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n°36 - Ça sent pas le brûlé ? ¤ Claire ♥

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MessageSujet: n°36 - Ça sent pas le brûlé ? ¤ Claire ♥ n°36 - Ça sent pas le brûlé ? ¤ Claire ♥ EmptyDim 22 Fév - 19:40

Ça sent pas le brûlé ?

ft. Claire P. Garnier


« crash & burn ♪ »
Une petite journée comme on les aime, j'ai passé la matinée à la salle de sport, les clients étaient contents et les cours étaient sympa. J'aime beaucoup le cours du jeudi, ce sont des gens peut-être un poil plus motivés que les autres, en tout cas on sent qu'ils se donnent à fond. Je dois dire que j'aime mon travail, je baigne dans le sort depuis l'enfance, grâce à mes parents et je ne décroche pas. Il n'y a pas un jour où je me lève sans faire mes pompes et on jogging. C'est un petit rituel assez routinier j'en aie conscience mais je ne me plains pas,  je n'y ai jamais vu là quelque chose qui m'encroûte, au contraire ça me fait énormément de bien de me dépenser. Lorsque je suis malade et que je dois rester au lit, j'ai juste envie de me pendre !
Alors quand je pense à a pauvre fiancée, alitée à la maison, seule, ça m'attriste. Nous en sommes à huit ois de grossesse maintenant, c'est merveilleux et la peur des premiers mois a disparue. Honnêtement, bien que je l'ai caché, quand nous avons passé le mois critique, j'étais soulagé. Depuis, je respire un peu mieux et désormais que je sais que l'échéance arrive.

Ce soir, je ne traîne pas, je n'aime pas laisser Claire seule trop longtemps, particulièrement en fin de journée, là où elle commence à s'inquiéter et à m'appeler parce qu'elle veut manger telle ou telle chose. On a passé le stade pamplemousse avec succès et l'on doit continuer d'en boire jusqu'à écoulement du stock... J'aime ça mais c'est un peu trop d'un coup. Les lubies de femmes enceintes sont étranges. À la première grossesse, ma fiancée n'avait pas émit ce genre de souhait, je suppose que ça vient avec les semaines. Quoiqu'il en soit, je me hâte de rentré à la maison après l'entraînement de mon équipe. Je coach les universitaires en fin de journée, j'adore ces gosses, ils sont hyper doués pour le baseball, je crois en eux et je suis certain que l'o remportera le championnat. Ce métier de coach est super, j'ai l'impression de transmettre quelque chose à ces jeunes, comme on entraîneur m'a apprit tout ce queje sais et cette volonté et motivation quotidienne.

Je gare la voiture dans l'allée, devant la maison et j’attrape le courrier avant de rentrer. « Mon cœur, j'suis rentré ! » dis-je en posant es clés sur le meuble de l'entrée, jetant un œil au courrier. Je ne remarque pas tout de suite l'odeur qui vient de la cuisine mais e dirige machinalement vers celle-ci. « On a une lettre de ta grand-mère, c'est mignon. Ça a été ta... Claire ? » Je stoppais mon mouvement dans l'encadrement de la porte. Ma fiancée se trouvait devant la poubelle, un drôle d'air sur le visage, comme si ça n'allait pas. Je reniflais et sentit l'odeur de grillé. « Que... qu'est-ce qui s'est passé? » demandais-je en m'approchant de ma belle.

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Dernière édition par Daniel K. Johansson le Lun 2 Mar - 11:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: n°36 - Ça sent pas le brûlé ? ¤ Claire ♥ n°36 - Ça sent pas le brûlé ? ¤ Claire ♥ EmptyDim 22 Fév - 23:01


Ca sent pas le brûlé ?

Dany&Claire

Il faudrait qu'on m'explique, un jour, pourquoi la grossesse faisait un mal de chien. J'en était à huit mois, c'est à dire presque à terme, et j'avais du mal à me bouger sans ressentir une violente douleur dans le dos, au ventre ou à la poitrine. J'étais condamnée à passer mes journées sur le canapé du salon et je n'avais jamais autant regretté mon travail. Je défilais les séries à une longueur ahurissante, je mangeais tout ce que je pouvais trouver dans le frigo, et j'avais toujours une bouteille de jus de pamplemousse à coté de moi. Je ne faisais rien de mes journées, ne mettant un pied dans le jardin que pour faire un petit tour et me détendre les jambes. Heureusement, j'avais des amis qui passaient parfois dans la semaine avec tout un tas de nourriture, de jouets et de vêtements. Comme ni Dany et moi ne savions encore le sexe de l'enfant, je me retrouvais avec un tas de bodys roses et bleus entassés dans les armoires, si ce n'était pas des vêtements confection maison. J'avais refusé en bloc d'apprendre à tricoter moi même pour passer mes journées, si bien que je recevais souvent des nouvelles de notre vielle voisine, Wanda, qui nous avait déjà rapporté des pull et des pull. Sa fille, déjà mère de deux grands enfants, nous avait prêté tout un tas de livres sur la grossesse que j'avais lu en long, en large et en travers jusqu'à l’écœurement. Malgré tout, aucune de ses lectures ne m'apprenait pourquoi je ne pouvais pas me mouvoir correctement sans être pris d'élancements à chaque fois que je restais plus de cinq minutes debout. J'en avais tout simplement marre, et le fait que mon fiancé ne soit jamais à la maison me mettait plus en colère encore.

Je savais bien qu'il devait travailler, pour deux même, et qu'il rentrait toujours à la maison le plus vite possible, mais souvent, c'était moi qui devait l'appeler pour qu'il se presse un peu. Il aimait beaucoup son job, et avant ma grossesse je trouvais ça extraordinairement bien qu'il s'entende aussi facilement avec des adolescents, et surtout qu'il maintienne sa forme tout en se faisait plaisir à lui et aux autres, mais là, je ne trouvais plus ça fun du tout. Quand j'étais encore à l'école, le mois dernier, j'arrivais à supporter plus ou moins bien, même si j'étais toujours rentrée plus tôt que lui, je ne moisissais pas devant notre télé pendant des heures. Il lui arrivait parfois de me téléphoner en pleine journée pour savoir comment j'allais et ce que je faisais, et ces heures étaient les plus agréables que je vive, mais je retombais dans un silence morose dès lors que nous raccrochions. C'était encore pire quand il revenait à la maison pour déjeuner et qu'il devait repartir après. Son absence se faisait cruellement sentir. De plus, j'étais encore constamment sujette aux sautes d'humeur, si bien que je m'énervais toujours pour un rien, surtout quand cela ne me plaisait pas, ou lorsqu'il m'avouait à qui il donnait des cours, notamment lorsque c'était à des dindes sur pattes qui se dandinaient de façon suggestive pour attirer son regard. Je le sais, je suis déjà allée assister à un des cours. Et je n'y avais jamais remis les pieds parce que cela m'avait trop énervée et surtout parce que, me connaissant, j'aurais pris l'habitude d'aller y jeter un coup d’œil méfiant. Une fois par semaine, j'allais à la salle de sport pour des cours spéciaux femme enceinte, et cela me suffisait bien pour surveiller.

Aujourd'hui, dieu sait pourquoi, je m'ennuyais encore plus que d'habitude. Rien à regarder, rien à lire, personne en visite... Je n'avais rien d'intéressant à faire. Je me traînais jusqu'à la cuisine en grimaçant. Il était bientôt dix-huit heures, je venais d'appeler mon chéri pour savoir quand il comptait rentrer mais j'étais tombée directement sur sa messagerie. Peut être qu'il était en voiture. Ou peut être qu'il discutait avec une autre femme et qu'il n'avait pas entendu la sonnerie. Ca aussi encore ça me mettait hors de moi. J'avais faim, j'étais seule et rien à faire de mes dix doigts. Alors très bien, puisqu'il ne comptait pas me répondre, j'allais me faire à manger toute seule. J'aurais pu me contenter des yaourts dans le frigo ou de tout autre ingrédient ne nécessitant une grande pratique des instruments de cuisine, mais je préférais attraper un tupperware de pâtes que nous avions mangé hier soir. Je pouvais bien les faire cuire non, ce ne devait pas être si compliqué que ça ? Il faudrait bien que j'apprenne un jour, et celui-ci serait un de mes autres test en temps qu'apprentie cuisinière. Et puis, les pâtes me caleraient bien jusqu'au retour de mon fiancé. J'allumais plaque, sortais poêle et versais le contenu de la boite dedans. Je mis le feu à fond histoire de faire avancer les choses, puis restais devant à les contempler. En fait, rien ne se passait. C'était même très long. Et la patiente n'était pas du tout une de mes qualités. En plus, j'avais mal. Je décidais de m’asseoir sur une chaise et pour plus d'occupation, dénichait un livre de recette que je commençait à lire, totalement blasée, jusqu'à ce que le téléphone fixe sonne dans le salon. Je me levais et m'y rendais, bon gré mal gré et décrochais. Tu parles, que dalle. De la pub. Je leur hurlais littéralement d'aller se faire foutre et reposais brusquement le mobile sur son support. Je retentais le numéro de Dany, dans l'espoir d'avoir au moins une fois une bonne nouvelle, mais je ne réussis toujours pas à l'avoir. Je jetais violemment le portable sur le canapé ou il rebondit, passant évidemment entre le trou qui séparait les coussins du dossier. Je jurais avec force et parti à sa recherche dans les plis du canapé, me retenant de frapper tout ce qui se trouvait à ma portée. Après avoir tâtonné pendant quelques secondes, je réussi à l'attraper et pris une pause bien méritée. Il aurait fallu m'expliquer aussi pourquoi j'étais constamment fatiguée. Franchement, être enceinte était la pire chose qui puisse arriver, mais aussi la plus merveilleuse, et c'était bien cela qui me permettait de tout surmonter ! Je fermais les yeux quelques secondes, histoire de reprendre ma respiration. Au moment même ou je commençait à sombrer, une odeur étrange emplit mes narines. Il me fallu quelques secondes de réflexion pour comprendre d’où elle pouvait venir. « Bordel de connasse de poêle ! » maudissais-je en français, la première langue qui me venait à la bouche quand j'étais vraiment énervée. Je me précipitais -que dis-je- avançait le plus vite possible jusqu'à la cuisine, ou une fumée déjà se propageait. J'éteins la cuisinière et jette les pâtes à moitié brûlées dans la poubelle. Je ne sais pas ce qui me retient d'y fourrer la poêle avec.  « Que... qu'est-ce qui s'est passé? » retentit une voix derrière moi. Je relevais la tête pour voir mon fiancé s'approcher, un air de consternation sur le visage. Je lui jetais un regard noir avant de retenir poser l'instrument dans le lavabo et de verser de l'eau dedans, la faisant frémir. Je prend mon temps pour répondre. « Il se passe que j'ai faim et que t'es pas capable de répondre à ton téléphone quand je t'appelle ! » je dis en m'emparant d'une éponge pour laver la poêle. A défaut d’être cuisinière, je savais au moins faire la vaisselle. J'interrompis mon geste en brandissant dans sa direction l'éponge mouillée dont l'eau me coule sur les doigts. « Et t'étais ou alors quand je me faisais à manger ? Tu aurais du finir depuis vingt minutes, pourquoi t'a trainé ? » je demande les sourcils froncés, avec l'impatiente dans savoir plus sur ce qui l'avait retenu. « Et bonjour quand même, t'aurai pu commencer par ça » je grommelle en reprenant ma tache. Pas à dire, cette histoire de téléphone a bien gâché ma journée.
© Joy


Dernière édition par Claire P. Garnier le Dim 8 Mar - 21:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: n°36 - Ça sent pas le brûlé ? ¤ Claire ♥ n°36 - Ça sent pas le brûlé ? ¤ Claire ♥ EmptyLun 2 Mar - 11:39

Ça sent pas le brûlé ?

ft. Claire P. Garnier


« crash & burn ♪ »
Je ne pensais pas devoir faire face à un problème en rentrant chez moi ce soir, mais il semblerait que quelque chose cloche. Au premier abord, la maison avait l'air calme, rien ne sortait de l'ordinaire. Tout était à sa place, j'avais les mêmes gestes que d'ordinaire, sans me poser plus de questions que ça. J'imaginais ma fiancée en train de prendre une douche ou bien de lire dans le salon, comme à son habitude. La pauvre, ses journées sont longues depuis qu'elle est en arrêt. Je ne saurais rester inactif pour ma part, je trouve que claire à énormément de courage ! Oui, j'admire la force de caractère de ma belle, bien que par moment, ce soit difficile et qu'elle laisse jaillir sa frustration, mais je la comprends, ce ne doit pas être facile de rester alitée comme ça. Son ventre est bien rond, énormément magnifique si l'on puis dire. Je la trouve resplendissante comme ça, la grossesse lui va bien. Mais c'est un peu lourd à porter pour elle ces temps-ci et l'impatience de tenir notre enfant se faire sentir. C'est pourquoi je me dépêche toujours de rentrer le soir, pour lui rendre la journée moins longue, pour l'entourer de confort et d'amour. Le bébé bouge, il donne des coups des fois, c'est tellement merveilleux que je ne saurais le décrire !

Mais ce soir, quand je rentre, ma fiancée n'est pas dans le salon. Je la retrouve dans la cuisine, devant la poubelle. Elle est contrariée et je lui demande immédiatement ce qui se passe. Je la regarde balancer une poêle dans l'évier et je dois dire que je ne comprends pas tout de suite. Je ne réalise pas jusqu'à ce qu'elle ouvre la bouche pour m'expliquer. Elle m'en veut apparemment de rentrer à cet heure-ci et de ne pas lui avoir répondu au téléphone. « Je... Je conduisais, tu sais bien que je ne peux pas répondre quand je suis en voiture... » me défendis-je comme si j'étais réellement en tord. Je ne bouge plus, hésitant à aller vers elle. Claire à un fichu caractère, je le sais, elle est malade de rester seule pendant que je suis au travail, les enfants de sa classe lui manque, sortir et voir du monde aussi, j'en ai conscience, mais je ne peux pas faire plus vite que la musique...
J'ai l'impression que c'est ma fait ce soir ! Je n'ai pas eut l'impression de traîner en rentrant, bien au contraire, je fais tout ce que je peux mais je crois que l'inquiétude de claire s'est décuplé durant ces derniers mois. « Tu as voulu te faire à manger ? » me contentais-je de dire, stupéfait. Non pas que ma princesse soit incapable de subvenir à ses besoins, mais nous avions tellement prit l'habitude que ce soit moi qui cuisine que je ne songeais pas à cette action de sa part, surtout quand on sait que je rentre toujours à l'heure pour préparer le dîner.

« Et bonjour quand même, t'aurai pu commencer par ça ! » rugit-elle, me donnant le coup de grâce. Je dois bien avouer que je reste quelques secondes hébété par son attitude à mon égard. Serrant les mâchoires, je cherche de quoi lui répondre le plus calmement possible, il ne faut jamais hausser le ton contre quelqu'un d'énerver, ça ne fait qu'empirer les choses. « Calme toi mon ange, s'il te plaît. Si tu ne m'avais pas crier dessus, j'aurai pu venir t'embrasser. » lui répondis-je d'un ton calme, m'approchant d'elle doucement, comme on s'approche d'un animal sauvage. Non pas que claire soit d'une violence égale, mais il ne faut jamais plaisanter avec une femme enceinté ! C'est u coup à aller chercher du jus de pamplemousse en pleine nuit ça ! « Claire, s'il te plaît, calme toi, ce n'est pas bon pour vous de t'énerver comme ça. Je suis là. » ajoutais-je en arrivant à sa hauteur. Je commence à me demander si c'est comme ça à chaque grossesse pour une femme ou seulement si la « première » est plus compliqué. C'est vrai qu'après la fausse couche, nous étions plus tendus  l'idée d'avoir un enfant, on attendait le bon moment et celui-ci semblait avoir pinté le bout de son nez au moment où nous ne nous y attentions pas le moins du monde ! Ça avait été difficile, nous avons eut de longues conversations, entre nous, avec nos parents, nos amis. La pression sur les épaules de ma fiancée était à son comble depuis les premiers mois et je commençais à être à cours d'idées pour lui changer les idées et la mettre en confiance. Je passais mes bras autour de sa taille, caressant doucement son dos. « Tu devrais t'asseoir, ça te fera du bien. Je vais m'occuper du dîner. » murmurais-je en lui embrassant le front tendrement. La position debout était dure à tenir pour ma belle.

C'est une bonne soirée qui s'annonce ! Si on m'avait dit ce qui se tramait, je serais rentré deux fois plus vite ce soir ! J'ignorais si elle désirait se reposer ou non, je préférais la laisser reprendre ses esprits et regardais la poêle qu'elle avait mit à laver. « Qu'est-ce que tu veux manger ce soir ? Tu veux qu'on prépare quelque chose ensemble ? » proposais-je histoire que l'on soit tous les deux toute la soirée, que l'on fasse quelque chose ensemble pour ne pas la laisser seule une heure de plus.

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MessageSujet: Re: n°36 - Ça sent pas le brûlé ? ¤ Claire ♥ n°36 - Ça sent pas le brûlé ? ¤ Claire ♥ EmptyDim 8 Mar - 21:59


Ca sent pas le brûlé ?

Dany&Claire

Je devrais maudire mes parents d'avoir été dans les affaires plutôt que dans la cuisine. De ne pas m'avoir appris les bases en m'achetant une cuisinière en plastique quand j'avais six ans. De ne pas avoir fait des gâteaux avec ma mère ou de couper le poulet avec mon père. Non, moi j'apprenais ce qu'il fallait pour succéder dans l'entreprise, et encore, c'était quand ils pouvaient s'occuper de moi et qu'ils n'étaient pas au boulot. Cela m'aurait évité d'être ainsi bras ballants devant cette poubelle remplie de pâtes à moitié cramées. Casseroles et poêles n'étaient décidément pas mes amies, et le réchauffé non plus. J'étais absolument nulle malgré mes efforts répétés pour faire ne serait-ce qu'un truc potable aux fourneaux. C'était désespérant. En près de trente ans être ainsi dépendante de Dany pour me nourrir ça m'énervait plus que tout. D'autant que j'avais tout le temps dans la journée pour faire quelque chose, j'aurais pu m’entraîner encore et encore, faire une montagne de pâtisseries françaises juste pour le plaisir de voir mon travail récompensé. Aujourd'hui encore je m'avouais vaincue, en tout cas jusqu'à la prochaine fois.

La situation aurait pu ne pas être aussi embarrassante si mon fiancé n'était pas rentré à ce moment là pour constater les dégâts. Il apparaissait vraiment au mauvais moment, c'était pas croyable, comme si c'était fait exprès, il avait pris son temps juste pour voir comment je me débrouillais toute seule devant le fourneau. Il devait bien se marrer intérieurement de me voir rater même ses stupides pâtes.  Oh oui, c'était affreusement drôle. De déception, j'en jetais la poêle dans l'évier et je frottais avec l'éponge avec colère, ce qui avait un effet plutôt prometteur. J'en reprochais à Dany son retard, même si je savais pertinemment que retard n'avait rien d'exceptionnel. Il rentrait tous les jours à peu près à cette heure là, sauf quand il avait prévenu qu'il y avait quelques cours individuels plus tard le soir. A vrai dire, je ne m'étais pas vraiment inquiétée non plus, c'était juste que j'aimais bien qu'on me réponde quand je téléphonais. C'était pas compliqué non ? Il me sortait l'excuse de la voiture, ce qui était totalement légitime vu la distance entre la salle de sport et la maison mais quand même, non, il aurait pu s'arrêter sur le bas coté et répondre au moins j'aurai su qu'il était vivant et sur le chemin, pas à fricoter avec une autre. Là, il m'avait fait douter, et pour rien en plus. Il m'avait même implicitement poussé vers la cuisine. C'était sa faute si j'avais voulu faire un truc moi même. S'il avait répondu, on n'en serait pas là. « Tu n'a qu'a investir dans un kit main-libre. Saurait été bien malin s'il m'était arrivé un truc et que je t'avais appelé en détresse » répliquais-je d'un ton acide.

Je frottais encore et encore avant d'être assez satisfaite de mon travail pour m'arrêter là. Malheureusement, a coté de moi, mon fiancé enfonçait le clou en me demandant si sérieusement j'avais voulu me faire à manger toute seule. Oh ça, ça m'énervait, quand il savait qu'il avait raison et que moi j'avais tord et qu'il tentait de me le faire savoir. Oui, je faisais la cuisine, pourquoi est-ce qu'il avait l'air aussi choqué ? C'était peut être dans mes cordes quand même ? D'accord, d'habitude c'était lui qui faisait, mais je ne pensais pas que tout tournerait si mal. « Non, je faisais la vaisselle ca se voit pas ? » dis-je avec mauvaise foi en croisant les bras contre ma poitrine. Je le vois s'approcher de moi, cajoleur tout à son habitude, et lui rappelle qu'il ne m'a même pas dit bonjour, préférant constater ce dont quoi j'étais capable. Ca le stoppe un instant mais cela ne l'empêche pas de séparer la distance entre nous. J'ai envie de m'écarter un instant mais je ne le fais pas. Il me demande d'arrêter de lui crier dessus et de me calmer. Évidemment, j'ai envie de lui hurler que j'ai toutes les raisons d'être furieuse et que me demander de faire un truc ne va pas forcément me pousser à le faire et cela m'irrite de ne pas vraiment vouloir le faire non plus. Finalement, ses bras viennent me serrer, et inconsciemment, je me laisse aller. J'aime pas être en colère, encore moins contre lui, même si j'ai toutes les bonnes raisons pour l'être. Je n'étais pas une personne très patiente d'ordinaire, et le fait de devoir poireauter toute la journée en attendant qu'il revienne me rendait plus folle encore. Pas étonnant que j'ai eu envie de cuisiner. A mon tour, je passais mes bras dans son dos, essayant de me décrisper. Il me propose de m'asseoir. M'asseoir, encore ? Je ne fais que ça de la journée ! Mais j'accepte de mauvaise grâce, parce que mine de rien, rester debout trop longtemps me fait mal. « J'ai pas envie que tu t'occupe du dîner, je veux faire un truc un peu » je proteste quand même. C'était ma seule activité plus ou moins intéressante de la journée. Un défi à relever un peu. Je ne devais pas baisser les bras devant un plat de pâtes, je pouvais quand même apprendre à faire un truc non ? Évidemment, en s'en chargeant à chaque fois, Dany m'empêchait de m’entraîner. Alors, quand il me propose de faire un truc tous les deux, je hausse des épaules, même si intérieurement, je suis très contente qu'il me donne la possibilité de le faire. On se demandait après pourquoi j'aimais mon chéri, mais c'était parce qu'il était avenant et gentil. Au moins, il me donnait une chance de me rattraper. Je bondissais à moitié de ma chaise, excitée à l'idée de mettre enfin les mains à la pâte. « Oh oui, tous les deux, c'est une très bonne idée ça ! » je réponds en essayant de contrôler ma voix, pour ne pas montrer que je ne suis plus vraiment fâchée et que j'ai juste hâte d'apprendre à faire des prouesses. « Arrête de me demander ce que je veux, dis moi ce que tu veux toi pour une fois ! ». Je m'approche avec le livre de recettes, même si je sais qu'il vaudrait mieux commencer par un truc ultra simple et pas détaillé avec autant de précisions que dans ce fichu bouquin.
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MessageSujet: Re: n°36 - Ça sent pas le brûlé ? ¤ Claire ♥ n°36 - Ça sent pas le brûlé ? ¤ Claire ♥ EmptyMer 18 Mar - 11:02

Ça sent pas le brûlé ?

ft. Claire P. Garnier


« crash & burn ♪ »
Je venais de rentrer de la salle de sport, après une journée intense avec mes clients et ne m'attendais pas à trouver ma fiancée aux fourneaux, ou plutôt, devant la poubelle avec une casserole dans la main. Ce qui aurait pu passer pour une début de soirée normale se transforma en cauchemar et je devais répondre à des accusations stupides sur un retard qui n'existait pas. Jetant un coup d’œil discret à l'horloge du micro-ondes, je me rendis compte que je n'étais pas vraiment en retard mais Claire ne l'entendait pas de cette oreille. Elle s'était inquiété, elle avait eut peur qu'il me soit arriver quelque chose ou qu'il puisse lui arriver quelque chose et que je ne sois pas réactif. Voilà que maintenant elle me faisait culpabiliser de ne pas avoir répondu ! Je fis la moue une seconde, cherchant quelque chose à lui dire pour lui faire comprendre que tout allait bien, mais je ne trouvais rien et me contentait de rester dans le silence. Ça n'aurait fait qu’aggraver la situation et je voulais calmer ma belle afin d'avoir une discussion posée et logique. Mais je penserais cependant à sortir mon kit main libre de sa boîte pour le garder avec moi lorsque je quitterais la maison, des fois que ça se reproduise.
Que quoi se reproduise au juste ? Et bien ma fiancée en train de tenter de cuisiner. Claire peut se montrer créative quand elle veut, mais la cuisine n'est pas son point fort. Ce qui ne me dérange absolument pas puisque j'adore ça moi ! C'est rare pour un homme je sais, mais je suis le seul enfant de mes parents et chacun à voulu me transmettre quelque chose, alors j'ai appris la cuisine avec ma mère et le baseball avec mon père !

On a pas tous cette chance d'avoir des parents présents malgré leur travail et je ne blâmerais jamais ma fiancée pour ses lacunes, ça fait partie de sa personne, et j'aime tous les efforts qu'elle fait chaque jours depuis notre rencontre pour me surprendre. Mais pour le coup, ce fut un peu une mauvaise surprise, surtout pour elle qui aurait certainement préféré que je ne la trouve pas en pleine crise. Tout de même, je 'approchais d'elle pour effacer son reproche et cette mine boudeuse de son visage. Je la pris dans mes bras en m'excusant, lui quémandant le calme. J'ai horreur des disputes et bien qu'il nous arrive parfois de nous chamailler, on trouve toujours un terrain d'entente pour ne pas se laisser consumer par la colère. Claire se détend, je le sens alors qu'elle m'enlace à son tour. Je me permets d'embrasser le sommet de son crâne en la berçant doucement. Ça marche comme pour les enfants, le mouvement de balancier rappelle le ventre de la mère, un endroit sécurisant où nous étions encore inconnu du monde, sans peurs ni doutes, sans colère, rien que le silence et le bien être. Enfin je suppose, je ne me souviens pas de ce qui s'est passé avant ma naissance, mais c'est ce que les psychologues disent alors ça doit être vrai ! En tout cas, Claire s'apaise et accepte même de s'asseoir. Son ventre est énorme, on aura un beau petit bébé d'ici quelques semaines ! Ça e donne envie de sourire.
Ma fiancée n'a pas envie d rester passive pendant que je prépare le dîner, elle désire vraiment se débrouiller seule. Il est vrai qu'elle se retrouve souvent seule depuis un mois, alitée et fatiguée par la grossesse. Je la comprends, ce doit être dur de ne pas pouvoir se déplacer à son aise, d faire des choses que l'on aime et d'aller au travail voir tous ces petites têtes blondes pleines d'envie d'apprendre. Je dois me faire tolérant.

Une idée me vient et je trouve que l'on peut trouver du plaisir là dedans. Je demande à ma princesse si elle désire m'aider à préparer le dîner. Certes, ça donne un peu l'effet d'un père demandant à son enfant, mais bon, ça lui fera rattraper des années de privation. Je vois à son visage qu'elle est enthousiaste, ce qui me met du baume au cœur. La soirée sera plus douce si elle est dans cet état là. Appréciant le tournant, je lui demande ce qu'elle désire manger ce soir. Mais elle me retourne la question, souhaitant me faire plaisir. Elle est adorable, je ne peux pas dire le contraire. « Hum... Je n'sais pas... au vue du réfrigérateur, on peut peut-être se faire un couscous. On a quelques poivrons, du poulet, des courgettes, ça peut le faire ! » dis-je en me postant devant le frigo pour observer son contenu. « On ira faire des courses demain je pense ! » ajoutais-je en constatant les emplacements vides.

J'attrapais tout ce dont nous avions besoin dans le réfrigérateur et laissait ma fiancée prendre la semoule dans le placard. Elle trouverait la recette facile dans le livre qu'elle tenait, ce serait une bonne première, nous verrons demain pour faire quelque chose de plus élaborer. Première leçon de cuisine, couper les légumes. Je pris deux couteaux après avoir essuyer la casserole que Claire venait de nettoyer. Elle allait servir. « Je te prête mon couteau si tu me promets de ne pas couper autre chose que les légumes ! » sous-entendu, ses doigts ! Un accident est vite arrivé, autant ne pas aller à l'hôpital tout de suite ! J'entamais la procédure de découpe, Claire à mes côtés. Ce n'est pas difficile de couper des légumes mais je dois dire que si l'on ne fait pas attention, on peut facilement se faire mal. Ça m'est arrivé par deux fois de m'entamer le pouce parce que je regardais ailleurs ou pensais à autre chose. Quand claire me parle par exemple, je réfléchis à mes réponses sans vraiment voir la lame du couteau, c'est dangereux mais je m'y suis fait, j'enlève mes doigts avant ! « On va les couper en dés, ça sera plus sympa. » dis-je en lui montrant le premier.

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MessageSujet: Re: n°36 - Ça sent pas le brûlé ? ¤ Claire ♥ n°36 - Ça sent pas le brûlé ? ¤ Claire ♥ EmptyMar 31 Mar - 22:29


Ca sent pas le brûlé ?

Dany&Claire

Si j'avais été seule, peut être aurais-je tout laissé en plan dans la cuisine pour passer mes nerfs dans le salon ou dans le jardin. Ou alors j'aurai tout nettoyé, essayé de faire le vide pour faire passer ma connerie sans que mon chéri ne remarque rien et que je n'ai pas à me mettre en colère parce qu'il m'avais surprise au mauvais moment. Je n'aurai jamais retenté le coup, s'en était presque certain. Pas de suite. Mais là, c'était lui même qui me proposait, et je ne pouvais pas refuser. Pour un peu, j'aurai frappé dans mes mains comme une gamine pour marquer ma joie mais j'arrivais à me cantonner. Je feuilletai simplement à grande vitesse le livre que je tenais en main, froissant page après page a la recherche de n'importe quelle recette qui pouvait s'avérer à la fois facile et dure, pas trop compliquée à comprendre mais assez gratifiante pour me donner envie de recommencer. Mais évidemment, rien ne me satisfaisait. Je n'étais pas facile à satisfaire c'est vrai, enfant il m'arrivait d'avoir des caprices pour un rien, et de façon générale, j'appréciais d'avoir ce que je voulais avoir, même. Oui, c'est vrai, j'étais têtue. J'avais été gâtée petite, ma famille avait de l'argent, et j'étais la fifille de mon papa, même si je faisais milles et unes bêtises. Mais on se voyait trop peu souvent, si bien que lorsqu'on se retrouvait il n'avait pas envie de me gronder. Du coup, je continuais. Et il fallait que ce que j'ai soit exactement ce que j'avais demandé. Une poupée blonde au lieu d'une brune ? Je rejetais. Je voulais jouer à un jeu ? Si je n'étais pas avec mon frère dans l'équipe, je ralais jusqu'à ce qu'il cède. En grandissant j'ai pris conscience des réalités, mais ce trait de caractère ne m'a jamais vraiment quitté. Pour moi, ce n'est pas difficile à vivre. Si je demande un verre de jus de pamplemousse, qu'on m'apporte la bouteille, ce n'était pas compliqué non ? Et résultat, quand je n'avais pas, ou que je n'avais pas, je m'énervais. Bien entendu, la grossesse avait exacerbé tout cela, mais en même temps, c'était moi qui en jouait pour le coup. Mais ça, c'était secret.

Aucune recette donc, ne trouvait grace à mes yeux. J'étais prête à balancer le livre par dessus mon épaule mais l'idée me vint que je n'étais pas obligée de choisir, et que Dany pouvait bien le faire à ma place. Je lui demandais donc de trouver lui même un truc à faire, puisqu'après tout, c'était lui qui cuisinait d'habitude, et il connaissait mes gouts, il n'aurait donc pas de mal à trouver un truc bien à faire, et sans avoir à me consulter en plus. Je lui jetai un regard enthousiaste alors qu'il semblait réfléchir, attendant avec impatience quel plat il aurait à me proposer. Pour ma première véritable expérience en cuisine, il faudrait quand même marquer le coup non ? Je le vois regarder dans le frigo. A la place ou moi j'avais vu une stupide boite de pâtes, lui remarque le poulet et les courgettes cachées derrière les yaourts. Le couperet tombe sur un couscous, et mon sourire se fige. Ah oui alors, pour le coup, il marquait fort. Jamais je ne me serai imaginé cuisiner cela. D'ailleurs, on en faisait pas beaucoup à la maison. Les rares fois, il me semblait que mon chéri avait passé tout son après-midi dans la cuisine. C'est vrai qu'il était tout seul. Mais avec moi à ses cotés pour une fois, je ne pensait pas vraiment que cela avancerait plus vite ! Il devrait surement passer constamment derrière moi pour corriger mes gestes, baisser le feu sur les plaques ou m'empêcher de manger tout aliment qui passerait à ma portée. C'est surement parce que je mange beaucoup qu'il faut déjà aller refaire des courses. J'ai l'impression qu'on -enfin plutot Dany- en fait tous les jours ! Mais j'y peux rien,  quand j'ai faim, je mange. Et là, avoir passé juste cinq minutes à faire cuire les pâtes, je sentais que j'étais affamée. Avoir du les jeter ne m'avait pas coupé l'appêtit, loin de là.

L'opération couscous était lancée. Je pris l'ingrédient principal dans le placard, en l'occurence la semoule, et la posait sur la table. J'avais laissé tomber le livre, préférant suivre à la lettre les conseils avisés de mon fiancé. Du coup, je ne savais absolument pas de quoi nous avions besoin. Je le laissais alors se charger du reste, entreposant tout sur les plans de travail autour de nous. Il y en avait beaucoup. Beaucoup de tentations. Mais le tout à la fin serait bien plus appétissant que tout cela, du moins, je l'espérais. Dany me tendit subitement un couteau et j'eus un moment de recul. Il n'était pas sérieux là ? Ca, ce n'était pas l'idée du siècle ! « Tu me donnes un couteau ? Tu veux la mort de mes doigts c'est ça ? » demandais-je en plaisantant à moitié avant de le saisir non sans quelque appréhension. Je n'aimais pas trop tenir ça, en tout cas surtout si ca devait me servir à couper des trucs trop fins. Comme des légumes tiens. Me montrant l'exemple, mon fiancé commença à tailler une courgette en dés, qu'il brandit devant mon nez. Des dés parfaits. Moi, ca ressemblerait pas du tout à ça. « Arrête je vais faire des trucs trop moches, t'a pas une tache moins précise à me faire faire ? » je demande piteusement en levant avec hésitation mon couteau au dessus des légumes. Je sais d'avance qu'il va me dire d'essayer, au moins une fois, et je sais même qu'il y tiendra. Il ne va pas me lâcher jusqu'à temps que le fasse. C'est comme avec le sport ça. Changer la pose jusqu'à avoir la meilleure possible. Je me résigne et m'attèle au boulot sans vraiment bonne volonté. D'ailleurs, je tremble un peu des doigts. Je suis obligée de me concentrer sur la pointe de la lame et je ne sais pas à quoi je ressemble en faisant ça. J'avance millimètres par millimètres et commence à tailler. C'est moins dur que ce que je pensais, et le couteau s'enfonce alors je dois le retenir pour ne pas couper le légume de bas en haut. Je fais des marques, je m'applique du mieux que je peux, mais ce n'est assurément pas un dé qui en ressort. On dirait vaguement un truc biscornu, preuve que je n'ai pas effectué des gestes précis. « Ah merde, regarde ça ! » je dis en tendant la main. Dany a eu le temps d'en faire plusieurs, et moi je me retrouve avec ça. Voilà, ca commence à m'énerver. Je prend mon mal en patience et refait une deuxième tentative, un peu mieux réussie, mais toujours pas assez correcte pour me satisfaire. « C'est nul, c'est nul, c'est nul » je rouspète en laissant tomber mon arme. « Je veux faire autre chose, ça j'y arrive pas ! ». Je lui lance un regard qui lui dit de ne pas me contrarier et d'accéder à mon désir. De toute façon, y'a pas que ça à faire. Et vaut mieux éviter le massacre avant que je m'entaille la peau.
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MessageSujet: Re: n°36 - Ça sent pas le brûlé ? ¤ Claire ♥ n°36 - Ça sent pas le brûlé ? ¤ Claire ♥ EmptyMer 6 Mai - 15:01

Ça sent pas le brûlé ?

ft. Claire P. Garnier


« crash & burn ♪ »
Ma petite fiancée désire plus que tout se débrouiller toute seule, elle y met une rage de vaincre certaine, mais a trop peu confiance en elle. C'est surtout qu'elle se monte la tête pour un rien, elle s'énerve dès que quelque chose ne va pas dans son sens. J'ai appris à faire avec et parviens quelques fois à lui faire entendre raison, à lui ôter certaines idées de la tête et à la rassurer. Malgré le fait que nos parents aient de grandes responsabilités, nous n'avons pas eut la même enfance et cela se ressent parfois dans notre vie de tous les jours. Je n'ai pas eut la chance d'avoir un frère aussi protecteur qu'Arthur avec elle, j'ai jeté mon dévolue sur une amie de la famille et l'ai prise sous mon aile afin de connaître les joies du pouponnage comme un grand frère doit le faire, mais ça n'a rien à voir et je comprends la jalousie qui anime ma fiancée. Ais elle ignore que je jalouse moi aussi sa relation avec Arthur. Elle a eut la chance d'avoir quelqu'un à ses côtés, un lien de sang indéfectible que j'ai du chercher désespérément. Claire à eut une enfance gâtée, je sais que c'était la petite princesse de la famille, son père la regarde toujours avec le même amour. Nous avons vécu dans un monde identique, avec nos parents gagnant bien leurs vies, et pourtant, nous n'avons pas grandit de la même manière. Ce qui ne nous a jamais empêcher d'être fou l'un de l'autre !

Ma patience et mon amour font que jamais je ne dirais non à ma fiancée lorsqu'elle désire apprendre quelque chose. Je lui tends donc un couteau sans hésitation – avec un peu d'inquiétude mais je lui tends – lui intimant de ne pas se blesser. L'on sait que l'on peut se couper d'un rien, moi ça 'est arrivé principalement parce que je pensais à elle ou, en ce moment, à notre futur enfant. « Aller, essaie ! Si tu te concentre, tes doigts n'auront rien. » insistais-je en voyant Claire attraper le couteau pour m'aider. Je lui souris et entreprenais de lui montrer la marche à suivre quand elle se plaint que la qualité de son travail n'égalerait pas le miens. « Tu sais, on s'en fiche que ça soit joli ou pas, on les mangera pareil. Te cherche pas d'excuse, je veux te voir à l’œuvre. » Je souriais toujours en prenant une autre courgette. Je n'étais pas doué moi non plus au début, ma mère m'a montré les gestes à faire et je tentais d'expliquer à ma belle comment faire. « Et bah c'est super ! » lui dis-je en voyant le travail. Elle avait réussi à découper proprement, sans s'entailler, c'est un bon début. Peu importe que les carré soient égal ou non, je ne 'offusquerais pas de ça, j'aime les gros morceaux de courgettes.
Claire ne voulait plus couper les légumes, je n'allais pas la laisser s'en tirer à si bon compte, il fallait qu'elle se dépasse et qu'elle n'hésite pas à persévérer, comme quand on faisait du sport. Je ne la pousserais jamais contre sa volonté, mais si l'on demande quelque chose, il faut aller au bout. « Mon ange, détends toi ! » je me postais derrière elle pour l'enlacer doucement, tout en lui parlant. « Si tu veux, tu peux faire chauffer l'eau pour la semoule mais avant regarde. » Je posais mes mains sur les siennes délicatement, lui positionnant les doigts à bonne distance sur le légume. Puis, je lui fis prendre le couteau de façon ergonomique. Et je lui fis découper en rythme sa moitié de courgette. Puis, je lui laissais constater le résultat. « Tu vois, c'est pas compliqué. Tu sais, quand j'apprenais, je faisais limite de la purée avec les légumes et c'est pas pour te rassure que je dis ça, demande à ma mère ! » fis-je en riant, lui embrassant la joue.

Cette nouvelle complicité me plaisait bien, même si je ne suis pas certain que nous cuisinerons tous les soirs ensemble, mais c'est un peu bon début. Il ne faut jamais se laisser abattre, c'est la première règle dans la vie. En revanche, je laissais le soin à ma fiancée de choisir si elle désirait continuer de couper ou de préparer autre chose pendant que je terminais le boulot. Il ne fallait pas la braquer, c'est si facile avec son tempérament. « Pour l’échographie demain, j'ai pris ma journée pour t’accompagner, ça nous fera un weekend plus long comme ça ! » Changement de sujet tout en cuisinant, ça aide parfois. Et puis, nous avions une des dernières échographie à passer afin de voir si tout était bien en place. L'accouchement était pour bientôt, il fallait préparer le terrain. Avec Jolan, nous avions terminé d'assembler les meubles, il ne restait plus qu'un bébé à mettre dans c berceau. Je ne tenais pas en place ! J’imaginais déjà la vie que serait la nôtre avec un enfant, peu importe le sexe.
Oui, nous ne le savions pas, c'était un choix personnel, une surprise que l'on s'accorde. Les jouets étaient mixtes, les couleurs des murs et vêtements aussi. Nous avions un stock pour fille et un pour garçon, sachant qu'au besoin, l'on pourrait trouver preneur pour reprendre le surplus. J'étais tellement impatient de connaître le fruit de notre amour ! Je commençais à en rêver tout éveillé, heureusement que j'avais pratiquement fini de couper les poivrons ! Il ne restait plus qu'à faire cuire le tout et nous pourrions manger. Je sentais que Claire mourrait de faim. « L'eau boue, tu peux mettre la semoule. » la prévins-je alors que le sujet cuisine était à moitié dans nos esprits.

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