Sujet: Come on home, it's opened [Sethen] Ven 6 Fév - 18:20
Seth O. Hemingway et Eden J. Pastrow
On dit souvent « qui se ressemble s'assemble ». Faut-il vraiment croire à ce dicton ? Par exemple, quand on voit Seth Hemingway et moi c'est faux, totalement faux non ? On se déteste, on passe notre temps à se chercher, s'engueuler à la limite de se frapper. Une entente serait tout bonnement impossible. Et pourtant nous sommes pareil. A l'identique, les même façons de faire, la même vision des choses. Il aurait été fort possible que Seth et moi on s'entendent plutôt qu'on se chamailles vous ne pensez-pas ? Et pourtant ça à fait le contraire, j'ai détruit sa vie et voilà que je suis à nouveau dans la même ville que ce dernier et prête à recommencer à nouveau. Pourquoi ? Honnêtement, je n'en ai aucune idée. Détruire la vie de Seth Hemingway est devenue un but dans ma vie comme si c'était une mission que je m'étais attribuée et pourtant je ne pourrais pas justifier pourquoi. Il y a quelques années de ça aurait-il blessé mon amour propre ? Ce qui aurait engendré cette haine insoutenable envers lui ? Cela reste un mystère. Nous venions tout deux d'avoir un échange poignant au café de la ville. D'abord un renversement de café sur ma chemise blanche, ensuite un court instant à s'aboyer dessus, suivit d'un second renversement mais cette fois-ci d'un verre sur la tête de Seth, ce qui nous avait valu d'être mis à la porte par le patron. Je m'étais d'ailleurs promis d'aller lui faire des excuses plus tard, sans Seth qui pourrait roder dans les parages. Seth et moi en sortant du café avions commis comme une sorte de déclaration de guerre. Il avait tout de même insisté sur le fait que j'avais sûrement un prix pour arrêter de le persécuter, que tout le monde avait un prix. Je lui avais cependant certifié que non que je ne m'achetais pas, j'avais même fait une petite allusion à la prostitution et que je n'en faisait pas. Il avait ajouté que nous verrions donc cela et qu'il était même persuadé que c'est moi-même qui viendrait le supplier au finale. Il pouvait bien penser ce qu'il voulait, cela m'était égale. C'était plutôt amusant même au finale. Il ne me connaissait pas, je n'étais pas prête du tout à renoncer. Et je pense qu'au fond il le savait lui aussi et que ça l'amusait tout autant que moi. Il avait aussi tenté de me déstabiliser en parlant de mon père et du fait qu'il était décédé, que c'était passé dans les journaux, à la télé et que j'avais du mal le vivre, que je savais à présent ce que ça faisait de perdre un être cher. En effet, à présent je le savais, mais ça Seth n'avait pas besoin de le savoir, je savais que si je flanchais sur ce sujet-là Hemingway allait se servir de ça pour m'atteindre, il en était hors de question ! Je ne le permettrais pas. J'avais donc répondu de façon brève mais pas stressée, plutôt à l'aise et normale que oui en effet il était mort et que j'avais vécu ça comme toute personne perdant un être cher. Il avait aussi mentionné ma mère durant la conversation. Je lui avait alors assuré qu'elle aussi était morte. Il avait alors fait comme s'il avait de la pitié pour la « pauvre petite orpheline » comme il disait et avait ajouté qu'en fait il n'avait réellement aucune peine. En fait c'était pour enfoncer encore un peu plus le couteau dans la plaie. Je n'avais pas besoin d'être plainte, certainement pas par Seth Hemingway ! Je ne répondis donc pas à cette attaque. Je fit seulement un haussement de sourcils d'un air blasée. Il porta la café que je venais de lui empreinter jusqu'à sa bouche et bu à son tour.
C'est alors qu'une idée m'était venu. Seth commençait à me taper légèrement sur le système. J'avais décidé de lui faire croire que j'envoyais un message à mon assistante pour lui dire de m'apporter un autre chemisier au boulot mais en réalité je faisais un tour sur le site de Gossip Girl et très vite j'énumérais les différentes phases de vie de Seth ici à Siloam Springs. Il avait tendu son bras de façon assez brutale, heureusement je l'avais esquivé et repoussé alors sa main en ramenant mon téléphone un peu plus prêt de ma poitrine, dans mon intimité. Je continuait de lire les potins ce qui semblait de plus en plus énerver Seth. Je le sentait se redresser sur lui comme si ça l'agaçait vraiment et l'énervais même que je puisse lire ça. J'avais mentionnée Azalyne, Wade, le fait que Seth est été trompé par cette dernière que j'avais tout juste rencontré d'ailleurs en arrivant en ville. Tout ça semblait le ronger malgré tout. Bien que je ne crois pas que Seth puisse être amoureux de cette jeune femme, je me doutais bien que ce qui l'énervais c'est que je sois au courant et surtout les actes, le fait qu'il se soit fait prendre pour un con clairement. Une fois que j'eus fini de parler il me cracha que ça ne me regardait pas, ce qui me fit apparaître un léger sourire du coin de la lèvre. Il m'expliqua ensuite qu'Aza comme il l'appelait c'était sûrement mise avec lui comme j'avais pu succomber à son charme auparavant à l'exception apparemment qu'elle, elle le connaissait en se mettant en couple avec lui. Au fond encore une fois je me moquais pas mal de ça. J'avais juste mentionnée la chose pour le titiller et ça marchait. J'en était fière. Je me disais que cette situation était loin d'être terminée. Malheureusement même si cette Azalyne semblait sympa, gentille, mignonne, elle se semblait pas très fidèle et la voir retourner un jour vers Seth ne me semblait pas impossible. Quand ce jour-là arriverait je serais la première à m'étouffer de rire.
Ce n'était pas le tout, mais dans le fond il fallait tout de même que je repasse chez moi. Je lui avait alors dit qu'on cessait les plaisanteries et qu'à présent il était temps que je repasse chez moi pour me changer. C'est alors qu'il semblait s’intéresser à tout ça, mon appart, mes bureaux. Oui mon œil ! Ça sentait l'entourloupe à quinze mile kilomètres. Pourquoi Seth me demandait-il si j'étais bien installée ? Qu'est ce qu'il voulait ? C'était simple non ? Il fallait que je lui demande simplement. Je mis mes mains sur ma poitrine en croix « Fait pas genre que ça t'intéresse Seth. Qu'est ce que tu cherche ? Tu veux savoir où j'habite ? Ou je travail ? Qui te dis que ce sont « mes bureaux ? » Je ne me souviens pas t'avoir dit que j'étais patronne. Si ? » Après tout, c'est vrai qu'est ce qu'il cherchait ? Le conduire à mon appartement serait certainement une grosse prise de risque mais après tout, il pouvait très bien me suivre s'il le désirait. Je ne pourrais pas l'en empêcher. « Tu ne veux pas vraiment savoir si je suis bien installée. Qu'est ce que tu veux ? Me suivre chez moi pour voir où je vis et savoir où venir te venger ? Je t'en pris, allez viens, allons-y. » Il ajouta que je devais me moquer de ce que les autre pensent, puis il ajouta que ce devait être mon premier jour de boulot et que dans ce cas il comprenait le fait que je veuille rentrer pour me changer. « En effet, tu as raison c'est mon premier jour, mais tous le monde sait qui je suis et me connais là bas. Ce n'est pas une question de bonne présentation comme tu le penses si bien. » Je mis une main sur son épaule « Pas la peine d'essayer de me flatter. Je te connais, la petite femme naïve d'il y a deux ans ne l'est plus. Ça ne prends pas. » Je passais alors le pas et prenant un peu d'avance sur lui, je me retournais alors en faisant un signe de main « Aller, viens. Je vais te présenter mon humble demeure. »
Après tout pourquoi lutter ? J'étais trempée, Seth aussi, il fallait que je me change. Pour lui je ne savait pas. Il faisait bien comme il voulait. Il voulait voir où je vivais. Je savais bien que ce n'était pas dans un but de visiter mon appartement tel un musé, mais bien histoire de voir où je vivais pour savoir où créchait l'ennemie. Je le conduis donc sans vraiment de relâche jusqu'à mon appartement. Enfin, appartement... Quelle surprise allait-il avoir quand il verrait que mon « appartement » était en réalité une belle et grande villa bien protégée ?! Arrivés dans les rues de North Town, ayant marchés du centre jusqu'au Nord de la ville l'un à côtés de l'autre. On aurait pu nous prendre pour des alliés. Bien que ce ne soit pas vraiment le cas. Tout le contraire même. J'arrivais alors devant mon grand portail de fer blanc. Je tournais la tête d'un air légèrement taquin vers Seth levant les bras comme pour faire une présentation « Bienvenido a la casa de Eden » Je lâchais un sourire d'autant plus mesquin. Je me tournais vers le portail en tapant le code bien à l'abris des regards de Seth. En prenant bien soin de mettre la main devant pour qu'il ne voit pas les chiffres que je tappais. Je l'invitais alors à me suivre. Nous arrivions enfin à mon entrée de villa. Un grondement se fit entendre. J’ouvris la porte et laissait voir à Seth la grosse tête de mon premier Rottweiller, suivit de mon second. « Je te présente Andy et Pasty. Tu vois si tu veux venir mettre la pagaille dans ma maison, tu risque d'avoir un peu de mal. » dis-je accompagné d'un sourire en m'adressant à Seth. Je fit sortir mes chiens en m'abaissant à eux et leur faisant une douce caresse. Je laissais Seth à l'entrée et commençais à monter les escaliers pour pouvoir me diriger dans ma chambre. « La cuisine c'est par là, si tu veux te servir à boire en attendant que je me change. » Montant les escaliers je dézippais alors le vêtement qui m'avait été prêté à mis chemin tout en marchant et rejoignait ma chambre à l'étage.
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Seth O. Hemingway
modo ◇ seksy comme tout
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Sujet: Re: Come on home, it's opened [Sethen] Dim 8 Fév - 20:54
Come home, it's opened
Eden Pastrow & Seth Hemingway
Peur fugace, tétanisante. Peur qui vous donnait des ailes, vous fait courir plus vite devant l'ennemi, sans se retourner. Et puis cette peur qui vous donnait tout simplement du courage. Celui de voir la vérité en face et de l'affronter directement. Tuer le monstre sous le lit pour aller de l'avant. La terreur et la colère l'avaient déjà fait fuir une fois. S'aurait été bête de croire qu'elle aurait pu le laisser tranquille maintenant. Il n'avait pas éradiqué le mal, et il continuait de courir, sous les traits d'une belle jeune femme trop rancunière. Seth n'avait pas envie de s'excuser. Et puis, pour quoi encore ? Que lui avait-il fait, à elle ? De plus que les autres ? Oui, il en avait voulu à son argent et il avait couché avec elle pour cela, mais le reste de ses conquêtes ne la concernait pas. Il connaissait ses motivations. Lui aussi avait joué le même jeu avec son autre ennemi, et avait pris un malin plaisir à le démonter sur place, même si la tentative n'avait pas été vraiment concluante, puisque la rupture n'était pas due de son fait. Que cela se retourne contre lui ne l'étonnait plus vraiment. C'était de sa faute s'il ne s'était pas rendu compte de cela avant et s'il n'avait pas fait ce qu'il fallait pour l'arrêter. Il n'était plus temps de se mordre les doigts maintenant que la partie avait commencé. On ne revenait pas en arrière, d'autant que Seth n'avait pas envie d'abandonner. Lui aussi avait des cartes en main qu'il était destiné à jouer. Si la violence et la manipulation ne marchait pas, il tenterait la deuxième phase, la séduction. Dans tous les cas, ce qu'il fallait c'était se rapprocher le plus près de l'ennemi, le connaître, savoir ce qu'il aimait, ou il vivait, ce qu'il faisait afin d'asséner le coup fatal quand on s'y attendait le moins. Avoir les sens en alerte malgré la peur, surtout lorsque votre ennemi était plus puissant que vous. C'était comme vaincre le boss final. Il lui faudrait surement essuyer des échecs et des humiliations d'abord, mais il y arriverait.
En s'intéressant à ses bureaux et à son domicile, il affichait directement ce qu'il avait en tête. Ce n'était peut être pas la bonne technique, mais il n'avait pas le temps de réfléchir. D'habitude, il préparait des plans quelques jours à l'avance, des techniques de replis, des phrases d'accroche pour la drague, il effectuait un repérage des lieux... Mais là, ils étaient en pleine rue, et il ne pouvait pas se permettre de la laisser partir comme cela. Il devait garder un œil sur elle, tout le temps. Connaitre ses moindres faits et gestes. Ca, il ne pouvait pas le faire tout seul. Il avait conscience qu'il pouvait devenir facilement parano, et c'était peut être ce à quoi Eden s'attendait. Le plonger dans la tourmente, sans ne jamais effectuer la moindre petite chose. Elle était assez vile pour agir de la sorte. Mais lui ne pouvait pas faire autrement. Cela marcherait même très bien mais tant pis. La seule solution contre ça aurait été de partir, mais il n'allait pas jouer le lâche une deuxième fois. Il était plus fort que cela. La première chose à faire serait maintenant de cacher ses sentiments, et là, il était maitre en la matière. Pas moyen qu'elle découvre que ce qu'elle disait l'atteignait, même si elle avait déjà frappé fort en lisant les messages de la Gossip sur internet. Ceux-ci continueraient d'ailleurs, mais il n'avait pas non plus envie de se faire discret. Il lui faudrait à partir de maintenant assumer ses actes les plus flagrants, ceux qui étaient retranscrits sur le site, ce qui reviendrait à faire aussi strictement attention à ses fréquentations. Cela annulait aussi toute possibilité de vrais sentiments positifs. Pour cela, tant mieux, il n'avait heureusement aucune fille en tête. Enfin si. Il l'avait elle. Elle occuperait son esprit jusqu'au bout. Elle répondit d'ailleurs avec sécheresse à ses questions, mais plus il la voyait s'irriter, plus son sourire s'agrandissait. Au moins, elle n'était pas tombée dans le piège, elle voyait clair dans son jeu. « Allons voyons, tu n'a pas besoin de me dire que tu es une patronne pour que je le devine. Je te connais un peu, je sais d'où tu viens, et crois moi, j'ai un bon flair » affirma t-il, faussement vexé qu'elle mette en doute ces capacités de déduction. Franchement, ce n'était pas difficile de deviner !
Pourtant, elle accepta de lui montrer ou elle habitait. Très bien un point de gagné. Il la suivit avec docilité, ignorant le fait qu'elle avait dit qu'elle savait qu'il voulait se venger aussi. Il n'avait peut être pas la même emprise qu'elle sur lui, mais avec un peu de conviction, il pourrait aussi lui faire regretter d'être venue se placer en travers de son chemin. Elle n'avait pas besoin de lui confirmer qu'on la connaissait là-bas. Lui non plus n'était pas naïf, et cela l'aurait même étonné que dans ses bureaux, on ne sache pas à qui on avait à faire. Néanmoins pour lui, c'était quand même une question de bonne présentation. Pour elle aussi apparemment puisqu'elle avait décidé de le mener jusqu'à chez elle plutôt qu'a son travail. Voir les deux lui aurait plus, mais si c'était, comme elle le précisait, son humble demeure, alors tant mieux. Même si elle ne devait pas avoir grand chose de humble. En disant cela, elle avait même osé le toucher. Il ne la repoussa pas, même si son ton était familier et qu'il aurait bien voulu lui rétorquer de poser ses mains ailleurs que sur lui, mais il ne voulait pas la contrarier en si bon chemin. Alors qu'elle pressait le pas, manifestement pour le distancer, il continua à son rythme. Après tout, il marchait plus vite qu'elle, et il n'eut aucune difficulté à rester à son coté. Il sentait encore les gouttes de thé dans son cou et ses cheveux, et il avait hâte d'y remédier. « Naïve, toi ? C'est moi qui aurait du dire ça. Au moins, nous sommes à égalité maintenant, je sais ce que tu veux et toi... peut être que tu sais ce que je veux aussi, ce n'est pas difficile à comprendre. Tu n'aura aucun mal à découvrir ou moi j'habite en plus, même si j'utilisais toutes les manœuvres possibles pour t'empêcher de le découvrir ».
Ils marchèrent de longues minutes, sans que Seth ne s'arrête de la regarder du coin de l'oeil. Ses pensées tourbillonnaient dans son esprit, à la recherche de quelque astuce, de quelque idée ou attitude à adopter, mais trop de choses différentes lui venaient en tête, trop pour qu'il ne puisse se décider. Il remarqua qu'ils se dirigeaient vers le nord de la ville, et il ne put s'empêcher de remarquer qu'au fur et à mesure, les immeubles se faisaient plus rares, remplacés par des maisons parfois avec pelouses. Ils arrivaient manifestement dans un quartier plus chic, et il n'en était pas vraiment surpris. Eden Pastrow n'était pas du genre à se contenter d'un misérable appartement dans le centre, entourée de gens du bas-monde comme lui. Il lui fallait montrer sa richesse, son goût du luxe, sa supériorité. La villa qu'elle lui présentait correspondait parfaitement à l'idée qu'il s'en était faite. Aussitôt, l'envie d'habiter une maison comme celle-ci s'afficha dans son esprit. Il aurait pu l'avoir, si cette fille n'avait pas été une petite garce pourrie gâtée, aussi habile que lui en ce qui concernait la manipulation. La haine qu'il avait emplit son cœur encore plus, mais il se força à sourire, et même à lâcher un rire lorsqu'elle s'adressa à lui dans un espagnol plus qu'approximatif. Ils entrèrent tous deux après qu'elle ait fait son code sur l'interphone, sans lui laisser le temps de voir quels chiffres c'étaient. C'était à lui de jouer maintenant. Il avait de bons yeux, et une assez bonne mémoire, et il lui fallait trouver maintenant les failles dans la sécurité de la villa. Un trou dans la clôture, une caméra défaillante.... Malheureusement pour lui, rien ne lui sauta devant les yeux. Non, il lui sauta plutôt aux oreilles que la jeune femme avait des chiens. Et pas que des petits. Il fronça les sourcils lorsqu'il vit un des molosses. Il n'avait pas spécialement peur de ces animaux, mais être en compagnie d'un de ceux-ci ne lui inspirait guère confiance. Eden savait donc bien s'entourer. Malheureusement, quand il disait que tout le monde avait un prix, il pensait également aux chiens. Ils ne résisteraient peut être pas devant un bon gros morceau de viande. La jeune femme l'informa qu'effectivement, mettre la pagaille à l'intérieur se révèlerait bien difficile pour lui. « Moi ? Mettre la pagaille ? » dit-il, faussement outragé en portant la main à son cœur comme si cela l'atteignait particulièrement qu'elle pense cela de lui « Je suis juste là pour visiter un peu ! L'idée ne m'est pas venue de me pointer en personne chez toi discrétement, j'ai d'autres techniques »
Pour autant, il ne s'attarda pas dans l'allée, et il se précipita à l'intérieur derrière elle juste avant qu'elle ne ferme la porte d'entrée. Elle lui désigna la cuisine alors qu'elle le quittait. « Et moi alors, tu ne va pas me laisser avec mes vêtements mouillés ici ? Que fait-tu de l'hospitalité ? Apporte moi une chemise pendant que tu es là haut » dit-il avec ironie en la regardant monter l'escalier d'en bas. Il savait qu'elle n'en ferait rien. Ou qu'elle lui apporterait un de ses propres vêtements, si elle était joueuse. Au moins, elle ne le laissait pas sans ressources. Etait-ce une erreur de sa part de le laisser sans surveillance ? Sans doute pas. La connaissant, elle devait avoir planqué des caméras de sécurité dans toutes les pièces. Il se dirigea vers la cuisine en premier puisqu'elle lui avait montré ou elle était. Il ouvrit le réfrigérateur afin de voir quel genre de bouffe elle mangeait, mais il n'y avait rien d'intéressant. Dans la porte, du champagne, manifestement cher, et du vin aussi, tout aussi couteux, mais c'était tout ce qu'il pouvait trouver. Quand au reste de la nourriture, tant qu'il savait qu'il y en avait un peu, c'était suffisant. Il n'avait pas de poison dans ses poches, dommage ! Comme il n'avait pas de micros non plus. Cette visite avait été trop précipitée, vu qu'il ne savait même pas avant ce matin qu'elle était en ville. Il n'avait pas eu le temps de se préparer. Et trouver du poison ou des micros à Siloam Spring... Il ne s'était jamais posé la question, et c'était troublant de penser que, maintenant, il en aurait peut être besoin. Il n'était pas aussi joueur qu'elle, lui tout ce qu'il voulait c'était l'empêcher de nuire, pas de la détruire à petits feux. Il n'y avait pas de place à la douceur. Pourtant, la tuer était une chose qu'il avait du mal à imaginer, même si cela pouvait régler tous ces maux. Il referma le frigo en chassant ses pensées, et partit explorer le reste du rez-de-chaussée avant qu'elle ne redescende. Il passa dans le salon, la salle à manger, résistant à l'envie d'ouvrir tous les placards qu'il voyait. Il n'y avait rien de compromettant, et il n'osait pas fouiller en profondeur, d'autant qu'il ne savait pas ce qu'elle faisait vraiment là-haut. Et s'il y avait un poste de commande ? Une salle de surveillance comme dans les supermarchés ?! Dans ce cas là, elle devait être autant parano que lui, ce dont il doutait. Il aperçut des photos de famille dans quelques cadres dans le salon. Il s'en approcha pour regarder. Il n'y avait que deux personnes. Les mêmes, Eden et son père, rien d'autre, à part parfois, en arrière plan, une des façades de leurs bureaux. Curieux, mais il n'insista pas non plus. Il retourna vers l'entrée, là ou d'autres portes faisaient face à celle de la cuisine. Il s'avança pour les ouvrir, mais elles étaient fermées à clé. Seth força, mais au même moment, il entendit des bruits venant de l'étage. Eden devait redescendre. Il se précipita dans la cuisine avant qu'elle ne voie qu'il s'était approché des autres pièces, et il s'appuya contre le plan de travail. « C'est une très jolie maison que tu as ! Pourquoi tu ne m'a pas fait visiter là-haut ? » cria t-il alors qu'elle n'était pas encore rentrée dans la pièce. « Je suis sur que quand tu sera bien installée, elle sera quand même plus accueillante. C'est un peu vide, tu ne trouve pas ? En même temps, une aussi grande demeure quand on vit toute seule... C'est triste ! ». Il se souvint de la bouteille de champagne dans le frigo, et il alla la chercher. Elle n'était pas ouverte, tant mieux. Il fallait qu'ils fêtent leurs retrouvailles non ?
Sujet: Re: Come on home, it's opened [Sethen] Mer 11 Fév - 1:14
Seth O. Hemingway et Eden J. Pastrow
Naïve ? Je m’étais supposée naïve auparavant ? Oui, simplement pour rappeler à Seth que je ne l'étais pas et que justement, il ne devait pas l'oublier. Il y a quelque années je l'avais laissé croire que j'étais une jeune fille à peine majeure, naïve qui allait se laisser dérober son argent et se faire taper sur les doigts par son papa chéri, mais il n'en était rien. Même si au premier abord je l'avais trouvé séduisant, jamais je n'avais fait confiance à Seth. Ses yeux l'avaient trahis lui-même, il avait soif d'argent et de pouvoir ça se sentait. Tout comme moi, dommage pour lui, je n'avais jamais été Naive. Je venais tout juste d'accepter de le laisser venir avec moi jusqu'à chez moi. De toute façon j'étais certaine qu'il me suivrait même si l'autorisation ne lui était pas donnée. Ce geste n'était pas un geste naïf. Au contraire, je savais très bien ce que je faisais. Ma maison était extrêmement protégée. Elle ne l'était pas pour au cas où si cela prenait à Seth Hemingway de venir la détruire. Non, déjà j'étais quelqu'un d'assez connue et riche qui plus est. Pas mal de personne me voulait du mal, j'avais juste pris quelques précautions. Seth et moi venions de nous faire jeter du café. Il c'était comme par hasard intéressé à l'endroit où je vivais et avait commencé à me poser toute sorte de question. Où je travaillais , si j'étais bien installée ? La supercherie ne prenait pas avec moi. Je savais bien qu'il faisait mine de s'intéresser à tout ça simplement pour avoir des cibles vers lesquelles tirer quand ça lui chanterais pour certainement se venger de moi. Je lui avais alors directement rétorqué que sa comédie ne marchait pas avec moi et que s'il voulait me détruire en commençant par le lieu ou je travaillais et où je vivais c'était mal parti pour lui. Je lui avais également fait remarquer que je ne lui avait à aucun moment de la conversation dit que j'étais ma propre patronne. Il m'avait alors certifié que je n'avais pas besoin de le lui dire, qu'il me connaissait un peu et que ce n'était pas difficile à deviner, qu'il savait d'où je venais et qu'il avait un bon flair. C'est vrai, il n'avait pas tord. J'avais été bête sur ce coup-là si j'avais cru pouvoir le duper en ce qui concernait mon travail. Bon, ça c'était fait, Seth qui cherchait à sous tirer lui aussi des informations sur ma vie savait que j'avais ma propre boite en ville. Quand je lui avait dit que je n'étais plus la petite fille naïve d'avant comme il l'avait cru, il me contredit aussitôt en me disant que je n'étais pas naïve et que c'était plutôt à lui de dire ça. C'est vrai, c'était lui le naïf il y a quelques années de ça. Il avait été trop aveuglé par mon argent et n'avait pas compris ma manipulation. Il avoua enfin qu'il savait ce que je voulais et que par la même occasion je savais aussi ce qu'il voulait et que si son intention était de me cacher où il vivait, je n'aurais aucun mal à le découvrir et ce même s'il se donnait corps et âme pour me le cacher. « C'est vrai, je suis plutôt douée en matière de recherche. La preuve, je t'ai retrouvé ! » Lui avais-je alors lancé avec beaucoup d'amusement en haussant un sourcil avec un air de mafieuse menaçante comme je savais si bien le faire. Le laisser penser que j'étais dans cette ville rien que pour le retrouver et lui mener la vie dure me faisait beaucoup sourire.
Juste avant ça, j'avais osée le toucher sur l'épaule. Non pas par geste amicale, bien au contraire, bien pour le répugner encore un peu d'avantage. Seth avait peur de moi, je le savais, que je me mette en contact physique avec lui devait le faire frissonner de peur et moi, ça m'amusais beaucoup. Presque à en rire je lavais sentit serrer les dents et avoir un comportement mal à l'aise. Je suis sûre qu'a ce moment-là l'envie de me frapper n'était pas si lointaine. Et je l'aurais compris. Avec moi c'est « faites ce que je dis, pas ce que je fais ». Si jamais il avait osé ne serait-ce qu'un seul contact avec moi, je pense que le revers de main serait parti à vive allure. Je ne me serait certainement pas gênée pour mettre clairement une gifle à Seth. Ça m'aurait même fait beaucoup de bien. Il y aurait eu toute la rancœur et la haine que j’éprouve envers cet homme retranscrits dans cette simple baffe. Enfin, il n'en était rien. Seth n'avait pas rétorqué à ma prise de contact. Il avait énormément prit sur lui. Nous entamions alors le pas pour se rendre chez moi. Je sentais le regard méfiant de Seth sur moi. Après tout c'était légitime. Il y avait de ça quelques minutes, je lui avait renversé un verre de thé glacé sur la tête alors qu'il était dos à moi. C'était un très vilain coup bas. Du Eden Pastrow dans toute sa splendeur. Mais après tout, je n'avais fait qu'imiter son geste. Enfin, il était donc logique que lorsque nous marchions il doute de moi. Malgré tout je faisais de même. Bien que cette rencontre ne soit pas prévue, Seth était bien le genre de garçon qui sortait en ville avec dans la tête l'idée de séduire une demoiselle dans la journée. Et je n'ose imaginer les plans qu'il pouvait mettre en place. Je me méfiait tout autant que lui du coup. Après un long moment à marcher, nous arrivions enfin devant chez moi. J'avais laissé entrer Seth tout en prenant soin de lui cacher mon code de sécurité et en lui faisant bien comprendre que mes chiens étaient là. Je lui avais même dit que si l'idée de mettre la pagaille chez moi lui venait, il serait assez mal placé. Il avait alors fait du grand Seth en posant la main sur son cœur comme s'il était outré tel un grand comédien il me certifia qu'il était là juste pour visiter et que l'idée ne lui était pas venue à l'esprit, qu'il avait d'autre méthodes. « Ah oui ? C'est bizarre je n'en crois pas un mot. » lui avais-je alors rétorqué. D'autre méthodes ? Mon œil oui, c'était bien son genre que d'analyser pour ensuite frapper. Un peu comme moi. Seth était foutu, nous étions pareil, les mêmes méthodes. C'est en cela qu'auparavant j'avais eu une longueur d'avance sur lui et que je l'aurais certainement toujours.
Je le fit entrer chez moi. Je ne m'attardais pas. Je lui indiquait alors la cuisine, sur la gauche des escaliers que j'entamais pour pouvoir aller me changer. Je ne pris pas la peine de le faire visiter que je disparaissais déjà dans les étages. C'était volontaire, je lui avais donné une consigne. Il n'avait droit à rien d'autre. Bien que je sache qu'il n'allait pas se gêner durant mon absence. Je n'avais rien ç craindre, encore une fois ma maison était bien gardée. Mes chiens étaient dehors mais si je leur donnaient ordre de rentrer pour surveiller Seth, ils le feraient tout bonnement et Seth n'aurait pas vraiment de quoi bouger. J'étais restée gentille quand même. Mais la partie venait à peine de commencer. Il fallait bien qu'il tente de trouver des cartes à jouer lui aussi. Sans ça, ça ne serait pas drôle. Seth rétorqua que je n'allais pas le laisser comme ça avec ses vêtements mouillés. Il joua également sur qu'est ce que je faisais de l'hospitalité. Il me demanda de lui apporter une chemise tant que j'y étais. Non mais quoi encore ? Malgré tout, je ne pus m'empêcher de rire dans mon coin. J'arrivais alors dans ma chambre. J'enlevais le pull qui m'avait été donné et le jetais dans le panier de linge salle qui se trouvait dans la salle de bain personnelle attachée à ma chambre. J'ouvrais mon placard en grande vitesse. Il ne fallait pas que je traîne trop non plus. L'ennemi se trouvait tout de même dans ma cuisine. Je passais alors un gant mouillé sur ma poitrine collante qui avait reçu toute une tasse de café, je l’essuyais, saisie un autre haut et redescendais. J'étais tellement pressée que j'enfilais mon haut en même temps que je descendais les escaliers. Bien évidemment, je n'avais pas pris le soin de redescendre un vêtement à Seth comme il me l'avait si bien demandé. C'était bien plus amusant de le voir se dépatouiller seul. C'est alors que j'entendis sa voix avec un haussement de ton, comme s'il avait crié me dire que c'était une très jolie maison et me demander pourquoi je ne lui avait pas fait visiter là haut. Il insinua aussi que je n'étais pas encore complètement installée donc c'est pour cela que ce n'était pas très accueillant, vide et que c'était triste de vivre seul dans une si grande demeure. J'arrivais alors dans la pièce « Je sais très bien que si tu avais voulu visiter tu ne te serais pas gêné, tu serais monté de toi-même » Je ne l'avait pas remarqué prêt du frigo quand j'étais entré dans la pièce. En faisant attention à cela, je fronçais alors les sourcils en me demandant ce qu'il pouvait bien faire avec cette bouteille de champagne dans les mains. « Non ce n'est pas triste. C'est ce qu'on appel être tranquille. » C'est vrai que les photos ce n'est pas ce qui remplissait ma maison. Il n'y avait qu'une personne dans mon cœur, c'était mon père. Mais il n'était plus là, à présent je me foutais du monde entier. En ce qui concerne la décoration, je travaillais déçue en ce moment-même, les meubles et les tableaux étaient en commande, j'allais les recevoir d'ici peu, mais ce curieux de Seth n'avait pas besoin de tout savoir. « Qu'est ce que tu fais avec cette bouteille ? » Revenais-je alors vers Seth. Non pas que boire en pleine journée ne me dérange, bien au contraire. Seth avait raison sur un point, j'étais seule et la solitude ça pèse. Il n'était pas rare de me voir un verre de blanc à la main en pleine après-midi accompagné d'une cigarette, puis de deux, puis de trois, puis du paquet entier ainsi que de la bouteille en prime.
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Seth O. Hemingway
modo ◇ seksy comme tout
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Ma petite vie To do list: Rp : Répertoire :
Sujet: Re: Come on home, it's opened [Sethen] Ven 13 Fév - 22:24
Come home, it's opened
Eden Pastrow & Seth Hemingway
On apprenait des choses sur les gens en fouillant leur passé, c'était aussi simple que ça. On visitait leur maison, on questionnait leurs amis, on leur envoyait des lettres, on les espionnait avec des jumelles, on allait voir leur famille, on les menacait, et on n'arrêtait pas d'inventer des moyens tous plus fous les uns que les autres. Seth n'était pas dans ses extrèmes là, et pourtant, s'il lui fallait trouver le moyen de détruire son ennemie, il n'aurait peut être pas le choix. D'ailleurs, elle même lui avouait qu'elle l'avait déjà fait. Il ne savait pas s'il devait le croire lorsqu'elle lui disait qu'elle était plutôt douée. Surement, elle l'était, mais elle semblait essayer de lui faire comprendre que c'était de son plein gré qu'elle était venue, avec dans la seule et unique intention de le retrouver. Si c'était vrai alors, elle était encore plus folle et vicieuse que ce qu'elle pensait, et elle n'hésiterait pas à abattre toutes les cartes pour accomplir son objectif. Seth lui ne s'était pas pensé prêt lorsqu'ils étaient sortis du café, mais maintenant, il sentait bien qu'il était obligé de faire ce qu'il avait à faire. Alors il avait déjà commencé sa petite enquète, et elle n'avait pas été totalement infructueuse. Il s'agissait de trouver des preuves là ou il n'y en avait pas, et c'était parfois bien facile pour un esprit aiguisé comme le sien. Il avait trouvé des photos, peu certes, mais elles l'avaient suffisament informée sur la qualité de vie de la demoiselle. Sans famille, un père décédé récemment, elle était plus seule qu'elle ne le laissait supposer. De même, elle avait des secrets, les portes vérouillés le prouvaient. Elle était là depuis peu de temps, mais elle avait déjà pris ses habitudes au Café on Broadway, et elle savait ou se trouvait les magasins vu que le frigo était rempli. Comme il s'y attendait, elle avait beaucoup d'argent, mais cela ce n'était pas une nouveauté. Enfin, par le fait qu'elle ait deux chiens de garde devant sa porte semblait signifier qu'elle était méfiante, voire craintive, et peut être même que quelqu'un avait déjà réussi à faire intrusion chez elle. Somme toute, elle ne se sentait pas en sécurité. Pas étonnant, pour quelqu'un comme elle. Une femme seule, dans une aussi grande maison, il y avait de quoi attirer l'attention des voisins et des éventuels passants. Pourtant, elle l'avait fait rentrer à l'intérieur. Habile technique de manipulation. Mais Seth savait parfaitement qu'il n'était pas le bienvenue ici. Qu'il n'avait pas de place dans la cuisine, ni même dans le salon, qu'il avait encore moins le droit de lui demander de lui apporter un nouveau vêtement, comme il n'aurait pas été correct pour lui de se servir sans autorisation dans les réserves de nourriture.
Il devait tenir compte de tout cela. Délibéremment provoquer Eden Pastrow une fois de plus serait fatal pour lui, et pourtant il n'avait pas réussi à s'en empêcher jusqu'à présent, alors qu'il aurait pu s'échapper directement du café lorsqu'il avait vu à qui il avait eu affaire. Ce n'avait peut être pas été une grosse erreur de rester, vu que de toute façon, ils s'étaient aperçus. Il n'aurait pu enlever son image de sa tête et son détracteur, son ombre l'aurait suivi jusqu'à ce qu'il craque complètement. En mettant un pied dans la demeure de la demoiselle, au moins pouvait-il avoir espoir de la controler, d'en dénicher les secrets pour mieux s'en servir par la suite. Mais c'était tout ce qu'il pouvait faire, il avait encore trop peu d'informations, et il était, il fallait le dire, en territoire ennemi. Il devait rejoindre son propre camp, ses propres munitions. L'avantage d'être en ville depuis plus d'un an signifiait qu'il connaissait plus de monde qu'elle, qu'il avait un meilleur réseau et de meilleures relations, pas des moindres. Ici, il était encore piégé d'un monde qui ne lui appartenait pas mais dans lequel il comptait rester encore un moment pour dénicher ce dont il avait besoin, et surtout pour ne pas la perdre de vue. Il devrait constamment faire attention à ce qu'il faisait, que ce soit dans un sens ou dans l'autre d'ailleurs, pour l'énerver ou pour la rassurer. Il hésitait encore en plein milieu de cette cuisine sans âme, alors qu'elle ne l'avait pas encore rejoint. Aller chercher cette bouteille et l'ouvrir pour faire comme chez lui, ou rester planté là, tel un invité hésitant ? Les deux options étaient tentantes. Il avait toujours redouté ce moment ou elle reviendrait à lui, mais maintenant que c'était fait, inévitable, il aurait presque voulu lui donner les raisons de faire ce qu'elle voulait faire. Elle ne reculerait pas de toute façon, qu'il se montre gentil ou non. Elle ne perdrait pas son calme de toute façon ? A moins qu'elle n'ait été cherché un flingue là haut. Non, elle ne le ferait pas, se serait trop rapide, elle lui avait déjà bien fait comprendre qu'elle voulait le torturer a petit feu d'ailleurs. Et qu'est ce qui marcherait bien ? Les menaces oui. Le menacerait-elle de dévoiler ces secrets s'il prenait l'iniative de se servir ? Oh non, surement pas ! Enfin, il l'espérait.
Elle entra dans la pièce alors qu'il lui lançait que sa maison était vide et triste. Il constata immédiatement qu'elle s'était changée mais qu'elle ne lui avait rien ramené. Très bien, il s'y attendait de toute façon. Soit sa chemise sècherait seule, soit il l'enlèverait. L'enlever ne serait d'ailleurs pas un devoir de toute façon, il n'avait absolument pas peur d'être torse nu devant elle, et il se demandait déjà quelle pourrait être sa réaction. Elle finit par répondre à toutes ces questions et il l'écouta d'une oreille distraite en sortant le champagne de sa prison froide. Oui, c'est vrai, il aurait pu monter. Ce n'était pas vraiment une gêne qui l'avait empêché de le faire, il préférait espionner tranquillement dans son coin sans elle pour se trouver dans ses pattes. S'il l'avait accompagnée en haut... « Oh et bien, ça ne te dérangerai pas que je monte pendant que toi tu es dans la cuisine ? » demanda t-il avec un sourire goguenard en posant la bouteille sur le plan de travail. L'avantage avec le champagne, c'était qu'il n'avait pas besoin de tire-bouchon. Par contre, il avait besoin de verres. Il commença à ouvrir les placards qui se tenaient à sa portée. « Ca pour être tranquille, tu es tranquille, mais moi quand je sais qu'une belle fille comme toi se trouve dans une aussi grande demeure, je trouve ça juste triste qu'elle ne soit pas accompagnée de quelqu'un » dit-il alors qu'il trouvait ce qu'il cherchait dans un des tiroirs en hauteur. « Et quand je dis quelqu'un, je ne pense pas à moi, soit dit en passant » ajouta t-il en posant le verre et en se tournant vers elle. Si bien sur, il pensait un peu à lui, mais surement pas dans le cas d'Eden, autant qu'elle le sache directement, même si elle s'en doutait. Franchement, lui, elle, vivre au même endroit, se côtoyer vingt-quatre heures sur vingt-quatre ? Impossible ! Ils finiraient par se jeter des poêles à la figure, tant pis si la torture ne devait pas durer indéfiniment comme elle devait l'espérer. Même lui, il en frémissait d'avance. Partager rien qu'une pièce avec elle lui déplaisait déjà fortement, vu qu'il avait l'impression d'être tout le temps observé. Ce qui était le cas d'ailleurs. Eden le regardait fixement, et lui demanda ce qu'il était en train de faire avec la bouteille. Seth haussa les épaules. Elle était stupide ou quoi ? C'était évident non ?
Pour donner plus de portée à ce haussement d'épaule, il débarrassa le bouchon de son aluminium, et entrepris de le déloger du goulot. Ce n'était pas facile, mais il avait déjà débouché des bouteilles auparavant. Un instant, il fut presque tenté de l'orienter vers la jeune femme, afin que le liège lui saute à la figure, mais il retient le bouchon pour éviter qu'il ne fuse. La boissons lui coula un peu sur les mains, mais il approcha le verre afin de le remplir. Oh oui, elle avait vraiment l'air de bonne qualité. Pourtant, il ne buvait pas du champagne tous les quatre matins, seulement pour des occasions spéciales, et celle-ci en était une aussi. Ce n'était pas en un signe de paix qu'il faisait ça, ni même de réconciliation, cela signait plutôt la conclusion du pacte qu'ils avaient fait plus tôt, le jeu qu'ils s'étaient entendus à mener comme rivaux. Dans cette cuisine, il y avait un perdant et un gagnant, et le sort n'était pas encore jeté quand à cela. Et puis même, tout simplement, il avait soif, et il prenait plus de plaisir à gacher une bonne bouteille comme celle là plutôt que se servir un verre d'eau. Elle avait de toute façon assez d'argent pour s'en payer d'autres. « Je fête nos retrouvailles pardi, tu sais, celles qui vont faire des étincelles ! Je crois bien que l'on mérite une compensation, face aux boissons du café que l'on n'a pas réussi à terminer sans s'en mettre plein l'un sur l'autre » argua t-il en lui tendant l'unique verre. Est-ce qu'il allait se gêner lui pour boire directement à la bouteille ? Rien. C'était elle qui avait commencé en prenant d'autorité son café tout à l'heure. Il joignit le reste à la parole, et porta la bouteille à sa bouche en relevant la tête. Le reste d'eau dans ses cheveux s'écoula dans son cou, mais au moins, il s'était désaltéré. Et il n'avait pas eu tord, c'était délicieux ! « Ce n'est pas tout, mais cette chemise humide me gêne, si tu ne veux pas aller m'en chercher une autre, est-ce que ca veut dire que tu m'obliges à le faire tout seul ? Ou alors, je peux simplement l'enlever, que dit-tu ? Elle sèchera plus vite si elle n'est pas sur moi ! » demanda t-il les points sur les hanches après avoir reposé la bouteille. Se serait une bonne occasion pour lui d'aller fouiller là-haut si elle le lui permettait. D'ailleurs, il préférait quand même ca à la deuxième option. Si Eden devait avoir des choses à cacher, ce devait bien être dans la chambre à coucher.
Sujet: Re: Come on home, it's opened [Sethen] Dim 15 Fév - 0:58
Seth O. Hemingway et Eden J. Pastrow
J'avais laissé supposer à Seth que j'avais tout manigancé. Que si j'étais arrivé dans cette ville c'était tout bonnement parce que je l'avais retrouvé. Que je l'avais cherché pour le traquer jusqu'à plus soif. J'avoue que si cette idée était venue de moi j'aurais pu en être fière. Je serais un peu passé pour la psychopathe du village mais ça m'était égale, je préférais qu'on me craigne plutôt qu'on me défit. C'est vrai que j'étais un peu déçue de ne pas avoir élaboré ce plan avant que mon entreprise ne soit implantée et que je mette les pieds à Siloam. Enfin, Seth n'avait pas besoin de savoir la vérité. Après tout notre relation était depuis toujours un tissu de mensonges. Il n'y avait pas de retour possible. Peut-être pensais-t-il que j'allais me lasser un jour ? Certainement pas. Je n'avais plus rien dans la vie, il avait raison. Je ne pouvais que passer mon temps à détruire les gens. Pourrir la vie de Seth Hemingway était devenue un passe temps très alléchant. Je savais très bien qu'il ne se laisserais pas faire, qu'il allait répliquer, mais honnêtement, je ne craignais pas grand chose. Le mot « peur » ne fais pas parti de mon vocabulaire, plus du moins. Je m'étais tellement renforcée qu'à présent j'étais surpuissante et invincible. Je venais de redescendre de l'étage, là où je m'étais changée. J'avais fait en sorte de faire assez vite pour ne pas laisser Seth tout seul dans le rez-de-chaussé de ma maison. Je me doutais bien qu'il allait chercher à fouiller ou à mettre des pièges chez moi. Le jeux avait commencé, on se l'était dit. Seth était dans ma cuisine, il m'avait demandé de lui rapporter une chemise. Que croyait-il ? Soit que j'avais la possibilité d'avoir des vêtements d'hommes chez moi. Donc que des hommes venaient chez moi et y laissaient peut être leurs affaires. Soit qu'il allait rentrer dans mes fringues et là c'était limite une insulte à mon égard. Enfin bref, en tout cas je n'avais pas de chemise d'homme et vu la façon dont son corps était taillé il était certain qu'il ne rentrerait jamais dans mes hauts taille M pour femme. Il me suggéra de monter seul pendant que je restais dans la cuisine après que je lui ai dit que s'il avait vraiment voulu me suivre jusqu'en haut il l'aurait fait. J'arquais alors un sourcil. C'est dingue, il me prenait vraiment pour une bille « Tu peux toujours rêver, c'est beau tu sais. » Et puis quoi encore ? Je lui avait déjà permis plus qu'il ne le fallait. En soi il n'y avait rien à chercher là haut, c'était comme en bas, vide comme il le disais si bien. Mais j'étais à peine installée. Cependant j'aimais le laisser croire que si je ne lui permettais pas de monter c'est parce que j'avais des choses à cacher. J'étais sûre qu'il plongerait sûrement la tête la première dedans. Je continuais à le regarder de mon air dubitatif quand il se mis à me dire qu'il était certain que je sois tranquille mais qu'il trouvait ça triste qu'une jolie fille comme moi se trouve seule dans une si grande demeure et que je ne sois pas accompagnée par quelqu'un. « une belle fille comme moi » il m'avait fait un compliment, c'était suspect, il voulait quelque chose. Mais quoi ? Je ne savais pas encore. Je penchais plus sur le fait qu'il tentait de me flatter pour parvenir à ses fins. Qu'il me brossait dans le sens du poil. Pendant ce temps il ouvrait mes placards à la recherche de quelque chose, je le regardais faire sans rien dire. C'est alors qu'il tira un verre du placard du haut. Et ajouta que quand il disait quelqu'un ce n'était pas lui. Je mis alors la main sur le verre pour l'arrêter et lui chopper la main au passage pour lui montrer que même s'il était à présent chez moi j'étais celle qui tenait toujours les reines. « Je n'ai besoin de personne. » haussais-je un sourcil d'un air assez convainquant et presque menacent. Pour qui il se prenait après tout ? Ça ne le regardait pas ce que je faisais de ma vie. C'était aussi une manière de lui faire comprendre que j'étais puissante, que rien ne m'atteignait, pas même la menace qui pourrait se propager sur un éventuel compagnon de maison qu'il pourrait détruire si l'envie lui prenait. Non, personne ! J'étais indépendante et très bien comme ça.
Je lui avais demandé ce qu'il faisait avec cette bouteille dans les mains quand j'avais passé le pas de la porte. Il avait alors eu la réaction de hausser les épaules d'un coup comme si ce qu'il comptait faire était évident. Je lui avait alors relâché la main vivement. Il n'avait pas choisis le pire champagne en choisissant de prendre cette bouteille dans mon frigo. Non, c'était un excellent champagne. Apporté par une de mes tantes lors de sa venue à l'entreprise je crois. Il fit sauter le bouchons de la bouteille, le liquide lui coula sur les main, il servit le verre puis il m'expliqua qu'il fallait célébrer nos retrouvailles, que ça se fête et qu'il fallait compenser nos cafés renversés auparavant. Je hochais alors la tête, d'accord avec lui tandis qu'il me tendis le seul verre qu'il avait servit. « Très bien. Ça me vas. Alors à nos retrouvailles. » Je fis légèrement taper le verre dans ma main sur la bouteille qui était alors encore posée sur la table. Je bu alors ma première gorgée de champagne tout en surveillant Seth du coin de l'oeil. Je le vis boire au goulot. Ma foi, il faisait bien ce qu'il voulait. Si c'était pour me provoquer je m'en moquais pas mal, juste avant j'avais moi-même pris la liberté de boire dans son café. Ce champagne était délicieux. Une fois qu'il eu fini sa gorgé il recentra le sujet sur sa chemise mouillée. Il avait bien vu que je ne lui avait rien descendu et il relança le sujet. Il supposa que si je ne lui en avait pas ramené une c'est parce qu'il devait aller la chercher lui même. Je laissais alors apparaître un sourire. Il me cherchait c'est ça qu'il faisait, il savait très bien que je ne le laisserait pas monter seul à l'étage et il jouait avec, il testait. Il me demanda alors s'il devait enlever sa chemise pour qu'elle puisse sécher toute seule plus vite. « Non Seth, tu ne peux pas monter pendant que je reste dans la cuisine. A moins que tu veuilles mettre un petit haut sexy de femme, tu ne trouveras rien pour combler ta chemise trempée là haut. » Il me demandais s'il pouvait enlever sa chemise, a croire qu'il me demandait la permission. C'était assez drôle je dois avouer. Et son air amusé avec ses poings sur les hanches l'était tout autant. « Tu me demandes la permission ? Tu ne veux pas que je t'aide à l'enlever non plus ? » Il pouvait bien faire ce qu'il voulait, cela m'était complètement égale. Je bu à nouveau une gorgée de champagne et déposait le verre sur la table à côté de nous. En me rapprochant de lui, je commençais à lui déboutonner sa chemise. Il fallait y allait au culot, il me cherchait, il me trouverait. « Parce que je peux le faire.» Ajoutais-je en relevant ma tête vers le haut pour regarder l'homme bien plus grand que moi au dessus de moi et le fixer droit dans les yeux d'un air de défit. A m'amuser avec Seth, j'en oubliais presque que je devais me rendre au travail. Ce n'était pas très grave. Après tout la patronne c'était moi, je pouvais bien faire comme bon me semble. Visiblement il cherchait a aller dans ma chambre, j'allais le laisser croire le temps d'une seconde qu'il allait y parvenir. C'était important de laisser le doute et l'espoir à ses victimes.
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Seth O. Hemingway
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Sujet: Re: Come on home, it's opened [Sethen] Dim 15 Fév - 22:05
Come home, it's opened
Eden Pastrow & Seth Hemingway
Elle devait surement aller travailler. Lui n'était pas pressé ce matin, mais rester dans cette maison n'était pas vraiment dans ses projets de la journée. Si elle n'avait pas été son amie déclarée, peut être aurait-il pu. Après tout, il y aurait beaucoup de pièces à explorer. Il aimait bien les grandes villas. Il aurait pu se reconvertir en cambrioleur tant il était attiré par le luxe et la démesure, mais vivre contre la loi ne lui aurait pas plu. Ce qu'il faisait était légal. Personne n'avait interdit aux hommes de courtiser les belles femmes, et de les lâcher ensuite pour repartir avec leurs bijoux qu'elles leur avaient gentiment donné. Lui même avait offert des cadeaux à des femmes dans l'espoir qu'elles lui rendent quelque chose après. Une sorte d'échange, mais avec au final, quelque chose d'une plus grande valeur entre les mains. Au lieu d'être voleur, il aurait pu être politicien aussi, ou homme d'affaires, tant qu'il avait du pouvoir. C'était quoi la différence entre ces gens et lui ? L'humilité peut être, Seth n'avait pas visé haut. Il était un humble prof de philo dans une petite ville, et n'importe qui aurait pu croire qu'il n'avait rien à se reprocher. C'était cela l'avantage. On ne lui accordait pas de crédit, et c'était ce qui lui plaisait. Voir la surprise sur les visages des filles qu'il quittait au petit matin alors qu'il avait été si chaleureux la veille au soir, promettant parfois monts et merveilles. Ce n'était pas sa faute si les femmes étaient stupides, qu'elles n'y voyaient pas plus loin que le bout de leur nez et qu'elles ne se méfiaient pas de lui. Pauvres créatures. Mais heureusement qu'elles étaient là. Elles lui permettaient de souligner sa puissance et son ego d'homme dominant. Sauf lorsqu'il était en face d'Eden. Oh oui, elle avait réussi à chambouler son édifice, et il la détestait uniquement pour cela. Avec sa beauté perfide, son intelligence vicieuse et son sourire hypocrite de traitresse. Qu'avait on pensé en donnant des atouts pareils à une femme ? Discréditer les hommes, définitivement. Heureusement qu'il en avait croisé peu dans sa vie des comme elles. L'inconvénient peut être était qu'il avait été trop surpris pour réagir la première fois. Il ne ferait plus jamais la même erreur. Il était devenu méfiant, mais pas assez pour renoncer aux plaisirs charnels, et cela lui avait plutôt bien réussi jusqu'a alors. Avec plus de chance, il aurait évité Eden jusqu'a la fin de ses jours, et il aurait vécu en paix. Malheureusement, elle était trop joueuse et l'avait suivi. Psychopathe. Il la maudissait intérieurement de toute sa force. Il voulait la voir tomber, qu'importe si au final elle l'entrainait dans sa chute. Mais s'il pouvait éviter que cela n'arrive, il n'hésiterait pas à tout tenter. Pour l'instant il avait joué au gentil, lui lançant des remarques acides auxquelles elles répondait sur le même ton, mais manifestement avec une once de plaisir dans la voix. Oh elle savait bien ce qu'elle faisait aussi de son coté. Seth aurait tout donné pour connaitre ses plans. Parce qu'elle devait en avoir. Elle était là avec lui dans cette ville et elle avait du tout préparer. Peut être même avait-elle commencé déja. Cette pensée le figeait d'horreur, mais pour l'instant, il n'avait rien vu venir, alors l'espoir grandissait, ou plutôt stagnait. Il n'avait pas d'espoir quand à elle, s'il s'y laissait aller, le revers de manche serait encore plus fort. A l'école de la manipulation, c'était ce qu'on apprenait en premier. Se méfier des autres comme eux devaient se méfier de vous. C'était pourtant facile à comprendre non ? Le B A BA de tout bon séducteur qui se respecte.
Eden n'était pas une des filles avec laquelle il pouvait jouer comme ça, comme il faisait d'habitude. Au moins, ça le changeait, il aimait les défis, mais parfois c'était trop important pour ses épaules. Avoir un adversaire de taille oui, mais quand il vous dépassait... Il aurait du être prudent, ne pas se faire remarquer, mais c'était tombé à l'eau. Il se maudissait vraiment d'être entré dans ce café ce matin et d'être entré en collision avec cette fille. Non, il ne méritait pas ça. Maintenant évidemment c'était trop tard pour la marche arrière, alors il ne pouvait s'empêcher de parler, de lui lancer des piques et des perches pour essayer de la faire réagir comme il voulait qu'elle le fasse. Elle n'entrait pas dans son jeu du tout, ce qui ne l'étonnait pas, mais au moins il aurait essayé. Elle n'avait pas besoin de lui dire de ne pas rêver, il ne le faisait pas du tout. Même il cauchemardait sur place avec ses yeux perçants le scrutant. D'ordinaire quand une fille lui faisait cela c'était qu'elle essayait de deviner ce qu'il y avait sous ses vêtements, mais dans ceux d'Eden c'était plutôt celui qui vous lançaient des foudres. Lui n'avait pas exactement ce regard là, au contraire pour l'instant, il était légèrement amusé. Il n'aurait pas du, si son intuition n'était pas bonne, elle était déja en train de formenter des plans, elle avait fait acheter cette bouteille de champagne là en ordonnant qu'on l'empoisonne par exemple ! Non c'était bête, il l'avait ouverte lui même, et la demoiselle n'avait pas les sacro-saints pouvoirs de transformer le champagne en poison. Elle lui faisait dire et penser des conneries, et il embrayait à chacune de ses paroles sans pouvoir s'arrêter. Il pensait avoir trouvé un sujet de conversation intéressant en parlant de la maison et de son impression de vide et de tristesse. Il pensait vraiment qu'une fille toute seule c'était moche mais elle n'était visiblement pas de son avis. Et pour la première fois de toute la journée, Seth avait l'impression d'avoir touché une corde sensible temps elle avait été prompte à le démentir. Il la regarda d'un air très intéressé par dessus le verre qu'il venait de remplir. "Tu es sure que tu n'a besoin de personne ? Non parce que vraiment franchement, c'est morne. Ou alors tu n'a tout simplement pas le sens de la décoration, ce qui m'étonne de toi. Ou alors tu serais juste trop occupée par ton travail pour les sentiments ?" demanda t-il intrigué, parce qu'il voulait vraiment savoir pourquoi elle avait acheté ici et pas dans le centre ou il y avait des appartements plus petits mais tout aussi chers et bien mieux placés. Peut être au final avait-elle vraiment envie de montrer sa puissance et sa richesse. Ca il comprenait, mais enfin, c'était dangereux là encore quand on était seule. Cela ne pouvait cacher qu'un secret. "Oh mais suis-je bête, tu n'a pas de sentiments ! A part envers moi, c'est incroyable ça, une coquille vide qui n'éprouve que de la haine. Tu dois être malheureuse Eden Pastrow, ca te rend aigrie" dit-il avec aigreur, délibéremment pour la provoquer. Oh, il appréciait cela, plus que tout au monde. La rabaisser ainsi n'était qu'un plaisir personnel, cela ne suffirait jamais assez. Il voulait faire mal, physiquement et mentalement, torturer si possible. Sa vie ne serait plus qu'une lutte pour garder l'avantage sur son ennemie de toujours. Ah s'il pouvait la tuer de ses propres mains...
L'heure n'était pas à la mort. Elle l'était aux retrouvailles. Même s'il n'avait pas envie de fêter ça, il l'avait quand même proposé. Histoire de. Peut être pour profiter d'un dernier et unique instant de paix avant que tout ne prenne la plus mauvaise tournure qui soit ? Elle était d'accord, et elle accepta le toast. Ils burent en silence en ce jaugeant l'un l'autre. Beau présage de leur avenir mutuel. La confrontation perpétuelle, le désir brulant de connaitre les pions de l'autre. Lorsqu'il eut fini et qu'il eut reposé la bouteille, il lui demanda s'il pouvait aller se servir lui même là-haut. Elle l'arrêta direct. Ah oui, et pourquoi ne pourrait-il pas ? Elle cachait quelque chose, c'était certain. Et quoi, avait-elle peur qu'il lui pique sa lingerie dans sa chambre ? Elle avait un coffre-fort blindé ou elle rangeait son argent ? Est-ce que c'était bien son genre... il ne savait pas. C'était la première fois qu'il rentrait chez elle. Auparavant, ils n'allaient qu'a l'hotel, et son père était vivant et devait donc garder lui même sa fortune. L'idée lui vint directement, parce qu'il n'y avait jamais vraiment fait attention avant, qu'elle avait hérité d'un gros magot. Après tout, sa mère était morte, son père aussi, et elle n'avait pas de frères et soeurs... Oui, elle devait vraiment être à la tête de quelque chose d'énorme ! Il en salivait déja d'avance. Il devait trouver un moyen de monter. A peine commençait-il a imaginer comment, elle s'était approchée de lui avançant sa main vers sa chemise. Il eut un temps de réaction très lent. Elle avait déja ouvert des boutons avant qu'il ne reprenne ses esprits. Il abaissa sa propre main sur la sienne, l'empêchant d'aller plus loin. "Je suis tout à fait sur que tu en es capable, tu me l'a déja prouvé tu sais. Mais au risque de te décevoir, je ne suis pas là pour ça, désolé pour toi" dit-il en la repoussant doucement. C'est vrai, il aurait pu la laisser faire, mais ce n'était pas la première réaction qui lui venait à l'esprit. Il ne regrettait pas, même si la tentation était très grande. Elle était trop proche de lui, il n'avait qu'a baisser la tête pour l'embrasser, et il avait une très bonne raison de tomber la chemise, mais il ne s'abaisserait jamais à ce niveau. Jamais. Pas avec elle. "Tu as raison, je pensais te demander la permission, tu sais que je suis correct enfin ! Et puis j'imagine que tu ne dois recevoir personne, c'est pour cela que tu n'aura rien pour moi. Dommage !". Alors il entreprit de défaire les derniers boutons lui même. Il n'avait rien à faire de ça. Au moins il serait même plus à l'aise qu'a moitié trempé. Il retira le vêtement et contourna la jeune femme pour aller le poser sur une des chaises. Il se retourna une dernière fois vers elle avec un sourire prudent sur les lèvres. "Quand même, tu es d'accord avec moi, cet endroit manque de vie ? Il n'y a vraiment... personne qui t'intéresse ?" demanda t-il en décidant finalement de s'approcher. Là, il aimait mieux quand c'était lui qui prenait les rênes, quand il décidait s'il allait vers elle ou s'il reculait. Il n'aimait pas ne pas être à égalité, alors il compensait son absence de vêtement par une approche un peu plus directe. L'instant d'après il changerait d'avis et s'éloignerait. Il changerait de ton, en prendrait un plus mielleux, ou alors se montrerait violence pour ne pas l'assomer directement avec la bouteille. Assassinée dans sa propre cuisine avec la bouteille qu'ils avaient partagé, ce sera d'un comique ! Mais non, elle méritait mieux que cela, il en convenait. "Puisque je ne peux pas monter tout seul, accompagne moi !" C'était la solution la plus évidente. Il trouverait peut être de quoi s'en débarrasser là haut, et l'idée valait la peine d'être menée à son terme.
Sujet: Re: Come on home, it's opened [Sethen] Mer 18 Fév - 22:59
Seth O. Hemingway et Eden J. Pastrow
J'étais têtue, très têtue, bornée et ça, Seth Hemingway le savait. Tous le monde le savait même ! Mes employés, ma famille, les quelques personnes que je considérais comme des amis. Il n'y en avait que trop peu. Je ne me laissait jamais faire, je ne lâchait pas non plus les affaires facilement. Depuis que nous nous nous étions retrouvés tous les deux, seuls dans ma cuisine, Seth avait insisté pour monter dans mes étages. Mais que cherchait-il ? Qu'espérait-il trouver ? Il ne trouverait rien, il était certain. J'étais aussi une très bonne cachottière et je n'étais pas folle. Je n'avais pas laissé entrer le jeune homme chez moi en sachant que j'avais des choses à lui cacher. J'étais douée pour analyser les gens. Et les choses. Seulement je n'étais pas la seule à savoir faire ça dans cette pièce. J'avais entendu dire qu'il était professeur de philosophie. Quelle personne était plus ambiguë qu'un professeur de philosophie ? A part moi je veux dire. Il savait analyser, il essayait de le faire à ce moment-même, je le ressentais. Je ne le laisserais certainement pas faire, j'allais me battre. Il savait manipuler tout autant que moi. A la différence que moi je l'avais eu et lui non. Allait-il y parvenir après tout un de ces jours ? Il n'était pas question que je laisse arriver ça. Je devais employer tous les moyens possibles et imaginables pour l'empêcher de réussir à se venger. Et croyez-moi, j'étais prête à tout, déterminée plus que jamais. Je me tenais-là, debout dans ma cuisine, Seth venait de nouveau de me demander s'il pouvait monter à l'étage, je lui avais vivement répondu que non, il ne pouvait pas. Il voulait monter seul pendant que je resterais bien sagement dans la cuisine. Et puis quoi encore ? Il n'était pas question qu'il aille toucher à mon intimité sans moi. Bien qu'il y ait des caméras de surveillance postée un peu partout dans ma maison. Il en était hors de question.
Il essayait vraiment de me titiller sur tous les points possibles. Il en était venu à critiquer mon intérieur, parler du fait qu'il n'y avait pas beaucoup de meubles, que c'était triste. Triste que je ne sois pas accompagnée de quelqu'un. Je lui avais fait clairement comprendre que je n'avais besoin de personne en le lui disant mot pour mot, mais il continuait. « "Tu es sure que tu n'a besoin de personne ? Non parce que vraiment franchement, c'est morne. Ou alors tu n'a tout simplement pas le sens de la décoration, ce qui m'étonne de toi. Ou alors tu serais juste trop occupée par ton travail pour les sentiments ?" Je le regardais dubitative, écoutant ce qu'il cherchait à me dire, ce qu'il cherchait à faire. Me déstabiliser, m'énerver me faire avouer que oui j'étais seule et triste ? Et bien s'il pensait ça, il avait bien tord. Oui j'étais seule, mais triste, ah ça non ! J'étais puissante. « Oh mais suis-je bête, tu n'a pas de sentiments ! A part envers moi, c'est incroyable ça, une coquille vide qui n'éprouve que de la haine. Tu dois être malheureuse Eden Pastrow, ca te rend aigrie » C'était ça ! Il cherchait à m'énerver à titiller la petite bête sensible. Mais malgré ses mots forts, il n'en était rien, tout ça me faisait plus rire intérieurement qu'autre chose. Qu'en savait-il que je n'éprouvais que de la haine sans autre sentiments ? Il ne le savait pas justement, il tâtait le terrain et c'était bien assez drôle de voir à quel point il était tout juste entrain de foncer la tête droit dans le mur. Je le regardais alors affichant un petit sourire « Arrête Seth, ça ne sert à rien, tu ne réussiras pas à me provoquer. Tu peux bien penser ce que tu veux, je m'en moque complètement. Ma vie est très bien comme elle est et chacun vit dans l'endroit qu'il veut. Si ma maison est vide et morne comme tu dis si bien, c'est peut être que je ne veux pas qu'elle soit autrement. » Je ne comptais pas m'expliquer envers cette personne. Il n'avait pas besoin de savoir que mes meubles allaient arriver et que ma décoration était en cours. C'était bien plus drôle de le laisser penser qu'il avait touché une corde sensible et qu'il pouvait appuyer sur ce sujet-là pour me faire redescendre de mon pied destale.
Il venait de farfouiller dans tous mes placards pour sortir un verre et y verser le champagne qu'il avait trouvé dans mon frigo. Je lui avais demandé ce qu'il faisait avec cette bouteille et de son air malin, il avait haussé les épaules en me disant que c'était évident, que nous allions fêter nos retrouvailles. D'ailleurs, c'était étrange, comme si nous faisions une trêve avant que les hostilités ne commencent vraiment jusqu'à presque en mourir. Nous étions tous les deux tranquilles à trinquer dans ma cuisine. Il avait bu au goulot de la bouteille, moi dans mon verre de façon un peu plus raffinée et élégante. Il avait engendré de nouveau le sujet de sa chemise mouillée tandis que moi je venais de redescendre du haut toute propre telle un sou neuf. J'avais alors décidé de m'amuser un peu en reposant mon verre, je m'étais approché de lui en commençant à défaire les boutons de sa chemise en lui disant que j'étais capable d'enlever moi-même sa chemise après qu'il m'ai demandé son avis sur ce qu'il devrait faire, enlever ou que j'aille lui en chercher une. Il avait alors réagit assez lentement mais avait finalement mis sa main sur la mienne et l'avait retiré de son vêtement en ajoutant « Je suis tout à fait sur que tu en es capable, tu me l'a déjà prouvé tu sais. Mais au risque de te décevoir, je ne suis pas là pour ça, désolé pour toi » Le regardant droit dans les yeux, toujours aussi proche de lui, je laissais apparaître mon sourire grandissant. J'avais connu Seth plus joueur, d'ailleurs il l'avait été juste avant en osant ouvrir cette bouteille de champagne et fouillant les placards. Je savais qu'il préparait quelque chose, ce n'était pas normal. Je savais qu'au fond j'étais et serait toujours une tentation pour Seth. D'ailleurs il l'était aussi pour moi. « Je ne suis pas déçue. » Il termina ce que je venais de commencer en déboutonnant le reste de sa chemise. Il me contourna sous mon regard toujours observateur et alla poser la chemise sur une chaise derrière nous. Je ne pu m'empêcher de poser les yeux sur le torse nu de mon interlocuteur. Après tout il était pas mal fait. Physiquement il était tout à fait mon genre. De toute façon qu'elle fille irait cracher sur un tel corps ? Je pense qu'il n'y en avait pas beaucoup de capables. C'était vrai, je ne cherchais pas à ce qu'il se passe quoi que ce soit entre nous, je ne faisais que simplement jouer. Sa voix me fit revenir à la raison et penser que s'il avait vu ça, il ne se gênerait pas pour faire une remarque là-dessus. «"Tu as raison, je pensais te demander la permission, tu sais que je suis correct enfin ! Et puis j'imagine que tu ne dois recevoir personne, c'est pour cela que tu n'aura rien pour moi. Dommage ! » J'haussais alors un sourcil. Il se tourna à nouveau vers moi avec un sourire prudent «Quand même, tu es d'accord avec moi, cet endroit manque de vie ? Il n'y a vraiment... personne qui t'intéresse ? » C'est alors qu'il se rapprocha à nouveau de moi. Je restais encore silencieuse, continuant de l'écouter. Mes yeux noisettes le perçant. Je pris alors la bouteille de champagne et bu à mon tour au goulot en continuant à la tenir fermement dans ma main. «Puisque je ne peux pas monter tout seul, accompagne moi !» Je le regardais toujours fronçant les sourcils me demandant pourquoi il tenait autant à monter voir ce qu'il y avait là haut. C'était bien plus amusant que de lui résister, rester sur la position que jamais il ne mettrait les pied là-bas, plutôt que de finalement lui céder et le laisser gagner à ce petit jeu là. « Alors tu es là pour quoi ? » finissais-je par lui demander, car plus tôt il m'avait dit qu'il n'était pas là pour ça, me séduire. S'il tenait tant à monter à l'étage c'est bien qu'il avait une raison. Il n'avait qu'à me la dire. Sans même répondre à ses tonnes de questions auxquelles je ne comptais pas répondre. Je n'étais pas le genre de fille bavarde. J'étais énigmatique, mystérieuse, cachottière, tout ce que vous voulez. Mais, je n'étais certainement pas ce genre de fille qui parlait pour ne rien dire. J'étais secrète et discrète.
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Seth O. Hemingway
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Sujet: Re: Come on home, it's opened [Sethen] Ven 20 Fév - 23:08
Come home, it's opened
Eden Pastrow & Seth Hemingway
Son cerveau était en ébullition. Il se perdait dans des raisonnements fous, élaborait des théories qui n'avait que peu de chances d'aboutir, analysait en même temps les moindres faits et gestes de son ennemie. C'était un travail à plein temps, pas un petit boulot facile comme on pourrait le croire. Echafauder des plans pour draguer une femme demandait beaucoup de concentration, de pratique et de savoir-faire, alors qu'une fois dans le feu de l'action, il n'y avait plus qu'a se laisser porter par son imagination, en veillant bien à ne pas paraître trop lourd, à s'arrêter à temps et surtout, à ne jamais monter sur ses grands chevaux en expédiant l'affaire. Prendre son temps. Son projet de le détruire prendrait peut être de longues années avant de se réaliser, et d'ici là, il avait le temps de se faire son propre de point de vue, et de chercher les failles et arrangements qu'il pourrait lui proposer. C'était si bête d'en arriver là, alors que tous les deux, ils auraient pu conquérir le monde. Ils avaient le pouvoir pour cela, l'intelligence, les relations, et une ténacité hors du commun. Seth regrettait qu'ils soient devenus ennemis si vite, ils auraient tellement pu réaliser de grandes choses. Elle était belle, il était beau, ils avaient le charisme nécessaire pour aller loin, mais il ne servait aujourd'hui qu'à achever l'autre d'un coup de poignard bien placé. Il aurait voulu lui faire entendre raison, la faire renoncer à ses plans, mais elle était têtue, évidemment, et lui aussi, alors il ne désespérait pas. Mais cela impliquait un changement de tactique, et de considérer qu'elle lui serait bien plus utile vivante que morte. Heureux cadavre sous ses doigts mais tellement plus heureux de l'avoir à ses cotés, qu'elle soit un soutient plutôt qu'un fardeau, une amie plutôt qu'une rivale.
Les vieilles habitudes ne changeaient pas au jour le jour. Il lui avait parlé parfois durement, insinuant qu'elle était frustrée, aigrie, triste et seule, et il le pensait. Elle l'avait facilement démentie, mais il savait bien qu'elle ne lui aurait pas avoué que ce n'était pas le cas. Son esprit n'était pas toujours difficile à analyser, les trois-quarts du temps, elle surjouait et lui mentait dans son seul désir de le voir tourner en rond devant elle. Elle ne voulait pas qu'il plie, plutôt qu'il entre dans son jeu pour mieux le casser ensuite. Classique comme technique. Peut être se laisserait-il prendre au piège pour lui faire croire que c'était du tout cuit, ou peut être accélérerait-il les choses lui même, quitte à aller trop loin sans pouvoir faire demi-tour. Cette relation ne se jouait pas au dé ou à la courte paille pour savoir qui attaquerait l'autre le premier, c'était plus subtil, tellement plus subtil que ça. Elle le déjouait aussi facilement, mais il se disait que ce n'était pas plus mal. Il ne pouvait pas lui cacher grand chose, ils avaient le même esprit, les mêmes buts, les mêmes techniques. Il aurait presque été fâché qu'elle ne découvre pas ce à quoi il jouait. Les fils de la manipulations pouvaient être longs, il y avait un tas de façons de réagir à telle ou telle affirmation, plonger les pieds dans le plat, faire exprès, s'y glisser par inadvertance, nier en bloc, pousser la conversation à son avantage... Une infinité de choix qui ne dépendaient que d'eux. Elle lui avait répliqué qu'il ne servait à rien de la provoquer. Il pensait que si, bien au contraire parce qu'il avait l'intuition qu'elle mentait, que tout ce qu'il disait la touchait quand même bel et bien. Mais évidemment, il pensait comme il voulait. « On ne fait pas toujours ce qu'on veut, certains peuvent bien nous amener à changer d'avis. Mais si tu te contentes de cette immense maison pour toi et tes chiens, alors tant mieux pour toi, n'empêche que... Bref, ce sont tes affaires. J'aimerai juste bien savoir à quoi tout ressemblera ici quand tu auras fini de décorer » dit-il en reprenant la bouteille pour en boire une nouvelle gorgée. Oui, il insinuait très bien qu'il aimerait revenir ici plus tard, ou même simplement qu'il reviendrait. Maintenant qu'ils étaient habilités à se recroiser et à s'affronter, peut être pourraient-ils avoir des discussions... sérieuses ? Il faillit s'étouffer de rire avec la boisson. Peut être qu'Eden était capable de discussions sérieuses, mais pas avec lui. D'aucune discussion d'ailleurs, ce n'était pas une femme de parole, tout comme lui encore.
Chemise enlevée, il se sentait déjà plus libre de ses mouvements. S'en avait été vraiment désagréable de la porter sur le dos tout ce temps. Il avait bien vu le petit regard qu'elle lui avait lancé quand il l'avait repoussée, et cette façon de dire « je ne suis pas déçue » qui a ses yeux signifiait tellement le contraire. C'était une croqueuse d'homme, et puis leurs parties de jambes en l'air avaient toujours été des parties de plaisir par le passé. Elle savait très bien se débrouiller, et elle avait un corps à se damner. Aujourd'hui, cela aurait pu être la même chose. Ils auraient très bien pu remettre le couvert, et s'en aurait été violent, mais il n'était pas là pour coucher avec elle. Si cela s'imposait dans le futur, alors il s'y plierait peut être, mais là, il n'avait pas le cœur à ça. Il venait de la retrouver, il savait qu'elle avait fait tout ce chemin pour le revoir et arriver une fois pour toutes à le détrôner, alors ce n'était pas aussi facile que ça. Tout ne se résolvait pas par le sexe malheureusement. Cela ne suffirait jamais à Eden, et ne l'aiderait surement pas à changer d'avis. Il se tourna vers elle après avoir déposé le vêtement sur la chaise, et elle lui jetait encore et toujours un regard perçant qui le mettait mal à l'aise. Il se sentait étrangement démuni face à cette femme, et il faisait des efforts surhumains pour ne pas baisser la tête, éviter ses yeux froids et calculateurs. Il fallait regarder la mort dans les yeux, ne pas avoir peur. Mais si ca ne tenait qu'a lui, il se serait enfui à toutes jambes pour mettre le plus de distance entre elle et lui. A la place, il s'approcha. Très contradictoire comme décision, mais elle l'attirait comme un aimant autant qu'elle le clouait sur place. Il devait lui montrer qu'il ne craignait rien, qu'il était fort et décidé, et cela passait par des gestes qu'il n'avait pas la moindre envie de faire. Il était lié, tel une marionnette, guidé par de fils plus puissants que sa propre volonté. Il relança le sujet sur la maison, et affirma une nouvelle fois son envie de monter. Qu'espérait-il trouver là haut, pourquoi avait-il tant envie d'y aller, alors qu'il savait pertinemment qu'elle était en train de le mener en bateau ? A la fois tout et rien. Des indices, n'importe lesquels. Il savait aussi que temps qu'il resterait ici, paradoxalement il se sentirait en sécurité. Dès lors qu'il partirait, il sentirait bien que la partie commençait vraiment, qu'il n'avait pas seulement vécu qu'un cauchemar, mais que celui-ci le poursuivrait jusqu'à temps qu'il trouve le moyen de le déjouer.
La jeune femme lui demanda pourquoi il était là. « Je suis là pour me renseigner. Tu le sais que je reste dans cette cuisine en espérant que tu me laissera aller creuser plus loin même si je sais que j'ai perdu d'avance. Je suis là parce que tu n'aimes pas que j'y sois, c'est aussi simple que ça. Peut être que je suis là pour toi, aussi » il avait baissé le ton, car il était assez proche d'elle pour qu'elle l'entende bien distinctivement. Il restait délibérément évasif dans ses réponses, parce qu'il n'y en avait aucune de bonne. Il resta silencieux un moment, détaillant les plis de son visage, les étincelles de ses yeux. « Et puis je suis là parce que je meurs de faim aussi ! Je n'ai pas mangé ce matin, j'ai oublié de prendre un croissant au café, en fait tu ne m'en a pas laissé le temps. T'a pas un truc à bouffer par hasard ? » demanda t-il subitement en reculant d'un pas, cassant la solennité du moment, alors qu'un large sourire s'épanouissait sur ses lèvres. Il n'était pas sérieux du tout, c'était vraiment encore une fois pour tenter de l'énerver. Il fit mine d'approcher le frigo pour y piocher un nouveau truc, mais il sentait bien qu'il en faisait de trop. Sa présence derrière lui le dérangeait, alors il s'arrêta en plein milieu de la pièce. Elle ne le laisserait jamais monter là-haut, et il ne savait pas pourquoi. Insister serait vain. « Sérieusement, tu ne fera pas un petit effort pour moi ? Je ne peux pas sortir sans rien sur le dos, il gèle déjà suffisamment. Peut être faudrait-il que je reste le temps qu'elle sèche, pendant que toi tu es au travail hein ? » dit-il en lui faisant un clin d'oeil. Franchement, tous les moyens étaient bons. Il espérait la faire sourire une fois, un sourire sincère et dénué de ressentiment. Peine perdue. Tout cela pour une petite erreur accomplie deux ans auparavant. La vie était injuste, Eden Pastrow était injuste, et toute cette mise en scène n'était qu'une mascarade surjouée. Il baissait les bras. Peut être devait-il tenter de jouer un va-tout, s'expliquer. Mais peut être que c'était trop tôt, ou peut être pas. Alors il changea de sujet, mais cette question délimiterait tellement de choses, et il avait besoin de la poser. « Eden, est-ce que tu attends à ce que je te dise que je suis désolé pour ce qui s'est passé entre nous ? Qu'ai-je fait pour que tu m'en veuilles à ce point ? Ne puis-je pas arranger les choses ? Tu sais très bien que j'aimerai que nous soyons du même coté, cela nous profiterait à tous les deux... » dit-il d'un air désolé après avoir bien pesé ses mots. C'était sa dernière carte de prévention. Elle devait lui répondre, pour qu'il sache si vraiment ce qu'elle était prête à faire valait le coup, ou s'il ne valait pour lui pas mieux de tout abandonner maintenant, de se protéger, et de partir de cette ville une fois pour toute ?
Sujet: Re: Come on home, it's opened [Sethen] Dim 22 Fév - 12:54
Seth O. Hemingway et Eden J. Pastrow
Il était certain que j'avais une haine inconditionnelle envers Seth. Je n'aime pas qu'on se moque de moi. Je n'ai jamais aimé ça. Seth l'avait fait il y a quelques années. Peut-être avait-il changé au fond ? Ce n'était pas l'impression directe qu'il m'avait donné pourtant. Là, dans ce café, il m'avait semblé égale à lui-même. Coureur de jupons, goujat, prêt à tout pour coucher avec les femmes. Peut être que j'avais pensé ça parce que je le connais simplement. J'avais quelque chose contre Seth. Après tout, notre histoire c'était passée il y a des années lumière de ça. Pourquoi je lui en voulais encore autant ? Et pourquoi je n'essayais pas de le connaître, d'être en bon terme, en bonne relation avec lui ? Honnêtement, je n'en avais vraiment aucune idée. C'était un but que je m'étais fixé, une habitude que j'avais prise. C'était plutôt stupide d'ailleurs, car j'avais déjà réussi à le détruire une fois. J'aurais du être fière de ça et m'en contenter. Mais non. Seth m'obsédait. Pire qu'une maladie telle que la vérole par exemple. Je me sentais obligée d'être sur la défensive avec lui, de me méfier de tout. De faire attention à ce que je disais car il pouvait très bien s'en servir contre moi. Le champagne ne commençais pas à me monter à la tête, puisque c'était du très bon champagne, assez coûteux. Pour avoir ne serait-ce qu'une bribe d'effet alcoolisant, il aurait fallu se taper au moins trois bouteilles pour être ivre. Il ne me mettait pas dans un état second, pourtant je commençais à être confuse moi-même dans mes propos. Seth semblait si inoffensif à ce moment même dans ma cuisine. Si on l'apercevait ainsi on penserait juste à un homme sexy, à moitié mouillé du visage, des cheveux et torse nu dans cette pièce. On ne verrait pas le philosophe qui se cache derrière tout ça. L'esprit malfaiteur, ni même le manipulateur. C'était assez plaisant comme vision, je dois l'admettre. Imaginer ne serait-ce qu'un court instant que nous étions ensembles et pas l'un contre l'autre. Qu'il était gentil; que nous étions amis.
Quand je commence une relation quelle qu'elle soit. Je ne suis pas dans l'optique directe de détester quelqu'un. C'est vrai je n'aime pas beaucoup de gens. Mais, ce n'est pas quelque chose que je fais intentionnellement, exprès. Je suis comme ça, j'ai été élevée comme ça. Les sentiments ce n'est pas mon truc. Je ne sais pas faire en vérité. Je me contente de me braquer, de rester forte et de passer à outre les chose. Notre relation n'avait pas mal commencée. Au début ultime je ne m'étais pas dit « tiens je vais le détester et le traquer à vie ». Non, j'avais simplement très rapidement cerné le personnage. Je l'avais détruit. Alors pourquoi je m'obstinais à le faire et refaire encore ? N'y avait-il pas autre chose ? Une attirance, un truc ? Seth m'attirait comme un aimant, j'avais le besoin vitale de lui pourrir la vie. Mais pourquoi à la fin ? Qui aimes bien châtie bien pas vrai ? C'était ça ? Des sentiments ? Jamais de la vie ! Ça ne pouvait simplement pas être ça ! C'était autre chose, mais, quoi ? A la fin ça allait peut être en devenir épuisant. J'allais peut être bien finir par me lasser un jour... Seth se tenait-là, dans ma cuisine à essayer de me faire sortir de mes gonds. Il avait quelque peu réussis quand il m'avait dit que j'étais seule et aigrie. Après tout qui ne serait pas touché par ça quand au finale c'était en parti vrai ? J'étais seule, avec mes deux chiens. Mon père n'était plus là et ma mère était comme morte. Mais ça, jamais Seth ne le saurait. Il n'était pas question que je lui avoue quoi que ce soit. Je lui avais alors répondu que ce n'était pas la peine de continuer d'essayer de me faire craquer puisqu'il n'y arriverait jamais et que si j'avais choisis de vivre comme ça, c'était de mon plein grès, mon choix. Pas celui de quelqu'un d'autre. Il avait alors ajouté « On ne fait pas toujours ce qu'on veut, certains peuvent bien nous amener à changer d'avis. Mais si tu te contentes de cette immense maison pour toi et tes chiens, alors tant mieux pour toi, n'empêche que... Bref, ce sont tes affaires. J'aimerai juste bien savoir à quoi tout ressemblera ici quand tu auras fini de décorer » » Il prit alors à nouveau la bouteille et en but une gorgée. Je le regardais alors sans un sourire, ni même une part de compréhension là dedans. Il commençait en réalité à m'agacer. Je croisais alors les bras sur ma poitrine face à l'homme à demi nu et ajoutait d'un air légèrement lassée « Je t'enverrais un carton d'invitation quand les travaux seront finis. » Bien sûr je ne pensais pas à l'inviter une fois que j'aurais finis d'aménager tout ceci. J'avais simplement dit ça sous un trait humoristique, pour le second degrés. Il était si incitant qu'il fallait que je trouve une solution pour m'en débarrasser. Il faillis s'étouffer avec sa boisson, je le regardais légèrement hautaine en pensant à quel point cet homme pouvait être stupide à mes yeux. Ne faisant pas attention,
Nous étions clairement entrain de jouer au chat et à la souris. Un coup oui, un coup non. Une sorte de je t'aime moi non plus. D'abord on s'énerve, après on rigole, ensuite on se menace et puis on rit de nouveau, puis on se cherche, on se rapproche, on se touche, on repars. Ça n'avait plus aucun sens à la fin. J'avais commencé les hostilités en m'approchant de lui et commençant à défaire les boutons de sa chemise. Ce qui ne lui avait pas plus. Il avait mis sa main sur la mienne et avait retiré la mienne d'un geste vif en s'éloignant et retirant sa chemise pour la déposer sur une chaise, me tournant le dos. Puis, il était revenu à la charge se coller presque à moi, torse nu. Je n'avais pas pu m'empêcher de lancer un regard à son corps athlétique. Son geste m'avait paru comme une prise de contrôle. Ça ne lui plaisait pas que je sois l'auteur du rapprochement, il fallait que ce soit lui. C'était toujours ainsi, l'un essayant de surpasser l'autre à tout pris. Je lui avais alors répondu « je ne suis pas déçue » de mes yeux le fixant et le perçant, quand il m'avait subtilement fait comprendre qu'il n'était pas là pour ça, coucher avec moi. Je lui avais alors retourné la réponse en question et demandé pourquoi il était là alors. « Je suis là pour me renseigner. Tu le sais que je reste dans cette cuisine en espérant que tu me laissera aller creuser plus loin même si je sais que j'ai perdu d'avance. Je suis là parce que tu n'aimes pas que j'y sois, c'est aussi simple que ça. Peut être que je suis là pour toi, aussi » J'étais restée attentive, il était proche de moi. Je me mordis la lèvre inconsciemment quand il m'avoua qu'il était là pour fouiller chez moi en supposant que je ne le laisserais jamais monter et qu'il avait perdu d'avance. Qu'il était là parce que je n'aimais pas qu'il y soit. C'était vrai en parti. Je l'avais laissé entrer dans mon intimité parce que j'en avais été contrainte et non par choix. Quand il avait dit qu'il était là peut être pour moi aussi mes dents se serrèrent les unes contre les autres et je ne pu m'empêcher de les faire grincer. La proximité entre nous devenait presque gênante, insoutenable et cette phrase finale venait combler ce malaise. Il était à moitié déshabillé, presque contre moi, sa peau brûlante me frôlant. J'étais une femme, la tension sexuelle était présente. Je ne dit rien. Je n'en avait pas la moindre intention. Heureusement, il me tira de mon embarras et ajouta « Et puis je suis là parce que je meurs de faim aussi ! Je n'ai pas mangé ce matin, j'ai oublié de prendre un croissant au café, en fait tu ne m'en a pas laissé le temps. T'a pas un truc à bouffer par hasard ? » en reculant d'un pas, cassant le tout petit lien qu'il y avait eu entre nous et affichant un large sourire sur son visage. La respiration que j'avais retenue juste la seconde d'avant se remis en route. Je poussais alors un grand soupire de soulagement, fermant brièvement les yeux, passant une main dans mon coup comme si c'était la réaction que j'avais quand je m'enlevais d'un poids. Montrant le frigo j'ajoutais «Euh.. oui. Il y a tout ce qu'il faut là dedans, serres toi. » bafouillais-je après ce moment étrange. Il s'arrêta alors au milieu de la pièce en ajoutant « Sérieusement, tu ne fera pas un petit effort pour moi ? Je ne peux pas sortir sans rien sur le dos, il gèle déjà suffisamment. Peut être faudrait-il que je reste le temps qu'elle sèche, pendant que toi tu es au travail hein ? » Je le regardais presque avec un sentiment de pitié qui s'installait. Mais ça ne dura que le temps d'infimes petites secondes. La dernière phrase concernant le fait qu'il pouvait rester seul ici pendant que je travaillais me fit replonger à la réalité dans laquelle nous étions.
Je décidais alors qu'il était temps que ça s'arrête pour aujourd'hui. Seth ne resterait pas ici seul et je ne le conduirais certainement pas jusqu'à Pastrow Corporation comme il l'avait suggéré subtilement auparavant. Je pris alors la direction inverse à lui pour repartir d'où j'étais arrivé. Je fus alors coupé par sa voix « Eden, est-ce que tu attends à ce que je te dise que je suis désolé pour ce qui s'est passé entre nous ? Qu'ai-je fait pour que tu m'en veuilles à ce point ? Ne puis-je pas arranger les choses ? Tu sais très bien que j'aimerai que nous soyons du même coté, cela nous profiterait à tous les deux... » Je le regardais silencieuse, serrant de nouveau les dents sans m'en rendre compte. Il touchait un point important et sensible. J'avais faillis me faire avoir. Il ne faisais ça que pour tester les limites et mes réactions. Pour savoir comment s'y prendre pour mieux me faire tomber par la suite. Je le regardais alors avec un petit regard perdu. Le silence s'installa entre nous. Je me demandais s'il était sincère ou s'il continuais de jouer. Je laissais échapper un léger soupire de détresse. Levant la tête vers le haut pour apercevoir l'homme au cheveux châtain au dessus de ma tête car j'étais bien plus petite que lui. « Je vais aller te chercher un t-shirt large que je mets pour dormir. Ensuite on s'en ira parce que je dois aller travailler maintenant. Finis de jouer, la partie va commencer. » Je baissais alors la tête, engageant mes mains vers son torse de façon hésitante. Les posant sur lui pour le décaler sur le côté et me créer un passage. Je n'avais plus envie de rire soudainement. J'avais faillis me faire avoir et ça je ne me le permettais pas. Je pris alors le chemin des escaliers pour monter de nouveau et aller chercher ce qu'il m'avait demandé. Je le laissais un court instant seul dans la cuisine, me dépêchant pour qu'il ne monte pas et que nous quittions assez vite cette maison. Quelques minutes après de retour dans la cuisine avec un t-shirt large blanc, je lui plaquais sur le torse laissant ma main contre ses abdominaux d'acier en lui montrant bien que c'était un ordre, qu'il n'avait plus le choix et que c'était comme ça. « Tiens, mets ça et on s'en va. » Je ne le regardais plus. Il prit ce que je lui avait plaqué. Je détournais le regard afin d'être certaine de ne plus tomber dans son piège. Je parti en direction d'où nous étions arrivé sans rien dire. L'ambiance était devenue bien plus morne qu'au départ. Ma tête était à présent à mon entreprise et à la journée que j'allais passer. Au fait que Seth allait déguerpir vite fait de ma maison à présent.
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Seth O. Hemingway
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Sujet: Re: Come on home, it's opened [Sethen] Dim 22 Fév - 18:56
Come home, it's opened
Eden Pastrow & Seth Hemingway
La chance était-elle de son coté ? La réponse était ambiguë. Pour l'instant, elle l'était, il n'y avait pas eu de contre-attaque, et il en était fier et soulagé, mais il savait que le revers de médaille arriverait bientôt. Il avait mis les deux pieds dans le plat, avait même réussi à pénétrer dans la maison d'Eden, et jamais rien ne lui avait semblé aussi réel. La peur dominait, l'adrénaline aussi. Il ne savait pas toujours si ce qu'il faisait, c'était pour lui montrer quelque chose, la provoquer, ou si c'était simplement pour parler, tenter de meubler la conversation, apprendre quelque chose de sa vie, de ses envies. Parce que là, peut importe qui serait entré dans la cuisine, pour lui tout aurait semblé normal. Ils ne s'engueulaient pas, ne se jetaient pas des trucs à la figure, et n'étaient pas couchés sur la table de la cuisine en train de faire tout et n'importe quoi. Non, ils semblaient être des adultes civilisés, qui buvaient du champagne à neuf heures du mat comme si c'était la chose la plus normale du monde. Et pourtant, derrière la tête c'était autre chose. Des machines en ébullition, des plans formentés, des colères inavouées. C'était une boucle, un cercle vicieux. Ils avaient déjà du se retrouver dans une cuisine, dans la même position, mais dans un contexte totalement différent. A ce moment là, ils ne se détestaient pas encore. Ils ne s'aimaient pas, mais avaient ce désir physique qui ne pouvait être accompli que d'une seule et unique manière.
Seth ne pensait pas que ce désir était encore là. Ils avaient fait trop de chemin, s'étaient trop fait de mal, malgré que son corps l'attire presque tout autant que la première fois. Il ne pouvait pas dissocier corps et tête. Il savait ce qu'elle avait envie, et que rien ne l'arrêterai. Si elle couchait avec lui, et lui avec elle, ce ne serait que dans un objectif plus profond que celui de satisfaction, alors il valait mieux éviter lui donner ce plaisir. C'était pour cela qu'il lui avait oté la main, qu'il s'était reculé. Mais c'était aussi pour cette même raison qu'il avait laissé tomber la chemise. Pour la perturber. Lui montrer qu'il ne savait pas ce qu'il voulait vraiment. La tension était montée d'un cran quand il s'était approché jusqu'à ce que leurs mains, leurs visages se touchent, bien qu'elle lui eut salement rétorqué qu'il pourrait bien toujours courir pour qu'il revienne dans cette maison, même une fois la décoration achevée. Il n'avait pas relevé, parce que c'était qu'une question réthorique qu'il lui avait posé. Bien sur qu'il ne reviendrait pas. Il en mourait d'envie, mais il devait se montrer raisonnable, et la raison c'était ça. L'esprit, c'était de se coller à elle un peu plus. Et le cœur... non, il n'avait pas de cœur. Pas de sentiment pour cette femme, juste de la haine. De la haine, de l'incompréhension et de la peur. Et elle, c'était la même chose, et c'était facile à deviner. Elle aussi voulait garder le contrôle, et elle y arrivait plutôt bien il lui semblait, du moins juste à temps qu'il ne soit trop proche. Là, ca la génait, et il n'avait pas de mal à comprendre pourquoi. D'une part, il était vraiment trop sexy pour elle qu'elle aurait préféré se cacher les yeux, d'autre part, parce que cela ne lui ressemblait pas. Ou plus. Etre ainsi avec elle, cela devait être si rare. Elle n'avait personne. Pas de mec, pas d'amis, juste des chiens, une grande maison et quelques collègues qui, s'ils étaient collègues, n'étaient surement pas proches de leur boss. Alors oui, surement que la vue d'un homme à demi-nu dans sa cuisine la perturbait.
Il cassa le moment intime en un tour de main. Elle sembla désemparée pendant un moment puis repris son souffle. Elle lui indiqua ou trouver à manger, sans bouger, et il déloga des yaourts. Même si cela ne remplirait pas son estomac, il s'en fichait bien, il n'avait pas vraiment faim, il mentait. Mais elle lui avait montré, et ça, cela l'étonnait. Elle avait paru bizarre un instant mais elle s'était reprise, reprenant son air sérieux alors qu'il lui disait qu'il resterait bien pendant qu'elle partait au travail. Et là, il lui avait posé la question fatidique. La seule qui, depuis le début de la journée, méritait d'être posée, et demandait une réponse, claire et précise. Il priait intérieurement pour qu'elle la lui donne sans discuter, il aurait voulu lire dans sa tête, la forcer à révéler ce qu'elle savait, comme une antique méthode de torture, mais il n'esquissa pas un pas, pas un geste, tendu dans l'attente d'une parole qui ne viendrait jamais. Il se dégonfla comme un ballon de baudruche quand elle esquiva la question, pretextant aller lui chercher enfin ce qu'il demandait. NON. Il n'en voulait plus, il voulait qu'elle lui réponde, c'était tout ! Elle le poussa doucement, plaquant ses mains contre son torse pour le dépasser. Elle était si petite face à lui, si déterminée qu'il ne résista même pas. Il resta bloqué dans la cuisine, son yaourt même pas entamé dans la main. Il était frustré, décu. Il avait le droit de savoir. Pourtant, il ne la suivit pas. Il était trop désemparé. Il reposa ce qu'il tenait à la main, mais en fait, il aurait voulu le jeter à travers la pièce, comme il aurait voulu donner un coup dans la bouteille pour qu'elle s'éclate au sol. Il alla récupérer la chemise humidifiée puis repassa dans le hall, encore perdu, juste à temps pour la voir redescendre en vitesse, un t-shirt blanc à la main. « Merci, je te le rendrais » gromella t-il en le passant vite fait avant de récupérer son manteau et son sac. Eden ne le regardais même plus. Elle marcha jusqu'à la porte d'entrée sans même voir s'il avait passé le vêtement et ils sortirent l'un après l'autre. L'ambiance était refroidie et il ne savait pas pourquoi elle agissait de la sorte. Ils parvinrent au bord de la route. Il ne voulait pas aller dans la même direction qu'elle, tant pis pour sa curiosité vis à vis de son travail. Mais l'autre curiosité n'était pas assoiffée. Il savait juste que cela ne servait à rien d'insister, les conséquences seraient pires, elle l'avait déjà prévenu. « Tu me répondra un jour Eden Pastrow, tu me répondra, parce que de toute façon, il faudra bien que je le sache, de toi ou de quelqu'un d'autre » dit-il d'une voix basse et menacante alors qu'il lui faisait face une dernière fois. « On se reverra et que le meilleur gagne » conclu t-il en lui tendant la main, qu'elle serra après un temps d'hésitation. Puis, il tourna dans la rue, sans un regard en arrière ni vers la maison de cauchemar aux milles secrets. Il fallait qu'il aille se souler. Se souler pour oublier cette horrible entrevue.