novocaine (isaska)

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❝novocaine❞
isaska

Sa jumelle, ses potentiels amis au masculin, sa vie actuelle, Isaac n'avait encore rien demandé à la jeune femme au sujet de tout cela, tout à sa joie de la retrouver. Et bien trop obnubilé par leur amour. Elle lui avait trop manqué que pour qu'il se gâche le plaisir de leurs retrouvailles en l’assommant de questions. D'autant que certaines d'entre elles risquaient d'être délicates. Tout ce qui touchait aux autres hommes était potentiellement problématique, il était d'une jalousie maladive et aussi possessif qu'un enfant à l'égard de sa génitrice. Bien qu'il n'ait pas connu cette dernière, ce qui était peut-être le déclencheur d'une telle possessivité envers celle qu'il aimait...

« Je veux plus jamais partir, Isaac. Jamais. » Les lèvres de l'interpellé s'étirèrent en un léger sourire. « Je l'espère... » Il n'y avait pas une once de menace derrière ces paroles, seulement de l'espoir. Bien qu'il soit sûr et certain que, si JJ fuyait à nouveau, il referait exactement la même chose: il la chercherait sans relâche et lui rappellerait à quel point il l'aimait. Enfin, si seulement une telle chose était quantifiable car, jusqu'ici, il n'avait pas su dire combien il l'aimait. Plus que tout, c'était certain, mais c'était inqualifiable, inquantifiable. « On est faits pour être ensemble JJ, je l'ai toujours su. On ne peut pas fuir, c'est comme ça. » Ses lèvres effleurèrent les siennes. « Ne m'oublie jamais... » Une supplication, un ordre, une question, peut-être. Peu importait ce que c'était, il savait de toutes manières qu'Alaska serait à jamais incapable de l'oublier. Sur ce point comme sur tant d'autres, ils étaient pareils. Les dents blanches d'Isaac apparurent dans la nuit, perçant son manteau noir, en entendant les mots de sa... fiancée ? Sans doute ne s'en était-elle même pas rendue compte, mais c'était la première fois qu'elle lui disait qu'elle l'aimait depuis leurs retrouvailles. « Tu m'aimes », releva-t-il donc en souriant de plus belle.

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j'avais tout fuis. j'avais fuis isaac, mes parents adoptifs, mes amis, mon frère, mon avenir pour siloam. j'avais fuis comme une voleuse, décampant de mon lit et ses bras, qui me retenaient, forts et puissants. ses bras qui m'ont aimé, puis, soudainement, bousculé, frappé. laissant hématomes et ecchymoses sur ma peau. mais je l'aimais, alors je le pardonnais. jusqu'à ce que ce soir, ce soir où c'était trop. et je suis partie, étouffant mon amour et mes regrets pour laisser la colère m'envahir. j'ai pris le train, et puis... plus rien.

je lui avoue que je ne veux plus partir. que je ne veux plus le quitter. « je l'espère... » il lâche, entre ses lèvres étirés pour dessiner un doux sourire. rien de méchant dans ses parents. juste de l'amour à s'en crever les yeux. certaines filles diront qu'isaac n'est pas pour moi. je me souviens des paroles d'une de ces dernières ; « tu ne le mérites pas. » c'est peut-être vrai. notre amour n'est pas un de ces contes de fées, où nous finiront tout les deux hauts placés dans cette société, mariés, avec une ribambelle de gamins bien élevés. on est trop jeune, trop con, trop coké pour ça. mais c'est pas grave. l'amour passe et s'installe. et les propos d'isaac illustrent parfaitement ce qu'il se passe « on est faits pour être ensemble JJ, je l'ai toujours su. on ne peut pas fuir, c'est comme ça. » faits pour être ensemble. au même moment, sa bouche effleure la mienne, pour y coller ses mots, les gravés à l'encre d'or. « ne m'oublie jamais... » « jamais, zac. jamais. » promesse perdue dans le pénombre, déliée de ma bouche maquillée, je lui promettais de ne jamais l'oublier. de toute façon, comment était-ce possible ? il était douce violence, il était beau, il était écorché, et malgré ses blessures et ses jointures brisées, ses coups et mes cicatrices, il restait l'homme que j'aimais.

« tu m'aimes. » « oui, je t'aime. je t'aime plus que tout. et... et c'est aussi pour ça que je suis partie. j'avais peur, parce que je me rendais compte de ta place, et... je t'aime trop, isaac. » je souris, d'un sourire un peu tremblant. ces mots sont sortis tout seul. je t'aime. je ne savais pas quand je le redirais. et voilà qui est fait.

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Isaac souriait enfin sincèrement, et c'était bien différent de ce qu'il avait connu en l'absence de sa JJ. Durant les quelques temps passés sans elle, il souriait trop pour être heureux, ça se voyait si on regardait un peu mieux. Un peu plus loin que son joli sourire. Souvent les gens s'arrêtaient à cela, parce qu'Isaac était charmant, et qu'on ne regardait quasiment jamais que l'extérieur chez lui. Il s'en fichait, il n'avait nullement besoin d'un amas d'hypocrites se pressant autour de lui pour prendre de ses nouvelles. Il avait longuement porté un masque, cela lui arrivait d'ailleurs encore assez régulièrement. Mais, de près, avec ses cernes et la tristesse dans ses yeux, on aurait aisément pu dire qu'il n'allait pas aussi bien qu'il le faisait croire. Jusqu'à aujourd'hui, où Alaska ne cessait de lui tirer de véritables sourires. Quelques personnes, telles que Taryn et son bébé, étaient parvenus à le faire sourire sincèrement, mais cela n'avait rien avoir. Ce n'était rien comparé au sentiment de plénitude qu'il ressentait alors qu'il était si proche de sa JJ.

Il aurait fait n'importe quoi pour être avec elle, et si elle le lui demandait il ferait n'importe quoi pour lui prouver sa sincérité. Il était navré pour ce qu'il avait pu lui faire, mais tout semblait s'arranger pour eux deux. Ce ne serait plus pareil, il se l'était promis. Et, surtout, il le lui avait promis. « oui, je t'aime. je t'aime plus que tout. et... et c'est aussi pour ça que je suis partie. j'avais peur, parce que je me rendais compte de ta place, et... je t'aime trop, isaac. » « Je sais », se contenta-t-il de dire. Pas du tout par vanité, mais parce que c'était la vérité. Il savait pertinemment qu'elle l'aimait trop. Car, lui aussi, il l'aimait trop. A tel point que c'en était malsain, douloureux, et que ça l'avait rendu fou. Il l'était encore. Il le serait toujours. D'elle, de tout...

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hypnotisée par ses yeux, lumineux dans cette nuit semblant être pleine de vie, je souris. parce que cette nuit, marque peut-être la renaissance de ce que nous avons été, avant que je ne le quitte, avant que je ne parte, bleus aux cœurs, galaxie sur mes hanches. nous étions des amants amoureux, corps contre corps, repoussant nos limites, au temps des draps sales, sales de nos désirs sans fin. on n'en voyait jamais le bout, de nos nuits d'amours. ni de nos verres de vodkas, ni de nos joints cramés. sans foi, ni loi. juste baigné dans un amour destructeur, malsain. mais tellement, tellement, à nos pupilles dilatés, parfait.

« je sais. » il sait. mais lui, il est sûr. il est sûr car quand ça ne va pas, il sait jouer de ses poings, jouer de son tout. moi, dans la nuit, je ne suis rien de tout ça. ni douceur ni violence. je suis alcool, fête, sourire jusque les tempes, tempes qui battent vite -trop- et pas titubants, semblable à ceux d'un enfant. mais il est là, maintenant. en bien ou en mal ? il m'a promis. il m'a même demandé d'être sa promise. je n'ai pas cédé. mais je sais que je l'aime tellement que même ça, un mariage, ça ne suffirait pas pour démontrer combien ça fout mon cœur à l'envers. et même bourrée, ça change pas. ça change pas quand je dors, quand je pleure, quand j'crie que c'est fini. et j'ai envie de lui dire combien je l'aime. plus que de simples mots. « zac, ça se sait pas. ça se ressent. » et je l'embrasse. dans le cou, sur la joue. pour atterrir, me cogner sur ses lèvres. ma main se faufile pour atterrir sur sa joue, glisser dans sa nuque, jouer avec ses cheveux. « la lune doit littéralement bader devant nous. » je pouffe de rire, bêtement. mais c'est l'amour, le grand, bordel. et tant qu'il est là, on le vit.

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« Eh bien disons que je sais ce que je ressens... A peu près. » Un nouveau sourire étira ses lèvres, s'élargissant lorsqu'elle entreprit de l'embrasser à nouveau. Il frissonna lorsque la main de JJ effleura sa peau, puis s’habitua au contact de sa main dans ses cheveux. Sa réplique étira ses lèvres. Il y vit surtout l'occasion de plaisanter. Bêtement, certes, mais c'était bien quand même: « Elle n'est pas la seule. » Il rit. Sincèrement, d'un rire libérateur. Un rire véritablement heureux, puisque c'est ce qu'il était. Sans doute l'amour rend-t-il aveugle et con, c'est en tout cas ce que l'on dit souvent, mais il s'en moquait pas mal. Ils s'en moquaient, tous les deux. Ensemble, ils ne voyaient pas le reste du monde. Isaac en avait même oublié où ils se trouvaient, et il s'en moquait aussi. Plus rien n'avait d'importance, lui qui était si longtemps resté dans le noir, à se cogner aux murs, retrouvait la lumière. Sa lumière, son soleil, le phare l'empêchant de se heurter à une falaise. Même dans la pénombre nocturne, dans ce coin à peine éclairé par un lampadaire défectueux, Alaska semblait irradier d'une lumière douce et réconfortante. Zac avait conscience que c'était dans sa tête, mais c'était bien le signe qu'il l'aimait plus que tout. Sans doute était-il un peu fou. Ou bien beaucoup. Et le mélange drogue, alcool, folie, le rendait très joyeux. Ce n'était pas plus mal. La seule question à se poser, qu'il se serait posée s'il avait été moins défoncé, était la suivante: serait-il aussi doux à jeun ?

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je me sens flotter, prête à m'envoler. je me demande si c'est pas la drogue, l'alcool, l'amour que j'éprouve envers isaac où les trois. mais en tout cas, je me sens bien. je me sens tellement bien que ma bouche se dessine en un sourire toute seule, à chaque fois que mes lèvres se détachent de celles qui est le bourreau de ma vie, l'amour de celle-ci. « eh bien disons que je sais ce que je ressens... à peu près. » ma main jouait avec ses boucles, tandis que nos lèvres se liaient et se détachaient, semblant hésiter à rester coller pour toujours. à ses côtés, front contre front, cœur contre cœur, je me sentais jeune. je me sentais éternelle.

alors que je lui parle de la lune, abrutie par les effets de ce que j'ai avalé, zac me répond, lui aussi un peu à l'ouest. « elle n'est pas la seule. » et là, dans la nuit noire, je me sens rougir. rougir de bonheur, rougir de plaisir, de désir. et là-dedans, ça me fait tout bizarre, ça bat peut-être plus vite. comme si c'était pas assez rapide. mais non, la vitesse augmente. de mon regard bleu, j'essaie d'y voir quelque chose, et tout me semble merveilleux. « faut pas dire ça, zac. » je lui mords la lèvre avant d'ajouter plus bas, comme sur le ton de la confidence. « ça me donnerait des envies. » je lui dis ça, sans me soucier des conséquences. il est tellement irrésistible, que je ne pense même pas à demain. bordel, on pouvait tout envoyer valser du moment qu'on était tout les deux. tout allait mieux. jusqu'à ce que ça recommence.

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L'alcool, la drogue et l'amour se mêlaient dans ses veines, cocktail étrange faisant battre son cœur bien trop fort. Presque douloureusement, mais c'était une douleur agréable, comme toutes celles dues à sa relation avec elle. Elle, son amour, sa vie, son tout. Comment avait-il bien pu survivre sans son Alaska, ces dernières semaines ? « Ça me donnerait des envies. » Il y comptait bien. Un sourire étira les lèvres d'Isaac, il n'aurait su dire le quantième de la soirée, mais ils avaient été nombreux. Elle le rendait heureux. Et fou, tellement fou... Ses lèvres retrouvèrent les siennes avec bonheur, les capturant doucement, puis avec un peu plus de fougue. « Je t'aime », s'entendit-il répéter, comme s'il ne le disait pas assez, comme si ce n'était pas d'ors et déjà plus que clair. Peu importait qu'elle le sache, il avait besoin de le lui répéter par peur qu'elle oublie, ou car il ne l'avait pas suffisamment dit auparavant. C'était trop important, il craignait que ces mots ne se perdent dans la nuit et les vapeurs d'alcool. Il craignait qu'elle ne l'oublie, encore, et ne le laisse à nouveau. Alors qu'il l'embrassait à perdre haleine, une pensé revint à son esprit, l'empêchant de se concentrer sur quoi que ce soit d'autre: « Épouse-moi, JJ... », souffla-t-il contre ses lèvres, le plus sérieusement du monde malgré le sourire de défoncé flottant encore et toujorus sur ses lèvres. Défoncé, ou amoureux ? Y avait-il véritablement une différence, alors qu'Alaska était sa plus grande addiction...

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et ses lèvres, et ses yeux, plongés, noyés dans les miens. et son cœur, et le mien, qui battent à l'unisson, comme pour donner un rythme à nos retrouvailles, à notre amour. tout ça, c'était devenu mon essentiel, mon équilibre. c'était une chanson muette, que seulement nous, deux amants dans cette nuit pouvions entendre. on pouvait l'entendre parce qu'on était trop cons pour être lucide, trop amoureux pour être sains. c'était ces petites choses, comme le goût de ses lèvres, l'épi de ses cheveux, la couleur de ses boucles à l'aube, après une nuit sous les draps, ces petites choses qui en devenaient de grandes formaient notre amour. des trucs dont personne ne se souvenait, et qu'on regrettait amèrement. mais moi, quand j'étais partie, je m'étais souvenue de son fameux sourire en coin. de ses insultes étranges, de ses phrases mythiques qu'il sortait à tout hasard, de la façon dont il tenait sa clope ou encore comment il remuait son fon de verre. et ça m'avait hanté.

nos lèvres se frôlent et s'attrapent, demandant toujours leur reste. « je t'aime » combien de fois, on se l'ai dit, en cette soirée ? cinq, dix, quinze fois ? j'ai oublié de compter tellement c'était intense. « je t'aime aussi, isaac. » nous nous faisions écho. et j'avais l'impression que ce moment, ne pourrait jamais s'arrêter. que mon sourire, ne jamais s'effacer. que nos mots resteraient gravés, sur noms corps et nos cœurs désarmés face à tout. et alors que ses lèvres se plaquent à nouveau contre les miennes, prisonnière, il y dépose quelque mots, à nouveau. « épouse-moi, JJ... » l'épouser, c'était tellement grand, comme mot. je le regarde dans les yeux, essayant d'y percevoir une pointe de blague, d'humour. mais rien. de toute façon, je n'ai pas l'esprit assez clair pour savoir. alors je souris. « et si je dis oui ? si je dis oui, zac ? » la réelle question, c'était est-ce que ça va changer quelque chose ? parce que finir mariée, ça pouvait être aussi génial qu'effrayant. et surtout, c'était inexplicable. répondre c'est l'amour était folie pure. mais c'était la vérité. puis mes yeux dérivent vers son torse. « je t'imagine en costard. » un petit rire s'échappe de mes lèvres, avant de lui plaquer un baiser sur les lèvres. « tu serais beau. » il est toujours beau, zac. et ça aussi c'est la vérité.

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« Si tu dis oui... Je ferai ce que tu veux, je te l'ai dit. Si tu veux on déménagera. Sur une île, n'importe où. Si tu veux, on aura des gosses, une grande maison, un chien, je m'en fous, je veux juste être avec toi. La JJ heureuse, que j'aimerai et chérirai à jamais. » Étais-ce vraiment trop demander qu'un peu de bonheur et d'amour après des vies aussi merdiques que l'avaient été les leurs ? Un beau mariage, peut-être des enfants, et une vie heureuse pour finir en beauté... Pour elle, il se rangerait. Pour sa JJ, il arrêtait de déconner, de dealer, de se droguer, d'être con et violent. En tout cas, il essayerait de toutes ses forces si elle le lui demandait.

Un sourire étira ses lèvres lorsqu'il fut question de costard. Il prit quelques secondes pour y réfléchir, sourire flottant sur ses lèvres fines. « Pas autant que toi en robe de mariée... Tu serais magnifique. » Son regard clair se promena un instant sur le corps de sa moitié. « Tu es toujours magnifique », corrigea-t-il avant de capturer ses lèvres. Encore. « On serait beau, JJ. C'est pas une bonne raison pour le faire ? » Il ne s'agissait pas du meilleur argument qui soit, loin s'en faut, mais c'était un petit plus et ça pouvait toujours aider. Même si elle n'était pas superficielle, même si ça importait peu qu'ils soient beaux, c'était un petit plus. Oui, avouons-le, Isaac était désespéré. Désespérément fou d'elle et follement envieux de l'épouser. Si cela n'avait tenu qu'à lui, ç'aurait été fait là, maintenant, tout de suite, dans celle allée sombre avec l'astre nocturne pour seul témoin.

Pando

Spoiler:

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« si tu dis oui... je ferai ce que tu veux, je te l'ai dit. si tu veux on déménagera. sur une île, n'importe où. si tu veux, on aura des gosses, une grande maison, un chien, je m'en fous, je veux juste être avec toi. la JJ heureuse, que j'aimerai et chérirai à jamais. » il était là, plantée devant moi, me demandant de vivre avec lui. pour le meilleur et pour le pire. et je n'savais que lui répondre, hantée par les démons du passé, mais promise à un futur peut-être meilleur. tiraillée, effrayée entre futur et passé, j'essayais d'y voir plus clair dans la nuit sombre de nos doux songes. « je te promets d'y réfléchir. » puis, plus légère, je rajoute. « par contre, pas de chiens. je suis allergique. »

puis, le sujet dériva sur les tenues. costard, robe. je ne pouvais m'empêcher d'imaginer la perspective d'un oui, et d'un mariage. c'était à la fois effrayant et si excitant. « pas autant que toi en robe de mariée... tu serais magnifique. » le rouge au joue, je sens son regard glisser sur moi, avant qu'il ne rajoute, isaac. « tu es toujours magnifique. » et il m'embrasse. pour la millième fois de la nuit. je ne savais pas si c'était vrai. si j'étais si magnifique. toujours était un trop grand mot et de ce côté là, je n'avais pas une confiance extraordinaire en moi. mais je croyais isaac. et lorsqu'il détacha ses lèvres des miennes pour y poser ses mots, « on serait beau, JJ. c'est pas une bonne raison pour le faire ? » je me sentais céder. « si. » j'hôchais la tête avant de poser son front contre le mien. « c'est la meilleure raison du monde. » puis je passe ma main, sur sa joue, avant de rajouter. « on va le faire. » on va se marier.

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