cause all of me loves all of you

Mr Klein, pouvez vous revenir sur votre passé, quelques instants, qui sont vos parents, etc … ?
Alors … je suis fils unique. Enfin j’étais fils unique. Ou je le suis de nouveau. Je sais pas trop. Mes parents sont des lâches, qui m’ont cachés l’existence de mon petit frère. Mais comme il est mort, je suppose que ça n’a plus trop d’importance. Je suis né à New-York, un 24 novembre. Le monde de la mode était au courant de ma naissance seulement quelques minutes après que l’air se soit infiltré pour la première fois dans mes poumons. J’ai jamais été très proche de mon père, ma mère m’accaparait tout le temps et avant, je voyais en elle une femme forte, un modèle à suivre. Maintenant, j’ai juste envie de les fuir tous les deux.

Euh … bien. Votre enfance, elle s’est bien déroulée ?
Ouais. Ouais, comme toute enfance d’un petit gosse de riche qui pète plus haut que son cul. Ouais, elle s’est bien passé, j’étais un petit con, je me foutais du malheur des autres, j’adorais me foutre de la gueule des pauvres et je profitais de ma gueule d’ange pour jouer les p’tits innocents. Ça rendait folle de joie ma mère et ça brisait mon père. En fait, j’étais pas vraiment Aedan. J’étais LE Aedan qu’ils avaient voulu que je sois. Et ce, jusqu’à très récemment. Genre vous. Vous êtes plutôt jolie, qu’on se le dise. Avant, vous n’auriez pas pu finir cette interview. J’vous aurais embrassé et vous auriez finis dans ma couette le soir même.

Ahem … Vous avez récemment repris CK … Pouvez-vous nous en dire plus ?
Vous en dire plus sur quoi ? Vous ne lisez donc pas les journaux ? Calvin Klein est mort. Mon grand père est mort. Mon père n’a jamais voulu reprendre tout ça. Alors c’est moi qui vais faire tourner la machine à présent. À moi les déplacements chiants, les meetings pourris où je serais loin d’elle. Vous connaissez le Roi Lion ? Bah c’est le grand cycle de la vie …

Vous avez dit « elle » ? Qui est-elle ?
Ma copine. Ou ma fiancée. Peut-être mon ex … je sais pas trop à vrai dire. Elle, c’est à la fois le vent qui court dans mes cheveux et le souffle chaud contre mon cou. Elle, c’est les yeux clairs et les cheveux roux. Elle c’est … euhm, une femme. Un tout p’tit bout d’femme tellement fragile. J’imagine même pas l’état dans lequel elle a du être après qu’je sois parti. Ou peut-être qu’elle a enfin pu respirer, que ce type à enfin pu la consoler. Oh, heu, elle s’appelle … Non, laissez tomber, son prénom c’est pas le plus important. Le plus important c’est que je l’aime, et qu’elle me manque bordel.

Je vois … et vous venez de dire « après que je sois parti » ? Expliquez-vous !
Ah, si vous entrez sur les sujets qui fâchent … ! Oui, j’ai du m’absenter quelques mois pour des raisons personnelles. Malheureusement, ça n’a pas aussi bien tourné que prévu et j’y suis resté plus longtemps. J’peux rien vous dire de plus.

Je vois, et bien Mr Klein, merci pour cette entrevue. C’était Lydia Marshall, en direct de Radio SS, restez branchés ! Tout de suite, le nouveau tube de Taylor Z !