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| Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Sam 17 Jan - 3:03 | |
| Vivyan Hamilton McKinley Je hais le mouvement qui déplace les lignes > play
Ici on m'appelle Vivyan H. McKinley ou plus communément Darcy. Je suis née un certain 21/Septembre/1969, si vous savez compter j'ai donc 45 ans dans cette magnifique ville qu'est Hallstatt, Autriche. Pour payer mon carton de luxe, je suis créateur chez Calvin Klein. Dans la vie c'est un peu pas la misère et je partage ma vie avec quelqu'un. On dit souvent de moi que je suis taciturne, calme, jaloux, droit, sévère, rêveur, optimiste et docile , c'est pour ça qu'on me trouve chez les Sunlight. Franchement, je trouve que je ressemble pas mal à Colin Firth et d'ailleurs ses photos/gifs viennent de shiya. |
⊱ A des origines tziganes ⊱ A vécu à Paris ⊱ Poète et peintre à ses heures perdues ⊱ En veut à sa femme et à la famille de celle-ci à propos de ses deux fils ⊱ Aimerai pouvoir avoir une relation normal avec ses enfants ⊱ Accro au thé à la cannelle et au chocolat ⊱ Fume la pipe de temps en temps ⊱ Est surnommé Darcy à cause de sa ressemblance avec ledit personnage d'Orgueil et Préjugés ⊱ Est féru d'art, de littérature et de cinéma classique ⊱ Nourrit une passion pour Dusty Springfield, Peggy Lee, la Motown et Cadillac Records ⊱ N'ayant pas de permis, il préfère la bicyclette ⊱ Intransigeant avec lui même et avec les autres ⊱ A étudié à l'académie des beaux-arts de Vienne, l'école nationale supérieure des beaux-arts de Paris puis à la FIT de NYC ⊱ Adore cuisiner et le fait très bien ⊱ A rencontré sa femme sur le mur de Berlin ⊱ Old fashion ⊱ Se triture les mains lorsqu'il est nerveux ⊱ Oublie parfois de se nourrir ⊱ Ses tableaux sont souvent exposés en galeries et rencontrent un certain succès ⊱ A la manie de grimper aux arbres ou de se coucher dans l'eau pour réfléchir ⊱ Pluviophile ⊱ A toujours un crayon et un carnet à dessin sur lui, où qu'il aille. crédits unicorn |
let's talk about you ?
Ton pseudo/prénom : Twilight Sparkle Âge : 22 ans Pays/région : Paris, France Ton avis sur notre beau CC ? : Ce fo est tout beau et à l'air vraiment coolos ! J'ai hâte d'y rp ! Souhaites tu être parrainé(e) ? : Non merci ^^ Ton dernier mot Jean-Pierre ? : BOUMSHAKALAKA !!. - Code:
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COLIN FIRTH[color=#db0b32]♦[/color] Vivyan H. McKinley
Dernière édition par Vivyan H. McKinley le Ven 30 Jan - 2:15, édité 7 fois |
| | | | Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Sam 17 Jan - 3:04 | |
| Un amour éternel et muet ainsi que la matière Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.
The heart asks pleasure first And then, excuse from pain- And then, those little anodynes That deaden suffering;
And then, to go to sleep; And then, if it should be The will of its Inquisitor, The liberty to die.
Österreich ♣ 1969-1986 C'est le jour de l’équinoxe d'Automne que naquit le petit Vivyan Hamilton McKinley du Capitaine gallois Cristofer McKinley et de Šensa, une ardente jeune femme tsigane. Il avait facilement un mois d'avance mais tout se déroula parfaitement et c'est avec calme que le petit garçon ouvrit les yeux pour la première fois. Le garçon grandit rapidement, sans faire de vague. Il était de nature plutôt silencieuse et obéissante, mais doté cependant d'une grande curiosité et d'une soif de connaissance que ses parents ne pouvaient qu'encourager. Qu'ils étaient étranges les McKinley ! Ils s'étaient établis à Hallstatt quelques années après l'indépendance de l'Autriche et y étaient demeurés tranquillement, voisins excentriques mais discret. Cristofer avait été un simple professeur de littérature, doux et rêvant de Bohème et d'aventures, jusqu'au jour où il avait été enrôlé dans l'armée. Il y avait rapidement grimpé les échelons avant d'être fait prisonnier par les SS. Son séjour dans les camps avait été au delà du supportable et c'est un homme brisé qui en était sortit. Un homme qui aurait depuis longtemps quitté ce monde s'il n'avait pas rencontré Šensa, la femme de sa vie. Šensa était le feu là où Cristofer était l'eau. Elle était belle, ardente, =sauvage et passionnée. Elle se tenait droite, altière, ses longs cheveux brun bouclés dansant autour de son visage hâlé où brillaient de grands yeux sombres de l'éclat sauvage et fier de son peuple décimé. Et c'était sur ses frêles épaules que reposait toute la maisonnée. Lavandière, blanchisseuse, vendeuse de fleurs, diseuse de bonne aventure, elle était de tous les métiers, enchaînant les heures sans jamais se plaindre, avec toujours le sourire aux lèvres et le rire dans les yeux. Et elle dansait, dansait dans ses jupes et ses foulards chamarrés sous le regard émerveillés du petit Vivyan qui avait hérité de ses coloris, bien qu'il devait son teint et son tempérament à son père. Ce dernier n'était pas en reste et faisait de son mieux pour apporter son soutien à la famille même s'il était incapable d'effectuer de tâches trop lourdes. Aussi enseignait-il à l'école du village quand il ne s'occupait pas de son fils, lui faisant découvrir le petit coin de Terre où ils vivaient, lui faisant découvrir Yeats, Baudelaire, Dickinson, Whiltman, Keats, Verlaine, Poe et bien d'autres encore. En plus de l'Allemand, il lui enseignait l'Anglais pour l'avenir, le Gallois pour ses racines et le Français, la langue de la Beauté tandis que sa mère lui apprenait son propre dialecte séculaire. Cristofer lui apprenait aussi la musique, en se servant d'un vieux piano mal accordé qu'il avait trouvé et qu'il chérissait si fort et en utilisant le vieux gramophone et les quelques vinyles qu'il possédait. Ce n'était pas une vie très luxueuse, on faisait plus souvent vache maigre que non et il fallait se serrer la ceinture mais c'était une vie heureuse, pleine d'amour tranquille et de rire. Ainsi grandit le petit Vivyan à la lumière de tous ces livres, le doux petit garçon aux boucles brunes que l'on pouvait voir vadrouiller dans la campagne et près du lac, pourfendant des ennemis aussi féroces qu'imaginaires ou lisant allongé dans un champ de fleurs, tantôt Barbe Noire, tantôt Oliver Twist ou Philéas Fogg. Et pendant tout ce temps, il se livrait sans vergogne à sa véritable passion. Il dessinait et croquait à n'en plus pouvoir que cela soit avec un bâton dans la boue, au doigt dans le sable ou avec un morceau de charbon chapardé ce matin là. Vivyan avait une façon toute particulière de voir le monde et il pouvait passer des heures à observer la lumière jouer sur le lac avant de tenter de reproduire ce qu'il avait vu, sur papier ou sur le mur de sa chambre. Loin d'étouffer dans l’œuf ce que d'aucun aurait considéré comme une perte de temps, Cristofer et Šensa réunirent leurs maigres économies et offrirent un magnifique nécessaire à dessin à l'enfant qu'ils chérissaient tant. Ainsi, Vivyan put-il se perfectionner dans son art ce qui lui valut, à seulement quinze ans, d'être intégré à l'Académie des beaux arts de Vienne où il resta deux ans avant de s'envoler pour Paris où l'école nationale supérieure des beaux arts lui ouvrit ses portes. ~*~ My heart aches, and a drowsy numbness pains My sense, as though of hemlock I had drunk, Or emptied some dull opiate to the drains One minute past, and Lethe-wards had sunk: 'Tis not through envy of thy happy lot, But being too happy in thine happiness,— That thou, light-winged Dryad of the trees In some melodious plot Of beechen green, and shadows numberless, Singest of summer in full-throated ease.
France & Deutschland ♣ 1987-1990 Lorsqu'il débarqua à Paris, Vivyan avait 17 ans, les yeux et le cœur plein d'excitation et de rêves à l'idée d'habiter la ville de la Beauté. Il était logé dans une cellule de la Cathédrale américaine de Paris, fournie par les Beaux-arts en plus de sa bourse d'étude, ce qui lui permettait d'avoir une vue panoramique de la capitale aussi souvent qu'il le souhaitait, il lui suffisait juste de grimper jusqu'au clocher. Sa bourse couvrait tout juste les dépenses liées à ses études soit l'inscription, les frais de scolarité et de quoi se procurer du matériel,si bien qu'il s'était trouvé un petit travail de groom à l'Opéra Garnier, un travail qu'il adorait. Non seulement il se trouvait dans un quartier magnifique, tout près de la Comédie Française et du Musée du Louvre, mais en plus il pouvait assister à autant de représentation qu'il le désirait ainsi que son boulot l'exigeait. Ainsi découvrit-il Lakmé, Aida, Carmen, Orphée aux Enfers, Nabucco, La Traviata, La Tosca et surtout, Les Contes d'Hoffman, son préféré entre tous. Quand il n'étais pas à l'école ou en train de travailler, il se promenait partout en ville, toujours plus curieux de découvrir sa ville d'adoption allant jusqu'à vendre certaines de ses toiles pour arrondir ses fins de mois, comme un véritable artiste de Montmartre. Il y acquit d'ailleurs son surnom, Darcy, car sa contenance d'ecclésiastique, sa douceur, son tempérament calme, son accent réconfortant et ses boucles romantiques n'étant pas sans rappeler le héros de Jane Austen. Et puis il ne faisait pas que peindre, il vivait dans la capitale de la Mode après tout aussi s'intéressait-il à ce domaine et se mit-il a dessiner des vêtements, trouvant la pratique relaxante sans savoir cependant s'il avait un quelconque talent pour cela. C'est également à Paris qu'il connut ses premières amours. Le jeune homme découvrit bien assez vite que l'apparence physique ainsi que le sexe de ses partenaires n'avaient que peu d'importance pour lui. Il pouvait être séduit par un mot d'esprit, un rire, la courbe d'une nuque, le reflet d'un rayon de soleil sur une chevelure soyeuse ou par l'élégance de longs doigts autour d'un pinceau. Et lui même ne laissait personne indifférent, si bien qu'il accueillait souvent quelqu'un entre ses draps ou se perdait allègrement dans les bras d'un autre. En plus de cela, il s'intéressait aussi à tous les mouvements activistes qui sévissaient en ces temps et c'est ainsi qu'il participa à la célèbre gay pride de Londres en 1985 qui fut mené par les mineurs et c'est aussi pour cette raison qu'il se retrouva à Berlin le 9 novembre 1989, peu de temps après ses vingt ans. Le jour où sa vie, ainsi que celle du monde bien que pour des raisons différentes, bascula. Il était sur le mur de Berlin, chantant et scandant avec les milliers d'autres personnes présentent ce jour là, vivant à plein régime la libération du monde, la fin de la Guerre Froide, se sentant vraiment en communion avec toutes les générations et la sienne en particulier, née l'année de Woodstock et du Premier Pas sur la Lune et ayant vingt ans le jour de la chute du mur de Berlin. Et lui,Vivyan Hamilton McKinley vivait tout cela en personne, un événement dont il ferait le récit à ses enfants et ses petits enfants un jour, il était sur le mur qui était détruit petit à petit et c'est là qu'il la vit. Elle était au milieu d'un groupe d'amis et elle dansait en plein dans l'ancien no man's land qui séparait Berlin-Ouest de Berlin-Est depuis des décennies. Elle était absolument radieuse et son rire résonnait autour d'elle couvrant même le bruit libérateur du béton qui s'effondrait petit à petit. Et alors qu'il l'observait, subjugué, elle se tourna vers lui, croisa son regard, lui offrit un beau sourire avant de lui faire signe de la rejoindre, ce qu'il fit. Et c'est ainsi qu'il rencontra celle qui deviendrait sa femme et la mère de ses enfants, au milieu d'une foule en délire, l'air résonnant de chants de toutes sortes, toutes barrières, quelles qu'elles soient, oubliées pendant cette nuit magique. Ce n'est que plus tard, lorsque le monde se fut calmé et qu'ils furent de retour à Paris, où il se trouvait que la jeune femme vivait également le temps de faire ses études, qu'il apprit exactement qui elle était, l'héritière du seul et unique Calvin Klein. Au moment où il apprit cela, il n'eut aucune réaction en particulier, se disant que cela n'avait que peu d'incidence pour lui, ce en quoi il se trompait. Leur relation, passionnée et fusionnelle, était chaque jour un peu plus forte, malgré des hauts et des bas comme dans tous les couples, mais les épreuves ne faisaient que commencer. Bientôt, il fut temps pour la jeune femme de regagner New York et sa famille là-bas et elle voulait qu'il l'accompagne. Elle adorait l'art de Vivyan et pouvait passer des heures à contempler ses tableaux et à lire ses poèmes mais elle avait surtout découvert les croquis de vêtements qu'il gribouillait lorsqu'il s'ennuyait et avait immédiatement remarqué son talent. Aussi en avait-elle envoyé à son père qui s'était montré très intéressé par le style du jeune homme et qui offrait à présent de lui ouvrir les portes de la Fashion Institute of Technology de NYC. Ainsi Vivyan se trouvait devant un choix crucial, rester à Paris où il venait d'obtenir son diplôme après 5 ans d'études, et perdre la femme qu'il aimait chaque jour un peu plus, ou tout laisser tomber pour la suivre à New York où l'attendait encore deux ans d'études et un métier tout trouvé au sein d'une grande maison de couture en plus d'être avec celle qu'il aimait. Il s'agissait d'un choix cornélien mais Vivyan était un McKinley et les McKinley faisait passer l'amour avant toute chose parce qu'il n'y avait absolument rien de plus important au monde et il choisit donc de suivre son cœur, en Amérique du Nord. ~*~ Le vin sait revêtir le plus sordide bouge D'un luxe miraculeux, Et fait surgir plus d'un portique fabuleux Dans l'or de sa vapeur rouge, Comme un soleil couchant dans un ciel nébuleux.
L'opium agrandit ce qui n'a pas de bornes, Allonge l'illimité, Approfondit le temps, creuse la volupté, Et de plaisirs noirs et mornes Remplit l'âme au delà de sa capacité.
Tout cela ne vaut pas le poison qui découle De tes yeux, de tes yeux verts, Lacs où mon âme tremble et se voit à l'envers... Mes songes viennent en foule Pour se désaltérer à ces gouffres amers.
Tout cela ne vaut pas le terrible prodige De ta salive qui mord, Qui plonge dans l'oubli mon âme sans remords, Et charriant le vertige, La roule défaillante aux rives de la mort!
United States of America ♣ 1990-Today C'est donc à New York que Vivyan recommença sa vie en compagnie de la femme qu'il aimait et de la famille de celle-ci, non sans être retourné en Autriche avant tout ceci, histoire d'annoncer la nouvelle à ses parents et de leur présenter celle qui était, il en était sûr, son âme sœur. Une fois installé dans un petit studio de Harlem, le jeune homme s'était trouvé un travail de veilleur de nuit au Metropolitan Museum of Arts afin de pouvoir payer ses études à la FIT. Calvin avait proposer de les prendre en charge et de leur offrit un loft en plein sur Park Avenue mais il avait refusé tout net. Il était hors de question qu'il profite ainsi des largesses de la famille Klein. Calvin l'avait déjà aidé à entrer dans l'école prestigieuse où il se trouvait à présent, il refusait mordicus de lui devoir en plus de l'argent. Aussi travaillait-il d’arrache-pied pour rattraper le niveau tout en utilisant sa formation artistique dans sa tâche, ce qui lui conférait un style bien particulier qui plaisait. Entre temps il continuait d'exercer son art, ne pouvant se résoudre à ne plus peindre. Leur idylle continua jusqu'à la conclusion logique : le mariage. Ce fut une fête incroyable, le mariage du siècle entièrement organisé par sa fiancée et sa famille, Vivyan lui ayant laissé carte blanche. Lui même aurait choisit quelque chose de plus intime dans un endroit à l'écart du monde avec seulement leurs familles et leurs proches, elle magnifique dans une simple robe blanche avec une couronne de fleurs sauvages sur ses cheveux libres et lui même vêtu d'une tunique blanche et d'un pantalon léger, une même couronne sur la tête. Il n'avait besoin de rien de plus. Mais sa fiancée désirait un mariage de conte de fée et qui était-il pour lui refuser le moindre souhait ? La cérémonie eut lieu à Central Park suivit d'une réception et d'un bal au MET. La seule décision que pu prendre le jeune homme fut le choix de la première danse pour laquelle i choisit une valse viennoise, Voces de Primavera de Strauss pour son côté joyeux et mutin, en l'honneur de sa mère patrie et de ses parents qui s'étaient déplacer pour la toute première fois depuis des décennies pour assister à l'union de leur fils. Vivyan avait considéré ce jour comme le plus beau de sa vie jusqu'à ce qu'il assiste à la naissance de ses enfants. Aedan fut le premier à voir le jour sous les yeux émerveillés de son père qui ne sentait même pas sa main se faire méthodiquement broyée par sa femme en plein travail. Il n'avait put s'empêcher de penser au jour où elle lui avait apprit la nouvelle. Ils étaient à une fête foraine, s'amusant comme des enfants au milieu des attractions quand il avait commencé à pleuvoir à verse, si bien qu'ils furent trempés en très peu de temps, bien qu'il ai recouvert sa petite femme de son manteau pour lui épargner un peu les éléments. Ils s'échinaient à aller jusqu'à la voiture de cette dernière quand elle s'était arrêté en plein milieu du chemin boueux et lui avait annoncé son état de but en blanc. Vivyan en était resté comme deux ronds de flan avant de la saisir et de la faire tourner doucement en riant aux éclats, puis il était tombé à genoux devant elle, avait posé sa tête contre son ventre et avait juré au petit être qui y était niché qu'il ferait toujours passer son bonheur avant tout. Et voilà que son fils, son bébé, était enfin dans ses bras, ses petites mimines serrées tout contre son visage aux yeux entrouverts. Il s'était attendu au paroxysme de l'amour qu'il ressentait déjà pour lui mais il avait été surpris par la volonté de protection qui le saisit alors qu'il posait les yeux sur son fils, sachant que ce tout petit être était ce qu'il y avait de plus précieux en ce monde. Leur vie à trois fut on ne peut plus heureuse, Aedan étant choyé et adoré par quiconque posait les yeux sur lui. Il était aussi clairement le fils à sa maman ce qui n'empêchait pas Vivyan de le kidnappé pendant des journées entières pour le promener partout que cela soit au travail, au musée, au zoo, à un concert de musique classique en plein air ou au parc, le jeune homme marchant avec fierté et le petit garçon observant le monde avec curiosité depuis le porte-bébé fixé bien en sécurité contre le torse de vati. Seulement cela ne dura pas. Deux ans après la naissance d'Aedan qui avait finalement hérité du nom de sa mère, celle-ci se découvrit de nouveau enceinte et si Vivyan en fut fou de joie, il fut bien le seul. Sans qu'il ne comprenne pourquoi, elle semblait à peine se soucier de leur nouvel enfant, ignorant simplement sa grossesse, ne concédant que l'arrêt de boisson alcoolisé et de cigarettes. Elle refusa catégoriquement de mettre le petit Aedan au courant de la venue au monde de son petit frère et fit promettre à Vivyan de ne rien dire en lui assurant qu'elle le ferait elle même. Le jeune homme laissa couler, se disant qu'elle changerait sûrement d'attitude après l'accouchement et l'avoir tenu contre elle. Il n'en fut rien. Elle refusa de le toucher et détourna même les yeux du petit être qui hurlait à pleins poumons dans cette pièce froide et sentant le désinfectant, semblant même lui reprocher d'être né le même jour que leur aîné. Se fut donc Vivyan qui prit le nouveau-né dans ses bras, tombant immédiatement fou d'amour pour son cadet exactement comme cela s'était passé pour Aedan. Malheureusement, la situation ne s'arrangea pas pour le petit Chris, prénom que lui avait donné Vivyan en l'honneur de son grand-père. C'était lui et uniquement lui qui s'occupait de lui. Il se levait chaque nuit lorsqu'il pleurait, le nourrissait, le changeait, lui chantait de douces berceuses dans toutes les langues qu'il connaissait lorsqu'il fallait apaiser son petit cœur. Sa femme ignorait superbement Chris, préférant se consacrer à Aedan sans que Vivyan ne sache s'il s'agissait de dépression post-partum ou d'autre chose. Cette situation perdura jusqu'à ce que son épouse et le reste de la famille Klein lui intima de confier Chris aux McKinley, en Autriche, sous peine de le confier aux services sociaux, à l'adoption. Vivyan refusa tout net, il voulait élever son enfant dans sa famille comme le petit ange le méritait et pas autrement. Mais il eut beau tempêter, entrer dans des colères noires qu lui était très peu familières, supplier, implorer rien n'y fit. Au contraire, en plus de lui enlever la garde de Chris et de le confier au système, on le menaçait en plus de lui retirer tout droit parental sur Aedan et de lui interdire de le voir. Alors pour l'amour de ses enfants, il ne put que céder. Quitte à passer pour un parent indigne, un mauvais père. Dévasté par l'horreur de ce qu'il s'apprêtait à faire, il l'emmena donc en Autriche où les attendait Cristofer et Šensa à qui il expliqua la situation. Il ne fut pas le moins du monde surpris par la gifle que lui asséna sa mère en le maudissant dans son dialecte, l'invectivant, le traitant de lâche jusqu'à ce que son doux époux ne la calme en posant une main sur son avant bras. Vivyan accepta tout cela sans broncher, sachant qu'il le méritait et plus encore, il tentait de se rassurer en se disant qu'au moins le petit Chris grandirait aimé et choyé et non pas ignoré par toute sa famille excepté son père, mais il savait au plus profond de lui même qu'il faisait une terrible erreur. Les adieux laissèrent Vivyan complètement vidé, la flamme rieuse présente dans ses yeux éteinte. Chris, sentant ce qui était sur le point d'arriver, s'était mis à pleurer, accroché au cou de son père qui ne pouvait se décider entre le serrer de toutes ses forces contre lui et de le ramener aux USA ou le faire lâcher prise. C'est avec beaucoup de difficulté qu'il accomplit la seconde suggestion, ne retenant pas les larmes qui avaient commencé à rouler sur ses joues en entendant les pleurs déchirants de son bébé. Il le serra une dernière fois contre lui, lui embrassa ses fines boucles brunes si semblables aux siennes en lui murmurant son amour comme une litanie, lui suppliant de lui pardonner un jour et lui promettant de venir le plus souvent possible, avant de s'en aller rapidement, sachant que s'il s'attardait plus longtemps, il ne pourrait se résoudre à le laisser là. Le vol de retour se passa comme dans un cauchemar pour Vivyan qui se sentait comme anesthésié de tout, ne pouvant s'empêcher d'entendre les sanglots de Chris encore et encore. Une fois de retour dans la demeure familiale, il s'enferma dans l'ancienne chambre de Chris, que sa femme avait prévu de redécorer dès le lendemain, et dans le secret il pleura toutes les larmes de son corps. Le temps passa et Aedan grandit sans savoir qu'il avait un frère cadet, pourri gâté par sa mère et par la famille Klein dont il avait été désigné comme héritier et s'éloignant de plus en plus de son père qui l'adorait mais qui devait toujours faire figure d'autorité pour le garçon qui n'en avait aucune. Il était bel et bien le fils de sa mère et le petit fils de Calvin Klein et Vivyan désespérait de voir comment il était passé de l'adorable garçonnet au rire qui résonnait et avec le cœur sur la main en un jeune homme égoïste, arrogant et prétentieux, se permettant toutes les incartades parce qu'il savait qu'il n'en paierai jamais les conséquences et se considérant comme supérieur au reste du monde parce qu'il était né Klein. Vivyan devait en plus de cela partager sa vie entre NYC et l'Autriche où il se rendait une semaine par mois sauf en cas d'empêchement, pour voir Chris, dont il sentat le ressentiment à son égard grandir et grandir chaque fois un peu plus, devant toujours manqué un anniversaire sur deux, à tour de rôle, afin d'être là pour les deux enfants qu'il chérissait tant. Il avait l'impression d'être comme ses hommes menant une double-vie avec deux femmes et deux familles sauf que lui, c'était par obligation. Oh, comme il aurait voulu leur dire la vérité, apprendre à Aedan l'existence de son frère, amener sa femme à accepter de rendre visite et de reconnaître son cadet, de se mettre à genoux devant Chris et de lui implorer son pardon. Mais il ne le pouvait pas. Il se devait d'être fort, de soutenir les choix de sa femme même s'ils lui mangeaient le cœur et empoisonnaient l'amour qu'il avait pour elle et qui était à présent taché par le ressentiment et la colère. Mais il y avait quelque chose qu'il pouvait faire. Éloigné son aîné de la vie de la jeunesse dorée de New York et se concentrer sur le monde tel qu'il était vraiment. Et espérer que cela parviendrait à le changer.
Dernière édition par Vivyan H. McKinley le Ven 30 Jan - 2:21, édité 4 fois |
| | | modo ◇ seksy comme tout› pseudo, prénom : Pow › âge : 28 › emploi : en reconversion › côté coeur : personne d'autre que lui-même › petites lettres envoyées : 895
| Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Sam 17 Jan - 3:12 | |
| COLIN FIRST QUOI Très bon choix de scénario et bienvenue parmi les fouuuuuuuus :D |
| | | | Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Sam 17 Jan - 3:13 | |
| Bienvenue! Bonne chance pour ta fiche, tu vas certainement faire un heureux x) |
| | | | Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Sam 17 Jan - 3:30 | |
| bienvenuuuuue bon courage pour la suite ta fichette. |
| | | admin ◇ gasoline› pseudo, prénom : ayshi. (lydia) › âge : dix-neuf ans et toutes ses dents. › emploi : stagiaire en journalisme et voleuse. › côté coeur : célibâtarde depuis son départ. › petites lettres envoyées : 1526
| Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Sam 17 Jan - 9:44 | |
| BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUE super choix de vava, de scénario et tout, et il nous faudra obligatoirement un lien vu les liens que j'ai avec la famille bonne chance pour ta fichette, et sache que Dan, Chris et tout le staff ainsi que les autres sont à tes pieds pour répondre à tes interrogations (sinon, je les forcerais ) sinon, nous adorons la cb, alors voilà |
| | | admin ◇ corbeau blanc› pseudo, prénom : arsonphobia › âge : vingt deux ans. › emploi : nageuse professionnelle, elle est aussi mannequin pour une petite boutique locale et elle cherche à monter un groupe de musique. › côté coeur : en couple avec baptist. › petites lettres envoyées : 1075
| Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Sam 17 Jan - 10:10 | |
| Le papa Colin Firth. OMG. Ca c'est du choix de malade ! Bienvenue sur CC & bonne intégration chez nous. |
| | | admin ◇ au top de la morfalitude› pseudo, prénom : Ivy / Léa. › âge : 24 ans. › emploi : Etudiante. › côté coeur : Célibataire. › petites lettres envoyées : 2043
| Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Sam 17 Jan - 11:03 | |
| J'adore ce mec j'espère qu'on aura un lien de la mort qui tue ! |
| | | | Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Sam 17 Jan - 11:25 | |
| WELCOME HERE Merci encore, tu fais vraiment des heureux ! Comme l'a dit Mauve, si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas ! (même si c'est en semaine, pose ta question à Mauve, elle me smsera mouahahaha !) Bon courage pour ta fichounette |
| | | › âge : 26 ans › emploi : policière › petites lettres envoyées : 228
| Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Sam 17 Jan - 17:50 | |
| COLIN???? ah ben la j'ai jamais vu mais j'adoooore!!!!
bienvenuuuue et bon courage pour ta fichette!!! |
| | | | Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Sam 17 Jan - 18:17 | |
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| | | admin ◇ devil in disguise› pseudo, prénom : arsonphobia › âge : vingt et un ans. › emploi : artisan ébéniste, qui gratte parfois le papier pour écrire des feuillets qui finissent en fumée. › côté coeur : faussement en couple avec daenerys. littéralement amoureux de sage. › petites lettres envoyées : 233
| Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Lun 26 Jan - 16:51 | |
| Coucou ! Ton délai est dépassé peut-on avoir des nouvelles ? Ta fiche est placée dans les fiches en danger, si tu souhaites un délai merci de nous en faire part, sinon nous devrons supprimer ta fiche et ton compte. |
| | | | Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Lun 26 Jan - 23:42 | |
| J'ai presque terminé ma fiche il me manque juste un petit paragraphe donc un délai serait super, merci ^^
Et merci à vous tous pour cet accueil ça fait vraiment plaisir, j'ai hâte de rp avec vous tous ! |
| | | admin ◇ au top de la morfalitude› pseudo, prénom : Ivy / Léa. › âge : 24 ans. › emploi : Etudiante. › côté coeur : Célibataire. › petites lettres envoyées : 2043
| | | | Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Mar 27 Jan - 20:47 | |
| Une semaine c'est parfait merci beaucoup Et c'est avec plaisir pour le lien |
| | | | Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Mar 27 Jan - 20:57 | |
| Bienvenue parmi nous |
| | | admin ◇ au top de la morfalitude› pseudo, prénom : Ivy / Léa. › âge : 24 ans. › emploi : Etudiante. › côté coeur : Célibataire. › petites lettres envoyées : 2043
| Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Mer 28 Jan - 12:32 | |
| Dac on a hâte de te lire et merci pour le lien ! |
| | | admin ◇ gasoline› pseudo, prénom : ayshi. (lydia) › âge : dix-neuf ans et toutes ses dents. › emploi : stagiaire en journalisme et voleuse. › côté coeur : célibâtarde depuis son départ. › petites lettres envoyées : 1526
| Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Ven 30 Jan - 18:47 | |
| Je harcèle Aedan pour qu'il me donne son avis et je te valide |
| | | admin ◇ pink dust› pseudo, prénom : ayshi. (lydia) › âge : vingt-et-un ans. › emploi : violoniste, chanteuse (crackled hearts) › côté coeur : tristan. › petites lettres envoyées : 405
| Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? Ven 30 Jan - 20:33 | |
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sing hallelujah ! t'es enfin validééééé
Bravo mon bichon, t'as passé l'épreuve de la présentation haut la main ! BEAU-PAPA j'adore ton histoire et ta plume, c'est léger et fluide à lire, comment te dire que j'ai hâte de rp avec toi ? avec l'aval par sms d'Aedan et Cael, je te valide. Bienvenue à Siloam avec ce super personnage Tu peux dès à présent vérifier que ton petit nom apparaît bien dans le bottin ! Si tu travailles, c'est bieeen, viens donc nous le dire dans le registre des métiers. Il est important d'avoir un carton de luxe où s'abriter, pour ceci tu peux aller faire une demande de logement et pour fêter ta petite crémaillère, inviter tous tes potes à foutre le bordel ! Pour ceci, il faut te créer des liens parce que ouais, si t'as pas d'amis, bah, c'est pas le top ! Tu peux aussi t'en créer, c'est une option, pour ça, les scénarios c'est pratique ! Sinon, tu peux voter pour le forum et nous le signaler pour être récompensé ! Enfin, après tout ceci tu peux commencer ton aventure, n'hésite pas à passer par le flood ou la chatbox histoire de raconter ta vie, on adore ça ! Il existe aussi un habitant qui s'amuse à nous torturer, alors viens lire notre Gossip. Tu es un perdu avec tout ça ? le parrainage alors fonce, c'est fait pour toi ! Tu peux aussi t'éclater avec les jeux ça ne fait pas de mal. Bon courage pour la suite, on t'aime fort petit bichon !
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| | | | Sujet: Re: Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? | |
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| | | | Vivyan McKinley ♣ Te souviens-tu de notre extase ancienne ? | |
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