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waza ∆ remorses always come too late

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waza ∆ remorses always come too late Empty
MessageSujet: waza ∆ remorses always come too late waza ∆ remorses always come too late EmptyJeu 19 Mar - 15:07

« Sullivan, il faut qu’on parle. » Je pivote sur la chaise et me retourne pour faire face à la grande rouquine un peu rondelette qui croise les bras et qui joue nerveusement avec la pointe de ses cheveux. Elle n’a pas l’air très bien, comme si quelque chose la préoccupait. J’arque un sourcil, ne comprenant pas trop ce qui se passe. Judy n’est pas du genre à s’inquiéter pour des conneries, d’habitude. Elle blague avec les pompiers, et reste calme dans la plupart des situations, même les plus dramatiques. « Qu’est-ce qui se passe? Me dis pas qu’il y a plus de café dans la salle des employés? » Elle roule les yeux et sourit vaguement, mais son sourire s’estompe bien assez vite, elle redevient sérieuse et me lance un regard grave. « Y’a eu un appel dans le sud de la ville. Une fille vient de faire une overdose, c’est vraiment pas génial. » J’arque un sourcil. Il y a beaucoup de gens qui vivent dans le sud de la ville. Beaucoup de jeunes qui font des conneries. Ça peut être n’importe quoi. Je soupire, puis passe ma langue sur mes lèvres pour les humidifier. « D’accord, alors vous avez envoyé les paramedics, mais les pompiers peuvent pas faire grand-chose, tu le sais bien. » À voir son regard, je vois bien qu’un truc cloche. Elle ajuste nerveusement ses lunettes et prend une grande respiration. Je fronce les sourcils. « En fait, je sais que c’est confidentiel, et que je devrais pas t’en parler Wade, mais c’est Azalyne Dawes. » Mon cœur fait un bond dans ma poitrine et j’ai soudainement envie de vomir. La dernière fois, elle m’avait bien dit qu’elle était clean, pourtant. Je me lève d’un bond de ma chaise et elle plaque sa main sur mon torse pour m’éviter de foncer dans le corridor. Elle est vachement grande comme fille, et je la dépasse de peu. Son regard vert croise le mien. « Ils sont déjà en route vers chez elle, t’as pas besoin d’y aller t’as rien à faire là-bas, tu l’as dit toi-même tu peux rien faire. » Je pousse un juron, puis la pousse légèrement sur le côté, l’éloignant de mon chemin. Je ne me retourne même pas vers elle quand je lui crie ma réplique. « J’m’en fous, c’est ma faute, j’peux pas la laisser comme ça. » Je passe la porte vitrée et m’éloigne en direction de la sortie. Je fouille dans mes poches nerveusement à la recherche de mes clés et je peine à déverrouiller la voiture, appuyant plusieurs fois sur le bouton. Le déclic se fait entendre, déverrouillage, reverrouillage, déverrouillage, bordel mes doigts tremblent. Quand j’y arrive enfin, je ne suis pas beaucoup mieux pour entrer la clé dans le contact du gros VUS. Sur la route, je suis une catastrophe, manquant trois panneaux de signalisation. Heureusement qu’il n’y a pas beaucoup de gens dans les rues à cette heure, j’aurais bien pu tuer quelqu’un.

Je connais le chemin pour me rendre chez sa sœur par cœur. J’ai une assez bonne mémoire pour ce genre de choses, et je roule instinctivement dans les rues sans regarder les pancartes. J’ai vécu ici toute ma vie après tout. Je soupire, tentant de me calmer, mais c’est difficile. Je repense à notre dernière véritable rencontre. J’ai envie de dégueuler, un goût amer envahit ma bouche. J’ai agi comme une véritable ordure avec elle, tout ça simplement parce que j’avais envie de me vanger, de lui montrer que ça ne me faisait rien, que même si elle m’avait blessé, j’allais survivre. Pourtant, c’est moi qui semble lui avoir fait le plus mal dans cette histoire finalement. Je frappe sur le volant, et je vois l’ambulance dans la cour de la maison. Mon estomac se noue alors que je me garre dans la rue, devant l’entrée des voisins. « Sullivan, fous le camp t’as rien à faire ici, on a pas besoin des pompiers. » Un des paramedics me regarde, agacé. Il sait pour moi et Aza, forcément. Tout le monde sait pour notre histoire. Je ne sais pas si elle a raconté ce qui s’est passé au bar ce soir-là. Les gens doivent sans doute se douter qu’il s’est passé quelque chose, pour toutes ces fois où je l’ai soigneusement évitée à l’hôpital depuis cet événement gênant. « La ferme, Simms, j’suis pas là pour une intervention. J’embarque avec vous. » Il me lance un regard sombre. « T’es pas un membre de la famille, j’vois pas pourquoi j’te laisserais faire ça. » Je serre les poings, je ne suis pas du genre violent mais présentement, je ne suis pas très patient. « La ferme, espèce de con, j’ai dit que j’embarquais alors tu me laisses faire. » Il ne négocie pas plus et me laisse monter à bord. Azalyne est déjà sur la civière, une bombonne et un masque au visage. Elle est affreusement pâle, aussi maigre que la dernière fois où je l’ai vue. Elle n’a visiblement pas arrêté comme elle me l’avait dit. J’ai envie de pleurer. C’est ma faute, tout ça c’est ma faute. « Tu fais moins le malin maintenant, on dirait. » Je ne dis rien, j’entends ses collègues parler de sa respiration qui se stabilise, je n’ose pas lui prendre la main. Je vois ses yeux qui s’ouvrent, ça me rassure, bien que je me doute que sa réaction ne sera sans doute pas positive en me voyant.


Dernière édition par Wade T. Sullivan le Mar 24 Mar - 3:55, édité 1 fois
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Azalyne L. Dawes
Azalyne L. Dawes

› âge : 26 ans
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MessageSujet: Re: waza ∆ remorses always come too late waza ∆ remorses always come too late EmptyLun 23 Mar - 20:52

    Depuis que j'avais revu Wade et bien plus que ca, je m'étais fait une promesse. Pour moi mais surtout pour lui je voulais arrêter mes cachets, du moins continuer a ne pas les reprendre. Sauf que j'étais faible, ultra faible. Je n'avais pas réussi, enfin si quelques jours, mais comme j'étais dans l'attente d'un signe de wade je résistais. Mais ce dernier ne m'en donnait aucun, je restais chez ma soeur ou l'hopital, seule, à penser a cette soirée, quand nous nous étions retrouver.
    J'en avais parlé à Kayla, elle me disait que je devais passer à autre chose, si Wade ne m'avait pas rappeler depuis la dernière fois c'est qu'il m'avait oublié. Elle voulait me protéger, mais ca faisait trop mal de l'entendre, je n'arriverai jamais a me faire une raison. Depuis tout ce temps ou lui me tournait dessus, je n'avais rien vu mais là aujourd'hui les rôles étaient inversés, je l'aimais mais je ne savais plus comment faire pour le récupérer. C'était peine perdue.

    Je déambulais dans les couloirs de l'hôpital, j'arrivais a peine a m'occuper des patients, heureusement que j'avais des élèves infirmiers avec moi pour m'aider. Je gardais mon téléphone sans cesse contre moi en espérant qu'il vibre, que le nom de Wade s'affiche mais rien. Plus les jours passais moins j'avais d'espoir, ma soeur avait raison.

    Je rentrais ce soir comme tout les soirs, dans ma voiture en train de pleurer, j'avais entendu des bruits de couloirs comme quoi Wade m'aurait remplacer, enfin c'était ce que j'en avais déduit. Une nouvelle femme s'était installé chez lui, sauf que ce n'était pas sa soeur. J'étais malheureuse, jamais j'aurai penser qu'une autre femme vienne vivre chez lui aussi rapidement après moi.

    De retour chez ma soeur, je vérifiais qu'elle ne soit pas là, j'allais dans le bar et prit une bouteille de whisky, chose que je déteste mais ca passera mieux. Je bus une longue gorgée faisant une grimace. Je me mis en tenue de sport, j'allais taper dans le sac de frappe, pendant plus de trente minutes je me dépensais tout en pleurant comme une misérable.

    "Je te déteste, comme tu as pu me remplacer si vite par une pétasse...qu'est ce qu'elle a de plus que moi...a oui elle a t'a pas trompé ELLE...alors que moi...moi j'ai merder mais je le sais bordel, je veux juste une chance, non monsieur a préférer baiser encore avec moi et ciao la azalyne et surtout bon vent, ta prit ton cou et basta"

    Je retirais mes gants, attrapais de nouveau la bouteille et puis soudain de décidais que ca ne servais plus a rien de lutter, a quoi bon. Plus rien ne me retenait sur cette terre, je fouillais dans mon sac a la recherche de mes cachets. J'en pris un puis deux puis quatre d'un coup après tout. Une nouvelle gorgée d'alcool et je tapais violement dans le sac en me faisant hyper mal a la main mais je m'en moquais, je continuai de taper encore et encore me rendant pas vraiment compte de la douleur.
    Je me sens légère et vidé, j'ai la tête qui ne pense plus a rien, je pleure cependant, sans vraiment savoir pourquoi.

    Je continuais encore et encore, cachet sur cachet, gorgée sur gorgée, puis soudain le trou noir. Je m'éveillais a peine sous les hurlement de ma soeur, visiblement j'étais au sol, elle me secouait un peu trop fort. Je ne sentais pas mon corps, je sombrais de nouveau.
    Ce que je ne savais pas c'était que mon corps tout entier était en train de faire de spasme, je tremblai comme une feuille, je pense même que je bavai légèrement, bref je ne savais pas ce qui était en train de m'arriver.

    Allongée sur une civière un masque d'oxygène sur le visage je reprenais une fraction de seconde mes esprits, je commence a paniquer, qu'est ce qui se passe pourquoi je suis là. Je tourne les yeux et vois Wade, je me crispe et ma respiration s'accélère, je repasse en crise. Je suffoque, je n'arrive plus à respirer, il est venu admirer son oeuvre?
    Je rentre en transe, je cris a moitié, je ne contrôle bien évidement rien du tout.. L'un des médicaux arrive, il marmonne quelque chose et je re-sombre dans le ténèbres.

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MessageSujet: Re: waza ∆ remorses always come too late waza ∆ remorses always come too late EmptyMar 24 Mar - 3:54

Comme de fait, la réaction n’est pas très positive. Ma gorge se serre à nouveau lorsque je l’entends hurler, ou plutôt suffoquer en tentant de le faire. Elle s’agite et je n’ose pas la toucher. De toute façon les paramedics à mes côtés seraient bien capable de me scier les deux bras si je m’avisais de lui toucher. Je vois bien le type qui me regarde en se disant que c’est ma faute, tout ça, et que si ce n’était pas de moi elle ne serait pas dans cet état. Je sais que si je n’avais pas agi ainsi avec elle la dernière fois, ça ne se serait pas produit. Elle ne serait pas comme ça sur cette civière après avoir manqué de crever. Son état n’est pas stable, mais au moins je suis persuadé qu’elle est entre de bonnes mains. J’ai hâte que l’on soit à l’hôpital et qu’elle soit dans une chambre, de ne plus subir le regard de l’autre qui me fixe méchamment. Les sirènes hurlent en dehors de l’ambulance et je devine que les voitures se tassent sur les côtés de la rue, les conducteurs se demandant bien ce qui s’est produit. Ils doivent sans doute croire à un vieux qui a fait une crise cardiaque, ou une chose du genre. En général c’est ce type d’appels que reçoivent les ambulanciers. Aujourd’hui c’est différent. Ils ne doivent pas en voir bien souvent, des overdoses de pilules. Encore moins de la part d’une infirmière. « Allez Sullivan, c’est l’heure de sortir. Tu peux nous aider un peu? Montrer que tu sers encore à quelque chose. » Je pense qu’il m’en veut. Probablement qu’il apprécie beaucoup Aza, et que maintenant qu’il est dans une situation de supériorité, il en profite pour me faire sentir comme une ordure de la pire espèce. Je soupire et commence à aider les ambulanciers à descendre la civière, regardant Azalyne qui est dans un état semi-comateux. Elle ne se rend compte de rien, on dirait qu’elle dort mais ses yeux sont à moitié-ouverts. Ça fait un peu peur, quand je la regarde. Quand j’entre avec les ambulanciers dans l’hôpital, je sens les regards appuyés sur moi. Je sais que les gens parlent dans mon dos, elle doit avoir raconté ce qui s’est passé, forcément. C’est une fille, elle doit avoir eu besoin de cracher sa haine à toutes les autres et maintenant je vais devoir assumer mon statut d’ordure. Dans les couloirs, je me fais accrocher par une infirmière qui me demande ce qui s’est passé, et surtout ce que je fiche ici. Je marmonne que je n’ai pas trop le temps de lui parler, ne quittant pas des yeux la civière qui se dirige à l’autre bout du corridor. Quand je me précipite pour les suivre, je vois qu’ils se dirigent vers les soins intensifs. On me refuse l’accès. « Non mais je dois entrer, je peux pas la laisser toute seule… » Une infirmière me refuse l’accès et je devine que c’est la cheffe de service. « Écoute, Wade, tu peux aller attendre dans la salle de repos, mais là tu peux pas entrer. » Je fronce les sourcils, je regarde par la petite fenêtre ronde, je ne vois pas trop ce qu’ils font mais ça ne semble pas très joli. « Je peux pas la laisser toute seule, elle a besoin de moi… » Elle me regarde d’un air froid et resserre les dossiers qu’elle tient entre ses mains. Je redoute ce qu’elle va me dire, et quand elle se met à parler mes craintes sont confirmées. « Elle a pas besoin de toi, regarde ce que ça donne quand tu t’en mêles. » Je serre les dents et pousse un long soupir agacé. J’enfouis mes mains dans mes poches et serre légèrement les poings. « Va dans la chambre de repos, la 109. Elle viendra te rejoindre quand elle sera plus stable. » Je la regarde de travers alors qu’elle s’éloigne. J’ai envie de me précipiter dans la pièce où les médecins et les infirmiers se chargent d’Azalyne, mais je laisse tomber et décide d’écouter le conseil de l’infirmière. Je connais par cœur l’hôpital et n’ai pas de difficulté à trouver la chambre.

Je m’assois sur le fauteuil installé près du lit d’hôpital et reste immobile. Je reste ainsi longtemps, réfléchissant à ce que je vais lui dire lorsqu’elle se sera réveillée. Elle ne sera sans doute pas très tendre avec moi. Je ne sais pas à quoi m’attendre. Je suis de moins en moins certain que ce soit une bonne idée d’être ici avec elle pour tout dire. Il n’est pas trop tard pour partir, du moins c’est ce que je crois. J’entends les roulettes qui viennent vers la chambre, c’est la civière d’Azalyne. Les deux infirmiers qui l’emmènent me regardent d’un drôle d’air mais ne disent rien, ils doivent se demander ce que son ex fabrique dans la chambre à attendre qu’elle se réveille. « S’il y a quoi que ce soit, vous appuyez sur le bouton qui est sur le lit, quelqu’un va venir. » Un des deux infirmiers marmonne et ne me regarde pas dans les yeux en me racontant son monologue, puis le duo s’éclipse, me laissant seul avec Aza. Je me penche doucement vers elle et passe une main dans ses cheveux, ramenant une mèche derrière son oreille. « Bordel Aza, qu’est-ce que j’ai été con. J’suis désolé, j’ai été le pire des cons. Je voulais pas te faire de mal, c’était pas prévu, je réfléchissais pas… » Je ne réfléchis pas très souvent, quand je suis saoul c’est encore pire. Je n’ai pas d’excuse valable. Je dépose un baiser sur son front, il est brûlant. Je serre sa main, elle est branchée à un cathéter. Je déteste la voir branchée de partout comme ça. Ça me rappelle la première fois que je l’ai vue, quand j’ai dû lui sauver la vie et que je venais lui rendre visite à tous les soirs.

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Azalyne L. Dawes
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MessageSujet: Re: waza ∆ remorses always come too late waza ∆ remorses always come too late EmptyDim 29 Mar - 17:54

Je ne comprend pas ce qu'il se passe, je suis sur une civière, mon corps tout entier tremble, puis je le vois lui, devant moi, ou plutôt a côté de moi. Mais qu'est ce qu'il fou ici? Je n'ai pas conscience que mon corps est en train de faire des spasmes, je sais seulement que j'ai du mal a respirer. On tente de me maintenir, j'ai les yeux qui vacillent, dans peu de temps je risque de perdre conscience. A mon avis sa ne serai pas plus mal car j'ai mal, ou je ne saurai décrire car je ne sens pas mes membres mais j'ai un mal qui me ronge de partout, qui me grignote chaque petite parcelle de mon corps, c'est une véritable torture. L'un des médicaux s'approchait de moi, je ne comprenais toujours rien, sauf que je partais rejoindre le pays de je ne sais pas quoi, du moins je ne souffrais plus. Quant à mon corps lui il ne bougeait plus, je n'entendais plus rien non plus mais ca c'est pas le plus important.

Quelques minutes après l'ambulance s'arrêtait, toujours à moitié consciente et inconsciente on m'emportait à l'hôpital. J'entendais deux ou trois bruits atour de moi, des collègues probablement que n'en revenait toujours pas de l'état dans lequel je me trouvais. A vrai dire je n'avais jamais vraiment voulu faire d'overdose, mais boire pour refouler ma colère puis prendre un ou plusieurs cachets, m'avait fait me sentir bien, donc forcément j'avais continuer. Complètement concentrer sur mon chagrin et ma douleur que j'en avais oublier les éventuels risque d'une telle conduite. Peu de gens était au courant de ma nouvelle nuit passé avec Wade, Kayla et peut être Liam je crois bien, mais guère plus de monde, je n'aimais pas me plaindre, puis surtout souler tout le monde avec mes problèmes même si j'étais amoureuse comme jamais. Wade avait laissé sur moi une telle empreinte que jamais je n'aurai pensé que ca puisse être si intense...et pourtant.
Durant un bon moment, je ne saurais dire combien de temps on m'a fait tout un tas d'examen puis aussi ils m'ont ramener a la vie une fois. Ayant eu une dépression respiratoire cela m'a entraîner une bradycardie suivit d'un arrêt cardiaque nécessitant une réanimation. Une seule et unique fois, non je ne pense pas que j'ai vu la lumière blanche au fond du tunnel, mais je suis bien vivante.

Je suis encore dans les vapes mais consciente, endolorie, je sens mes membres, mais ils sont d'une lourdeur encore pire que du béton. Les infirmiers me ramènent dans la chambre, étrangement ils sont silencieux, eux qui a la base parlent autant que des filles. Une fois le lit installé correctement dans la chambre ils parlent, a quelqu'un, pas à moi. Je ferme les yeux et me laisse porter, glisser, rouler plutôt. Je n'entend pratiquement rien, mais c'est quand je sens une ombre ou plutôt quelqu'un s'avancer contre moi que j'essaye de m'enfoncer dans mon lit. Il me faut un sacré bout de temps avant que mes yeux ne s'accommodent à la lumière et surtout qu'ils impriment l'image de Wade dans mon cerveau. Je le regarde assez intrigué de quoi il me parle. J'ouvrais la bouche puis la refermais aucun son ne sortait de ma bouche. Je fronçais les yeux, mais qu'est ce qu'il fichait ici, pis moi surtout qu'est ce que je foutais sur un lit d'hôpital rattaché à tout un tas de fil, je suis pas patiente quand même... Je suis vraiment a l'ouest, je dois faire peine a voir encore.

"Qu'est ce que je fais ici, pis toi qu'est ce que tu fais ici, je croyais que tu en avais plus rien a faire de moi, j'ai pas besoin de ta pitié"

Je tentais de me redresser mais un des fils me rappelais a l'ordre. Je jurais dans ma barbe, je lui lançais un regard pleins d'interrogation. J'avais mal a tout les muscles de tout à l'heure, en fait ce n'était pas si cool.

"J'ai fait une chute c'est ca, donne moi mon dossier au pied du lit"
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MessageSujet: Re: waza ∆ remorses always come too late waza ∆ remorses always come too late EmptyMar 31 Mar - 1:45

Je suis là à parler tout seul et à me confondre en excuses même si elle ne peut pas m’entendre, mais ça me fait au moins un peu de bien de faire ça. Je me dis que si par chance elle venait à m’entendre, peut-être qu’elle comprendrait que je me sens coupable et que je regrette ce qui s’est passé l’autre soir. Parce que c’est le cas. Quand je vois les dommages collatéraux, tout ce que ça a causé, je me sens horrible. Je suis un vrai monstre. Ce n’est pas étonnant que les infirmiers et les médecins me regardent ainsi dans l’hôpital quand je déambule. Ils savent toute l’histoire. Elle doit bien avoir parlé de ce qui s’est passé, de la nuit qu’on a passé ensemble et qui s’est mal terminée. Ma gorge se noue, j’essaie de ne pas y penser, à quel point j’ai été horrible avec elle. Je vois ses paupières bouger légèrement et ses yeux s’ouvrent. Mon cœur se met à palpiter de plus belle, je suis heureux et à la fois craintif de la voir qui se réveille. Je sens que la suite ne sera pas agréable. Elle me fixe d’un air étonné. Elle ne sait pas pourquoi elle est ici, visiblement. En même temps le contraire m’aurait étonné. Elle se met à me questionner sur ma présence ici, ainsi que sur la sienne d’ailleurs. Elle me lance qu’elle croyait que je me fichais d’elle. Ce n’est pas tout à fait vrai. Elle sait que je ne me ficherai jamais complètement d’elle. Elle m’a blessé, je n’arriverai probablement jamais à la pardonner complètement. Toutefois je ne me fiche pas d’elle. Elle dit qu’elle n’a pas besoin de ma pitié. « Je suis pas ici par pitié, Aza, s’il te plaît… » Je parle doucement, calmement. Ça me rappelle la dernière fois à l’hôpital, quand on était en vacances. C’était dans des temps beaucoup plus heureux. J’ai mal au cœur en y repensant. Ça semble faire une éternité maintenant. Elle se redresse sur son lit, du moins elle tente de le faire mais les fils branchés sur ses bras l’en empêchent, la forçant à se recoucher sagement. Plus ou moins, en tout cas.

Elle me demande de lui donner son dossier au pied du lit. Je n’ai pas l’autorisation de lui donner ça, et de toute façon je ne le ferai pas. Je peux très bien lui expliquer ce qui s’est passé. Ce n’est pas une simple chute. Elle ne serait pas branchée de partout comme maintenant. À moins d’être tombée du quinzième étage, et là encore. Elle serait sans doute morte avant. Je me mords la lèvre inférieure, puis me rapproche légèrement du lit. Je me répète intérieurement que je devrais pourtant prendre mes distances pour ne pas lui causer un plus grand choc, mais je sais pertinemment que si je lui annonce ça en restant bien loin d’elle, ça ne sera pas vraiment mieux. Je dépose doucement une main sur son avant-bras et hésite quelques secondes avant de prendre la parole. « T’as fait une overdose, Aza. Ces foutues pilules ont failli te tuer. » Je me rappelle que je ne dois pas lui faire la morale. J’essaie de rester calme, pourtant ça me met hors de moi. Tout ça, c’est à cause de ces pilules. Si elle n’avait pas commencé à les prendre, on serait encore ensemble. Elle ne m’aurait pas trompé si ce n’était pas de ces pilules. Je soupire et tente de ne pas y penser encore. Je tends la main vers son visage pour repousser une mèche de cheveux derrière son oreille. « Tu m’as fait super peur. Quand on m’a dit qu’ils avaient reçu un appel chez ta sœur, j’ai pas pu m’empêcher d’y aller. » Je ne devrais pas lui dire tout ça. Ensuite elle va se faire des faux-espoirs. Je prends doucement sa main. Les fils de caoutchouc frottent sous ma paume mais ça m’est égal. « Je m’inquiète pour toi Aza, il faut que tu fasses quelque chose à propos de ces pilules. » Mon regard bleu croise le sien, brun foncé. Je n’aime pas devoir parler de ça avec elle maintenant, mais je suppose que si j’évite le sujet, elle sortira de l’hôpital sans que l’on en ait parlé, et si ça se trouve elle recommencera à nouveau. Ça, je ne peux pas l’accepter.

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MessageSujet: Re: waza ∆ remorses always come too late waza ∆ remorses always come too late EmptyMer 1 Avr - 12:08

Je ne comprenais pas du tout pourquoi je me trouvais dans l'hôpital en tant que patiente, qu'est ce qu'il avait bien pu encore m'arriver. La dernière fois que je m'étais retrouvé patiente, c'était lors de notre voyage à Hawaï avec Wade quand je venais de faire ma fausse couche pas là, aujourd'hui je ne savais pas. Je suis encore plus surprise de voir Wade a mon chevet. Intérieurement je suis contente, tout du moins sa présence me touche, mais avec tout ce que je sais, je ne sais plus sur quel pied danser. Depuis notre dernière rencontre il ne m'a jamais rappeler, jamais fait un signe de vie, bref rien venant de sa part, sauf que me voilà aujourd'hui à l'hôpital et lui juste là.

J'ai la voix encore enroué probablement a cause d'un tube que j'ai eu dans la bouche, mais qu'est ce qu'il a bien pu m'arriver pour que je suis intuber. Je réfléchissais, sauf que je me rappelais de rien. Si que je prenais ma douche c'est tout. Je fronçais les yeux quand Wade réfutait la pitié. Je ferme les yeux assez longuement pour essayer de me détendre, entendre les bip bip de mon coeur m'énerve et donc ma fréquence cardiaque augmente, il faut donc que je me contrôle. Wade se rapproche de moi, il ne compte donc pas me donner mon dossier. Mon coeur s'emballe et les bip bip s'intensifient, je rage de colère contre moi même de ne pas être capable de me maîtriser. Sa main touche mon avant bras, mon corps est a fleur de peau et un courant électrique se concentre la ou sa paume chaude touche ma peau.

"Qu...quoi? mais n'importe quoi"

J'ai les larmes qui me montent aux yeux d'un seul coup, comment ca j'ai fait une overdose, je ne comprend pas. Je fronce les yeux pour tenter de me souvenir de la dernière fois que j'ai pris les cachets, sa remonte a deux jours. Je sais j'avais dit à Wade que j'avais arrêter sauf qu'avec ce qui c'était passé entre nous, quelque chose avant bloqué. J'avais pas eu assez de volonté. Sa main se tend vers moi, je le regard faire, une de mes mèche de cheveux bouge, je ferme les yeux et savoure ce contact tendre a mon égard. Pendant ce temps il m'affirme qu'il a eu peur, mon coeur s'emballe, j'ouvre automatiquement les yeux, je vais finir par débrancher ces capteurs.

"Qui a appeler, Kayla?"

Je ne savais pas quoi dire de plus, je ne veux pas faire la fille qui s'accroche, même si au fond c'est la première chose que je fais. Wade me donne de l'importance, il me prouve même si il dit le contraire, je compte pour lui, j'ai encore un peu d'attention de sa part. Ces doigts se glissent entre les ma mains et les fils. Je caresse sa main avec mes doigts, j'ai envie de pleurer.

"Mais je comprend pas Wade je prenais ma douche comment est ce que j'ai pu faire une overdose, ca fait deux jours que j'y ai pas touché...de toute façon t'a rien a faire ici retourne avec ta pouf chez toi et laisse moi tranquille, tu dis que tu veux pas me donner de faux espoirs mais qu'est ce que tu fais là, je t'ai fait peur mais je m'en fiche je t'aime ta pas compris ca encore je peux pas vivre sans toi alors "

Je commence a sangloter, je tousse je m'étouffe, ma gorge est tellement sèche, mon coeur s'emballe. Je suis en pleins crise de délire, je comprend rien en plus sachant que je prenais pas douche.

"J'ai pas fait d'overdose, j'étais sous la douche comment...com..comment c'est possible...laisse moi, sors d'ici"
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MessageSujet: Re: waza ∆ remorses always come too late waza ∆ remorses always come too late EmptyJeu 2 Avr - 4:04

Elle est dans le déni, me disant que c’est impossible qu’elle ait fait une overdose. Pourtant les faits sont là. Je ne lui mentirais pas sur un truc aussi grave, je ne serais pas venu la voir si elle avait simplement chuté et s’était foulée une cheville. Elle ne serait pas sur ce lit d’hôpital branchée à tout plein de fils si c’était une simple chute sur le sol. Il faut bien qu’elle se rende à l’évidence que c’est beaucoup plus grave que ça. Il ne faut pas que je m’emporte et que je lui fasse la morale à propos des pilules mais la tentation est forte. Je l’avais prévenue déjà, je lui avais dit que ces saloperies étaient dangereuses pour elle et elle ne m’a pas écouté. Maintenant, on voit ce que ça a donné. Elle me demande qui a appelé et mentionne sa sœur. Je hoche la tête positivement, c’est bien sa sœur qui a composé le numéro des urgences pour qu’ils viennent chercher Azalyne. Je prends sa main sans trop réfléchir, puis caresse doucement celle-ci par-dessus les fils de caoutchouc. Je ne réfléchis pas à la façon dont elle pourrait interpréter mon geste, j’ai simplement envie de cette proximité, de lui montrer que je suis là pour elle à ce moment précis alors que tout semble si difficile à gérer. Elle effleure légèrement ma main, puis se met bientôt à parler. Sa voix laisse deviner qu’elle se retient de ne pas pleurer et les traits sur son visage se crispent, montrant qu’elle essaie visiblement de ne pas craquer. Ma gorge se serre quand elle se met à me raconter les dernières choses dont elle se souvienne. Je ne peux pas vraiment l’aider à se remémorer les dernières choses qui se sont passées avant que sa sœur n’appelle l’ambulance. Je n’étais pas là, et même si je n’avais pas été au travail à ce moment-là je n’aurais pas été présent. Je ne l’ai pas recontactée depuis la soirée au bar qui s’est terminée chez moi. Elle s’obstine à me dire que ça fait deux jours qu’elle n’a pas touché aux pilules. Il me semble qu’à chacune de nos rencontres, c’est la même histoire. Elle n’y a pas touché depuis quelques jours, puis la fois d’après depuis une semaine, puis ensuite quelques jours… Ça ne changera pas, il faut qu’elle fasse réellement quelque chose, sinon je doute fort qu’elle puisse tenir le coup. Elle me dit de m’en aller et de retourner avec ma « pouf » comme elle l’appelle. Elle doit parler de Thélonie, ma nouvelle colocataire. Ça m’ennuie un peu quand j’y pense, je ne veux pas qu’elle s’imagine des trucs, il ne se passe rien avec elle. Je retiens un soupire et la laisse continuer à déballer son sac. Je suis là, effectivement, et bien sûr que je ne veux pas qu’elle se fasse de faux espoirs. Elle dit qu’elle m’aime et ne peut pas vivre sans moi. Je détourne le regard et fixe le mur sans rien dire. Je ne sais pas vraiment ce que je peux répondre à tout ça de toute façon.

Elle éclate en sanglots et je pose mes mains sur mes cuisses, effleurant mon pantalon nerveusement. Elle s’étouffe, elle doit avoir la gorge sèche sans doute. Elle se remet à parler et dit qu’elle ne peut pas avoir fait d’overdose puis qu’elle était sous la douche. Tout de suite après, elle me demande de m’en aller. Elle veut que je foute le camp, carrément. Après que je sois venu avec elle ici et que je me sois autant inquiété pour elle? Aucune chance. Je reste assis sur ma chaise sans bouger d’un poil. « Aza, je sais pas ce que tu faisais, qu’est-ce qui s’est passé. Je sais simplement que lorsque je suis arrivé chez ta sœur, ils faisaient tout pour te garder en vie. C’est pas des conneries. » Mon ton est un peu sévère, mais je tente de garder mon calme. Elle peut bien me couvrir d’insultes à ce moment précis, ça m’est égal. Je me répète qu’elle est en état de choc, que c’est un peu normal qu’elle réagisse ainsi. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle réagisse tout naturellement à cette annonce. « Il faut vraiment que tu lâches ces trucs une fois pour toute, je veux pas que tu continues à te faire du mal comme ça. Tu sais bien que je tiens trop à toi pour que je te laisse faire ça. » Je ne sais pas qu’est-ce que ça lui prend pour qu’elle comprenne que la raison pour laquelle on n’est plus ensemble, c’est surtout ces médicaments. Ça et son infidélité. Elle peut me dire un million de fois qu’elle regrette, il en reste tout de même que c’est une des choses que je suis incapable de pardonner. J’aurais fait n’importe quoi pour elle, et de son côté elle s’est réfugiée dans les bras d’un autre gars. Même si ce n’est arrivé qu’une fois, c’est tout de même arrivé. Je ne peux pas passer outre cette histoire. « Oublie cette fille, on s’en fiche elle fait juste squatter la chambre d’amis. Il y a absolument rien entre elle et moi. » Je lui parle de ma colocataire, simplement pour qu’elle sache ce qu’il en est vraiment. Elle a dû entendre des tas de rumeurs, ça ne m’étonnerait pas une seule seconde. Je prends doucement sa main à nouveau et la serre dans la mienne, observant son teint livide. Ce n’est pas agréable de la voir ainsi.


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Azalyne L. Dawes
Azalyne L. Dawes

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MessageSujet: Re: waza ∆ remorses always come too late waza ∆ remorses always come too late EmptyLun 6 Avr - 22:11

J'ai encore énormément de mal a réaliser ce qui m'est arrivé. Comment est ce que j'ai pu me retrouver dans un lit d'hôpital, je n'arrive toujours pas a réaliser. Une chose est certaine, malgré tout, Wade ne me mentira pas là dessus, une overdose est bien trop gros. Sauf que je me souviens juste du moment où je monte dans la douche. Je reste perplexe, j'essaye de me concentrer mais toujours rien de plus que cette fichu douche. Je commence a partir en pleins délire, je ne sais plus ce que je dis, ou même ce que je fais, la seule chose dont je suis certaine c'est que les électrode qui sont reliées a mon corps commencent sérieusement a m'énerver. Je tente bien de les retirer, mais j'ai de la misère a soulever mon bras il est lourd si lourd... Ma tête commence a tourner, je veux essayer de me relever mais en vint. J'ai hausser le ton avec Wade car je ne le comprend vraiment pas, je veux qu'il s'en aille, depuis que je sais qu'il a de nouveau quelqu'un qui vit dans sa maison je ne peux plus le regarder en face. Je ne comprend même pas comment il a fait pour lui demander de venir s'installer chez lui si rapidement. enfin au final c'est lui qui aura tourner la page plus vite que moi.
Wade en a décider autrement il ne compte pas partir, il prend une voix assez neutre, cela me surprend sur le moment, je n'ai pas envie de l'écouter sauf que je n'ai pas le choix. Plus il parle, plus sa ressemble a une leçon de morale. Je hausse les yeux. Les mots s'imprimaient dans mon crâne, tout pour me garder en vie?

"Si tu le dis"

Je me torture un doigt, il y a une petite peau qui me dérange, bien évidement la présence de Wade n'arrange rien. J'ai tout qui se mélange dans ma tête, certain flash de nous ensemble reviennent, puis nos disputes, cela me fait monter les larmes je ne supporte vraiment plus cette situation.

"La belle affaire, tu tiens trop a moi laisse moi rire"

Je me force a rire sauf que ma gorge est toujours aussi sèche à cause de l'intubation de toute à l'heure que je m'étouffe a nouveau. Je tente de reprendre ma respiration en vint. J'aimerai bien que quelqu'un vienne m'apporter un peu d'eau. Sauf que je n'arrive pas a parler, j'essaie tant bien que mal de communiquer par signe de main pour que mon ex daigne me servir un verre. Une fois chose faite, il me tend le verre, je l'attrape a deux mains tout en lui attrapant les siennes au passage, peut importe, je n'ai pas le temps de réfléchir a ce que je fais.
Wade tente de me donner une explication pour la présence féminine chez lui, je le fusille du regard, ben voyons, les petites culottes sont dans le tiroirs a la place des miennes te fatigue pas pour dire autre chose.

"Je m'en fou, tu peux dire n'importe quoi ca ne changera rien du tout, tu m'as déjà remplacer c'est super, moi j'y arrive pas, comment tu veux que j'arrête les médicaments, comment tu veux que j'aille bien, il me semble que je t'ai demander de sortir d'ici wade...dégage pour une fois fait une moins une chose pour moi une seule et unique et la tu vas y arriver casse toi oublie moi, continue a faire ta vie et ne t'avises plus de revenir"

Je me pince la langue, je ne veux pas pleurer, je retire la main de la sienne, mon coeur s'emballe encore une fois. Mais maintenant c'est un peu plus fort. Je suffoque. Une infirmière arrive, elle écarte Wade, me donne un masque a oxygène et me fait respirer a l'intérieur. Tout deux s'échangent des paroles que je n'entend pas trop concentrer sur ma respiration. Quelques minutes plus tard je sui en mesure de me contrôler, je prend le masque et l'infirmière s'éclipse. Je tourne le regard je ne veux pas le voir.
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