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[EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 3 EmptyMar 14 Avr - 4:12


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Quand je repense à l’époque de la prison, je me dis que tout était beaucoup trop compliqué. Je tentais de l’éloigner de moi, mais en même temps, je voulais tellement qu’elle reste. Ce que je détestais le plus, c’était qu’elle avait eu raison sur toute la ligne. Je ne pouvais pas le lui dire à l’époque. Si je le lui avais dit, je ne sais pas comment ça se serait passé. Ç’aurait été plus compliqué de la repousser. Je ne pouvais pas lui dire que c’était terminé, qu’Olivia et moi avions divorcé. Son père n’aurait jamais accepté ça. Il n’aurait jamais voulu qu’elle fréquente un prisonnier. J’aurais sans doute pu sortir plus tôt avec quelques arrangements, mais il n’aurait sans doute jamais donné son accord. Égoïstement, je pourrais dire que c’est une bonne chose en quelque sorte qu’il soit mort. S’il était encore de ce monde, elle ne serait pas ici, chez moi, dans ma cuisine en plein milieu de l’Arkansas. Elle serait sans doute à New York, ou peu importe le lieu à faire des affaires sous sa supervision. Même si j’avais tout le respect de la terre pour Teodor Macek, je ne peux m’empêcher de me dire que sa mort a eu quelques points positifs. Quand elle est partie sans jamais revenir, il y a deux ans, je croyais que je ne la reverrais jamais. J’étais à la fois malheureux et rassuré. Puis quand je l’ai revue, j’étais à la fois heureux et terrifié, car je la voyais comme une menace pour ma routine que j’avais enfin réussi à instaurer enfin. Je ne pense pas que quelques années plus tôt elle aurait demandé à ce que l’on cache notre relation. Je crois plutôt qu’elle aurait voulu que l’on s’affiche fièrement, mais les temps changent et les gens aussi. Aujourd’hui, elle veut que l’on garde notre relation secrète, elle accepte toutefois que la grande demeure soit notre refuge. J’aime cette image de l’immense maison qui nous sert de havre de paix à l’abri des regards indiscrets. Il y a une grande cour, on ne sera pas obligés de rester enfermés à l’intérieur. Et les clôtures sont tellement hautes, je doute fort que qui que ce soit puisse nous voir. Ici, on peut faire ce que l’on veut sans se soucier de ce que les gens vont penser. Il n’y a personne pour porter de jugement. Elle me dit qu’elle veut seulement que l’on fasse attention à ce que les gens n’apprennent pas. Elle n’est pas prête à ça. Ça me démange de lui demander combien de temps elle voudra garder le secret. Si ça se trouve, elle n’en a aucune idée elle-même. Je ne veux pas lui mettre de pression, de toute façon ça ne sert à rien. Lorsqu’elle sentira que c’est le bon moment, je serai le premier à être prévenu. Du moins, je l’espère. Mon regard est toujours rivé vers le sien et ses mains se posent sur mes joues. Je peux sentir les paumes tièdes sur ma peau et je reste toujours immobile, la fixant en me demandant ce qui va se passer. Ses jambes remuent légèrement et elle les glisse autour de mon bassin. Son geste m’arrache un petit sourire, certaines choses ne changeront indéniablement jamais. Mon pantalon de survêtement tombe lâchement sur mes hanches, elle sait pertinemment que je n’ai rien en dessous, elle était là lorsque je m’habillais et elle me dévorait même du regard. J’adore cet effet que j’ai sur elle. Je sais de cette façon que je ne suis pas le seul qui profite d’un spectacle intéressant chaque fois qu’elle se retrouve dénudée. Ses paroles me font sourire comme un enfant bien malgré moi. Je pourrais tenter de me retenir, mais je n’y arrive pas. Il faut dire que je n’ai pas vraiment essayé de toute façon. Ce n’est pas une déclaration d’amour, mais venant de la Roumaine, c’est tout aussi bien. Elle ne me l’avait jamais dit depuis son arrivée à Siloam Springs. Elle tient à moi. Je trouve que c’est un bon début déjà. Un jour, elle arrivera à me dire qu’elle m’aime. Trois petits mots qui veulent tout dire pourtant. Pour certains, ils ne signifient rien et n’ont aucune importance. Ils sont capables de les prononcer en se moquant bien de leur symbolique. Pour moi, il est primordial de le penser. On ne déclare pas aimer quelqu’un sans que ce soit la vérité. Elle approche ses lèvres des miennes et m’embrasse délicatement. Je ferme les yeux par réflexe et me laisse attirer un peu plus près d’elle, posant une main derrière sa tête pour approfondir légèrement le baiser. Nous sommes un peu comme des aimants, en quelque sorte. On nous rapproche un peu trop et voilà que l’on est soudés l’un à l’autre. Mes doigts se mêlent à ses cheveux qui ondulent légèrement sous ma main et je mordille sa lèvre inférieure, souriant contre sa bouche. « J’aime t’entendre dire ça. Tu devrais le dire plus souvent. » Je dépose mes mains sur les siennes, les retirant de mon visage pour l’inviter à les déposer sur ma nuque. Je plaque un baiser sur son front avant de balayer la cuisine où traînent le carton de pizza et les verres à moitié remplis, puis nos regards se croisent. Je caresse doucement ses cuisses, faisant remonter doucement le pull noir sans me faire trop entreprenant. « Tu sais quoi? Je m’occuperai de ramasser demain. J’ai envie de relaxer ce soir. Je n’ai jamais utilisé la cheminée depuis que je suis ici. Et de plus, je déteste laisser une bouteille à peine entamée comme ça. C’est du gaspillage, elles ne goûtent pas la même chose ensuite. » Je lui fais un petit sourire malicieux pour accompagner mes paroles. Elle va peut-être trouver une fois de plus mon idée trop romantique, mais personnellement je trouve que relaxer près de la cheminée avec une bonne bouteille de vin est une excellente façon de terminer la soirée après cette journée forte en émotions. Mes mains continuent de se promener sur ses cuisses et remontent doucement jusqu’à ses hanches, toujours sous le pull. Je la soulève légèrement, la forçant de ce fait à détacher ses jambes de mon bassin. Pendant un instant, je pense que mon pantalon va tomber, mais celui-ci semble tenir bon. Elle se retrouve devant moi, coincée entre le plan de travail et mon corps. Je me penche légèrement et dépose un baiser sur le dessus de sa tête avant de la regarder avec un sourire moqueur imprimé sur mes lèvres. « Tu sais, je te préfère indéniablement sans tes talons hauts. » Je me retourne, m’éloignant pour aller chercher la bouteille de vin encore presque pleine. En repassant devant elle, j’attrape ma coupe et lui fais un petit signe pour qu’elle me suive au salon. Je me sens un peu joueur. Ce n’est bien entendu pas l’effet de l’alcool, ça m’en prend beaucoup plus que quelques gorgées avant de ressentir quoi que ce soit. Je mettrais surtout ça sur le compte de sa déclaration de tout à l’heure. Car je le vois comme tel. Elle ne m’avait jamais dit qu’elle tenait à moi, pas aussi directement. À mes yeux, c’est presque une déclaration d’amour. Je sais qu’elle n’en sera pas capable tout de suite, qu’il faudra que je sois patient. Alors pour moi, entendre une telle chose relève presque du miracle. Dans le salon, les lumières sont encore allumées et j’ajuste la luminosité doucement pour que ce soit plus sombre, plus tamisé. Mon foyer ne fonctionne pas au bois, mais plutôt au gaz, mais ça m’arrange plutôt bien. Je me verrais mal aller chercher des buches pour préparer le feu. Je dépose ma coupe de vin sur la cheminée, allumant finalement le foyer. Les flammes orange se mettent à monter dans la glace, montrant un joli spectacle. J’opte pour avancer le canapé de cuir ainsi que la table basse pour que l’on soit plus à l'aise. Je doute fort que l’on soit bien sur le tapis qui est loin d’être aussi bien que ceux dans les films. J’entends des bruits de pas, me tournant vers elle lorsque je la vois arriver. « Je suis désolé, je n’ai pas de peau d’ours comme dans les films. Tu crois que tu pourras supporter le canapé en cuir? » Mon ton est moqueur et je la regarde avec un sourire aux lèvres. Je me doute bien que ça lui importe peu. Elle n’est pas du genre à être ennuyée par ce genre de détails idiots, du moins pour ce que je connais d’elle. Après ce que l’on a dû tolérer en prison, je ne pense pas qu’elle fera des caprices pour ce genre de détails.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 3 EmptyMar 14 Avr - 21:22

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

mon père était quelqu'un qui aimait l'ordre et les choses bien faites. il avait une certaine vision et n'acceptait pas qu'on en sorte. il me voyait d'une certaine manière, il me voyait comme sa fille parfaite incapable de faire des choses complètement folles. il voulait me voir sortir avec des hommes seulement ils devaient en quelque porte passer son test. je ne sais pas ce qui pouvait le pousser à aimer quelqu'un de plus qu'un autre. surement sa vision. je ne sais pas s'il aurait accepté que je choisisse Kris. je ne crois pas car quand je faisais rien qu'un petit éloge sur Kristjan, mon père me rappelait très vite qu'il n'était qu'un partenaire d'affaires. en disant ça, il voulait qu'il ne deviendrait rien d'autre. il aurait été dans une rage folle en sachant, en découvrant la vérité. mais je crois qu'au bout d'un moment, il aurait accepté mon choix. il m'aimait trop pour s'engueuler avec moi pendant de longues années. la mort de mon père a été bouleversant. je ne trouve toujours pas les mots pour exprimer la douleur. mais dans toute cette douleur, je dois bien avouer qu'il y a eu quelque chose de bon. si mes parents n'étaient pas morts, je ne serais pas aller à Silmoa Springs. je n'aurais pas décidé de quitter New-York. j'ai trouvé mon bonheur, j'ai retrouvé Kris. dans le mauvais, on peut toujours y trouver une bonne chose si on réfléchit bien. j'ai quitté les jambes de mon paternel pour prendre un nouveau virage, pour oublier qu'avec lui je n'étais que sa fille et l'une des personnes qui travaillaient pour lui. il veut que sa demeure soit notre refuge. en même temps, étant donné la grandeur, on peut dire que c'est un refuge convenable. c'est un endroit tout à fait acceptable où on peut y faire pleins de choses et où nous sommes pas obligé de s'ennuyer. de toute façon, tout est toujours mieux que la prison. je suis d'accords et je lui dis. cependant, je ne veux que personne de l'extérieur puisse apprendre que c'est ici que je suis ici. le rapprochement se ferait directement en sachant que c'est la demeure de Kris et que nos familles ont été des partenaires. ça ne serait pas difficile à comprendre en même temps. un idiot pourrait le voir. je dépose mes mans sur les joues et je lui dis que je tiens à lui. je glisse mes jambes autours de son bassin. j'aime le voir dans cette tenue. j'aime l'admirer et je ne m'en prive pas. je lui avoue que je tiens à lui. c'est bien la première fois que je dis une telle chose, ce n'est pas tous les jours qu'on m'entend dire une chose qui vient autant du cœur. il approfondit le baiser que j'ai commencé et me mordille la lèvre inférieur. « j'aime t'entendre dire ça. tu devrais le dire plus souvent. » on peut dire qu'il a très bien entendu ce que j'ai dû. ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. je ne dis rien à ce qu'il fait allusion. je ne pensais pas que ça lui ferait aussi plaisir. il dépose ses mains sur les miennes pour enlever mes mains de ses joues, il les pose dans sa nuque. il caresse mes cuisses en faisant remonter un peu le pull que je porte. je suis sûr qu'il est capable de remettre ça. que ça ne le dérangerait pas qu'on fasse ça dans la cuisine. je caresse les cheveux dans le haut de sa cuisine. j'aime faire ça et il le sait. il doit aimé ça puisqu'il a mis mes mains exactement à cet endroit. « tu sais quoi ? je m'occuperai de ramasser demain. j'ai envie de relaxer ce soir. je n'ai jamais utilisé la cheminée depuis que je suis ici. et de plus, je déteste laisser une bouteille à peine entamée comme ça. c'est du gaspillage, elles ne goût pas la même chose ensuite.» il ne fait pas particulièrement froid en ce moment. pourtant, je ne peux pas refuser une bonne cheminée. j'aime l'ambiance que ça procure. et puis ça me rappelle celle qu'on avait quand mon père se décidait à vouloir aller dans un chalet au Canada. un chalet perdu au milieu de rien. il sortait chercher du bois à l'extérieur pour allumer le feu. on avait pourtant des personnes pour le faire mais mon père voulait le faire. c'état une chose qu'il affectionnait. quand les flammes étaient présentes, je venais m'installer sur le sol avec ma peluche. je regarde le feu et se mélange rouge-orangée et puis je m'endormais. j'étais toute petite pourtant je m'en rappelle comme si c'était hier. donc je n'ai rien à dire pour qu'il allume la cheminée. et comment résister quand c'est pour boire un bon verre de vin devant. bon il va falloir que je fasse attention parce que si je bois plus de trois verres, je vais déjà avoir la tête à l'envers. c'est ça de ne pas tenir l'alcool. j'en bois toujours à petite dose. si je veux avoir la tête à l'envers, je sais qu'il me suffit de boire le verre de trop. « ce n'est pas trop la période pourtant ça me plait. » dis-je avec un sourire. c'est vrai que le coup de la cheminée avec le vin, ça fait très film romantique. mais pour une fois, je veux jouer le jeu et accepter de le faire. ses mains sont toujours sur ma peau nue entrain d'aller un peu plus loin. je retire mes jambes de son bassin puisqu'il me soulève pour me poser sur le sol. je suis coincée entre lui et le plan de travail. il se penche pour m'embrasser sur le dessus de la tête comme on le ferait avec un enfant. il a ce sourire sur le visage, je me demande bien à quoi il pense. il ne doit pas sourire pour rien. « tu sais, je te préfère indéniablement sans tes talons hauts. » « j'ai l'impression d'être minuscule à côté de toi. » j'ai vraiment l'impression d'être une crevette. d'être un tout petit truc face à un géant. c'est vraiment étrange. c'est lui des raisons qui me pousse à mettre des talons. ça me donne plus de grandeur et je pense plus de respect. la grandeur joue beaucoup dans notre métier. les gens ont toujours plus peurs des grands que des petits. il s'éloigne pour aller prendre la bouteille de vin qui est resté sagement à sa place. je prends mon verre sur le comptoir en le suivant après qu'il m'est fait signe. je reste dans l'encadrement de la porte en buvant une gorgée de vin alors qu'il règle la luminosité de la salle. la lumière puissante devient plus délicate et moins présente. je l'aurais bien vu des morceaux de bois dans les bras allumant la cheminée avec sa tenue. mais ce n'est pas comme une cheminée normale. c'est plus comme un truc contemporain. il lui suffit de la mettre en route et les flammes augmentent dans le foyer. c'est tout même joli. de loin, on dirait que ce sont de vrais flammes. j'avance doucement dans le salon alors que Kris bouge les meubles. le canapé et la table basse se retrouve en face de la cheminée. « je suis désolé, je n'ai pas de peau d'ours comme dans les films. tu crois que tu pourras supporter le canapé en cuir ? » je me laisse tomber sur le canapé en faisant attention à ne pas renverser mon verre de vin où il ne reste que le fond. il dit ne pas avoir de peau de bête. ça aurait pû être marrant de s'installer sur un truc comme ça. ça me dérangerait pas aussi de faire l'amour sur une peau d'ours. en y pensant, c'est bien excitant. c'est un truc que j'ai jamais fait et qui me donne maintenant envie. je n'en ferais pas l'illusion, je garde ça pour moi. « ce n'est pas aussi bien mais je peux supporter le canapé en cuir. » je replis mes jambes en dessous de moi et je regarde les flammes dans la cheminée. je caresse le canapé en cuir à côté de moi pour qu'il vienne lui aussi s'installer. ce n'est pas aussi agréable si je me retrouve toute seule dessus. « je te conseille de ne pas me faire trop boire. » autant lui dire parce que ça pourrait le surprendre s'il se met à me servir plusieurs verres.   
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 3 EmptyMer 15 Avr - 1:53


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Ça m’aurait plutôt surpris qu’elle refuse ma proposition de passer au salon pour s’installer devant un feu de foyer. Je la connais assez pour savoir qu’elle aime le confort, et bien qu’elle soit du genre active et qu’elle déteste l’inertie, elle ne dira sans doute jamais non à une petite soirée de repos. Particulièrement après la journée folle que l’on a eue. Il est vrai que je déteste refermer une bouteille de vin. Je finis presque toujours les bouteilles le soir-même, c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles je ne bois pas beaucoup. Ça ne vaut pas la peine, lorsque je suis seul. Depuis que Teodora est à la maison, c’est plus facile, je me gâte plus. Un verre de cognac par-ci, un scotch par-là, quand je suis seul il est plutôt rare que je m’approche du minibar qui trône dans le salon. Quand je dois l’attendre le soir, il n’est pas rare pourtant que j’aie un verre à la main. Je ne bois jamais à être ivre. Ça doit faire des années que je n’ai pas été ivre. Je ne m’en plains pas d’ailleurs, puisque lorsque je vois ces hommes assis au bar du club qui ont de la difficulté à aligner quelques mots quand ils parlent à la barmaid et qui titubent péniblement jusqu’à la sortie quand ils s’en vont enfin, je me dis que je n’aimerais pas ressembler à ça. Ils ont l’air si ridicule, j’ai peine à croire que des femmes puissent parfois s’intéresser à ça. Même lorsque j’étais avec Olivia, je ne buvais pas vraiment. Jamais à l’ivresse. Je ne sais pas ce que j’aurais pu faire, à quel point j’aurais pu perdre le contrôle si j’avais été ivre. Je dépose un baiser sur le dessus de sa tête, puis l’aide à descendre du plan de travail. Mes mains se font un peu baladeuses, je ne peux pas y résister, c’est plus fort que moi. Alors qu’elle est à nouveau sur ses pieds, mes doigts effleurent légèrement sa peau, traçant des lignes imaginaires du haut de ses cuisses jusqu’à l’arrière de ses genoux. Je plaque un baiser sur le dessus de sa tête, inspirant l’odeur du shampoing. Ça me fait encore sourire qu’elle utilise mes affaires. Même après une semaine, je ne m’y habitue pas vraiment. Ça ne me déplaît pas, bien au contraire. Je me demande si quelqu’un l’a remarqué. J’espère qu’elle ne se tient pas assez près de ses clients pour qu’ils puissent le constater. Toujours penché légèrement contre elle, je lui souris, amusé, puis lui fais remarquer que je la préfère ainsi, sans ses talons hauts. Je l’aime bien plus petite, sans doute parce que je ne suis pas un amateur d’artifices, j’aime le naturel. Je comprends que pour le métier elle porte des talons. Elle a l’air plus imposante quand elle les porte, la grandeur intimide les gens. Elle ne m’intimide pas, pour ma part. Je la connais depuis trop longtemps pour ça je suppose. Nos rapports sont trop intimes pour qu’elle puisse m’impressionner. Elle me rétorque qu’elle se sent minuscule quand elle est à mes côtés. Je suis plutôt grand, peut-être un peu au-dessus de la moyenne. Ça me fait sourire. Je lui tourne déjà le dos, me dirigeant vers la bouteille de vin que je m’apprête à récupérer, mais je m’arrête dans mon mouvement pour me tourner vers elle, un sourire moqueur aux lèvres. « Tout ce qui est petit est mignon, qu’ils disent. » Je saisis la bouteille et ma coupe puis me dirige au salon, lui faisant signe de me suivre. Le foyer au gaz me convient très bien, quoique j’aurais préféré en avoir un véritable. Dans notre ancienne demeure à Olivia et moi, un foyer de briques immense trônait dans le salon. J’avais voulu acheter la maison entre autres pour ça, ça me rappelait mon enfance. En Serbie, avant que mon père ne décide de nous faire voyager, nous en avions un de ce genre où le feu crépitait presque toujours en hiver et même l’automne. Encore aujourd’hui, c’est un des rares souvenirs de mon enfance que j’affectionne. C’était dans des temps plus heureux. Ma mère était même encore en vie à cette époque. Je chasse les images floues de ma mémoire, regardant les flammes monter dans la cheminée en dansant doucement. Je m’attaque ensuite à déplacer les meubles, avançant le canapé plus près pour être plus confortables. À quoi bon avoir un foyer si on ne peut pas profiter de la chaleur? Je dépose la bouteille de vin rouge sur la table basse, ainsi que ma coupe à moitié entamée. Quand je remarque Teodora dans la pièce, sa coupe à la main, je m’excuse à la blague de ne pas avoir de peau d’animal pour s’y allonger. C’est un cliché que l’on voit tellement souvent, le couple allongé sur une fourrure près du feu avec un verre de vin à la main. Je n’ai malheureusement que mon canapé de cuir à lui offrir. Elle n’en semble pas trop outrée et sa réponse me fait sourire. Elle peut supporter le canapé. Je me demande si elle est sérieuse, ou si elle blague. Je pourrais bien tenter de lui trouver une peau d’animal à l’avenir, si ça peut lui faire plaisir. Je la regarde s’installer, repliant ses jambes en-dessous d’elle comme elle le fait souvent. Je regarde sa main caresser l’espace vide près d’elle et ne peux m’empêcher de sourire à son geste, m’approchant d’elle pour m’asseoir à mon tour. Je prends la bouteille sur la table basse et m’affaire à remplir sa coupe presque vide. C’est à ce moment-là qu’elle se met à parler. Elle me conseille de ne pas trop la faire boire, et je regarde le verre que je viens tout juste de remplir. Je dépose la bouteille sur la table et lui souris gentiment pour la rassurer. Ce n’est pas dans mon intention de la saouler, surtout pas contre son gré. « Tu n’es pas obligé de terminer ton verre si tu n’en veux plus. » J’essaie de l’imaginer ivre, je me demande bien ce que ça donnerait. Certaines personnes deviennent émotives, d’autres sont agressives. Certains deviennent affectueux, aussi. L’alcool fait faire tellement de choses, ce n’est pas pour rien que les gens portent souvent le blâme sur ce liquide. On perd le contrôle et on fait des choses qu’en temps normal, on ne ferait jamais. Je prends une gorgée dans ma propre coupe avant de me tourner à nouveau vers elle, un petit sourire malicieux aux lèvres. « Et puis, tu n’as rien à craindre. Si tu bois trop, je vais te porter jusqu’à notre lit puis te border sagement, et j’irai dormir dans la chambre à côté. » Depuis quelque temps, je parle de beaucoup de choses comme des nôtres. La maison est la nôtre, la chambre est la nôtre, elle n’était ici qu’à titre d’invitée, mais pour moi c’est comme si elle y vit réellement. Je considère qu’ici, elle peut faire comme chez elle, et bien qu’au début elle ne semblait pas vraiment confortable, j’ai remarqué depuis son arrivée qu’elle a commencé à prendre ses aises. Elle fouille dans le frigo, laisse traîner ses choses – une habitude qui devrait me mettre en colère, mais qui pourtant me fait sourire – et je lui ai même laissé une armoire pour ses vêtements, bien que comme elle me l’avait dit, elle a très peu d’effets personnels. J’imagine que c’est surtout puisqu'elle était continuellement en déplacement, sans doute qu’elle va changer ses habitudes maintenant. Je dépose doucement une main sur sa cuisse, faisant remonter le tissu du pull noir en laissant sa peau nue à découvert. Je prends délicatement la coupe qu’elle tient dans sa main et la dépose sur la table basse près de la mienne, puis attire la Roumaine contre moi, résistant à l’envie de la déposer sur mes genoux. Je sais pertinemment que si je fais ça, je risque de déraper. « De toute façon, je ne serais jamais assez patient pour te soûler. Je vais te sauter dessus bien avant. » Mes doigts frôlent à nouveau sa cuisse et remontent doucement sous le pull. Soudainement, je déteste le vêtement beaucoup trop grand pour elle et surtout encombrant en ce moment. Sans plus attendre, je retire ma main de sous celui-ci et en attrape les extrémités, le retirant vivement. Pour compenser, j’attrape la couverture qui traîne toujours sur le canapé. Cette même couverture avec laquelle on a dormi le premier soir où elle est arrivée ici. Je dépose celle-ci sur ses épaules, puis attire doucement Teodora contre moi. Je peux sentir sa poitrine frôler mon torse. C’est nettement plus agréable que le tissu du pull. J’approche mon visage du sien, lui souriant comme un enfant. « Il ne servait plus à rien de toute façon. Puis avec le feu, tu vas avoir beaucoup trop chaud. » Je dépose un baiser à la commissure de ses lèvres puis la serre un peu plus contre moi, me calant au fond du canapé. Je sais qu’elle est frileuse, c’est pourquoi j’ai pris la couverture pour elle. Pour ma part, je crève de chaleur et la sentir lovée ainsi contre moi n’aide pas trop à ma cause, mais au moins je me dis qu’elle ne pourra pas se plaindre d’avoir froid, de cette façon.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. - Page 3 EmptyMer 15 Avr - 20:23

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

je n'aime peut-être pas les choses romantiques, que je ne veux pas ressembler à ses couples dans les films à l'eau de rose. je craque et je l'avoue. mais comme beaucoup de personnes, je peux changer facilement d'avis en même temps il y a que les cons qui ne changent pas d'avis. maintenant, je n'ai qu'une hâte, c'est me retrouver devant sa cheminée dans ses bras entrain de regarder les flammes dansées et réchauffées la pièce. je ne pense pas qu'on est bien besoin de la cheminée à cette période de l'année parce que généralement, les gens qui agrémentent leur intérieur de ça, vivent dans un pays plus fort ou une région qui en a besoin. je ne vois pas pourquoi il faudrait une raison. il en a envie alors autant en profiter. la folie ne m'a jamais dérangé, ça permet de ne pas faire comme tout le monde. et nous ne sommes pas tout le monde. il se penche vers moi et me parle de ma grandeur. il a une préférence pour que je sois pieds nus. c'est vrai que c'est un artifice qui est étrange venant de moi. c'est une touche de ma féminité. je ne pense pas que j'attirerais autant l'attention sans mes talons. je serais normale. je ne pourrais pas autant jouer la carte de lé séduction. et puis, les gens pensent que je suis incapable de bouger. ils se trompent et j'ai montré à plusieurs reprises qu'un talon enfoncé dans le pieds, ça peut faire très mal. « tout ce qui est petit est mignon, qu'ils disent. » les gens vous disent toujours ça pour vous réconforter. pour ma part, j'avoue que je n'ai pas à plaindre. je ne suis pas non plus très petite. des filles sont encore pire que moi. de toute façon, c'est toujours comme ça. on a toujours besoin de se plaindre qu'importe la taille et surtout on se trouvera toujours des défauts. je le suis en attrapant au passage mon verre. il fait un véritable remue-ménage en bougeant les meubles. il crée un petit cocon pour qu'on soit bien installé devant la cheminée. il devrait même laissé le canapé à cette place. je trouve que c'est agréable et puis quand il allume la cheminée, pas besoin de tout bouger. je suis dans la plaisanterie quand je lui dis que je pourrais supporter le canapé. j'ai subit des endroits bien pires. le canapé est un excellent choix en plus il est confortable. je m'installe et touche le canapé à côté de moi pour qu'il vienne s'y installer. il vient y prendre place. il remplit mon verre et j'en profite pour lui dire qu'il devrait pas trop me faire boire. je me décale légèrement pour être bien près de lui, mes genoux touchant son bas de survêtement alors que je porte le verre à mes lèvres. « tu n'es pas obligé de terminer ton verre si tu n'en veux plus. » je suis capable de me contrôler et surtout je sais quand je suis prête à être saoule. pour l'instant tout va bien. je n'ai bû qu'un verre et il me sert le deuxième. après celui-ci je devrais faire plus attention. je ne suis pas le genre de personnes à être méchante quand je suis alcoolisée. au contraire, je devient un ange. le paradoxe totale avec ce que je suis tous les jours. et puis surtout, je fais des choses complètement folles. je suis capable de monter sur une table pour me trémousser. je suis capable de dire les choses que je pense vraiment comme mes émotions. quand je suis bourrée, c'est mon cœur qui parle et pas ma tête. je sais qu'il faut que je ne boive pas trop car je serais capable de lui dire que je l'aime et ne pas m'en rappeler le lendemain matin. car c'est pas aussi simple, je me rappelle généralement de rien. je me réveille comme si je n'avais pas eu de moments. c'est très étrange quand quelqu'un vient vous dire quelque chose et que vous ne vous souvenez plus. je fins toujours que la personne a du mal entendre. aucune chance pour que j'avoue un de mes sentiments. « et puis, tu n'as rien à craindre. si tu bois trop, je vais te porter jusqu'à notre lit puis te border sagement, et j'irais dormir dans la chambre à côté. » on est de moins en moins en face de personnes qui sont capables de s'occuper de vous. surtout les hommes qui préfèrent largement en profiter. je ne vois pas l'intérêt de profiter d'une personne inerte qui ne vous rendra rien en retour. certains hommes aiment les poupées, ça doit pour ça. il m'emmènerait jusqu'au lit pour couvrir et il irait dormir ailleurs. c'est digne d'un gentleman. ça prouve qu'un homme peut tenir une boite de strip-tease et plus, et en être encore un. ne jamais penser que c'est impossible. « je voulais juste te prévenir. au moins, tu seras si je fais des choses ou je dis des choses insensées. pourquoi tu irais dormir dans un autre lit, je te vole déjà la moitié du tiens. » je pourrais dire des choses qui le rendent confus, des choses qu'il s'entend pas à attendre. je pourrais même fondre en larmes en étant bourrée. personne ne m'a jamais vu pleurer donc ça peut paraitre complètement étrange et déroutant. il parle de notre lit alors que pour moi, ce n'est pas le mien. c'est encore le sien et je lui ai volé la moitié en venant me poser ici. je pourrais parfaitement aller dormir dans une autre chambre, il y en a tellement. mais je préfère dormir tout contre lui. moi qui n'aimait pas dormir à côté de quelqu'un, on peut dire que j'ai bien changé de ce côté-là. on prend gout aux choses en les essayant, on ne peut savoir sans le faire. j'ai une armoire mais pour l'instant, il n'y a que les quelques vêtements que j'ai récupérer de New-York. pas grand chose. en même temps, je n'ai pas encore eu le temps de faire les boutiques de la ville. je ne dirais pas que je pourrais pas craquer. il faudra bien que je remplisse un peu plus mon armoire parce qu'en jetant des vêtements pleins de sang, je n'aurais plus rien d'ici quelques semaines. il pose une main sur ma cuisse, faisant disparaitre le pull lui donnant le plaisir de voir ma peau. il prend mon verre de mes mains pour le déposer sur la table basse. il m'attire vers lui. je calle ma tête sur son épaule. « de toute façon, je ne serais jamais assez patient pour te soûler. je vais te sauter dessus bien avant.» il dit ça parce qu'il ne sait pas que je peux être bourré très rapidement. je ne tiens pas l'alcool. s'il savait qu'il me faudrait qu'un autre verre pour être déjà saoule. il est patient et je le vois tous les jours. je le vois à chaque instant. il pose ses mains sur le bas du pull et il me retire ce pull. voilà l'impatience qu'il disait plus tôt. comme s'il aurait été capable de me laisser ce pull plus longtemps. je me prépare à ce qu'il me fasse chavirer sur le canapé et qu'on le fasse devant cette cheminée. au contraire, il prend la couverture du canapé pour venir me la mettre dessus. il me calle contre lui. je suis complètement nue et ma peau touche celle de Kris. ma poitrine est contre son torse chaud. « il ne servait plus à rien de toute façon. puis avec le feu, tu vas avoir beaucoup trop chaud. » avec lui aucun vêtement ne sert à rien. je finis toujours par retrouver nue avec lui. il évoque le fait que je suis frileuse. avec la couverture et nos peaux l'une contre l'autre, je n'ai pas froid du tout. il m'embrasse au bord des lèvres et il me sert encore plus contre lui. je pose ma tête contre son torse juste à l'endroit où se trouve son cœur. je peux entendre les quelques battements vu qu'il est calme, en plein ébat, c'est bien différent. « avec toi, c'est sûre que je ne vais pas user mes vêtements.» dis-je en plaisantant.  
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