent d’elle comme s’ils la connaissaient. Car qui, mieux que moi, connait cette femme, qui m’a élevé avec tant de fierté ? Pour un peu, je l’aurais insulté. Mais je suis un Klein. Je sais garder mon sang-froid, ici. « Et bien, peut-être que l’habitude me fait prendre la grosse tête miss Tremblay, mais … ça ne ma fait plus grand-chose. Sincèrement. » Je me retourne vers le brun. « Ceci dit, ma mère, Mr McKinley, ne parle pas de moi à tout va. Et quand bien même, je pense que la question vous étiez aussi destinée, je vous serais reconnaissant de répondre pour vous, lors de la prochaine question. » Je lui offre un sourire glacial.
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Je déteste cette situation. Me retrouver face à un Aedan devant lequel je dois jouer les parfaites inconnues, l'appeler monsieur Klein et qu'il m'appelle miss Tremblay, sans ce fameux sourire mais plus avec un air glacial, me donne envie de tout arrêter. Mais je ne bronche pas, même lorsque je prononce le nom du second mannequin qui semble susciter une agitation. Aedan se tourne vers lui, sceptique, et on dirait que Chris veut s'enfuir encore plus vite qu'il est venu. La scène qui se passe devant moi pourrait être drôle si je n'étais pas au millieu.

Une fois que je pose ma question, Aedan prends la parole d'un air calme et professionnel. « Et bien … » mais Chris lui coupe la parole, en bégayant légèrement, comme si répondre à cette question abrégerait ses souffrances et qu'il pourrait partir de là. « ... J'étais même pas au courant ... sauf pour Aedan ... Parce que no-sa mère ...» puis il s'arrête, sous mon regard interrogateur. Que vient faire la mère de Dan ici ? Est-ce qu'il la connait ? « Parle souvent de lui ... au journaliste. » Me contentant de sa réponse un peu approximative et floue, j'hoche la tête, écrivant quelques notes puis je relève la tête vers le Klein, attendant sa réponse. « Et bien, peut-être que l’habitude me fait prendre la grosse tête miss Tremblay, mais … ça ne ma fait plus grand-chose. Sincèrement. » puis il s'adresse à l'autre mannequin, qui semble vouloir se faire tout petit maintenant. « Ceci dit, ma mère, Mr McKinley, ne parle pas de moi à tout va. Et quand bien même, je pense que la question vous étiez aussi destinée, je vous serais reconnaissant de répondre pour vous, lors de la prochaine question. » En tout cas, entre ces deux-là, ça n'a pas l'air d'être l'amour fou.

Une fois que j'ai fini de prendre mes notes, j'ouvre le dossier qui contient toutes les questions. Car je n'y ai pas jeté un œil avant, bien trop en retard. « C'est assez drôle que ça ne vous fasse rien, car beaucoup de gens aimeraient être à votre place, où encore à vos côtés ! » Je souris avant de lire la seconde partie de la question. « Dites moi vous deux, est-ce que vous avez quelqu'un dans votre vie ? Ou même quelqu'un en vue ? » Il faut que je garde mon professionnalisme. Mais comment faire dans ce genre de situation ? Car si en apparence, j'ai l'air vachement contente d'être là, j'aimerais beaucoup qu'ils ne répondent pas du tout. ça m'éviterait de sortir de là avec comme seule idée me tirer et retourner à Londres.

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Est-ce que j'ai de la chance ?

J'ai la mauvais impression que le grand Klein vient de capter quelque chose par rapport à mon nom. Mais en tout cas, et si c'est le cas, il ne dit rien. Ne sous entend rien non plus, et tans mieux. C'est mieux comme ça de toute façon. Je n'aime pas donner des explication du pourquoi du comment. De toute façon cella ne servirais pas à grand chose …

Aedan à commencer à parler. Erreur de ma part, je le coupe. Gros erreur. Il parle à son tour, se tourne vers moi. Il ne m'impressionne pas plus que ça, il ne me fait pas plus peur non plus mais, pourtant , j'avale non sans mal ma salive. Quand il m'offre un magnifique sourire. Glacial. Un véritable iceberg. Je me serrais appeler Titanic, je me serais ensevelie sous des tonnes d'eau comme se navire. Je grogne, tout bas, entre mes dents, espérant que aucun des deux n'entend [color=darkseagreen] « Elle me parle de toi plus que tu ne le pense »[color] Je regarde de nouveau la jolie rousse, lui offrant un sourire. Écoutant sa deuxième questions. Je jette un regard à mon vis à vis. Heureusement que Cael n'est pas la lui … avec ce genre de question, ça aurait pu vraiment mal tourné. « Heu … Je sais pas trop si on peut dire que j'ai quelqu'un dans ma vie pour ma part. C'est un peu compliquer. Mais sinon oui. » Je baisse les yeux, en pensant à la belle brune qui partage mon lit « J'ai pas répondu pour deux là ? Ça va ? » Je regarde Aedan en disant cette phrase, sur un ton un peut provoquant. Je ne porte peut être pas le même non que lui, mais on ne me parle pas comme à un chien. J'ai juste à dévoiler qui je suis pour faire changer pas mal de chose, et pour faire tomber notre mère. Si il savais ...

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Secrets, only secrets

Cette entrevue me pompe l’air. Pourtant, il y a Mauve et même si je suis censé ne pas la connaître, je devrais apprécier ce petit moment avec elle. Mais je sais pas, il y a quelque chose de bizarre venant de ce type à côté de moi. J’ai l’impression d’être un môme en concurrence avec un autre, jouer à qui sera le meilleur. Mauve pose une autre question, et j’entends à peine le McKinley marmonner. De toute façon, je me fiche de ce qu’il a à dire. Seulement, s’il ne montre pas un peu plus de respect pour son supérieur, je pense que je vais prendre des mesures … radicales. Surtout qu’il a parlé de ma mère. Une de mes nombreuses cordes sensibles, surtout ces temps-ci. J’écoute la réponse du garçon. Visiblement, lui aussi a quelqu’un en vue. Mais « c’est compliqué ». De toute façon j’ai l’impression que tout est compliqué dans la vie de tout le monde.

Pour ma part, j’ai peur de répondre. Parce que je sais pertinemment que cette réponse sera dans les journaux. Qu’on verrait ma réponse. Que ce « on » serait mes parents. Mon grand-père. Et que ma mère m’appellerait sur le champ, me demandant qui est « cette petite garce ». Si elle vient du monde de la mode, si c’est la fille du riche créateur de Desigual, ou Jack & Jones. Et qu’avec une mine de petit garçon je répondrai « Non maman, c’est une fille de bas étage, elle s’appelle Mauve, elle est pas riche du tout et je suis tombé amoureux d’elle parce que j’ai rien vu venir. » Vlan. Ça foutrait un coup à tout ce beau monde. Je ne relève pas la pique que me lance le brun, mais je lui lance un regard noir. J’hésite à répondre. Je peux toujours mentir. Toujours dire que je suis libre comme l’air. J’essaie de sourire. Mais rien ne vient. « Hm … non. Non, je n’ai personne en vue. » Je ne regarde même pas la rousse dans les yeux, car j’ai peur de tout lui déballer. Je me racle la gorge. « Vous connaissez la réputation que j’ai, je suppose ? » Voleur de cœur, homme à femmes, don juan … C’est moi. Obligé de mentir et de me cacher comme un rat. Ma tête et mon cœur hurlent que c’est faux, mais mon attitude reste très professionnelle. Un sacré menteur.
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Je triture mon stylo, mal à l'aise. Entre la question et les milliers de réponse que j'imagine, je ne fais que me m'enfoncer. McKinley décide de répondre en premier. « Heu … Je sais pas trop si on peut dire que j'ai quelqu'un dans ma vie pour ma part. C'est un peu compliquer. Mais sinon oui. » C'est compliqué. Tout est toujours compliqué. Mais il semble avoir quelqu'un. De toute façon, il ne m'intéresse pas. C'est l'autre brun que j'ai envie de prendre, maintenant. Mais je reste assise sur ma chaise, à me maudire d'être là. Chris reprends la parole, non pas pour moi, mais pour Aedan encore. « J'ai pas répondu pour deux là ? Ça va ? » Je hausse un sourcil. Est-ce qu'il est sérieux à provoquer ? Je toussote avant qu'Aedan, qui lui a jeté un regard noir, reprenne la parole. Je n'ai pas envie d'entendre sa réponse. Et pourtant. « Hm … non. Non, je n’ai personne en vue. » Je note, la gorge serrée. « Vous connaissez la réputation que j’ai, je suppose ? » Oui je la connais. Je la connais pas que je fais partie de ces malheureuses à qui il a volé toute trace d'amour. Leur cœur. Je hôche la tête, un sourire presque forcé aux lèvres. « Evidemment, Mr Klein. Tout le monde la connaît, n'est-ce pas ? » Alors que j'ai fini de noter leurs réponses, je cherche la nouvelle question. « Et autre que les amours, avez vous de la famille ici ? Une sœur, ou un frère ? »
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Est-ce que j'ai de la chance ?

Mon grand frère adoré ne prend pas en compte la remarque que je lui ai gentiment faite. Même si se dernier ma jeter un sale regard. Heureusement pour moi j'ai envie de dire, qu'il na pas relever. Après tout ... Il est au yeux de tous mon simple patron, et non mon grand frère. Pour lui et pour les autres. Il n'y a aucun lien de parenté. Aucun lien de sang. Juste une vague ressemblance. Juste un même caractère quoi que différent en plusieurs point. Mais nous avons tout les deux le sang chaud. N'est-ce pas Aedan ? hum ?

Aedan répond justement à la journaliste. Et honnêtement ... ça réponse me surpris. Il na personne en vue ? Serait il entrain de mentir ?  je souffle.« ...Pourtant, c'est pas ce que ma dit Cael ... » Effectivement, le blond m'avais dit un jours ou je partait de chez eux après avoir passer l'après midi avec Mélody, que Aedan étais en couple. Et tout le monde est au courant que le brun fricote un peu trop au goût de certaine personne avec la jeune demoiselle ici présente. M'enfin ça me regarde pas ses histoire de cul. Du moment qu'il ne se voit pas déshériter et moi promu au stade de premier héritier ...

Nouvelle question. J'hausse un sourcils un peut surpris. C'est une blague là ! Les questions semble faite pour nous mettre tout les deux à jours là ! c'est pas possible autrement !  Je me redresse sur mon siège mal à l'aise, vraiment mal à l'aise et je risque un regard au brun.« EUhm ... Et bien ... oui ... Oui j'ai ... J'ai un frère ... » J'avale ma salive, regarde la journaliste noté ... Pourvue qu'elle ne me demande pas le nom après ... Pitié !

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