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TARYN ღ You are the moonrise

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MessageSujet: TARYN ღ You are the moonrise TARYN ღ You are the moonrise EmptyDim 1 Mar - 23:45


Taryn Esmeralda Blackstones
Il me manque. C’est atroce, il me manque tellement. C’est pas par vagues, c’est constant. Tout le temps, sans répits. > play



Ici on m'appelle Taryn E. Blackstones ou plus communément Tarynoushka. Je suis née un certain 27 août 1989, si vous savez compter j'ai donc 26 ans dans cette magnifique ville qu'est Bâton-Rouge. Pour payer mon carton de luxe, je suis Médecin urgentiste (Pédiatrie et Urgences générales) à l'hôpital de la ville, ancienne étudiante de la Tulane University. Dans la vie c'est un peu un petit peu la misère et je ne partage pas ma vie avec quelqu'un. On dit souvent de moi que je suis douce, adorable, têtue, bagarreuse, romantique, bavarde, c'est pour ça qu'on me trouve chez les Sad Rain. Franchement, je trouve que je ressemble pas mal à Teresa Seksy Palmer et d'ailleurs ses photos/gifs viennent de Tumblr.

⊱ A adopté un chat, Sushi, qu'elle rêve d'étriper de temps en temps mais qu'elle adore. ⊱ Adore le thé. A d'ailleurs une boite à chaussure pleine de boites de thés divers. ⊱ N'est pas vraiment une maniaque du ménage. ⊱ Raffole des crêpes et pancakes. ⊱ Dort énormément. Parle beaucoup durant la nuit et bouge aussi. Fait l'étoile de mer. ⊱ N'a pas eu de relations amoureuse très stable. ⊱ Pense appeler son fils Jamie ou Remington, deux prénoms des héros de livre qu'elle adore. ⊱ Est une très grande romantique. ⊱ Pleure et rit pour un rien. ⊱ Se mord tout le temps la lèvre inférieure. ⊱ Adore être naturelle, et ne se maquille pas forcément pour sortir. ⊱ Son métier est tout ce qu'elle a. Elle vit pour aider les autres et ne supporte pas de perdre un patient. ⊱ Passe la majeure partie de son temps libre à lire ou regarder des séries, des films ... ⊱ Elle est tatouée et souhaite s'en faire un autre. ⊱ A déjà cassé de très nombreux téléphones portables. ⊱ A une peur bleue des araignées et de la mort. ⊱ En soirée, c'est la fille qui vide la bouteille de vodka discretos. Fan de cocktails. ⊱ Ne va pas voir ses parents souvent, tout simplement parce qu'elle n'a pas envie d'entendre sa mère lui dire qu'elle doit trouver un bon parti, un homme riche à épouser. ⊱ Adore les fleurs et les plantes, mais n'arrive pas à les garder en vie. Sushoi doit surement y être pour quelque chose. ⊱ A le permis moto. ⊱ Se met souvent du vernis mais n'a pas la patience d'attendre que ça sèche. ⊱ Cuisine très bien.
crédits unicorn


let's talk about you ?


icone

Ton pseudo/prénom :  B'choux - Anaïs. Âge : 20 ans - bientôt 21 héhé lol Pays/région : France - Rhône-Alpes.  Ton avis sur notre beau CC ? : J'y suis pratiquement depuis le début, un vrai fossile. Bref j'adore ce forum, je l'aime de tout mon coeur oui oui, bien pour ça qu'il m'est impossible de le quitter TARYN ღ You are the moonrise 2607028909 Souhaites tu être parrainé(e) ? : Pas besoin non haha Ton dernier mot Jean-Pierre ? : JE VOUS AIME MES QUENELLES ♥️.




Code:
TERESA PALMER[color=#db0b32]♦️[/color] taryn e. blackstones



Dernière édition par Taryn E. Blackstones le Lun 2 Mar - 0:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: TARYN ღ You are the moonrise TARYN ღ You are the moonrise EmptyDim 1 Mar - 23:46


It's sacrilege you know !
Et puis l'agonie avait lentement repris son cours, comme un ricanement : comment avaient-ils pu croire s'aimer à nouveau? Cela avait été un passage, une parenthèse en forme de désespoir déguisé, une légère plaine entre deux montagnes pathétiques.



On nous dit souvent que la vie est un long fleuve tranquille. Je croyais en ces paroles jusqu’à il y a deux mois et demi environ. Je pense surtout que la vie est semée d’embuches, histoire de voir comment on va s’en sortir, est-ce qu’on va tomber, se laisser avoir par ces obstacles ou au contraire les enjamber la tête haute ?! Jusqu’ici je n’avais jamais eu vraiment de gros problèmes. Fille aînée d’une mère française et d’un père américain, nous avions toujours vécus à Bâton Rouge – à une dizaine d’heures de Siloam Spring. Ma petite sœur, de quatre ans ma cadette, m’avait suivie en Arkansas, ce qui m’avait permis de poursuivre ma vie sans faire de dépression loin de mes parents. On ne peut pas vraiment dire que je suis la fifille à son papa et sa maman, mais nos parents ont toujours été très présents dans nos vies, à ma sœur et moi, et il est vrai que la séparation aurait été encore plus dure si j’avais été seule à déménager loin d’eux. Mais enfin, peut-être qu’à vingt-deux ans il était temps que je prenne mon envol, c’est donc ce que j’avais fait en venant habiter à Siloam Springs. Ça n’a pas été une mauvaise chose, bien au contraire, ça m’a permis de prendre du recul sur ma vie, de me rendre compte tout de même de l’emprise que mes géniteurs avaient sur moi et surtout de partir loin des personnes qui avaient pu me faire souffrir – comme certains hommes par exemple. Depuis cet instant, ce moment où je me tenais debout devant la maison familiale, un carton de bibelots dans les bras, devant une mère en pleure, je n’avais cessé de construire ma vie rêvée.

Tout était parfait. Tulane University – où j’avais fait mes études - m’avait permis d’apprendre des tas de choses et de me former pour le métier que j’avais toujours rêvé d’exercer. C’était grâce à cette université, mais aussi à ma niaque, que j’avais intégré le service pédiatrie de l’hôpital de la ville. J’ai, grâce à ces études, fait de belles rencontres, et une nouvelle vie commençait pour moi. J’ai toujours été douée avec les enfants. Ma mère n’a jamais cessé de me répéter que j’étais douce comme une mère, que j’avais la patience qu’il fallait pour travailler avec des enfants, et que ma sensibilité et mon obstination me permettraient certainement de sauver des vies. Et ma mère ne s’était pas vraiment trompée en effet. J’ai par la suite également intégré le service Urgence Générale qui manquait cruellement de personnel. Alors j’oscillais entre ces deux services – me focalisant bien sûr sur le premier. Autant vous dire que j’avais un planning plus que chargé, je finissais souvent très tard et j’avais des journées de dingues, mais j’aimais ce que je faisais, ça peut paraitre égoïste, mais j’avais besoin de savoir que je faisais le bien autour de moi, besoin de savoir que j’aidais des gens. Ça devait surement être le fait qu’il fallait que je me sente utile…

Mais, il y a cinq mois et demi, la vie m’a testé – si on peut dire cela comme ça. Moi j’ai plus tendance à penser que le destin nous fait de mauvais coups et que celui-là été plus que foireux que je ne l’aurais pensé. Ce sont des événements qui vous changent une vie, un peu comme une tornade … non pas une tornade, un éclair ou un accident de voiture vous voyez ?! On ne le voit pas venir, et quand ça nous tombe dessus, ça peut nous enlever tout ce qu’on a, bouleverser notre vie. C’est ce qui m’est arrivé. Jamais je n’aurai pensé que ça puisse me tomber dessus. J’étais ce genre de fille à faire attention certes, mais à me dire que ça n’arrivait qu’aux autres ou que ça n’arrivait que dans les films … Puis un soir où je suis sortie très tard de l’hôpital, je me suis faite attaquer par … un homme. Oui c’est ça, un homme dont les yeux étaient semblables à ceux d’un chien, ses pupilles étaient on ne peut plus bizarres sans parler de leur couleur … puis tout est allé très vite. Il m’a assommé, m’a frappé, je me souviens m’être débattue, mais la douleur dans ma tête était trop forte pour que je reste éveillée et puis ça a été le trou noir. Lorsque j’ai repris conscience, mon corps tout entier n’était que souffrances. Un camion m’aurait roulé dessus que ça aurait été la même chose. J’étais étalée au beau milieu d’une ruelle sombre, pratiquement nue, les habits déchiquetés et visiblement je venais d’être victime d’un viol. Je vous dis cela comme ça, mais croyez-moi, je n’ai pas réagis aussi calmement. On se demande souvent comment ces femmes abusées réagissent après avoir subi une telle offense…  Je vais vous le dire moi. On se sent salie, comme si notre corps ne nous appartenait plus, nous avait été pris de force – ce qui est le cas au final. Lorsqu’on se réveille, qu’on se rend compte de ce qu’on nous a fait, on hurle de l’intérieur, on aimerait se décaper le corps à l’aide de White Spirit mais même en se lavant des dizaines de fois, rien ne change, ce corps nous dégoute presque, ce n’est plus le nôtre. Mais on ne dit rien, jamais, à personne. On se tait. On souffre en silence car on se sent honteuse. C’est assez paradoxal n’est-ce-pas ?! Nous sommes les victimes et c’est nous qui nous sentons honteuses … Et si par malheur, on tombe enceinte de notre agresseur – ce qui est le cas pour moi - on en parle encore moins. J’aurais certainement pu avorter … mais … en réalité je ne sais pas ce qu’il s’est passé en moi, dans ma tête mais j’en ai été incapable. Je n’ai pu me résigner à me faire aspirer l’intérieur du corps, me faire retirer cet embryon. Cela aurait signifié que je retirais la vie, que je tuais cet enfant à naitre, et ça, pour moi, c’était inconcevable. Ça peut paraitre dingue. D’ailleurs si quelqu’un l’apprenait on me prendrait pour une personne avec des problèmes psychologiques « Pauvre enfant, elle n’en est pas ressortie indemne. » Non en effet, je n’en suis pas ressortie indemne mais je ne suis pas folle, dingue, ou je ne sais quoi. Certain dirons que c’est le syndrome de Stockholm (même si je n’ai jamais vécu avec mon agresseur ou quoi que ce soit d’ailleurs, je ne sais même pas à quoi il ressemble pour tout vous dire.) Mais il est dit que le seul moyen de surmonter le traumatisme d’un viol c’est de garder le bébé – s’il nous est possible de le faire bien évidemment. Ainsi en se focalisant sur cette grossesse, on fait passer l’agression au second plan …

Alors à présent, j’en suis là. Enceinte de cinq mois et demi environ, j’essaie de reprendre ma vie. Ce n’est pas facile. Les cauchemars peuplent mes nuits, et le jour je dois faire comme si tout allait bien, comme si tout était normal. D’ailleurs, lorsque j’ai annoncé à mes chers parents que j’étais enceinte grâce à une insémination artificielle, j’ai clairement cru qu’ils allaient me renier. Déçus, ils me l’ont bien fait comprendre. Même si mon père m’a dit qu’il ne souhaitait que mon bonheur, tout ça, je vois bien que je les ai vraiment déçus, eux qui s’attendaient à ce que je me trouve un garçon de bonne famille, que je me fiance, que je me marie en grande pompe et qu’ensuite je fonde une famille.. Nous sommes bien loin de ce rêve. Alors de savoir que leur fille ainée souhaite être une maman célibataire, je crois qu’ils n’ont pas supporté. J’ai déçu mes parents, et ça m’anéanti. Mais jamais je n’aurai pu leur avouer que cet enfant était le fruit d’un abus sexuel.  

Cela fait trois ans que je vis à Siloam Springs, il ne m’était jamais rien arrivé. Une vie tranquille, paisible. Je vivais, construisant ma vie au fil des jours, entourée d’amis. J’avais appris à connaitre cette ville, à me faire connaitre également. Et surtout on m’avait fait aimer Siloam. Oui j’y étais bien. Jusqu’à cet accident, jusqu’à ce viol. Personne n’est au courant, pas même ma sœur. Tous pensent que j’ai réellement voulu être mère célibataire… mais tout ça est faux. Je ne souhaitais qu’une chose : tomber amoureuse, vivre le grand amour, être aimée et chérie, et puis me marier, un peu comme mes parents le souhaitaient, mais avec l’homme que j’aimais, pas avec celui qu’ils m’auraient choisis. Voilà ce que je voulais. Mais je ne l’ai pas eu. Ce n’est pas pour autant que j’ai envie de me foutre par la fenêtre tous les jours, mais pour tout vous dire je ne suis pas la plus heureuse des futures mamans.

« La vie avait continué après, la vie continue toujours. Elle te donne des raisons de pleurer et des raisons de rire. C'est une personne, la vie, une personne qu'il faut prendre comme partenaire. Entrer dans sa valse, dans ses tourbillons, parfois elle te fait boire la tasse et tu crois que tu vas mourir et puis elle t'attrape par les cheveux et te dépose plus loin. Parfois elle t'écrase les pieds, parfois elle te fait valser. Il faut entrer dans la vie comme on entre dans une danse. Ne pas arrêter le mouvement en pleurant sur soi, en accusant les autres, en buvant, en prenant des petites pilules pour amortir le choc. Valser, valser, valser. Franchir les épreuves qu'elle t'envoie pour te rendre plus forte, plus déterminée. » –  Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol

 
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