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KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too.

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MessageSujet: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyDim 3 Mai - 19:04


the cruelest monsters are human too
ft. kristeo


J’insiste pour que l’on prenne ma voiture. Cette option non négociable, de toute façon. Au téléphone, quand elle a pris le rendez-vous pour son échographie, j’ai bien entendu la jeune femme dire qu’elle était dans les limites. Treize semaines, c’est beaucoup. Ça donne combien de temps, en nombre de mois? Trois? Quand je la regarde, ça paraît de plus en plus. Ce n’est pas énorme, mais c’est bien plus visible que ce l’était il y a quelques semaines. Bientôt, je pense qu’elle ne pourra plus se cacher. Je trouve cela étrange, bien que je ne connaisse rien aux grossesses, son ventre semble déjà bien rond pour son avancement. J’attends patiemment dans l’entrée qu’elle soit prête à partir. Ça ne me dérange pas trop d’attendre. Je ne suis pas patient à l’habitude, mais je sais qu’avec un bébé, je n’aurai pas le choix d’apprendre à l’être. Alors je fais des efforts. Je regarde l’heure sur mon téléphone, nous sommes tout de même plutôt en avance pour le rendez-vous. Je n’ai pas à m’inquiéter sur ce coup. À l’intérieur de moi, je bous d’excitation. Je n’ai pratiquement pas dormi de la nuit, pensant surtout à ce que nous dira l’infirmière. J’ai hâte de savoir s’il s’agit d’une fille ou un garçon. Je ne peux pas compter le nombre de fois que j’ai répété à Teodora que je ne serai pas comme mon père, que j'ai envie d'être différent. C’est important pour moi, primordial. Si j’ai un fils, je vais l’élever comme un petit garçon normal. Et si c’est une fille… Je souris en entendant les pas de Teo dans l’escalier et la regarde dévaler les marches. Je ne sais pas en réalité. Elle sera sans nul doute trop gâtée. Teodora détestera ça, elle-même n’aime pas les cadeaux. Elle dit que c’est toujours pour se faire pardonner que les hommes offrent des cadeaux. Quand je la vois finalement apparaître à ma hauteur – ou du moins face à moi – je la regarde de la tête aux pieds. Elle porte toujours des hauts plus amples depuis le début de sa grossesse pour camoufler la moindre rondeur. Pourtant certains détails ne mentent pas. Je fronce du nez en constatant le léger décolleté de son débardeur. Ce n’est sans doute pas volontaire, elle n’y a peut-être même pas fait attention en enfilant ce haut. Je ne connais rien aux tailles de sous-vêtements, mais je sais que sa poitrine a grossi. Beaucoup. Les clients doivent le remarquer, ils ne sont pas idiots. Ils doivent savoir où regarder. Je la regarde dans les yeux à nouveau. « On prend ma voiture, ce sera plus simple. » Je ne vois pas en quoi ce serait plus compliqué de prendre sa voiture. C’est surtout une excuse pour conduire et lui éviter des efforts. Je sais qu’elle n’est pas faite en sucre et qu’elle ne se brisera pas au moindre « effort » physique, mais je préfère m’occuper de tout, c’est un automatisme. Je n’ai jamais été aussi protecteur envers personne. Il faut dire que je n’ai jamais eu à protéger personne, et que je n’ai jamais eu personne à protéger non plus. J’ouvre la porte et la laisse sortir la première, puis verrouille la porte derrière nous avant d'appuyer sur le démarreur à distance. Le déclic du système de déverrouillage se fait entendre d’ici et mon bras se glisse autour de sa taille. J’ouvre bientôt la porte du côté passager de la Lexus noire et l’invite à s’installer, lui volant un baiser au passage. « J’attends ce rendez-vous depuis le moment où je l’ai noté dans mon agenda. » Je murmure contre ses lèvres avant de finalement refermer la porte en douceur puis prends place à mon tour dans la voiture. Heureusement que l’hôpital n’est pas trop loin. Je tente de ne pas rouler trop vite, de toute façon ça ne servirait à rien, nous sommes en avance au rendez-vous. Je déteste être en retard, il m’est même quelques fois arrivé de refuser des offres de clients, car ils n’arrivaient pas à être à l’heure à leurs rendez-vous. J’aime la fiabilité, et lorsque je sais que si je ne peux pas compter sur une personne, ça ne sert à rien de perdre mon temps avec elle. Le temps, c’est de l’argent. Je l’ai bien compris avec les années dans le métier. Bientôt, je peux voir le grand édifice blanc se dresser devant nous dans le pare-brise. C’est étrange d’aller à l’hôpital. Ça ne nous ressemble pas. Je ne vais jamais à l’hôpital. On peut en témoigner par les cicatrices qui marquent mon corps. Ces marques permanentes qui sont des signes des blessures recousues par moi-même ou par des chirurgiens, bien que très compétents, ne pouvaient pas travailler de leur mieux dans un environnement toujours adéquat. Je ne me rappelle pas la dernière fois où je suis entré à l’hôpital. Peut-être pour Olivia, il y a longtemps. Je n’y suis jamais allé pour mes propres blessures ou maladies. Je préfèrerais encore crever d’un cancer plutôt que de me faire soigner là-bas. Seulement aujourd’hui, c’est différent, c’est pour une nouvelle vie, un petit bébé innocent qui n’a jamais rien fait de mal. Je paie mon entrée dans le stationnement, sortant mon portefeuille et donnant les billets au jeune homme d’un air détaché. Je me gare non loin de l’entrée. Avant, j’aurais préféré rester loin, mais maintenant je trouve plus approprié de nous rapprocher. C’est idiot, pourtant elle est loin d’être sur le point d’accoucher encore. Je coupe le contact et je pousse un soupir, restant encore dans la voiture un petit moment. Je jette un œil à Teodora à mes côtés. « Je sais que tu n’aimes pas les hôpitaux. Moi non plus. Mais pour aujourd’hui, on pourrait faire semblant d’être des gens normaux, qu’est-ce que tu en penses? » Je prends un ton amusé et dépose une main sur son ventre déjà rebondi. C’est fou comme le temps passe vite. Je ne croyais pas qu’il prendrait du volume aussi rapidement. Je sors de la voiture et l’aide à faire de même, bien qu’elle n’ait pas réellement besoin de mes services, puis pose une main sur sa taille alors que l’on se dirige vers l’entrée. L’endroit sent le propre, en fait ça ne sent rien du tout. Les lieux doivent être stérilisés tellement souvent qu’il n’y a aucune chance de choper un microbe ici. Je sors mon téléphone pour regarder les lieux que nous a dictés la femme pour le rendez-vous. Heureusement, ce n’est pas si loin. C’est sur le même étage, ce n'est même pas nécessaire de prendre l’ascenseur ou l’escalier. Je dépose un baiser sur la tempe de Teodora et l’entraîne avec hâte vers le couloir qui indique les lieux où se déroulent les échographies et les suivis de grossesses. Mon cœur palpite, j’ai l’impression que tout le monde nous regarde même si bien sûr ce n’est pas le cas. Ici, personne ne peut nous reconnaître. Les gens n’ont pas que ça à faire, et puis qu’est-ce qu’ils pourront se dire de toute façon? Lorsque nous sommes finalement à la clinique, soudainement je deviens nerveux. Je prends conscience de ce qui se passe et regarde Teodora. « C’est fou, j’ai encore du mal à y croire. Tu n’as aucune idée comme je suis heureux d’être ici. » Je la laisse aller s’enregistrer à la réception de la petite clinique et regarde l’heure. Nous sommes encore à l’avance, il ne faut pas s’inquiéter. Je m’installe dans un coin sur une chaise et regarde les magazines, surtout des revues de maternité. Je n’y touche pas, les observant du coin de l’œil. On a déjà commandé la plupart des meubles et il ne reste qu’une couche de peinture à donner. Tout est prêt et il reste encore six mois avant que ce bébé arrive. Peut-être que je suis un peu trop enthousiaste, en réalité.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyLun 4 Mai - 21:31

Teodora && Kristjan
 the cruelest monsters are human too.
trois mois. j''en suis à trois de mois de grossesse. parfois, je me dis que ce n'est qu'une illusion, que ce n'est pas vrai et que les tests de grossesse mentaient. cependant, chaque fois, que je me déshabille et que je regarde mon ventre, je vois bien que c'est bien le cas. je vois bien que je suis bien enceinte et que je ne suis pas dans un rêve. je ne vais pas me réveiller en ne l'étant pas. cependant plus les jours passent, plus je me rends compte que je m'attache à ce petit être. plus je sens ce lien se tisser entre lui et moi. j'ai beau être cruelle, froide et dure, en creusant bien on s'aperçoit que je suis bien plus que ça. cependant, Kris est le seul à pouvoir commencer à connaitre un peu l'autre Teodora. la deuxième Teo, celle qui ressemble un peu plus à l'adolescente de quatorze ans. c'est ça qui fait peur parce qu'on n'aime pas laisser tomber les barrières. on aime pas montrer une part de sensibilité. « on prend ma voiture, ça sera plus simple. » il dit que prendre sa voiture, c'est plus simple. je ne vois pas pourquoi. je peux conduire. j'ai l'impression qu'avec cette remarque, il ne veut pas que je sois derrière le volant et lui à côté. une attitude un peu de macho. je ne vais rien dire. il veut faire comme ça, faisons-le. ça ne sert à rien de se prendre la tête parce que je sais qu'avec les hormones, ça peut partir très vite. il me protège. il le fait beaucoup trop depuis qu'on sait que je suis enceinte. ça m'énerve même. je n'aime pas la surprotection. je ne veux pas d'un garde du corps près de moi, je veux un homme. on sort de l'immense demeure. je crois qu'on est bien en avance. ça me choque pas avec Kris. il n'aime pas être en retard. il déteste ça. il préfère être bien en avance, qu'en retard. pour ma part, c'est plus l'inverse. j'aime bien faire languir les gens. au moins avec ça, je vois l'importance qu'ils ont pour moi. une personne qui n'attendra pas, ne serra pas aussi importante pour moi. il ferme l'endroit et passe son bras autours de ma taille. « j'attends ce rendez-vous depuis le moment où je l'ai noté dans mon agenda. » il me le dit en le murmurant contre mes lèvres. il ferme la porte et j'attrape ma ceinture pour l'attacher. je déteste les hôpitaux. je déteste cette ambiance, l'odeur. je déteste qu'est-ce qu'ils représentent. on a l'impression de rentrer dans un gouffre qui ne vous fera pas ressortir vivant. en même temps, je n'ai pas eu une éducation qui me poussait à y aller. au contraire, les hôpitaux étaient un peu l'endroit interdit pour soigner nos blessures. on s'est toujours occuper de ces blessures seul avec du fil et une aiguille. et ça ne laisse pas forcément de belles cicatrices mais ça évitait toutes les questions. même après mon kidnapping, dans l'état que j'étais, je ne suis pas allé à l'hôpital. j'ai préféré récupérer dans la chambre de Noam. je me rappelle bien de l'unique où on y allait et où on est resté de longues heures à attendre pour un résultat. c'était au moment de la blessure de Viktor. c'est dans un endroit comme celui-ci qu'on n'a su que Viktor ne pourrait jamais plus faire son sport, qu'il ne pourrait pas être sportif professionnel. on peut dire que ce n'est pas glorieux et que ça m'a jamais donné envie de retourner dans un hôpital. là, tout est différent. là, ce n'est pas pour un désastre. c'est tout le contraire. c'est pour donner la vie. je ne peux pas faire autrement. je suis obligé d'y aller et ça me plait pas vraiment quand même. je regarde par la fenêtre pendant ce trajet qui n'est pas long. je n'aime pas avoir la tête ailleurs. je pense trop dans ce genre de moment. il se gare et sourit quand je vois qu'il se gare assez près de l'entrée. je ne suis pas une empotante. je ne suis qu'à trois mois de grossesse, je ne vais pas accoucher. je peux parfaitement marcher pour rentrer dedans. « je sais que tu n'aimes pas les hôpitaux. moi non plus. mais pour aujourd'hui, on pourrait faire semblant d'être des gens normaux, qu'est-ce que tu en penses ? » il le sait très bien. de toute façon, aucune personne de notre monde, n'aime les hôpitaux et y va tous les jours. on les évite. on les regarde de loin. on doit le faire comme ça. on n'a pas le choix car il ne faut pas non plus qu'on attire les regards. je n'ai pas envie qu'on remarque les cicatrices sur mon corps et qu'on me pose des questions dessus. rien que d'être ici et d'avoir pris le rendez-vous, ça montre que je fais un effort remarquable. « de toute façon, on n'a pas le choix. » dis-je en souriant et en venant l'embrasser légèrement lorsqu'il pose sa main sur mon ventre. le temps passe vite et encore plus vite quand je vois mon ventre. je ne pensais pas qu'on pourrait déjà remarquer autant la bosse. elle n'est pas non plus immense mais elle est là. elle se dessine. il m'aide à sortir de la voiture. j'accepte l'aide bien que je n'aime pas cette façon de me prendre pour une handicapée. cependant, je ne vais pas faire une crise sur le parking. je ne vais pas faire une crise devant tout le monde. il pose sa main sur ma taille alors qu'on se dirige vers le bâtiment. j'ai encore du mal avec tous ses gestes en publics. c'est nouveau pour moi. ce n'est pas mon habitude, ce n'est pas dans ma logique. il faut que je prenne conscience que ça change de plus en plus. que je n'ai plus besoin de me cacher en solitaire. nous sommes un couple, on peut avoir des gestes tendres en public. on rentre à l'intérieur et déjà, je sens cette odeur désagréable que je n'aime pas du tout. c'est Kris qui prend les rênes et qui nous emmène au bon étage. il pose ses lèvres sur ma tempe et on part dans un couloir. je regarde tout autours de moi. je vois bien quelques regards. je me demande ce qu'ils pensent. je suis sûre qu'ils essayent de comprendre. je n'ai pas l'apparence de la parfaite femme enceinte. j'ai encore ma paire de talons aiguilles au pied. pour l'instant, j'arrive à marcher, je n'ai pas mal au dos. dans un mois, je ne dirais pas la même chose. seulement, j'ai envie de garder un peu de ma personnalité vu que je ne peux pas mettre mes hauts moulants et décolletés que j'aime mettre. « c'est fou, j'ai encore du mal à y croire. tu n'as aucune idée comme je suis heureux d'être ici. » il est heureux cependant moi je suis beaucoup trop stressé pour l'être. c'est difficile, très difficile. il est heureux d'être ici, c'est normal parce qu'on va pouvoir savoir. on va savoir si je porte une fille ou un garçon. je fais en sorte que la secrétaire sache que nous sommes là. elle me donne une fiche afin que je la remplisse pendant qu'on attend. je l'attrape avec un stylo. je marche vers l'endroit où Kris m'attend. ma feuille entre les mains, je la regarde. on me demande des tonnes d'informations. lieu de naissance. adresse actuelle. des informations banales mais essentielles pour l'hôpital. j'arrive face à Kris. je le regarde. je regarde autours de nous. je vois les magazines de maternité. mon ventre remues. je me sens pas très bien. je me sens mal même. je pose la feuille sur les jambes de Kris. je le regarde en passant ma main dans mes cheveux. « je ne peux pas. c'est trop dur. » je plaque une main sur ma bouche et je m'éloigne en marchant rapidement. je cherche du regard les toilettes. je les vois enfin. je pousse la porte et rentre dans le premier. je penche ma tête au-dessus de la cuvette et je vomis le peu de choses que j'ai dans l'estomac. depuis que j'ai pris ce rendez-vous, je n'ai pas très faim et je ne dors pas vraiment étant inquiète. alors que je crois que c'est fini, je vomis une nouvelle fois. j'attrape un bout de papier pour m'essuyer la bouche et tirer la chasse d'eau. je me plaque sur le côté du toilette et m'assois les jambes recroquevillées contre mon corps. « putain de merde. » dis-je en mettant un bon coup par terre en criant comme une idiote. je suis en colère contre moi-même.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyMar 5 Mai - 4:32


the cruelest monsters are human too
ft. kristeo


Je ne la remarque même pas lorsqu’elle arrive près de moi après avoir fait son enregistrement. Je suppose qu’ils ont dû la questionner sur un tas de choses, des questions personnelles auxquelles elle n’a certainement pas l’habitude de répondre. Je ne pense pas que les médecins iraient donner des informations à qui que ce soit. Ils sont liés par le secret professionnel. De plus, Teodora est ici pour un examen pour sa grossesse et non pas pour une blessure par balle ou autre chose du genre. Il n’y a rien de suspect à notre visite. Nous sommes simplement un couple qui vient pour une échographie. Elle est simplement une femme enceinte parmi tant d’autres. Dans la pièce, il y en a quelques-unes déjà. Une femme qui semble à quelques semaines d’accoucher, tout au plus, et deux autres qui discutent avec enthousiasme en arborant fièrement leur ventre rebondi. Je me demande si Teodora sera un jour comme ça, à montrer fièrement sa grossesse aux yeux des autres. Pour le moment, ça ne semble pas être sur le point d’arriver. Les vêtements amples, les talons hauts, elle fait tout pour que ça ne se remarque pas. Je me demande parfois si j’ai fait le bon choix en lui parlant de mon désir de garder cet enfant. Si je n’avais pas dû la pousser à avorter. Je n’aurais pas aimé ça, mais peut-être que pour elle, pour sa carrière – car c’est forcément ce qui l’ennuie – ç’aurait été mieux. Je lève les yeux vers elle, puis lui souris tendrement. Mes mains se posent sur les siennes et je remarque rapidement que quelque chose ne va pas. Je tente de me faire rassurant. Elle est sans doute seulement nerveuse. « Viens t’asseoir, ça ne devrait pas être bien long… » C’est certain que si elle reste debout elle va être étourdie. Elle a encore quelques nausées de temps à autre, je sais que sa grossesse est difficile sur ce point-là. Combien de fois je l’ai vue manger des plats énormes de nourriture pour ensuite passer une heure dans la salle de bain à se vider l’estomac? Je ne les compte plus. Elle dépose une feuille sur mes jambes et j’y jette un coup d’œil rapide en constatant qu’il s’agit d’un formulaire. J’ai une partie à remplir. Je fais une légère moue, je n’aime pas donner mes informations personnelles. Je regarde Teodora qui passe une main dans sa chevelure foncée. Elle me dit qu’elle ne peut pas, que c’est trop dur. Mais qu'est-ce qu'elle ne peut pas faire? Qu’est-ce qui est trop dur? Je la regarde qui se précipite vers la salle de bain la plus proche et je la regarde faire, fronçant les sourcils. Je ne suis pas le seul qui l’ait remarqué. L’employée au secrétariat ainsi que les autres femmes dans la salle d’attente semblent l’avoir vue aussi. Je me lève lentement, je sens les regards se poser sur moi alors que je traverse la salle pour rejoindre Teo dans la salle de bain. Ce sont les toilettes des femmes, mais à cette étape je m’en moque bien assez. Alors que je m’apprête à passer le seuil de la porte, j’entends crier puis un bruit sourd se fait entendre, comme si l'on frappait sur le sol. J’aurais souri en temps normal et mis ça sur la faute de ses hormones, mais je n’ai pas envie de rire pour l’instant. La porte grince légèrement alors que je passe celle-ci et Teodora n’est pas bien difficile à trouver. Elle est toute seule, appuyée le dos contre une des cabines. Elle a ramené ses jambes vers elle et mon estomac se tord quand je la vois ainsi. Depuis le début de sa grossesse, je me sens toujours impuissant face aux effets négatifs. Je ne peux rien faire pour l’aider. Bien sûr, pour le sexe je suis là n’importe quand. Seulement, je ne peux pas prendre sa fatigue ou ses nausées. J’essaie de lui faciliter la vie, mais elle est trop fière pour accepter mon aide. Je crois que plus tard lorsque ce sera impossible de cacher sa grossesse, elle acceptera peut-être que je veuille lui rendre service. J’entre avec elle dans la cabine. C’est plutôt étroit, mais je ne pense pas y rester bien longtemps. Elle n’a pas très bonne mine et je crois que la ramener à la maison le plus tôt possible serait le mieux à faire. Je me penche pour être face à elle et glisse une mèche de cheveux derrière son oreille. « Ça va aller? » Je réalise que c’est une question idiote. Évidemment que ça ne va pas. Pour les six prochains mois, ça n’ira sans doute pas. Ils disent qu’après les trois premiers mois, les nausées se dissipent. J’ai bien hâte de voir ça. « Je vais aller voir s’ils ne peuvent pas te faire passer plus rapidement. On pourra rentrer plus vite et tu pourras te reposer… » À vrai dire, parfois je ne sais pas quoi faire pour la rassurer. Je ne sais pas trouver les bons mots pour lui faire plaisir, en même temps avec elle, c’est difficile de savoir ce qui peut lui faire plaisir. Je dépose un baiser sur le dessus de sa tête et me relève, quittant la cabine pour finalement quitter les toilettes. On me regarde d’un drôle d’air, les femmes enceintes doivent se demander pourquoi Teodora n’est pas avec moi. Je réalise que j’ai laissé la feuille d’informations sur la chaise et vais la chercher, l’emmenant alors que je marche en direction de l’accueil. La demoiselle à la réception me sourit d’un air timide lorsque je lui demande un stylo et je commence mon baratin, lui expliquant que Teodora ne se sent pas bien du tout et aurait besoin de passer plus rapidement pour son rendez-vous. Je me fais légèrement insistant, ne quittant pas son regard de mes yeux bleus-gris. Je vois bien qu’elle rougit. Il n’y a pas que Teo qui sait utiliser le charisme comme moyen de persuasion. Elle baisse légèrement la tête et bredouille qu’elle va aller vérifier s’il est possible de devancer le rendez-vous. Je souris poliment, ce type de sourire que j’adresse aux clients avec qui je fais de bonnes affaires puis elle glousse avant de disparaître. À peine deux minutes plus tard, elle revient avec un sourire aux lèvres, m’annonçant que la technicienne et le médecin vont nous recevoir dans la salle B. Je la remercie et sors mon portefeuille, glissant un billet vert sur son bureau. Elle me fixe d’un air étonné tandis que je m’éloigne pour retrouver Teodora dans la salle de bain. J’ouvre la porte un peu moins doucement que tout à l’heure, un peu plus confiant. « Le calvaire est presque terminé, princesse. Ton rendez-vous a été légèrement devancé. » Quand je la regarde, elle a l’air pâle, malade. Une femme enceinte devrait rayonner, être lumineuse, pourtant elle semble plutôt fatiguée et nauséeuse. Ce n’est pas toujours ainsi bien sûr, fort heureusement sinon il faudrait se poser des questions. À notre sortie de la salle de bain, les regards des autres patientes sont à nouveau rivés sur nous. Certaines doivent se demander pourquoi elle peut passer devant, d’autres doivent probablement plaindre Teo et son début de grossesse difficile, ayant sans doute passé par là elles-mêmes. Je regarde les panneaux indiquant les salles dans le long couloir. « Elle m’a dit que c’était la salle B. » Je glisse doucement ma main sur sa taille et ma main caresse légèrement le côté de son ventre par la même occasion. Alors que l’on arrive finalement devant la pièce, mon cœur palpite. Je prends doucement la main de Teo, cessant de la tenir par la taille, et la serre dans la mienne comme pour la rassurer ou plutôt pour m’assurer qu’elle ne décide pas de partir en courant. On ne sait jamais avec elle.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyMar 5 Mai - 22:26

Teodora && Kristjan
 the cruelest monsters are human too.
il y a des endroits que je déteste plus que d'autres. les cimetières, mauvais souvenir d'enfance et par rapport à mes parents. le toit d'un immeuble. j'ai beau avoir peur de peu de choses mais j'ai le vertige. à New-York, j'ai eu le droit aux toits. seulement, je me suis jamais approchée du vide. qu'importe la situation. et puis, il y a les hôpitaux. je crois que c'est au sommet de la liste. plus de dix ans que j'ai passé une porte d'hôpital, que j'ai pas marché au milieu des blouses blanches. que je n'ai pas du entendre un diagnostique d'un médecin. de toute façon, que se soit une bonne ou mauvaise nouvelle, c'est toujours le même visage, le même ton. je sais pertinemment que les mauvaises nouvelles ne seront pas de la partie. du moins je l'espère. on pourrait découvrir que notre enfant à un problème. je ne sais pas ce que je ferais si ça arrivait. je n'ai plus le choix de toute façon. cependant je pense que ça doit être difficile. quand je regarde cette fiche, je n'ai pas particulièrement envie de la remplir. ils demandent des informations bien trop personnelles et qui pourraient me causer du tord. surtout que j'ai aucune idée des maladies qui a pu y avoir dans notre famille. ce n'est pas le genre de sujets dont on parlait. Kris doit remplir quelques lignes aussi. au moins, je n'ai pas besoin de mettre père inconnu. on me regardera moins comme une étrangère. je me sens pas vraiment bien et ce n'est pas qu'une question de santé. dans cette sale d'attente, je vois toutes ses femmes enceintes. toutes ses femmes avec un sourire sur le visage, avec des tenues qui montrent bien leurs ventres rebondis. « viens t'asseoir, ça ne devrait pas être bien long... » c'est même tout le contraire. l'attente pour un rendez-vous, c'est toujours long. je me demande bien pourquoi ils ont cette tendance à vous faire toujours attendre. comme si c'était agréable de rester dans cette pièce. je pose la feuille sur les jambes de Kris et je pars. les nausées, c'est une chose que je ne supporte de moins en moins. heureusement, elles se font de plus en plus rares. j'ai hâte du jour où je n'en aurais plus aucune. où je n'aurais pas besoin de trouver un toilette, je lui ai dis que c'était trop dur, que je ne pouvais pas. je parlais de ce rendez-vous. je ne crois pas être capable de m'installer sur un lit et qu'on me fasse une échographie pour voir notre enfant. c'est dur pour moi d'affronter tout ce qui se passe. j'ai accepté l'idée d'avoir un enfant. seulement, c'est difficile de rentrer dans un hôpital et de faire tout ça. je vais dans les toilettes. je vomis tout ce que j'ai dans l'estomac. et je m'installe sur le sol. j'hurle et je tape sur le sol. je suis en colère contre moi-même. je suis en colère contre ma façon d'être et de ne pas être capable d'être meilleure. je sais qu'il aimerait que je sois comme ces femmes enceintes. je ne cache pas mon ventre. que je parle de cet enfant à tout le monde. Kris s'engouffre dans la cabine quand je lève les yeux. c'est tout petit. on est tous les deux dedans pourtant. il se penche à ma hauteur et met une mèche de cheveux derrière mon oreille. « ça va aller ? » je ne sais pas si ça va aller. cependant, je dois faire en sorte que ça aille. je dois réussir à passer la porte d'une salle d'examen afin de passer cette échographie et d'avoir des réponses à mes questions. c'est important pour cet enfant de se faire suivre. ça sera mon premier examen et pas le dernier. je dois faire les choses dans les règles. je pose mes mains sur mes genoux. « non ça va pas vraiment. j'ai pas envie d'être dans cet hôpital. je me sens comme une étrangère au milieu de ses femmes. et puis j'ai ces putains de nausées insupportables. » il faut bien que je le dise. au moins, j'ai répondu à ce que j'ai dit tout à l'heure. c'est un tas de choses qui m'énerve. c'est un tas de choses qui me fait exploser à chaque fois. le pire, c'est que les nausées rendent ça pire. je vais encore endurer ça pendant six mois. six longs mois qui semblent passer assez rapidement pour l'instant mais tout changera. il arrivera ce moment où j'aurais l'impression que les jours sont des mois et que je voudrais qu'une chose, c'est qu'il sorte de mon ventre pour être mieux et moins baleine. normalement, les nausées et les coups de fatigue seront moins présents. j'aurais d'autres effets négatifs mais plus ceux-là. les nausées sont ce que je déteste le plus parce que c'est incontrôlable. je ne peux pas les faire disparaitre. les douleurs, la fatigue, je peux. je peux aller au-delà. je peux faire en sorte que mon cerveau n'écoute pas. « je vais aller voir s'ils ne peuvent pas te faire passer plus rapidement. on pourra rentrer plus vite et tu pourras te reposer... » il m'énerve quand il joue cette facette là. je déteste quand il prend autant soin de moi. je ne veux pas me reposer. je ne suis pas fatigué. je ne vois pas pourquoi je devrais passer devant tout le monde. ce n'est que des nausées. les autres femmes dans la salle d'attente, on a la même chose. elles sont même plus avancées que moi par rapport à leurs grossesses. je n'ai pas le droit. je ne veux pas. il pose ses lèvres sur ma tête et part des toilettes. je ne lui dis rien. de toute façon, même si je dis quelque chose, il fera le contraire. je sais qu'il est comme moi. je sais qu'il est têtu. je me redresse, baisse la cuvette et m'installe dessus. c'est bien plus confortable. j'ai moins froid aux fesses. je n'ai pas vraiment envie de sortir de cette salle de bain. j'ai bien remarqué les regards des femmes. j'ai regardé leurs regards pleins de questions, pleins de jugements. ça devrait être les dernières personnes à me juger puisqu'elles savent ce que ça fait d'être enceinte. mais apparemment non. je le connais assez pour savoir qu'il arrivera à faire modifier ce rendez-vous. il a ce charme et puis il peut mettre en avant sa séduction. je vois bien les regards des femmes à son égard. elles le regardent, elles ont cette brillance dans les yeux, cette envie. elles pourraient lui sauter dessus. je le remarque. je suis jalouse car je me dis qu'il pourrait avoir n'importe quelle autre fille. un claquement de doigts et une fille tomberait à ses pieds. une fille normale. il revient. je sursaute légèrement avec sa manière d'ouvrir la porte. je m'attendais pas à ce qu'il revienne si rapidement. « le calvaire est presque terminé, princesse. ton rendez-vous a été légèrement devancé. » il l'a fait. il a eu un rendez-vous plus rapidement. sacré Kris. on sort des toilettes et je vois mon visage dans le miroir juste en face. je ressemble à un fantôme. je suis blanche comme le linge. c'est un peu normal par rapport aux nausées. il y a des jours avec et des jours sans. des jours où mon teint est éclatant. et d'autres où je suis terne. où je ressemble plus à un mort vivant qu'autre chose. il regarde autours de nous. je pense qu'il cherche le bon endroit. « elle m'a dit que c'était la salle B. » sa main est sur ma taille et je sens ses doigts effleuraient délicatement mon ventre. on arrive enfin devant la bonne salle. il prend ma main et il la serre. j'en suis contente car lorsque je me suis rendu compte que j'étais devant la bonne salle, j'avais cette envie de m'enfuir, de courir vers l'extérieur. de ne pas rentrer. j''en aurais été capable. je lui sers la main un peu plus fort essayant de prendre de la force, du courage. essayant de faire disparaitre mes battements de cœur rapide. toutes ses angoisses. « ne me lâche pas la main s'il te plait. » dis-je tout doucement à son oreille en me collant un peu plus contre lui. je pousse la porte avec mon autre main. une infirmière arrive derrière nous. elle nous dit de nous installer tranquillement et que quelqu'un viendra s'occuper de nous. je lâche la main de Kris afin de quitter ma veste et de m'asseoir sur l'espèce de lit. je m'installe confortablement en regardant Kris. je ne sais pas s'il peut voir dans mon regard à quel point, je suis stressé. cependant, il suffit de voir mes doigts tapotaient sur le fauteuil pour s'en rendre compte.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyMer 6 Mai - 2:36


the cruelest monsters are human too
ft. kristeo


Alors que j’aurais pensé qu’elle aurait tenté de s’échapper et de courir vers l’extérieur, loin de l’hôpital et de tous ces médecins en habits blancs, je suis surpris de sentir sa main se resserrer sur la mienne. J’aurais cru qu’au contraire qu’elle aurait essayé de s’en libérer le plus rapidement possible, de se détacher de moi pour que l’on n’ait pas l’air d’un « vrai couple ». Je sais que ça l’embête quand je la prends par la main ou que je glisse mon bras autour de sa taille lorsque nous sommes en public. Je ne me suis jamais risqué à l’embrasser devant des gens, je ne sais pas comment elle réagirait. J’ai bien déposé mes lèvres sur sa joue ou son front de temps à autre, mais un véritable baiser je n’ai jamais osé. Je sens sa main se resserrer plus fort dans la mienne et mon regard se pose sur son visage. Je vois bien à l’air qu’elle tente de dissimuler qu’elle est nerveuse, qu’elle angoisse face à ce qui va arriver. C’est rare de voir Teodora ainsi qui a véritablement peur de quelque chose. Généralement, elle est courageuse et ne veut pas le montrer lorsque quelque chose l’effraie. Elle s’approche de mon oreille et me demande de continuer de serrer sa main, de ne pas la quitter. Je suis surpris de l’entendre dire une chose pareille. Qu’elle me demande de ne pas la laisser, ne pas la quitter. Elle se colle un peu plus contre moi et mon bras libre la serre un peu plus contre moi. Elle ouvre la porte d’elle-même et les néons tapent sur les murs blancs de la pièce. Sur les murs, des affiches informatives sur la grossesse et la maternité. J’y jette vaguement un coup d’œil avant de porter attention à l’infirmière qui s’adresse à nous. J’acquiesce sans dire un mot quand elle mentionne que d’ici peu de temps le médecin viendra nous voir. Elle nous dit de nous installer confortablement. Facile à dire, mais pas vraiment à faire dans un hôpital. Alors que la jeune femme disparaît, Teodora retire sa veste et je la prends pour la déposer sur le fauteuil où je compte m’asseoir dans quelques instants. Je me ravise en remarquant Teo qui s’installe sur le lit d’auscultation, celui près duquel sont installés une panoplie d’équipements qui serviront à répondre à nos questions. La petite télévision près du lit me fait sourire et je m’avance doucement vers la brunette pour la rassurer. Je ne suis pas si sûr de moi et confiant, mais je me dis que pour maintenant, je n’aurai pas vraiment le choix de l’être. On n’a pas à avoir la trouille, ce n’est qu’un rendez-vous de routine. Arrivé face à elle, je prends délicatement ses mains et dépose des baisers sur ses doigts. « T’inquiètes pas, je suis juste là. Tout va bien aller, d’accord? » C’est une drôle de promesse, car je ne peux rien lui garantir. Pourtant, ça m’étonnerait bien que les choses tournent mal. Nous sommes dans un hôpital après tout, et pas dans une section comme les soins intensifs ou l’urgence. C’est simplement un examen de routine pour vérifier si le bébé va bien. Des bruits de pas se font entendre, ce n’est pas la même jeune femme que tout à l’heure, mais son uniforme est le même. Elle a une chemise d’hôpital bleue à la main et la dépose sur le lit, regardant Teo avec un sourire forcé. Visiblement, elle doit avoir hâte d’avoir terminé sa journée. Elle lui demande de retirer son pantalon et de changer son haut pour l’échographie. Je suppose qu’elle pourra se glisser sous les couvertures posées sur le lit. Elle ne va pas rester à moitié nue devant le ou la médecin. Intérieurement, j’espère que ce sera une femme. Sans doute parce que ce sera plus facile de la voir se faire toucher par une dame que par un homme. La porte se referme à nouveau, nous sommes seuls. Je regarde la brunette et lui souris doucement. « Si tu as besoin d’aide, n’hésite pas, je suis capable de te déshabiller sans problème… » Le problème, c’est sans doute que je n’arriverai pas à lui faire enfiler la chemise d’hôpital ou me retenir de lui retirer ses sous-vêtements. Je me rapproche à nouveau d’elle et l’embrasse sur son front puis recule pour la regarder se changer. Son ventre arrondi apparaît enfin lorsqu’elle retire le haut et je me mords la lèvre inférieure en contemplant ses courbes. Je le lui ai déjà dit, mais même enceinte elle est mille fois plus attirante que toutes ces femmes qui passent au club. Je défais les draps pour qu’elle puisse s’y glisser, le repliant juste assez pour couvrir son bas-ventre. La chemise d’hôpital couvre le reste. Je me demande si elle a froid. J’espère que non, ça ne doit pas être très confortable déjà dans la petite tenue qu’elle porte en ce moment. Je me penche pour déposer un léger baiser sur son menton. Je l’embrasserais bien sur les lèvres, mais elle a été malade tout à l’heure et ça ne m’attire pas énormément. « Tu verras, tout à l’heure en sortant d’ici tu auras un immense sourire aux lèvres et tu ne tiendras plus en place. » Je l’espère en tout cas. J’espère que voir le bébé et savoir son sexe donnera un peu d’espoir à Teodora, un peu de motivation. Parfois, elle semble heureuse de cette grossesse, mais d’autres fois on dirait que c’est la pire chose qui ne lui soit jamais arrivée. Quand c’est le deuxième cas, je suis inquiet. Je me sens coupable et me dis que j’ai fait le mauvais choix, que je n’aurais jamais dû lui parler de bébé, que j’aurais dû l’encourager à avorter, car c’était peut-être la meilleure chose à faire pour elle. J’entends la poignée qui tourne et ma main se pose sur la sienne et la serre doucement. Je suis soulagé de voir une femme devant moi. Elle nous regarde d’un air neutre et nous salue poliment, fixant Teo allongée sur le lit, puis moi. La façon dont elle nous observe tour à tour veut tout dire, mais je ne parle pas, attendant qu’elle prenne elle-même la parole. Il me semble qu’une éternité s’écoute avant qu’elle ne s’approche du dossier sur son bureau, lisant le formulaire que la réceptionniste nous a fait remplir tout à l’heure. Elle se racle la gorge et se présente finalement, ne regardant que Teodora pendant tout son discours. Elle lui pose les questions d’usage sur sa grossesse, ses symptômes, si des choses ont changé. Je me permets de prendre la parole. « Elle a eu des nausées et est allée vomir dans les toilettes il n’y a même pas vingt minutes… » Je cesse de parler lorsque la docteure me lance un regard noir. Visiblement, je ne suis pas autorisé à donner les détails. Je me demande un instant si je devrais seulement être là. Je regarde Teo alors que la femme à la blouse blanche s’éloigne un peu et commence à préparer ses affaires. Ma main va chercher celle de la brunette et la serre doucement. L’écran de la télévision s’allume, tout est noir. « Ça va bien se passer mon cœur, t’inquiètes pas. » Je l’appelle rarement ainsi, mais en voyant la docteure se retourner avec un tube de gel ainsi qu’une petite machine qui je le devine servira à l’échographie, je me dis que les petits surnoms ne devront probablement pas l’offusquer. Je passe par toute la gamme d’émotions à ce moment précis. Je suis excité, nerveux, joyeux et effrayé. Je ne sais pas à quoi m’attendre quand la femme s’approche de nous et par réflexe ma main se resserre sur celle de Teo.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyMer 6 Mai - 20:54

Teodora && Kristjan
 the cruelest monsters are human too.
je peux parfois être très impulsive, il m'arrive aussi d'être raisonnable. il m'arrive d'avoir un minimum la tête sur les épaules. je réfléchis parfois avant de faire une chose. en ce moment, c'est important d'être raisonnable. c'est important de regarder les conséquences, de voir plus loin de son bout de nez puisque maintenant il y a ce monstre dans notre vie. je ne suis pas la seule et les conséquences ne tomberont pas que sur moi. cet enfant pourra en subir mais Kris aussi par la même occasion. moi qui n'avait plus aucune faiblesse, voilà que désormais, j'en ai deux nouvelles. je ne l'ai jamais repoussé quand il prend par la taille ou par la main en public. je ne dis rien. je me force à le laisser faire. par contre, je ne le fais jamais par moi. je les laisse toujours venir vers moi. par contre, il ne m'a jamais embrassé devant les gens. ça reste toujours soft et délicat. pas de baisers fougueux devant tout le monde. ça arrivera certainement. je ne crois pas que je serais capable de le repousser aussi dans ce cas-là. je crois même que je serais capable de lui rendre et d'avoir envie de le faire en plein milieu de la rue. je sers un peu plus ma main dans la sienne. ce n'est pas mon genre d'angoisser, d'être nerveuse. d'habitude, j'arbore un fier sourire en n'ayant peur de rien. je n'ai pas peur, je fonce dans le tas si facilement. pourtant là, je suis comme un petit oisillon qui vient juste de sortir de sa coquille et qui est un peu perdu au milieu de ses murs. ce n'est pas mon domaine et je pense que c'est ça qui rend les choses bien plus difficiles. si j'aurais eu une vie normale où on passe par la case hôpital pour un accident ou une blessure, les hôpitaux ne seraient pas cette source de problèmes. seulement, ce n'est pas le cas. je dois faire avec. j'ai besoin de lui et je lui dis de ne pas lâcher ma main. ici, il est le seul en qui je fais confiance. le seul qui m'est familier dans ce milieu étranger. il me serre un peu contre moi. j'ouvre la porte parce que je sais que si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferais jamais. je me lance. autant retirer le pansement d'un seul coup plutôt que d'y aller délicatement. la pièce est dans le même ton que le reste. il pourrait au moins faire un effort et faire en sorte que c'est endroit soit plus gaie, joyeux. une infirmière débarque en ne faisant pas grand chose à part nous dire que le médecin ne va pas tarder. j'enlève ma veste et c'est Kris qui la prend pour la mettre dans un endroit bien correctement. bien le même. je m'installe sur le lit de consultation. il s'avance vers moi et prend mes mains. il dépose ses lèvres sur mes doigts. « t'inquiète pas, je suis juste là. tout va bien d'accords ? » il cherche à me réconforter. il cherche à faire que cet instant soit plus heureux qu'autre chose. il a dû remarquer que j'ai peur, que je ne suis pas comme d'habitude. j'ai l'impression d'être quelqu'un d'autre. quelqu'un de complètement différent de moi. c'est étrange et je dois dire que j'ai dû mal à me voir dans ce rôle. je ne m'aime pas particulièrement comme ça. ça n'est pas moi. je ne devrais pas être comme ça. je me redresse sur le lit qui n'est pas particulièrement très confortable. il fait un drôle de bruit à chaque fois que je fais un mouvement. « merci. » murmurais-je tout doucement. je suis contente qu'il soit là. je suis contente qu'il soit si gentil avec moi alors que les choses ne sont pas particulièrement agréables depuis que je suis enceinte. il n'a pas fuit quand il a su que j'étais enceinte. au contraire, il en fait en sorte que je garde cet enfant. il m'a sortit les bons mots. il a mis tout du sien. et puis quand je vois à quel point la pièce commence à avancer, je vois qu'il tient encore plus à cet enfant. tout a été choisit. chaque meuble. chaque couleur. j'espère que tout va bien aller. on a beau être dans le service maternité, ça ne veut pas dire que tout se passe correctement. des grossesses sont difficiles. des enfants ont des problèmes. on ne peut être sûr de rien même s'il y a moins de chance que d'être dans un autre service. une autre personne rentre. au vue de la tenue, je pencherais pour une infirmière. j'ai le droit à un truc bleu à enfiler. ça donne vraiment pas envie de se trimballer avec une truc pareille. l'infirmière part de nouveau. c'est un véritable remue ménage quand on y pense. on perd un temps fou pour quelque chose qui ne doit normalement durer pas très longtemps. j'attrape la chemise bleu et descend du lit du côté où n'est pas Kris. « si tu as besoin d'aide, n'hésite pas, je suis capable de te déshabiller sans problème... » je souris de nouveau. il a raison. il est très doué pour me déshabiller cependant il est bien difficile pour lui de me rhabiller. et puis s'il commence, je ne pense pas qu'il arrivera à se retenir de ne pas tout me retirer. il le dit si bien : il préfère quand je suis nue que quand je porte des vêtements. je ne pense pas que ça le dérangerait qu'on soit dans une salle d'examen. en même temps, moi non plus. quand j'y pense, ça serait plutôt drôle. et en même temps, peut-être que j'aimerais plus les hôpitaux. c'est une chose folle. on pourrait nous surprendre n'importe quand même si j'ai bien remarqué qu'il y avait un verrou. « oui mais tu n'auras plus envie que je me rhabille. » il s'approche de moi pour m'embrasser sur le front. il se recule ce qui me permet de faire descendre le pantalon le long de mes jambes. je ne regarde pas Kris en le faisant car ça pourrait lui donner des envies. je retire mon haut par dessus ma tête. je pose mes affaires sur la chaise en le faisant alors que je suis en sous-vêtement. je mets la chemise bleue qui vient me donner des frissons. on peut pas dire que ça couvre grand chose, on peut pas dire que ça tient très chaud. Kris sait à quel point je suis frileuse. il a ouvert le lit pour que je puisse me loger dedans. il remonte le tout juste en dessous de mon ventre. de toute manière, c'est la seule chose nécessaire pour cet examen. une échographie tout simplement. je ne sais pas si nous allons avoir affaire à un homme ou à une femme. je ne sais pas ce que je préfère. seulement, je sais qu'il ne sera pas très ravie que ça soit un homme. il m'embrasse sur le menton. « tu verras, tout à l'heure en sortant d'ici tu auras un immense sourire aux lèvres et tu ne tiendras plus en place. » pour l'instant, je n'ai pas vraiment l'impression d'être enceinte. à part, les nausées, les coups de fatigue et un ventre un peu plus gros, je ne ressens pas vraiment que je suis enceinte. je ne sens pas encore cette petite crapule. l'échographie nous montrera ce petit monstre entrain de bouger et on sera si c'est une fille ou un garçon. je suis une vraie balance concernant cette grossesse. je peux être bien la concernant puis d'autres fois je déteste le fait d'avoir garder cet enfant. c'est paradoxal à l'intérieur de moi pourtant c'est bien le côté de le garder qui est plus fort. c'est juste tous les effets secondaires qui me sape le moral à chaque fois. la poignée fait du bruit. il pose sa main sur la mienne en la serrant doucement. c'est une femme et non un homme. Kris doit être heureux. elle ne dit qu'un seul mot, un bonjour poli et neutre. elle s'installe au bureau pour lire notre dossier. on a enfin le droit à tout un dialogue pour qu'on sache qui elle est. j'ai le droit à tout un tas de questions. je ne sais pas quoi répondre. je n'ai pas envie de tout lui raconter. je n'aime pas parler de choses personnelles avec une inconnue même si rien ne sortira de cette pièce. il va bien falloir que je le fasse. j'aurais même du le faire. ça aurait éviter à Kris d'ouvrir la bouche avant moi. « elle a eu des nausées et est allée vomir dans les toilettes il n'y a même pas vingt minutes ... » je donne un coup de coude à Kris. mais apparemment, je ne suis pas la seule qui fait les gros yeux. « ce n'était rien. juste une petite nausée. » j'essaye de faire en sorte que ce qu''il a dit, ne fasse pas poser plus de questions au docteur. je n'ai pas envie qu'elle me donne des médicaments qui ne sont pas nécessaires et que je ne prendrais pas. je ne veux pas qu'elle croit que je suis pas capable de surmonter des effets secondaires. je souffle quand elle s'éloigne. bon, on a le droit à un docteur plutôt froid et ça me dérange pas. elle va préparer tout le nécessaire pour me faire mon échographie. il vient glisser sa main dans la mienne pour la serrer. le petit écran a côté de nouveau, n'est plus éteint. je souffle doucement me donnant du courage. « ça va bien se passer mon cœur, t'inquiète pas. » je ne fais même pas attention à ce qu'il vient de dire. je suis plus occupé à regarder ce qu'elle a entre les mains. je sens la main de Kris serrer plus fort la mienne. avec ce geste, j'ai l'impression qu'il a aussi peur de moi. elle remonte délicatement la chemise bleue pour faire couler du gel dessus. le liquide est froid comme de la glace. je frissonne. ce n'est pas agréable du tout. elle pose l'instrument sur le gel et commence à l'étaler sur mon ventre. l'écran noir ne devient pas plus colorer mais des taches blanches se rajoute. ça dure un peu avant qu'elle nous regarde en nous demandant si nous voulons savoir le sexe du bébé. « oui. » dis-je en hochant la tête tout en regardant Kris.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyJeu 7 Mai - 4:23


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ft. kristeo


C’est sans doute le mélange de nervosité et d’excitation qui fait en sorte que je parle avant elle pour répondre aux questions de la docteure. Elle fronce d’ailleurs les sourcils en entendant ma réponse, mais semble amusée par le coup de coude de Teodora. Je regarde d’ailleurs celle-ci en lui faisant signe que je suis désolé, mais c’était plus fort que moi. Elle s’empresse de préciser que ce n’était que de petites nausées. Je ne dis rien et serre légèrement la mâchoire. Je ne comprends pas pourquoi elle tente de banaliser ses nausées. Il y a cinq minutes à peine, elle me hurlait dans la salle de bain que tout allait mal et que ces nausées étaient insupportables. Je suppose qu’elle dit ça, car c’est un médecin. Si elle n’était qu’avec moi, elle dirait la vérité. Elle ne doit pas lui faire confiance même si elle n’a rien à craindre. C’est plutôt rare de faire confiance dans notre métier. Ce fut long avant que l’on se fasse confiance mutuellement. Au début, je pensais constamment me faire avoir dans cette histoire. C’était d’ailleurs réciproque. Quand je nous regarde aujourd’hui, je me dis que l’on a plutôt bien avancé, depuis les premiers temps. La médecin s’éloigne, ne semblant pas vraiment impressionnée par les nausées. Elle doit sans doute en voir tous les jours, des femmes enceintes qui vomissent leurs repas. Pendant qu’elle prépare ses instruments pour travailler, je m’approche et serre doucement la main de Teodora pour la rassurer, car même si ce n’est pas particulièrement effrayant, je me doute bien qu’elle en a besoin en ce moment. J’ai du mal à croire que certaines femmes peuvent passer seules par cette étape. Je ne l’aurais jamais laissée y aller seule, pour ma part. D’une part parce que j’ai trop envie de voir mon enfant à l’écran et d’autre part, car je ne me serais jamais imaginé la laisser toute seule à l’hôpital. La docteure se rapproche bientôt et je murmure à Teo que tout ira bien. Je ne crois pas qu’elle m’a entendu. Je peux entendre sa respiration alors qu’elle regarde la femme qui s’approche d’elle, et je serre un peu plus sa main quand la spécialiste remonte la chemise bleue de la brunette. Allongée ainsi, il n’y a pas de doute qu’elle est enceinte. J’attire sa main vers mon visage pour ensuite déposer un baiser sur ses jointures. La femme semble ennuyée par mon manège, en même temps elle ne peut pas comprendre, elle travaille dans un hôpital. Ce n’est pas un lieu pour nous, si ce n’était pas du bébé nous n’y serions sans doute pas. Je regarde le gel couler sur la peau hâlée de la Roumaine et je la vois frissonner. La chair de poule se dessine rapidement sur sa peau à ce que je peux remarquer. Mon regard se pose sur son visage en quête de réactions. Elle fixe l’écran noir que je me mets à observer aussi. Bientôt, des taches blanches informes apparaissent sur l’écran, peu à peu alors que la femme balaie le ventre de Teodora avec la petite machine. Je ne comprends pas vraiment ce qui s’affiche à l’écran, mais mon cœur bat fort dans ma poitrine. Ma main desserre celle de Teo, je réalise que je la serrais peut-être un peu fort. La femme fronce les sourcils et étudie l’écran. Pour elle, tout ça est parfaitement normal et compréhensible. Je suis étonné quand elle nous demande si l’on veut savoir le sexe du bébé. À vrai dire, je n’étais même pas certain qu’il s’agissait de mon enfant sur l’écran noir. Teodora dit oui et me regarde dans les yeux. J’ai attendu ce moment longtemps. Je lui répète tous les jours depuis plus d’un mois que j’ai hâte d’enfin savoir s’il s’agit d’une fille ou d’un garçon. Je souris tendrement à la brunette avant de lever les yeux vers la femme médecin. « Oui, s’il vous plaît. » Elle dit qu’elle va aller faire imprimer les imageries, qu’elle n’en aura pas pour très longtemps. Je croyais qu’elle pourrait faire ça maintenant, mais je remarque qu’elle regarde l’écran du coin de l’œil. Automatiquement, j’ai peur que quelque chose n’aille pas. Et si le bébé était déformé? Et s’il n’était même pas viable? Je tente de garder mon calme alors que la femme tapote sur un clavier à l’ordinateur de son bureau puis sort de la pièce, nous laissant seuls à nouveau. Je me racle la gorge et ma main se défait de la sienne pour caresser le visage de Teodora. « Je ne sais pas si c’est toujours ainsi, mais il y a certainement beaucoup de mouvement dans cet hôpital. » Je lui lance un petit sourire amusé, tentant de détendre l’atmosphère, puis me penche vers elle pour l’embrasser sur les lèvres chastement. « Avec ce truc qu’elle t’a étendu sur le ventre, je suis persuadé que tu ne seras pas contre une douche chaude en arrivant. Je me trompe? » Mon ton est plus joueur et ma main libre se faufile sous la couverture pour caresser sa cuisse lorsque la porte s’ouvre brusquement. Je retire vivement ma main d’où elle était et la pose sur ma cuisse. La femme semble bien avoir remarqué ce que je fabriquais, pourtant, et me demande avec une pointe de sarcasme si je préfère qu’elle repasse plus tard. Je fronce les sourcils, elle veut sans aucun doute casser le moment, celle-là. « Non, en fait, je me demandais si vous alliez repasser aujourd’hui alors je prenais mes aises. » Je lui réponds sur le même ton sarcastique, mais elle ne semble pas en tenir compte. Elle a les images à la main et ne regarde que Teodora. Je crois halluciner lorsque je vois la docteure lui sourire, puis lui déposer les images entre les mains. Elle se met à détailler une forme, et mon cœur fait un bond dans ma poitrine lorsque finalement j’entends le verdict. C’est une fille. J’ai envie de pleurer, c’est bien la première fois depuis longtemps que je suis aussi émotif. Je suis ému, heureux. Je regarde Teodora avec un sourire aux lèvres, le regard pétillant. La docteure nous regarde, mais elle n’a visiblement pas terminé. Elle reprend ses explications bien que je n’écoute pas vraiment quand elle parle d’une deuxième forme qui s’affichait sur l’écran. Ce n’est que lorsqu’elle mentionne le mot « jumeau » que je reviens sur terre, fixant la femme en blouse blanche. Je suis sous le choc, un peu dépassé par les évènements. Il fait soudainement excessivement chaud dans la pièce, je vis trop d’émotions d’un coup. « ... Attendez, vous avez dit des jumeaux? » Elle me sourit pour la première fois à moi également depuis le début de l’entretien. Ma voix tremble quand je pose ma question et je cherche la main de Teodora sur le lit, la serrant dans la mienne. Mon cœur palpite lorsque j’entends la confirmation des jumeaux. Le déclic ne se fait même pas dans ma tête qu’il ne s’agit pas de deux filles. C’est elle qui me l’annonce, me répétant la même chose qu’à Teodora. Les images imprimées étaient pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’une malformation ou d’une anomalie, et en me pointant la deuxième image elle me décrit du doigt le bébé qui n’est sans doute pas plus gros qu’une orange pour l’instant. Le mot résonne encore dans ma tête. Deux enfants d’un coup. Je regarde Teodora, puis la docteure. Celle-ci propose de nous laisser seuls un moment. Pour une fois, ce sera certainement une bonne idée. « Oui, merci, je pense que ce serait mieux pour un petit moment. » Elle me dit qu’elle sera dans le bureau d’à côté et que je n'aurai qu'à frapper lorsque l’on aura terminé de discuter. La porte se referme derrière elle et sans attendre je me penche sur Teo et l’embrasse passionnément. Je glisse une main dans ses cheveux et l’autre qui serrait doucement la sienne la relâche pour s’appuyer sur le lit. Je souris bêtement et mon regard est légèrement vitreux. Je me sens un peu comme un petit garçon, tout à coup. J’ai l’impression que les larmes vont se mettre à couler d’elles-mêmes, mais je suis loin d’être triste, en réalité c’est bien le contraire. « Je sais que c’est cliché, mais je suis probablement l’homme le plus chanceux de la terre. » Je murmure mes paroles à quelques centimètres de ses lèvres. C’est peut-être cliché, mais je le pense vraiment. Quand on y songe bien, j’ai une carrière qui est florissante, bien plus d’argent qu’il ne m’en faut, une femme qui m’aime – bien qu’elle soit incapable de le dire – et dont je suis follement amoureux et maintenant, j’apprends que je vais être père deux fois. J’ai toujours rêvé d’avoir une famille, des enfants que je pourrais regarder grandir. Qui pourraient éventuellement reprendre les affaires familiales, bien que je ne veuille pas que ça fasse comme entre moi et mon frère. Je ne crois pas que cela puisse arriver. Je dépose un baiser sur le front de Teo et la regarde d’un air rassurant. « Je crois qu’il faudra modifier la commande pour les meubles, tu ne penses pas? » Je souris malicieusement et dépose un dernier baiser sur ses lèvres. « Je t’aime, Teodora. » Je murmure mes paroles puis je regarde les deux photos en noir et blanc qu’elle tient entre ses mains. Elles ne ressemblent pas à grand-chose sans les explications de la docteure. Je suppose que c’est le genre de choses que l’on pourra garder. Des souvenirs à montrer un jour. Je n’ose pas en dire plus et me contente de caresser doucement le bras de la brunette, sans vraiment me demander si elle est heureuse aussi de la nouvelle.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyJeu 7 Mai - 20:47

Teodora && Kristjan
 the cruelest monsters are human too.
je n'ai pas envie de m'étaler sur des sujets qui doit être un truc que toutes femmes doivent avoir donc je ne vois pas pourquoi je m'étalerais sur ce sujet. c'est parfaitement logique que ça m'arrive. ce n'est pas la fin du monde. les nausées sont que le début de toutes les autres choses désagréables dont j'aurais le droit durant ma grossesse. le pire reste à venir et je n'ose même pas imaginer comme ça peut être horrible et que je ne supporterais pas. ça peut être pas être que d'avoir été kidnapper et lacérer au couteau pendant de deux longues journées. si j'ai pû supporter ça, je peux supporter beaucoup de choses. il faut juste que j'arrête de m'énerver pour ça. je dois accepter d'être comme les autres et d'avoir des effets de la grossesse que je ne peux pas retirer. ça va avec. il me rassure quand le médecin se met à s'occuper de ses instruments. elle remonte ma chemise. je trouve ça étrange que ça soit une femme qui me fasse. je dois dire que j'aurais préféré que ça soit un homme. ça me répugne un peu de sentir des mains de femmes sur mon corps. je n'ai jamais attiré par les femmes. pourtant on peut pas dire que je n'ai jamais eu le droit à des séductions de la part de certaines. je n'ai jamais voulu essayer. peut-être que j'aurais pû être forte dans ce domaine aussi. il m'embrasse sur les doigts. le gel me donne froid. je n'aime pas ça. c'est désagréable et ça sent en plus une drôle d'odeur. une odeur d'hôpital surtout. la machine se ballade sur mon ventre. de haut en bas. de gauche à droite. chaque parcelle est désormais recouverte de ce gel. il permet à ma main de reprendre vie. le docteur est concentré sur l'écran. elle se tourne vers nous pour nous demander si on veut connaitre le sexe. si je n'aurais pas été aussi curieuse, j'aurais dit non pour avoir la surprise. seulement, je ne peux pas. j'ai trop envie de savoir. je dis oui instinctivement et regarde Kris pour savoir s'il veut toujours savoir. je sais qu'il le veut mais il pourrait changer d'avis voulant garder la surprise. « oui s'il vous plait. » il veut toujours savoir ce qui ne m'étonne pas vue que ça fait un bon moment qu'il veut savoir le sexe de cet enfant. aussi vite arriver, elle repart aussi vite en nous disant qu'elle doit imprimer les images. pourquoi ? elle peut parfaitement expliquer sur l'écran. d'habitude, ils font ça non. c'est étrange tout de même. je n'aime pas ça. j'ai l'impression qu'un truc ne va pas. qu'un truc cloche et qu'elle va demander conseil. des tonnes de scénario se passent dans mon esprit. je dois dire que là, c'est plus que de la peur qui se passe à l'intérieur de moi. et si cet enfant était mort dans mon ventre, si son cœur ne bat pas correctement. ça pourrait être le cas. une déformation aussi. je passe ma main dans les cheveux et me mord la lèvre inférieur pour ne pas montrer que je suis stressée. Kris me lâche la main. je voudrais qu'il la garde à l'intérieur de la mienne. c'est plus réconfortant. il caresse mon visage et je penche ma joue vers sa main. je me tord les doigts avec mon autre main. un signe de mon stress. j'essaye de penser à autre chose. « je ne sais pas si c'est toujours ainsi, mais il y a certainement beaucoup de mouvement dans cet hôpital. » il veut me réconforter pour me dire que ce n'est rien et qu'elle doit faire autre chose en même temps. ça serait possible vu que dans un hôpital les médecins doivent courir de partout. cependant, ce n'est pas l'idéal pour une femme enceinte. il parait qu'il faut éviter de stresser pour le bébé. là, elle me fait faire ça de n'avoir rien dit de plus que d'imprimer des images. je regarde le mur en face de moi essayant de faire dévier mes pensées sur autre chose de plus positif. « avec ce truc qu'elle t'a étendu sur le ventre, je suis persuadé que tu ne seras pas contre une douche chaude en arrivant. je me trompe ? » il n'a pas tord. je déteste avec ce gel sur mon ventre. de l'eau bien chaude me ferait le plus grand bien. par contre, ce n'est pas d'une douche que j'aurais envie mais d'un bon bain avec la mousse. pouvoir m'allonger tranquillement et ne rien faire pendant au moins quinze minutes. ce n'est pas vraiment mon genre mais je dois dire que j'en ai envie là. sûrement un truc de femmes enceintes. « ce truc est vraiment gluant et affreux. par contre, je m'opterais bien pour un bain. » dis-je en le regardant. il me fait penser à autre chose au moins. je sens sa main passer sous la couverture pour venir caresser ma cuisse nue. je souris voulant attraper son visage pour l'embrasser. heureusement que je ne l'ai pas fait puisque la porte s'ouvre de nouveau. Kris a été rapide pour l'enlever ce qui me fait rire. le médecin n'est pas bête et on voit sur son visage qu'elle a bien vu ce qu'il faisait. s'il n'était pas revenu, je pense que les choses auraient pu aller plus loin et nous connaissant, ça peut aller très loin. on n'est pas du genre à s'arrêter rapidement et ce n'est pas un hôpital qui va nous faire peur pour ça. au contraire, quand la peur est là, je suis capable de tout et n'importe quoi pour la faire disparaitre. « non, en faite, je me demandais si vous alliez repasser aujourd'hui alors je prenais mes aises. » il lui fait une remarque sur le fait que les gens qui sont rentrés dans cette pièce ont disparu très vite à chaque fois. elle a fait la même chose. ici, il faut mieux prendre ses aises quand on voit l'attente qu'il y a à chaque fois. il vous donne un rendez-vous mais on peut pas dire que ça soit rapide. vous attendez sans cesse comme si vous n'avez rien à faire de votre vie. bon, il est vrai que j'ai pris ma journée afin d'avoir ce rendez-vous tranquillement et en sachant que je ne serais pas apte à travailler après ça. je serais pas capable de tenir un rendez-vous correctement ou de négocier avec ardeur. alors autant opter pour un jour sans travail. elle me regarde avec des images dans les mains. des frissons remontent le long de ma colonne vertébrale. la peur est revenue à l'assaut de mon être. un sourire se dessine enfin sur son visage alors qu'elle me tend les images. je les prend les regardant ne sachant pas ce que je vois. sans explication, ça va être dur de comprendre. elle m'explique ce qu'on peut voir. je regarde avec attention. et voilà qu'elle sort les mots : c'est une fille. c'est la première fois que je souris de la journée. une petite fille. c'est une petite fille qui grandit dans mon ventre. Kris me regarde et je croise son regard. il est contente de cette nouvelle, je peux le voir dans ces yeux. je me montre concentrée quand elle parle d'une autre forme sur les images. mon sourire disparait de mon visage quand j'entend le mot 'jumeau'. « ... attendez , vous avez dit des jumeaux ? » il me semble bien que j'ai compris la même chose. je suis sous le choc. déjà que je ne pense pas qu'on arrivera à s'en sortir avec un enfant mais voilà qu'on n'en aura pas un mais deux. deux bébés en même temps. deux petits êtres dont on devra prendre soin. c'est de la folie. « des jumeaux ! » essayant de me faire à cette idée. j'aimerais pouvoir me dire que je rêve et que ce n'est qu'une blague. pourtant non, elle sourit à Kris. il attrape ma main qui est sur le lit. elle nous dit bien que j'ai des jumeaux dans le ventre. que c'est bien pas un mais deux enfants. toutes les images étaient afin de voir si ce n'était pas une malformation ou un autre truc dans le genre. elle s'assurait de ne pas faire une erreur. elle nous dit même pas que ce n'est pas deux filles mais une fille et un garçon. je ne peux rien dire. rien. mon visage est de marbre. je ne sais même pas quoi en penser tellement ça me fout la trouille. heureusement que je ne suis pas seule. comment j'aurais fait enceinte de jumeaux toute seule si j'avais décidé de m'enfuir. elle nous propose de nous laisser seul un instant. je pense que c'est la meilleure chose qui soit. tout à l'heure, ça m'avait dérangé qu'elle parte, là je suis contente. « oui, merci, je pense que ce serait mieux pour un petit moment. » elle part juste pour aller dans le bureau voisin le temps qu'on discute tranquillement. dès que la porte claque, Kris m'embrasse passionnément. il a une main dans mes cheveux et l'autre sur le lit. il sourit encore. ce sourire doit être à cause de la nouvelle des jumeaux. je vois bien que ces yeux sont presque au point de verser des larmes. des larmes de bonheur, je pense. « je sais que c'est cliché, mais je suis probablement l'homme le plus chanceux du monde. » c'est un choix de roi que d'avoir des jumeaux. des jumeaux qui s'avèrent en plus être un garçon et une fille. pas besoin de se battre pour un sexe puisqu'on aura les deux. c'est vrai que c'est beau en y pensant d'avoir les deux en même temps. par contre, ce qui me dérange un peu, c'est que ça soit des jumeaux. c'est deux fois plus de boulot. cela veut dire que je devrais essayer d'être bien souvent à la maison que ce que je pensais. avec deux bébés, je ne ferais pas de longues nuits. ça me prendra beaucoup d'énergie. de patience. c'est vrai que j'aurais aimé avoir au moins une fille et un garçon. là, j'ai les deux en même temps. je n'ai pas eu un lien très fort avec mon frère. j'espère qu'elle aura la chance de l'avoir et je pense que ça sera le cas vu qu'ils sont jumeaux. on dit bien que les jumeaux ont un lien plus fort que tout. « je crois qu'il faudra modifier la commande pour les meubles, tu ne penses pas ? » ça s'est sûr. il va falloir préparer une deuxième chambre. ils auront besoin de chacun de leur chambre. surtout que c'est une fille et un garçon, et puis il y a assez de places dans la maison pour que ça soit le cas. il m'embrasse une nouvelle fois sur les lèvres. « je t'aime, Teodora. » il me les murmure. il regarde les photos que j'ai entre les mains. je veux garder ses échographies. je veux les mettre dans une boite et les montrer aux enfants quand ils voudront les voir. une boite avec des souvenirs pour eux. je penses que ça ne peut que leur faire plaisir de se voir sur une échographie. voir à quoi ils ressemblaient dans mon ventre. « il va falloir préparer aussi une deuxième chambre pour le deuxième. » dis-je simplement. je ne sais toujours pas comment réagir à cette nouvelle. c'est tellement soudain. je m'attendais pas à une nouvelle comme ça. dans tous les scénarios que je m'imaginais, je ne voyais pas l'idée des jumeaux. je ne sais pas si je dois être heureuse ou avoir peur. c'est difficile de pouvoir réagir comme ça. « tu te rends compte des jumeaux ! comment on va s'en sortir ? »
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyVen 8 Mai - 5:02


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ft. kristeo


Je n’aurais jamais cru avoir des jumeaux. Il n’y en a jamais eu dans ma famille à ma connaissance. Toutefois, je suis plus qu’heureux de cette nouvelle. Je ne pense pas à tout le boulot que l’on aura avec deux bébés. Je n’ai pas envie de gâcher ma joie tout de suite en imaginant les enfants qui se réveillent en pleurant au même instant en plein milieu de la nuit. Ce sera du travail, des jumeaux. Je vais certainement travailler plus à la maison, je vais peut-être engager plus de personnel au club. Déléguer des tâches pour être plus présent. Je ne doute pas qu’elle sera une bonne mère, je pense juste que la laisse toute seule à s’occuper de deux bébés, ce sera infernal. Et puis elle voudra travailler aussi. Je ne pense pas que le simple fait d’avoir vu enfin nos enfants – car maintenant il faut bien en mentionner deux – lui fasse changer d’avis sur son désir de s’occuper de sa carrière principalement. Je regarde les images qui ne veulent rien dire et tout dire à la fois. La joie qui m’envahit est indescriptible, je n’ai jamais ressenti quelque chose du genre. Un garçon et une fille, c’est tout simplement parfait, mieux que ce que j’aurais pu espérer. Il n’y a pas de guerre des sexes de cette façon. Je lui dis que je l’aime et une fois de plus elle ne me répond pas. Elle ne répond jamais, je ne devrais pas être surpris de ça. Pourtant, à ce moment précis, j’aurais aimé qu’elle me dise à son tour ces trois mots magiques. Je sais qu’elle m’aime. Elle me le montre de toutes les façons possibles. Je suis patient avec elle sur beaucoup de points, mais je suis loin d’être parfait aussi. Il m’arrive parfois d’aller m’enfermer dans mon bureau pour être seul et de hausser le ton quand je suis trop fatigué. Je ne perds pas patience avec elle, j’essaie de faire attention tout le temps. J’essaie de ne pas rentrer trop tard, mais il m’arrive tout de même de rentrer et qu’elle dorme déjà. Ces soirées-là sont particulièrement pénibles, surtout lorsque je m’attends à pouvoir la serrer dans mes bras et lui faire l’amour mais que finalement, je dois me résigner à simplement me coucher à ses côtés car elle dort déjà comme une buche. Je me dis qu’elle a sans doute déjà dû être dans la même situation avec moi. En fait on se complète bien. Elle fait des efforts et moi aussi. Seulement elle ne m’a jamais dit qu’elle m’aimait. J’ai compris qu’il lui fallait du temps, c’est normal. Je me demande parfois si elle finira un jour par le dire, par contre. Si nos enfants pourront entendre leurs parents se dire qu’ils s’aiment. J’ai du mal à imaginer ce que ce serait si elle n’y arrivait tout simplement pas. Moi qui lui dis « je t’aime » et elle qui ne répond pas. Je veux être patient, mais en même temps je m’inquiète. Je me demande si ça va perdurer. Je caresse doucement son bras et bientôt elle prend la parole pour répondre à mon commentaire à propos du mobilier que l’on a commandé pour la chambre. Elle dit qu’il faudra en faire une deuxième, puisqu’il y aura deux bébés. J’hésite à lui dire que j’aurais préféré garder cette chambre intacte. En faire une nurserie, dans l’éventualité qu’un autre petit monstre se joigne à la famille. Une famille. C’est étrange de dire ce mot, mais quand je vois les images, j’ai de plus en plus l’impression que ce désir se concrétise. « Ou on pourra la garder comme ça un moment et leur faire chacun leur chambre lorsqu’ils seront un peu plus grands, qu’est-ce que tu en penses? » Je lui souris tendrement. Je ne parle pas d’autres enfants, après tout on aura bien assez de penser à ceux-là pour le moment. Je me demande si j’aurai seulement envie d’en avoir d’autres après ceux-ci. On n’a pas vraiment établi le nombre d’enfants que l’on comptait avoir. C’était un accident, à la base. Jamais je n’aurais cru que tout se passerait aussi rapidement, et elle non plus, j’en suis persuadé. Elle me demande comment on s’en sortira avec des jumeaux. Je préférais ne pas me poser la question, mais visiblement c’est ce à quoi elle pense. Elle n’est peut-être pas aussi ravie que moi par cette nouvelle. « On y arrivera, fais-moi confiance » Je ne suis pas un spécialiste en paternité, je n’ai jamais eu d’enfants, ou été en contact avec eux vraiment. Je sais seulement quoi ne pas faire, je suppose que c’est déjà un bon début. Je me penche à nouveau pour l’embrasser, déposant mes lèvres sur son front cette fois-ci. Je m’installe sur le petit fauteuil près du lit et ma main caresse doucement son visage. Mes doigts relèvent légèrement son menton pour que nos regards se croisent et je lui fais toujours ce même sourire rassurant. J’ai les yeux vitreux, toujours, et je n’essaie même pas de le dissimuler. Elle pourra bien se moquer de moi si ça lui chante, ça ne me gêne pas. Je passe ma main libre sur mon visage et frotte légèrement mes yeux, toujours ému de la nouvelle. Ce n’est pas tous les jours que l’on vous apprend que vous allez avoir deux enfants. « Je ne m’attendais pas à ça, mais je suis heureux, tu n’en as aucune idée. » Je l’embrasse tendrement, et je pense à ce qui se passera bientôt. Elle sera méconnaissable dans quelques mois, quand sa grossesse sera plus avancée. Elle ne pourra certainement plus cacher cette grossesse bien longtemps. D’ici quelques semaines, les gens vont commencer à se douter de quelque chose. Égoïstement, j’ai hâte à ce moment où elle devra expliquer qu’elle est enceinte. J’ai hâte de pouvoir l’annoncer à mes partenaires. Certains pensent que je ne fais que coucher avec Teo, j’en ai même entendu un me dire que ce n’était qu’une mauvaise passe, que j’avais besoin de me refaire une jeunesse mais que je finirais par me recaser avec une femme de mon âge. J’ai hâte de pouvoir lui dire qu’il avait tort. La médecin n’est plus là, et elle ne reviendra pas tant que je n’irai pas la chercher. Je résiste à l’envie de continuer ce que l’on faisait tout à l’heure. Mon regard se pose sur son ventre encore collant, je suppose que la médecin va la nettoyer un peu avant de la laisser partir. Puis à la maison, on prendra ce fameux bain. C’est une excellente idée d’ailleurs. Le bain est moins fatiguant que la douche, dans sa situation. Ce sera plus facile ainsi. Depuis qu’elle est enceinte, c’est horrible. Elle sort l’excuse des hormones – bien que ce soit une excuse stupide – mais de mon côté je ne donne certainement pas ma place. J’ai constamment envie d’elle, bien sûr c’était déjà comme ça avant, mais maintenant il me semble que c’est encore pire. Je ne sais pas qui a dit que les femmes enceintes étaient moins attirantes, mais la vue de son ventre ne me gêne absolument pas. Je le trouvais plutôt rond déjà pour ce stade de sa grossesse, mais maintenant que l’on sait pour les deux petits monstres à l’intérieur d’elle, ça explique tout.  « J’ai déjà hâte de prendre ce bain, je ne sais pas si je vais pouvoir attendre avant de te sauter dessus. » En disant ça, ma  main s’est faufilée sous la couverture et s’est à nouveau posée sur sa cuisse. Ma tête se tourne légèrement et je regarde en direction de la porte. Il n’y a aucun bruit. Elle doit sans doute attendre que je frappe à la porte pour conclure le rendez-vous, régler les derniers détails. Je me demande s’il y a vraiment quelque chose d’important à mentionner. Je pense que depuis le début de sa grossesse, on fait plutôt bien les choses. Ma main effleure bientôt l’élastique de son sous-vêtement et mes lèvres se posent sur les siennes. Mon baiser se fait un peu plus insistant alors que mes doigts frôlent le tissu de sa culotte. Ce serait simple de juste se laisser aller et se moquer des conséquences.


Dernière édition par Kristjan Stanković le Dim 10 Mai - 4:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptySam 9 Mai - 21:18

Teodora && Kristjan
 the cruelest monsters are human too.
je ne peux pas dire si dans ma famille, il y a eu des jumeaux. je sais en tout cas que dans mes oncles et mes tantes, aucun jumeau. après, ça peut remonter à bien plus loin. ça peut remonter à une ou deux générations. ou bien ce n'est pas de mon côté mais du sien. c'est tout à fait possible. des jumeaux, c'est une grande responsabilité. c'est bien plus que d'avoir un enfant. les jumeaux vont généralement les choses en même temps. manger. changer. pleurer.... il faudra tout faire en double. j'ai peut-être deux bras mais ce n'est pas pour autant que ça sera suffisant. il me faudra bien plus que deux bras. il me faudra de l'aide et je compte sur Kris pour m'aider. en pleine nuit, je ne serais pas capable de m'en occuper toute seule. je vais devoir faire encore plus de sacrifices par rapport au travail aussi. je vais devoir trouver des personnes de confiance. je vais devoir apprendre à déléguer certaines tâches. j'ai beau aimé mon trafique, ce n'est pas pour autant qu'il faut que je ne fasse pas la part des choses. des jumeaux remettent encore plus en question mon empire. je devrais gérer les choses plus facilement. je devrais peut-être utiliser une de ses chambres de la maison pour la transformer en bureau. ça serait bien nécessaire. avoir mon propre endroit afin de passer plus de temps à la maison. de cette manière, je pourrais m'occuper des jumeaux et en même temps, faire en sorte de préparer des rendez-vous. il me dit je t'aime et comme à mon habitude, je ne répond pas. ce n'est pas contre lui. ce n'est pas pour être méchante. non pas du tout, je n'ai pas encore la capacité de le faire. je sais que ça fait un peu plus de trois mois. mais il me faut plus de temps. je sais qu'il l'attend. il viendra. il faut juste encore un peu de patience. il y a un moment où j'aurais pensé que je n'y arriverais pas du tout. seulement, plus les jours passent, plus je sais que j'arriverais à le dire. « ou on pourra la garder comme ça un moment et leur faire chacun leur chambre lorsqu'ils seront un peu plus grands, qu'est-ce que tu en penses ? » je viens de lui parler de la chambre en lui disant qu'il faudra en préparer une deuxième vu qu'on va avoir des jumeaux. cependant, il semblerait qu'il voit les choses d'une autre manière. je dois dire qu'il n'a pas tord. qu'en y pensant, j'aurais dû voir l'efficacité que ça peut être de mettre deux berceaux dans la même chambre. ça peut nous permettre d'éviter de courir de partout. ça simplifierait vraiment les choses. il suffirait de se déplacer dans la chambre pour faire ce qu'il faut avec chacun. jusqu'à leur deux ans ou trois ans, ils peuvent parfaitement dormir ensemble le temps qu'on mette en place leur chambre avec leur univers. « tu n'as peut-être pas tord. ça permettrait de simplifier les choses pour s'occuper d'eux. on aurait pas besoin de courir de partout. » dis-je en étant parfaitement d'accord. je ne vais pas chercher à me battre pour si peu. ce n'est pas le plus important. je n'ai jamais été une grande amatrice de décoration. je pourrais parfaitement le laisser faire le chambre seul. je serais contente qu'importe le résultat. en faisant de cette manière, il suffira d'acheter un autre berceau et une autre commode. on va avoir pleins d'autres choses à acheter. plus de poussette simple mais une poussette double. tout devra être en double. je me dis qu'il faudra que je m'organise avant qu'il arrive au monde. je ne veux pas être au dépourvu quand ça arrivera. je veux être préparée pour tout ça. ça évitera que je me sente déboussolé. ça rendra les choses un peu plus faciles. « on y arrivera, fais-moi confiance. » de toute façon, il le faudra bien. je ne vais pas le dire, ça ne serait pas très bien et puis il sera surement en colère. je préfère le garder pour moi. il s'installe sur le petit fauteuil qui se trouve à côté de mon lit. il me caresse le visage avec douceur. il pose sa main sous mon menton afin que nos regards soient l'un dans l'autre. il me fait son sourire rassurant. je le connais désormais. j'ai appris à différencier la plupart de ses sourires, la plupart de ses grimaces. on apprend sur l'autre beaucoup de choses. il a des larmes dans les yeux et ça se voit clairement. je me moquerais pas de le voir comme ça. jamais. ça montre clairement qu'il est heureux. il se frotte les yeux. peut-être qu'il cherche à cacher le fait qu'il est très très ému d'avoir appris qu'on attendait des jumeaux. c'est étrange de la part d'un homme. ça m'aurait choqué venant de quelqu'un d'autre. cependant, venant de Kris, je trouve ça différent. je trouve ça sincère et pas une technique afin de m'avoir dans ses filets. « je m'attendais pas à ça, mais je suis heureux, tu n'en as aucune idée. » personne ne s'attendais à ça. c'est une surprise pour tout le monde. il me trouve pourquoi il avait les yeux vitreux. il est heureux de cette nouvelle. bon, au moins, il ne va pas partir en courant parce que nous avons des jumeaux. des hommes l'auraient fait. quand quelqu'un attend le mot 'jumeau' ça fait peur. on pense toujours au nombre d'heures de sommeil en moins, à la dépense d'énergie, à courir de partout...jamais une minute pour ça. aucune chance pour que je n'ai pas mes instincts. je ferais en sorte de les avoir et je crois qu'aller travailler pour le trafique me fera le plus grand bien. ça me permettra de changer d'air et me sortir les choses de la tête. il m'embrasse tendrement. quand je vois déjà mon ventre qui a bien gonflé, je me dis que c'est parfaitement normal. que je comprends maintenant pourquoi. en étant enceinte de jumeaux, mon ventre sera bien plus gros. déjà que j'ai peur de ressembler à une baleine, qu'est-ce que ça va être. je crains le pire. je vais être immense. je ne pourrais certainement pas le cacher pendant bien plus longtemps à ce rythme là. je devrais changer ma garde robe. opter pour ses t-shirts de femmes enceintes trop joyeux, trop flagrant. je ne veux pas ressembler à une poule pondeuse. « tu sais que tu as le droit d'avoir la trouille. ça va être des jumeaux. j'aurais besoin d'aide. j'aurais besoin de toi. » j'ai encore plein de gel sur le ventre. le médecin en a fini avec l'échographie, je n'en ai plus besoin sur mon ventre. je tends ma main sur la petite table où elle a laissé la machine et attrape cette espèce de serviette. je peux très bien m'en servir, elle a fait exprès de laisser ça là pour que je puisse en retirer le plus possible. je le passe sur mon ventre en retirant la plus grosse partie. mais je sais qu'il me faudra un bon bain pour tout retirer. ça me ferait parfaitement plaisir vu que j'ai toujours froid dans ce lit même avec les draps sur moi. je me demande comment les patients font pour tenir le coup dans leur chambre d'hôpital. je les plaints. « j'ai déjà hâte de prendre ce bain, je ne sais pas si je vais pouvoir attendre de te sauter dessus. » il a faufilé sa main sous les couvertures. en même temps, je m'attendais bien à ça avec sa phrase. c'était la suite logique. il tourne tout de même la tête vers la porte au cas où quelqu'un débarquerait d'un seul coup. je sens ses doigts être sur l'élastique de mon sous-vêtement. on peut dire que pour ce rendez-vous, j'ai mis quelque chose de simple et de confortable. je ne voulais pas mettre quelque chose de trop sexy. ses lèvres sont sur les miennes. il frôle le tissus de mon sous-vêtement et je me mord la lèvre inférieur. je pose une main derrière sa nuque pour attirer son visage un peu plus vers moi. « tu sais que je suis capable de le faire ici. » murmure-je à son oreille avec douceur et en même temps avec une touche de sexy. on peut parfaitement penser à autre chose. surtout que penser à le faire dans cette salle, fais encore plus monter mon excitation pour lui. l'excitation d'être surpris. l'excitation de le faire ici, dans un lieu public. je souris malicieusement.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyDim 10 Mai - 6:02


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ft. kristeo


Je ne crois pas avoir peur de ce qui va s’en suivre. À vrai dire, il est rare que j’aie réellement peur de ce qui se produira dans le futur. Je suis habitué à tout contrôler, certes, mais j’ai appris à m’adapter aux situations les plus inconfortables. Des hommes ne se seraient sans doute jamais remis d’un emprisonnement comme le mien. Certains se seraient fait oublier, se seraient terrés dans la honte après sept ans de prison pour tentative de meurtre sur l’amant de leur femme alors qu’ils faisaient des choses bien plus dangereuses. Il m’arrive d’être infiniment nerveux, je peux même admettre que je le suis assez fréquemment. Je suis quelqu’un de particulièrement parano, mais je n’ai pas « peur » à proprement parler. Je ne crains pas le futur, j’ai comme vision que l’on pourra toujours s’adapter, peu importe la situation. Il suffit d’être imaginatif. Je suis un peu surpris d’ailleurs lorsqu’elle me mentionne que j’ai le droit d’avoir peur. Je croyais qu’elle savait que je n’avais jamais peur, du moins ce n'est jamais pour moi. Je n’ai pas peur d’avoir des jumeaux. Bien sûr, ce sera un véritable challenge de tout organiser ça et gérer deux enfants à la fois, mais je pense que l’on pourra très bien y arriver. Il faut simplement y être préparé. On a encore le temps de se préparer. Je lui adresse un petit sourire taquin avant de lui répondre sur un ton faussement offusqué. « La trouille? Moi? Tu parles à Kristjan Stanković, tu sais bien que je n’ai peur de rien. » Je lui souris toujours lorsqu’elle attrape la serviette près du petit bureau où était installée la docteure. Elle commence à essuyer son ventre, il est vrai que je ne crois pas non plus que la femme ait à lui faire passer d’autres tests à présent. Elle doit probablement se dire qu’à ce moment précis, l’un de nous pleure et parle fort, se demandant comment on arrivera à s’en sortir. Je ne suis pas stupide, je sais très bien qu’elle aura besoin de moi avec des jumeaux. Même avec un seul enfant je ne l’aurais pas laissée seule. J’ai été habitué longtemps à gérer un tas de trucs par moi-même, mais il est vrai qu’avec deux enfants, je n’aurai pas le choix de déléguer certaines choses. Pourtant, je ne peux pas dire que je ne suis pas heureux de cette nouvelle. En fait, même si c’est un défi encore plus grand, je ne doute pas une seconde que l’on y arrivera. Elle est comme moi, c’est une battante. On trouvera un moyen de gérer chacun notre trafic d’armes ainsi que les enfants. Je lui proposerai de se créer un bureau à la maison. Ce sera étrange, tous les deux avec notre petit bureau privé, notre jardin secret où l’autre ne peut entrer. Je souris vaguement à cette pensée, bien que je n’aie pas cessé de sourire depuis l’annonce du sexe du premier bébé. Je peux déjà imaginer ce que ça donnera. Une fille et un garçon, on ne peut pas demander mieux. La séparation entre le travail et la vie personnelle sera encore plus difficile. J’ai toujours eu ce désir de famille unie. Nous n’avons pas eu ça chez nous. Je veux être proche de mes enfants, qu’ils soient conscients que je les aime. Je ne veux pas non plus que ça déteigne sur mes rapports professionnels. Que l’on me voit comme un type gaga de ses enfants. Ce serait si facile de m’atteindre ainsi. Ils ne sont même pas nés et je m’inquiète constamment lorsque je sais qu’elle sort pour une rencontre avec un client. J’ai toujours peur qu’on la blesse, que ça soit grave et que les choses puissent nuire à sa grossesse. Ou à elle, tout simplement. Car il ne faut pas oublier que ce n’est pas seulement une question de bébés. S’ils sont là, c’est bien grâce à elle. Je regarde la brunette qui a terminé d’essuyer le gel sur son ventre. Il en reste encore un peu, j’ai déjà hâte à tout à l’heure dans le bain, lorsque l’on retournera à la maison. Je ne crois pas que je pourrai attendre encore jusque là. Du moins, c’est ce que je lui dis. Je serais entièrement capable de retenir mes pulsions si c’était vraiment nécessaire. Je l’ai fait le jour de la fusillade. Il fallait être raisonnable, on ne pouvait pas faire l’amour juste à côté d’un cadavre. Je ne devrais pas me montrer aussi joueur, mais ma main se glisse tout de même sous les couvertures et se faufile jusqu’à son sous-vêtement. Je joue avec le feu, je la connais assez pour savoir qu’elle est assez téméraire pour se foutre de cet hôpital, que ce n’est pas un lieu public qui va l’arrêter. C’est une des choses qui m’attire autant chez elle. Elle fait ce qui lui plait et se moque de l’opinion des autres. Je ne crois pas pour ma part que j’oserais vraiment lui faire l’amour en plein dans cette chambre d’hôpital. J’ai bien trop peur que l’on puisse se souvenir de moi. Je suis tout de même considéré comme un homme d’affaires relativement honorable dans cette ville. Bien sûr, je suis gérant d’une boîte d’effeuillage, mais les chèques que j’ai faits en don de charité à la ville depuis mon arrivée sont considérables. Lorsque j’ai donné de l’argent à la suite de la fusillade pour aider les familles des blessés et des morts, les conseilleurs ont fait un saut en voyant les zéros sur le chèque. Je ne veux pas gâcher cette réputation d’homme généreux et bon tout simplement, car on m’aura vu m’envoyer en l’air dans un hôpital. Je me doute bien que la docteure ne m’apprécie pas. Je ne sais pas la raison précise, mais elle ne semblait pas m’aimer. Peut-être parce que j’étais visiblement plus vieux, ou parce que j’ai pris la parole le premier. Elle a peut-être senti que je voulais jouer à l’homme machiste et contrôlant, ce qui n’est pas du tout le cas. Dans notre couple, je crois bien que je suis le plus soumis des deux. J'assume que je ferais tout ce qui lui plait sans trop en avoir honte. Tant que ça reste dans l’intimité. Je pourrais faire pratiquement tout pour elle, et j’adore lui faire plaisir, la rendre heureuse. Je crois qu’à force d’être froid avec tout le monde, j’ai besoin de me rattraper. Avec elle, c’est ce qui se produit. Alors que mes doigts se posent sur l’élastique de son sous-vêtement, je presse à nouveau mes lèvres sur les siennes. Mes doigts frôlent le tissu, elle mord sa lèvre inférieure. Je souris contre sa bouche alors qu’elle pose une main sur ma nuque, attirant mon visage vers le sien. Je me laisse faire sans protester, et son visage s’enfouit dans mon cou. Ses lèvres frôlent mon oreille, je frissonne alors qu’elle prend la parole, sentant son souffle contre la peau fine dans mon oreille. Je ferme doucement les yeux en entendant ses mots et souris. Je sais parfaitement qu’elle pourrait le faire ici. Ça ne la gênerait pas, en réalité. Je pose une main sous son menton et prends celui-ci entre mon pouce et mon index, attirant sa bouche contre la mienne pour murmurer contre celle-ci. « Je te connais assez pour savoir que les lieux publics ne t’ennuient pas du tout. » Je mordille sa lèvre inférieure à mon tour et je balade ma main sur ma cuisse, la remontant à nouveau vers le sous-vêtement. Je sais que si je ne mets pas un frein moi-même à ce qui s’apprête à se produire, on se fera sans aucun doute pincer. Il faut souvent que je sois le plus rationnel de nous deux. Pourtant je n’en ai pas particulièrement envie en ce moment. Je me lève de mon fauteuil et m’assois sur le bord du lit, essayant de lui laisser le plus de place possible. Son ventre légèrement rond reluit encore à cause des résidus de gel. Ça me fait sourire, car il est bien mis en valeur sous la lumière « Est-ce que tu imagines si l'on se fait pincer? Il faudra trouver un autre hôpital qui voudra bien de nous deux. » Je me penche lentement sur elle et attrape ses lèvres. Mes mains se glissent sous la chemise d’hôpital et se logent sous son dos, caressant celui-ci longuement avant de remonter vers ses omoplates. Sans trop d’efforts, je réussis à faire remonter le haut, découvrant sa poitrine recouverte d’un soutien-gorge bien normal. Je ne retire pas celui-ci, préférant faire durer le moment. J’espère secrètement que l’on ne soit pas dérangés, bien que je ne sois pas stupide. Je sais bien que si elle trouve ça trop long, elle finira bien par sortir du bureau. Caressant sa peau hâlée, je reste plongé dans mes réflexions.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyDim 10 Mai - 20:18

Teodora && Kristjan
 the cruelest monsters are human too.
je n'ai jamais pensé futur. pour moi la vie n'était que dans le présent. je me levais le matin en sachant pas de quoi elle sera faite. parfois, je pouvais décider d'une chose à la dernière minute. la seule chose que je préparais dans le futur, c'était par rapport au trafique d'armes. et encore parfois il m'arrive de faire ça dans la journée. de négocier un contrat en n'ayant rien préparer une heure avant. j'ai dû mal à me projeter. à voir plus loin que la ligne d'horizon. je dois apprendre à voir au-delà. à me dire que le futur existe bel et bien, que je dois y penser. je dois réfléchir aux choses que je veux, à la manière dont je veux voir grandir les jumeaux. désormais, il y a un mot sur cette grossesse. moi qui allait pouvoir l'appeler par elle ou il, et bien voilà que j'ai le droit au deux. je vais devoir l'évoquer, plus je parlerais de cette grossesse, plus je parlerais des jumeaux, plus ça deviendra facile. ça sera comme si c'était facile et que j'ai été faite pour ça toute ma vie. c'est idyllique parce que ça ne devait pas être écrit que je devienne mère à cet âge-là et que mes premiers enfants soient des jumeaux. Kris semble serein. il semble faire comme si tout se passerait à la perfection. pour lui, il n'y aura aucun problème. je ne vois pas les choses pareilles. je ne pense pas que ça puisse être si facile. ça sera compliqué. il arrivera certainement ce moment où on en aura marre. qu'on aura envie de tout balancer en disant que c'était pas le choix parfait. cette envie de partir en vacances pour être loin des pleures, des nuits courtes. ça arrive à chaque parent. cependant, ça détruit des couples les enfants. je n'espère pas que ça créera des tensions entre nous. une éducation différente. des principes différents. des disputes plus fréquentes à cause de tout ça. parfois, ça peut voler en éclats. ça me fait peur ça aussi. « la trouille ? moi ? tu parles à Kristjan Stankovic, tu sais que je n'ai peur de rien. » même s'il a la trouille, il ne le dira pas. pour ma part, il sait que j'avais peur avec juste un enfant donc il doit savoir ce que ça me fait avec deux. je réaliste. je crois que je vois les choses plus profondes. puis peut-être que l'instinct maternel. ce truc qui sort du fin fond de moi et qui va me pousser à changer un peu. il changera peut-être d'avis quand ils débarqueront à la maison et qu'il devra en prendre en pleine nuit pour le calmer car il ne veut pas dormir. je souris à sa réponse sachant pertinemment que c'est ce qu'il m'aura dit. je n'aurais même pas du l'évoquer tellement j'étais sûr de ce qu'il pouvait dire. ce n'est pas parce qu'il me dira un jour qu'il a la trouille, que je le considérerais comme une mauviette. je m'essuie le ventre comme je peux avec un truc que je trouve à porté de main. je me demande comment elles font les femmes qui travaillent et qui élèvent des enfants. elles doivent toujours être entrain de courir, avoir une vie à deux cent à l'heure, ne pas penser à elle. elles doivent finir malheureuses n'ayant plus de rêves et d'envies. sombrant dans la dépression. je ne veux pas que ça m'arrive. en étant dans l'illicite, j'ai la chance de pouvoir faire les choses à ma façon et encore plus parce que je suis celle qui donne les ordres. j'ai la chance de pouvoir fixer mes horaires, choisir mes journées. je pourrais garder le même trafique actuel. je gagne parfaitement même énormément. cependant, je ne veux pas abandonner ce rêve d'avoir un véritable empire. je me dois de le garder pour mon bonheur de femme normale. je dois arriver à faire le bonheur de tout le monde et en même temps à avoir mon bonheur. sans envie, sans rêve, ce n'est pas possible. j'exploserais et ça serait très mauvais. je serais capable de tout abandonner en laissant les enfants à Kris pour me construire une autre vie de femme libre ailleurs. je ne veux pas le faire. je veux réussir à tout faire. j'apprendrais à être organisée, à oublier mon côté bordélique pour être responsable de tout. il me dit qu'il n'arrivera pas à attendre d'être à la maison pour me sauter dessus. il joue avec moi. il glisse sa main sous les couvertures. il joue dangereusement avec mon sous-vêtement, avec mes envies, avec mes hormones. ses lèvres sur les miennes. je ne peux m'empêcher de l'attirer vers moi par le cou, l'embrassant dans le cou lentement et doucement. il l'a bien cherché, il ne faut pas qu'il vienne se plaindre. c'est lui le premier qui a joué avec le feu. je n'avais pas en tête de le faire dans cette chambre. il faut qu'il assume. je lui murmure que je peux parfaitement le faire ici. il pose sa main sous mon menton et attire mes lèvres contre les siennes. « je te connais assez pour savoir que les lieux publics ne t'ennuient pas du tout. » je trouve ça parfaitement excitant de pouvoir s'imaginer le faire sur ce minuscule lit d'hôpital. de contenir les sons pour ne pas se faire entendre dans le couloir. de pouvoir être surpris à n'importe quel moment parce que ça fait trop longtemps que nous sommes dans la chambre à parler. il sait que ça me dérange pas. on la fait dans les toilettes de son club. je pourrais le faire dans tes tas d'autres endroits. cependant, je ne l'ai jamais dit à Kris pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque. ça change tellement des trucs ordinaires et puis maintenant qu'il a voulu qu'on dise qu'on était en couple autant en profiter. on peut aller n'importe où ensemble. tout le monde sait pour nous deux. et puis dans deux-trois mois, je ne pourrais pas faire les choses si facilement. il faudra être ingénieux pour avoir une vie sexuelle avec cette immense ventre entre nous. je veux profiter un peu du fait de ne pas ressembler à une baleine. six mois ça sera long. je ne veux pas mettre de côté notre vie sexuelle. je ne veux pas arrêter de le faire juste parce que je suis enceinte. on peut parfaitement le faire encore et encore. ce n'est pas un ventre gros qui va m'empêcher de le faire. surtout que j'en ai envie bien plus souvent. « est-ce que tu imagines si l'on se fait pincer ? il faudra trouver un autre hôpital qui voudra bien de nous deux. » je me fous de me faire pincer. je ne suis plus une adolescente qui faisait dans les toilettes du lycée. là, j'avais toujours cette peur de me faire pincer parce qu'on appellerait mon père pour lui dire que je me faisais sauter dans les toilettes. je ne voulais pas qu'il apprenne une telle chose. il m'aurait mis une grande engueulade et le garçon n'en serait peut-être pas sortit vivant. pourtant, ça m'empêchait pas de le faire pour ressentir cette adrénaline si particulière parce qu'on fait quelque chose d'interdit. l'interdit plait tout le temps. vivre dans le danger a toujours été quelque chose qui me plait. apparemment, Kris n'est pas de cet avis. il veut rester sage de peur qu'on n'est pas hôpital. ils ne vont pas nous dire non. et puis en même temps, avec l'argent que nous avons, je peux parfaitement accoucher dans un hôpital privé. pourtant, il se penche vers moi pour m'embrasser et faire glisser ses mains dans mon dos pour les faire remonter sur mes omoplates. la chemise se remonte et je me retrouve avec mon soutien-gorge à sa vue. « on n'est pas des adolescents. je dois dire que ça m'est bien égal. on trouvera bien un autre endroit s'ils ne veulent plus de nous. » dis-je malicieusement en le tirant encore un peu plus. je l'attire avec moi sur le lit. on peut pas dire qu'il y a assez de places. cependant dans ses moments, ça n'a aucune importance. on peut peut-être casser le lit. là encore j'en doute. des personnes bien plus grosses que nous deux réunis sont sur ses lits. « ça semble pas te déranger non plus. » je pose mes mains en bas de son t-shirt afin de le faire remonter le long de son torse pour le faire passer par-dessus sa tête.  
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyLun 11 Mai - 4:08


the cruelest monsters are human too
ft. kristeo


Ça me rend un peu nerveux de me faire pincer. Je n’ai jamais été un grand aventurier sur le plan sexuel, à m’envoyer en l’air n’importe où sans aucune gêne. J’ai toujours préféré l’intimité où personne ne pourrait nous déranger. Comme chez nous par exemple, où personne ne viendra nous déranger. Ce sera plus compliqué avec des enfants. On ne pourra pas faire ça n’importe où, n’importe quand. Certains disent que le sexe est parfois délaissé par les couples avec des jeunes enfants. Je ne pense pas que l’on pourra s’en priver. On trouvera bien un moyen. Pour l’instant je pense que l’on en profite pas mal, disons que je ne fais pas partie de ces hommes à plaindre. Elle ne peut pas dire qu’elle est délaissée non plus, dans tout ça. Si on nous attrape ici, je me doute qu’il y aura des répercussions. Peut-être qu’ils vont même nous rayer de la liste des patients, qu’ils ne voudront plus s’occuper de ses rendez-vous à l’avenir. J’ai déjà pensé à l’hôpital privé. Je ne voulais pas lui en parler, mais avec de l’argent on peut tout faire. Elle aurait une chambre confortable lors de son accouchement. Bien plus belle que ce qu’elle aurait ici. L’attente pour les rendez-vous serait moins longue, aussi. Il y aurait plein d’avantages, dont entre autres être à l’abri des regards indiscrets. Je suis contradictoire entre mes paroles et mes gestes. Je m’approche d’elle et l’embrasse, et mes mains se posent sur son dos et longent celui-ci lentement. La chemise d’hôpital remonte sur son corps et je la retire en entier, la laissant traîner sur le lit. Je pourrais retirer son soutien-gorge, mais je ne le fais pas. J’hésite encore un peu, caressant doucement ses avant-bras. Elle se met à parler et je lui rends son sourire malicieux après avoir entendu ses paroles. Elle n’a pas tort, on trouvera bien un autre endroit. L’hôpital privé semble l’option la plus logique. Loin du « petit peuple », si on peut dire. Ce sera plus adéquat, nous ne sommes pas n’importe qui. Elle m’attire un peu plus vers elle et se fait insistante pour que je la rejoigne sur le lit. Je me mords la lèvre inférieure, mais me laisse faire et m’allonge à ses côtés. Ce n’est pas l’endroit le plus spacieux, c’est le moins qu’on puisse dire. Je dépose une main sur son ventre et la caresse avec tendresse, puis je l’entends dire que ça ne semble pas me déranger non plus, de faire ça ici. Je ne sais pas, c’est la première fois que je fais quelque chose du genre. « C’est bien parce que c’est toi, sinon je ne ferai jamais un truc pareil. » Je sens ses mains se poser sur le bas de mon t-shirt et mon regard croise le sien. Je l’aide à retirer le morceau de vêtement, frissonnant au contact de l’air frais sur ma peau, et me penche au-dessus d’elle pour l’embrasser à nouveau. Mon torse caresse son ventre, et je constate qu’incliné ainsi sur elle, ça ne sera pas forcément très confortable pour nous deux. Je me redresse légèrement et mes mains glissent sous la couverture pour effleurer ses cuisses. Ça ne sera pas vraiment aisé dans ce petit lit minuscule. Aussi bien user d’un peu d’imagination. Je descends du petit lit en adressant un regard coquin à Teo, puis mes mains s'aventurent à nouveau sous les couvertures à la recherche de ses jambes. « Si l'on se fait choper, je mets ça sur le compte de tes hormones. » Je l’attire vers le bord du lit, m’immisçant entre ses cuisses. Je défais ma ceinture pour ensuite détacher ma braguette. Mon pantalon tombe rapidement sur mes hanches et je fais glisser mon caleçon pour tout retirer sans aucune pudeur. Je caresse sa peau nue et mon visage s’enfouit au creux de sa poitrine. D’une main, je dégrafe son soutien-gorge et le laisse tomber sur le lit, puis mes lèvres dévient sur la courbe de ses seins. Mes doigts glissent sur sa taille et se faufilent à la limite de son sous-vêtement, s’y immisçant subtilement. « Je suis vieux jeu, j’ai jamais fait un truc pareil avant. » Je souris tendrement puis attrape ses lèvres, faisant rouler sa culotte sur ses jambes pour la lui retirer. Je détache mes lèvres des siennes pour reculer légèrement, lui retirant totalement le bout de tissu. Je dépose celui-ci sur le lit, puis m’approche à nouveau d’elle pour lui voler un nouveau baiser. Mes mains enserrent ses hanches et je peux sentir son ventre rond contre mon torse alors que je me colle à elle. « Tu me fais faire des trucs incroyables, tu devrais avoir honte. » Je lui lance un regard faussement choqué et ma bouche dévie sur son menton pour s’enfouir au creux de son cou. On ne peut pas faire de bruit ici, on ne peut pas crier librement notre plaisir. Dans les toilettes du club, c’était différent, il y avait de la musique, personne ne pouvait nous entendre. Et peu importe si l'on nous a entendus, nous n’étions certainement pas les premiers à s’y envoyer en l’air. Les gens s’en moquent, c’est carrément un endroit fait pour ça. Ce n’est pas comme cette chambre d’hôpital. Des patientes doivent sans doute attendre leur tour à ce moment précis, mais en purs égoïstes, nous, on pense à s’envoyer en l’air. Bizarrement, quand je sens son corps nu contre le mien, la pointe de ses seins effleure mon torse et je me fiche assez des autres patientes qui peuvent attendre. Elles attendront plus longtemps, ce n’est pas grave. Je me loge en elle et soupire de plaisir. « Oh, Teodora… » J’ai pris l’habitude de dire son prénom en entier. Il est rare que je l’appelle Teo, je ne le fais jamais durant l’amour. Mes mouvements sont lents et longs et je pousse des gémissements de plaisir en frissonnant, puis plaque mes lèvres sur les siennes pour faire moins de bruit. Mes mains se serrent sur ses cuisses et j’ai l’impression que de savoir que l’on pourrait se faire prendre n’importe quand ne fait que rendre le moment encore plus excitant. J’ondule du bassin et je peux entendre le lit grincer sous nos mouvements. Ça attirera sans doute l’attention. Je me demande s’ils ont des caméras, et alors que je pousse un long soupir, inclinant ma tête vers l’arrière, je remarque qu’effectivement, ils ont installé des systèmes de surveillance. Pas vraiment étonnant quand on pense à tout l’équipement qui vaut une fortune ici. J’hésite à la prévenir, je ne sais pas comment elle va réagir. Je tente donc de faire abstraction des caméras. Après tout, ça ne veut pas forcément dire qu’ils vont voir tout ce qui se passe ou qu’ils vont simplement regarder la vidéo. Je prends doucement ses mains et les dépose sur mes épaules. Une de mes mains remonte dans son dos alors que l’autre se repose à nouveau sur sa cuisse. Je penche la tête pour l’embrasser à nouveau, mais je n’arrive pas à faire abstraction de la caméra. Murmurant contre ses lèvres, je suce doucement celle inférieure. « Tu sais qu’on est filmés, juste là? » Je suis à bout de souffle lorsque je lui parle, tentant de garder un rythme soutenu dans mes coups de reins. Le lit grince et je sens de temps à autre mes jambes se raidir. Je ne sais pas si elle voudra que l’on arrête tout. Ce ne serait pas vraiment génial, mais en même temps je comprendrais, on peut très bien continuer tout ça à la maison, loin des caméras de surveillance. Je pousse un gémissement rauque et plaque ma bouche sur la sienne pour retenir le bruit. Je ralentis la cadence, ne voulant pas tout gâcher. Dans cette position, j’ai l’impression que toutes les sensations sont amplifiées. Mon cœur bat la chamade et j’enfouis mon visage dans son cou, soupirant d’aise.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyLun 11 Mai - 21:28

Teodora && Kristjan
 the cruelest monsters are human too.
les habitudes changeront avec les enfants. ça ne sera plus comme avant. on n'aura plus la maison pour nous deux. on devra la partager avec deux petites crapules. il n'aura plus la chance de rentrer à la maison et pouvoir me sauter dessus afin qu'on s'envoie en l'air dans n'importe quelle pièce. on pourra le faire de nouveau quand ils seront plus grands et qu'ils seront à l'école ou chez des amis. cependant, ce ne sera pas avant leur trois ans. la pire des choses qui pourrait arriver, serait de se faire surprendre par ses enfants. c'est affreux et là, je devrais dire que je serais vraiment gênée. je ne serais même pas réfléchir. et puis on aurait le droit à tout un tas de questions sur l'image qu'ils garderont en tête pendant de longues années. on a le droit de profiter encore un peu de cette stabilité. en plus avec nous deux, on n'est pas du genre à rester tranquille quand on est dans un lit ou quand on est ailleurs dans la maison. on a besoin de sentir le corps de l'autre, j'ai besoin de sentir le corps de Kris contre le mien. sentir que je le fais vibrer. sentir que je le fais frissonner. sentir que je lui fais de l'effet et qu'il en veut encore. c'est dangereux de le faire ici, je le sais mais c'est ce qui me pousse à le faire. Kris dit qu'ils pourraient ne plus me vouloir ici. je pense qu'ils ne sont pas capables de faire une telle chose. et encore moins si on donne une bonne petite liasse de billets pour compenser. on peut tout acheter avec de l'argent. et puis les hôpitaux privés sont là. tant qu'on les paye très gracieusement, ils ferment les yeux sur énormément de choses. les regards ne seraient pas là. les questions n'ont plus. j'aurais le droit à pleins de choses. il glisse ses mains sous les couvertures. je suis surprise parce qu'il ne semblait pas vouloir d'une telle chose dans une chambre. je ne vais pas me plaindre. il pose une main sur mon ventre. et le caresse. « c'est bien parce que c'est toi, sinon je ne ferais jamais un truc pareil. » il n'a pas la même manière de voir les choses. il n'a pas les mêmes principes. Kris est beaucoup réfléchit. il fait plus attention aux conséquences. ça ne fait pas mal avec moi seulement j'aime quand il se dévergonde un peu. apparemment, je suis celle qui peut lui faire faire des folies. je souris en l'entendant me dire ça. je me fais plus entreprenante. je pose mes mains en bas de son t-shirt pour le retirer. il m'aide à le faire. il se penche au-dessus pour m'embrasser. on est des fous quand même. le docteur nous attend à côté en nous ayant donné quelques minutes, et voilà qu'on en profite pour faire d'autres choses. j'espère qu'elle est entrain de faire quelque chose en nous attendant sinon elle va s'ennuyer. il fait glisser ses mains pour toucher mes cuisses. il descend ensuite du lit. je me demande bien qu'est-ce qu'il va faire. j'espère pas qu'il a changé d'avis et qu'il n'a plus envie de le faire. qu'il s'est rendu compte de la folie que ça serait. ses mains retournent sous les couvertures afin d'aller chercher mes jambes. « si l'on se fait choper, je mets ça sur le compte de tes hormones. » « mes hormones adoreront porter le chapeau. » dis-je avec un petit sourire au coin de mes lèvres. je suis une femme enceinte, j'ai les hormones en ébullition, je peux leur faire porter le chapeau. c'est une bonne excuse en plus. personne ne pourra dire le contraire. on ne contrarie jamais une femme enceinte. c'est mauvais pour le bébé que sa mère se fasse du soucis. il me tire vers le bord du lit en se mettant entre mes cuisses. il enlève le cran de sa ceinture. il descend sa braguette. il fait glisser tout le long de ses jambes. il dit qu'on pourrait se faire choper cependant il n'hésite pas à laisser tout tomber. on n'aurait pû faire les choses un peu plus caché. si quelqu'un débarque, il tombera face à face avec les fesses de Kris. rien que d'y penser, ça me fait rire. son visage est au creux de ma poitrine alors qu''il défait mon soutien-gorge pour le laisser sur le lit. ses lèvres sont celle-ci et il n'hésite à faire glisser ses doigts le long de ma taille pour aller se perdre dans le dernier sous-vêtement qu'il me reste. « je suis vieux jeu, j'ai jamais fait un truc pareil avant. » il me surprendra toujours. ça me plait de savoir que j'ai impact sur lui. ce n'est pas grand chose mais ça me suffit pour avoir encore envie de lui. j'aime faire des premières fois avec lui. au moins, je m'éloigne de son ex-femme. je n'ai plus l'impression d'être un second choix mais d'être tout ce qui lui fallait. il fait descendre ma culotte le long de mes jambes. on peut pas dire que les sous-vêtements les plus attirants. j'avais opté pour quelque chose de clairement ordinaire et simple. le bout de tissu disparait totalement de mon corps. il rejoint le dessus du lit. au moins, je pourrais retrouver mes vêtements facilement au cas où il faudrait faire les trucs avec rapidité. il plaque ses mains sur mes hanches pour coller nos corps l'un contre l'autre. « tu me fais faire des trucs incroyables, tu devrais avoir honte.» « je n'ai honte de rien. ça me plait quand tu es dévergondé comme ça.. » je n'ai pas honte de ce que je lui fais faire. jamais. ce n'est pas un truc à avoir honte. au contraire, ça veut dire qu'au moins, on profite de la vie. on profite des plaisirs qu'elle nous offre. son regard choqué me fait plus rire qu'autre chose. heureusement, il va faire voyager sa bouche sur mon menton, dans mon cou. les murs des hôpitaux sont fins. c'est endroit silencieux. des gémissements ne pourraient pas passer inaperçu en étant aussi forts que ceux qu'on a à la maison. je vais devoir me contrôler, tout comme lui. je vais devoir faire en sorte de les garder pour moi ou de les étouffer en l'embrassant. j'attrape ses lèvres. je mordille sa lèvre inférieur alors que je le sens rentrer en moi. je plaque ma main sur ma bouche pour ne pas faire sortir un seul gémissement. je la plaque assez fort ma main. je peux pas dire qu'aucun son ne sorte entre mes doigts. c'est tellement intense et libérateur. le sexe peut être tellement puissant. il peut nous faire sortir de notre vie et nous donner un peu de simplicité surtout quand on apprend qu'on va avoir des jumeaux. « Oh, Teodora....» par contre, il ne change pas son habitude de dire mon prénom en entier quand on le fait. je n'entends que très rarement Kris m'appelait Teo. et encore moins quand on s'envoie en l'air. je pense que ça vient du fait que ça fait assez masculin et que c'est dérangeant pendant qu'on s'envoie en l'air. je ne ressemble pas à un homme pourtant. je suis bien une femme avec le corps qui va avec. il fait des mouvements lents et longs. je gémis en arrivant à garder le contrôle. on les entend très peu. je ne pense pas qu'on puisse les entendre de l'autre côté de la pièce. il m'embrasse tout de même. ça me va car c'est de plus en plus difficile de contrôler ses cris. le lit n'est pas très solide et c'est ce qui pourrait se faire plus entendre que nos gémissements. il prend mes mains et les dépose sur ses épaules. il m'embrasse et suce ma lèvre inférieur. « tu sais qu'on est filmés, juste là ?» je n'ai même pas fait le tour de la pièce. je n'ai pas cherché s'il y avait des caméras. je ne suis pas sûre que je sois surpris par ça. c'est un peu normal d'en avoir dans un lieu public au cas où il y aurait quelque chose. je regarde désormais la caméra. je dois dire que je ne sais pas vraiment comment réagir. cependant, je n'ai pas particulièrement envie de stopper le moment. je suis bien. j'entends le gémissement rauque tout contre ma bouche. il se met à ralentir la cadence. il veut peut-être s'arrêter. ah non pas maintenant. je ne pourrais pas attendre d'être à la maison. c'est trop intense. c'est d'un seul coup que trois coups se font entendre sur la porte de la chambre. je suis surprise et je sursaute légèrement. c'est le docteur qui demande si tout va bien. elle dit qu'elle nous attend. « chut ! je crois bien qu'elle nous attend. » murmure contre ses lèvres. j'éclate de rire en regardant Kris. je dois dire que c'est comique quand même.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyMar 12 Mai - 3:48


the cruelest monsters are human too
ft. kristeo


Ça m’aurait étonné qu’elle ait des remords quand je lui dis qu’elle me fait faire des choses que je n’aurais jamais faites autrement. Je lui dis qu’elle devrait avoir honte, mais elle s’en fiche. Elle me répond qu’elle me préfère lorsque je suis dévergondé. Il est vrai que ça met du piquant. En prison, on ne se souciait pas vraiment du bruit que l’on faisait, mais la chambre servait spécifiquement à ça. Ici, ce n’est pas l’endroit. En temps normal j’aurais sûrement refusé, avec une autre j’aurais été scandalisé. Je dis avec « une autre », mais il n’y a pas eu d’autre femme autre qu’elle et Olivia depuis plus de dix ans. Je ne suis pas du genre à m’envoyer en l’air avec n’importe qui. Ma bouche dévie de son menton jusqu’à son cou, je mordille la peau fine au creux de celui-ci. Ma respiration se fait plus courte, et je prolonge le baiser lorsqu’elle attrape mes lèvres. Quoi de mieux qu’une partie de jambes en l’air pour calmer les inquiétudes qu’apporte l’annonce des jumeaux? Elle qui semblait s’inquiéter et se demander comment on s’en sortirait, elle ne semble plus penser à ça maintenant. Je souris contre sa bouche lorsqu’elle mord ma lèvre inférieure. J’entre en elle, soupirant de plaisir. Ma tête penche légèrement vers l’arrière et je la regarde mettre une main devant sa bouche, retenant un gémissement presque inaudible. Commençant de longs mouvements en elle, je murmure son prénom en entier, comme toujours. Depuis qu’elle m’a dit qu’elle aimait m’entendre le prononcer, je ne m’en prive pas. Et puis je préfère grandement l’appeler par son prénom que son diminutif. C’est tellement masculin. Elle n’a absolument rien d’un homme, mais je n’aime pas l’appeler ainsi. Je gémis et l’embrasse pour étouffer le bruit. J’ai appris à me moquer du bruit, à crier comme ça me plait avec elle. Elle ne se gêne pas non plus, d’ailleurs avec des enfants il faudra apprendre à se modérer. On ne pourra plus gémir aussi fort sans se soucier du bruit que l’on fait. On devra fermer les portes, mettre une croix sur toutes les pièces de la maison où l’on avait l’habitude de le faire. Quand ils seront bébés, on pourra encore en profiter, mais on dit souvent que les enfants grandissent à une vitesse folle. Mes coups de reins sont longs et je ferme les yeux pour savourer toutes les sensations qui m’envahissent. L’idée que l’on puisse se faire prendre rend la chose encore plus torride. Le lit grince et je ne lui fais pas confiance. Je prends doucement les poignets de la brunette et dépose ses mains sur mes épaules avant de l’embrasser à nouveau. Je remarque les caméras de surveillance. Celui qui les visionnera aura de la chance en tout cas, il pourra se rincer l’œil. Je lui fais remarquer que l’on est filmés. Pour être franc, j’aurais pensé qu’elle ne voudrait pas continuer, mais elle se contente de regarder en direction des caméras sans dire quoi que ce soit. Je gémis, mais plaque mes lèvres sur les siennes pour retenir le bruit. Je ralentis pour faire durer le plaisir, pour que ce soit plus long même si je sais pertinemment que la docteure nous attend. D’ailleurs, je sursaute quand j’entends frapper à la porte. La voix de la femme médecin se fait entendre à travers celle-ci, elle dit qu’elle attend et nous demande si tout va bien. Tout va parfaitement bien, on ne pourrait pas demander mieux. Teo me dit de faire moins de bruit avant de me faire remarquer que l’autre nous attend. Ses lèvres sont à nouveau collées contre les miennes et je pose mes mains sur ses cuisses, relevant légèrement ses jambes et les resserrant sur mes hanches pour avoir plus de liberté de mouvement en elle. Je tourne la tête en direction de la porte, ma voix est haletante lorsque je crie pour que l’autre m’entende. « On devrait bientôt avoir terminé… laissez-nous juste… encore une dizaine de minutes, ça devrait… être bon. » Ma phrase est entrecoupée et j’entends Teodora rire. Je me penche vers elle et mordille sa lèvre inférieure. Mes mains sur ses cuisses se posent sous ses fesses, les massant alors que je l’attire un peu plus vers moi. Mes mouvements se font plus rapides et plus profonds. Je pousse un juron en serbe et retiens un gémissement en plaquant ma bouche sur la sienne à nouveau. Mon baiser est passionné et langoureux. « Ne va pas te plaindre si je te saute dessus n’importe où maintenant. Ce sera ta faute. » Je parle en roumain sans baisser la voix, haletant. Je tente de reprendre mon souffle, mais rien n'y fait. C’est difficile de ne pas être essoufflé, en même temps. Nos gestes sont parfaitement synchronisés et le lit est de plus en plus bruyant à chaque mouvement en elle, grinçant et tremblant, sans doute qu’il n’a pas l’habitude de se faire secouer comme ça. Mes coups de reins se font brusques, de plus en plus fougueux, et d’une main je relève une de ses jambes puis fais de même avec l’autre. Je pousse un nouveau juron, penchant la tête vers l’arrière. On frappe encore à la porte, c’est la femme médecin qui nous dit qu’elle a d’autres patientes à voir et qu’elle aimerait que l’on continue notre discussion ailleurs. Je lance un regard malicieux à Teodora, puis approche mes lèvres de son oreille, mordillant le lobe de celle-ci. « Elle doit être frustrée et mal-baisée, c’est clair. » Je parle toujours en roumain pour être certain que l’autre ne puisse pas comprendre. C’est ce qui est pratique, avec Teo. On peut parler de n’importe quoi, personne ne nous comprend. Mes mouvements s’accélèrent encore, et bientôt je sens mes jambes fléchir. Mon corps se crispe et je peux sentir le sien faire de même. Je l’embrasse et mes mains se posent à plat sur le lit alors que je fais encore quelques mouvements lascifs en elle, essayant de rester silencieux alors que j’atteins le septième ciel. Mon dernier gémissement est étouffé, mais je me doute que l’autre nous a très bien entendu. C’est difficile de faire ça dans la discrétion, je suppose qu’il faudra se pratiquer sachant qu’avec les enfants, on ne pourra pas faire autant de bruit. « Je préfère quand je peux t’entendre crier mon nom, on se rattrapera tout à l’heure. » Je parle toujours dans sa langue maternelle. De nouveaux coups se font entendre, bien plus insistants cette fois. Je soupire contre les lèvres de la brunette, puis tourne la tête en direction de la porte. « C’est bon, deux minutes! » Je me tourne à nouveau vers Teo, mon regard bleu-gris plongeant dans ses prunelles noisette. Je me retire et frissonne au contact de l’air sur mon corps nu, puis attrape la boîte de mouchoir posée près du fauteuil pour la déposer sur le lit. Je me penche et prends mon pantalon ainsi que mon boxeur, puis m’empresse de me rhabiller. Alors que je remets tout juste mon t-shirt, j’entends la poignée tourner et me retourne vivement pour apercevoir la docteure qui affiche un regard fâché. Quand elle nous demande si elle dérange, je m’efforce de sourire poliment. Mon cœur bat encore la chamade. « Elle avait besoin d’être rassurée, pardonnez-nous si c’était long… vous savez, les hormones la rendent émotive… » Je raconte n’importe quoi et je ne doute pas une seconde qu’elle ne croit pas à mon histoire. Elle ressemble à ces vieilles filles frustrées qui manquent d’affection. Son attitude m’ennuie. Je me tourne vers Teo et je suis rassuré de voir qu’elle porte à nouveau sa chemise ainsi que sa culotte. Mes mains se posent sur sa taille et je l’embrasse tendrement, la serrant dans mes bras. « Ne t’en fais pas, mon cœur, tout va bien se passer. » Je lui fais un petit sourire amusé et un clin d’œil avant de me tourner vers la docteure. Elle bouillonne de rage, visiblement, mais se contente de dire assez sèchement qu’en sortant il faudra aller réserver une date pour le prochain rendez-vous. Une façon subtile de dire qu’elle veut nous voir partir, sans doute. Je prends le pantalon de Teodora que j’avais posé sur le fauteuil et le dépose sur le lit pour qu’elle puisse terminer de s’habiller. Je constate que je n’avais pas rebouclé ma ceinture ni mis mes chaussures et je m’empresse de le faire lorsque je prends conscience de ma gaffe. De toute façon, elle doit bien avoir deviné, et si ça se trouve elle pouvait tout voir de son bureau à cause des caméras. Ce serait plutôt drôle, en fait.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyMar 12 Mai - 21:51

Teodora && Kristjan
 the cruelest monsters are human too.

c'est vrai qu'il fallait pas que je tombe sur quelqu'un de simple et de plus soft que moi. si j'aurais atterrit avec un homme qui est comme moi, ça n'aurait pas été la meilleure chose qui puisse m'arriver. je n'imagine même pas deux personnes dévergondées ensemble. ça aurait été lançant en fin de compte. je pense qu'il nous un minimum d'opposé entre deux personnes pour que ça marche. j'aime ce côté sage qu'il peut avoir. j'aime qu'il n'est pas été comme moi, qu'il n'est pas collectionné les conquêtes. au moins, il me change. il me rend meilleur. il me transforme. il fait dévié sa bouche de mon menton à son cou. il me mordille même la peau sans me faire mal. j'aime ça. il sait que ça m'excite de cette manière. on peut dire que les choses prennent de l'importance très vite. ma respiration est déjà saccadée et les battements de mon cœur sont dans une course effrénée. on peut pas dire que ça ne fait pas du bien. au contraire. de cette manière, on oublie un peu tout ce qui se passe dans notre tête. on prend du plaisir. je n'aime pas forcément les mots doux pourtant je ne dis pas non quand il prononce mon prénom. j'aime même ça. je ne sais pas vraiment pourquoi. je crois que c'est surtout de la manière dont il le dit avec son accent serbe. il m'embrasse pour étouffer son gémissement. mon corps est en total ébullition. et c'est encore pire en sachant ce qui peut nous attendre si on nous surprend. on ne peut pas dire que le lit soit d'une discrétion hors norme. c'est affreux. il pourrait réveiller tout un immeuble rien qu'avec ce grincement insupportable. il prend mes poignets pour les poser sur ses épaules. je n'ai pas fait attention aux caméras. je n'ai pas fait attention à tout ça car je ne voyais pas pourquoi je devais me montrer en alerte. nous sommes dans un lieu où on doit pas penser être en danger. c'est un endroit qui doit être normal ou on viendra pas vous mettre un couteau sur la gorge. la cadence ralentit. il veut faire en sorte que ça aille pas trop vite. je ne crois pas que ça soit très bien. on a pas toute la journée devant nous. plus on passe du temps, plus on a de chance à se faire prendre. on frappe d'un seul coup à la porte. je m'attendais pas à autant de surprise. ça me plait pas. je lui dis de se taire et de faire moins de bruit. elle a dû nous entendre ou entendre quelque chose d'étrange. je l'embrasse et il relève mes jambes pour les serrer contre ses hanches. il tourne sa tête dans la direction de la porte. « on devrait bientôt avoir terminé... laissez-nous juste... encore une dizaine de minutes, ça devrait... être bon. » je ne peux m'empêcher de rire à cause du fait qu'il y a quelqu'un derrière la porte qui frappe mais aussi parce que Kris essaye de la dire mais qu'il a dû mal. il me mordille la lèvre inférieur alors que je suis toujours entrain de rire comme une adolescente. en même temps, c'est difficile quand vous êtes entrain de rire. ses mains sur mes cuisses se posent sur mes fesses. il avait dit qu'on a bientôt fini pourtant il fait durer encore les choses. il m'attire plus vers lui en donnant des coups bien plus profonds et intenses. il a un nouveau gémissement que je peux entendre tout contre mes lèvres. « ne va pas te plaindre si je te saute dessus n'importe où maintenant. ce sera ta faute. » « t'inquiète pas, je viendrais pas me plaindre. » me faire sauter dessus n'importe où, ce n'est pas quelque chose dont je vais me plaindre. ça va même me plaindre encore plus. je ne pourrais pas me plaindre. au contraire, je pourrais en demander encore plus. bon, il y aura toujours des endroits dont je dirais non. j'ai beau aimé les lieux publics, certains sont à bannir. je ne pourrais pas le faire à la vue de tous. ça me gêne pas de pouvoir être surpris. je garde mon respect tout de même. je lui ai répondit en roumain. notre danse est endiablée. le lit n'a rien de silencieux, il est encore plus bruyant que tout à l'heure. c'est fougueux. il relève désormais mais deux jambes. c'est plus intense, plus langoureux. cependant alors qu'on se rapproche du septième ciel, elle toque de nouveau à la porte. elle peut être chiante quand même. elle annonce qu'elle a d'autres clients à voir et qu'on pourrait avoir notre discussion dans un autre endroit. il a de la malice dans ses yeux. il approche ses lèvres de mon oreille pour venir y mordiller le lobe. il est sournois et il dit que c'est beau. il n'est pas mieux. « elle doit être frustrée et mal-baisée, c'est clair. » je me mets à rigoler de nouveau. c'est difficile lorsqu'on a des gémissements en même temps. ça fait un sacré mélange. notre discussion est toujours en roumain. ça nous permet de pouvoir dire ce qu'on veut sans que personne ne puisse entendre. ce n'est pas le médecin qui sera capable de pouvoir comprendre. c'est ce qui est bien avec le roumain. il y a très peu de personnes dans le monde qui le parle. il accélère les mouvements encore un peu plus. mon corps est au bord de l'explosion. il est en ébullition. j'ai affreusement chaud. voilà que j'y arrive. mon corps frissonne. heureusement que je ne suis pas debout sinon je serais incapable de tenir debout. je viens d'atteindre le septième ciel. mon gémissement est étouffé contre ses lèvres cependant je crois qu'il est si fort que c'est vraiment pas possible de ne pas l'entendre un peu. de toute façon, je m'en fous. elle peut très bien m'entendre, ça me fait plus rien. je veux profiter de ce moment comme tous les autres. je ne veux pas le voir comme une première échographie désastreuse. « je préfère quand je peux t'entendre crier mon nom, on se rattrapera tout à l'heure.» d'habitude, je le fais mais là je crois qu'on en a fait assez pour énerver le médecin donc je veux pas faire encore une chose comme ça. quand on sera à la maison, on aura bien le temps d'être tous les deux en tête à tête afin de faire ce qu'on veut, afin de crier comme on veut, afin de gémir et de s'envoyer en l'air n'importe où. pas besoin d'entendre un médecin nous crier dessus pour nous stopper dans notre danse. je déteste ça. je déteste quand on me dit ce que je peux pas faire ou ce que je dois faire. les coups sont bien plus brutaux. il soupire contre mes lèvres pour tourner la tête contre la porte. « c'est bon, deux minutes ! » il s'énerve rien qu'au ton de sa voix. il plonge son regard dans le mien. il se retire de moi. je ne perds pas de temps pour remettre ma culotte. enfiler la chemise bleue sans prendre la peine de remettre mon soutien-gorge. de toute façon je ne crois pas que j'aurais eu le temps de le faire. j'ai fait au plus rapide. la poignée se tourne. je sais bien qu'on aurait dû fermer à clé. il aurait suffit qu'on tourne le petit verrou. au moins, elle n'aurait pas pu rentrer dans la chambre comme ça. elle est en colère. très en colère. elle demande si elle nous dérange. ça me fait sourire. je pourrais rire mais je me retiens. je n'ai même pas repris ma respiration. mon cœur bat follement. je tiens à peine sur mes deux jambes. « elle avait besoin d'être rassurée, pardonnez nous si c'était long... vous savez, les hormones la rendent émotive...» il a dit qu'il accuserait mes hormones et il le fait. il dit que c'est la faute de mes hormones. je ne pense pas que ça va la faire rire. je pense au contraire qu'elle va s'énerver. elle a ce regard de femmes en colère, le regard de femmes qui auraient bien besoin d'être baisé comme dit Kris. je ne crois pas que ça lui ferait du mal. il pose ses mains sur ma taille et m'embrasse tendrement en me serrant dans ses bras. il aurait pû éviter de faire ça. au vue du regard noir qu'elle lance encore. « ne t'en fais pas, mon cœur, tout va bien se passer.» je lui rend son sourire. pourtant, elle n'est pas aussi méchante qu'elle le montre. bien au contraire. elle nous dit d'aller prendre un autre rendez-vous. et bien, Kris avait tord en disant qu'il pourrait nous faire dégager de l'hôpital. elle nous garde. il pose mon pantalon sur le lit. je l'attrape et l'enfile. j'attrape la main de Kris pour sortir de cette chambre de toute façon, je crois qu'on n'a plus besoin de rester ici. je me mets à rigoler. un rire cristallin bien loin de ma mine déconfite de toute à l'heure. une fois dans les couloirs, les infirmières nous regardent en faisant des messes basses. elles ont du entendre des choses. je regarde Kris en me mordant la lèvre inférieur. « tu vois, on aura pas besoin de chercher un autre docteur. » je le tire vers la sortie de l'hôpital. « je dois dire que tu es plus dévergondé que moi. je vois encore la tête qu'elle a fait en rentrant dans la pièce. »
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyMer 13 Mai - 4:09


the cruelest monsters are human too
ft. kristeo


Je n’aurais jamais cru qu’un jour je ferais une telle chose. Faire l’amour dans une salle d’échographie, ce n’est pas vraiment très commun. Je n’ai jamais été des plus aventureux pour le sexe. Les lieux publics ne m’attiraient pas, j’avais horreur de me dire que l’on pourrait se faire prendre ainsi. Le père d’Olivia avait bien failli nous surprendre une fois, avant qu’elle me mette en tête de l’épouser. À cette époque, je choisissais toujours des hôtels luxueux pour que l’on puisse s’envoyer en l’air en toute quiétude. Cette fois-là, pourtant, on l’a plutôt fait dans le jardin de leur résidence secondaire. C’était une chance que son père soit arrivé dix minutes après. Il se doutait de quelque chose, forcément, puisque c’est à peine quelques semaines plus tard que les discussions sur un éventuel mariage ont commencé à faire partie de nos conversations privées. Je m’en souviens encore, il ne voulait pas qu’il arrive un « accident » à sa précieuse fille avant le mariage. C’était un républicain après tout. Il était plutôt coincé et ne voulait pas que ça s’ébruite. Je me demande ce qu’aurait dit le père de Teo, s’il nous avait surpris en pleins ébats. Il m’aurait sans doute dévissé la tête si j’avais cédé ce jour-là lorsqu’elle m’attendait dans la voiture. Elle était prête à ce que je lui saute dessus dans cette même voiture, déjà à l’époque elle ne se souciait pas vraiment du lieu. Ça m’amuse. Je ne suis pas comme ça, mais avec elle on pourrait presque dire que je n’ai plus de limites. Je lui dis que si à l’avenir je suis tenté de lui sauter dessus, ce sera sa faute. Elle me répond qu’elle ne s’en plaindra pas. Je m’en doute, je ne l’ai jamais entendu se plaindre quand je lui faisais l’amour. Ça m’étonnerait si ça arrivait soudainement. J’essaie de ne pas penser au jour où je serai nettement plus âgé qu’elle et que je ne l’attirerai sans doute plus. Elle finira sans aucun doute par se lasser de moi, quand je serai un vieillard. Dix ans de différence, ça semble n’être rien pour le moment, mais plus tard ce sera une autre histoire. Je chasse les pensées négatives de mon esprit, me concentrant sur ce que l’on est en train de faire. C’est sans doute le fait que ce soit interdit qui rend le sexe si bon. Savoir que l’on peut se faire prendre n’importe quand reste tout de même assez excitant. La docteure frappe à la porte à nouveau, ça m’énerve qu’elle nous dérange ainsi. Je ne pense pas au fait que c’est son travail. Elle pourrait nous laisser terminer, elle nous a dit d’elle-même de la prévenir lorsqu’on aurait fini. Elle doit savoir ce que l’on est en train de faire et est jalouse. C’est probablement une vieille célibataire en mal d’amour qui se venge sur les couples qui semblent aller trop bien à son goût. Je fais part de mes impressions à Teo, elle ricane à nouveau et son rire se mêle à ses gémissements que je tente de faire taire. J’accélère la cadence, car je suppose qu’on ne pourra pas rester ici indéfiniment, avec l’autre qui râle. Je suis près de l’orgasme et bientôt, j’explose. J’étouffe mon dernier râle de plaisir en plaquant ma bouche sur la sienne, l’embrassant passionnément. Nos deux gémissements sont étouffés par le baiser, mais je me doute bien que l’autre a dû entendre, ne serait-ce qu’un peu. Je lui dis que je préfère l’entendre crier mon prénom. C’est la vérité, depuis la première fois où l’on a couché ensemble en prison, je ne me lasse pas de l’entendre le crier. J’aime quand elle le prononce en roumain et non comme les Américains ont tendance à le dire. Avec la voix tremblante et le souffle court lorsque l’on s’envoie en l’air, c’est encore mieux. Si au début c’était seulement pour flatter mon égo, maintenant il y a bien plus que ça. Maintenant, il s’agit d’amour, il n’est plus question de faire semblant d’être indifférent. On n’a plus rien à cacher, on se montre aux yeux de tous. J’aime l’entendre dire mon prénom et me dire qu’il n’y a que le mien qu’elle hurle ainsi. Depuis qu’elle est enceinte, j’ai un peu plus confiance qu’elle ne me sera pas infidèle. Ce n’est pas seulement à cause de son ventre rond, mais aussi pour tous ces efforts qu’elle fait pour me prouver qu’elle m’aime bien qu’elle est incapable de prononcer les trois mots magiques. Les coups à la porte se font plus forts, plus insistants. Je soupire contre ses lèvres, je pensais que l’on pourrait reprendre notre souffle calmement, mais visiblement l’autre ne semble pas être du même avis. Mon ton de voix est agacé et plutôt irrité lorsque je lui crie d’attendre deux minutes en tournant la tête vers la porte. Je me retire de Teodora en poussant un dernier soupir puis frissonne. On s’empresse tous les deux de se rhabiller. Je déteste faire ça après l’amour, mais il faut dire que l’on a pas forcément choisi le meilleur endroit pour pouvoir se prélasser nu à l’abri des regards indiscrets. Alors que je termine de m’habiller, la porte s’ouvre. C’était moins une, car elle aurait très bien pu me voir à moitié nu, si elle n’avait pas attendu un peu. Même si je doute fort que la vue ait été déplaisante pour elle, je ne suis pas vraiment un fan lorsqu'il s'agit de me retrouver flambant nu devant une inconnue, médecin de surcroît. Je mets la faute sur ses hormones et je dis que Teodora avait besoin d’être rassurée, que c’est pour cette raison que c’était si long. Je doute fort qu’elle avale cette histoire et à voir son regard, visiblement elle n’en croit pas un mot. Tant pis, alors. Je m’approche de Teo et l’embrasse, lui murmurant que tout va bien se passer. Je lui souris et elle me rend mon sourire. Je jette de l’huile sur le feu en agissant ainsi. L’autre ne doit pas apprécier. Quand je vois son visage, je remarque qu’effectivement, elle ne semble pas très heureuse d’assister à une telle scène. En réalité, elle est même furieuse. Ce n’est pas bien long avant que l’on sorte de la pièce. Teodora m’attrape par la main et m’entraîne dans le couloir en direction de la sortie. C’est qu’elle avait hâte de partir, on dirait! Dans les couloirs, je peux sentir les regards des infirmières posés sur nous. Certaines doivent se douter de ce qui se passait dans la chambre, elles ont dû passer et entendre du bruit. Je suis tout de même surpris que l’on n’ait pas eu de représailles. D’un autre côté, c’est rassurant. On sait que l’on n’aura pas à se casser la tête pour trouver un nouveau médecin. Finalement, on se retrouve dehors et le soleil brille à l’extérieur de l’hôpital. Ça fait du bien d’être sorti de là. Je pouffe de rire au commentaire de la brunette et passe mon bras autour de sa taille alors que je l’entraîne jusqu’à la voiture, déposant un baiser sur son front. « Si elle nous avait laissé un peu de temps, elle n’aurait pas fait cette tête. Et de toute façon, elle avait l’air d’une vieille fille frustrée. » On arrive rapidement à la voiture et j’appuie son dos doucement contre la porte du côté passager. « Tu vois, c’était pas si mal finalement comme rendez-vous. » Je lui souris tendrement puis l’embrasse furtivement, ouvrant la porte pour l’inviter à entrer dans la voiture. Je fais de même du côté conducteur, et l’on se dirige à la maison. Alors que l’on roule dans les rues paisibles de Siloam Springs, je continue de sourire un peu bêtement et prends à nouveau la parole. « Il faudra acheter une voiture plus grande, avec les jumeaux. Je ne me suis jamais imaginé conduire une mini-fourgonnette. » Je ricane un peu à cette image. J’ai toujours aimé les voitures de luxe, à vrai dire contrairement à Teo je suis assez porté sur l’extravagance. Quand on a de l’argent à n’en plus finir, je considère que l’on peut en profiter et se gâter un peu. Le mobilier importé et les habits taillés sur mesure sans oublier toutes ces choses qui valent une fortune dans la maison et que j’ai parfois achetés sans réfléchir, uniquement pour le plaisir. On se gare finalement dans l’entrée et je fais sortir Teodora en lui tenant la porte avec galanterie. J’aime bien agir ainsi avec elle, même si je me doute qu’elle doit me trouver vieux jeu et ennuyeux. Alors que l’on entre dans la maison, je lui lance un regard malicieux. « Le vin n’est sans doute pas une bonne idée, mais pendant que tu prépares le bain je peux aller nous servir du jus de fruits, qu’est-ce que tu en penses? » Je pose mes mains sur sa taille et regarde la roumaine dans les yeux, souriant toujours d’un air taquin.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyJeu 14 Mai - 20:28

Teodora && Kristjan
 the cruelest monsters are human too.

parfois on peut faire des choses insensées avec des personnes à qui ont tient. des choses dangereux. des choses qu'on n'imaginait même pas en rêve. c'est idiot parfois. et puis d'autres, ça permet d'apprendre à se connaitre. j'ai tenté pleins de choses. on peut pas dire que je n'ai pas jamais fait d'expérience. loin de là. des choses complètement folles que j'aurais peut-être dû ne jamais faire. cependant c'est dans les erreurs qu'on apprend à ne plus les faire. je ne le ferais jamais plus dans une cellule attachée avec des menottes. sur une plage de sable... seulement, je pense que ça dépend grandement de la personne avec qui vous le faite. ça ne sera jamais la même chose de le faire avec Kris qu'avec un inconnu que j'avais rencontré cinq minutes plus tôt. avec Kris les choses sont beaucoup plus intenses. différentes. incroyables. ça n'a jamais été comme ça avec personne d'autres et pourtant ce n'est pas les conquêtes qui ont manqué. pour moi, on a toujours été fait pour être ensemble. j'ai toujours cru à un amour entre lui et moi. pour lui, il a fallut des choses pour lui ouvrir les yeux. personne n'est pareil. certains évènements feront changé des personnes, d'autres en feront changé d''autres... nous ne sommes pas fait dans le même moule même si on a deux jambes, deux bras, une tête... même si on a été dérangé, on peut dire que c'était magique. heureusement, je ne connais pas ce médecin. je n'ai pas cette honte comme j'aurais pû avoir si ça aurait été mes parents. je crois que j'aurais été encore plus mal si mon père m'avait un jour surpris en plein acte. après avoir tué le garçon, il m'aurait très certainement tué. je n'imagine même pas sa tête et sa colère. son petit ange entrain de se faire sauter. je ne sais pas si ça aurait été différent que ça soit Kris ou un inconnu. je crois que si ça aurait été Kris, ça aurait été même pire. parce que c'est quelqu'un qui connait et qui sait comment il est mais aussi qu'il ne faut pas touché à sa fille. très dur de changer, l'opinion de Teodor Macek. s'il avait décidé d'une chose, aucune chance pratiquement pour qu'il change. si c'était maman ou moi, on y arrivait un petit peu mais il fallait de la patience et du temps. j'ai jamais fait attention à sa différence d'âge et je ne pense pas qu'un jour, ça créera un fossé entre nous. je suis sûre qu'il le pense au fond de lui. il doit s'imaginer que quand on sera plus vieux, je n'aurais plus envie de l'avoir près de moi et que j'irais voir ailleurs pour avoir de la jeunesse. c'est n'importe quoi. dix ans, ce n'est pas grand chose. quand il sera vieux, je serais vieille aussi. je ne vais pas aller courir après les petits jeunes. je serais encore plus différente. j'aurais élevé les jumeaux et peut-être d'autres enfants. j'aurais forgé une vie que je ne voudrais en aucun cas voir disparaitre. ce qui est bien, c'est qu'on a réussi à monter au septième ciel ensemble. c'était de la folie mais on a réussi. elle est rentrée et fort heureusement, elle n'a rien vu de plus que des vêtements un peu débraillé puisqu'on a réussi à se rhabiller en quelques secondes. elle n'avale rien des mensonges de Kris en plus. ça doit être pas son genre de s'envoyer en l'air dans une chambre d'hôpital. pourtant elle aurait pû. elle avait tout à porter de main et aurait pû en prendre du plaisir. les mensonges de Kris ne font qu'accentuer sa colère. je ne veux pas rester plus longtemps en face de cette femme. elle ne me met pas mal à l'aise mais elle m'énerve d'être aussi coincée. on n'a qu'une vie, il faut savoir en profiter au maximum. j'attrape la main de Kris et je le fais sortir de la chambre en souriant. on ne peut que remarquer les messes basses des infirmières. c'est encore plus drôles et surtout bien plus agréables de les voir en sourire. dehors, il fait beau. plus d'odeur particulière. plus de blouses blanches. plus de femme en colère. il passe son bras autours de ma taille alors qu'on va vers sa voiture. « si elle nous avait laissé un peu de temps, elle n'aurait pas fait cette tête. et de toute façon, elle avait l'air d'une vieille fille frustrée. » il met la faute sur elle alors que c'est nous qui avons été idiot de n'avoir pas arrêter au premier tapement sur la porte. ça aurait évité le médecin en colère. en même temps quand on pense, c'est très dur de finir. j'aurais été frustrée et pas très bien. mais parfois, il faut savoir mettre de côté ses pulsions pour ne pas faire n'importe quoi. c'est vrai qu'elle avait l'air d'une fille frustrée. je me demande comment on peut être comme ça alors qu'elle est médecin. elle a des patients toute la journée. des patients qui viennent généralement pour entendre des bonnes nouvelles avec un beau sourire. elle travaille en maternité. elle n'est pas dans l'univers fin de vie. et encore, je crois qu'on a toujours besoin de voir un sourire sur un visage. il fait en sorte que mon dos se plaque contre la voiture qui a légèrement chauffé avec le beau temps. « tu vois, c'était pas si mal finalement comme rendez-vous.» « tu m'as fait changé d'opinion. on devrait le faire plus souvent. » dis-je en lui faisant un petit clin d'œil. ce n'est pas pour autant que je serais capable de venir tous les jours avoir un rendez-vous ici. c'est vrai que celui est bien passé seulement la prochaine fois aucune chance pour qu'on fasse la même chose. elle se souviendra et fera surement en sorte de ne pas nous laisser seule une seule seconde. il m'embrasse rapidement. c'est fou mais j'ai encore envie de lui. heureusement que ce n'est pas prononcé sinon je lui aurais sauté dessus. il m'ouvre la porte. un vrai gentleman. même si j'ai encore du mal, je m'engouffre dans la voiture. quand on est tous les deux, je crois que je n'ai jamais été derrière le volant. je ne sais pas s'il a peur de ma conduite ou bien s'il aime trop sa voiture pour ne pas me la laisser l'abimer. il entre de son côté. il roule tranquillement. je vois bien qu'il a un sourire sur le visage. je crois que c'est encore à cause de la nouvelle des jumeaux. il en est follement content. « il faudra acheter une voiture plus grande, avec les jumeaux. je ne me suis jamais imaginé conduire une mini-fourgonnette. » autant ma voiture que sa voiture ne sont pas adapté pour des bébés. pas assez utilise il va nécessaire qu'on est une autre voiture. on a assez d'argent pour garder nos voitures respectives. il nous suffit d'en acheter une autre qu'on utilisera quand on en aura besoin. je ne peux pas vendre ma voiture. j'en rêvais tellement que j'en étais derrière le volant pour la première fois que j'avais le corps qui battait la chamade. il n'a jamais imaginé le faire moi non. seulement, pas besoin d'avoir le genre de voiture typiquement familiale. on a de l'argent pour avoir une voiture au top qui pourrait accueillir des bébés et qu'il sera content de conduire. « oui mais ce n'est pas pour autant que tu devras conduire une voiture pas top. » je n'aime pas vraiment vivre dans le luxe. la seule chose dont je peux dépenser des sommes astronomiques, c'est les chaussures. je peux craquer. et j'avais des paires qui valaient bien plus qu'une année de salaire d'une personne normale. quand j'y pense, ça me dégoute de savoir qu'elles sont à New-York et que je devrais en trouver une nouvelle paire. par contre, Kris lui aime toute l'extravagance. tout ce qu'il achète , coute toujours une jolie petite somme en même temps il a l'argent alors pourquoi se priver. on arrive à la maison. et avec autant de galanterie que tout à l'heure, il m'ouvre la porte et la tient pour que je sorte. on entre ensemble dans la maison. je regarde et j'essaye d'imaginer ce que ça pourrait donner avec une petite fille et un petit garçon courir de partout. ça ferait un grand changement. c'est dur de se l'imaginer. « le vin n'est sans doute pas une bonne idée, mais pendant que tu prépares le bain je peux aller nous servir du jus de fruit, qu'est-ce que tu en penses ?» rien que d'entendre le mot 'vin', j'aurais envie de boire un bon verre de vin. ça me manque. encore six mois à tenir. je crois que dès que je rentre de l'accouchement, je bois un grand verre de vin et je ne vais pas m'en priver. le bain sera accompagné d'un verre de jus de fruit. seulement depuis que je suis enceinte, je ne peux plus sentir une odeur de banane, en boire ou en manger. dans les jus de fruit, il y en a souvent. j'essaye de faire attention quand j'en achète. je ne sais pas si Kris l'a remarqué. sûrement puisque j'ai l'impression qu'il voit tout ce qui change en moi. il pose ses mains sur ma taille en souriant toujours son air taquin. « de toute façon, je n'ai pas le choix. par contre, pas de banane dedans, ça me donne envie d'en vomir rien que l'odeur. » je lui souris et l'embrasse du bout des lèvres. je monte les marches pour aller directement à la salle de bain. je tourne les robinets pour avoir une eau assez chaude. je farfouille dans les placards sortant le bain moussant. j'en ai acheté la dernière fois que je suis allé faire des courses. j'aime prendre un bain avec pleins de mousse comme un petit enfant.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyVen 15 Mai - 2:41


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ft. kristeo


Plus je prends conscience qu’elle attend des jumeaux, plus je me dis que ce sera beaucoup de travail et d’adaptation. Un bébé, c’était déjà beaucoup de changement, deux ce sera énorme. Je lui dis que je ne me suis jamais imaginé conduire une mini-fourgonnette, car évidemment ça nous prendra une voiture comme ça avec deux enfants. Il n’y a pas assez de place dans ma voiture pour deux sièges pour bébés, et je me doute que dans la sienne non plus. C’est toujours ma voiture que l’on prend, quand on sort en quelque part. Je ne la laisse jamais conduire, bien que ce ne soit qu’un hasard. Je suis sans doute vieux jeu, mais je trouve naturel que ce soit moi qui conduise lorsque l’on est ensemble. Je me doute qu’elle n’est sûrement pas une mauvaise conductrice, pourtant. C’est seulement comme ça. Ça vient naturellement. Je souris et rigole un peu lorsqu’elle me dit que je n’aurai pas à conduire une voiture moche pour autant. « Je trouverai bien quelque chose qui me plaît, après tout il nous reste quand même six mois… » Six mois, ça me semble être une éternité bien que ce ne soit pas si long. Il nous reste un tas de choses à planifier, mais j’ai déjà hâte au jour où on ramènera ces deux petits monstres chez nous pour la première fois. On arrive finalement à la maison et je la laisse entrer la première. L’enlaçant amoureusement, je lui propose un jus de fruit pour célébrer dans la baignoire puisqu’elle ne peut pas boire de vin. Je n’en boirai pas non plus histoire de ne pas la tenter. Je sais qu’elle doit en mourir d’envie depuis qu’elle sait qu’elle est enceinte. Elle aime le vin, je l’ai remarqué assez vite avec elle. Elle n’en abuse pas, par contre. Je ne l’ai jamais vue ivre. Elle me répond que de toute façon, elle n’a pas vraiment le choix. Il est vrai que je ne la laisserais certainement pas boire, si elle décidait un soir de se laisser aller. Je serais du genre à cacher toutes les bouteilles si elle se laissait tenter. Elle me lance qu’elle ne veut pas de bananes car ça lui donne envie de vomir depuis le début de sa grossesse. C’est vrai que maintenant que j’y pense, elle n’achète jamais de bananes à chaque fois qu’elle s’occupe de faire les courses. Ça ne me dérange pas vraiment, je n’ai jamais été un très grand fan de toute façon. Je trouve sa demande plutôt drôle et je souris tendrement avant de lui répondre. « Promis, je n’oublierai pas. » Elle me sourit à son tour et m’embrasse furtivement. Je la regarde monter les marches en direction de la salle de bain, m’attardant un peu sur ses fesses. Mis à part du ventre et sa poitrine, elle n’a pas vraiment pris de poids, du moins rien qui se remarque. Peut-être qu’il est un peu trop tôt pour le remarquer, aussi. Pour le moment, je ne suis pas à plaindre. Certaines femmes enflent comme des ballons lors d’une grossesse et ce très rapidement. Ce n’est pas son cas, on peut se considérer chanceux. Je marche en direction de la cuisine et ouvre le réfrigérateur à la recherche de jus de fruits. Finalement, je décide de simplement presser des oranges, et je sors le presse-jus que je ne laisse jamais bien loin. J’aime bien un jus d’orange fraîchement pressé le matin, c’est bien meilleur que celui en bouteilles ou dans les cartons. Je prépare deux grands verres, je ne pousse pas la chose jusqu’aux coupes de vin remplies de jus, ce serait inutile de toute façon. Après avoir tout rangé, je marche à mon tour vers la salle de bain avec les deux verres Quand j’entre dans la pièce, elle est déjà presque nue et je peux voir toute la mousse dans la baignoire. Je dépose les verres sur le comptoir. Elle me tourne le dos et j’en profite pour arriver derrière elle, plaçant ses cheveux par-dessus son épaule pour embrasser sa nuque. « Tu aurais pu m’attendre un peu, quand même. » Mes mains caressent sa taille et mes doigts se posent sur sa culotte. Je porte très peu attention à ses sous-vêtements, mais je constate qu’elle n’a rien mis d’extravagant pour ce rendez-vous. Je fais rouler le tissu sur ses hanches et lui retire son dernier morceau de vêtement avant de retirer mon t-shirt et défaire ma ceinture. Je ne suis pas très pudique avec elle, et je retire sans problème mon pantalon et mon caleçon puis vais chercher les verres de jus d’orange, en tendant un à Teodora. Je lui souris malicieusement. « J’espère que le jus d’orange ne sera pas trop banal pour toi. » Je vais m’installer dans la baignoire, faisant signe à Teodora de me rejoindre. Elle a mis énormément de mousse, ce n’est pas dans mes habitudes mais j’ai bien remarqué qu’elle avait acheté de l’huile pour le bain. La bouteille traîne dans l’armoire depuis un petit moment, mais elle semble l’utiliser tout de même assez souvent. Je dépose mon verre hors d’atteinte, et fais signe à la jolie brunette de me rejoindre. « Tu veux te faire désirer, c’est ça? » J’attends patiemment qu’elle s’approche, profitant de l’immense baignoire. On pourrait être trois, si on ne voulait. Il y a bien assez de place pour ça. Ce sera sans doute plutôt utile dans quelques mois, lorsque son ventre aura vraiment grossi et qu’elle ne pourra plus cacher sa grossesse même en utilisant sa technique de vêtements amples. Elle en est seulement à trois mois et ça se voit tout de même un peu. Nue comme à ce moment précis, il n’y a pas de doutes qu’elle est enceinte pourtant. Son joli ventre un peu rond me fait sourire. J’ai hâte de les sentir remuer, de vraiment voir que c’est vrai. Mes mains se posent à l’arrière de ses cuisses et je l’attire jusqu’à la baignoire. « Ce que j’aime le plus dans le fait d’être ici, c’est que personne ne pourra nous déranger. » Je fais allusion à l’hôpital et à la femme médecin qui ne semblait pas trop ravie de notre attitude. Si elle ne donne pas le dossier de Teo à une autre personne, je me doute que nos rapports seront encore plus désagréables à l’avenir. Si ça se trouve, la docteure va nous surveiller à chaque minute qui passe pour que ça ne se reproduise pas. Ici, chez nous, on a de la place peut-être même trop. Quand les enfants seront plus grands, on n’aura pas de mal à leur faire chacun une chambre. Il y en a tellement dans la maison, et je trouve ça plutôt pratique quand on y pense.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyVen 15 Mai - 22:13

Teodora && Kristjan
 the cruelest monsters are human too.

un bébé, c'était un changement de folie. deux, ça va être comme un tremblement de terre. ça va vraiment nous secouer et faire naitre des changements conséquents. on ne sera plus les mêmes après ça. je ne sais pas si on pourra dire qu'on est différent. mais ça nous permettra de nous améliorer dans notre vie privée mais aussi dans notre vie professionnelle. les jumeaux apporteront de la vie dans notre univers. on a besoin d'avoir notre lignée. et on l'aura avec une fille et un garçon. un choix de maitre. j'ai hâte qu'ils débarquent même si ça sera encore pire qu'aujourd'hui. mais au moins, je crois que ça sera bien plus facile que d'avoir ce ventre. c'est bien plus facile de s'occuper de petits êtres en chair et os que dans mon ventre. je dois faire attention à eux cependant je suis toujours comme je suis à vouloir jouer avec le feu. à vouloir toujours me battre, faire couler le sang. quand ils seront là, je pourrais le faire sans me poser de questions. sans avoir peur de les blesser parce qu'ils sont à l'intérieur de moi. il me parle de mini-fourgonnette. ça me fait sourire car je ne l'imagine pas du tout derrière une voiture familiale comme ces pères qui n'ont aucun défaut, qui sont parfait et qui ne m'ont jamais attiré. ça me plait qu'il soit différent et qu'il n'est pas le look d'un père ordinaire. il rigole quand je lui dit qu'il n'a pas besoin de conduire une voiture moche. on a tous le choix même dans le choix d'une voiture. « je trouverais bien quelque chose qui me plait, après tout il nous reste quand même si mois.... » je suis sûr qu'il y arrivera. il trouvera son petit bonheur. pour moi, qu'importe la voiture qu'il choisit, ça m'ira. c'est vrai qu'il faudra que je la conduise mais qu'importe. une voiture est une voiture quand il ne s'agit pas de la mienne. il a six mois devant lui, je pense que c'est assez de temps pour faire le tour de ce qu'il y a possible. nous sommes à la maison. j'aime bien mieux cet endroit. j'aime mieux l'odeur. j'aime mieux la vision, l'environnement. c'est notre endroit. il me propose un jus de fruit à la place du vin. je dois dire que ça ne le vaut pas. mais il faudra se contenter de ça puisque je n'ai pas le choix. j'aime avoir mon verre de vin quand je rentre du boulot. je peux m'en passer, je n'en suis pas addicte. j'aime juste le contact entre mes lèvres et dans ma gorge. parfois, j'ai envie de prendre un verre, juste un. je sais qu'avec Kris, je ne risque pas de le faire. s'il découvre un jour que j'ai bu qu'un verre de vin, il me tuera. alors je préfère m'abstenir et faire autre chose quand l'envie me vient. je lui dis que je ne veux pas de bananes. je n'ai pas envie d'en avoir dans le jus de fruit et devoir passer la soirée au-dessus de la cuvette des toilettes. « promis, je n'oublierai pas .» je lui fais un sourire contente qu'il en prenne note. c'est autant bien pour ma soirée que sa soirée. je monte les marches. il a dit que je devais m'occuper du bain. je ne vais pas dans la même salle de bain de d'habitude. j'opte pour celle où il y a l'énorme baignoire où on peut rentrer au moins à trois dedans. j'aime avoir de la place. c'est toujours difficile avec les petites baignoire où vous même pas vous retourner sans vous faire mal ou vous cogner contre. j'allume l'eau et verse une bonne dose de bain moussant. c'est tout moi. j'aime ce côté enfantin du bain et la bonne odeur qui s'en dégage. au moins je n'aurais plus de liquide visqueux sur le ventre. ça me collait au t-shirt depuis qu'on est partit de l''hôpital. je fais glisser mon pantalon le long de mes jambes puis le pousse avec mon pied pour qu'il se retrouve dans un coin. je retire mon haut. je n'ai aucun soutien-gorge. je n'ai pas pris le temps de le remettre. et je crois que je l'ai oublié dans la voiture. je m'arrête et me regarde dans le miroir. je regarde le petit ventre qu'on voit plus quand je suis debout. je me mets sur le côté et pose mes mains dessus. j'essaye de m'imaginer avec un ventre plus gros, plus imposant. je me retourne face au miroir. je sens la présence de Kris derrière moi. il met mes cheveux par dessus mon épaule et m'embrasse la nuque. j'ai des frissons dans tout le corps. « tu aurais pu m'attendre un peu, quand même. » il est vrai que j'aurais pû mais j'avais hâte de me glisser dans l'eau chaude. de pouvoir me réchauffer. il aime pouvoir me déshabiller et je suis sûre que c'est de ça qu'il parle. il pourra me retirer le dernier vêtement qu'il me reste. de toute façon, je ne vais pas renfiler tout ce que je viens d'enlever. ça serait une perte de temps alors qu'on peut le passer d'une autre manière. « tu étais trop long. je m'ennuyais.» dis-je avec un clin d'oeil et un petit sourire taquin. il caresse ma taille et ses doigts se posent sur mon dernier vêtement. je dois dire que ce n'est pas vraiment attirant comme sous-vêtement. c'est le truc banal en coton qui n'attire pas vraiment le regard. même s'il n'est pas très lingerie, je fais tout de même un effort pour mettre des trucs qui lui donnent envie de les enlever. tout de même, j'ai bien le droit de lui faire un peu plaisir. il fait descendre le coton jusqu'en bas. je lève les pieds pour qu'il puisse le mettre plus loin. il retire lui-même son t-shirt et sa ceinture. il se retrouve entièrement nu très vite. les deux verres à la maison, je souris de la vision parfaite. même comme ça, il est désirable. de toute façon, il est désirable à n'importe quel moment. même avec un sac sur le dos, j'aurais envie de lui. j'attrape celui qu'il me tend. je le porte à mes lèvres. il a mis autant de temps parce qu'il a lui même le jus de fruit avec des oranges fraîches. on sent réellement le gout. c'est totalement différent et bien meilleur. « j'espère que le jus d'orange ne sera pas trop banal pour toi. » « c'est parfait. » je ne vais pas dire que ça ne vaut pas un verre de vin. je garde ça pour moi et boit une nouvelle gorgée de jus d'orange. il s'installe dans la baignoire en faisant un petit signe pour que je vienne le rejoindre. j'aurais peut-être dû mettre moins d'eau et de mousse. les deux passent légèrement par dessus les bords de la baignoire. tant pis. Kris ne sera pas très ravis mais je ne vais rien dire. je me contente de sourire. il dépose son verre assez loin pour qu'il ne s'écrase pas sur le sol pour se répandre de partout. « tu veux te faire désirer, c'est ça ? » bien sûr que c'est ce que je fais. j'aime jouer. et après nous être envoyer en l'air dans un lieu public pourquoi ne pas être taquine. une chose à la fois. quand on y pense notre journée sera sous le signe de la folie. mais aussi on passe par toutes les étapes. c'est drôle quand même. c'est pourquoi on est ensemble. on est des fous. « pourquoi pas. » je m'approche pas tout de suite. je pose mon ventre sur le comptoir après avoir fini de le boire en regardant Kris au milieu de la mousse. moi qui avait tellement envie de me glisser dans l'eau, voilà que je mets du temps. en même temps, ça me fait sourire de le faire languir. je fais un pas puis m'arrête en me mordant la lèvre inférieur. j'arrive assez près de lui pour qu'il t'entende son bras et qu'il m'attire contre la baignoire. je n'ai plus le choix. je lève une jambe et vient m'installer entre ses jambes en collant mon dos contre son torse. je dois dire que je suis bien ici. qu'est-ce que c'est agréable. « ce que j'aime le plus dans le fait d'être ici, c'est que personne ne pourra nous déranger. » je prends ces mains et glisse mes doigts entre les siens. j'embrasse le dessus de chacune avant de les lâcher pour aller attraper de la mousse dans ma paume. je souffle dessus pour envoyer des morceaux de mousse de partout. ça me fait rire et sourire. « je suis tout à fait d'accords. on est bien. » dis-je en posant ma main sur sa joue en lui mettant de la mousse au passager. je l'embrasse du bout des lèvres puis je me remets à jouer avec la mousse.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptySam 16 Mai - 4:40


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ft. kristeo


Je me doute qu’elle aurait nettement préféré un bon verre de vin au jus d’orange, mais malheureusement pour elle, ce n’est pas moi qui la laisserai boire de l’alcool. Certains disent qu’avec modération, le vin n’est pas mauvais, mais je préfère ne pas prendre de chances. On ne sait jamais ce qui peut se produire et je ne veux pas que nos enfants se retrouvent malades parce qu’elle aurait bu un verre de trop. Nos enfants. Ça fait étrange de dire ça, j’imagine ce que ce sera. Tout s’est passé tellement vite, depuis qu’elle est en ville. J’ai peine à croire tout ce qui s’est produit. En même temps, dans notre monde, on court après le temps. Bien sûr, s’il n’y avait pas eu cet accident j’aurais sans doute été prêt à attendre quelques années pour qu’elle soit prête aussi à avoir des enfants. C’est précipité et même si les gens n’ont pas commencé à parler, je me doute que ça ne tardera pas lorsqu’ils apprendront pour cette grossesse. Je suis prêt à parier que certains vont voir ces minuscules bébés comme une menace. Ils ne sont même pas au monde que déjà, ils ont un héritage énorme. Je sais que Teodora veut que l’on continue nos affaires chacun de notre côté. Je respecte ce choix, toutefois je suppose que lorsque les enfants seront plus grands, s’ils veulent reprendre les affaires familiales, les choses vont changer. Je m’installe dans le bain et la regarde qui prend son temps à l’extérieur de celui-ci. Je ne remarque pas l’eau qui coule légèrement sur le sol, mais je constate qu’elle s’est gâtée pour remplir la baignoire. Je ne pense pas aux dégâts, s’il y en a on pourra très bien nettoyer plus tard. Je contemple son corps entièrement nu, il y a toujours des résidus du gel de tout à l’heure sur son ventre qui reluit sous les lumières de la salle de bain. Mon regard se balade sur ses courbes, c’est fou ce qu’elle peut être attirante. Même enceinte, elle n’a pas besoin de tenues extravagantes ou de faire quoi que ce soit de particulier pour que j’aie envie d’elle. Je sais qu’elle n’aime pas quand je lui dis qu’elle est belle alors je me contente de la dévorer du regard, mon regard se baladant sur sa peau. Elle ne me rejoint pas malgré le petit signe que je lui ai fait pour qu’elle me suive dans le bain. Je lui demande si elle veut se faire désirer, bien que c’est clairement ce qu’elle fait en restant nue devant moi comme ça. Je lui lance un regard faussement choqué lorsqu’elle me répond qu’effectivement, elle se laisse désirer. Je la regarde s’appuyer contre le comptoir, son petit ventre rond est mis en valeur dans sa position. Je me mords la lèvre inférieure en la contemplant et je suis plutôt heureux lorsqu’elle s’approche enfin de moi. Je l’attire dans la baignoire, ou plutôt l’entraîne plus près de moi pour qu’elle cède et décide de s’y glisser. Je me sens victorieux lorsqu’elle craque enfin et glisse une première jambe dans l’eau, et mon sourire s’agrandit lorsqu’elle vient s’assoir entre mes jambes. Son dos se calle contre mon torse et d’une main, je déplace ses cheveux par-dessus son épaule pour ne pas les avoir dans le visage. Je dépose un léger baiser sur son épaule et mes mains se posent sous l’eau, sur ses cuisses. Ici, personne ne peut nous déranger ou nous surprendre. Cette maison est parfaite pour la discrétion. Même lorsqu’il fera plus chaud cet été, on pourra se balader dans la cour arrière sans se soucier des voisins un peu trop curieux. Quand je lui fais part de mes pensées, elle glisse ses doigts entre les miens, attrapant mes mains pour y déposer des baisers. Je la regarde faire en souriant tendrement, puis elle lâche mes mains qui se reposent sur ses jambes. Elle s’amuse avec la mousse comme une petite fille. Je ne l’aurais jamais imaginé comme ça, avant, mais plus rien ne m’étonne avec elle. Elle me répond que l’on est bien ici, et je suis heureux de l’entendre dire ça. Je dépose un nouveau baiser sur son épaule, et elle se tourne pour me faire face. Alors qu’elle pose sa main sur ma joue, je sens la mousse coller contre celle-ci. J’en ai déjà sur la barbe, j’en suis persuadé. Elle m’embrasse du bout des lèvres et avant que j’aie eu la chance de lui rendre son baiser, elle a déjà tourné la tête et joue à nouveau dans la mousse. « Tu es une vraie gamine quand tu t’y mets. » Mes mains se posent sur son dos avant de descendre et d’aller rejoindre son ventre que je caresse tendrement. Je m’imagine le sentir remuer sous mes paumes, bien que je sais que ce n’est que le fruit de mon imagination. Je plaque un baiser sur sa joue et je l’enlace avec douceur. Mes mains errent dans la mousse et après un moment d’hésitation, j’en prends dans mes mains et recouvre ses cheveux de bulles blanches. « Tu sais que dans quelques mois, on auras plus cette paix? » Je caresse ses cuisses en lui posant ma question. Dans quelques mois, ce sera pratiquement impossible d’avoir ces petits moments pour nous. Il faudra être sacrément imaginatifs pour arriver à garder notre petite bulle malgré les deux petits monstres dans la chambre d’à côté. D’ailleurs, heureusement que celle-ci est grande, sinon je ne crois pas que l’on pourrait y installer presque tout le mobilier en double. Ma main se pose sur sa joue et je me penche vers l’avant pour pouvoir y déposer un baiser. J’attrape ensuite ses lèvres, mordillant doucement celle inférieure avant de dévier ma trajectoire vers son menton. « Faudra être plus créatifs, tu en penses quoi? » Je lui lance un petit regard malicieux et d’une main, je lui passe de la mousse sur la joue. Je plaque un baiser sur ses lèvres, plus insistant que celui qu’elle m’a donné tout à l’heure. D’une main, je caresse l’intérieur de ses cuisses. Une autre chose qui a changé depuis le début de sa grossesse. Elle ne m’arrête plus dans certains gestes tels que frôler ses cuisses. Avant, elle ne l’aurait peut-être pas dit mais elle me l’aurait clairement fait savoir d’une autre façon. Mon visage se niche au creux de son coup et je murmure contre sa gorge. « Y’a pas de doute en tout cas, tu seras la maman la plus sexy en ville. » Ça fait bizarre de l’imaginer avec ce surnom. Quand ils seront là, il faudra s’habituer à entendre certains termes. Papa, maman, ça semble idiot mais ce sera une autre chose qui va changer. Je suis un peu nerveux au fond, bien que terriblement excité de voir la suite. C’est une nouvelle étape qui commence, mais j’ai confiance qu’on s’en sortira plutôt bien.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptySam 16 Mai - 23:05

Teodora && Kristjan
 the cruelest monsters are human too.

pour l'instant, je n'évoque pas les jumeaux comme nos enfants. je les appelle les jumeaux. quand on voit l'échographie, on voit que deux petites choses. on ne voit pas grand chose. sans les explications du docteur, on aurait pas pu se rendre compte que c'est deux petits bébés. qu'il y a deux cœurs et qu'on peut deviner que c'est un garçon et une fille. je crois qu'il me faudra encore une ou deux échographies pour me dire que ce sont mes enfants, nos enfants. je pourrais ainsi les appeler comme ça parce que je verrais par moi-même que ce sont bien des petits bébés et pas des tortues. en même temps, comment je pourrais être si rapide. je ne pensais pas une seule seconde débarquait ici, pouvoir récupérer Kris, tuer son ex-femme, tomber enceinte. je me demande parfois si le temps ne sait pas accélérer. comme si le bouton accélération rapide était bloquée. je ne voulais pas de choses su rapides. j'ai beau me dire que la vie est courte, qu'on peut perdre la vie d'un jour à l'autre. les enfants ont toujours été une grande responsabilité à mes yeux. et si un jour, il nous arrivait malheureux. qu'on se faisait tué dans notre travail ? comment pourraient-ils se débrouiller seuls ? ça pourrait arriver n'importe quand, ça pourrait arriver alors qu'ils sont tout petit. je n'ai plus de parents. mon frère, impossible. la famille de Kris, c'est pareil. je ferais en sorte que ma sœur puisse les récupérer. même si ça fait tellement longtemps qu'on ne s'est pas vu, je ne veux pas qu'ils finissent dans une famille d'accueil. je crois que je vais faire en sorte de tout préparer au cas où. un compte en banque pour eux. des papiers. on a beau préparer tout le matériel, il n'y a pas que ça. il y a tout le reste. tout ce qu'on ne pense pas forcément et qu'on devrait pourtant. il est dans le bain alors que je prends mon temps restant dans la salle de bain sans aller avec lui. il me regarde et je le remarque très bien. il aime le faire. j'aime quand il le fait et qu'il ne dise rien. c'est bien mieux que l'entendre me dire que je suis belle. il fait son regard choqué quand je lui dis que je fais exactement ce qu'il me dit en m'appuyant contre le comptoir. pourtant, je me décide tout de même à aller dans le bain. je m'assois entre ses jambes. il pose ses mains sur mes cuisses. j'en ai pris l'habitude. je ne lui dis plus rien. je ne fais plus de grimace quand je les sens sur mes cuisses, sur mes cicatrices. je m'amuse avec la mousse. ce n'est pas mon genre de m'amuser de la sorte. mais parfois, j'aime retomber dans la spirale de l'enfance où on me faisait couler un bain avec des tonnes de mousses pour que j'y joue durant des heures avant de vouloir sortir parce que l'eau est beaucoup trop froide. je l'embrasse furtivement en mettant de la mousse de la barbe. je fais comme si je n'ai pas fait exprès seulement si un tout petit peu. je reprends mon jeu avec la mousse. « tu es une vraie gamine quand tu t'y mets. » il a les mains dans le bas de mon dos. j'aime sentir sa peau contre la mienne. elles bougent pour se poser sur mon ventre. il le caresse tendrement. il a souvent toucher mon ventre pourtant il le fait plus souvent. il le fait tout le temps. je pense qu'il attend le moment où les jumeaux vont bouger. ça n'arrivera pas avant des mois. il ne veut pas le louper le moment où ça arrivera. les hommes n'ont pas le droit à la même sensation que les femmes par rapport à une grossesse. ils ne peuvent pas ressentir les choses de l'intérieur. ils doivent se contenter de la vue, de toucher... ils ne voient pas les choses aussi bien que la femme. il m'embrasse sur la joue. puis m'enlace délicatement. je sens sa main se mettre sur mes cheveux. je sens qu'il me met de la mousse dans les cheveux. il me dit que je suis gamine quand je m'y mets et pourtant il fait la même chose. ça me fait sourire car j'aurais pû faire la même chose. « tu sais que dans quelques mois, on aura plus cette paix ? .» c'est vrai que la maison ne sera plus silencieuse. on ne sera plus aussi calme. il arrivera des journées où on ne pourra pas avoir la paix pendant quelques minutes. on passera plus de temps à s'occuper des jumeaux, qu'à s'occuper de l'autre. je me rends bien compte c'est pour cette raison que je profite du fait de l'avoir rien que pour moi et de ne pas l'avoir à partager avec les jumeaux. cependant, ça ne sera qu'un passage. ça ne sera pas pour toujours. ça ne sera pas éternel. on sera peut-être énervé mais on pourra se dire qu'on arrivera à retrouver une paix quand ils grandiront. « non, on aura plus cette chance pendant quelques années après. ce n'est qu'un passage, Kris.» il a toujours les mains sur mes cuisses alors que je lui parle. il les caresse. je pense à la chambre des jumeaux. je pense que je devrais installer sur un canapé ou un fauteuil. quelques choses pour pouvoir m'installer quand je m'occuperais de l'un d'eux. ou bien pour me reposer un peu quand j'ai quelques minutes avant qu'ils ne se mettent à crier. la chambre est assez grande pour que ça soit le cas. on a la chance d'avoir des chambres très grandes. elle pourra accueillir deux lits largement. deux armoires. on pourra mettre un peu de jouets mais je pense qu'ils auront besoin d'une autre chambre comme salle de jeux. surtout si Kris devient le genre de papa qui gâte ses enfants plus de raison. il pose sa main sur ma joue pour m'embrasser en mordillant ma lèvre inférieur et descendre sur mon menton. « faudra être plus créatifs, tu en penses quoi ?. » il est clair qu'on devra trouver des moments. qu'on devra trouver du temps, des endroits pour qu'ils ne puissent pas entendre et qu'on soit un minimum tranquille pendant quelques minutes. la créativité n'a pas été un problème pour moi. même pour lui. quand on nous voit à l'hôpital. si on a pas assez de temps, on pourra toujours se trouver des soirée. on prendra une baby-sitter et on passera du temps rien que tous les deux. il faut toujours penser et ne pas se laisser emporter dans une bulle pour s'y perdre. je ne veux pas perdre notre relation à cause des jumeaux. « très créatif seulement on est tous les deux bons là-dedans. je suis sûre qu'on trouvera.» dis-je en faisant un petit clin d'œil en pensant au rendez-vous à l'hôpital. je passe la main dans mes cheveux pour enlever la mousse qu'il a mis tout à l'heure. mais il se met à en remettre sur ma joue. je n'ai pas le temps de la retirer qu'il a ses lèvres sur les miennes en étant intense et plein de désir. il a sa main à l'intérieur de ma cuisse. j'en frisonne de plaisir. je pose ma main sur cette main en appuyant légèrement et en le poussant légèrement un petit peu vers le haut sans aller trop loin. son visage est dans mon cou alors qu'il commence à me parler doucement contre ma gorge. « y'a pas de toute en tout cas, tu seras la maman la plus sexy en ville. » je ne suis pas vraiment sûre que je sois la vérité. je ne pense pas être la maman la plus sexy de la ville. je pense qu'il a bien plus sexy que moi et surtout des femmes qui s'habillent bien plus femmes que moi. je ne vais pas me plaindre de ce qu'il dit et je l'accepte. c'est surtout le mot 'maman' qui me choque à cet instant. c'est étrange et déroutant. ça sera plus étrange quand ça sortira de la bouche d'un petit être haut de trois pommes. je ne sais même pas si je vais me reconnaitre au début quand ils m'appelleront comme ça dans la foule ou au parc. je pourrais peut-être accepter ce titre parce que mère de l'année, ça ne sera pas aussi facile de l'avoir. « tais-toi idiot. » je lui donne une tape dans l'épaule. je l'embrasse en me tournant vers lui en me mettant à genoux dans la baignoire pour avoir plus accès à sa lèvre. je passe mes mains dans son cou caressant les cheveux dans sa nuque. mais je lâche une main pour la mettre dans la mousse pendant que je continue à l'embrasser avec passion pour qu'il s'attende pas à ce que je vais faire. c'est d'un seul que j'aplatis ma main plein de mousse sur son visage en éclatant de rire.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyDim 17 Mai - 6:22


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ft. kristeo


Tout s’est passé tellement vite depuis qu’elle est ici. Cette grossesse surprise, bien que j’en sois follement heureux, a tout de même certains désavantages. On aurait pu prendre plus de temps pour nous. On aurait pu passer du temps tous les deux comme les couples normaux le font avant de fonder une famille. Il faut croire qu’on ne peut vraiment pas faire comme les autres. Je commence à peine à la découvrir et à lui prouver qu’elle peut me faire confiance, que j’ai changé depuis l’époque de la prison. J’apprends tous les jours sur elle, et je me dis que lorsque les enfants seront là, il m’en restera beaucoup à apprendre sur Teodora. Elle est toujours incapable de me dire qu’elle m’aime. Je me demande si elle y arrivera avant leur naissance. C’est six mois tout de même. J’ai tout de même peur que ça n’arrive pas, qu’elle en soit toujours incapable. Peut-être que la venue des jumeaux sera une catastrophe. J’essaie de ne pas imaginer le pire, mais beaucoup de couples se brisent avec la venue d’un bébé. Je veux tout de même croire que nous sommes plus forts que ça, que nous sommes différents pour ça aussi. Elle est calée contre moi dans la baignoire et je lui fais constater que lorsqu’ils seront là, on n’aura plus ce calme, ces petits moments pour nous comme à présent. Il est vrai que l’on pourra très bien trouver des solutions pour avoir du temps pour nous deux, mais ça ne sera jamais pareil. Je ne pourrai pas revenir du club le soir et me jeter sur elle simplement parce que j’en ai envie. On ne pourra plus faire l’amour dans toutes les pièces de la maison sans se soucier de nous faire pincer. Mes mains caressent ses cuisses alors qu’elle me répond que ça ne sera qu’une phase, que lorsqu’ils seront plus grands ce sera différent. C’est vrai. Ils finiront bien par grandir, et on n’aura plus à se préoccuper de se faire surprendre. Ils seront à l’école, chez des amis, on trouvera bien une façon d’ici là pour ne pas sombrer dans la routine et se contenter d’une vie sexuelle monotone. On peut être très imaginatifs, je pense qu’on arrivera à s’en sortir. Je lui fais part du fait que l’on devra se montrer plus créatifs et elle approuve, ajoutant que l’on est très bons là-dedans. Son petit clin d’œil me fait sourire et je pose ma main sur sa joue en y déposant de la mousse. Je me penche sur elle et l’embrasse avec insistance, l’autre main posée sur sa cuisse s’aventure entre ses jambes sans être trop entreprenante. Je sens sa main se poser sur la mienne et la guider un peu plus haut alors que mon visage s’enfouit dans son cou. Un sourire se dessine sur mon visage à son geste, mais je décide de la faire languir encore un peu. Je ne sais pas à quoi m’attendre comme réaction quand j’utilise le surnom « maman » en lui mentionnant qu’elle sera la plus sexy de la ville. Le prononcer, c’est étrange, il faudra s’y habituer pourtant. Je ricane quand elle se tourne pour être face à moi et fais les yeux ronds quand elle me dit de me taire, me traitant d’idiot. Je lui lance un petit regard offusqué. « Idiot? Non mais! » Je ne termine pas ma phrase, lui souriant moqueusement. Mon expression change lorsqu’elle me tape sur l’épaule et je fais les yeux ronds. Pas pour bien longtemps puisqu’elle plaque ses lèvres sur les miennes et m’embrasse, posant ses bras autour de mon cou et glissant ses mains sur ma nuque. Je prolonge le baiser passionné et mes mains se posent au bas de son dos, l’attirant un peu plus contre moi. Je ne fais pas attention quand elle détache une de ses mains de moi pour l’enfouir dans la mousse, je suis bien plus concentré sur sa bouche il faut avouer. Elle détache ses lèvres et soudainement, sa main se plaque sur mon visage sans douleur et je me retrouve avec le visage couvert de mousse. « Hey! Qu’est-ce que tu fais?! » J’essuie mon visage d’une main, puis l’autre saisit à son tour de la mousse pour en répandre sur son visage à elle. Ça ne dure pas très longtemps toutefois, car je ne résiste pas à l’envie de l’embrasser à nouveau. « J’ai jamais le droit de te faire le moindre compliment sans que tu le prennes mal. » Je mordille doucement sa lèvre inférieure puis embrasse son menton. Je n’ai jamais compris pourquoi elle n’aimait pas les compliments. Il me semble qu’elle devrait apprécier que je lui dise qu’elle est belle, pourtant on dirait qu’elle déteste ça. Peut-être qu’elle en reçoit trop, et qu’en fait elle a l’impression que je tente uniquement de la flatter comme le font sans doute certains de ses clients. Je l’attire un peu plus vers moi et mes mains se posent sur ses fesses. Je lui lance un petit regard malicieux avant de reprendre la parole. « On a pas vraiment pu en profiter tout à l’heure, l’autre était tellement pénible. » On ne peut pas vraiment dire que l’on a fait l’amour tout à l’heure. Ça ressemblait plutôt à une baise express, et bien que ce fût agréable, je pense que si l’autre n’avait pas été là on aurait sans doute pris notre temps et ça aurait été nettement meilleur. Une de mes mains qui s’était préalablement posée sur sa cuisse remonte légèrement entre ses jambes pour frôler son intimité du bout des doigts, mais redescend presque aussi rapidement pour se poser sous sa cuisse. Je relève légèrement ses jambes pour qu’elle soit à califourchon sur moi et lui lance un petit regard malicieux avant de lui arracher un nouveau baiser. J’ai déjà envie d’elle, elle doit bien s’en rendre compte. Je n’ai pas besoin de grand-chose pour avoir envie de lui sauter dessus, parfois il arrive qu’elle se glisse dans le lit entièrement nue à mes côtés et c’est suffisant pour m’allumer. À mon souvenir, je n’ai jamais été aussi facilement attiré par une femme. Avec elle, je perds tous les moyens. Elle doit s’amuser à le constater, à voir que je suis aussi faible lorsqu’elle est là. Je suis prêt à m’assumer toutefois. Je n’ai pas honte d’avoir constamment envie de me jeter sur elle. Je sais que c’est réciproque, bien qu’elle puisse pour le moment blâmer ses hormones pour ses pulsions. C’est pratique tout de même, cette histoire d’hormones. Qu’elle soit furieuse ou qu’elle ait follement envie de faire l’amour, elle peut toujours sortir cette carte comme un joker. Ça doit bien l’arranger, au fond.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyDim 17 Mai - 21:19

Teodora && Kristjan
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quand on regarde notre relation, on se rend compte du fait que c'est totalement différent de tout le monde. ça n'a rien de comparable avec les relations ordinaires qu'on peut rencontrer à chaque coin de rue. il y a normalement l'historique qu'on vous demande raconter durant un diner. la rencontre. le premier rendez-vous. le premier baiser. la première fois. l'installation ensemble.... la rencontre, on peut en parler vu que c'est le truc le plus normal. une fille qui voit un jeune homme débarquer chez elle pour un rendez-vous avec son père. il n'y a jamais eu de premier rendez-vous. le premier baiser et la première fois, c'était au même moment et c'était dans une prison. pas de quoi en parler et évoquer le souvenir à nos enfants. ça serait même mieux qui ne connaissent pas tout ça. on a les bébés avant d'avoir eu le mariage, avant que je dise pour la première fois 'je t'aime'. je ne pense pas qu'on sera un couple qui se brise. on n'a rien fait comme les autres donc on ne le fera pas. les choses seront beaucoup mieux. je suis callé contre lui, mon dos contre son torse. il parle du calme qui va disparaitre. des moments rien que pour tous les deux qui seront très rares. pour moi, ça ne sera qu'une phase. un moment dans une vie. il m'embrasse avec insistance faisant courir sa main entre mes jambes. je ne peux m'empêcher de poser ma main sur la sienne pour la guider vers le haut. il sourit. il n'en fait pas plus. il va jouer avec son côté taquin. il évoque le mot 'maman'. c'est bizarre. étrange. je lui fais face et je le vois faire des yeux ronds quand je lui dis que c'est un idiot. je rigole bien sûr. il fait encore son petit regard offusqué. « idiot ? non mais ! » je lui tape sur son épaule et il refait les yeux ronds. ça dure pas longtemps parce que je viens coller mes lèvres contre les siennes. je change de comportement en quelques secondes. je passe mes bras autours de son cou pour glisser mes mains dans sa nuque. il prolonge le baiser et je sens ses mains dans le bas de mon dos pour l'attirer plus contre moi. encore plus. je joue au double jeu. je l'occupe à quelque chose parce que je m'apprête à faire quelque chose de plus sournois, de plus drôle. ce que je m'apprête est totalement puéril. cependant, j'en ai marre d'être trop sérieuse aujourd'hui. de devoir tout assumer. de ne pas avoir le droit d'être une femme de vingt-cinq ans. ce n'est pas parce que je vais être mère et que je dois être telle quelle. je détache mes lèvres et je plaque ma main sur son visage pour lui mettre une bonne dose de mousse. je pouffe de rire sans arriver à me retenir. « Hey ! qu'est-ce que tu fais ? .» « j'ai bien le droit de rigoler un peu, non ? » pourquoi devoir être toujours sérieux. pourquoi ne pas se laisser aller. personne ne nous voit. on peut très bien faire tout et n'importe quoi. j'aurais pû aplatir encore plus la mousse en faisant une sorte de claque. c'était loin d'être ça. je le regarde s'essuyer le visage tout en continuant de rigoler. cependant, ça ne dure pas très longtemps puisque c'est moi qui me retrouver avec plein de mousse sur le visage. j'aime embêter les autres seulement je suis moins contente quand on s'amuse de moi. je pose mes deux mains sur mon visage pour retirer la mousse en faisant légèrement la grimace. je n'aime pas ça. pourtant, je lui ai fais la même chose. il m'embrasse et je peux relâcher la colère de mon visage. « j'ai jamais le droit de te faire le moindre compliment sans que tu le prennes mal. » il m'a fait un compliment cependant je ne l'ai pas pris mal. la mousse, je l'ai fait mais ce n'est pas à cause de ça. je voulais faire diminuer le sérieux. je voulais mettre à peu de bonne humeur et qu'on rigole un peu. c'est marrant de s'amuser un peu avec de la mousse surtout qu'il y en a énormément dans le bain. ça serait bête de ne pas en profiter. je n'ai pas mis de la mousse dans le bain pour cacher nos corps dans l'eau. « je ne le prend pas mal. c'est juste que je ne vois pas l'intérêt de me faire des compliments. » les compliments, c'est toujours trop. et puis j'ai toujours l'impression qu'il m'en fait encore et encore. je ne pense pas être au-dessus des autres. je ne pense pas être la maman la plus sexy de la ville comme il dit. ça me va d'être la mère ordinaire. je n'ai pas envie d'attirer les ennuis. je veux pouvoir rester un peu cacher pendant un moment sans que la police ne vienne poser des questions et veulent me coffrer. il mordille ma lèvre inférieur puis embrasse mon menton. les hommes avec qui j'étais, pensaient que les compliments aller faire que je finirais plus rapidement dans son lit. ça m'énervait et généralement, je n'allais jamais avec ceux-là. je ne veux pas me dire qu'il ressemble à tous les autres hommes que j'ai eu dans mon lit. c'est un peu pour ça que je ne veux pas de ces compliments. je veux qu'il reste unique et différent. il m'attire encore plus vers lui et pose ses mains sur mes fesses. il me lance un regard malicieux. « on a pas vraiment pu en profiter tout à l'heure, l'autre était tellement pénible. » c'est vrai. on a dû raccourcir un peu les choses. on n'a pas pu en profiter comme on l'aurait voulu. pourtant , j'aurais rêver de pouvoir profiter de cette salle un peu plus. le faire avec plus de préliminaires. plus de caresses et de baisers. profiter plus de l'endroit en le faisant plusieurs fois. au moins, on s'en souviendra comme de la fois comme on a faillit se faire prendre par un docteur. c'est comique et ça sera un bon souvenir. quand on sera vieux, on pourra en parler et en rire. on peut dire aussi que cette partie de jambe en l'air à l'hôpital ressemblait plus à celles qu'on faisait en prison, qu'à celles qu'on a l'habitude de faire actuellement. ça ne m'a pas déplut. au contraire, ça m'a permis de remonter un peu en arrière et puis on peut dire qu'on a pris beaucoup de plaisir. ses doigts se baladent sur ma cuisse pour venir frôler mon intimité rapidement sans y rester. je me mords la lèvre inférieur et en même temps, je suis frustrée qui ne laisse pas ses doigts plus longtemps. il lève mes jambes pour que je me retrouve à califourchon sur lui. il m'embrasse de nouveau. je sais qu'il a encore envie de moi. à force de le côtoyer, je sais parfaitement comment il est quand il a envie qu'on le fasse et puis je dois dire que je me rend parfaitement compte de la dureté de son membre. ce qui est bien avec les hormones, c'est que je peux utiliser cette excuse à tout bout de champ. je peux la sentir si je suis en colère, si j'ai envie de lui... n'importe quelle situation et je sors l'excuse des hormones. c'est plus facile. ça me va bien au moins je n'ai pas besoin de parler de mes sentiments. je peux continuer à passer au-dessus. c'est parfait dans mon cas. je n'aurais pas cru que les hormones pourraient encore avoir des avantages. « non et c'est bien déjà car ça m'aurait plus de profiter encore plus de l'endroit. » je lui fais un clin d'oeil. j'approche mes lèvres de son oreille pour lui mordiller légèrement le lobe pour ensuite lui murmurer. « mes hormones sont en fusion. » je ne lui laisse pas le temps de dire quelque chose que je l'embrasse avec passion. avec intensité. mes mains caressent son torse. je les fais descendre jusqu'à son nombril descendant encore un peu plus en m'arrêtant juste au-dessus de son membre. je remonte et descend le long de ses bras arrivant jusqu'à ses mains. je les prend et les pose sur ma poitrine avec douceur.
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MessageSujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. EmptyLun 18 Mai - 7:08


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ft. kristeo


Elle ne voit pas l’intérêt de lui faire des compliments. Je retiens un sourire quand elle me dit ça, car ce n’est pas vraiment drôle. Pour toutes les insultes que je lui ai lancées en prison, je considère qu’elle mérite une pluie de compliments. Je n’étais pas tendre avec elle, mes paroles étaient encore plus brutales que nos parties de jambes en l’air. Quand on y réfléchit bien, le sexe torride de la prison n’était pas sain du tout. Coucher avec elle pour lui dire ensuite qu’Olivia était bien mieux, je l’ai fait un nombre incalculable de fois. Je la narguais lorsqu’elle montait au septième ciel, ça me plaisait de lui faire remarquer qu’elle n’arrivait pas à se passer de moi. C’est assez drôle pourtant, car lorsqu’elle est partie, c’est moi qui me sentais coupable et qui réalisais que je ne pouvais pas me passer d’elle. Je jouais la carte de l’indifférence, mais j’espérais toujours qu’elle reviendrait me rendre visite durant les deux dernières années de mon incarcération. Je m’étais fait une raison avant qu’elle ne débarque à Siloam Springs, j’avais accepté qu’elle ne revienne pas et abandonné le projet de lui demander pardon. Quand elle est apparue au club, je ne savais plus quoi penser. Je voulais qu’elle s’en aille, mais au fond j’étais heureux qu’elle soit là. Je ne me voyais pas le lui dire par contre. C’est seulement quand j’ai compris que j’allais la perdre pour toujours que j’ai craqué. « Pour toutes ces fois où je t’ai injuriée en prison, je crois que c’est la moindre des choses de te faire savoir à quel point tu comptes pour moi. » Je dépose un baiser sur ses lèvres, puis mordille celle du bas avec douceur avant d’embrasser son menton. Mes mains se posent sur ses fesses, je l’attire un peu plus vers moi. Mon membre frôle l’intérieur de ses cuisses et elle peut déjà deviner l’effet qu’elle me fait. Ça m’en prend bien peu avec elle, on se cherche et l'on se trouve bien assez rapidement. C’était pareil en prison. On était comme deux aimants. Il suffisait qu’elle s’approche de moi et je perdais le contrôle. Quand j’y repense, je me demande comment j’ai fait pour résister la première fois lorsqu’elle m’attendait dans la voiture. Si j’avais su pour Olivia, j’aurais sans doute craqué et je ne me serais pas senti coupable. Je me plais à imaginer comment les choses auraient pu être si je n’avais pas été marié. Peut-être que son père m’aurait proposé un mariage. J’ai tout de même un doute. On ne saura jamais. Mes mains massent ses fesses alors que je la serre contre moi et je murmure à Teo que l’on n’a pas eu beaucoup de temps pour profiter pleinement de notre partie de jambes en l’air tout à l’heure parce que la docteure était insupportable et nous interrompait à tout moment. Mes mains se baladent sur ses cuisses et je m’y attarde longuement. Je n’aimais pas quand elle me refusait l’accès à ses jambes, car elle avait honte de ses cicatrices. Je suis heureux qu’elle me laisse faire à présent. J’ai l’impression de cette façon qu’elle m’accorde sa confiance. Les marques ne me dérangent pas, je n’y porte pas vraiment attention quand je la regarde. Ma main s’aventure entre ses cuisses et mes doigts frôlent son intimité sans s’y attarder. Je vois qu’elle se mordille la lèvre inférieure et à l’expression sur son visage, je devine qu’elle aurait aimé que je continue mon exploration, mais j’ai envie de jouer un peu, de prendre mon temps. Mes mains redressent ses jambes et je l’installe à califourchon sur moi sans trop d’efforts. Mon membre caresse son intimité et il m’en faudrait bien peu pour que je me loge en elle, toutefois je résiste et la regarde malicieusement avant de déposer mes lèvres sur les siennes. Mes mains se posent à nouveau sur ses fesses rebondies et je prolonge le baiser jusqu’à ce que j’aie finalement besoin de reprendre mon souffle. Elle me dit qu’elle aurait aimé profiter plus de notre petite partie dans la chambre d’hôpital, et elle n’est pas la seule. Je n’aime pas aller droit au but, j’aime que l’on puisse prendre notre temps. Elle me fait un clin d’œil et je lui souris en retour, mais elle ne le voit pas, car elle penche déjà son visage et approche ses lèvres de mon oreille. Je frissonne en sentant son souffle et frémis lorsqu’elle mordille le lobe de celle-ci. Elle me dit que ses hormones sont en fusion, je me mords la lèvre inférieure, mais n’ai pas le temps de dire le moindre mot qu’elle a déjà plaqué ses lèvres sur les miennes. Le baiser est langoureux, passionné et me donne encore plus envie d’elle. Ses mains caressent mon torse et descendent plus bas, s’aventurant presque sur mon membre. J’aurais aimé qu’elle continue, mais je ne dis rien, prolongeant un peu plus le baiser, savourant le goût du jus d’orange toujours accroché à ses lèvres. Ses mains prennent possession des miennes et je me laisse faire sans protester. Elle les pose sur sa poitrine et je constate une fois de plus à quel point celle-ci a grossi depuis le début de sa grossesse. Mis à part son ventre, elle n’a pas grossi, ou du moins rien qui paraisse vraiment. Sa poitrine, c’est une autre histoire. Je me dis que c’est une bonne chose qu’elle opte de plus en plus pour des hauts amples, car je ne supporterais pas de la voir se pavaner devant d’autres hommes avec un décolleté plongeant à présent. Déjà, c'était dérangeant de la voir provoquer avec des tenues aguichantes, il est clair que je serais incapable de l’imaginer maintenant. Je mordille sa lèvre inférieure. « Quand je vais en avoir fini avec toi, je te jure qu’elles vont être calmées. » Je lui lance un regard plein de sous-entendus et mes mains s’attardent encore un peu sur sa poitrine avant de se poser sur ses cuisses. Le bain rempli de mousse n’est peut-être pas l’endroit idéal pour s’envoyer en l’air. Et puis l’eau deviendra rapidement froide et désagréable. Je lui donne une légère tape sur les fesses et me redresse, l’aidant à se lever elle aussi pour qu’elle sorte de la baignoire. « Je crois pas que tu apprécieras l’eau froide tout à l’heure. » Une fois sur le tapis devant le bain, je constate que l’on a oublié les serviettes. Tant pis. J’ai une impression de déjà-vu quand je lui souris et plaque un baiser sur ses lèvres. Je la prends dans mes bras et bien que je n’aie pas de difficulté à la traîner hors de la salle de bain, je remarque qu’elle est un peu plus lourde qu’avant. Elle était légère comme une plume, il y a encore un mois. Je ne passe pas de commentaires et dépose un baiser sur son nez. Je pousse sur la porte après avoir tourné la poignée, et l’entraîne dans la chambre en face. Cette maison est un véritable labyrinthe, il y a tellement de pièces, de chambres en particulier. Je suis soulagé lorsque je la dépose sur le lit, et je contemple son corps entièrement nu encore ruisselant de gouttelettes d’eau. « Ça me rappelle la première fois où tu es venue ici. » Je me laisse choir sur le lit à ses côtés et attrape à nouveau ses lèvres, mais bien rapidement ma bouche dévie au creux de son cou et se laisse guider vers sa poitrine. Je m’immisce entre ses cuisses et mes mains se posent sur celles-ci, les caressant longuement. Je m’attarde toujours à ses seins, je crois que lorsqu’elle aura eu les jumeaux je serai un peu déçu que sa poitrine retrouve une taille normale. Ce n’est pas comme ces filles qui travaillent au club avec leurs chirurgies esthétiques et leurs seins en plastique. J’ai toujours eu horreur de ça. Je préfère nettement le naturel. Mes lèvres descendent sur son ventre et je parsème celui-ci de baisers, effaçant les gouttes d’eau sur sa peau. Mes mains se posent sur ses jambes et je redresse celles-ci doucement, la regardant avec malice. « Tu dois quand même admettre que c’est bien plus confortable ici que dans le petit lit minuscule. » Je ne lui laisse pas le temps de répondre et dépose un baiser sur ses lèvres. Mes mains sur ses jambes, je caresse sa peau hâlée et je penche lentement mon visage pour plaquer mes lèvres sur ses genoux. Mes lèvres dévient vers l’intérieur de ses cuisses et je trace un chemin invisible de baisers entre celles-ci, puis m’arrête lorsque je me retrouve au creux de ses hanches, mordillant la peau fine et soufflant sur celles-ci. Mes mains caressent doucement ses jambes, j’essaie d’étirer le plus possible le moment. Je suis souvent celui qui craque le premier, pour une fois j’ai bien envie que ce soit elle qui n’en puisse plus.
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