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[EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyMer 1 Avr - 19:51

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

 je sais à quel point Kris n'aime pas qu'on lui mente, qu'on l'arnaque. je sais parfaitement que je l'ai fait avec ce numéro. en même temps, c'était mon intention. quand j'ai débarqué à son club, je n'en avais rien à faire que ce numéro soit faux, que ça foute un bordel monstre. je voulais voir l'effet que je pouvais lui faire encore. je voulais anéantir son cœur pour qu'il sache ce que ça fait. je voulais autant l'anéantir sentimentalement que dans son travail. je voulais faire de sa vie un enfer. lui faire regretter certains de ses choix. je me mets face à lui. ma main est sur son torse entrain de m'amuser avec mes doigts. je suis hésitante à lui dire la vérité. je ne sais pas s'il va vraiment réagir comme il le dit si je lui dis que je mentais. s'il venait à s'énerver. quand il s'énerve, on ne peut pas dire que c'est dans le délicat. ça explose de partout. c'est hors de contrôle en quelque sorte. je déteste ça. mon père avait pleins de dossiers, pleins d'informations concernant les partenaires, les clients, les gens tout court qu'il gardait dans une sorte de journal intime. ce n'est pas réussi à récupérer ce journal qui devait me revenir. c'est le seul truc que je voulais récupérer de lui. si je l'avais eu, j'aurais pû avoir des tonnes de numéros et d'informations. ce numéro aurait pû être vrai. il m'interdisait de venir au club. la seule chose qu'il acceptait, c'était pour parler d'affaires. alors j'ai fait en sorte que les affaires arrivent. il me sert un peu contre lui. je me demande à quoi il pense à l'instant précis. je ne le regarde pas quand je parle. je regarde ailleurs. je n'arrive pas à le regarder dans les yeux en lui disant ce qu'il faut que je lui dise. il passe sa main dans mes cheveux tandis que l'autre est dans le bas de mon dos. c'est déjà un bon signe puisqu'il ne s'est pas éloigné de moi. il ne s'est pas tourné et son regard ne montre aucune colère. le mieux c'est d'attendre, de voir ce qu'il va dire. « ce n'est pas grave, princesse. je le méritais, avec tout ce qui s'est passé en prison. » pour lui, ce n'est pas grave. c'est normal parce qu'il le méritait par rapport à ce qu'il avait fait en prison. cependant, il ne s'imagine pas ce que j'avais en tête. c'était bien pire que ce qu'il pouvait imaginer. mon plan était de l'anéantir tout entier. j'avais préparé chaque chose pour qu'à la fin, je lui donne le coup de grâce. ça devait finir par sa mort. je ne pouvais pas l'avoir alors je ne voulais que personne ne puisse l'avoir. c'est un peu malsain seulement j'en étais arrivé au pire. je ne voyais plus d'alternative après toute cette souffrance dont j'avais eu le droit. j'étais un peu au fond du gouffre et la mort de mes parents n'avait que fait me rendre encore plus en colère. il y a des choses qui peuvent vous mettre dans un état de faiblesse hors norme. « et encore tu ne peux pas imaginer ce que j'avais en tête. » je pense qu'il ne s'imagine pas ce que j'avais en tête en débarquant à Silmoa Spring. il m'embrasse le front puis m'embrasse tendrement. il prend ses poignets entre ses mains. il se redresse en faisant en sorte que je sois sur lui, nos visages l'un face à l'autre. il m'embrasse sur le dessus de la tête en posant ses mains sur ma taille. je mets ma main vers l'arrière afin de tirer sur le draps. je l'enroule autours de mon corps en commençant à avoir froid. ce n'est pas pour cacher mon corps, je n'ai aucune pudeur avec lui. je tiens d'une main ce draps, de l'autre je l'enroule autours de son cou. « tu sais, la première fois où je t'ai vue arriver en ville, j'étais furieux. je pensais que tu étais venue précisément pour saboter mon couple. je venais tout juste de retrouver Olivia et tout était encore affreusement compliqué entre nous. quand je t'ai vu débarquer, je t'ai tout de suite considérée comme une menace. » tout le monde sait que ce n'est pas très bon de m'avoir dans les parages. ça m'étonne même pas qu'il me voyait comme une menace. dans ce que je voulais faire, il y avait une partie pour détruire son couple. il avait choisi elle au lieu de moi, alors je voulais qu'elle le laisse comme moi, il m'avait fait. elle ne me connaissait pas donc je pouvais parfaitement la manipuler elle pour détruire leur couple. je n'avais aucune idée qu'elle l'avait déjà fait en couchant déjà avec un autre homme. recoller les morceaux avec Olivia, c'était ce qu'il voulait faire en venant de cette ville. s'il était sûr de lui, je ne vois pas pourquoi il me voyait autant comme une menace. je crains personne parce que je ne vois personne comme une menace, je ne vois personne comme un danger à mes yeux. « je savais que si je te laissais approcher trop, tu aurais gagné. je ne voulais pas de ça. je déteste l'infidélité. » j'ai toujours voulu gagner. il m'annonce qu'il aurait parfaitement céder et il l'a fait en quelque sorte. ce jour où j'ai débarqué au club, il a cédé à mes avances. il était pourtant avec elle. pour moi, il était infidèle. et je dois dire que ça m'a toujours plus qu'il l'a été avec elle. ça me plaisait à la prison et de me dire que c'est moi qu'il s'envoyait en l'air et non pas sa femme. je ne savais pas qu'il était divorcé. cependant, j'avais beau aimé ça, je n'aimerais pas si c'était moi qui était cocue. je ne veux pas que quelqu'un me soit infidèle. et surtout pas lui. je ne sais pas ce qui pousse un homme à céder si facilement. je ne peux pas dire que c'est dans ma tenue. on peut pas dire que je joue tant que ça dans l'excès, je mets un décolleté mais jamais je ne montre mes jambes ou autre chose. je ne suis pas vulgaire avec une tonne de maquillage. parfois, j'en porte juste à peine qu'on pourrait croire que j'en ai pas. je crois qu'en faites, les hommes sont plus attirés parce qu'ils s'imaginent. ils ne veulent pas tout voir, tout savoir facilement. ils aiment qu'on les tente. qu'on leur donne de voir plus loin. je crois que c'est l'une des choses qui me permet de les avoir. cependant, avec Kris, je n'ai jamais joué pareil pour l'avoir. il fallait que je pousse plus les choses. ce n'était jamais facile. il avait toujours des freins qui lui interdisaient de céder facilement. « ce n'est pas important maintenant, de toute façon. la seule raison pour laquelle je ne voudrais pas t'avoir dans mes pattes au club, c'est parce que je sais que je n'arriverai pas à travailler. » « tu n'as pas à t'en faire. je ne débarquerais pas au club, ce n'est pas un endroit pour moi.» le club n'est pas un endroit que j'affectionne. je n'y suis pas retourné depuis la dernière fois. ce sont ses affaires. je n'ai pas envie de mettre le nez dedans et encore moins ce n'est pas à moi de le faire. il vient clairement de dire qu'il préfère pas m'avoir là-bas. au vue de notre semaine, il est sûr qu'il n'arriverait pas à se concentrer. je pense aussi que c'est par rapport au faites que ça soit un endroit où il y a un nombre incalculable d'hommes avec des envies. je pourrais être aborder par l'un d'eux. les hommes qui vont là-bas, veulent voir de la jeunesse. ils veulent voir de la peau et s'envoyer en l'air. Kris n'apprécierait pas qu'on s'approche de moi. « ce serait bien de prendre des vacances tous les deux, tu en penses quoi ? histoire de fêter ça... » ça fait un bon bout de temps que je n'ai pas voyagé à l'étranger. mon dernier voyage pour affaire était il y a minimum deux-trois mois. mon père était encore vivant. il m'avait envoyé moi car il n'avait pas confiance à quelqu'un d'autre pour cette affaire. j'ai toujours aimé voyager. j'ai bien voir d'autres choses. ça permet de s'amuser ailleurs. il veut partir pourtant je trouve que c'est pas la meilleure des idées. d'une part, la police pourra découvrir et trouver ça suspect. deux personnes qui partent après qu'il y a eu une tuerie. ça démontre une certaine culpabilité. surtout que c'est vraiment le cas. et d'autre part, parce que les gens nous verraient partir ensemble. on se poserait des questions et les gens feront toute de suite l'allusion, ils sont pas bêtes. les gens ne partent pas en vacances comme ça. « tu sais que ça pourrait paraitre très suspect de prendre des vacances si vite. » je ne dis pas non mais c'est à réfléchir. je viens poser ma deuxième main dans son cou posant mon front contre le sien. « et où voudrais-tu aller ? »   
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyJeu 2 Avr - 2:54


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Mes suppositions sont confirmées lorsqu’elle laisse sous-entendre qu’elle avait de nombreuses choses en tête en venant me voir pour me faire souffrir. Elle dit que je ne peux pas imaginer, pourtant je peux me faire une image assez claire de ce qu’elle aurait pu me faire si les choses avaient mal tourné. Je ne sais pas si elle aurait été capable de me tuer, si elle aurait eu le cran de le faire. Peut-être bien, qui sait. Je me serais sans aucun doute défendu. D’un point de vue purement physiologique, elle n’aurait pas pu me faire grand-chose, elle aurait sans doute pris une arme, ou bien elle avait un plan bien plus élaboré si ça se trouve. Je préfère ne pas trop penser à ça, Teodora qui préparait mon propre meurtre. Elle ne le ferait plus aujourd’hui, je ne pense pas. Je pense lui avoir prouvé aujourd’hui que je suis digne d’avoir sa confiance et que je ne lui ferai plus jamais aucun mal, que l’époque de la prison est bel et bien terminée. Je me redresse et l’attire contre moi, ainsi elle est assise face à moi, les jambes de chaque côté de mon corps. Elle ramène la couverture vers elle, se couvrant pour se réchauffer. Il ne fait pas particulièrement froid dans la chambre, mais il est vrai que la température a légèrement descendue depuis les dernières minutes. Il faut dire que nos corps bouillonnaient de plaisir, à ce moment-là. Je souris vaguement en sentant un de ses bras s’appuyer sur ma nuque, s’enroulant autour de moi. Je peux sentir sa poitrine frôler mon torse, le contact me chatouille un peu mais est loin d’être déplaisant. Mes mains se sont posées sur sa taille pour la maintenir contre moi et j’embrasse son front instinctivement avant de me mettre à parler. On joue cartes sur table, à présent, alors je ne vois pas pourquoi lui raconter tout ça serait mal. Elle a le droit de savoir pourquoi je voulais tant qu’elle se tienne à l’écart quand je l’ai vue arriver la première fois. Je la voyais comme une menace, pas particulièrement au niveau de ma business, mais surtout par rapport à mon couple, à ce lien fragile qui m’unissait encore à Olivia. Je savais que si elle s’approchait un peu trop, qu’elle se montrait un peu trop persuasive, ce petit lien se briserait aussi rapidement qu’il s’était tissé. Je ne pouvais pas risquer de voir cela se produire, j’avais attendu beaucoup trop longtemps de la retrouver pour ça. Quand Teodora est apparue avec comme excuse qu’elle voulait discuter seulement pour affaires, je me suis laissé berner car je ne voulais pas risquer de perdre un client qui aurait pu être important. Je suis un homme d’affaires après tout. J’aime l’argent, et j’adore en faire encore plus. Même si je me doutais que cela cachait quelque chose, qu’elle n’était pas là que pour ça, je l’ai tout de même laissée entrer dans mon bureau. Dès ce moment-là j’ai fait une bêtise. Enfin, une bêtise… Je regarde la roumaine dont le visage est à quelques centimètres du mien et mon regarda balaie son corps nu, ou plutôt les parcelles qui ne sont pas recouvertes par les draps. C’était peut-être une erreur sur le coup de la laisser entrer ce jour-là au club, mais aujourd’hui je vois plutôt ça comme un excellent choix. Je ne regrette que la gifle que je lui ai colée au visage ce jour-là ainsi que les paroles haineuses que je lui ai adressées. Je me sens nullement coupable de l’avoir laissée entrer, d’avoir insisté pour qu’elle reste et de l’avoir rattrapée alors qu’elle s’apprêtait à s’en aller et faisait de l’œil à un client assis près du bar. Et je regrette encore moins d’avoir jeté mon alliance dans la salle de bain, puis de lui avoir dit toutes ces choses que je pense réellement. Je n’avais jamais fait l’amour dans les toilettes d’un bar. Je trouvais que ça n’avait pas de classe. Ça n’en a toujours pas à mes yeux, mais pourtant je ne peux pas nier que j’ai adoré ça. Sans doute parce que c’était elle. C’était probablement pour ça. Je ne veux pas la revoir au club, du moins pas pour le moment et surtout pas de façon imprévue comme la dernière fois. Je n’arriverais pas à travailler si elle venait me rendre visite. Elle ne ferait que s’asseoir sur le canapé et me regarder sagement et j’aurais déjà envie de me jeter sur elle. Je n’ai plus vraiment de frein, maintenant. Rien ne m’empêche de faire ce que je désire, je n’ai pas à calculer mes gestes et à me demander ce que les gens en penseront. Peut-être que pour elle, il est important de garder tout ça secret, mais pour moi non. Je sais qu’elle ne veut pas qu’on pense d’elle qu’elle a besoin d’un homme pour gérer ses choses, mais je ne laisserais personne dire qu’elle n’est pas capable de s’occuper de ses affaires, car je sais très bien que c’est faux. Notre relation n’a rien à voir avec les affaires, et je me ferai un plaisir de le rappeler à la première personne qui osera dire le contraire. Toutefois, pour le moment, nous ne sommes que des partenaires d’affaires aux yeux des gens. Et là encore, certains pensent probablement que l’entente entre nos deux familles s’est éteinte en même temps que Teodor Macek. Je lui dis que je ne veux pas qu’elle revienne au club et elle me répond qu’elle n’a pas l’intention d’y débarquer. Ce n’est pas un endroit pour elle, qu’elle me dit. « Tu n’as pas tort, tu vaux mieux que toutes ces filles. » Quand elle est venue me rendre visite la dernière fois, je lui ai demandé si elle se cherchait un emploi. Je n’imaginerais jamais Teodora s’abaisser à un tel niveau de vulgarité, ce n’est pas son genre, et je ne veux pas imaginer que ce le soit. J’ai horreur de penser qu’à un moment ou un autre elle ait pu s’habiller comme les filles du club, avec ces déshabillés tellement provoquants qui ne cachent rien du tout. Peut-être pour faire plaisir à un autre homme. Je ne veux pas savoir. Elle m’a déjà expliqué qu’elle n’avait jamais eu de relation, qu’elle n’avait aucune notion de ce qu’était un couple car elle n’avait jamais été en couple avec quelqu’un avant. Elle devait bien avoir des baises récurrentes, des types qu’elle revoyait de temps à autres… Je chasse l’image de mon esprit, tentant de penser à autre chose. Je dépose un baiser sur sa tempe et la serre un peu plus contre moi, attrapant un pan de la couverture pour m’y réfugier moi aussi. Nous sommes dans une espèce de cocon de draps, et la tiédeur du tissu est agréable. Je lui parle de voyager sans vraiment réfléchir à mes paroles. Ça me vient sur un coup de tête, je n’ai pas d’itinéraire précis à lui proposer. Je pense seulement que ce serait bien de s’éloigner de cette ville, de ce pays en réalité. Pour aller n’importe où. Je ne suis pas très difficile. J’aimerais bien lui faire visiter l’Europe de l’Est. Je ne pense pas qu’elle ait déjà mis les pieds en Roumanie. Je souris vaguement à cette pensée, je me dis que je pourrais bien l’y emmener. Elle me freine toutefois dans mon élan et me fait remarquer que ça pourrait paraître suspect de partir maintenant. Elle n’a pas tort, ce serait plutôt louche en effet. Je suppose que l’on pourrait remettre ce projet à plus tard. Je sais toutefois qu’elle trouvera une raison pour repousser toujours un peu plus l’échéance. Partir tous les deux, ça rendrait les choses plus évidentes, les gens ne sont pas stupides ils comprendraient que nous sommes ensemble. Je sens sa main qui glisse sur mon cou alors qu’elle garde toujours l’autre contre ma nuque. Nos fronts se touchent un instant et je souris légèrement à sa question. Je ne sais pas où j’ai envie d’aller, pas particulièrement. « L’Europe de l’Est serait bien. Je pourrais t’emmener visiter la Roumanie, tu en penses quoi? » J’ai passé ma jeunesse à me balader dans tous ces pays de l’est avec mon père, pour les affaires. Ensuite, j’ai continué avec mon frère. J’ai visité plusieurs fois la Roumanie, sans doute connais-je mieux son pays d’origine qu’elle-même. Nous n’avions pas de résidence permanente, à cette époque-là. En général, on ne restait qu’un mois ou deux dans un pays, puis nous partions ailleurs tels des nomades. Sans doute est-ce pour ça qu’aujourd’hui je me retrouve avec une grande demeure en plein milieu d’une petite ville très paisible. Je veux du changement, me poser après toute cette période de ma vie où j’étais constamment en mouvement. « On n’est pas obligés de partir maintenant, on peut attendre quelques temps, un mois ou deux s’il le faut. Je veux seulement que l’on ait un peu de temps pour nous deux. » Mes mains glissent sur ses cuisses et les caresse doucement. Je réalise ce que je fais et je cesse tout. Je ne veux pas être désagréable. Je dépose un baiser sur son épaule et ma tête s’appuie sur le panneau du lit. J’hésite à lui demander combien de temps elle compte attendre avant que l’on puisse parler de notre histoire ouvertement. J’ai peur qu’elle réagisse mal. Toutefois, quand j’imagine tous ces hommes qui pensent sans doute encore aujourd’hui qu’ils ont des chances, ça me met en colère. Je n’aime pas avoir à la « partager » même si je ne le fais pas vraiment.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyJeu 2 Avr - 16:28

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

 j'imaginais le pire pour lui cependant je ne pense pas que j'aurais pû le tuer. j'aurais pointer mon arme sur lui, seulement je n'aurais pas pû appuyer sur la gâchette. j'aurais fait retarder le moment pur le faire. j'aurais trouver des excuses. c'est facile pour moi de tuer quelqu'un. je ne tremble pas. je ne ressens jamais aucune sensation. seulement avec lui, je n'aurais pas pû. c'est affreux de se dire qu'à un moment, j'ai pensé à le tuer. j'ai élaboré des plans pour qu'il finisse dans une mare de sang. je ramène la couverture vers moi m'enroulant dedans. je pose une main dans sa nuque. on est entrain de parler de choses sérieuses. j'ai toujours l'impression que ça arrive à chaque fois après avoir fait l'amour. c'est peut-être notre meilleur moment pour parler. on arrive certainement à se dire plus de choses à ce moment-là. c'est important qu'on parle. c'est important qu'on se dise ces chose. ça permet de se libérer d'un poids et de savoir ce qui se passe dans la tête de l'autre. il parle du club et du fait qu'il ne veut pas me voir là-bas. on peut dire que la seule fois où j'ai été là-bas, on peut pas dire qu'il y a eu beaucoup de travail. on s'est envoyé en l'air. il a même fait voler tout son travail du bureau. c'est sûrement de ça qu'il doit parler un peu. il y a eu de la colère, une gifle et puis une partie de jambes en l'air dans les toilettes. je peux être calme et discrète quand il le faut. je pourrais m'asseoir tranquillement sur son canapé et le regarder travailler. bon c'est vrai que je ne tiendrais pas des heures. à un moment, j'aurais envie d'aller me coller contre lui. j'ai jamais compris es gens qui jugeaient quelqu'un par rapport à ses relations. on juge toujours une femme par rapport à son mari ou son petit-ami. j'ai beau pensé que ça n'a aucune importance. je sais comment pense les autres. je sais comment on pense dans le business. la femme est toujours en-dessous de l'homme. seulement, je vais faire en sorte de changer ça. plus aucune chance qu'on ne voit pas les femmes comme une force. « tu n'as pas tort, tu vaux mieux que toutes ces filles. » c'est l'une des raisons pour laquelle je ne veux pas y aller. je ne veux pas être dans cet univers masculin qui fait que la femme ne soit qu'un objet. j'ai l'habitude de fréquenter des lieux immondes, des lieux comme ça, pour des rendez-vous pour le trafique. je n'ai pas à rester très longtemps. j'ai vu pire que le club de Kris. j'ai vu des endroits où des femmes se faisaient frapper sans personne ne soit toucher ou intercepte. j'ai vu pire. je ne veux pas tout savoir ce qui se passe dans son club. je sais que je n'apprécierais pas certaines choses. c'est pour cette raison que je préfère en rester loin. je n'ai aucun ressemblance avec aucune d'elle. bien que je suis sûre que l'une d'entre elles, serait capable d'être à la hauteur. « ce n'est pas que pour cette raison que je ne veux pas y aller. j'aime pas cette ambiance machiste. » comme on est entrain de parler de choses sérieuses. je lui dis la vraie vérité. je lui dis ce que je pense vraiment. je serais capable de m'habiller avec une tenue comme ses filles et à déambuler sur un podium. je n'en aurais pas honte. cependant, je ne le ferais jamais car je ne veux pas me rabaisser à ça. je ne veux pas un métier où je n'ai pas le contrôle. je n'allais jamais deux fois avec le même homme. je n'avais jamais un homme particulier que j'appelais quand je ne trouvais personne à me mettre sous la dent. faire ça, aurait fait que je m'attachais tout de même à quelqu'un, ce que j'ai toujours cherché à éviter. je voulais de l'unique. je voulais que ça ne soit rien qu'une fois. il se réfugie lui aussi dans la couverture en prenant un bout. on est bien comme ça. on est dans notre petite bulle de chaleur. il me parle de voyage. il me parle de partir en vacances. j'ai beau avoir voyagé, ce n'était pas des vacances. c'était toujours une raison précise même si j'en profitais pour me la couler douce au moins quelques heures. j'avais bien le droit à un peu de ça tout de même. et encore plus quand j'arrivais à avoir une bonne somme d'argent pour le business de papa. partir maintenant serait parfaitement suspect pour nous. je sais, c'est mettre un frein à ce voyage. ça me permet d'avoir une bonne excuse. au moins, je n'ai pas besoin de dire qu'on peut pas se montrer ensemble. l'aéroport est un endroit public. on y croise des tonnes de personnes qui n'hésiteront pas à crier de partout que Teodora Macek et Kristjan Stankovic ont pris le même avion pour aller en vacances. tout Silmoa le serra. « l'Europe de l'Est serait bien. je pourrais t'emmener visiter la Roumanie, tu en penses quoi ? » papa ne voulait pas aller en Roumanie. je pensais qu'il avait encore un peu peur à cause de la guerre civile qui nous a fait partir de notre pays. il ne l'a jamais dit mais maman me disait que c'était l'une des raisons. c'est normal, je trouve. cependant, j'aurais aimé que ça soit lui qui me fasse découvrir notre pays. j'aurais aimé l'entendre me parler de certains endroits de son enfance, de son adolescence. j'aurais aimé que maman me montre où elle s'était mariée, son endroit préféré. ça n'arrivera pas et je le regrette. c'est pas pareil de se dire que je ne le ferais pas avec lui. pourtant je suis contente si je dois le faire avec Kris. parce que c'est la seule personne qui a une place importante pour moi. « j'aimerais ça. j'ai toujours voulu voir la Roumanie.» il ne peut pas me faire plus plaisir que de m'emmener dans mon pays. je ne connais pas mon pays. je trouve vraiment ça honteux. une personne devrait connaitre son pays. moi je connais un pays qui m'a accueillit alors que je n'étais qu'un bébé. parce que oui je connais New-York par cœur. je connais chaque ruelle, chaque coin. quand la guerre civile, c'est terminé. on aurait pû retourner en Roumaine. on aurait pû revenir sur notre terre. retrouver les nôtres. à New-York, nous étions les seuls Macek. les autres étaient restés en Roumanie. je n'avais que des photos et des souvenirs des autres pour les connaitre. ce n'est pas grand chose et ça ne permet pas de les connaitre. enfant, j'étais triste quand à table mon frère et ma sœur évoquaient des souvenirs. j'étais la seule qui ne pouvait rien dire. je ne pouvais qu'écouter et imaginer les choses; l'imagination c'est différent de la réalité. « on n'est pas obligés de partir maintenant, on peut attendre quelques temps, un mois ou deux s'il le faut. je veux seulement qu'on ait un peu de temps pour nous deux. » je pense que partir maintenant, c'est pas le meilleur moment. le meilleur moment, ça serait de partir lorsque les flics commenceront à fouiller vers nous. à se poser des questions et à avoir quelques preuves. à l'étranger, on peut être en sécurité. personne ne peut nous attraper. et puis, aller en Roumanie, serait un peu normal vu que c'est le pays de mes parents et où je suis née. on se posera moins de questions. « on a le temps. et puis, on peut avoir du temps pour nous deux ici. quand je regarde la semaine qu'on vient de passer, on peut dire que ça était le cas. » on a passé une semaine complète rien que tout le deux. je me rappelle pratiquement de n'être pas sortit de la maison. on est resté cloitrer chez lui durant cette semaine. on avait pleins de temps pour nous. ses mains sont désormais sur mes cuisses, il les caresse. il arrête parce qu'il se rend compte que j'aime pas trop quand il touche cette partie de mon corps. « tu n'es pas obligé de ne pas le faire. tu peux les toucher même si j'en ai honte. » je parle de mes cuisses. il s'appuye contre le panneau du lit et je pose ma tête sur son épaule.   
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyVen 3 Avr - 6:23


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Elle m’explique que la raison pour laquelle elle ne veut pas entrer au club n’est pas à cause du manque de classe des filles mais plutôt à cause de l’ambiance qui y règne qu’elle qualifie de machiste. Je ne peux pas nier que beaucoup d’hommes vont simplement là pour traiter les filles comme de vulgaires poupées gonflables, et que certains ne voient en elles que des objets pour se divertir. J’ai dû intervenir plusieurs fois avec certains, en bannissant quelques-uns définitivement du club pour ne plus les voir s’en prendre à mes employés. Je ne peux pas vraiment la contredire sur ce qu’elle dit, toutefois j’ai peur qu’elle m’associe à cette image, qu’elle pense que je sois ainsi. Je colle légèrement mon front au sien et nos regards se croisent. Mon ton est sérieux, sans exagérer. Je veux simplement m’assurer que l’on est sur la même longueur d’ondes. Qu’elle ne me prend pas pour quelque chose que je ne suis pas. « C’est une image qui vend. Tu sais bien que je ne suis pas comme ça. » Je n’ai jamais regardé les filles qui se pavanaient en lingerie de la même façon que l’on regarde un steak. Ce n’est pas moi, je trouve ça trop vulgaire. Peut-être à une époque, lorsque je n’étais encore qu’un adolescent en rut ça pouvait m’impressionner, mais maintenant ça me prend beaucoup plus. J’ai besoin de ce petit quelque chose que les prostituées et les danseuses qui se trémoussent sur le podium ne peuvent pas donner. Je souris doucement à la jeune femme sur mes cuisses et la serre contre moi. Je ne supporterais pas de voir les autres hommes la regarder comme ils regardent ces filles. Ça sonne mal, dit ainsi, mais elle est à moi. Je ne laisserai personne me la voler, après tout ce temps à en avoir rêvé secrètement. Je deviendrais complètement fou si je voyais un autre s’en approcher de trop près. Ce serait bien pire que ce qui s’est produit aujourd’hui, bien plus affreux et tordu. Teodora ne m’a jamais vu à l’œuvre, c’est peut-être mieux ainsi. Certains me considèrent comme un fou sadique et ce n’est pas pour rien. Quand les choses dérapent et que je deviens incontrôlable, ça devient un véritable massacre et je me fiche bien des dégâts que je cause. Je ne tue pas des gens souvent, du moins plus maintenant. Mais lorsque je le fais, je m’arrange pour que ce soit quelque chose de mémorable. Je change de sujet pour parler de voyages. Elle n’est pas d’accord pour partir maintenant et je peux très bien comprendre pourquoi. Ce ne serait pas du tout subtil et tout le monde devinerait notre manège. C’est tout à fait logique d’attendre un peu avant de planifier un départ. Quand elle me demande où je voudrais aller, je songe à la Roumanie, son pays d’origine qu’elle n’a jamais vraiment connu je pense. Je souris doucement à sa réponse qui me confirme ce que je croyais. Elle n’y a jamais remis les pieds depuis que sa famille est arrivée aux États-Unis. Elle dit qu’elle a toujours voulu visiter ce pays mais pourtant elle n’y est jamais allée. Je me demande bien pourquoi, en fait, elle en aurait certainement eu l’occasion parmi ses voyages à l’étranger. Je me doute qu’elle a dû faire quelques voyages pour son père. Une petite escale n’aurait sans doute pas fait de mal. Je suis heureux toutefois de pouvoir me dire que je serai celui qui va l’emmener visiter sa terre natale. Une autre première fois à mon tableau. Ce n’est pas que je les compte, pourtant je remarque qu’il y a de nombreuses choses qu’elle ne s’est visiblement jamais permis de faire. Je dépose un baiser sur le bout de son nez en souriant avant d’effleurer ses lèvres. « Tu verras, c’est magnifique. Ils ont de très belles églises, aussi… » Je m’arrête, je sais bien qu’il vaut mieux ne pas commencer sur ce sujet, je connais déjà son opinion là-dessus. Il y a sept ans, son avis aurait sans doute été différent, mais maintenant il n’y a probablement aucune chance qu’elle songe une seule seconde à se marier. Je l’embrasse pour éviter une nouvelle histoire, pressant mes lèvres sur les siennes avec insistance. « Oublie-ça, je ne devrais pas en parler aussi tôt. » Je murmure contre sa bouche et mon regard croise à nouveau le sien. Je suis vieux jeu, pour moi le mariage est quelque chose d’important. Celui avec Olivia était inutile, seulement pour la faire taire. Je n’étais pas prêt à ça, il n’y avait pas vraiment de symbolique. Je me dis que Teo n’est simplement pas prête, que c’est quelque chose de trop sérieux pour le moment. Elle en rêvait plus jeune, mais c’était des rêves de petite fille. Ça n’avait rien à voir avec la réalité. Peut-être qu’un jour elle cédera. C’est comme les enfants, je suppose. Pas maintenant, mais la possibilité n’est pas à rayer totalement. Je reviens au voyage et lui dit que l’on n’a pas à partir tout de suite, que le voyage peut attendre. Le temps de laisser retomber la poussière, qu’on oublie un peu cette fusillade et qu’ils réalisent que leurs enquêtes ne déboucheront nulle part. Et s’ils en viennent à penser à nous, ce sera une raison de plus pour s’éclipser en voyage. Là-bas, on ne nous embêtera pas. Elle me fait remarquer que de toute façon, on peut aisément trouver du temps pour nous deux ici. C’est vrai. Mis à part pour nos affaires respectives, je n’ai pas beaucoup de souvenirs d’être sorti cette semaine. Peut-être quelques fois pour faire des courses, mais rien de plus. Je préférais rester à la maison avec elle, rattraper le temps perdu. Deux ans, c’est tout de même horriblement long, particulièrement lorsque vous êtes en prison. Mes mains se posent sur ses cuisses et je les caresse doucement. Je peux sentir les démarcations de ses cicatrices sur sa peau, ces cicatrices qui me mettent en colère car je sais que si je retrouve le coupable derrière celles-ci, il passera un sale quart d’heure. Je retire mes mains en sachant qu’elle n’apprécie pas ce contact. Elle me l’a fait remarquer à plusieurs reprises et je n’ai pas envie de la rendre mal à l’aise à nouveau. Mes mains se posent sur sa taille à la place et quand elle prend la parole je lui lance un regard légèrement étonné. Elle m’autorise à toucher ses marques même si elle en a honte. Je ne comprends pas pourquoi elle en a honte. Elle ne devrait pas. J’ai des tas de cicatrices moi-même sur mon torse, des égratignures, des balles ayant effleuré ma peau et même des lames. Chacune a une histoire, et je me dis que ça aurait pu être bien pire. « Tu n’as pas à en avoir honte, Teo, je te l’ai déjà dit. Elles montrent que tu es forte, tu n’as pas cédé à la torture. » Alors que je me suis appuyé contre le panneau du lit, elle appuie sa tête contre mon épaule. Je souris doucement et caresse ses cheveux, mes doigts descendant le long des mèches qui ont ondulé sous l’humidité pour aller effleurer son bras. Mon autre main s’est reposée à plat sur sa cuisse. Je ne veux pas qu’elle se sente complexée ou quoi que ce soit, en tout cas pas avec moi. « Pour moi elles ne changent absolument rien. Je n’aurais pas constamment envie de te sauter dessus, sinon, tu ne penses pas? » Mon air sérieux change pour devenir malicieux et mon visage se penche doucement vers le sien pour attraper ses lèvres. Ma main s’est légèrement resserrée sur sa cuisse et remonte le long de celle-ci discrètement. Je m’arrête avant d’aller trop loin, sachant pertinemment que si je ne mets pas un frein, les choses risquent de déraper facilement et je me doute qu’elle n’offrira pas une très grande résistance. Je soupire, tentant de me contenir, puis fais un effort pour la déposer sur le matelas, gardant la couverture tirée vers elle alors que je me glisse sous les draps à mon tour. Ma main enserre sa taille tandis que sa jumelle se balade sur ses cuisses. Je joue un peu avec le feu en me collant ainsi contre elle, mais ça m’est égal. Je dépose un baiser sur sa nuque puis instinctivement mes lèvres glissent le long de son dos, entre ses omoplates. « Je ne crois pas que j’arriverais à le supporter si tu partais encore. » Mon visage s’est enfouit à nouveau contre sa nuque et je murmure contre son oreille. Si elle venait à partir, s’éclipser, je ne pense pas que je supporterais de la voir partir une deuxième fois.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyVen 3 Avr - 19:21

Teodora && Kristjan
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des seins, de la peau nue... ce n'est pas ce qui me choque dans son club. ce ne sont que des corps. ce n'est pas ça qui va me choquer. c'est l'ambiance que je n'aime pas. je ne vois pas Kris comme ce genre d'hommes. ce n'est pas parce qu'on a un business qu'on est pareil que les clients. quand on choisit quelque chose, il est toujours question d'argent. il faut travailler où ça rapporte. et je pense que Kris fait ça pour l'argent. il ne monterait pas un club s'il ne gagnait rien en retour. ça ne vaut pas le coup de travailler pour que dale. on fait pas partit des saints pour être bénévole. et encore moins quand il s'agit d'un truc qui n'est pas très licite. le strip-tease bien sûr que oui. mais la prostitution bien sûr que non. « c'est une image qui vend. tu sais bien que je ne suis pas comme ça. » le porno et les prostituées vendront toujours. c'est un business qui marchera toujours parce que les hommes auront toujours des fantasmes tordus qu'ils auront besoin de voir ou bien de faire. ils sont toujours en tête des choses qu'ils ne veulent pas demander à leurs femmes. c'est étrange quand même d'être incapable d'en parler à la personne qu'on aime. en même temps, il est vrai que certaines femmes sont trop coincées pour juste essayer un truc. on n'est pas obligé d'aimer mais parfois il faut arriver à faire certaines choses pour les gens qu'on aime. un petit sacrifice pour garder la personne qu'on veut à ses côtés. j'aurais été capable de monter un truc pareil rien que pour l'argent. quand il s'agit de billets verts, je ne suis pas très regardante sur la morale et ma perception des choses. l'argent prend le dessus. c'est pour cette raison que je ne pourrais pas faire un autre métier. le trafique apporte bien trop d'argents qu'un autre métier ne pourrait pas m'apporter. je ne juge jamais une personne par son métier ou autre chose. je juge beaucoup par les choix, par les gestes. « je ne suis pas idiote, je sais que le sexe vend. l'argent appelle l'argent. » l'argent est le principe même de son club et c'est pour cette raison qu'il dirige encore cet endroit. je pense que les filles qui travaillent pour lui, n'ont plus aucune sensation. elles doivent faire ça comme on va acheter du pain. elles ne doivent plus ressentir aucunement émotion. ce n'est même plus des filles qui sont capables d'aimer ou d'avoir un jour une vie normale, ordinaire. elles finiront comme ça jusqu'à la mort. sans famille. sans amour. sans lien. elles ne seront que des corps. s'il était comme ces hommes, il ne gênerait pas pour sauter n'importe qui et surtout ses filles. il ne se serait jamais marié. il ne serait pas avec moi dans ce lit mais plutôt dehors à courir après des midinettes aux vêtements affriolants. on parle d'autres choses. on parle de voyage, de vacances. La Roumanie est un pays que j'ai envie de voir. il pourrait penser que j'y suis retournée. pourtant ce n'est pas le cas. j'ai jamais mis les pieds. je voulais partager ce moment avec ma famille quand ça serait le cas. j'aurais pû y aller. il m'aurait suffit de m'accorder un ou deux jours de plus pendant un voyage. j'aurais pû essayer de retrouver ma grand-mère et mes cousins. je ne pouvais pas faire ça toute seule, c'est un trop gros moment pour être toute seule. je pense que je serais capable de pleurer en mettant les pieds sur cette terre. je ne pleure jamais cependant c'est une sensation qui me fend le cœur, rien que d'y penser. tant de premières fois. ça serait une autre première fois. avec lui, les premières fois sont nombreuses. en même temps temps ça ne peut être que le cas étant donnée que je n'ai jamais eu de vrais relations avec qui conque. ça sera toujours comme ça, de grandes premières. « tu verras, c'est magnifique. ils ont de très belles églises, aussi...» je ne doute pas une seule seconde que c'est magnifique. quand je vois les photos, quand j'entends les souvenirs des paysages, des endroits. il me parle d'églises. d'églises. ça fait même pas une semaine et s'imagine déjà dans une église pour célébrer une union. notre union. je pense que c'est beaucoup trop tôt. un mariage, je ne peux même pas voir ça dans un avenir proche. je n'ai jamais été très croyante par rapport à mes parents. ça aurait été déplacé je trouve. aller prier le dimanche à l'église et puis liquider des gens le reste de la semaine. si un jour, je me maris je ne sais pas s je veux le faire dans une église. de toute façon, c'est trop tôt pour penser à ça. nous n'avons encore rien fait ensemble. le monde entier ne sait même pas pour nous alors pourquoi on devrait se marier. on a le temps devant nous. je pense qu'il ne faut pas précipiter les choses avec moi. « oublie-ça, je ne devrais pas en parler aussi tôt.» c'est ce que je pense aussi. le mariage est un grand tournant dans la vie de quelqu'un. Kris s'est déjà marié. il sait comment ça marche. il sait ce que ça fait de s'unir à quelqu'un d'autre. je me suis jamais imaginé mariée. je me suis imaginée porter une de ses bagues avec un énorme diamant, devoir porter le nom de famille d'un autre. « tu penses déjà au mariage ?» demandais-je en ne cessant de le regarder. je veux savoir si bien de ça qu'il parlait en disant qu'on ne devrait pas en parler de si tôt. il m'étonnera toujours. un peu plus chaque jour et j'en sais encore plus. je n'ai pas vraiment envie d'aborder le sujet car je n'aurais pas le même avis que lui. je lui dis qu'on peut passer du temps tous les deux chez lui. qu'on n'a pas besoin d'aller ailleurs pour s'amuser. il pose ses mains sur mes cuisses. les cicatrices auraient pû être presque invisibles si elles n'avaient pas été si profondes. les lames allaient si profondément. il retire ses mains et je lui dis qu'il n'est pas obligé de les retirer. « tu n'as pas à en avoir honte, Teo, je te l'ai déjà dit. elles montrent que tu es forte, tu n'as pas cédé à la torture. » j'en ai honte parce que je n'ai rien pû faire pendant que j'étais attachée. je ne contrôlais rien. j'étais faible. et surtout il y a cet instant où j'ai pensé à parler. cet instant où je me dis qu'il me suffirait de dire qu'une seule chose et je serais tranquille. je le dis encore moins ça. heureusement, je suis restée muette. je me suis battue. je suis une femme, ce n'est pas comme lui. chez un homme, les blessures sont sexy et torrides. chez une femme, c'est tout le contraire. elles rendent un physique disgracieux. je ne porte jamais de short. je ne porte jamais quelque chose qui pourrait montrer mes cuisses. tout le monde pourrait le voir. il caresse mes cheveux en jouant avec mes mèches ondulées. il a posé de nouveau une main sur ma cuisse. « pour moi elles ne changent absolument rien. je n'aurais pas constamment envie de te sauter dessus, sinon, tu ne penses pas ? » pendant qu'on s'envoie en l'air, on peut pas dire que c'est quelque chose qu'on voit. on s'attarde à d'autres choses. seulement, ça à dû surement le surprendre la première fois où il les a vu. je n'en avais pas à l'époque de la prison. il n'a rien dit sur l'instant mais on en a déjà parlé. je n'ai pas vraiment raconté ce qui s'est passé. je ne voulais pas en parler parce que les souvenirs étaient douloureux. seulement, je pense que moins en parler, plus ça donne de l'importance à cet évènement. « je sais bien que ça ne t'empêche pas de me sauter dessus. les lames étaient si profondes. ils ne cessaient de les enfoncer encore et encore en voulant me faire céder. ils me disaient des horreurs. je suis restée deux jours ligotée en perdant petit à petit mon sang, mon âme. la vie. » c'est difficile mais en même temps, ça me permet de me libérer un peu d'un poids. il m'embrasse. je sens sa main qui remonte le long de ma cuisse puis il s'arrête. je ne dirais pas non si on recommençait même si je ne suis pas sûre de tenir le coup. heureusement, il se montre raisonnable. il me pose sur le matelas et vint me rejoindre à côté en gardant bien les draps sur nous. je peux sentir son corps contre le mien. je peux en sentir chaque partie. c'est moi où chaque fois, il n'arrive jamais à se contenir bien longtemps. je sens ses lèvres dans mon dos. « je ne crois pas que j'arriverais à le supporter si tu partais encore. » il me glisse à l'oreille. c'est tellement suave et excitant. je tourne du mieux que je peux mon visage vers lui. j'attrape ses lèvres entre mes dents. « alors ne fait rien qui me ferait partir. » je murmure moi aussi. je tire légèrement sur sa lèvre inférieur. puis je l'embrasse, la suçant légèrement.  
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyVen 3 Avr - 22:25


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Teodora & Kristjan
Dans notre milieu, j’ai rarement entendu parler d’hommes qui couchaient avec des femmes mariées. Généralement lorsqu’une demoiselle a la bague au doigt, les autres cessent de tenter de l’approcher, sachant bien que faire le contraire n’engendrera probablement que des conflits. Dans le monde du trafic, j’ai rarement vu des gens qui appréciaient se mettre dans le pétrin simplement par besoin de divertissement. On tente de garder les relations amicales ou neutres, en général. Personne ne veut être détesté de personne. Ce n’est pas rentable. Il finit par se former des clans, avec le temps, des alliances plus intéressantes que les autres – comme la famille de Teodora et la mienne par exemple – mais de véritables guerres, il y en a peu. Et généralement elles se finissent rapidement et sont excessivement sanglantes. Elle me demande si je pense déjà au mariage. Peut-être. Je sais que ça ne sert à rien de soulever le sujet alors je préfère ne pas en parler. Je sais que le moment venu, je vais lui proposer. Pour l’instant rien ne presse. Je sais qu’un jour, par contre, lorsqu’il faudra que les gens sachent pour nous deux et que l’on considèrera notre relation comme longue, je lui en parlerai. Mes mains se baladent sur ses cuisses mais je cesse mon manège rapidement pour ne pas la rendre mal à l’aise. Elle me dit que je peux continuer, que ce n’est pas parce qu’elle a honte de ses marques que je devrais forcément me priver de la toucher. Ce n’est pas la même version que lorsque j’ai aperçu les cicatrices pour la première fois. Elle voulait à peine que je les regarde. Je peux comprendre dans un sens. Pour une femme ce doit être beaucoup plus difficile. Et là encore, pour Teodora qui joue de son physique pour les affaires, ça doit rendre la tâche encore plus compliquée. Je ne l’ai jamais vue porter une robe courte ou une jupe, et je suppose que maintenant qu’elle a ces marques elle risque encore moins d’exhiber ses jambes en public. Si pour moi une cicatrice représente une preuve de courage, elle ne semble pas du même avis. Je lui dis que si ses marques me dérangeaient, je n’aurais plus envie d’elle comme avant, et pourtant ce n’est pas du tout le cas. Je l’écoute qui commence à parler et le léger sourire qui s’était dessiné sur mon visage s’efface lentement au fil de ses mots. Elle décrit les lames qui rentraient dans sa peau, ce que ses tortionnaires lui ont fait. Je sens la colère monter alors qu’elle me raconte ce qui s’est passé, en dévoilant finalement un peu plus sur cette partie de son histoire. En entendant qu’ils l’ont attachée pendant deux jours entiers je fronce les sourcils et serre la mâchoire, je suis en colère mais je tente de ne pas le montrer. Ça ne sert à rien de me mettre en colère, je ne peux rien faire pour l’instant. Ils auraient pu la tuer, qu’elle me dit. Je n’en doute pas une seconde. « Je ne laisserai jamais personne te faire une chose pareille. » Son père n’est plus là pour la protéger, maintenant, la sortir du pétrin si elle en a besoin. Elle aura beau dire qu’elle est capable de s’arranger toute seule, c’est avec des histoires comme celle-ci qu’elle me prouve le contraire. Il faut que je pense à autre chose, je l’embrasse. Ma main qui serre doucement sa cuisse remonte lentement sur celle-ci, mais je m’arrête avant d’aller trop loin et me rétracte, décidant à la place de la déposer sur le lit et de venir m’allonger près d’elle. C’est aussi bien, et puis un peu de calme ne peut pas nous faire de mal de toute façon. Je l’enlace, je sens son dos contre mon torse, et mon bassin se presse contre le bas de celui-ci. Je voulais être raisonnable en m’installant ainsi près d’elle, mais je ne crois pas que ma résolution tiendra bien longtemps alors que je sens sa peau nue effleurer la mienne. Mes lèvres effleurent sa nuque et descendent doucement le long de son dos. J’ai posé une main sur sa taille et sa jumelle effleure sa cuisse, je sens les démarcations des cicatrices contre le bout de mes doigts. Les marques ne me font rien, je la trouve toujours aussi désirable, elles ne me répugnent pas. Ce qui me dégoûte, c’est de savoir que quelqu’un a osé lui faire ça. Qu’on l’a attachée pendant deux journées entière, la rabaissant, lui faisant mal. Mon front s’appuie sur son dos et je soupire doucement, je ne lui ferais jamais de mal. Je n’en serais pas capable. J’ai torturé des gens, des hommes et des femmes qui le méritaient, mais pour Teodora, je ne pense pas que j’oserais lever la main sur elle. J’aurais beaucoup trop peur qu’elle décide de s’en aller. J’ai eu tellement peur la dernière fois. Je lui dis que je n’arriverais pas à le supporter si elle décidait de partir à nouveau, de m’abandonner une fois pour toutes. Je murmure contre son oreille, caressant le lobe de celle-ci du bout des lèvres avant de m’éloigner légèrement dans l’intention d’aller enfouir mon visage contre sa nuque. Elle se retourne légèrement et je cesse mon mouvement, souriant alors qu’elle attrape mes lèvres entre ses dents. Je rapproche mon visage du sien, ma main sur sa hanche remonte le long de son dos et caresse son épaule tandis que l’autre sur ses cuisses se fait plus insistantes et se faufile entre celles-ci. Je l’entends murmurer que si je ne veux pas qu’elle parte, de ne rien faire qui pourrait la faire fuir. J’ouvre la bouche pour parler mais elle attrape ma lèvre inférieure et la tire doucement, me faisant perdre le fil de mes idées. Il fait soudainement beaucoup plus chaud et ce n’est pas la faute des draps. Je frémis lorsqu’elle m’embrasse et soupire lorsqu’elle se met à sucer ma lèvre inférieure. « J’y veillerai. » Ma main s’immisce entre ses cuisses et je la caresse légèrement du bout des doigts. C’est à croire que l’on ne fait que ça. Je souris contre sa bouche à cette pensée, toujours légèrement incliné au-dessus d’elle. Je ne veux pas non plus qu’elle se torde le cou simplement pour un baiser. Finalement, j’éloigne un peu mon visage du sien. La légère douleur agréable de ses dents qui mordillaient ma lèvre se dissipe rapidement, puis je dépose un baiser sur son épaule. Mes lèvres longent son bras, et ma main qui était posée sur sa taille descend jusqu’à ses fesses. « Tu vois, c’est exactement pour ça que je ne veux pas que tu viennes au club. Je ne tiendrais pas cinq minutes avec toi dans les pattes. » Je lui fais un sourire malicieux puis attrape ses lèvres avec fougue. Ma main sur son intimité se fait plus insistante et mon bassin se presse toujours contre le bas de son dos. Je pense que c’est le fait d’avoir dû m’en priver aussi longtemps qui me fait cet effet-là. Parce que j’ai attendu un peu plus que deux ans derrière les barreaux dans la solitude la plus totale. Deux ans à s’abstenir, elle ne peut pas savoir comme c’est long. J’ai l’impression d’être un adolescent incapable de se contrôler, mais je suis peut-être seulement un vieux qui a trop longtemps manqué d’affection.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptySam 4 Avr - 15:27

Teodora && Kristjan
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il parle d'églises et je lui demande s'il parle de mariage. les mariages dans le business sont tellement fréquentes. seulement, ce n'est jamais des mariages sous le signe de l'amour. souvent ce sont des mariages arrangés afin de créer des alliances plus fortes et plus importantes. le trafique est un peu comme les anciennes familles royales. chacun veut être un peu plus fort, plus puissant. chacun ne veut pas voir son business disparaitre alors il fait en sorte que ses enfants continuent le processus et soit un avantage. mon père m'a souvent dit qu'un jour peut-être, je devrais faire ce sacrifice pour la famille Macek. il ne voulait pas que ça soit le cas mais parfois on ne peut pas se préparer à tout. je lui ai toujours dit que je n'aurais jamais besoin d'un mariage pour avoir ma famille. que Teodora Macek pourrait continuer la lignée de la famille sans avoir un mari à ses côtés qu'elle n'aime pas. ça le faisait sourire. il voulait des petits enfants et il disait que quand ça arriverait, il prendrait plus de temps pour être avec eux. un mariage avec Kris voudrait dire que je perdrais de ma liberté. que je devrais rendre des comptes. que je ne serais plus cet oiseau libre qui fait ce qu'il veut, quand il veut. tout le monde serait au courant. ça sera étrange et en même temps, ça choquera aussi tout le monde. être mariée serait aussi un moyen d'éloigner la gente masculine. Kris le sait parfaitement. les hommes ne vont pas draguer les femmes mariées du business. c'est un peu une règle à adopter pour éviter les conflits stupides. ça, ça lui plairait que je sois qu'à lui. que personne ne vienne me séduire ou me tourner autours. je n'ai pas le même discours pour les cicatrices parce que je sais qu'il les verra sans cesse et que je dois m'habituer à ce qu'il les voit, qu'il les touche. avec lui, je ne peux pas les cacher. et encore moins quand je suis nue. les cicatrices forgent ce que nous sommes. elles nous changent, nous rappellent, nous rendent plus fort. les cicatrices sont les marques du passé. je commence à lui parler des marques. je lui parle de ce qu'ils m'ont fait, je lui parle des lames. je lui parle de cette douleur insoutenable qui a duré deux jours. c'est peu par rapport à ce qui s'est vraiment passé. ce n'est qu'une petite partie par rapport à tout ce qu'il s'est passé. ça pourrait prendre un jour complet si je lui racontais tout ce que j'avais eu le droit. « je ne laisserais jamais personne te faire une chose pareille. » on ne peut pas prévoir ce genre de choses. on ne peut pas se préparer à l'avance. je me suis même pas rendu compte du fait que j'étais suivi jusqu'à que je sois kidnappé par ses deux hommes. ils avaient tout mis en œuvre pour que je sois pas retrouver. heureusement que Noam a un bon flaire et qu'il m'a retrouvé. si je me fais de nouveau kidnapper, j'aimerais que Kris fasse tout pour me retrouver, mette tout en œuvre. seulement, je ne pense pas que je pourrais être aussi forte si ça venait arriver une deuxième fois. je ne pourrais pas supporter encore des lames. les rares personnes qui m'ont menacé avec un couteau depuis cet événement, n'ont pas fait long feu. généralement, je partais dans une rage folle. la personne finissait dans un sale état ou bien morte au fond d'un trou. je ne veux voir personne me menacer avec un couteau. je ne veux voir personne frôler de nouveau ma peau avec une arme comme ça. « j'ai été kidnapper Kris. ça ne se prévoit pas un truc comme ça. il a fallut deux jours pour me retrouver. » ça pourrait arriver de nouveau. même encore plus qu'avant. je ne suis pas la fille du roi, je suis désormais la reine du royaume Macek. beaucoup voudrait mon empire. beaucoup voudrait arriver à me faire tomber pour tout reprendre et augmenter le leur. je n'ai plus toutes ses forces autours de moi. je n'ai pas mon père avec moi. même s'il n'a rien fait pour ce kidnapping étant donné qu'il n'était pas au courant et que je lui ai jamais dit. il est couché tout près de moi. il veut essayer d'être raisonnable pourtant on ne peut pas dire que ça l'est. il est collé contre moi et je peux sentir mes lèvres contre ma nuque et dans son dos. je sens désormais son front contre celui-ci et son souffle chaud contre ma peau. il me dit qu'il ne veut pas me voir partir. je tourne mon visage et j'attrape sa lèvre entre mes dents. il rapproche son visage et je sens la main qu'il avait sur ma cuisse devenir plus aventureuse. je ne partirais pas pour l'instant à part s'il fait un quelque chose que je ne pourrais supporter. une autre gifle. ou bien autre chose dans le même style. je ne supporterais pas qu'il soit violent avec moi. « j'y veillerais.» ça pourrait aussi être moi qui fait quelque chose qu'il n'aimerait pas. je peux être aussi la fautive d'une séparation future. je ne veux pas que ça arrive. je ne veux pas le perdre. ça était douloureux il y a deux ans. ça était douloureux de lui dire adieu sans adieux. je n'aurais pas pû lui parler parce que si je l'aurais fait, je n'en aurais pas eu le courage. face à lui, j'aurais été incapable de dire que je ne reviendrais plus. je sens sa main me caresser. il en veut encore pourtant j'aurais bien cru que deux fois ça lui aurait suffit. il dépose un baiser sur mon épaule. ses lèvres sont sur mon bras. des frisons me parcourent tout entière. il me fait toujours de l'effet. je ne pourrais pas dire le contraire. sa main est sur mes fesses. je dépose une de mes mains sur sa joue la caressant du bout des doigts. « tu vois, c'est exactement pour ça que je ne veux pas que tu viennes au club. je ne tiendrais pas cinq minutes avec toi dans les pattes.» il est incapable de résister longtemps. je ne sais pas si c'est moi qui lui fait cet effet ou bien si c'est la même chose avec toutes les autres femmes. ça fait combien de temps que nous sommes rentrés. deux heures, trois heures grand maximum. et on a déjà fait l'amour deux fois. on aurait pû le faire bien plus tôt, quand on était dans l'arrière boutique. et puis, ça fait pas longtemps qu'on s'est envoyé en l'air. hier, on le faisait. hier soir même. « tu en veux encore ? » il est malicieux. très malicieux. il attrape mes lèvres avec passion. sa main entre mes cuisses est bien fougueuse. je me retiens pour ne pas commencer à gémir. mon corps est déjà tout en extase, des frissons sont sur chaque parcelle de mon corps. je sens son bassin contre mon dos. je peux sentir l'envie qu'il a de moi. un sourire se dessine sur mon visage. je pose ma main dessus ne faisant que le caresser avec douceur. puis l'attrapant avec fougue je fais de lents mouvements ne pouvant pas résister à l'envie de le sentir encore en moi. d'être dans ses bras et d'avoir le droit encore une fois à un orgasme. je suis désormais la seule dans sa vie et ça me donne envie de le crier. je le ferais pas car ce n'est pas mon genre de crier une telle chose sur les toits. « il va falloir que tu apprennes à te contrôler. il viendra un jour où on sera en public et tu ne pourras pas me sauter dessus. » le contrôle est essentiel. je n'ai pas encore cette envie qu'on nous voit ensemble. je suis incapable de me balader en ville main dans la main avec lui. un jour, ça arrivera certainement. à ce moment-là, il devra pouvoir se contrôler. on ne s'envois pas en l'air dans la rue ou dans un lieu public. bien que ça me soit déjà arriver tout en n'étant pas à la vue de tous. c'est tellement excitant de savoir qu'on pourrait être surpris à un moment donné.    
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyDim 5 Avr - 2:58


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Teodora & Kristjan
Je ne comprends pas comment elle a pu se faire kidnapper. Comment son père a pu laisser faire ça. En même temps, peut-être que son père n’était plus là. Les marques sont encore très récentes, il est tout à fait plausible que celles-ci datent d’après le décès de ses parents. Je me demande bien qui est venu la chercher. Ses hommes de main étaient à sa recherche, alors? Je suppose que c’était ça. Je ne vois pas qui d’autre aurait pu aller l’aider. En même temps, je ne sais pas si j’ai envie de savoir. J’ai peur que cela puisse me mettre en colère. En tout cas, cette personne a pris beaucoup de temps à la retrouver à mon goût. Je ne dis rien, toutefois, et quand elle me dit que pour que si je ne veux pas qu’elle parte, je ne devrai pas la décevoir. Je sais que je n’aurai pas le choix de faire ce qu’elle m’a dit, sinon elle s’en ira sans doute réellement. Elle serait sans doute capable de la faire. Ma main qui se baladait sur ses jambes se faufile entre ses cuisses. Mes doigts se mettent à la caresser avec précision, et je dépose un baiser sur son épaule. Sa peau est chaude sous mes lèvres et mes baisers s’éloignent sur son bras. Je pose une main sur ses fesses, ma poigne se resserrant légèrement, pressant la peau sous mes doigts. Je sens ses doigts frôler ma joue, effleurer ma barbe. Je souris vaguement avant de relever la tête pour lui faire remarquer que c’est exactement pour ce genre de situations que je ne voudrais pas la voir apparaître au club. Je ne serais pas capable de travailler. Je pense que le fait de savoir que si j’en ai envie, personne ne pourra nous déranger m’encouragerait à me laisser embêter par elle. Je souris à sa question mais ne réponds pas par des mots. Parfois les mots ne servent absolument à rien, les gestes sont bien mieux pour faire comprendre certaines choses. Penché contre elle, j’attrape ses lèvres et l’embrasse fougueusement. Mon bassin collé au bas de son dos laisse clairement deviner mes envies et mon torse effleure son dos doucement. Ma main pressée entre ses cuisses se fait plus insistante et je ses lèvres se crisper contre ma bouche, devinant que ce que je fais ne la laisse pas indifférente. Elle ne veut peut-être pas faire de bruit, mais je peux sentir tout son corps en ébullition contre moi. C’est encore mieux, je trouve. Je mordille ses lèvres, puis frémis légèrement en sentant ses mains se poser sur moi. Je ferme légèrement les yeux alors que ses gestes se font plus insistants et pousse un léger soupir, cherchant une nouvelle fois ses lèvres pour y déposer un bref baiser. Je souris quand elle parle qu’un jour je devrai apprendre à me contrôler. Je sais le faire, seulement nous ne sommes pas en public. J’aurais très bien pu lui sauter dessus tout à l’heure dans l’arrière-boutique, directement devant le cadavre de mon ex-femme. Pourtant je ne l’ai pas fait, je sais me tenir tranquille lorsque c’est le moment. Au club par contre, ça ne sert à rien. Nous ne sommes sans doute pas les premiers à avoir fait l’amour dans ces toilettes. Enfin, peut-être que faire l’amour si, mais des gens ont forcément dû coucher ensemble dans la petite pièce fermée. « Tu ne te plaignais pas quand je t’ai sauté dessus dans les toilettes du club il me semble. » Je glisse mes jambes entre les siennes doucement, soupirant en sentant ses mains se balader toujours aussi habilement sur mon corps. Elle a toujours eu la bonne manière de m’approcher, comme si elle savait précisément de quoi j’avais besoin. Si je me targue de connaître son corps par cœur, elle peut en dire pareil de moi. Je suis maintenant au-dessus d’elle, et ma main se fait à nouveau plus insistante. J’ai légèrement replié les jambes et je regarde son corps nu devant moi. La couverture a glissé au bout du lit et la vue est plutôt agréable. Je glisse un doigt en elle et commence de longs mouvements lascifs. Ma main libre se pose sur sa cuisse et je regarde celle-ci, ne me préoccupant pas de la marque alors que je masse doucement sa peau. Ma main remonte lentement sur sa peau et je saisis délicatement sa main pour qu’elle cesse ses mouvements sur mon membre. Je lui adresse un nouveau sourire malicieux. « Et puis ça n’a pas trop l’air de te déranger, pas vrai? » Je ne lui laisse pas le temps de répondre, je n’ai pas besoin de savoir ce qu’elle va me répondre de toute façon, je connais déjà la réponse. Mes doigts se retirent et je me rapproche d’elle entre ses cuisses, donnant un premier coup de reins assez sec. Je me penche sur elle et ma main qui tenait délicatement la sienne la cloue sur le lit. J’ondule rapidement en elle, brusquement, poussant des gémissements rauques. Ma main libre se pose sur sa cuisse et je relève doucement sa jambe. J’incline la tête vers l’arrière, mes cheveux chatouillent ma nuque. Je ferme légèrement les yeux et me penche à nouveau vers l’avant pour lui voler un nouveau baiser. Je resserre ma main sur sa cuisse, mais la desserre rapidement. Je contrôle mes gestes et sais pertinemment que je ne lui faisais pas mal, mais je ne veux pas risquer de lui rappeler de mauvais souvenirs et la rebuter ainsi. Mes lèvres dévient sur son menton et jusqu’à sa gorge. Je soupire d’aise, tentant de maîtriser mon souffle qui se fait court. Je fume trop depuis longtemps, même avec tout l’entraînement du monde, je m’essouffle rapidement. Il est plutôt normal que ma respiration s’écourte alors que je bouge ainsi en elle. Je peux voir sa poitrine se soulever sous sa respiration et mes lèvres s’y aventurent. J’ai toujours adoré m’y attarder, son corps m’a toujours fasciné. Quand j’ai retrouvé Olivia, je me suis surpris plus d’une fois à penser que physiquement, elle me manquait. Émotionnellement toutefois je m’y interdisais totalement. Mes lèvres sont toujours au creux de ses seins et je relève lentement la tête pour l’embrasser à nouveau. « Tu peux pas t’imaginer comment c’était long deux ans sans toi. » Je mords sa lèvre inférieure, la maltraitant légèrement avant de la sucer doucement. Mes mouvements en elle se font plus lascifs, je ralentis la cadence pour savourer chaque frémissement et chaque vague de plaisir. Elle était libre elle pendant ces deux années. Elle n’est certainement pas restée tranquille, je ne suis pas stupide. Elle a ses habitudes et ne s’est jamais privée durant tout ce temps. Elle me l’a dit déjà, alors que je croupissais en prison, il y avait déjà d’autres hommes. Je suppose que ça a contribué à me faire désirer de la repousser. Je ne lui faisais pas assez confiance. Je resserre doucement sa main contre la mienne et l’approche de mes lèvres pour y déposer un baiser, la reposant à nouveau sur le matelas. Je murmure son prénom tout bas suivi de quelques jurons en serbe. C’est libérateur. Par contre, je ne crois pas qu’après cette fois, j’aurai la force de seulement vouloir recommencer. Je serai sans doute épuisé. J’avais faim tout à l’heure, ma faim s’est dissipée totalement depuis. On dirait que plus rien d’autre ne compte lorsque je suis avec elle.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyDim 5 Avr - 17:22

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

mon père était encore en vie quand je me suis faite kidnappée. mon père n'a pas été au courant. je pense que s'il l'aurait sû, il aurait mis tout en œuvre pour me retrouver. il n'aurait pas été du genre à lâcher ou à abandonner. il aurait même fait couler beaucoup de sang. je sais dans quel rage, il peut se mettre quand il s'agit de moi. c'est pour cette raison que j'ai préféré ne rien dire et j'ai fait promettre à Noam de faire la même chose. pour me couvrir par rapport aux cicatrices et à mon état, j'ai fait en sorte de faire croire que j'étais en mission à Los Angeles. en réalité, j'ai passé ces quelques jours chez Noam sans sortir de chez lui. heureusement que je n'ai pas dû aller à la prison ou faire autre chose de précis. Kris me demande pas qui m'a sortit de ce bordel. je crois que heureusement parce que je ne sais pas comment il réagirait que mon confident, mon meilleur ami est un homme. Noam a toujours été le frère que je n'ai pas eu. il est important dans ma vie et un jour, je devrais le présenter à Kris. Noam sait tout pour Kris, il est au courant de chaque chose et on ne peut pas dire qu'il l'aime beaucoup. je veux lui prouver que les choses peuvent changer. sa main devient aventureuse et ça me surprend pas. je commence à connaitre Kristjan et sa manière de me faire de l'effet. je caresse sa joue et il me fait remarquer qu'il ne peut pas se contrôler quand je suis dans les parages. il m'embrasse avec fougue montrant clairement qu'il en a encore envie. il n'a pas besoin de dire quelque chose juste la manière dont il m'embrasse, je le comprends. je sens l'excitation montée en moi alors qu'il devient plus insistant. j'essaye d'être silencieuse. afin de ne pas pousser un gémissement, je fais en sorte de m'occuper à autre chose. je pose mes mains sur son anatomie. je lui dis qu'il devrait apprendre à se contrôler. qu'en public, ce n'est pas des choses qu'on doit faire. « tu ne te plaignais pas quand je t'ai sauté dessus dans les toilettes au club il me semble. » je ne me plains jamais dans ce genre de situations. j'aime même ça. j'adore ça. les clubs publiques procurent une certaine excitation. je pense que c'est dû au danger que ça procure. il avait fermé la porte cependant il y a bien eu cette personne qui a essayé d'ouvrir la porte. il pourrait le refaire, ça me dérangerait toujours pas. je ne peux qu'avouer que parfois j'ai des envies un peu glauques et étranges. comme le fait que ça m'aurait pas dérangé une seule seconde de le faire à côté du cadavre de son ex-femme. « pour ça, je ne dis jamais non. » dis-je malicieusement en le regardant dans les yeux. il glisse ses jambes entre les miennes et je lâche pas son membre continuant à faire des mouvements lents et intenses. il arrive toujours à me rendre exciter en me le faisant à moi alors pourquoi je ne pourrais pas le faire. j'aime sentir l'effet que je lui fais quand je dépose mes mains de cette manière. ce qui me pousse encore plus de le faire. il est au-dessus de moi ce qui me permet de ne pas me tordre le cou pour pouvoir le regarder dans les yeux pour me fondre dans son regard bleu-gris. sa main se faite encore plus insistante. comment je peux arriver à me contrôler s'il use de sa main de cette manière. il sait que j'ai du mal à lui résister. il a fait disparaitre le draps et il me regarde avec son regard ardent. il ne s'arrête pas en plus. je sens un de ses doigts rentrer en moi. alors que mon excitation augmente encore plus et que mon corps est brulant, je fais des mouvements encore plus importants sur son membre. j'étouffe mes gémissements à me préoccupant de lui. je me mords la lèvre inférieur. il attrape ma main pour la retirer pour que j'arrête de faire ce que je fais. « et puis ça n'a pas trop l'air de te déranger, pas vrai ?» rien ne me dérange vraiment quand il s'agit de s'envoyer en l'air. je ne suis pas du genre à refuser grand chose. je crois que la seule chose qui me fait froid dans le dos, c'est les trucs des sadomasochistes. je me rappelle être tomber sur ce garçon. un garçon normal en apparence mais dès l'instant où j'ai débarquée dans sa chambre, ça était un peu le choc. c'était un véritable pervers. je ne pouvais pas faire ce genre de trucs. alors la seule solution pour ne pas à avoir faire ce genre de trucs, c'était de lui mettre un bon coup dans les parties et de quitter son appartement. je ne veux pas ce genre de trucs. je ne veux pas être attaché ou qu'on prenne du plaisir en faisant du mal à une personne. quand je fais souffrir les gens, ce n'est pas pour leur procurer du plaisir. au contraire, c'est pour faire souffrir. pour faire du mal et pas pour y prendre une certaine excitation. il ne me laisse pas prononcer un seul mot, une seule phrase. il retire ses doigts. je sais qu'il est capable de mettre dans un état d'excitation et d'arrêter. juste pour me taquiner. ce n'est pas le cas. il a retiré ses doigts pour pouvoir s'immiscer en moi. je pousse un gémissement mêlant surprise et délice. il cloue ma main sur le lit. heureusement , j'ai mon autre main pour pouvoir caresser sa nuque et ses cheveux. il est rapide dans ses mouvements. il pousse des gémissements et je me laisse aussi aller. je ne les étouffe plus. je les laisse sortir. il relève ma jambe. je le regarde incliner la tête vers l'arrière, je retire ma main de sa nuque pour faire courir mes doigts sur ses lèvres. j'en fais même glisser un dans sa bouche sensuellement. j'enlève mon doigt et ses lèvres se baladent sur mon menton, sur ma gorge. sa respiration est déjà saccadée. la faute à la cigarette ce que je ne lui dirais pas. on a chacun des addictions. je ne peux pas lui demander une telle chose. c'est comme si on me demandait d'arrêter de boire du café. je ne pourrais pas. je me moque de sa respiration intérieurement alors que la mienne devient de plus en plus rapide. mon cœur bat la chamade. je ferme les yeux pendant quelques secondes et c'est à ce moment-là que je sens son souffle chaud sur ma poitrine. j'ouvre les yeux et il m'embrasse. « tu peux pas t'imaginer comment c'était long deux ans sans toi. » les deux dernières années ont été longues. ça était totalement bizarre en n'allant plus à la prison, en ne sentant plus son corps contre le mien, en n'attendant plus le son de sa voix. j'ai lutté contre l'envie de revenir plus tôt, contre l'envie de revenir à la prison. ça me passait par la tête à chaque fois. mais j'ai lutté contre moi-même et j'ai attendu qu'il sorte de prison et que je perde mes parents pour le retrouver. je dois dire que ça était intense lorsqu'on s'est envoyé de nouveau en l'air au club quand je faisais tout pour le séduire. moi j'allais voir ailleurs pour combler ce manque. pour éviter de penser à lui. « trop long. » il y a certaines choses qu'on pense qui sont trop rapides et puis il y a d'autres choses qui passent trop lentement. ça sera toujours comme ça. on est incapable d'arrêter le temps. il me mords la lèvre inférieure, la mordillant, la tirant pour ensuite la sucer afin de retirer la douleur. il ralentit enfin les mouvements ce qui me permet de reprendre un peu mes esprits. il approche ma main de ces lèvres pour y déposer un baiser, la remettant de nouveau contre le matelas. j'entends lorsqu'il murmure mon prénom et qu'il parle en serbe. je pourrais reconnaitre cette langue entre milles et encore plus quand c'est lui qui la prononce. je bouge du bassin afin qu'il reprenne une cadence plus rapide. après cette fois, je vais avoir besoin de manger. je ne tiendrais pas le coup sinon.  
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyLun 6 Avr - 4:04


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
La dernière fois qu’elle est passée au club, on ne peut pas nier que nos retrouvailles ont été mouvementées. Quand je passe devant les toilettes, je ne peux d’ailleurs pas m’empêcher de sourire légèrement à chaque fois, repensant au moment torride qu’on y a passé. Qu’elle essaie de me faire croire qu’elle veut que j’aie un peu de retenu après ça. Je n’y croirai jamais, ses paroles n’ont aucune crédibilité à mes yeux. Je sais qu’elle serait bien capable de faire pareil de toute façon. Bien sûr pour ça il faudrait qu’elle accepte de se montrer en public en ma compagnie, ce qui est un peu plus compliqué par contre. Je prends moins mon temps que tout à l’heure, je cherche moins à jouer, m’attarder avant de passer réellement à l’acte. Parfois ce n’est pas nécessaire d’en mettre trop, après tout on l’a déjà fait deux fois. Les préliminaires, on peut bien les abréger un peu au point où l’on en est, même si je dois dire que le contact de ses mains sur moi est délicieux. Je me dis que je pourrais la laisser faire encore un peu, continuer de lui faire plaisir simplement avec mes doigts, mais je craque et décide de passer aux choses sérieuses. Ça ne semble pas lui déplaire d’ailleurs quand je me loge en elle sans avertissement. Son petit cri de surprise me fait sourire, j’aime quand elle ne se retient pas, pouvoir entendre chacune de ses réactions. Les deux dernières années ont été longues sans elle, sans personne pour venir me voir en prison. J’avais quelques téléphones de temps à autre de certaines personnes, des partenaires d’affaires qui désiraient absolument garder le contact. J’ai eu de la chance que ce passage derrière les barreaux n’affecte pas mes affaires. J’aurais pu perdre beaucoup de contrats payants et j’en ai certainement perdu durant ces années où je n’avais pratiquement plus de contrôle sur mon business. Quand Teodora a cessé de venir me voir, j’ai eu l’impression d’être délaissé totalement. J’ai bien tenté de me résoudre à croire que je m’en foutais, mais ce n’était pas le cas. Chaque fois que l’on me parlait d’elle, qu’on faisait allusion à la jolie Roumaine qui avait l’habitude de me rendre visite pendant les cinq dernières années, je ne pouvais m’empêcher de regretter de l’avoir fait fuir. J’avais beau jouer l’indifférent, c’était trop prévisible que j’allais flancher quand elle m’a rendu visite au club. J’avais des besoins pendant les deux ans où elle n’était pas là, des désirs. Bien sûr, je pensais à mon ex, mais je pensais aussi beaucoup à Teodora et à toutes ces fois où on l’avait fait dans tous les coins de la petite chambre lugubre de la prison. Un jour, on m’a même demandé pourquoi elle ne venait plus. C’était un des gardiens qui lui faisait de l’œil. J’avais remarqué plusieurs fois qu’il l’observait de près quand elle me rendait visite, il ne comprenait sans doute pas ce qu’elle venait faire à rendre visite à un prisonnier. Beaucoup plus vieux qu’elle qui plus est. Je plaque sa main sur le lit pour l’immobiliser, mais je laisse sa jumelle libre, gémissant de plaisir alors que j’agrippe sa jambe, la redressant doucement sur le lit. Il n’y a plus de gêne avec elle depuis longtemps. Les premières fois à la prison, je tentais tant bien que mal de retenir mes cris et mes soupirs, ne voulant pas lui donner le plaisir de voir à quel point elle m’en donnait. J’ai baissé ma garde rapidement toutefois, car je voyais bien que ça ne servait à rien. Sa main libre glisse sur ma nuque, caresse mes cheveux et de légers frissons me traversent l’échine sous son contact. Je soupire et penche la tête vers l’arrière. Elle retire délicatement sa main pour venir la poser sur mon visage. Ses doigts effleurent mes lèvres entrouvertes et je sens qu’elle glisse l’un d’entre eux entre celles-ci. Je souris et me niche au creux de son cou alors qu’elle détache sa main de mon visage, embrassant chaque parcelle de peau en descendant sur sa gorge, enfouissant mon visage contre sa poitrine en la couvrant de baisers. Mes mouvements se font plus secs encore le temps d’un instant et un gémissement rauque s’échappe de ma bouche. Je redresse ma tête et l’embrasse à nouveau, soupirant avant de lui mentionner que les deux dernières années ont été longues et pénibles sans elle pour venir me tenir compagnie en prison. J’avais beau lui dire qu’elle était insupportable et que je me foutais de sa présence, pourtant je ne pouvais m’empêcher d’espérer qu’elle traverse à nouveau le couloir pour venir me rejoindre. J’aurais aimé qu’un gardien de sécurité vienne me faire sortir de cette foutue cellule pour aller m’enfermer avec elle pour quelques heures. Je ne sais pas comment j’aurais réagi si du jour au lendemain elle était revenue. Sans doute mal, par orgueil. J’aurais joué à l’indifférent pour qu’elle ne pense pas que je m’étais attaché. Il m’est arrivé quelques fois de me demander si son père n’avait pas tout appris et que c’était pour cette raison qu’elle avait cessé de venir me rendre visite. Si ç’avait été le cas, je pense qu’il aurait bien pu trouver un moyen de me faire libérer uniquement pour me tuer par la suite. Elle murmure en guise de réponse que ça a duré trop longtemps, ces deux années éloignées de moi. Au fond, elle ne voulait peut-être pas partir. Elle l’a fait pour me donner une leçon, mais c’était difficile pour elle aussi. Rien n’a vraiment changé, même si elle m’en veut encore sans aucun doute pour ce que je lui ai fait subir. Les sentiments sont les mêmes, seulement elle les a enfouis bien profondément. J’enveloppe sa lèvre inférieure pour la mordiller, je ne veux pas lui faire mal après tout. Ma langue frôle doucement sa lèvre et je la suce doucement, un parfait contraste avec les légères morsures sur celle-ci. Je ralentis mes mouvements en elle qui se font lents et profonds, puis redresse légèrement ma tête pour soupirer à nouveau de plaisir. J’attire sa main vers mon visage pour déposer mes lèvres sur son poignet avant de la reposer sur le lit, l’immobilisant à nouveau. Ma main libre s’est posée à nouveau sur sa jambe que je tiens contre ma hanche, et je me laisse aller en parlant en serbe, sachant pertinemment qu’elle ne comprendra rien. Je ne dis rien d’important de toute façon, seulement quelques mots un peu crus ainsi que son prénom que je murmure sans qu’il y ait aucun lien avec le reste. Peut-être qu’un jour si j’ai la patience je lui apprendrai. Pour l’instant, je me contente de lui parler en roumain. Je préfère sa langue à l’anglais, je ne la massacre pas autant. Olivia riait parfois au début quand je cassais les mots. Quand je suis arrivé ici, je ne maîtrisais pas la langue de Shakespeare, je ne connaissais que les mots d’usage courant. La plupart des rendez-vous que j’avais avec Macek étaient un mélange de serbe et de roumain. Je me rappelle que, souvent, lorsque les discussions étaient plus privées, il préférait parler en serbe, surtout si Teo était dans la pièce. Elle n’était pas encore mêlée à ses affaires à cette époque-là, elle n’était qu’une jeune adolescente. Je la sens qui ondule du bassin sous moi, elle m’encourage à accélérer la cadence et je ne me laisse pas prier, poussant un long soupir alors que je me fais plus rapide. Ma main glisse sur sa jambe et se serre sur sa cuisse en massant sa peau, ne se souciant guère des cicatrices sur celle-ci. Mes doigts sont toujours noués aux siens et je me penche contre elle, mon torse frôlant son ventre plat. Je peux sentir ses seins caresser ma peau, me faisant frissonner de désir. Mon visage s’enfouit contre son cou et je balade mes lèvres sur celui-ci, soupirant et gémissant alors que mes mouvements se font toujours plus fougueux. Je ferme les yeux, tentant de contrôler ma respiration. Dans ma tête, les souvenirs défilent rapidement. Je pense aux fois où elle me parlait des autres hommes qu’elle voyait alors que j’étais en prison. À cette fois au club où elle m’a mentionné qu’elle pouvait très bien me remplacer à présent, que je n’étais qu’un bon coup parmi d’autres. Je me fais moins tendre, plus bestial. Penser à elle avec un autre, n’importe qui me rend furieux. Je ne devrais pas être en train de réfléchir à ce genre de choses, mais je ne peux pas m’en empêcher. Je saisis son autre main, la plaquant aussi sur le lit. J’ai entièrement le contrôle et ce n’est pas pour me déplaire. Depuis qu’elle est ici, je suis beaucoup plus conciliant. J’essaie de la laisser gagner pour éviter les disputes, je plie peut-être même trop souvent devant elle de peur de lui déplaire. J’ai beau avoir déjà dit que je ne supportais pas ses caprices de princesse, pourtant je fais exactement comme son père, je ne refuse jamais rien. Quand vient le temps de faire l’amour, c’est différent. J’aime avoir le contrôle, être celui qui mène l’action. Je l’embrasse furieusement, plaquant mes lèvres sur les siennes en retenant un long gémissement rauque. Je murmure contre sa bouche, mon regard rivé au sien. « Tu es juste à moi maintenant. Il n’y a que nous deux. » Mes lèvres se recollent aux siennes, elle doit comprendre que je fais allusion à tous ces hommes avec qui elle doit avoir couché durant les deux dernières années, à ses histoires qui me faisaient crever de jalousie alors que j’étais en prison. Je devenais agressif, encore plus méchant quand elle me parlait de ces types avec lesquels elle s’envoyait en l’air. Même quand je clamais m’en foutre totalement, j’étais jaloux et n’arrivais pas à le cacher. Mes mains serrent fermement les siennes, peut-être un peu trop, mais je ne réfléchis pas vraiment à mes gestes. Mon visage s’enfouit à nouveau dans son cou, je mordille sa peau avec douceur alors que je respire difficilement, poussant finalement ce long cri rauque alors que j’atteins l’apogée de mon plaisir. La sensation de chaleur qui me parcourt se répand telle une décharge électrique alors que je ralentis mes coups de reins jusqu’à cesser totalement de bouger en elle, restant immobile, penché sur son corps en tremblant toujours de plaisir et cherchant à reprendre mon souffle.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyLun 6 Avr - 16:15

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

les choses ont toujours été tumultueuses entre nous. plus d'orages que de beaux temps quand on tourne le visage vers le passé. c'était même sanglant le plus souvent. nos face à face partaient dans tous les sens. mon retour au club en débarquant en ayant des idées pleins la tête. on voyait à quel point notre 'relation' était à la fois toxique et indispensable. j'avais besoin de lui, j'avais besoin de le sentir près de moi. cependant, ce jour-là, a été aussi le début du changement. le coté toxique et brutal a perdu de son importance pour donner un nouveau virage. les choses peuvent évoluer. avec nous, ça aurait pû évoluer dans le mauvais sens, on aurait pû finir par se tuer mutuellement. et bien, non. ça parait totalement étrange et faux, et pourtant nous avons besoin de l'un de l'autre. que ce soit dans le business, que ce soit physiquement et je ne parle pas seulement de nous envoyer en l'air. on ne formera jamais le genre de couples qu'on voit en magazines, le genre de couples qu'on voit au coin d'une rue. on sera toujours différent des autres parce qu'on est dans le trafique et parce que nous ne sommes comme chacun. on ne désire pas de parades. surtout moi. ce n'est pas dans mes intentions de parader au côté d'un apollon pour montrer que je suis capable d'attirer une bombe dans mes filets. quand on tient à quelqu'un ce n'est en aucun une cours. ce n'est pas à celui qui tombera dans le tumulte de l'amour en premier. c'est étrange quand je pense au faite que ce n'était qu'une gamine quand j'ai ressentit mon premier sentiment pour lui. je ne savais même pas ce que représentait l'amour. et pourtant j'ai ressentit tous ses sentiments dans mon ventre au moment même où nos regards se sont croisés. je ne voyais que par lui après ça. je ne voyais que lui. après tous les autres sont devenus fades, pas à sa hauteur. je ne voyais plus l'amour de la même manière. ce n'était plus un conte de fées, c'était la réalité et j'avais trouvé mon prince charmant bien plus vieux que moi. je me foutais de l'âge, de ce que pouvait dire mon père. je me foutais de tout parce que quand il venait à la maison, je ne voyais que lui. il m'arrivait à perdre dans mes pensées pendant des rendez-vous d'affaires. je le regardais et me perdait dans des rêveries de gamine. il ne le remarquait surement pas parce que je n'étais qu'une gamine pourtant il aurait pû s'en rendre compte il y a bien longtemps. on ne fait pas vraiment dans les préliminaires pour cet fois. en même temps, je ne vois pas pourquoi on prendrait son temps à découvrir le corps de l'autre avec des bricoles alors que ça ne fait même pas une demi-heure qu'on vient de faire l'amour. ça me gêne pas le moins du monde quand il rentre en moi sans que je m'en rende compte ou que je sois préparer à ce que ça soit le cas. j'affectionne cet effet de surprise qui vous met en émoi et qui vous balance dans la fausse instantanément. dans ces situations, on ne peut pas se retenir. on ne peut pas s'empêcher de pousser un long soupir de plaisir. je suis contente qu'il me laisse une de mes mains libres. je peux ainsi en profiter pour le toucher. pour caresser sa peau chaude et délicate. j'aime le toucher, j'aime avoir ce contact contre ma peau. je peux m'empêcher de glisser l'un de mes doigts entre ses lèvres. c'est trop tentant. et puis je trouve ça tellement excitant. je sais, il me suffit de peu mais c'est dans le peu qu'on me peut retrouver bien des choses. j'aime aussi sentir ses lèvres dans mon cou, sur ma poitrine. il me dit que les deux années ont été longues. pour moi aussi, c'est le cas et je lui dis. si j'avais été assez naïve, je serais rester et j'aurais continué à me faire sauter dans cette cellule immonde. je valais mieux que ça. je pense que si je n'aurais pas fait ça, nous n'en serions pas là aujourd'hui. j'espère qu'avoir disparu de sa vie pendant deux ans, lui a montré que je lui manquais. c'est comme ça que les gens se rendent compte qui leurs manquent quelque chose quand ils n'ont plus cette chose. il ralentit la cadence. je bouge du bassin en dessous de lui afin de montrer que je veux qu'il reprenne une cadence bien plus rapide, moins lente, plus animal. heureusement, je n'ai pas besoin je n'ai pas besoin de le tenter plus pour le voir accélérer. il le fait immédiatement. avec sa rapidité de mouvements, je me mets à gémir. il est l'un des rares à m'avoir fait gémir aussi intensément et autant de fois. je lui ai souvent dit qu'il n'était pas le seul, qu'il y en avait bien d'autres. c'était la vérité. je ne mentais pas sur le fait que je pouvais le remplacer facilement. ce que je ne voulais pas dire, c'était que je ne voulais en aucun cas le remplacer. que ce n'était que des foutaises afin de le rendre jaloux, afin de rappliquer par rapport à tout ce qui me disait de méchant et sur sa femme. ça me permettait de lui montrer que ça me faisait rien alors que c'était tout le contraire. j'étais pour cette raison que je me ventais de mes amants. je m'en vantais devant lui. parfois, je disais même des choses en détail, des choses crus qu'il n'aurait pas besoin d'entendre. je ne sais pas si ça marchait. je ne sas pas si ça le mettait en colère. il attrape mon autre main pour la plaquer elle aussi sur le matelas. Kris est quelqu'un qui aime avoir le contrôle. je le sais. je sais aussi que depuis une semaine, il est conciliant et ne dit jamais un mot de trop. il me dit rarement oui. j'ai l'impression de voir mon père. avec lui aussi, j'arrivais à avoir tout ce que je voulais. par contre, quand on est au lieu, il aime avoir les rênes. il aime dicté les choses. et ça se voit encore plus à cet instant. c'est moi qui au lit est conciliante. c'est vraiment drôle quand on y pense. on a beau être tous les deux des forts caractères, il y a toujours un instant où on devient faible. « tu es juste à moi maintenant. il n'y a que nous deux. » un sourire se dessine sur mon visage avant de pousser un gémissement. il aime posséder les choses. il aime avoir les choses que pour lui. il n'aime pas le partage et je sais qu'il n'accepterait pas de me voir fricoter avec quelqu'un d'autres. il a mis du temps avant de le dire. il n'a plus de femmes. il n'y a plus de mariage. je ne pense pas que ça pouvait être vraiment le frein à ce qu'on soit ensemble. un mariage ça peut disparaitre aussi facilement qu'un nuage. ce n'est qu'un bout de papier qu'on signe. ce n'est rien que du papier. « c'est ça que tu aimes, que je sois qu'à toi. je n'ai toujours été qu'à toi, tu ne le voyais pas c'est tout. » murmure-je après avoir essayer de prendre ma respiration et d'avoir étouffer un gémissement. ils serrent les miennes et je peux sentir ses ongles rentraient légèrement dans ma peau. la sensation n'est pas désagréable, je n'y fais presque même pas attention au vue du moment. il arrive au septième ciel et je l'embrasse après avoir profiter de ce gémissement qui est si agréable d'entendre. il continue les mouvements alors que j'arrive moi aussi à l'orgasme. je n'aurais pas aimé de ne pas en avoir un. j'aime pas finir en suspens surtout qu'on ne le refera pas. je me cambre et ferme les yeux pour profiter de cet instant, pour profiter de tout ce qui se répand à l''intérieur de mon corps, de ses frisons. j'avance mon visage du sien alors qu'il reprend sa respiration. je passe ma main dans ses cheveux attrapant entre mes doigts ceux-ci pour les tirer légèrement et pouvoir l'embrasser fougueusement. je pose mon front contre le sien. « je meurs de faim. » dis-je en le regardant dans les yeux en sachant que d'ici quelques minutes mon ventre se mettra à gargouiller voulant avaler quelques choses.  
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyMar 7 Avr - 0:02


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
J’ai toujours eu horreur des disputes, car je sais que si je m’y mets je vais dépasser les bornes, et quand ça arrive ce n’est jamais beau. La dernière crise au club lorsque j’ai réalisé que le numéro de téléphone ne fonctionnait pas l’a bien démontré, je peux devenir horrible lorsque j’explose. Depuis qu’elle vit ici, j’apprends donc à me contrôler, à me tempérer pour que ce genre de situations ne se reproduisent pas. Je ne veux pas lui crier dessus, hausser le ton avec elle. Je crois que depuis qu’elle est ici, ce n’est arrivé qu’une seule fois, quand elle est arrivée plus tard alors que je l’attendais patiemment à la maison. Elle avait rendez-vous avec des clients et j’étais mort d’inquiétude de ne pas la voir arriver. Il n’y avait que deux options à mes yeux. Soit elle était au lit avec l’un d’entre eux, ou bien elle était enfermée dans une petite pièce à se faire torturer par des hommes qui voulaient la tête de la dernière héritière de l’empire Macek. Elle m’avait donné une certaine heure, m’avait dit qu’elle ne reviendrait pas plus tard, mais pourtant elle est arrivée près de deux heures en retard. Je n’ai pas réfléchi lorsque j’ai haussé le ton, lui gueulant dessus parce que j’avais peur qu’il lui soit arrivé quelque chose. Ce n’était pas de mauvaise foi, j’avais peur pour elle, je m’inquiétais. J’ai tendance à imaginer le pire, parce qu’avec les années j’ai bien souvent vu le pire se produire. Dans notre métier, les gens nous font rarement des cadeaux, sans doute est-ce une des raisons pour lesquelles je suis devenu tellement parano. Je sais que ça lui déplaît que je ne lui fasse pas entièrement confiance, mais je ne suis pas capable de ça pour le moment. Ce sera sans doute long, mais j’aimerais énormément y arriver. Être capable de me laisser aller totalement, sans crainte de ne me faire trahir en aucun cas. Je m’ouvre déjà beaucoup à elle sur plusieurs plans, mais il y a toujours cette petite barrière. J’ai peur qu’elle m’abandonne, qu’elle aille en voir un autre simplement parce qu’elle aura envie d’un peu de changement. Elle n’a jamais été en couple après tout, elle ne pourra peut-être pas résister à l’envie de sauter la clôture. Mes mains resserrent les siennes sur le lit alors que je l’embrasse à nouveau. Je suis plus fougueux, bestial même. Je murmure contre ses lèvres que j’aime qu’elle m’appartienne. C’est le cas, j’adore qu’elle soit uniquement à moi, j’ai envie qu’elle le soit entièrement. Je sais que je ne peux pas l’enfermer dans une tour de verre, qu’il y aura toujours des hommes autour pour la regarder, mais je ne veux pas qu’elle me trahisse avec ceux-là. Ou avec qui que ce soit. Elle sourit en entendant mes mots, elle ne semble pas prendre mal le fait que je sois possessif. Si ça se trouve, elle doit bien apprécier de m’entendre dire ça. Qu’il n’y a que nous deux, que personne d’autre ne compte sauf elle à mes yeux. Sa respiration est haletante et j’ai reculé mon visage, la regardant malicieusement alors qu’un gémissement s’échappe à nouveau de ses lèvres. Ça aussi ça m’avait manqué, ne plus entendre ses cris en échos entre les murs de la prison. Je savais que souvent on pouvait nous entendre. Les gardiens l’insinuaient de temps à autre. Ça ne me dérangeait pas trop. Je souris à sa réponse. Elle a parfaitement compris. J’aime avoir l’exclusivité, être la seule personne avec qui elle partage ses moments les plus intimes. Elle me dit qu’elle a toujours été uniquement à moi, seulement je ne le réalisais pas. Ce détail m’intrigue. À l’époque, elle me mentionnait tout le temps qu’il y avait d’autres hommes, que je n’étais pas seul. Parfois, j’essayais d’être raisonnable et elle me mentionnait que si ce n’était pas moi, elle irait voir tel ou tel autre homme. Ça me mettait hors de moi, mais je flanchais toutes les fois sans exception. Mes mains se resserrent un peu plus sur les siennes et je ne me soucie pas de lui faire mal sur le moment. Je suis dans le feu de l’action et ne contrôle pas trop ma force, quoiqu’il y ait toujours quelques limites. Je pourrais la briser en deux si je n’avais aucune maîtrise dans mes mouvements, si je ne me modérais pas un tant soit peu. Je respire de plus en plus difficilement et je sens le plaisir m’envahir, enfouissant mon visage au creux de son cou. Je mords doucement la peau fine qui recouvre celui-ci, tentant de reprendre mon souffle péniblement. Je jouis finalement dans un long gémissement rauque, mon corps se crispant sur le moment alors que mes mains restent refermées sur les siennes. Elle m’embrasse et je continue de bouger doucement en elle, ralentissant peu à peu la cadence. Elle détache ses lèvres des miennes et je sens son corps qui se crispe à son tour alors qu’elle atteint à son tour le septième ciel. Je reste immobile au-dessus d’elle, cessant totalement mes mouvements de bassin. Mes mains ont laissé les siennes libres, se glissant sous les oreillers alors que je me penche légèrement sur elle. Mon cœur bat à toute allure et je tente de reprendre mon souffle difficilement. Elle approche son visage du mien, je souris vaguement, toujours un peu dans les vapes. Je comprends un peu le cliché des hommes qui s’endorment directement après l’amour, bien que dans ce cas-ci ce soit parfaitement légitime. J’aurais envie de simplement m’écraser et dormir, mais quand je sens ses doigts tirer sur les mèches de mes cheveux, je ne peux m’empêcher de sourire doucement et me laisser faire. Elle m’embrasse avec fougue et je ferme légèrement les yeux avant de lui rendre son baiser, les ouvrant lentement alors que son front se colle contre le mien. Son regard foncé transperce le mien et je ris doucement en entendant ses paroles. Elle semble plutôt sérieuse quand elle dit ça. Je ramène doucement une mèche de cheveux derrière son oreille puis dépose un baiser sur sa joue. « Ne me regarde pas comme ça, j’ai l’impression que tu vas me bouffer. » Je lui lance un regard amusé, puis mon regard change légèrement quand je pense qu’il faudra sortir du lit. Je soupire, je suis toujours sur mon nuage. Je me retire lentement d’elle et l’entraîne dans mes bras. Je dépose un baiser sur sa tempe, puis regarde l’heure sur le réveille-matin avant de faire une moue. Il est vrai qu’il commence à être temps de manger. « On pourrait commander un truc, si tu veux. Ça te plairait? » Je suis le pire cuisinier qui existe sans doute. Je ne sais pas faire à manger. Mes connaissances culinaires se limitent à faire cuire des trucs au four et aux pâtes, et là encore elles ne sont jamais assez cuites ou le sont trop. C’était souvent Olivia qui se chargeait de ce genre de choses à la maison, avant que je sois en prison. Depuis le début de la semaine, j’ai cru comprendre que Teo n’était pas non plus la plus grande cuisinière, ce qui veut probablement dire que les restaurants de la ville vont faire fortune avec nous. « Je peux tenter de nous faire quelque chose, mais je ne peux pas garantir qu’on ne finira pas empoisonner. » Je lui adresse un sourire malicieux, puis dépose un léger baiser sur ses lèvres avant de m’étirer lentement. Le lit est confortable, j’aimerais y rester, mais me connaissant, si j’y reste je vais m’endormir. Je me lève et dépose mes pieds sur le parquet tiède avant d’ouvrir la commode pour enfiler un bas de survêtement. Je fouine un peu avant de trouver dans un autre tiroir un vieux pull noir usé que je dépose sur le lit. Il est beaucoup trop grand pour elle, mais la sachant frileuse je suppose qu’elle risque d’apprécier. Et puis j’aime bien quand elle porte mes vêtements. « Je te laisse y penser, je vais fumer une cigarette au salon. » Je dépose un baiser sur le dessus de sa tête avant de sortir de la chambre avec nonchalance, descendant les marches lentement pour me diriger comme de fait au salon. Lorsque j’allume enfin la cigarette, je pousse un soupir de satisfaction. Il me semble que ça fait des heures que je n'ai pas fumé.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyMar 7 Avr - 20:39

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

je ne cherchais jamais vraiment les conflits cependant je n'essaye pas de les éviter non plus. je laisse le plus souvent les choses sortir. je ne les retient pas. je ne vois pas pourquoi je me retiendrais de parler quand j'en ai envie. Kristjan ne m'a encore vu énervée, dans une folle rage. en même temps, il faut mieux éviter parce que ça finit généralement dans le sang. au club, quand je me suis énervée, ce n'était pas grand chose par rapport à ce que je suis capable. une fois, je me suis tellement énervée après quelqu'un qu'il a fini par avoir un couteau dans l'œil et j'ai frappé son corps pendant de longues minutes. on ne pouvait même pas reconnaitre ce pauvre homme. ce n'était pas un homme business. c'était un trop collant qui m'a traité de pute et de pleins d'autres choses. il aurait mieux fait de se taire surtout après la première fois où je lui ai dit de dégager. en ce qui concerne Kris, je l'ai vu deux fois en colère. une fois au club et une autre fois, il  y a quelques jours. c'était le seul jour où j'étais sortit pour aller voir quelqu'un pour le trafique. il fallait que je négocie de nouvelles armes. j'avais imaginé que ça serait facile, qu'en peu de temps, j'aurais réussi à le manipuler pour avoir ce que je voulais. ça était bien plus long. il m'a fallut utiliser bien plus d'atouts, la séduction ne marchait pas entièrement avec lui. il a fallut que je lui montre que j'avais du cran et il n'a pas refusé quand l'un de ses hommes de main à terminer avec une balle entre les deux yeux. ce jour-là, Kris était en colère. je sais que j'avais deux heures de retard. seulement ça arrive. on ne contrôle pas forcément tout. il y a des choses qui débarquent à l'improviste. je ne sais pas ce qui l'a vraiment énervée. je sais bien qu'il pense que je pourrais être capable d'aller voir ailleurs. je ne peux pas lui en vouloir, j'ai fait ça pendant tellement longtemps et même lorsque j'allais le voir en prison. bien sûr que j'aime son côté possessif. quelle femme n'aimerait pas entendre qu'un homme ne veut qu'elle. j'ai beau avoir été avec d'autres hommes, Kris a toujours été le seul que j'avais en tête. le seul que je voulais avoir. les autres n'étaient qu'un amusement. ils ne comptaient pas. la preuve, je ne prenais pas la peine de retenir leur prénom. à quoi bon connaitre un prénom alors qu'il n'est qu'un passage d'une nuit dans ma vie. c'est mettre de l'importance sur quelque chose qui n'en a pas.  vient ce moment qu'on attend tellement. le moment d'extase, de pure bonheur. ce moment qu'on aimerait ressentir à longueur de temps parce qu'on se sent bien quand il est là, on est sur un nuage, dans une bulle. plus rien à d'importance. le monde ne tourne même plus. j'ai besoin de sentir ses lèvres contre les miennes après être monter au septième ciel. avant je n'en prenais même pas la peine. je ne voulais pas qu'il puisse déceler quelque chose.  j'ai faim et je ne pense pas que c'était le bon moment pour le sortir comme ça, d'un seul coup. seulement, c'est sortit tout seul.   «  ne me regarde pas comme ça, j'ai l'impression que tu vas me bouffer. » je n'ai pas l'impression de le regarder étrangement. peut-être que j'ai plus faim que je ne le pense et que ça se voit dans mon regard. il est clair que je ne mangerais personne. je ne sais pas comment les gens font pour être cannibale. par contre, je pourrais le dévorer d'une autre façon. ça me dérange pas de faire courir ma langue sur son torse, de le mordiller légèrement. je trouve ça même excitant. c'est une autre manière de voir les choses. je pourrais aussi manger sur lui. le décorer de nourriture et en dévorer chaque parcelle rien qu'avec ma bouche. le dévorer de cette façon, je veux bien. « je suis sûre que tu ne dirais pas non, si je mangeais sur ton torse. » dis-je en le regardant avec ce petit sourire malicieux que je fais souvent avec lui. en même temps, je lui ai dit ça alors qu'il était en moi. il se dégage et prend dans ses bras. je me colle bien à lui posant ma tête sur son torse. c'est la position que j'aime le plus après avoir fait l'amour avec lui. je sais, c'est parfaitement la position la plus romantique qu'il soit et je dis de ne pas être une romantique. je pense qu'au fond de moi, je le suis un peu mais que je n'ose pas faire sortir ce côté de peur de souffrir. c'est toujours la chose qui revient avec moi. je ne veux pas souffrir. je préfère faire souffrir les gens. j'aime mettre une carapace autours de moi. j'aime me protéger de tout ce qui peut être nocif. «  on pourrait commander un truc, si tu veux. ça te plairait ? » je pourrais descendre à la cuisine et faire quelque chose. j'arrive à me débrouiller un peu. faire des pâtes ou des pancakes. et oui, c'est la seule chose que je suis capable de faire parce que c'est notre nourrice qui m'a appris à le faire. je ne serais pas faire autre chose. je ne suis pas une cuisinière. je suis plus douée pour utiliser une arme ou pour la torturer. ce soir, j'ai envie de manger un truc de bon et de normal. j'ai pas envie d'engloutir un truc vite fait. heureusement que je n'ai jamais eu à habiter toute seule. c'était tellement meilleure de manger la nourriture de notre nourrice. je pouvais même rentrer en plein milieu de la nuit, elle me faisait une pile de pancakes avec des framboises et de la chantilly. elle était un véritable cordon-bleu. j'aimais sa cuisine plus que tout. depuis la mort de mes parents, je mange dans les restaurants. je n'ai pas retrouver le gout de la nourriture de notre nourrice mais il faut bien que je me nourrice un peu. «  je peux tenter de nous faire quelque chose, mais je ne peux pas garantir qu'on ne finira pas empoisonner. » je crois que Kris est comme moi. je ne l'ai pas encore vu une seule fois derrière les fourneaux. je ne l'ai pas vu cuisiner. il ne doit pas savoir le faire. je pense que commander quelque chose est la meilleure solution pour nous. j'ai pas trop envie d'être empoisonner bien que je ne pense pas que ça soit bien possible. je le regarde s'étirer et se lever du lit. je garde les draps tout près de moi cependant, j'en profite pour le regarder. il enfile un bas de survêtement et je dois dire que je pourrais lui sauter dessus en le voyant habiller comme ça.  je me retiens et je me contente de me mordre la lèvre inférieur. il dépose un autre truc sur le lit. vu qu'il ne l'enfile pas, c'est qu'il est pour moi. «  je te laisse y penser, je vais fumer un cigarette au salon. » il dépose un baiser sur le haut de ma tête avant de sortir de la chambre. ça fait de longues heures qu'il n'a pas fumé. dès l'instant où il a tué Olivia, il n'a pas fumé. ça n'a pas dû être facile et en même temps, on peut dire qu'on a été très occupé. de toute façon, c'est ce qu'il faut avec ce genre d'addiction. je pousse les draps et j'attrape le truc noir qu'il a laissé. je le regarde. c'est un pull noir. il sait que j'ai toujours froid et si je ne porte qu'une chose, je préfère que ça soit quelque chose de chaud. j'enfile rapidement le pull qui est bien trop grand pour moi et qui m'arrive à la moitié des cuisses. j'attache mes cheveux et je descends jusqu'au salon. il est là, sa cigarette dans la main. je reste dans l'encadrement de la porte callée contre celui-ci. « il est vrai que j'aimerais te voir cuisiner et avec qu'un tablier, ça serait le summum. seulement, je pense avoir trop faim pour tenter le coup. commander quelque chose, ça m'ira. » dis-je en lui faisant un petit clin d'œil. j'avance jusqu'au canapé et m'assois sur l'accoudoir. il va surement me demander ce que je veux manger. je ne crois même pas savoir moi-même ce dont j'ai envie. ce qui a de bien, c'est que j'aime tout. je ne suis pas pénible. j'opte pour la chose la plus chose facile et celle qui arrivera le plus vite. « une bonne pizza, ça me va. »   
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyMer 8 Avr - 3:52


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Quand elle parle de manger sur mon torse, j’arque légèrement un sourcil et me retient de ne pas glousser. En fait je n’ai jamais entendu Teodora dire des trucs pareils, mais je dois dire que ça ne me déplait pas de l’entendre libérée comme ça. Je l’attire dans mes bras et la serre contre moi, soupirant d’aise. Les gens qui disent que le lit est un endroit ordinaire et ennuyeux sont sans doute ceux qui ne s’y connaissent pas du tout. On peut faire des tonnes de choses dans un lit, ce n’est pas parce que l’on préfère le confort que forcément ça rime avec ennui. Elle se love contre mon torse et je caresse doucement ses cheveux. Je lui rends son petit sourire malicieux de tout à l’heure, l’air légèrement pensif. « C’est vrai que je ne me plaindrais pas, déjà le coup du chocolat était plutôt original, je suis persuadé que je ne serais pas déçu. » Ma main se balade sur sa taille fine, remontant sur son dos. J’adore la sentir ainsi contre moi, on n’avait pas ces petits moments avant. Ça n’arrivait pas en prison que l’on puisse faire ce genre de choses. Je ne me le serais jamais permis de toute façon. Ça a commencé la semaine dernière, quand elle est arrivée ici. C’est devenu en quelque sorte un petit rituel après avoir fait l’amour, de simplement la garder contre moi pendant quelques instants et de sentir sa respiration se calmer et devenir plus régulière après des moments plus mouvementés. Je dépose mes lèvres sur le côté de sa tête puis je joue à nouveau dans ses cheveux, entortillant les boucles entre mes doigts. Je n’ai pas spécialement faim, mais probablement que d’ici quelques minutes, moi aussi je vais commencer à avoir envie de manger. Je lui propose donc de se faire livrer quelque chose, il n’est pas très tard et de toute façon les livraisons ne ferment qu’à minuit. On aurait amplement le temps. Je me demande s’ils n’ont pas fermé tous les restaurants de la ville par contre de peur qu’il y ait une nouvelle fusillade. Si ça se trouve. ce soir toute la petite ville de Siloam Springs est barricadée et personne ne sort de sa maison. On serait plutôt dans la merde si c’est le cas, car ici, je n’ai absolument rien à manger. Enfin, j’ai quelques boîtes de pâtes tout de même, des trucs de base. Je ne suis pas complètement incompétent mais je déteste cuisiner pour quelqu’un. Je sais que je suis un horrible cuisinier, je n’ai pas envie de lui imposer un repas infect, elle mérite bien mieux que ça. Je plaque un baiser sur ses lèvres furtivement avant de faire l’effort de me lever. Je n’en avais pas spécialement envie et je regarde Teodora dans le lit, confortablement installée. J’y serais bien resté moi aussi. Je commence à m’habiller, enfilant un bas de survêtement. Je sens son regard appuyé sur moi et je m’efforce de ne pas sourire. J’aime quand elle me regarde de cette façon, c’est toujours agréable de savoir que l’on fait de l’effet à quelqu’un. Spécialement lorsqu’il s’agit d’une personne que l’on aime. Je lui ai déjà dit et je n’ai plus de gêne à le lui répéter, maintenant, que je suis amoureux d’elle. Elle n’en est pas capable de son côté, mais je suppose que ça finira par lui passer. Il lui faut sans doute plus de temps. Je prends légèrement mon temps avant d’enfiler le survêtement, la regardant du coin de l’œil. Je peux la voir qui se mord la lèvre inférieure et je ne peux m’empêcher de penser qu’elle est terriblement sexy quand elle fait ça. Je fouine dans les tiroirs à la recherche de quelque chose pour elle. Le vieux pull noir fera bien l’affaire, si ça se trouve elle pourra même s’en faire une robe. Je dépose le vêtement sur le lit et la regarde. Elle a tiré les draps vers elle à nouveau et je ne peux m’empêcher de sourire en la regardant emmitouflée dans les couvertures. Elle me fait penser à la fillette de quatorze ans comme ça, bien qu’elle soit un peu moins innocente, et beaucoup plus attirante. Elle n’était pas moche, loin de là, mais l’adolescente n’est en rien comparable avec la jeune femme que j’ai devant moi. Je m’approche d’elle et dépose un baiser sur le dessus de sa tête, je peux sentir le shampoing dans sa chevelure foncée. Je crève d’envie d’une cigarette, ça me démange depuis bien longtemps déjà et je me retenais seulement car j’étais occupé et surtout avec elle. Je ne sais pas pourquoi je me retiens de fumer en sa présence, peut-être parce que j’ai peur de l’incommoder. Elle ne doit pas apprécier l’odeur du tabac. Je connais très peu de personnes qui l’aiment, outre certains fumeurs. Je m’éclipse de la chambre et descends les marches avec lenteur. Dans le salon, je trouve un des packs que j’ai laissé traîner sur la table basse. Je laisse souvent traîner les paquets de cigarette un peu partout, les oubliant là. C’est assez pratique dans un sens comme oubli car au moins je sais que j’en ai partout où je vais. Je n’ai pas mon zippo sur moi et il n’y a pas de briquet non plus sur la petite table. Je soupire en me dirigeant vers le foyer à la recherche de quelque chose qui pourrait me servir à allumer la clope. Je trouve des allumettes juste à côté de la petite boîte de bois foncé. Quand ma main touche à celle-ci, je ressens un léger frisson, comme si mon cerveau venait de reconnaître instantanément le contenu de la boîte. Je croyais avoir rangé la cocaïne dans le bureau, l’avoir mis sous clef avec tout le reste. Apparemment non. J’ai peur pendant un instant qu’elle ait fouillé et trouvé la boîte, qu’elle en devine le contenu. Je ne crois pas qu’elle ferait ça, mais pourtant je me demande quelle serait sa réaction. J’allume distraitement ma cigarette et tire un long trait de fumé en m’imaginant ce qui se passerait si Teo trouvait la coke, si elle apprenait que de temps à autre, quand je me sentais particulièrement seul, il m’arrivait de me faire une ligne ou deux en solitaire. Parfois j’allais m’entraîner ensuite jusqu’à être totalement épuisé. Je cesse de toucher la boîte lorsque j’entends ses pas dans le couloir, puis me retourne pour la voir apparaître dans le cadre de la porte. Mes yeux se baladent de son visage jusqu’à ses jambes à presque entièrement dévêtues. On peut voir ses marques, mais ce n’est pas vraiment ce à quoi je m’attarde. En fait je préfère la vue d’ensemble. Je souris doucement en continuant de la regarder, profitant de la vue tout sauf déplaisante, puis je ricane légèrement quand elle me dit qu’elle aimerait bien me voir cuisiner, seulement avec un tablier bien entendu. Elle ajoute par la suite qu’elle a trop faim pour vouloir essayer maintenant. Je penche légèrement la tête sur le côté puis prends une nouvelle bouffée de ma cigarette. Entre temps, elle s’est installée sur le bras du canapé. Je lui lance un petit regard malicieux après avoir remarqué son clin d’œil. « Tu n’arriverais pas à résister cinq minutes. Si je faisais ça on ne mangerait jamais. » J’ai sans doute raison, et puis si le contraire arrivait, si je venais à la surprendre avec un simple tablier sur le dos alors qu’elle prépare un repas, on ne mangerait certainement pas de sitôt. Je l’écoute décider qu’une pizza serait une bonne idée et je ne suis pas du tout contre. Je ne suis pas vraiment très difficile, en même temps après avoir connu la prison n’importe quoi peut être meilleur. « C’est bon alors. Toute garnie? J’enlève quelque chose? Je vais aller chercher le menu, on va se croiser les doigts pour qu’ils n’aient pas décider de fermer aujourd’hui. » Je m’approche lentement du canapé et écrase le mégot de ma cigarette dans le cendrier sur la table basse avant de m’approcher de Teodora. Je dépose une main sur sa cuisse à moitié-nue et remonte légèrement sous le pull avant de m’arrêter à mi-chemin. « Pas de sous-vêtements? Heureusement que tu ne portes pas de robes… » Je lui lance un petit regard malicieux. Tant qu’elle est ici, toute seule avec moi elle peut bien porter ce qui lui chante, même si ça implique qu’elle est complètement nue. Je quitte le salon un instant pour aller chercher le menu de la seule et unique pizzeria de Siloam. Au téléphone, on m’annonce que le délai d’attente est élevé, mais au moins je suis rassuré de savoir qu’on ne finira pas la soirée sans avoir rien mangé. Je retourne dans le salon d’un pas nonchalant. « Il y a un délai d’attente, mais c’est mieux que rien j’imagine. » Je lui adresse un sourire tendre, allant m’installer sur le canapé.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyMer 8 Avr - 17:56

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

on peut faire tellement de choses à deux. on peut faire des choses originales qui permettent de pimenter les choses. j'aime le piment dans les choses ordinaires, j'aime que ça soit différent pour ne pas le se laisser aller dans une routine qui devient lassante. je dis ça alors que je ne suis même pas sûr que ça lui plairait de faire une chose comme ça. certaines personnes ont dû mal avec l'originalité. moi j'ai toujours aimé ça car ça me permet de ne pas me lasser. je me calle contre son torse. je peux sentir son odeur mais aussi cette sueur d'après amour. je pose une main à plat sur ses muscles saillants. « c'est vrai que je ne me plaindrais pas, déjà le coup du chocolat était plutôt original, je suis persuadé que je ne serais pas déçu. » avec le chocolat, c'était plus facile. je n'ai pas eu besoin de réfléchir à ce moment-là. j'aimais ce moment, j'aimais dévorer ce chocolat sur son corps. c'était à la fois sensuelle et érotique. c'était divin. j'étais hors de contrôle, j'aurais pû le faire pendant des heures. Kris était surpris quand je l'ai fait. seulement, je dois dire qu'il a bien apprécié après. il m'a fait la même chose. ça à finit par ce qu'on fasse l'amour dans la cuisine. c'était des préliminaires que je referais sans hésiter. il a dû comprendre que je n'aimais pas les trucs qui restent dans le moule. que je voulais avoir des moments comme ça avec lui. ce n'est pas avec tout le monde que je le fais. c'est même avec le seul que j'ai fait ça. c'était trop personnel pour le faire avec des autres. avec un autre. « jl va falloir que je change ça. je te ferais gouter à ça, un de ses jours. » si je fais ça maintenant, je serais capable de ne pas manger. c'est toujours mauvais de penser à des trucs dans le genre quand on a faim. parce qu'on a tendance à ne pas manger. surtout avec lui, je suis incapable de faire quelque chose sans finir par m'envoyer en l'air. et pour lui, c'est la même chose. on est comme ça. quand nous sommes dans la même pièce, on ne peut pas résister. on cède à nos désirs incontrôlables. il disparait de la chambre en me laissant quelque chose à mettre sur le dos. de toute façon s'il ne l'aurait pas fait, je lui aurais emprunter le premier t-shirt que j'aurais trouvé dans le coin. je ne suis pas chiante quand il s'agit de m'habiller. depuis que je suis ici, j'ai pris l'habitude de prendre ses vêtements pour me vêtir après une partie de jambes en l'air. j'aime avoir son odeur sur moi. et puis, je me vois pas me rhabiller pour aller au rez-de-chaussée. il n'y a que lui et moi dans cette demeure. personne d'autre. je n'ai pas besoin de me cacher plus que ce que me permet le pull qu'il vient de me donner. je prends mon temps un minimum pour lui laisser le temps de profiter de sa cigarette pendant un moment. j'ai beau avoir fumer quelques fois, je ne trouve pas l'odeur très agréable. ça reste imprégner dans les tissus. lorsque je fume, c'est pour évacuer quelque chose. la première fois, c'était après l'avoir vu en fumer une dans le bureau de mon père. je voulais ce que ça faisait d'en avoir une entre les lèvres. après la mort de mes parents, je dois dire que j'ai énormément fumer pendant la première semaine. il m'arrivait de fumer cigarette sur cigarette juste pour jouer avec la mort que procure le tabac. c'était nulle. j'ai arrêter car au final, ça n'aide en rien. j'arrive au salon et je reste pendant plusieurs instants dans le cadre de la porte. je le regarde et je remarque pour la première fois cette boîte. je suis curieuse pourtant je n'ai jamais cherché à fouiller chez lui. je ne m'y attarde même pas. ce sont ses objets, je n'ai pas à savoir ce qu'il regorge. je vois bien que ses yeux me regarde de haut en bas. par réflexe, je tire légèrement sur le bas du pull afin d'essayer de couvrir les cicatrices. je dois dire qu'en l'enfilant, je me suis pas préoccupé de ça. seulement, il regarde mes jambes et j'ai toujours l'impression qu'il regarde ses marques. et je n'aime pas ça. je lui parle du fait que ça ne me dérangerait pas de le voir cuisiner avec seulement un tablier pour le couvrir. « tu n'arriverais pas à résister cinq minutes. si je faisais ça on ne mangerait jamais.» il est facile d'imaginer la scène. lui entrain de préparer le repas, moi installé sur le comptoir un verre de vin à la main admirant le spectacle devant moi. admirant ses jolies petites fesses musclés et son corps bougé en essayant de faire mijoter quelques choses. je serais obligé d'aller toucher. je ne pourrais pas résister à l'appel d'aller me caller dans son dos. s'il fait ça, aucune chance qu'on mange. on ne pourra pas résister à l'envie de s'envoyer encore en l'air. il est clair qu'on mangerait pas. seulement, j'ai besoin de manger quelque chose. j'ai juste pris le temps d'avaler un truc ce matin et rien depuis. si je ne veux pas tomber dans les pommes, je dois offrir à mon corps quelque chose de consistant. « non j'avoue. mais tu sais comment me faire plaisir. » je lui dis qu'une pizza m'ira bien. c'est simple et généralement ça plait à tout le monde. je ne connais pas vraiment ces gouts. je ne sais pas s'il a pris l'habitude de manger à l'américaine. pour ma part, je dois dire que je craque pour tout ce qui est gras même si je préfère largement manger dans un bon restaurant. on m'offre une pizza ou des frites, et ça ne durera pas longtemps. « c'est bon alors. toute garnie ? j'enlève quelque chose ? je vais aller chercher le menu, on va se croiser les doigts pour qu'ils n'aient pas décider de fermer aujourd'hui.» je ne suis pas difficile. j'aime tout. je ne suis pas le genre de filles à faire du tri. à vouloir pas manger ça ou ça parce que c'est trop calorique. je ne fais pas attention à ce que je mange. j'ai toujours eu un avantage, c'est que je prends pas souvent de poids quoique je mange. en même temps, je coure tous les matins et les parties de jambes en l'air, ça marche pas mal. on perd des calories en ne s'en rendant même pas compte. je n'avais pas pensé au faite que les restaurants pouvaient être fermés. on a fait une fusillade en pleine ville, ça pourrait être logique. les gens auraient pris peur et se seraient cacher derrière leurs fenêtre. j'espère pas parce que j'ai envie de manger. ils ne seraient tout de même pas aussi peureux que ça. heureusement qu'ils n'ont jamais eu le droit à une guerre civile ou à une guerre de gang, ils ne feraient pas les peureux comme ça. « je ne suis pas difficile. prend ce que tu veux, j'aime tout. » je suis toujours installé sur le bord du canapé, les jambes croisées. je me tiens tout de même comme une femme raisonnable. c'est pas mon genre d'être vulgaire ou de rejouer la scène de basic instinct. il écrase son mégot et je suis contente qu'il ne soit pas venu fumer près de moi. il pose une main sur ma cuisse et fait remonter le seul vêtement que je porte. il veut vraiment faire monter l'excitation. je frisonne en sentant sa main. il ferait mieux d'aller commander cette pizza pour éviter qu'on meurt de faim. « pas de sous-vêtements ? heureusement que tu ne portes pas de robes... » pourquoi je porterais quelque chose en dessous. il n'y a que lui. je ne l'aurais pas fait si je savais qu'une autre personne serait dans les parages. parce que je m'expose pas de la sorte et je ne voudrais pas montrer mes cicatrices. je reste tout de même une demoiselle respectable. je pose ma main sur la sienne l'attrapant. juste ce geste pourrait me donner encore envie de lui. j'embrasse sa main et la garde dans la mienne afin d'avoir un certain contrôle sur ses mouvements. « je ne porte jamais de robes, ça tombe bien. » dis-je en lui faisant un joli petit clin d'œil. il quitte le salon et je suis contente parce que c'est à ce moment-là que mon ventre se décide à gargouiller. généralement quand ça arrive, c'est que j'ai vraiment besoin de manger. il revient au salon. j'espère que c''est ouvert et qu'on aura le droit à une pizza. je crois les doigts à l'intérieur de moi attendant la réponse de Kris. « il y a un délai d'attente, mais c'est mieux que rien j'imagine. » ça me soulage. on pourra manger quelque chose. il s'installe sur le canapé et je descends du bord pour aller m'installer à côté de lui. je ne suis pas assez bien alors je passe une jambe de chaque côté de son corps. je l'embrasse légèrement avant de poser les yeux sur lui et mes mains sur son torse. « ça fait plusieurs fois qu'on vient me voir pour de la drogue. je déteste ça seulement si c'est lucratif, je pense que le business Macek devrait s'y mettre aussi. j'ai déjà des pistes pour avoir des fournisseurs. tu crois que je pourrais gagner de l'argent ? » je hais la drogue. je hais cette saloperie. seulement, j'ai eu le droit plusieurs fois à des personnes qui voulaient que je les fournisse. je crois que c'est parce que mon frère en vendait et que quand ils entendent le nom de famille Macek, ils pensent que je fais la même chose. je me suis posé plusieurs fois la question. j'en ai parlé avec des gens, j'ai fait le tour. je pourrais avoir des fournisseurs. seulement, je ne fais pas faire un truc qui ne rapporte rien du tout ou quelques billets.   
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyJeu 9 Avr - 2:39


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Je lui ai dit qu’elle n’arriverait pas à tenir plus de cinq minutes si jamais je venais à faire la cuisine vêtu uniquement d’un petit tablier comme elle l’a mentionné. En fait, je pense qu’aucun de nous n’arriverait à tenir bien longtemps. Je serais là, tentant de cuisiner quelque chose de potable alors qu’elle me regarderait avec un air de prédateur. J’aime sentir son regard sur moi, bien que je me doute que je n’arriverais pas à me concentrer sur la cuisinière si ça venait à arriver. Je l’imagine bien, installée sur l’ilot de la cuisine en buvant un verre de vin, portant probablement une de mes chemises comme à son habitude. Elle ferait probablement tout pour me déconcentrer, me parlant de tout et de rien simplement pour que je porte mon attention sur elle, et donc forcément je serais déconcentré à la vue de son corps à moitié-nu, un peu comme à ce moment précis. Toutefois j’essaie d’être un peu plus raisonnable. On vient de faire l’amour, je ne vais tout de même pas me jeter sur elle, ce serait complètement ridicule. Nous ne sommes quand même pas des bêtes, nous sommes capables d’avoir une certaine retenue. Elle répond que je sais comment lui faire plaisir et je souris au double-sens de la phrase. Il est vrai que je l’ai rarement entendue se plaindre, ou plutôt jamais lorsque l’on couche ensemble. Au contraire, je ne pense pas l’avoir déjà déçue. Je repense à tout à l’heure dans la douche. Je ne suis pas vraiment fier pour cette fois-ci, bien que ce soit arrivé excessivement rarement. Je fais toujours tout pour qu’elle prenne du plaisir, j’aime tellement la satisfaire que c’est aussi plaisant que le sexe en soi. « J’adore te faire plaisir, tu le sais bien. » Je murmure mes paroles et termine ma cigarette en lui adressant un regard rempli de malice. Je m’avance bientôt vers elle avec lenteur pour écraser ma cigarette dans le cendrier avant de me mettre à parler de pizza, comme pour détourner un peu l’attention. Elle est assise sagement sur le bras du canapé, les jambes légèrement croisées pour ne pas être indécente. Elle sait comment m’attirer. Je n’aime pas les choses vulgaires, j’aime le bon goût, la classe. C’est sans doute pour cette raison que je n’aime pas la lingerie. Trop souvent, ce sont des vêtements qui ne laissent absolument pas de place à l’imagination et qui sont trop vulgaires. Je préfère la nudité déjà, ou des moments comme celui-ci où elle porte un de mes vêtements. Elle réussit à être désirable même dans ce vieux pull que je n’ai probablement pas porté depuis plus de dix ans. Ça fait vraiment longtemps, je me demande même pourquoi j’ai décidé de garder toutes ces choses. Elle me dit de prendre ce que je veux. Elle ne se casse pas la tête, en même temps moi aussi je m’en fiche un peu. Elle n’est pas si difficile à vivre qu’elle le laisse croire, en réalité. Je souris vaguement à cette pensée, me penchant un peu plus vers elle pour caresser sa cuisse d’une main. Je sens son corps frissonner à mon contact et je souris un peu plus. Je constate bien assez rapidement qu’elle ne porte pas de sous-vêtement et retire ma main de sa cachette. Je lui fais remarquer que c’est une bonne chose qu’elle ne porte pas de robe. Je blague un peu bien entendu, car je sais qu’elle porte généralement des sous-vêtements. Elle les abandonne seulement lorsqu’elle s’habille après qu’on ait fait l’amour. Pour les nombreuses fois où je l’ai dévêtue, j’ai pu remarquer qu’elle n’était pas particulièrement excentrique dans ses choix, d’ailleurs. Ce n’est pas pour me déplaire, ce qui m’importe c’est ce qu’il y a sous les vêtements, et pour ça elle ne me déçoit certainement pas. Elle attrape ma main et dépose un baiser sur le revers de celle-ci avant de la garder contre elle. Je me laisse faire un moment, puis mon petit sourire s’élargit quand elle mentionne ne jamais porter de robes. Il est vrai que je ne l’ai jamais vue porter une robe ou une jupe. Elle n’est pas particulièrement féminine dans ses choix vestimentaires, sauf bien entendu lorsqu’elle se présente avec ces décolletés plongeants et les talons hauts vertigineux qui donnent l’illusion qu’elle est bien plus grande qu’elle ne l’est en réalité. Ça m’amuse toujours un peu d’ailleurs, de la voir descendre de ses échasses et soudainement devenir nettement plus petite. Je m’éclipse du salon pour aller téléphoner. Il y a un long délai pour les commandes, apparemment nous ne sommes pas les seuls à avoir eu l’idée de faire livrer quelque chose ce soir. Je suppose que personne n’avait vraiment envie d’aller faire des courses avec ce qui s’est passé plus tôt. Je me demande s’ils en parlent aux infos. Je serais curieux d’entendre ce qu’ils vont dire. Après avoir été mis en attente une demi-dizaine de fois, je passe finalement ma commande. Je n’aime pas particulièrement donner mon adresse, et particulièrement ce soir. La petite réceptionniste au téléphone massacre mon nom et je lève les yeux au plafond, commençant à avoir l’habitude qu’elles le fassent. Finalement, la commande est placée et je peux retourner voir Teodora au salon. Ce n’est pas que j’aie absolument besoin d’être avec elle, mais savoir qu’elle m’attend sagement – ou pas – dans l’autre pièce avec mon bull et rien d’autre, c’est assez intéressant. Quand j’entre dans le petit salon, je constate qu’elle est toujours assise sur le bras du canapé et n’a pas vraiment bougé. Je lui explique qu’il y a un temps d’attente élevé, puis vais m’installer à ses côtés. Je n’ai pas vraiment d’arrière-pensées, à vrai dire la fatigue de cette longue journée commence à se faire sentir. Heureusement pour moi, Teo est là pour me sortir de ma torpeur et je sens ses longues jambes se glisser de chaque côté de mon corps. Je pousse un soupir en la sentant s’installer ainsi sur moi et mes mains se posent à l’arrière de ses cuisses par réflexe. Je ne la quitte pas du regard et souris malicieusement en sentant ses mains se poser sur mon torse. Je m’apprête à me faire plus aventureux mais mon élan est stoppé par ses paroles. Mon sourire s’efface rapidement et laisse place à une expression de surprise. Je n’ai jamais entendu Teodora parler de drogues avant et c’est assez étrange. Elle mentionne qu’on lui a souvent demandé de la drogue, elle pense peut-être se lancer dans ce genre d’affaires. Mon regard qui était jusqu’à présent rivé au sien dévie en direction de la cheminée. Je vois que la boîte de bois n’a pas bougé de sa place habituelle. Je ne sais pas pourquoi j’ai pensé qu’elle aurait pu aller fouiller pendant mon absence. Elle ne réagirait sans doute pas aussi bien, elle ne serait pas sur moi à caresser mon torse si elle avait découvert la poudre blanche dans la petite boîte en bois. C’est simplement un hasard. Ça ne peut être que ça. Je me racle la gorge avant de déposer un baiser sur son front, chastement, et je m’efforce de sourire à nouveau. « Oui, ça peut être très payant, et il n’y a rien de mal à étendre tes champs d’activités… De plus ce qui est bien, avec la drogue, c’est que tu peux facilement déléguer et avoir plus de temps pour toi. » Je reste impassible même si au fond je suis un peu nerveux. Je connais plus d’un fournisseur, je saurais comment l’aider si elle en a besoin au début. Toutefois je ne veux pas qu’elle sache pour mon petit vice à moi. Je ne veux pas qu’elle me prenne pour un de ces drogués pathétiques, je ne suis pas comme ça, ne l’ai jamais été et ne le serai jamais. « Pourquoi tu penses à ça maintenant? » Je dépose une de mes mains sur son visage et mon pouce effleure sa lèvre inférieure pendant quelques secondes avant que je m’approche d’elle pour l’embrasser doucement. Je souris contre sa bouche, murmurant malicieusement. « J’espère que je n’ai pas une tête de toxicomane? » Je lui parle sur un ton amusé, à vrai dire j’ai un peu peur de ce qu’elle va me donner comme réponse. Je ne suis pas certain de vouloir vraiment savoir.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyJeu 9 Avr - 17:22

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

il y a des tenues qui sont plus excitantes que d'autres. pour nous, ce sont des tenues qui sont simples. j'ai bien remarqué qu'il me suffit de porter un de ses vêtements pour le faire craquer rapidement. je le vois car depuis une semaine à chaque fois que je le fais, il ne peut pas se retenir. quand on y pense, un tablier ce n'est rien. ce n'est qu'un petit bout de tissus. ça n'a rien d'extraordinaire. c'est la simplicité qui semble nous caractériser. comme moi, il me suffit de le voir comme il est à cet instant et c'est difficile de résister. il faut que j'arrête de l'imaginer dans un tablier. il pourrait remarquer que ça m'excite bien plus que je ne le montre. un mec qui cuisine, c'est sexy et encore plus quand il n'a qu'un tablier. je ne sais pas si ça serait son genre de le faire. il est assez sur ses principes quand on y pense. on peut dire qu'il a été assez surpris avec le coup du chocolat que j'ai cru qu'il n'aimerait jamais. je n'ai jamais critiquer la manière dont Kris fait pour me faire plaisir. il sait le faire parfaitement. il sait si prendre. je ne pourrais jamais le juger car si je venais à le faire, il faudrait aussi que je me remette en question. nous ne sommes pas parfait et même lorsqu'il s'agit de s'envoyer en l'air, il faut savoir se remettre en question. j'aime sa manière dont il me procure du plaisir. je n'ai pas à me plaindre. il y en a tellement qui sont incapables de me le procurer que je ne voudrais pas que ça change. c'est sa manière de faire que j'aime même s'il n'est pas parfaite. c'est l'union de nos deux corps. c'est ce que ça procure. « j'adore te faire plaisir, tu le sais bien. » j'aime quand il me fait plaisir. j'aime quand il fait quelque chose qui m'émoustille. il termine sa cigarette et me parle de pizza. j'ai beau avoir une posture décente, ce n'est pas pour autant que je fais partit de ces femmes classes. loin de là. je me perche sur des talons aiguilles et arbore des décolletés plongeants. ça n'a rien de classe. bien que ça n'est rien de vulgaire. c'est juste afin de gagner des centimètres pour les chaussures et pour être un peu plus féminine avec le décolleté. il faut bien que je sois un minimum féminine. j'aurais pû garder le look que j'avais quand j'ai commencé à être dans le trafique. un jeans qui me descendait sur les hanches, un t-shirt noir et une paire de converse au pieds. un look un peu garçon manqué qui collait avec ma manière d'être, de me comporter. cependant pour rien au monde, j'aurais voulu être un garçon. à dix-huit ans, j'ai changé. j'ai enfilé mes premiers talons et je ne pouvais plus les quitter. ça m'est essentiel. maintenant, je n'arrive pratiquement jamais à mettre des chaussures plates. les rares fois où je le fais, c'est que je sais que je vais devoir courir ou avoir besoin d'être à l'aise. les décolletés, ça était pour séduire surtout. je n'avais plus que ça dans mon placard et j'ai bien vu la manière dont les hommes regardaient. ils étaient bien plus intéressés par ça que par mes yeux. je pouvais ainsi profiter de cette faiblesse pour les avoir et comme ça marcher, j'ai continué. il part puis revient quelques minutes plus tard. je m'installe sur lui, une jambe de chaque côté de son corps. il soupire et pose ses mains sur l'arrière de mes cuisses. il a sûrement de ne pas pouvoir résister. je ferais en sorte qu'il n'aille pas trop loin. il faudrait pas que le livreur débarque alors que nous sommes en plein acte. je ne sais pas pourquoi, j'en parle mais j'ai envie de voir ce qu'il en pense. je veux agrandir l'empire et je sais que si je veux que ça soit le cas, il faut que je cherche de nouvelles choses pour gagner plus. la drogue est la chose la plus rapide à mettre en place et puis ça ressemble au trafique d'armes. ça ne doit pas être plus difficile. « oui, ça peut être très payant, et il n'y a rien de mal à étendre tes champs d'activités... de plus ce qui est bien avec la drogue, c'est que tu peux facilement déléguer et avoir plus de temps pour toi .» je ne comptais pas du tout m'occuper de la vente. j'avais bien en vue de déléguer. je ne veux pas avoir à me trimballer avec de la drogue. si je me lance dans ce domaine, je sais que si c'est moi qui m'en occupe, je vais très facilement pêter les plombs. je n'accepterais pas qu'on vende de la drogue à des gamins de seize ans ou à bien des mères de famille. j'ai trop un contact négatif avec la drogue que je dois être le plus loin de possible d'elle. puis quand mon frère sortira, je veux pas qu'il retombe dedans alors que je serais celle qui m'en occupe. je veux pouvoir le prendre sous mon aile et qu'il se mette au trafique d'armes. je veux le sortir du trou et qu'il passe ce stress ou sa colère contre ceux qui ne payent pas, ce qui croient nous arnaquer. il ferait un excellent homme de main, j'en suis certaine. je suis la seule capable de prendre soin de lui. mon père avait abandonné l'idée qui puisse devenir clean et qu'il se reprenne en main. moi je sais qu'il peut le faire, il a juste besoin qu'on le tienne un peu par la main le temps qu'il se rende compte que c'est de la merde. « c'est pourquoi tu penses à ça maintenant ? » j'ai ça en tête depuis un petit moment déjà. ce n'est rien de particulier qui me donne envie de parler de ça. avec lui, je peux parler de ça. je sais qu'il a vu pas mal de choses même s'il a été en prison pendant un moment. dans l'illicite, il en connait beaucoup plus. je ne sais pas s'il a déjà vendu de la drogue. peut-être que c'est le cas et je voulais avoir un avis extérieur. mes hommes ne me diront pas la vérité. ils ont tellement l'habitude de me dire toujours oui que parfois j'ai envie de les gifler pour voir s'ils sont capables de réagir. « ça fait un moment que j'y pense. je ne sais pas, ça m'est venu en tête quand tu étais entrain de commander la pizza. » quand je suis toute seule, c'est où je pense au plus de choses. c''est où je cogite sur ce que j'ai envie de faire, de ne pas faire. à partir de demain, je veux vraiment être une Macek. je veux commencer ce que j'ai prévu. si je veux me lancer dans la vente de drogues, il faut que j'ai ses fournisseurs. j'aime avoir l'exclusivité. je sais que je peux l'avoir si je me décide vite. dans notre monde, il ne faut jamais faire trainer trop longtemps les choses. parce que soit on se fait piquer la chose, soit elle disparait derrière les barreaux. il faut être réactif. il ne faut pas avoir peur de prendre des décisions rapidement même si ce n'est pas la meilleure. il pose sa main sur mon visage et son pouce effleure ma lèvre inférieur. il m'embrasse légèrement. « j'espère que je n'ai pas une tête de toxicomane ? » il n'a pas du tout une tête de toxicomane. je sais à quoi ressemble une tête de toxicomane. il est impossible pour eux de passer une journée sans en prendre. j'espère que Kris n'en prend pas. il pourrait tout à fait. on ne passe pas cent pour cent de notre temps ensemble bien que cette semaine, on a été plus souvent près l'un de l'autre , que séparer. je ne voudrais pas tomber sur lui entrain d'en prendre ou savoir qu'il en prend. je ne veux pas de cette merde. je ne veux pas être avec un homme qui en prend. ça détruit. ça détruit lentement et à jamais. je ne veux pas avoir à revivre une nouvelle fois cet enfer. une fois, c'est déjà. deux c'est trop. « non, tu n'as pas une tête de toxicomane. je sais de quoi je parle. tu en prends pas j'espère ? » en parlant de ça, il m'a donné envie de lui poser la question. peut-être que je n'aimerais pas la réponse. j'aurais mieux fait de ne pas demander.   
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyVen 10 Avr - 2:36


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Teodora & Kristjan
Installé confortablement sur le canapé, mes mains se baladent à l’arrière de ses cuisses. Sa position est invitante, je pourrais me laisser aller à plus, mais je tente d’être raisonnable, je sais bien que si le livreur arrive alors que nous sommes dans le feu de l’action, je ne serai probablement pas capable d’arrêter, ou bien ça cassera toute l’ambiance et je risque de ne pas avoir particulièrement envie de poursuivre après. Quoiqu’avec elle, ce serait assez difficile de résister à l’envie de recommencer. Je lui dis que c’est une bonne idée, le marché de la drogue. Je tente de rester impassible et de ne pas montrer qu’au fond, ça me dérange un peu qu’elle y songe. Je n’ai pas envie qu’elle apprenne mes petites activités, qu’elle pense que je suis faible moi aussi. Je ne suis pas faible, j’ai seulement beaucoup de temps à perdre. Enfin, maintenant moins qu’avant. C’est différent depuis qu’elle est là. Tout a changé radicalement. Je ne peux m’empêcher d’être intrigué et lui demande pourquoi elle pense à vendre de la drogue. Pourquoi a-t-elle soudainement envie de parler de ça? En même temps, elle peut me parler de ce qui lui plait, ça ne me dérange pas. Il y a longtemps que je n’ai pas eu une conversation « normale » avec quelqu’un. Dans les moments d’accalmie avec Olivia, ça arrivait et ça me plaisait bien, on avait l’air d’un couple ordinaire. Parfois, ne pas être trop étrange ça fait du bien aussi. Teodora me reproche d’être trop romantique, en tout cas je me doute qu’elle le pense et qu’elle n’apprécie pas toujours ça. Elle ne comprend sans doute pas qu’il y a une barrière à mettre entre nos vies privées et les affaires. Sinon on finit par se perdre et devenir complètement fou. Une de mes mains remonte le long de son dos, sous le pull. Je n’ai pas vraiment d’arrière-pensée, j’effleure simplement la peau chaude en la regardant toujours dans les yeux. Elle me mentionne que ça faisait un moment qu’elle songeait à se lancer dans le business de la drogue, puis j’esquisse un sourire amusé quand elle me dit que ça lui est simplement passé par la tête lorsque j’étais au téléphone. J’ai envie de la croire, en même temps je ne vois pas pourquoi elle serait allée fouiller dans mes affaires. Elle peut être curieuse, c’est certain, mais je ne pense pas que ça serait son genre d’aller vérifier chaque petit détail pour tout savoir de ce que je fais quand elle n’est pas là. Je n’ai plus aucune photo d’Olivia dans la maison, elle m’a vu jeter celles-ci dans le foyer cette semaine. Je n’en ai pas oublié une seule. Ça m’a fait un peu mal, même si j’ai fait comme si ça ne me faisait absolument rien. Je n’aimais pas vraiment Olivia de la même façon dont je l’aime, elle, en tout cas. Toutefois, j’aurais aimé que les choses se terminent différemment. Je repense à la drogue, chassant mon ex-femme de mes pensées. Je ne voudrais pas qu’elle pense que je regrette mes gestes. Je dépose doucement mes lèvres sur les siennes, me faisant légèrement joueur pour détendre l’atmosphère. Quand je lui demande si je ressemble à un toxicomane, je suis un peu curieux de savoir ce qu’elle va me répondre. Je me doute bien que je n’ai pas l’air d’un drogué. Je prends soin de moi, généralement l’image que l’on se fait du toxicomane est celle d’un type désespéré, chétif et surtout qui ne vit pas dans une immense maison comme ici. Je n’ai pas exactement le profil du toxicomane type. C’est juste un divertissement comme un autre. Et là encore, il y a quelques jours déjà que je n’y ai pas touché. Parfois, j’ai envie de m’enfermer tout seul pour me faire une ligne, mais je me retiens. Elle le remarquerait, c’est évident. C’est arrivé une fois cette semaine, j’étais affreusement tendu à cause d’une transaction qui s’est finalement plutôt bien déroulée. Je ne voulais pas lui en parler, alors je restais muet sur le sujet, continuant d’être rongé par le stress. Quand j’ai flanché, j’ai préféré lui arracher ses vêtements plutôt que de m’enfermer dans le bureau avec la drogue. C’est une bien meilleure solution pour calmer mon énervement, je n’ai pas besoin de lui donner de raison pour une partie de jambes en l’air. Elle me répond que non, je n’ai effectivement pas une tête de toxicomane. Qu’elle me dise le contraire m’aurait étonné. Je ne m’aventure pas sur le sujet de son frère, je n’avais pas pensé à lui sur le coup. Déjà à l’époque, le père de Teo avait de la difficulté avec lui, il avait quelques problèmes de drogue à l’époque. Je ne sais pas ce qu’il est devenu, à vrai dire je n’ai aucune idée de ce qui s’est passé avec son frère et sa sœur. Ils n’ont pas été tués, mais je sais qu’ils ont disparu de sa vie. Je n’ose pas lui parler de sa famille en général, je n’ai pratiquement jamais parlé à son frère et sa sœur. Ils n’étaient pas intéressés par les affaires de leur père, alors je n’ai jamais eu à vraiment les rencontrer. Je savais qu’ils étaient là, c’était tout. Elle me dit qu’elle espère que je ne prends pas de drogue. Je lui souris doucement, la regardant d’un air rassurant avant de la serrer un peu plus contre moi. « Je n’ai pas besoin de ça, j’ai de meilleures manières de combler mes temps libres. Surtout maintenant. » Je n’aime pas trop lui mentir, quoique c’est tout de même un peu pour son bien. Je plaque un baiser sur ses lèvres, délicatement, puis lui adresse un petit regard rempli de sous-entendus. Je retire mes mains de sous le pull, sachant trop bien que si je ne me retiens pas, les choses vont rapidement dégénérer et elle se retrouvera à nouveau nue sur moi. Ça ne me déplairait pas, mais je n’arriverais certainement pas à résister. Mes mains se posent sur le tissu dans son dos et je me cale au fond du canapé pour être plus confortable. « Je dois quand même t’avouer qu’il y a un moment déjà, il m’est arrivé de me faire quelques lignes de cocaïne…mais ça fait des années de ça. Ce n’est plus le cas. J’étais jeune, tu ne me connaissais même pas. » Je ressens le besoin de me justifier, de lui dévoiler un peu de la vérité au moins. Je ne suis pas blanc comme neige, et il est vrai que, étant plus jeune, c’était un classique. Les prostituées, la cocaïne, ça faisait un peu cliché, mais tout le monde y avait accès dans le milieu. Encore aujourd’hui, avec quelques bons contacts c’est très facile. « Je sais que tu désapprouverais, ton père avait vaguement parlé des ennuis de ton frère à une époque… Qu’est-ce qui s’est passé avec lui? » Je ne sais pas si elle va préférer éviter le sujet, à vrai dire je comprendrais. Je n’aime pas parler de ma famille, surtout car je ne les appréciais pas énormément. Mon frère était un lâche, il voulait seulement rester assis sur la valeur de notre père et ne pensait pas à tout l’argent que l’on aurait pu faire. J’ai peur qu’elle le prenne mal et avant qu’elle ait le temps de parler je pose une main sur sa joue, mes doigts effleurant son menton. « Tu es pas obligée d’en parler si tu veux pas. » Je lui fais un petit sourire rassurant, je ne voudrais pas qu’elle se braque tout simplement car elle aurait trouvé ma question indiscrète. Ce serait beaucoup trop stupide.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyVen 10 Avr - 17:33

Teodora && Kristjan
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je n'ai jamais bon de commencer quelque chose quand on sait que quelque chose arrivera d'un moment à l'autre. je serais frustrée d'être déranger en plein milieu. je n'aimerais pas ça. je ferais en sorte qu'il ne me tente pas. c'est pour cette raison que quand j'étais sur le bord du canapé et qu'il m'a touché la cuisse, j'ai attrapé sa main. ne pas sentir le contact de sa peau contre la mienne me permet de garder la tête froide. et puis, on ne peut pas dire qu'on a pas eu notre dose. il faut bien qu'on essaye de se calmer un peu. nous ne sommes pas des animaux qui avons besoin de faire ça tout le temps. on peut bien avoir des conversations normales. c'est important de parler. c'est important d'avoir un échange de dialogues. je lui parle du marché de la drogue et de mon envie de me lancer là-dedans. je ne devrais pas dire que c'est une envie, c'est plus de la rentabilité. je sens une de ses mains sous le pull, le long de mon dos. je me concentre sur son regard et sur ce dont on est entrain de parler. je ne veux pas penser à autre chose car je sais que j'en viendrais à le vouloir. « je n'ai pas besoin de ça, j'ai de meilleures manières de combler mes temps libres. surtout maintenant. » voilà, il y a des choses qui ne tuent pas qui sont bien meilleures que la drogue pour se divertir. on ne meurt pas de s'envoyer en l'air. et puis en plus de ça, c'est gratuit et on ne finit pas en prison. si je devais choisir entre de la drogue et un homme. mon choix serait rapide. je choisirais l'homme. de toute façon entre deux choses, je choisis souvent la partie de jambes en l'air. peut-être pas face à la torture ou à un meurtre. je dois dire que ça serait difficile pour moi de choisir entre. car à mes yeux, ça me procure le même plaisir. c'est intense de faire souffrir quelqu'un ou de le tuer. il m'embrasse pour me faire voir ce qu'il cache derrière les meilleures manières. j'avais parfaitement compris de quoi il parlait. il retire les mains de dessous mon pull pour les mettre dessus. c'est plus facile de résister ainsi. il se calle contre le fond du canapé et j'en profite pour me positionner un peu mieux et mettre mes mains sur ses épaules puis vers sa nuque pour aller y caresser ses cheveux. « je dois quand même t'avouer qu'il y a un moment déjà, il m'est arrivé de me faire quelques lignes de cocaïne... mais ça fait des années de ça. ce n'est plus le cas. j'étais jeune, tu ne me connaissais même pas.» on fait tous des bêtises dans notre jeunesse. on a tous fini ivre mort lors d'une fête. on a tous été inconscient des conséquences de ce qu'on pouvait faire. quand on est jeune, on a le droit d'être bête et de faire n'importe quoi. c'est même important parce qu'on réalise ce qui est bien et ce qui est mauvais. ce qu'on a envie de faire de notre vie. on se rend compte de ce qu'on veut être. pour ma part, je n'ai jamais touché à la drogue. l'image de mon frère était bien trop importante pour que j'ai eu envie d'en prendre. pourtant de nombreuses fois, on m'en a proposé me disant que ça ne fait pas de mal et que ça libère. ne pas en prendre, me permettait de ne pas devenir accro. quand on ne commence pas, on n'a pas envie d'en reprendre. on reste dans la non-connaissance. je ne lui en voudrais pas pour avoir essayer. pour l'avoir fait il y a de nombreuses années. c'est fait aussi des trucs dont je ne suis pas très fière. je n'aimerais pas qu'on me juge par rapport à ça alors que ça date de plusieurs années en arrière. « je sais que tu désapprouverais, ton père vaguement parlé des ennuis de ton frère à une époque... qu'est-ce qui s'est passé avec lui ? » ce n'est pas que je désapprouve, c'est que je déteste. mon père en a tout de même parler. je ne pensais pas qu'il l'aurait fait. il voulait peut-être couvrir notre famille au cas où mon frère ferait quelque chose illogique qui pourrait nous faire des ennemis. Teodor Macek était prévoyant. je ne suis pas le genre de personnes qui ne parle pas de sa famille. qui évite le sujet parce qu'en à honte. je n'ai pas honte de famille. même s'il faisait la pire des choses, je serais toujours de leur côté parce que je tiens à eux. je tiens même à ma sœur qui nous abandonnait. si je le revoyais, je ne diras pas qu'elle me manquait. mais c'est le cas. la famille est la chose la plus importante. elle ne vous lâche jamais. elle sera toujours là quoiqu'il arrive. normalement, c'est comme ça. seulement, il y a toujours des familles bizarres. heureusement, je n'ai pas eu le droit au famille catastrophique. « tu n'es oas obligée d'en parler si tu veux pas. » mon frère fera bientôt son retour dans la vie normale. Kris finira par le rencontrer et moi je devrais assumer un frère qui est incapable de se maitriser tout seul. un frère qui a besoin d'intention pour éviter de se fourrer une nouvelle fois dans les conneries. ça ne sert à rien d'éviter le sujet ou de faire comme si ce n'est pas important. ce n'est pas vrai. ça a pris une grande importance dans ma vie puisque je l'ai vu sombrer et que ça m'a grandement marquer. la famille a toujours été une chose importante pour moi. je n'ai jamais voulu qu'on soit aussi déchirée et qu'on cesse d'être réunis pour les fêtes. c'était tellement magique quand on était tous les cinq ensemble autours de la grande table pour Noël. on riait. on chantait parfois. on était bien. ce n'était pas la famille parfaite mais on était ensemble et c'est ce qui comptait. Viktor était l'enfant prodige. il excelle à l'école et il excelle dans le football américain. il avait sa voie en faire son métier. il ne voyait que par ça. j'allais souvent voir ses matchs, j'arborais une casquette de son équipe et je dévorais des popcorns en criant son prénom sur les bancs des supporters. c'était beau de le voir réussir, il en voulait tellement. puis il y a eu cette blessure. il parait que quand il apprit qu'il ne pourrait plus jamais jouer, il est partit dans une rage folle. la colère des Macek comme j'aime dire. il en voulait à la terre entière et encore plus à lui. il a commencé à sombrer et à prendre de la drogue. plus les mois passés, plus il en prenait. il est allé énormément de fois en cure de désintoxication mais à chaque fois, c'était la même chose. il en sortait pour mieux retomber. mon père a baissé les bras. j'étais la seule présente le jour de l'audience où il a pris cinq ans. parce qu'en plus d'en consommer, il en vendait. il ne faisait pas ça correctement. j'avais embauché le meilleur avocat pourtant mais son idiot de collègue l'a vendu pour une plus petite peine. « Viktor devait être un grand sportif. une blessure et son rêve a pris fin. il a commencé à prendre de la drogue et ça était le début de la fin. mon père a essayé de le sortir de là avec des cures de désintoxication mais ça ne marchait jamais. il a fini en prison à cause de cette merde. cinq ans et il doit sortir dans quelques mois. » mon père ne parlait de ça à personne. il parlait même plus de Viktor à qui conque. c'est comme si mon frère n'excitait plus quand on l'entendait parler. je ne crois pas qu'il n'avait que honte. je pense qu'il s'en voulait de ne pas avoir réussi à le récupérer. j'ai essayé moi de lui parler mais je crois qu'il écoutait qu'Emilia. je ne sais pas si je serais capable de m'en occuper à sa sortie. il va falloir que je sois encore plus forte et encore plus patiente. on ne résout pas un problème comme le sien aussi facilement. il faut arriver à trouver une alternative pour qu'il ne veule plus en prendre. pour qu'il préfère autre chose. « je vais devoir le prendre avec moi à sa sortie. je veux essayé de le sortir de là. c'est pour cette raison que je n'ai pas envie de voir une autre personne à qui je tiens, prendre de cette saloperie. » on peut dire que ça fait du bien d'en parler. ça libère d'un certain poids. du poids d'avoir garder ça pour ça trop longtemps. j'en parle jamais. je déteste en parler parce que ça montrerait à quel point la famille Macek n'est pas aussi bien que ça et puis que nous sommes pas capables de prendre soin les uns des autres.  
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptySam 11 Avr - 17:37


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Teodora & Kristjan
Il y a plusieurs types de silences. Il y a les silences respectueux, où on ne parle pas pour se recueillir. Il y a ceux qui démontrent le malaise, quand on n’ose pas rien dire de peur de vexer quelqu’un en disant une bêtise, ou simplement car on ne sait pas quoi répondre. Il y a aussi les silences que je préfère, lorsque l’on n’a pas besoin de parler pour se comprendre. Quand vous n’avez pas besoin d’avoir une discussion avec une personne pour que le message passe, c’est fantastique. J’aime discuter, je trouve la communication excessivement importante dans une relation, peu importe soit-elle. Par contre, parfois un silence veut dire bien plus que tous les mots que l’on peut prononcer. Quand je lui raconte que j’ai eu auparavant quelques expériences avec la drogue, elle ne dit rien. Ce n’est pas car elle me le reproche, je m’en doute bien. Elle ne voit simplement pas pourquoi il faudrait s’y attarder. C’est loin dans le passé. Je me sens coupable de lui cacher ainsi la vérité, mais je sais que si je lui disais tout, elle ne serait pas contente. Elle serait même furieuse d’apprendre que de temps à autres, il m’arrive encore de me faire une ligne de cocaïne. Quoique depuis qu’elle est ici, ce n’est jamais arrivé. Je n’ai pas eu le temps avec elle dans les pattes. Et même pour les fois où j’ai eu des clients, j’ai préféré m’en abstenir. Pourtant, il m’arrive assez fréquemment à l’habitude de me faire une ligne ou deux quand je suis avec des clients. Je pense que c’est de savoir qu’à mon retour à la maison, ça se verra, qui me rebute. Certains se posaient d’ailleurs des questions, pourquoi est-ce que je ne voulais soudainement pas y toucher? C’était curieux, ça ne me ressemblait pas. Dans mes clients les plus anciens, ceux qui m’ont connu il y a bien longtemps lorsque je n’étais pas encore marié semblent se douter qu’il y a une femme dans le portrait. Les allusions se font entendre parfois, mais personne n’oserait me questionner réellement. Ils savent que de toute façon, je ne parlerais pas de ma vie privée. Je déteste ça. Quand j’étais avec Olivia, je ne parlais que très rarement d’elle et je restais toujours très évasif sur le sujet. Certains ont été plutôt surpris que je les invite au mariage, croyant que je ferais quelque chose de très privé où personne ne serait invité. Toutefois, lorsque j’étais avec Olivia, je ne me gênais pas pour consommer. C’était sans doute une des raisons pour lesquelles j’étais moins patient et plus agressif. C’est une bonne chose que j’aie arrêté finalement. Je fais référence à son frère, son père en a déjà brièvement parler. Il était très vague sur le sujet, mais ça se voyait qu’il était inquiet pour son fils. Il ne savait pas quoi en faire et je pense qu’avoir Teodora le rassurait énormément. Sa fille était sa fierté, puisque ses deux autres enfants semblaient le décevoir énormément. Il ne parlait jamais de son autre fille. Je ne me rappelle même pas de son prénom. Il ne me semble pas qu’il l’ait déjà mentionné, en réalité. Pour elle, je préfère éviter le sujet avec Teodora. Je suppose qu’il devait avoir des raisons de ne pas parler d’elle, tout comme j’ai mes raisons de ne jamais avoir parlé de ma famille avec Teo. En même temps, ça ne sert pas à grand-chose de parler de cadavres. Je lui précise qu’elle n’est pas obligée de me parler de lui, si elle n’est pas à l’aise de le faire. Je sais que certains sujets ne lui plaisent pas, comme par exemple elle n’aimait pas me parler de ses cicatrices, de qui les lui avait faites avant aujourd’hui. Je suis pourtant surpris de l’entendre commencer son histoire et m’expliquer ce qui s’est passé avec Viktor. Je ne me rappelais pas de son prénom, Teodor ne l’ayant que très peu mentionné. J’ai une plutôt bonne mémoire pour ce genre de choses, mais sachant que je ne risquerais pas de le rencontrer très souvent en dehors des quelques fois où je l’ai croisé dans les couloirs, il n’est pas resté gravé dans mon esprit. Son frère était donc un de ces sportifs dont les rêves d’un avenir dans les sports professionnels ont été brisés par une blessure. Quelque chose qui malheureusement se produit bien souvent, et plusieurs se retrouvent détruits et désorganisés, ne sachant pas dans quoi se recycler. Pour certains, le sport est la seule option, ils ne voient pas d’autres avenues. On leur a longtemps répété qu’ils ne pouvaient faire que ça, alors lorsque vient le temps de faire autre chose car leurs rêves deviennent impossibles, ils en sont incapables. Elle me raconte que son père a tenté de le sortir de la drogue dans lequel il a plongé à ce moment-là. Sans doute qu’il a croulé sous la pression, et qu’il avait besoin d’une échappatoire. On en a tous besoin d’un à un moment, qui que l’on soit. Nous sommes des humains après tout. Personne n’est invincible. Elle me dit qu’il a fini en prison pour cinq ans et je suis toujours silencieux, mes doigts se baladent sur le coton du pull noir distraitement alors que je l’écoute attentivement. Il doit sortir dans quelques mois. Elle marque une pause, mais j’ai un pressentiment que je n’apprécierai pas forcément ce qu’elle va me dire ensuite. Je reste placide toutefois, quand elle reprend la parole pour m’expliquer qu’elle le prendra en charge à sa sortie. Je ferme les yeux quelques secondes et respire calmement, cherchant les bons mots. Je préfère finalement me taire. Je ne peux pas l’empêcher de vouloir éviter à son frère de faire des bêtises. La famille a toujours été importante pour Teodor Macek. Je pense qu’il a légué ça à sa fille. Je ne peux m’empêcher de penser au jour où elle sera prête à avoir des enfants, si elle sera aussi protectrice. Un léger sourire se dessine au coin de mes lèvres à cette pensée. Ce qu’elle me dit à propos de son frère ne fait que confirmer ce que je pense. Elle pourrait faire une bonne mère. Je peux la comprendre de ne pas vouloir voir quelqu’un d’autre qui lui est cher prendre de la drogue. Il faudra que je réfléchisse à mes habitudes alors. Je ne veux pas la décevoir. Il me semble que je fais beaucoup de sacrifices depuis qu’elle est en ville. Je sacrifie même des vies humaines pour elle. Je dépose un baiser sur son front et la regarde dans les yeux avec un air rassurant. « Ça n’arrivera pas, princesse. Je suis trop vieux pour ce genre de bêtises. J’ai passé l’âge. » Je tente de détendre l’atmosphère puis la serre une nouvelle fois dans mes bras. J’approche mes lèvres des siennes et m’apprête à l’embrasser, puis j’entends la sonnette de l’entrée qui se fait entendre. Je soupire et mes mains se posent sur sa taille, la déposant à côté de moi sur le canapé. « Eh bien leur temps d’attente était pas si long que ça finalement. » Je me lève lentement et jette un dernier regard à la jeune femme assise sur le canapé, détaillant ses cuisses dénudées et le pull qui ne cache que le principal. Je me mords la lèvre inférieure et m’éloigne avant d’oublier la pizza. Dans l’entrée, j’attrape mon portefeuille et en sort de l’argent pour payer avant de vérifier par l’œil magique s’il s’agit bien du livreur. On n’est jamais trop prudent. Ouvrant la porte, l’adolescent me détaille du regard et baisse timidement les yeux, bredouillant la commande et le montant de la facture. Je ne lui laisse pas le temps de terminer que je lui donne les billets ainsi que son pourboire. Je donne toujours trop de pourboire, ça aide à faire taire les gens. Ils ne diront pas du mal de quelqu’un qui a fait doubler leur salaire de la soirée. Je me dirige dans la cuisine, déposant la grosse boîte de carton, puis retourne au salon pour y trouver Teodora. Je lui lance un petit sourire malicieux. « Donc si tu veux manger, la pizza est servie. Sinon on peut sûrement trouver autre chose à faire dans la cuisine, aussi. » Je reste appuyé dans le cadre de la porte, observant ses longues jambes hâlées d’un air légèrement rêveur. J’ai beau dire que je sais avoir de la retenue, disons que celle-ci a tendance à s’estomper bien vite.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptySam 11 Avr - 23:11

Teodora && Kristjan
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il y a des choses qu'on est capable de dire. des choses dont on ne peut même pas parler parce que ça sera trop douloureux ou qu'on n'en a pas envie. chacun à le droit d'avoir son jardin secret. ces petites choses qu'on veut garder pour ça par peur du jugement ou simplement pour ne pas paraitre faible. Kris ne parle jamais de sa famille. je ne sais pas grand chose de lui. je ne pourrais même pas dire à quoi ressemble son père car je ne suis même pas sûre de l'avoir vu un jour. s'il ne veut pas lui en parler c'est son droit. je ne vais pas aller contre sa volonté. s'il veut garder ses souvenirs familiales -bon ou mauvais- pour lui, c'est son choix. je lui parle de mon frère. dans notre monde, je sais que certaines personnes aiment parler dans le dos des autres. je sais bien que des rumeurs ont dû circuler. ça ne m'étonne même pas. c'est tout à fait normal surtout avec papa qui ne voulait pas étaler sa vie privée dans le business. personne n'a jamais critiqué mon frère devant moi en même temps la première remarque et je l'aurais anéanti. on ne parle pas de la famille. je parle de mon frère par contre ma sœur, je ne peux pas en parler. c'est un sujet très délicat. Emlia était ma confidente, elle était ce que j'avais de plus cher. on était toujours ensemble malgré notre différence d'âge. elle était mon modèle. et puis, elle a disparu. elle est partie à Paris sans un revoir. elle ne m'a même pas serrer dans ses bras. je lui en ai voulu. je l'ai détesté d'avoir fait ça. elle n'avait pas le droit. c'est vraiment à ce moment que j'ai changé. que j'ai vu la vie d'une autre façon. je voyais tout sous un autre angle. je ne dis pas que ça était une mauvaise chose, au contraire, ça m'a permis de me développer, de suivre le chemin qui me correspond. même s'il me posait des questions sur elle, j'éviterais d'y répondre en allant dans une autre direction, une autre discussion. je sais pas si ce que je lui ai dis correspond à ce qu'il a entendu de mon frère. mon frère sera une part importante de ma vie quand il sortira de prison. je crois que c'est une bonne chose si je lui dis maintenant. au moins, il ne sera pas surpris si un jour, je vais chercher celui-ci. je ne pourrais pas le laisser tout seul dans un monde aussi catastrophique. c'est idiot car il pourrait détruire l'empire Macek ou me détruire moi. un drogué est capable du pire quand il a besoin de sa drogue. je suis protectrice avec ceux à qui je tiens. je suis incapable de voir quelqu'un que j'aime souffrir. j'ai beau dire que je ne veux pas de famille. j'en serais parfaitement capable. au vue de la manière dont j'aime prendre soin de ma famille. si un jour, j'ai des enfants, je pense que je serais aussi protectrice. peut-être encore plus parce qu'ils seront la chaire de ma chaire. ils seront mon sang, une partie de moi. c'est encore plus fort qu'un frère ou une frère. il dépose un baiser sur mon front et il me regarde dans les yeux. « ça n'arrivera pas, princesse. je suis trop vieux pour ce genre de bêtises. j'ai passé l'âge. » je souris face à sa phrase. c'est drôle comme il peut jouer de son âge. un coup, il dit qu'il est vieux et d'un autre côté, il se dit jeune. il en profite. il dit être trop vieux pour prendre de la drogue maintenant. mais quand il s'agit de s'envoyer en l'air, il n'en évoque jamais le nombre. c'est fou comme je n'aime pas quand il parle d'âge. j'ai l'impression d'être une gamine. je ne me considère plus comme telle. je pensais encore l'être il y a quelques mois mais j'ai pris une bonne claque à la mort de mes parents et je suis devenue clairement une adulte. je n'ai plus le choix de toute façon. je dois me débrouiller toute. je dois assumer seule. je ne suis pas une gamine. « tu es vieux quand ça te chante.» dis-je en lui faisant un clin d'œil en l'embrassant fougueusement. il me serre dans ses bras. il veut m'embrasser à son tour seulement le bruit de la sonnette d'entrée retentit. je crois que j'ai un peu sursauter. je n'ai pas encore l'habitude d'entre cette sonnette. en plus de ça, on ne sonne pas souvent chez Kris. il m'attrape par la taille et me dépose sur le côté. je me laisse tomber sur ce canapé. enfin, je vais pouvoir manger. quand j'y pense, j'ai l'impression d'être un estomac sur pattes. pourtant je suis capable de tenir longtemps sans manger. Kris m'a dit qu'il en aurait pour un petit moment pourtant ça ne fait pas très longtemps qu'il a appelé. on peut dire qu'en faites, ils sont allés vite. tant mieux pour nous. « eh bien leur temps d'attente était pas si long que ça finalement.» Kris me regarde en partant. je fais un petit croissement de jambes sur pour l'aguicher et le taquiner. je me lève du canapé. je me mets à faire le tour du salon. je pose mon doigt sur les meubles. je me rappelle de certains endroits où il y avait les photos de sa femme. des photos qu'il a brûlé dans la cheminée durant la semaine. c'était beau à voir de regarder ses photos disparaitre dans les flammes. c'était le début de tout. c'était comme ça que je savais qu'on allai vraiment faire une tuerie. mes doigts s'attardent sur une petite boite. je tends l'oreille afin d'entendre Kris. comme la demeure est immense, il est difficile d'entendre des choses quand ça se passe dans un endroit de la maison. je pose ma main complète sur la boite prête à l'ouvrir pour savoir ce qu'elle cache. je ne sais pas ce que je pourrais trouver dedans. j'entends le claquement de la porte d'entrée. j'ai le temps de l'ouvrir, ça ne me prendra que quelques secondes pour voir l'intérieur. j'entends les pas de Kris, je n'aurais pas le temps enfin de compte. je retire ma main et je me retourne. il est dans l'encadrement de la porte quand je me retourne. « donc si tu veux manger, la pizza est servie. sinon on peut sûrement trouver autre chose à faire dans la cuisine, aussi. » on pourrait faire plein de choses dans la cuisine. j'ai pleins d'idées qui me viennent en tête rien qu'en pensant à ça. je marche vers lui. je me plante devant lui me hissant sur la pointe des pieds, je dépose un baiser sur le bout de son nez en le regardant dans les yeux. je lui donne une petite tape sur les fesses me mettant à côté de lui. « je crois que cette fois, j'opte pour la pizza. » et oui, je fais le choix de la nourriture. je marche rapidement jusqu'à la cuisine. la boite est posé sur le comptoir. j'ouvre légèrement le couvercle pour y sentir la bonne odeur. ça me donne vraiment faim. je referme et je prends le carton. je vais un peu plus loin dans la cuisine. je saute sur le plan de travail, la boite sur les genoux. je l'ouvre et en prend une bonne part. je dépose la boite à côté et croque un bon morceau dedans. je ferme quelques secondes les yeux savourant cette nourriture. ça fait du bien. j'avale une autre bougée et encore une. j'en prend une autre part. « tu devrais te dépêcher avant qu'il n'en reste plus.» je serais bien capable de manger une pizza. j'ai déjà manger bien plus. je passe ma langue sur mes lèvres pour retirer la tomate qui a légèrement dégouliner. je pose mon morceau pour aller prendre un verre dans le placard et me servir un verre de vin. j'aime accompagner mes repas d'un bon verre. c'est mon côté un peu femme classe. la bière ne va pas avec tout et surtout ça ne vaut pas un bon vin français. mon père m'a toujours dit qu'une femme se doit d'aimer du vin. je crois qu'il disait ça parce que maman adorait le vin et qu'elle était une grande connaisseuse. je voyais la manière dont il la regardait quand elle portait u verre à ses lèvres.   
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyDim 12 Avr - 5:12


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Teodora & Kristjan
J’ai bien remarqué qu’elle se tenait devant la cheminée, et bien trop près de la petite boîte de bois foncée à mon goût. Seulement j’ai préféré ne rien dire, faisant comme si ça ne me dérangeait pas. Je me contente de la contempler. Debout comme ça, légèrement sur la pointe des pieds, le pull remonte jusqu’au bas de ses fesses et ne couvre que le principal, laissant mon imagination faire son travail. Je suppose qu’elle n’a pas dû ouvrir la boîte et constater ce qu’elle contenait, sinon elle ne me regarderait pas de cette façon, elle ne semblerait pas aussi calme. Elle me fait un peu penser à une petite fille que l’on prend sur le fait, dans ce contexte. Une petite fille un peu trop curieuse. Il faut que je me rappelle de cacher cette boîte dans mon bureau. C’est une des rares pièces auxquelles elle n’a pas accès sans mon autorisation car elle est fermée à clef. Je suis le seul qui la détient, d’ailleurs, et même si je lui donne mon entière confiance, c’est quelque chose que je garde uniquement pour moi. Il y a trop de choses personnelles dont je ne veux pas parler, trop d’informations confidentielles qui ne la regardent pas. Il ne reste plus beaucoup de souvenirs de ma famille. Quelques photos, des notes, des calepins de mon père. Les alliances de mes parents. Tout un tas de trucs qui n’ont plus tant de valeur à mes yeux mais que je tiens à garder par respect. Autant je n’ai pas été d’accord avec sa façon d’agir, je ne peux pas nier que mon père était tout de même un excellent homme d’affaires qui a fait de grandes choses. Une copie du certificat de décès de mon frère traîne aussi parmi les papiers de la famille. La justice serbe a fait emprisonner a tort un pickpocket alcoolique le considérant comme son assassin. Beaucoup d’argent et de persuasion, et j’étais au-dessus de tout soupçon. On ne m’a jamais accusé alors que tout était de ma faute en réalité. Je préfère garder ces détails sous silence, je ne sais pas comment elle réagirait. Mal, sans nul doute. Teodor Macek a toujours voulu que sa famille soit unie. Les Stanković, eux, n’étaient pas unis. Peut-être est-ce une des raisons pour lesquelles je ressens un tel besoin d’avoir ma propre descendance, une nouvelle génération qui ne vivra pas dans cette même ambiance glaciale. Nous n’étions pas vraiment des enfants aux yeux de mon père, mais plutôt d’éventuels soldats pour lui. Je ne souhaite pas ça pour ma famille. Mes yeux se baladent sur son corps et je la dévore du regard sans aucune gêne. Je lui dis que la pizza est dans la cuisine, lui suggérant que si elle préfère, on pourra toujours trouver une autre occupation dans la cuisine. On ne devrait pas avoir de difficulté pour ça, puisqu’à chaque fois ça semble déraper. Elle s’éloigne de la cheminée et ça me rassure de la voir loin de celle-ci à présent. Elle s’approche de moi et se hisse sur la pointe des pieds. Par réflexe je me penche légèrement vers l’avant pour lui faciliter la tâche. Peut-être bien qu’elle préfère ses talons, mais j’aime bien quand elle est comme ça au naturel. Je n’y suis pas encore habitué et ça me fait sourire à chaque fois. Elle dépose un baiser sur mon nez et je fronce celui-ci, trouvant toujours cette marque d’affection un peu étrange mais pas désagréable. Ses yeux sont plantés dans les miens et je sens une légère tape sur mes fesses. Je lui lance un regard faussement offusqué, un petit sourire accroché aux lèvres. Elle choisit de manger la pizza, pour cette fois. En même temps, c’est assez compréhensible. On n’a pas mangé depuis des heures. Il faut bien se nourrir à un moment, ce serait insensé sinon. J’ouvre la bouche pour répondre quelque chose mais la referme aussitôt, la regardant partir rapidement en direction de la cuisine. Je la suis nonchalamment, et quand j’arrive elle est déjà installée, la boîte de carton posée sur ses genoux. Elle dévore une pointe avec appétit et je ne peux m’empêcher de sourire en l’observant. Elle avait plutôt faim, c’est le cas de le dire. Je me dirige lentement vers l’armoire et me prends une assiette, et quand je me retourne elle en est déjà à une deuxième pointe. Je glousse en la regardant, observant la sauce tomate qui dégouline au coin de sa bouche quand elle me dit de me dépêcher avant qu’il n’en reste plus. « Non mais tu aurais dû me le dire, j’en aurais commandé deux si j’avais su que tu mangerais autant. » En fait, quand je la regarde, je me demande bien où elle peut stocker toute cette nourriture. Je me sers une pointe et la dépose dans mon assiette, m’installant sur un des tabourets de l’ilot au milieu de la cuisine. Elle se lève subitement et va fouiner dans le cellier près du frigo. J’arque un sourcil en la regardant faire, mais ne dis rien. J’aime le vin, mais je trouve ça plutôt curieux avec la pizza. Je la regarde s’affairer à se préparer un verre et retourner à sa place, ou plutôt sur le comptoir. Elle a cette manie de se percher là. Pas que ça me dérange bien entendu, seulement quand elle est si peu habillée, il est assez difficile de penser uniquement à la pizza. Je mange silencieusement, et l’appétit semble me revenir graduellement. Je vais à mon tour me servir une deuxième pointe, restant debout près du comptoir pour manger cette fois-ci. Alors que je mange plus rapidement cette fois-ci, je termine ma seconde pointe et regarde Teodora qui boit tranquillement son verre de vin. « J’aurais jamais cru qu’une toute petite chose comme toi pourrait manger autant. C’est incroyable. Où est-ce que tu ranges tout ça? » Je lui adresse un petit sourire moqueur et attends qu’elle ait déposé son verre pour m’approcher d’elle. Je pose mes doigts sous son menton et attire son visage vers le mien pour l’embrasser doucement. Ses lèvres goûtent un mélange de vin et de sauce tomate, mais ce n’est pas déplaisant. Je me détache d’elle et lui fais un petit sourire innocent. « Tu avais encore un peu de tomate, je voulais juste arranger ça. » Je m’éloigne lentement d’elle pour aller me verser à mon tour un verre de vin. Je suis un amateur d’alcool, bien que je déteste être ivre. Les gens ivres ont toujours l’air idiot et ne sont pas capables de s’occuper d’eux-mêmes. Je déteste particulièrement voir une femme saoule. Ça me déplaît. C’est le comble du manque de classe. Je reviens près d’elle, ma coupe à la main, puis lève mon verre pour porter un toast. « À nous. » Je ne la quitte pas des yeux avant de porter ma coupe à mes lèvres et de prendre une gorgée du vin rouge. Beaucoup de questions me trottent dans la tête par rapport à nous. Elle ne veut pas que l’on s’affiche pour le moment, mais je me demande combien de temps elle voudra garder le secret. On ne pourra pas se cacher aux yeux de tous éternellement. Je lui ai déjà mentionné vouloir une famille, de la stabilité. Je suis prêt à l’attendre, mais pas trop longtemps non plus. Je n’ose pas la questionner de peur qu’elle le prenne mal. Je ne veux pas lui mettre trop de pression, des plans pour qu’ensuite elle se braque, et ça c'est la dernière chose que je désire.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyDim 12 Avr - 20:45

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

je ne sais pas ce qui m'a poussé à aller vers cette petite boite en bois. la curiosité surement mais aussi le fait qu'il n'y a pas vraiment de décorations. cependant, je crois que ça vient du faite que c'est une boite. on a toujours envie d'ouvrir une boite pour voir ce qu'elle peut renfermée. un secret, un vice ou bien rien. je me vois bien y trouver de vieilles photos, de vieux bijoux. des choses de familles qu'il préfère garder dans un petit coin pour ne pas montrer à la vue de tous. je faisais bien la même chose quand j'étais enfant. j'avais une boite où je mettais à l'intérieur tout un tas de bricoles. des trucs sans grande importance mais à cet âge-là, ça valait tout l'or du monde. c'était toujours un peu comme ça. selon notre âge, rien ne prend la même importance. même les objets. c'est fou comme on peut changer autant en grandissant. comme on ne veut pas la même chose, comme on ne veut pas être juger de la même manière. si j'aurais ma boite maintenant que pourrait-on y trouver. qu'est-ce que j'aurais de si important comme souvenir. l'arme que m'a offert mon père pour mes seize ans -non parce que je la prends souvent avec moi-. une photo de famille celle que je garde dans mon portefeuille. c'est une photo qu'on pris alors qu'on était allé en vacances en Floride. mon père nous avait offert un séjour à DisneyLand. un rêve de petite fille. sur la photo, Emilia et moi avons des oreilles de Minnie. Viktor ne voulait rien porter. il était le seul à ne pas sourire. en même temps, il n'avait pas voulu venir. il avait normalement une soirée entre mes amis. seulement, mon père n'avait pas voulu entendre. c'était des vacances en famille et tout le monde devait être présent sans exception. j'aimais bien ces moments qui étaient plutôt rares. mon père travaillait énormément. il ne passait pas beaucoup de temps à la maison mais quand il le faisait, il était totalement là pour nous. on avait au moins une fois par an des vacances en famille. et c'était toujours varié pour que tout le monde soit heureux. moi j'avais choisi Disneyland. Emilia avait choisi Paris et je crois que c'est à ce moment-là qu'elle est tombée amoureuse de cette ville. je me rappelle encore de son regard lorsqu'on a vu la première fois la Tour Eiffel ou bien qu'on marchait dans les couloirs du musée du Louvres. Maman avait choisi Tahiti, elle a toujours aimé la chaleur. c'est étrange pour une roumaine. pour Viktor, c'était Las Vegas et ses casinos. je m'étais ennuyé pendant ses vacances. ce n'est pas pour une enfant de passer la plupart du temps avec des machines à sous. pour papa, ça avait été Cuba. en y repensant, je pense que ce choix n'était pas anodin. il y a un jour où on ne l'a pratiquement vu. selon maman, c'était parce qu'il était tombé nez à nez avec un ami et qu'ils étaient allé prendre un verre avant. c'était pour le business et je l'ai découvert quand j'ai dû aller traiter avec ce client plusieurs années plus tard. je m'approche de lui en espérant qu'il n'a pas remarqué ma curiosité. j'ai faillit être prise sur le fait. quand je n'ai pas de talons, je suis obligé de me mettre sur la pointe des pieds pour pouvoir atteindre son visage. il est gentil et il se penche en avant ce qui m'aide un peu. je sens qu'il fronce le nez au moment où je l'embrasse. ça me fait sourire. j'aime bien le taquiner en faisant ça. une petite tape sur les fesses et je m'éloigne dans la cuisine. il arrive au moment où je suis installée sur le comptoir entrain de dévorer déjà une part. j ne pouvais pas patientée avant de commencer surtout en sentant cette bonne odeur. il est bien plus ordonné que moi et fait les choses correctement. il prend une assiette. je dévore ma deuxième part. « non mais tu aurais dû me le dire, j'en aurais commandé deux si j'avais su que tu mangerais autant.» je suis incapable de manger une pizza entière. je mange peut-être rapidement puisque j'en suis à ma deuxième part mais après la troisième, j'aurais plus de mal. quand j'ai faim, je mange rapidement sinon la faim disparait. il prend une part et la dépose dans son assiette. il fait ça en règle. ça me fait sourire encore plus quand il s'installe sur un tabouret. je vais me servir un verre de vin. les gens disent qu'on ne doit boire que du vin avec de bons repas. je ne le pense pas. pour moi, on peut boire du vin avec tout. je retourne sur le comptoir. je tire un peu sur le pull et me met en position indienne. personne ne parle. le silence est complet. j'aime pas le silence surtout comme ça. il peut être agréable quand c'est pour entendre les gémissements de l'autre ou quand on est tout seul. mais là, j'aime pas. il sert une nouvelle part tandis que je bois une gorgée et que je fais tournée mon verre entre mes doigts. « j'aurais jamais cru qu'une toute petite chose comme toi pourrait manger autant. c'est incroyable. où est-ce que tu ranges tout ça ? » c'est vrai que je ne suis pas très grande avec mon mètre soixante-cinq et mes cinquante kilos. on ne pense pas que je puisse manger, beaucoup manger. les gens doivent penser que je fais sans cesse attention ou que je mange rien du tout. c'est le contraire, je dévore. en même temps, je suis active. il faut bien que je prennes des forces au vue de tout ce que je fais. « il faut bien que je reprennes des forces avec tout ce qui me fait faire. » lui dis-je malicieusement. je parle autant de ce qu'on a fait avec la tuerie mais aussi de nos parties de jambes en l'air. on perd des calories en s'envoyant en l'air, il faut bien reprendre des forces. si je ne mange pas, je serais incapable d'en faire autant. je bois une nouvelle gorgée et dépose mon verre à côté de moi en faisant bien attention. je serais bien capable de le renverser. il s'avance vers moi. ses doigts sont sous mon menton et pour m'embrasser. il éloigne ses lèvres des miennes avec un petit sourire d'enfant. je ne vois pas pourquoi il fait ce sourire alors qu'il n'a rien fait de mal. c'était juste un baiser. je reprends mon verre pour y boire une nouvelle gorgée. le goût de Kris plus le goût du vin crée un doux mélange exquis. « tu avais encore un peu de tomate, je voulais juste arranger ça. » la petite excuse d'enfant. c'est marrant. il se sert un verre de vin lui aussi. je n'aurais pas pensé que c'était le genre. en même temps, je suis un peu idiote car il a des bouteilles de vin chez lui. ça aurait pû être pour sa femme mais il m'avait dit qu'elle n'était jamais venu chez lui. je bois de l'alcool seulement ce n'est pas pour autant que je me mets tout le temps KO. il m'est arrivé parfois de me laisser aller et de finir ivre. pas du genre à vomir dans les toilettes et puis je ne tiens pas vraiment l'alcool donc il me suffit de pas beaucoup pour être dans les étoiles. il revient vers moi pour lever son verre. je lève aussi le mien et l'avance vers le sien. « à nous. » lorsqu'on porte un toast, il faut regarder la personne dans les yeux sinon ça porte malheur. je n'ai pas de mal à le regarder dans les yeux et lui non plus puisqu'il ne me lâche pas du regard. je bois un gorgée en même temps qu'il boit la sienne. c'est étrange d'entendre 'à nous'. en même temps, il est clair que c'est le début d'un nous. je ne dirais pas tout de suite que nous sommes un nous. pour l'instant, je n'ai pas vraiment qu'on nous voit ensemble. c'est surtout pour le business puis pour les prochains jours surtout pour ne pas attirer l'attention par rapport au meurtre d'Olivia. si la police arrivait à savoir que je suis dans la vie de Kris, ça pourrait le mettre coupable directement. « tu nous vois déjà comme un nous ? » demandais-je en regrettant un peu la question après tout.   
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyLun 13 Avr - 3:33


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Que ce soit en lien avec ce qui s’est passé ce matin au magasin de lingerie ainsi que la fusillade, ou bien que l’on parle du reste de notre après-midi à tous les deux, on ne peut pas nier que cette journée a été bien mouvementée. Ce n’est pas pour me plaindre, je ne suis pas un partisan de la paresse, j’aime bien quand les choses bougent. Enfin, il faut avouer que faire l’amour toute la journée n’est pas forcément l’activité la plus constructive qui soit, mais c’est déjà mieux que de ne rien faire. Depuis qu’elle vit ici, il est bien rare que je ne fasse rien du tout. Une fois ou deux, je pense m’être installé devant la télévision en attendant son retour, et puis là encore je ne suis pas un grand fan de télévision. Les séries américaines sont d’un ennui mortel, c’est toujours la même histoire il me semble. Ils sont tellement fiers de leur pays et ne se rendent pas compte d’à quel point ils sont ridicules. Je ne porte pas les États-Unis dans mon cœur. Si ce n’était pas plus utile pour les affaires, je serais définitivement retourné vivre en Serbie. Je n’ai pas de demeure là-bas, mais quand je suis arrivé ici je n’avais rien non plus. J’ai toujours appris à m’adapter peu importe où je me trouvais. J’arriverai aisément à me retrouver dans mon pays d’origine. Toutefois, maintenant qu’elle est là, je ne pense pas que ça arrivera. Teodora a beau être née en Roumanie, elle a passé toute sa vie ici. Probablement qu’elle se considère plus américaine que roumaine, même si elle parle cette langue et qu’elle est fière de ses origines. Je regarde la jeune femme dévorer sa pizza, ça m’amuse de la voir manger de si bon appétit. Souvent les femmes picorent dans leur assiette, comme si elles étaient gênées qu’on les regarde manger. J’ai pu le remarquer quelques fois au début de ma relation avec Olivia. En même temps, la situation était différente. Je ris doucement quand la brunette me fait constater qu’elle doit reprendre des forces après tout ce que l’on a fait aujourd’hui. « Pardon, la prochaine fois je te laisserai tranquille et irai lire un livre, tiens. » Ça n’arrivera certainement jamais, il m’est impossible de me concentrer bien longtemps en sachant qu’elle est dans les parages. Bien sûr j’ai quelques loisirs et nous ne sommes pas toujours en train de nous envoyer en l’air, mais je me doute bien qu’elle n’aurait pas apprécié que je la laisse en plan, un peu plus tôt. Je ne peux pas nier que maintenant que j’ai commencé à manger, je réalise que j’avais vraiment faim. Même si elle n’avait pas opté pour la pizza, je ne crois pas que j’aurais été capable de tenir un nouveau round. Je n’ai pas un énorme appétit, mais il faut tout de même que je mange un peu pour ne pas tomber. Elle dépose finalement son verre sur le comptoir et j’en profite pour m’approcher d’elle. Je pourrais me faire aventureux et pousser les choses plus loin, mais je me contente de déposer un simple baiser sur ses lèvres, mes doigts attirant son visage vers le mien en se déposant sous son menton. Je ne fais pas durer le moment trop longtemps et détache mes lèvres des siennes avec un léger sourire imprimé sur le visage. Mon excuse est idiote et c’est complètement faux, mais je vois qu’elle semble amusée par la raison que je lui donne et c’était surtout mon intention, d’alléger l’atmosphère. Pas qu’elle soit lourde, mais j’ai souvent l’impression que les choses sont trop sérieuses avec elle. Je ne peux pas lui demander de se laisser aller en un claquement de doigt, ça nous prendra à tous les deux un temps d’adaptation, mais j’aimerais qu’elle soit capable d’oublier le trafic d’armes et tout ce monde d’illégalité un instant simplement pour se consacrer à nous deux. Notre métier est tellement sérieux. Quand elle ne vivait pas encore ici, il n’y avait que la drogue et l’entraînement pour m’occuper et me sortir le travail de l’esprit. Maintenant qu’elle est là, j’ai en quelque sorte l’espoir de pouvoir rentrer chez moi et avoir une vie normale dans la limite du possible. Une fois le seuil de la porte franchie, j’aimerais que l’on puisse être simplement un couple avec nos histoires quelconques qui n’intéressent personne sauf nous. Je chasse toutes ces pensées de mon esprit et vais à mon tour me servir un verre de vin. Je ne suis pas un grand amateur de vin avec de la pizza – du moins pas celle livrée du restaurant du coin – mais en la regardant boire ainsi, je dois avouer que c’est plutôt tentant. Je ne connais pas ses habitudes avec l’alcool, je me doute qu’elle ne doit pas être du genre à se donner en spectacle et à se retrouver ivre morte dans les bars par contre. Je ne l’ai jamais vue saoule, mais en même temps, il aurait été difficile pour elle d’emmener de l’alcool entre les murs de la prison. Elle aurait sans doute trouvé le moyen de le faire, mais avec les gardiens de sécurité qui passaient de temps à autres faire leur ronde, ça ne valait pas vraiment la peine. Et en dehors de la prison, je ne la voyais que pour les affaires. Quand on y songe bien, nous ne nous connaissons pas vraiment. Je me demande bien comment elle pouvait être amoureuse de moi à quatorze ans, elle ne savait pratiquement rien de moi, sauf pour ce que son père lui avait sans doute raconté. Retournant vers elle, je décide de porter un toast à nous deux. Son regard transperce le mien alors que les verres s’entrechoquent et tintent, puis je porte le mien à mes lèvres. Elle fait de même et je bois tranquillement, savourant le goût du liquide rouge foncé qui est loin d’être décevant. Ça ne s’agence pas vraiment avec la pizza, mais un bon verre de vin après n’importe quel repas n’est jamais mauvais à mes yeux. Teodora me questionne à propos du « nous », et je comprends bien à sa question qu’elle doit trouver que je précipite un peu les choses. « Oui, pourquoi? Il ne faut pas? » Je prends une nouvelle gorgée de vin et la dépose sur le comptoir, hors d’atteinte. Je soupire avant de me rapprocher de la jolie brune, lui prenant son verre pour le poser lui aussi. Ainsi perchée sur le plan de travail, elle est environ de ma hauteur. Je joue doucement dans ses cheveux, mes mains se posant sur sa taille fine. « Je sais que ça te paraît précipité, et je comprends que tu ne veuilles pas t’afficher à l’extérieur. Mais ici, on est tout de même un ‘nous’, non? » Mon regard ne quitte pas le sien, à vrai dire je redoute un peu sa réponse et je préfère ne pas l’entendre. Je l’embrasse pour lui éviter de parler, c’est peut-être mieux qu’elle ne réponde pas en fait, je n’ai pas envie d’être déçu. Déjà que je sais pertinemment qu’elle veut prendre son temps. Il est normal de se faire discret pour le moment, avec le meurtre d’Olivia il serait trop facile de m’accuser si on voyait que je fréquente déjà une demoiselle et qu’en plus, je ne semble pas tant attristé par son décès. Je mordille doucement sa lèvre inférieure, puis dépose un nouveau baiser sur ses lèvres avant d’éloigner mon visage du sien, mes mains se posant de chaque côté de son corps sur le comptoir. « Je t’aime comme un fou, je l’ai tuée pour toi. Qu’est-ce que ça te prend de plus? Je peux comprendre qu’on doive attendre, que tu as besoin de faire tes preuves aussi et qu’avec moi dans le tableau, ça te discréditerait. Mais ici, il n’y a que toi et moi, personne ne peut nous voir... » Je dépose délicatement une main sur sa cuisse, caressant doucement celle-ci. Mes doigts se glissent dessous le long pull sans s’aventurer plus loin. « Je ne suis pas des plus patients, mais je sais que c’est important pour toi, je peux bien attendre avant que ce soit officiel. Je veux seulement qu’ici, on puisse agir comme on le souhaite. Ils n’ont pas besoin de savoir ce que l’on fait ici, ou même que tu es ici. » Je vois un peu cette grande maison comme une cachette, en fait c’est bien ce que c’est. Lorsqu’elle sort d’ici, elle redevient la trafiquante d’armes qui séduit les hommes pour des contrats plus avantageux. Je n’existe pas dans le monde extérieur, ou du moins je ne compte pas. C’est la même chose pour moi. En dehors de la maison, lorsque je suis au club, j’ai à supporter les rumeurs et commentaires désobligeants à propos d’elle, car je ne peux pas la défendre trop férocement bien entendu. Depuis la mort de son père, visiblement plusieurs sont intéressés à prendre le contrôle de ses affaires et certains ne sont pas très tendres quand ils disent douter de ses capacités. Pour ma part, je ne suis pas d’accord. Je la connais assez pour savoir qu’elle peut très bien s’en sortir seule, la preuve, elle n’a encore jamais eu besoin de moi. Ce soir, elle m’a demandé mon avis pour la drogue, mais je ne pense pas qu’elle ira jusqu’à réclamer mon aide si elle décide de démarrer ses projets. Je détache une main de ses cuisses et la pose sur sa joue, mon regard bleu-gris transperce le sien. Je lui lance un petit sourire malicieux avant de passer ma langue sur mes lèvres et prendre la parole. « Et puis après toute l’action torride de cet après-midi, on peut bien dire qu’il y a un ‘nous’, non? » J’ai un peu peur que finalement, elle bloque et ne veuille plus d’éventuelle relation sérieuse. Je pense que je ne le supporterais pas, si elle faisant marche arrière maintenant. Je pourrais risquer la prison à vie si on me coinçait pour le meurtre d’Olivia. Si ce n’est pas de l’amour inconditionnel, je ne sais pas ce que c’est.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 2 EmptyLun 13 Avr - 21:14

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

j'aime quand je ne passe mon temps à ne rien faire. je n'aime pas rester dans l'inactivité. j'ai l'impression de perdre mon temps et de ne rien apporter de concret. la vie n'est pas éternelle. le temps passe vite donc je ne vois pas pourquoi je passerais mon temps à ne pas profiter des journées et des heures que j'ai devant moi. je peux faire tellement de choses. avec le trafique, je n'ai pas à me tourner les doigts. il y a toujours quelques choses à faire et c'est toujours varié. c'est ce que j'aime. on ne fait jamais la même chose. on ne se lasse pas. aucune chance. j'ai aimé cette journée instance et bien remplie. les gens qui passent leurs vies devant la télévision à se gaver de bière et de chips m'énerve. ça ne m'étonne qu'ils deviennent gros et sans perspective. il faut toujours avoir un but. et puis, il faut bien laisser sa trace sur cette pauvre terre. mon père a réussi. tout le monde le connait même de nom. tout le monde sait qu'il faut le craindre. c'est important de reprendre des forces. je le fais. je reprends des forces en dévorant cette pizza. je plaisante en lui disant que j'ai besoin de reprendre des forces avec tout ce qu'il m'a fait faire. on peut pas dire que je suis resté dans un coin à bronze au soleil. « pardon, la prochaine fois je te laisserais tranquille et irai lire un livre, tiens. » je me mets à rire. Kris lire un livre. je ne pense pas que ça soit bien son genre. surtout qu'il ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air. il adore ça et je ne le vois prendre un livre juste pour me taquiner. je ne veux pas qu'il me laisse tranquille. j'aime quand il me saute dessus. j'aime quand il s'approche de moi et qu'il pose ses mains sur mes joues. j'aime quand il attrape mes vêtements pour les faire tomber le long de mon corps. s'il optait pour la lecture, je me poserais des questions. « toi, lire un livre. » je me stoppe de rire pour reprendre un visage plus sérieux. je dépose mon verre à côté de moi. il s'approche de moi lorsque mon verre est sur le comptoir. je l'imagine déjà entrain de vouloir remettre ça. mais non. il déposes ses doigts sous mon menton pour m'embrasser. il me sert l'excuse de la tomate que je ne crois pas vraiment. je suis capable de manger tout de même correctement sans couvert. ça m'amuse. il sert lui aussi un verre de vin. je suis tombée amoureuse de lui à quatorze ans sans rien connaitre de lui à part ce que mon père me racontait sur lui et sa famille. rien de très important puisqu'il me cachait encore ce qu'il faisait réellement. je suis tombée amoureuse de l'homme que je voyais, de ce que j'imaginais. ce n'est pas pour son physique -même si on peut dire qu'il n'ya pas grand chose à jeter. en faites, on ne sait jamais vraiment pourquoi on tombe amoureuse d'une personne. ça arrive comme ça. ça arrive à un moment où on ne pensait pas ça possible. je ne pensais pas tomber amoureuse à quatorze ans. on porte un toast avec un 'à nous' de Kris. je ne peux m'empêcher de lui poser la question du fait qu'il nous voit déjà comme un nous. « oui, pourquoi ? il ne faut pas ? » ça ne fait qu'une semaine que j'ai débarqué à Silmoa Springs. ça ne fait qu'une toute petite semaine. je ne pense pas qu'on puisse déjà se voir comme un nous. qu'est-ce qu'on a fait ensemble à part s'envoyer en l'air ? rien. les couples passent du temps ensemble, les couples se connaissent sur le bout des doigts. les couples ont une alchimie. il y a un truc entre nous cependant je ne pense pas que ça soit encore si fort que ça. je pense qu'il faut encore du temps pour que les choses soient plus faciles. on pourra parler d'un nous au moment où on évoquera qu'on est ensemble. je ne réponds à sa question. si je répondais peut-être que ça lui plairait pas. je pense qu'il doit déjà nous voir comme un nous. il prends mon verre que je viens de reprendre pour le mettre sur la table. il s'amuse avec mes cheveux puis dépose ses mains sur ma taille. « je sais que ça te parait précipité, et je comprends que tu ne veuilles pas t'afficher à l'extérieur. mais ici, on est tout de même un 'nous', non ? » c'est vrai que chez lui, c'est totalement différent. je fais des choses dont je ne ferais pas à l'extérieur. à l'extérieur, je ne porterais pas les affaires d'un homme, je ne le laisserais pas me prendre dans ses bras. je ne le laisserais pas m'embrasser tendrement, me dire des mots doux. j'allais ouvrir la bouche pour lui dire qu'ici je suis totalement différente. qu'ici, j'ose des choses que je ne ferais pas à l'extérieur. que je ne ferais pas avec quelqu'un d'autre. il y a bien un nous même si je ne le dis pas. rien qu'à voir la manière dont on a dormi ensemble durant cette semaine. je me lovais dans ses bras et je n'allais pas dans un lit pour dormir toute seule. il m'embrasse ce qui m'empêche de prononcer le moindre mot, la moindre phrase. il me mordille la lèvre inférieur puis m'embrasse une dernière fois avant que nos visages s'éloignent. il pose une main de chaque côté de mon corps. il m'a empêché de parler, je pense qu'il va me dire quelque chose avant. « je t'aime comme un fou, je l''ai tuée pour toi. qu'est-ce que ça te prends de plus ? je peux comprendre qu'on doive attendre, que tu as besoin de faire tes preuves aussi et qu'avec moi dans le tableau, ça te discréditerait. mais ici, il n'y a que toi et moi, personne ne peut nous voir.... » c'est toujours étrange d'entendre une personne vous dire qu'elle vous aime. on essaye toujours de savoir quelles en sont les raisons. c'est encore plus étrange quand vous avez ressentit cet amour quand dans le passé. je ne dis pas que je ressens plus rien au contraire. j'ai gardé ça au fond de moi. bien au fond. c'est difficile de croire qu'il puisse autant m'aimer. tout le temps que j'ai passé à la prison, il n'a jamais rien évoquer. il n'a jamais rien dit. même pas une petite illusion. maintenant il me dit qu'il m'aime comme un fou. peut-être que derrière les horreurs qu'il me disait, il y avait quelque chose. que derrière cette carapace de mots méchants, il ressentait quelque chose. il ne peut pas m'aimer follement en une semaine. ça doit venir d'ailleurs, de plus loin. « je ne suis pas des plus patients, mais je sais que c'est important pour toi, je peux bien attendre avant que ça soit officiel. je veux seulement qu'ici, on puisse agir comme on le souhaite. ils n'ont pas besoin de savoir ce que l'on fait ici, ou même que tu es ici. » il veut que pour l'instant chez lui, on puisse agir comme on le veut. qu'on puisse être libre de ces actes, de ces paroles. personne ne doit savoir que je suis là. la seule fois où je suis sortit, j'ai fait attention à qu'on ne me suive pas. un endroit caché à l'abri des regards où on peut faire tout ce qu'on désire sans jugement de l'extérieur. je veux être maitre de mon trafique. je veux être capable de gérer et de montrer que je peux le faire. la dernière fois quand je suis arrivée en retard, l'homme m'a parlé de Kristjan. j'ai juste évoqué le fait que c'était un partenaire de mon père, que nos deux familles avaient un contrat entre elles. il n'avait pas besoin d'en savoir plus, ce n'était pas ses affaires. « et puis après toute l'action torride de cet après-midi, on peut bien dire qu'il y a un 'nous', non ? » il m'en a dit énormément en quelques minutes. je reste un peu de marbres essayant de me remettre correctement. essayant de reprendre mes esprits pour me rendre compte de ce que je veux. c'est vrai qu'on ne peut pas dire qu'on n'a pas de lien. c'était tellement intense cet après-midi. nos corps s'emboitent avec tellement de facilité. ils s'accordent à merveille. « je suis d'accords, ça sera notre cachette. mais fait attention à ce que personne ne découvre. je ne veux pas que ça arrive maintenant. » je pose une main de chaque côté de son visage en passant mes jambes autours de son bassin. je tiens à lui plus que n'importe qui. je n'ai jamais tenu à quelqu'un autant. il a trop d'importance. je ne veux pas faire foirer les choses. « je tiens à toi, Kris. » dis-je en l'embrassant délicatement.   
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