And I think of you

Bip. Bip. Bip. Bip. Bip. Je tape sur mon réveillequi indique que nous somme Lundi matin et qu'il est tôt. Au moins, il vient de m'extirper d'un cauchemar. J'attrape mon téléphone. Il est six heurs et demi. Sirius doit enc ... Je regarde la date de nos derniers messages. Ils remonte à quelque mois. Parce que mon meilleur ami à eu un accident. Parce qu'il est dans le coma ... Je ravale les larmes qui me brûle les yeux. Ce foutu rêve ou le souvenir des bras du brun ... peut être les deux ... Je me lève, mes jambes tremblant sous mon corps. Je serre une dernière fois mon doudou. Enfin le doudou que Sirius m'avais donner quand je suis né ! Et je file sous la douche, sur la pointe des pieds. Il ne faudrait pas que je réveille ma mère !

sept heurs, je sort de la salle de bain et je descend. Ma mère qui est déjà lever et qui ma préparé mon petit déjeuner pose un bisous sur mon front et va à son tour à la salle de bain. Elle a encore sur la joue la trace du passage de mon père, il y a trois semaines. Il allait bientôt revenir et nous le savions tout les deux. Peut être aujourd'hui, peut être demain. Il nous prévient rarement de son arriver en ville !

Je commence tout les matins à huit heurs trente mais en général j'arrive dans les bureaux de CK à neuf heurs. Et monsieur McKinley, mon patron, ne ma jamais rien dit. Pourtant, je n'habite pas si loin des  bâtiments, mais tout les matins, je m'installe dans le parc et à huit heurs, l’heure d'ouverture du secrétariat de l’hôpital, j'appelle, pour prendre des nouvelles de Sirius.

A l'autre bout du téléphone, on r'accroche. Je décolle mon téléphone de mon oreille, et je fixe le numéro qui y est encore afficher. « ... Il est sorti ... du coma !» ... Sirius était sortit de l'hôpital et ... Il ne m'avait rien dit ? Personne ne ma prévenu qu'il c'était réveiller dans le week-end ! Pourquoi ?! Je me lève de mon banc et je regard autour de moi. Peut être que je pourrais voir sa bouille ... ou peut être pas ... ou peut être que ...
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Coz' i won't love someone else

Je suis insomniaque. Pourquoi ? Après quatre mois passés dans le coma, j’estime avoir assez dormi. Et j’ai développé une sorte de phobie du sommeil. Ouais, comme Edward, dans Twilight, mais m’voyez, c’est pas vraiment pou les mêmes raisons. Je suis debout dans ma cuisine et je fais tourner mon portable entre mes mains. J’en veux au monde entier. Pas pour l’accident. Non, ça m’apprendra à faire le con. Disons que j’en veux au monde, à cause d’Alois. Il n’est pas venu une seule fois, alors que moi, tout ce que j’attendais, c’était sa voix. C’était sa putain de voix que j’espérais entendre. Sa main que j’espérais sentir contre la mienne. Mais non. Rien, nada, que dalle, en quatre mois, pas un seul mot de sa part. Alors, ouais, ça fait un peu plus de trois jours que j’erre dans mon appart’, hésitant comme une fille amoureuse à envoyer un message pour lui dire que je ne suis pas mort. J’ai besoin de prendre l’air. Allez voir Querida, ou même ma moto. J’sais pas, j’étouffe, j’ai mal au cœur, j’veux pas rester là.

Le parc est presque vide. Tant mieux. Je n’ai pas besoin de voir la gueule des enfants aux genoux écorchés, ni même celle des parents trop inquiets. Je marche, mains dans les poches, cheveux pas coiffés, écharpe autour du coup. Je marche, respirant l’air frais de février. Et Alois dans tout ça, j’en fais quoi ? J’ai envie de l’appeler, de l’engueuler. Mais j’ai aussi envie de le serrer fort contre moi, parce qu’il m’a manqué. Et comment est-ce qu’il a fait, sans moi, pendant quatre mois ?! Comment il a noué ses nœuds de cravate, comment il a coiffé ses cheveux et puis merde … comment il a fait pour parler avec les gens, pour se défendre pour … pour vivre ? Comment ?
Je lui en veux et je sais que c’est égoïste. Je devrais être heureux, heureux qu’il ai pu s’en sortir tout seul, heureux qu’il soit enfin devenu un minimum « adulte ». Mais peut-être que dans tout ça, celui qui à le plus besoin de l’autre c’est …

Je manque de trébucher sur une bordure. « Merde ! » Non, vraiment, ce n’est pas le moment de me faire chier, bordure de merde. J’ai envie de pleurer, comme un petit garçon. Sûrement les cachetons qui m’foutent dans cet état. Je shoote rageusement dans cette même bordure. Mais bordel, pourquoi Alois il est pas là ?! Pourquoi il a pas deviné que j’étais réveillé ?! « Merde, merde et merde ! »
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Je tourne et retourne sur moi même. Je connais Sirius, si il est rentré chez kui, et si il a besoin de prendre l'air, c'est au parc qu'il serait venu. Je me met donc à la recherche du brun. Si je ne le trouve pas ... J'irais chez lui. Si il n'y est pas, je ratisserais la ville pour le retrouver. Pour lui demander pardon. Si il est vrais que quand on est dans le coma on entend tout se qui ce passe autour de nous, Il doit savoir que je ne suis jamais rentré dans sa chambre quand il été à l'hôpital.

C'est pourtant pas faute d'avoir essayer ... Mais voir, Sirius Tremblay, si souriant, si sûr de lui, si fort, qui se relève toujours, allonger, dans un lit d'hôpital, des fils partout. Qui ne donne aucun signe de vie, aucune réaction au stimulation extérieur. La seul chose qui me disais qu'il était vivant quand je restais sur le pas de la porte, un bouquet de fleur à la main, c'était le battement de son coeur qui sonnait et s'affichait sur la machine.
Peut être que j'aurais du rentré ... au moins une fois ... mais je n'en avais pas eu le courage ... Ouais, j'suis un lâche ...

Je shoote dans un cailloux et en entendant quelqu'un juré, je lève les yeux vers la personne qui semblais en colère. Mon coeur rate un battement. Il est la, à quelque mètre de moi, insultant ... une bordure ? Je le regarde, et je me pince la main pour être sûr de ne pas rêvé. Il est bien la, il est bien vivant ... « Sirius !!» Mes jambes ne m'écoutant plus, je cours vers le grand brun, sans même attendre qu'il me vois. Je lui saute dans les bras. en répétant plus doucement « ... Sirius ... » Il doit m'en vouloir mais tans pis ... Il m'a tellement manquer ... Je me demande comment j'ai fait pour vivre sans lui ...
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Il est là. Il me saute dessus, s’agrippe à moi comme un noyé à son rocher. Merde, je devrais le repousser, mais … mais son odeur s’engouffre dans mes narines et mon cœur bat plus vite. Mes bras se referment autour de lui. « Alois … » Toute ma colère s’est envolée et j’ai juste envie de remercier la vie de m’avoir permis d’ouvrir les yeux une nouvelle fois. Je le serre comme un fou, le nez dans ses cheveux en bataille. Merde, qu’est-ce qu’il m’a manqué … j’embrasse son front, pour ne pas me jeter sur ses lèvres. Ce serait bizarre. Je prends sa tête entre mes mains et je souris comme un idiot. « Alors ça y’est-, t’as enfin décidé de venir me voir ? » Et c’est dit sans amertume. Quatre mois que j’attends d’avoir un signe de sa part. Quatre mois qu’il en attend peut-être un du mien ? « T’as même pas grandit un peu ! »
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Le brun me serre contre lui. Et, enfouissant mon nez dans son cou, je me serre contre lui. Je me blottie dans ses bras qui, mon tans manquer. Son odeur ... sa voix quand il prononce mon nom ... Son parfum ... Je lève les yeux vers lui, un grand sourire au lèvres. Son regard aussi ...  Il pose ses lèvres sur mon front prenant ma tête dans ses mains. Je ferme les yeux, savourant, la caresse douce et chaude de sa bouche contre mon front.

Je r'ouvre les yeux, plantant mon regard, de nouveau vivant de part ça présence. « Et toi ? Enfin réveiller !» Je lui fait un bisous sur la joue. Mais ... Pas comme n'importe quel pote le ferais. Non. Un bisous, au coin des lèvres, un peu timide. « Hey ! si ! j'ai quand même pris ... un centimètre ! » je rit doucement, avent de poser une main sur la sienne. Avant de souffler, tout bas. « ... Tu ma manqué Sisi ... »
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Enfin réveillé. Ouais, en fait je t’attendais pour ouvrir les yeux, mais j’aurais eu le temps de crever, hein ? La colère revient. Mais je ne le lui montre pas. Je n’ai pas envie de le faire pleurer, pas aujourd’hui. On verra demain si j’ai le courage de salir son si beau visage avec de l’eau salée. Pour l’instant il est là, dans mes bras, près de moi, c’est tout ce qui compte. Un centimètre. Sa remarque me fait sourire. « Hm et du coup du mesure combien … 1m30, les bras levés ? » Je tire la langue, tandis qu’il dépose un baiser au coin de mes lèvres. Il m’avoue que je lui ai manqué. Et j’ai un pincement au cœur. Lui aussi m’a manqué. Tout comme ma mère, Camille, mes potes, Querida et ma moto. Tous, ils m’ont tous manqués. Mais en fait, un seul être manquait plus que tous les autres et c’était bien sûr lui. Lui que je n’ai pas entendu une seule fois. Lui qui … merde. « Quoi de neuf, en quatre mois ? »
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Il n'a pas l'air de m'en vouloir. Peut être qu'il ne sais pas que je ne suis jamais rentré dans sa chambre ... Peut être que personne lui a dit que je restais simplement à la porte à le regarder avant de fondre en larmes, plus loin dans le couloir. Non, personne lui a dit.
Je le regarde sourire à ma remarque Mon coeur bat un peut plus fort. « Hey j'fait pas 1m30 ! regarde je fait presque la même taille que toi ! » Il me tire la langue, je lui sourit, et je ne peu empercher de me mordre la lèvres, mon regard glissant de sa bouche à son beau regard bleu vert. Se même regard dans lequel je me perd. J'en entend presque pas sa question. « Quoi de ... » Je secoue légèrement la tête, me décollant du beau brun.« Ah euh ... ouais Ba ... J'ai réussi à me trouver un boulot à ck entre les coups de file à l'hôpital et les allez retour quand je pouvais ... sinon ... euhm ... Mon père est de plus en plus violent avec ma mère et moi » Je le regarde, lui fait un grand sourire « heureusement qu'il reste qu'un week-end tout les trois mois ! d'ailleurs ... il arrive aujourd'hui je crois ... » Je passe une main dans mes cheveux, réfléchissant à ce qu'il y a eu d'autre d'important. « Ah oui ! et Ambre est enceinte ! d'un certain Cael ... Jasper ... j'sais pas si tu connais ! » Je suis tellement ... HEUREUX qu'il soit la, devant moi ... Bien en vie que j'en ai les larmes au yeux ! « ... Et toi ? » ... es-ce que je suis con ?
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Il me déballe tout, comme si on s’était vu hier et que ce n’était qu’une petite conversation, la routine quoi. Alors que non, ça fait quatre mois, quatre mois que j’pourrissais dans un lit d’hôpital et quelques jours que j’suis bourré d’cachetons, pour que « ça aille mieux ». Je le regarde, lui sourit. C’est vrai qu’il fait presque la même taille que moi, que je ne suis pas si grand que ça. Il s’est trouvé un boulot, et pas rien en plus le bougre, il travaille chez CK. Je connais vite fait l’héritier, mon ex petit-ami m’en parlait tout le temps. Mon regard s’assombrit lorsqu’il me parle de son père. J’aimerais savoir quand sa mère compte lui dire la vérité. Qu’il n’est pas vraiment son fils. Enfin si, mais qu’il n’est pas le seul. Que sa mère n’est qu’un jouet pour ce porc, et qu’Alois, un contretemps. J’aimerais qu’il sache. Je lui ai toujours tout dit, même si ça, on m’a sommé de ne pas lui en parler. Heureusement, le sujet dévie sur Ambre, la cousine de ce petit bout. « Enceinte ?! » et ce qu’il me dit par la suite me fais pouffer de rire. « De Cael Jasper ?! Le blond, là ? Mais non, t’es pas sérieux ?! » Cael ? Oh, il est juste mon ex petit-ami, celui qui connait si bien l’héritier Klein. « Ouais, j’le connais ouais. C’est mon ex. » Mon sourire retombe bien vite quand il me demande ce que moi, j’ai de neuf à lui raconter. « Bah, j’étais dans le coma quoi. »
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Il m'écoute encore une fois, et je souris tout en lui racontant les dernier évènement pas très palpitant certes, mais quand même ! Tandis que je lui parle, il sourit. Mon regard passe de ses yeux,avec son regard si intense, à ses lèvres. Lèvres que je rêve de d'embrasser une nouvelle fois. Notre dernier «baiser» si on peut dire ça comme ça, il date de quatre mois. Alors juste qu'il venait de tomber. Pour la première fois, c'est moi qui l'ai embrasser se jour là. Peut être parce que je croyais qu'il allais r'ouvire les yeux si je l'embrassais ... Mais non . Ça ne c'est pas passé comme ça ...

Sirius éclate de rire et je sourit grandement. ça fait du bien de le voir sourire et de l'entendre rire. « Ba si je te jure qu'elle est enceinte ! de quatre mois même ! »
Je lâche le haut du brun. je le lâche et je baisse les yeux. « mais ... euh ... Ton ex ? tu ... Tu m'a jamais dit que tu été sortie avec des mecs .... » J'avale ma salive, le regarde de nouveau, avant de baisser une nouvelle fois les yeux « Ouais je ... désolé ... c-c'était une question idiote ... » Je passe une main dans mes cheveux, je n'ose plus le regarder. Pas après une telle question !
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