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What is wrong with you ? ft. Pryàm

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MessageSujet: What is wrong with you ? ft. Pryàm What is wrong with you ? ft. Pryàm EmptySam 4 Avr - 6:32

Quelle journée épuisante ! À vrai dire, pas vraiment, car je n'avais pas bougé de la journée et c'était d'ailleurs la raison pour laquelle je me sentais fatigué. Habituellement, j'étais toujours en mouvement et rares étaient les fois où je restais seul à la maison. Disons qu'aujourd'hui, la fainéantise avait pris le dessus sur moi. Bizarrement, je n'avais envie de rien et c'est bien quelque chose de totalement impossible avec moi. J'ai toujours dix mille projets que j'aimerais réaliser, mais aujourd'hui, rien à faire, je savais ce qui m'attendait. Une nouvelle soirée à aller regarder un film chez Pryàm, rien de plus, rien de moins. Sincèrement, je ne sais pas ce qui se passe avec lui. Cela fait deux mois que nous nous voyons au moins une fois par semaine et qu'il me paye une somme phénoménale pour ne rien faire d'autre qu'être assis, sur un canapé à regarder ce même téléviseur que je connais désormais par cœur. Ce n'est pas comme cela que ça fonctionne d'habitude. Je devrais m'informer sur la date de son anniversaire pour lui acheter un dictionnaire, puisque je n'ai pas l'impression qu'il sait ce que ça veut dire être un gigolo. Ce n'est pas faute d'avoir, à mainte reprise, essayer de lui faire comprendre qu'il pouvait me demander ce qu'il voulait, cependant, il ne m'a jamais touché et c'est de même pour ma part. Bon, je devrais arrêter de me plaindre, ce n'est pas comme si j'adorais pratiquer ce "métier". En fait, je ne sais même pas pourquoi cela me dérange autant de me faire payer pour rien. Parce que soyons honnête, c'est bien ce que je fais, n'est-ce pas ? N'importe quelle personne normalement constituée vivant dans ce monde, s'attendrait à avoir quelques faveurs sexuelles en retour, mais pas lui. Il devait bien avoir ses raisons.

D'un geste lasse, j'attrape le combiné du téléphone et décroche pour entendre la douce et tendre voix de ma mère. « Gillian, tu sais que tu peux venir nous voir quand tu le souhaite mon poussin. » Je déteste lorsque ma mère m'appelle ainsi, mais je n'ai jamais osé le lui dire. Elle a tellement tout fait pour moi depuis ma naissance que si cela lui plaît de m'appeler par des noms d'animaux, je ne peux lui refuser. « Je sais maman et tu sais que je vais venir le plus rapidement possible. Je suis occupé ces temps-ci, je fais plus d'heures au café et le soir, je suis épuisé. » Ce n'est pas tout à fait vrai, mais je ne lui dirai tout de même pas ce que je fais le soir. Je n'ai pas envie d'avoir sa mort sur la conscience ou encore l'entendre pleurer. « Oh ! Mais alors, il faut que tu te reposes mon grand. » Je souris bêtement et je tournai ma tête vers la droite où se tenait fièrement l'horloge murale. Plus qu'une heure avant de me rendre au rendez-vous. Je me demande en fait pourquoi il me demande de venir plus tôt que d'habitude, mais bon, je n'ai pas le temps de me poser plus de questions. « C'est promis maman et si tu veux, je demanderai un jour de congé pour me reposer, si ça peut te rassurer, mais là, je vais devoir raccrocher, je vais venir vous voir bientôt. Prends soin de toi. » Je lui laissai le temps de me saluer et raccrochai en soupirant, tout en me levant pour me rendre à la salle de bains.

Après être passé sous la douche pour me réveillé, m'être habillé, rasé et parfumé, bref, tout mon rituel habituel, je sortis de mon appartement, fermai à clé et me dirigeai vers le quartier nord, endroit où demeure mon client. Quoi que ce ne soit peut-être pas le mot idéal pour le qualifier. En sortant de chez moi, je mis mon humeur maussade de côté, abordant un sourire radieux, même si une seule chose se passait dans ma tête. Comment l'aborder ? Cette unique, et même question tournait toujours en boucle dans ma tête, tandis que je souriais, montrant deux rangées de dents blanches, à chaque personne passant à côté de moi sur le trottoir. Je voulais à tout prix savoir la ou les raisons qui poussaient Fischer à ne rien vouloir en retour de l'argent. J'allais peut-être me mettre dans une situation embarrassante, une situation peut-être même assez délicate, mais je pense que je suis en droit de le savoir. Toutefois, je sais qu'il ne me parlera pas ou encore qu'il allait se braquer. Donc, ce soir, j'allais devoir innover, lui faire comprendre que je suis là, avec lui pour ça. Bien décidé à le faire craquer ce soir, je me mis à marcher, un peu plus rapidement, sans pour autant passé pour un fou.

Quelques minutes plus tard, j'étais arrivé à destination, dix minutes en avance. Après avoir frappé à la porte d'entrée, la gouvernante de Pryàm, vint m'ouvrir, son fidèle sourire aux lèvres, m'invitant à entrer, ce que je fis avec plaisir, la remerciant. Une merveilleuse odeur flottait dans l'air de la villa, signe que la dame avait préparée un succulent repas. Elle m'indiqua gentiment l'endroit où je pourrai retrouver monsieur Fischer, puis retourna, je ne sais où. En remarquant la table de la salle à manger fièrement dressée, je me dirigeai donc dans le séjour et m'adressai à Pryàm. « Bonsoir ! Tu attends quelqu'un pour le dîner ? Tu aurais pu reporter notre rencontre, tu sais. » Je me sentais ridiculement mal à l'aise. Peut-être avait-il oublié que je venais ce soir ? Ou peut-être est-ce moi qui me suis trompé de soirée ? Je n'espère pas. C'est sans doute pour cette raison que je restai, debout, droit comme un piquet, en avant de lui les mains dans les poches de mon jean, me mordillant la lèvre inférieure. « Je peux revenir une autre fois, si tu préfères. Je ne veux pas te déranger. » Je me permis tout de même d'aborder un léger sourire, qui ressemblait sans doute plus à une grimace, qu'autre chose. Aller détend toi Gillian, des erreurs et des oublis arrivent. S'il le faut, tu repartiras chez toi et c'est tout.
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MessageSujet: Re: What is wrong with you ? ft. Pryàm What is wrong with you ? ft. Pryàm EmptyLun 6 Avr - 8:00

« Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer qu’est-ce que la théorie des cordes en astrophysique ? » Nous sommes la veille des vacances scolaires de printemps et ça se voit. Les élèves que j’ai en face de moi ne m’écoutent pas vraiment. Du moins, ils font semblant et échouent lamentablement. Ca fait quarante cinq minutes que j’ai l’impression de parler dans le vide. Même le mur du fond de la classe est plus réceptif que la quinzaine d’élèves que j’ai en face de moi. Le silence plane dans la pièce alors que j’attends toujours une réponse. J’ai l’impression de vivre au réel une de ces scènes de western juste avant un combat entre deux cowboys lorsqu’une botte de foin traverse l’allée principale, poussée par le vent. Je tente un dernier coup… « Et la thérorie du Tout ? Vous vous en rappelez, on en a parlé lundi… » Les paires d’yeux en face de moi ont sont vitreux, presque transparents. Je soupire et lance mon bouquin sur mon bureau. Le bruit fait sursauter plusieurs élèves, comme s’ils venaient de se réveiller. « Bon… Travaillez sur le système astral jusqu’à la cloche. » Je me laisse tomber sur ma chaise derrière mon bureau et sort un dossier que la NASA a tenu à m’envoyer jusqu’à Siloam Spring pour que j’y jette un œil. Techniquement, je ne travaille plus pour eux mais j’ai beau aimer mon job de professeur, je ne peux pas m’empêcher de garder contact avec les gens que j’ai connu en travaillant pour la NASA. Je sors de ma lecture uniquement lorsque les chaises de mes élèves se mettent à crisser sur le sol au moment où la cloche de l’université annonce la fin des cours. Je range tous mes papiers et mes livres dans ma sacoche et sors de la classe lorsque tous les étudiants sont partis.

Lorsque Simon, mon chauffeur, me dépose devant la villa, je monte les quelques marches et pousse la porte d’entrée. Eva, est déjà en train de s’afférer en cuisine. Je lui souris gentiment, allant l’embrasser sur la joue pour la saluer. Elle a beau être ma gouvernante, c’est surtout la femme qui s’occupait déjà de moi en Allemagne lorsque je venais à peine de naître. Eva a toujours été au service des Fischer et il m’a par évident qu’elle devait me suivre jusqu’aux Etats-Unis lorsque j’ai accepté le poste de professeur à l’université de Siloam Spring. « A quelle heure arrive votre ami Monsieur Pryàm ? » Je lève les yeux vers l’horloge tout en retirant mon trench coat beige et en dénouant mon nœud de cravate. « D’ici deux heures. Je vais me préparer si ça ne t’embête pas que je te laisse seule. » Eva secoue négativement la tête et je lui offre un dernier sourire avant de monter à l’étage pour rejoindre ma salle de bain. Comme toujours lorsque Gillian vient passer du temps chez moi, j’ai du mal à cacher mon enthousiasme. Je commence par prendre une longue douche chaude pour détendre mes muscles puis je m’habiller d’un simple pantalon noir serré et d’un t-shirt noir avec un col V, laissant apparaître quelques uns de mes tatouages, souvenirs de mauvaises fréquentations à Berlin. Une fois prêt, je descends pour rejoindre Eva dans le salon. Là, je me sers un verre de vin en attendant Gillian. J’ouvre mon courrier et continue de lire le dossier que la NASA m’a envoyé. Je sors immédiatement de mes pensées lorsque je me rends compte qu’Eva a fait rentrer Gillian et qu’il se trouve être face à moi. Je ne comprends pas tout de suite de quoi il me parle, trop troublé par ses fossettes et ses yeux verts. Je comprends assez rapidement à son langage corporel qu’il est mal à l’aise. Je me lève et secoue la tête en m’approchant de lui avec un verre dans une main et une bouteille de vin rouge dans l’autre. « C’est toi mon invité ce soir. » Je verse le liquide rouge foncé dans le verre et le donne au jeune homme. Je porte mon propre verre à mes lèvres tout en détaillant le jeune homme. Son blouson lui va parfaitement. « Tu devrais te mettre à l’aise. » Ce n’est pas la première fois qu’il vient passer la soirée avec moi, mais j’ai l’impression que ce soir, c’est comme s’il n’était jamais venu ici. Il a l’air ailleurs, distant et intimidé. « J’espère que tu aimes le gratin de pomme de terre ! Celui d’Eva est le meilleur ! » Je me tourne vers ma gouvernante que je devine rougir derrière les fourneaux.
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MessageSujet: Re: What is wrong with you ? ft. Pryàm What is wrong with you ? ft. Pryàm EmptyMar 7 Avr - 4:01

Je me demande ce que je fais ici, puisque j'ai comme l'impression qu'il a oublié notre rencontre de ce soir. Enfin, c'est ce que je pense. Surtout à la vue de la table dressée. Mal à l'aise, je me demande si je dois quitter les lieux et revenir une autre fois, afin d'avoir quitté les lieux lorsque son invité sera arrivé. Cependant, il me surprend avec son affirmation. « Oh ! » Toute suite, je me sens con de m'être fait des conclusions hâtives et surtout de n'avoir dit qu'une simple monosyllabe, tant la surprise était présente. Je suis son invité ce soir ? Cette simple affirmation a le don de me détendre quelque peu. Cela prouve qu'il n'a pas oublié la soirée. J'accueille le verre de vin rouge qu'il me tend. « Merci, c'est gentil ! » J'apporte la coupe à mes lèvres pour prendre une gorgée de ce liquide et laisse la chaleur s'incruster dans mon corps, puis, je lui offre un sourire sincère en l'écoutant me parler. C'est vrai que je n'ai pas l'habitude d'être aussi intimidé de me retrouver ici et c'est également vrai que je me sens honoré d'être invité à prendre le repas chez lui. Ça me fait bizarre certes, mais je dois avouer que j'adore ça. J'ai l'impression que nous avons dépassé le stade du « client » et que nous nous engageons sur la route de l'amitié. Peut-être me considère-t-il déjà comme étant son ami ? Et pourquoi d'abord, je me pose ces questions ? Pourquoi je ne fais pas que profiter de l'instant présent ? Je décide donc de faire comme il m'a proposé. Je dépose la coupe de vin sur la table avant d'enlever la veste pour la déposer sur le canapé, près de nous. « J'adore le gratin. Je suis certain qu'il sera délicieux. » Je tourne à mon tour la tête vers Eva et souris une nouvelle fois, plus chaleureusement, reprenant la coupe en main, pour finalement prendre place sur le canapé. Je me détends de plus en plus, même si je dois avouer que je ne sais pas trop comment agir. Je me sens bête d'avoir été si... distant, intimidé par sa présence. Ce n'est pas comme si c'était la première fois que je venais lui rendre visite. J'étais venu ici, avec la ferme intention de lui faire comprendre ce que mon job implique et voilà qu'il me surprend avec son repas. Tant pis, j'aurai le temps de mettre mon plan à exécution un petit peu plus tard dans la soirée. Pour l'instant, je me montre comme étant le jeune homme qu'il connaît depuis deux mois. Un jeune homme sûr de lui. « Tu es très élégant, comme toujours. » Perdu légèrement dans mes pensées, mes yeux glissent, sans retenu sur ses vêtements qui lui vont à ravir, m'imaginant lui arracher de sur son corps. En reportant mon regard sur son visage, je décide toute suite d'y aller droit au but. Je pense qu'il est inutile de tourner alentour du pot plus longtemps. « Quel est le programme de la soirée ? Regarder un film, je suppose ? » Dis-je à voix basse, de sorte que seul Pryàm, puisse m'entendre. Je n'ai pas envie qu'il me trouve indécent, surtout que je doute clairement que sa gouvernante sache qui je suis vraiment. Je sais déjà qu'il va me dire le titre du film qu'il va vouloir regarder et je prévois d'avance mon roulement de yeux pour lui monter que cela m'embête de ne rien faire pour lui. J'espère me tromper, cependant, je ne dois pas me faire trop d'espoir. S'il avait prévu me baiser, il l'aurait fait depuis longtemps, déjà. « Tu sais quoi ? Oublie ce que je viens de dire, ce n'est pas grave ! De toute façon, tu ne sais pas ce que tu perds. Tu ne sais pas toutes les sensations que tu pourrais éprouver sous mes caresses. » J'ai dit cette parole de la même manière que la précédente, dans le seul but de le faire réagir. Ce n'est certainement pas la meilleure manière. Est-ce que je lui ai parlé trop rapidement ? Sans nul, aucun doute. Est-ce que je m'imaginais lui dire cela aussi prudemment ? Pas du tout. Cependant, je trouvais que le moment était bien choisi. Il sera sans doute trop tard, lorsque nous serons assis sur les chaises de la table à manger, alors qu'Eva se tiendra aux aguets pour être certaine que nous ne manquons de rien. De toute façon, il sait que je n'ai pas dit mon dernier mot. Il me connaît assez pour savoir que j'ai plus d'un tour dans mon sac. Surtout que ça fait un petit moment que je ne lui ai pas glissé un mot, concernant ce sujet. Je laissais aller comme bon lui semble, mais j'ai besoin de savoir ce qu'il attend de moi.
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MessageSujet: Re: What is wrong with you ? ft. Pryàm What is wrong with you ? ft. Pryàm EmptyMer 8 Avr - 7:54

J’ai eu bien du mal à ne pas penser à cette soirée durant ma journée d’enseignement à l’université. Il faut dire que je suis toujours excité à l’idée de passer du temps avec Gillian même si je ne le montre pas forcément. Dès la première fois où j’ai croisé son regard au café où il travail j’ai compris qu’il y avait un truc. Il m’attire d’une manière que je n’arrive pas à expliquer. Pourtant, je m’étais juré de ne plus me laisser séduire par un homme – à part éventuellement pour le sexe – depuis mon départ d’Allemagne. D’ailleurs, en premier lieu, j’avais bien l’intention d’user des charmes du jeune homme en profitant de son job nocturne mais la première fois que je l’ai rejoins dans ce petit motel un peu en bordure de la ville, j’ai compris que je n’arriverai pas à me résoudre au sexe. Gillian n’est pas un de ses gigolos que j’ai pu connaître où il ne se passe absolument rien d’autre à part du physique. Ce garçon a quelque chose dans son regard qui me bloque, qui fait rater un battement à mon cœur et je n’aime vraiment pas cette sensation. La dernière fois que j’ai ressenti ça pour un homme, j’ai fini seul devant le Maire de Berlin, abandonné devant toute ma famille le jour de mon mariage. Mais je n’arrive pas pour autant à couper les ponts avec Gillian. J’ai envie de le connaître davantage, sa vie m’intéresse, ses goûts et le pourquoi du comment il en est arrivé à faire ce job relève ma curiosité. Alors je me contente de le payer plus qu’il ne le demande pour passer du temps avec moi. Juste pour pouvoir le connaître un peu mieux. Le problème, c’est qu’il ne semble pas du même avis que moi. Après tout, c’est un gigolo, il fait ce travail pour satisfaire ses clients et s’envoyer en l’air par la même occasion donc il doit se retrouver bien frustré avec moi…

C’est pour ça que ce soir je change un peu nos habitudes. Bien sur, l’enveloppe bien épaisse remplie de billets l’attend dans l’entrée mais j’ai vraiment envie qu’on parle ce soir. C’est pour ça que je n’ai pas choisi de film à regarder en sa présence. J’ai envie qu’on s’asseye à table et qu’on mange un bon repas, je veux lui poser des questions pour mieux le connaître. Je ne sais pas du tout si Gillian est d’accord avec ça, ni même s’il a autant envie de moi qu’on deviennent… amis mais à peine on s’est installé au salon qu’il me fait savoir son mécontentement de ne pas exercer son travail nocturne comme il le devrait. Je lève les yeux vers Eva qui s’affaire derrière les fourneaux en comprenant que le jeune homme de vingt trois ans semble gêné de parler devant ma gouvernante. « Ne sois pas gêné par Eva, elle me connaît très bien et elle sait qui tu es. » Eva n’est pas seulement ma gouvernante, c’est une amie très chère et qui ne cesse de me donner des conseils comme ma mère le ferait si elle était à Siloam avec moi. La bonne a tout de suite compris que quelque chose se tramait avec Gillian. Je bois une gorgée de mon verre, confortablement installé en face de Gillian. Je m’humidifie les lèvres. « Et non, comme je te l’ai dit, je n’ai pas prévu de regarder un film ce soir, tu es mon invité. On va manger un bon repas et boire une bouteille d’un des meilleurs vin de France. » Je porte à nouveau mon verre à mes lèvres lorsque j’entends la réponse de Gillian. Le liquide passe tout droit dans ma gorge et je suis obligé de tousser et de poser mon verre. « Pardon ? » Ma question était purement réthorique. J’ai très bien entendu ce qu’il m’a dit. Je prends une serviette sur la table basse et m’essuie le coin de la bouche avant de reprendre mon verre et de plonger mon regard dans celui du jeune homme. « Tu sais Gillian, si tu n’es pas content de ne pas pouvoir sauter un de tes clients, tu peux aussi bien prendre l’enveloppe dans l’entrée et ne plus revenir chez moi. » Je lève les sourcils, un air de défi traversant mon regard. « Non pas que je m’apprécierais pas de goûter à ses… fameuses caresses qui me feraient perdre pied d’après toi mais… les gigolos avec qui j’ai eu à faire par le passé n’étaient pas aussi intéressants que toi. Si tu as envie de t’envoyer en l’air, personne ne te retient de contacter un autre de tes clients… » Parce que je ne suis pas dupe, je me doute bien que Gillian doit avoir la cotte à Siloam Springs, ce qui m’agace fortement d’ailleurs. « … mais être payé pour boire du vin de qualité et avoir des conversations intéressantes n’est peut-être pas un aussi gros fardeau. Qu’en penses-tu ? » J’ai un QI plus élevé que la moyenne, je sais exactement comment faire pour faire comprendre mon point de vue à Gillian.
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MessageSujet: Re: What is wrong with you ? ft. Pryàm What is wrong with you ? ft. Pryàm EmptyDim 12 Avr - 3:39

Il pouvait bien me dire que sa gouvernante savait le métier que j'exerce, je n'aimais pas vraiment parler à voix haute. Ce n'est pas que j'ai honte de faire cela, au contraire, mais disons que je ne veux pas que cela s'ébruite. Si j'avais la possibilité de gagner ma vie autrement, je sauterais certainement sur l'occasion. Malheureusement, aucune opportunité ne s'est présentée à moi. Même si je sais pertinemment qu'Eva n'irait pas le crier sur tous les toits, être persuadé qu'elle connaissait presque tout me concernant, me laissait entendre que d'autre pourrait le savoir. C'est bête de penser cela, je l'avoue, mais c'est pour moi, une façon de me protéger, si je peux me permettre. Cela ne m'empêcha tout de même pas de lui livrer le fond de ma pensée. Il s'étouffa légèrement avec son vin et j'eus le réflexe d'aller tapoter légèrement dans son dos. Je n'aurais pas dû dire cela, mais j'étais tout de même fier de moi de l'avoir désarçonné suffisamment. Je suivis des yeux la façon dont il s'essuya le coin de la bouche d'une façon, déconcertante, presque admirative. Or, ce n'est qu'un simple petit geste sans représailles. Néanmoins, sa réaction me surprit qu'à moitié lorsqu'il me fixa droit dans le blanc des yeux et commença à déblatérer ce qu'il pensait de ma provocation. Je l'écoute, soutenant son regard, sans aucune émotion apparente sur mon visage. Plus si parle, plus un sourire prend place sur mes lèvres. Non pas pour le narguer, mais bien parce que je veux bien me répéter que tout n'est pas perdu. En même temps, je peux le comprendre. D'après ce qu'il me dit, j'ai l'impression qu'il a eu un tas de mauvaises fréquentations dans sa vie. Peut-être devrais-je dire expériences, je ne sais pas trop quoi. Mais dans tous les cas, il ne doit pas tous nous mettre dans le même panier. Nous ne sommes pas tous pareils. « Ce n'est pas ça et tu le sais bien. Le sexe n'est pas en première position dans ma vie... Pardon, tu as raison, je devrais me trouver chanceux d'être payé à passé du temps avec toi... C'est seulement que je ne suis pas totalement habitué à ça. » Je me passe une main sur la nuque, ne quittant toujours pas ses orbes couleurs océan. « Ça fait deux mois qu'on se voit régulièrement, mais je n'arrive pas à m'habituer. Tu es la seule personne qui cherche à me connaître réellement pour ce que je suis, sans attendre rien d'autre en retour. » Je lui adresse un léger sourire avant de reprendre. « Non pas que je n'apprécie pas cela. Je me sens comment dire... Revivre en ta présence. Non, plutôt important, c'est seulement que je dois me mettre en tête que tu n'es pas comme les autres. » Cette fois-ci, je détourne le regard et prends une nouvelle gorgée de vin. « J'ai l'impression de ne pas mériter l'argent que tu me donnes. » C'est bien vrai. Je ne sais pas si je devais l'accepter à l'avenir. Lorsque je viens ici, j'ai plus l'impression de passé la soirée avec un ami qu'avec un client. Cependant, j'ai tellement besoin de cet argent, que je me montre, à la limite, égoïste, sans même penser un tant soit peu à quiconque. Dans un autre sens, je me dis que c'est de sa faute à lui. C'est son choix s'il ne veut rien recevoir en retour.

Après quelques secondes de silence, je finis par le regarder de nouveau. « Je ne peux pas te promettre de ne plus jamais évoquer ce sujet, parce que ça me fera toujours un petit peu bizarre, mais je veux bien arrêter d'y faire allusion. » Oui, je pouvais bien arrêter pour l'instant de dire quoi que ce soit pour l'instant. Cela ne voulait pas dire que je n'allais pas faire autre chose. Si les paroles ne fonctionnent pas, peut-être que le mettre devant le fait accompli pourrait avoir le don de lui donner une réaction différente ? Je ne le sais pas, mais je ne perds rien d'essayer. Pas toute suite, tout de même. Seulement au moment où il ne s'y attendra le moins. Nous ne pouvons pas dire que je me laisse difficilement abattre. D'habitude, je réussis à avoir ce que je désire. Dans tous les cas, avec Pryàm, j'ai l'impression que ça ne sera pas si facile que cela et surtout, pour la première fois de ma vie, je ne sais pas si je réussissais à parvenir à mes fins. « Si tu me parlais de ta journée ? » C'est comme cela qu'un ami doit réagir, non ? Tant pis !
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MessageSujet: Re: What is wrong with you ? ft. Pryàm What is wrong with you ? ft. Pryàm EmptyDim 12 Avr - 6:49

Il y a clairement une tension entre nous. On ne cesse de s’admirer, on se cherche – c’est surtout lui qui me cherche – et si j’avais été un peu moins intelligent, je lui aurais déjà sauté dessus lors de notre premier rendez-vous au motel. Mais Gillian n’est pas un gigolo comme les autres. J’aime sa présence. Les autres, je ne les laissais même pas dormir avec moi. Une fois qu’ils m’ont donné ce que je voulais, je leur demandais de prendre un taxi. Et ils se débrouillaient pour le payer eux-même. C’est complètement différent avec le jeune homme. Déjà, Gillian est plus jeune que moi. Certes, quatre ans ce n’est pas grand chose mais c’est quelque chose qui m’attire autant qui me retient de passer à l’acte avec lui. Pourquoi un garçon de vingt trois ans paye ses factures avec un job comme celui-ci ? Il devrait étudier ou faire un travail qui lui plaît. Et puis, il y a le physique aussi. Les gigolos que j’ai eu l’habitude de fréquenter lors d’une nuit étaient gonflé de partout. Ils abusaient de la muscu et certainement d’huile permettant à leur torse de briller toute la nuit. Et de graisser mes draps par la même occasion. Gillian est plus… Simple. Plus naturel. Il est musclé mais sans trop l’être. Il fait tout à fait son âge. Ses cheveux bouclés retombent naturellement sur sa nuque et il ne cherche pas à séduire à tout prix. Il a un charme naturel qui n’est pas physique contrairement aux autres. Il m’attire pour ce qu’il a dans la tête et pour sa personnalité. Bien que son physique soit tout à fait un avantage pour lui aussi, évidemment. Cette tension, je ne peux pas l’ignorer. Lui non plus. Mais pour le moment elle doit rester où elle est parce que je veux le connaître avant de finir dans ses bras.

J’essaie de faire comprendre au jeune homme que s’il a envie de calmer ses ardeurs, il devra le faire avec quelqu’un qui le payera sûrement beaucoup moins que moi mais que pour le moment, il n’aura rien de tout ça avec moi. Bien sur, ce n’est pas l’envie qui manque mais évidemment, je ne vais pas le lui dire. Ca serait admettre que je me retiens de lui sauter dessus et ça, je ne veux même pas y penser. Gillian s’excuse, comprenant sûrement où je veux en venir. Je ne peux pas m’empêcher d’observer sa main se poser sur sa nuque. Ses mains sont certainement une des choses qui me font le plus fantasmer chez lui. Lorsqu’il est resté dormir la première fois chez moi, je me suis réveillé bien avant lui et même s’il y avait un écart considérable entre nous dans le lit, mon regard s’était posé sur ses mains qui reposaient sur les draps. Des mains parfaites d’après moi. Le jeune homme continue de me faire comprendre son ressenti et comme pour cacher sa gêne, il prend une nouvelle gorgée de son verre de vin. Je souris tendrement, très content qu’il se livre comme ça. Il a compris que je n’étais pas comme les autres clients. Bien que j’aie sûrement tout autant envie qu’eux de le mettre dans mon lit. Et cette fois, sans nos vêtements. « Dans ce cas… J’en suis ravi. Gillian. » Je bois à mon tour une gorgée de vin jusqu’à ce que je l’entende m’avouer qu’il ne pense pas mériter mon argent. Je garde mon verre dans une main et pose mon autre main sur son genou. « Si tu ne le méritais pas, je ne perdrais pas mon temps et mon argent pour toi. Ne pense plus à ça. » Pour moi, ce que je lui donne c’est pas grand chose comparé à ce que j’ai comme capital. Il peut bien me laisser décider de quelle somme il mérite ou non. « Tu sais… J’ai bien compris qu’on ne vient pas du même monde et que tes fins de mois sont difficiles. Ne prends pas ça pour de la pitié, car ça n’en est pas, mais dis-toi que je pense que tu mérites autant que le bien être que tu me procures quand tu passes la soirée avec moi. » On ne fait peut-être pas grand chose lorsqu’il vient, on ne parle même pas pendant des heures mais rien que sa présence me permets d’oublier un peu ce que j’ai pu vivre en Allemagne et il me fait sentir un peu plus « normal ». « Il me semble que c’est un marché. » dis-je après qu’il m’ait promis de ne plus faire allusion au sexe. Bien que ça ne me dérange pas tant que ça dans le fond. « Mais surtout, ne crois pas que je ne te traite pas comme un gigolo comme les autres parce que tu ne m’attires pas. Ca n’a vraiment rien avoir avec cela. » Je lève un sourcil légèrement aguicheur pour lui faire comprendre qu’il m’attire évidemment et qu’il peut se rassurer à ce sujet là. Je termine mon verre et nous ressert un peu de vin, me sentant me détendre peu à peu. Depuis la cuisine, Eva me fait savoir que nous pourrons manger dans cinq minutes. Je hoche la tête et tourne à nouveau le regard vers Gillian qui me demande comment s’est passé ma journée. Je hausse les épaules. « J’aime enseigner. Mais je préférerais que les élèves en face de moi aiment apprendre. » Je rigole légèrement avant de faire tourner mon vin dans son verre en le fixant. « Heureusement qu’à côté, je bosse un peu pour la NASA. Ca m’évite de m’ennuyer. » Je relève les yeux vers Gillian, un petit sourire en coin. Je me rapproche un peu de lui dans le canapé, une jambe repliée sous l’autre. « Je ne t’ai pas vu ce matin au café. Tu étais en congé ? »
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MessageSujet: Re: What is wrong with you ? ft. Pryàm What is wrong with you ? ft. Pryàm EmptyMar 14 Avr - 1:59

Parfois, je ne sais même plus comment agir devant Pryàm. Bien entendu que j'aime, en quelque sorte, qu'il me considère différemment des autres gigolos. Mais quelle personne normalement constituée de ce monde, ne voudrait pas, ou plutôt ne désirerait pas caresser chaque parcelle de son corps qui est à damné. Il faut bien se l'avouer, ce mécheux est l'un des plus beaux mecs qui m'est adonné de voir. D'ordinaires, mes clients ne sont pas aussi séduisants. C'est peut-être une autre raison qu'il me poussait à agir ainsi avec lui. Limite l'obliger à me demander des faveurs. Puisque c'est évidant que si c'était une autre personne qui se conduisait de la sorte avec moi, je ne lui ferais aucune remarque sur sa façon d'agir. Je me montrerais même reconnaissant de simplement me payer pour passer du temps avec moi. Cependant, avec Pryàm, j'ai comme ce besoin de le satisfaire, mais en même temps, je brûle d'envie de le connaître d'avantage. Je connais simplement quelques facettes de sa personnalité, à force de s'être vus, au courant des deux derniers mois, nous n'avons pas énormément parlé. J'ai l'impression de ne pas en savoir assez sur lui, pour assouvir ma soif. S'il me permettait de m'immiscer dans sa vie ainsi, rien que pour en découvrir plus sur moi. Je devais sans doute prendre ce qu'il me proposait, simplement sans me poser de questions.

Néanmoins, sa réaction me fit sourire, alors que je lui avouai ne pas être certain de mériter la liasse d'argent qu'il me remettait à chaque rencontre. Il n'était vraiment pas du même avis que moi. Je dus me faire violence pour ne pas prendre dans mes mains, la sienne qu'il avait déposée sur mon genou. Ce n'était pas un gros geste de sa part, mais c'était assez pour me donner confiance. Oui, il était très différent des autres personnes qui se payaient des prostitués. Je voyais qu'il ne me traitait pas comme un vulgaire jouet sexuel. Que j'étais plus... Important ? En fait, je ne sais trop quoi, dans sa vie. C'était si bon de l'entendre cela et je devais admettre que ce qu'il me dit, m'atteignis directement, droit au cœur. L'entendre me parler de mes fins de mois, me laissa un goût amer dans la bouche. Je savais qu'il ne me prenait pas en pitié en me racontant cela. Je me démène tous les jours pour pouvoir être en mesure de subvenir à mes besoins. Par contre, je me détendis de plus en plus, alors qu'il continua sa tirade. J'avais l'impression d'être un gamin à qui son père le réconfortait après un contrôle échoué. Je n'aimais pas trop cela. Je devais une fois pour toute faire confiance au jeune homme se tenant devant moi, puisque je ne me reconnaissais pas. Je ne me suis jamais soucié de la vie ainsi, j'ai toujours été capable de prendre les choses du bon côté, même lorsque tout allait mal alentour de moi. Et désormais, en sa présence, j'ai l'impression de me poser beaucoup trop de questions. Pourquoi ne simplement pas profiter de la vie ? « D'accord, d'accord ! Je t'attire, mais tu as simplement peur de t'attacher à moi plus que tu le devrais, si l'ont fini par coucher ensemble. » Lui répondis-je accompagner d'un clin d'œil, pour lui faire comprendre que je le taquinais. Puis je commençai à rire secouant légèrement la tête. Autant apaiser la tension qui s'était instauré entre nous, n'est-ce pas ?

Pour moi, le sujet était, pour le moment, clos. C'est sans doute pour cette raison que je déviai le sujet de conversation sur sa journée. Je voulais savoir comment elle s'était passée. M'intéresser à lui. Après tout, c'est ce que je désirais, en apprendre plus sur lui. Ça devait être cool de bosser pour la NASA, j'avais tellement de questions à lui poser sur cela, mais il ne m'en laissa pas l'occasion. Malheureusement pour moi, il me dit que le principal avant de s'intéresser à mon cas. Une étrange vague de chaleur s'installa en moi lorsqu'il se rapprocha quelque peu et un léger frisson imperceptible m'envahit à ses paroles. Était-il passé au café ce matin dans l'espoir de me voir ? Je secouai la tête à l'affirmative pour répondre à sa question avant d'en préciser plus. « Effectivement, c'était mon jour de congé aujourd'hui. J'aurai sans doute préféré travailler, puisque ce n'est pas en restant cloîtré chez moi que mon loyer va se payer, mais je suppose que j'en avais besoin. » Ce fut à mon tour de glousser et je déposai mon verre de vin vide sur la table basse. « Dis-moi, pourquoi es-tu venu t'installer ici pour enseigner à des petits morveux qui n'apprécient pas ce que tu enseignes ? Pourquoi es-tu venu t'installer à Siloam Springs ? » Comme dis plus tout, je veux en apprendre le plus possible sur sa vie, mais surtout, j'étais grandement intrigué à savoir sa, ou ses raisons pour lesquelles il est déménagé dans cette petite ville de l'Arkansas. « Tu viens de l'Allemagne, je crois ? C'est comment là-bas ? Tu y as toujours vécu avant de venir t'installer ici ? » J'étais soudainement enjoué de lui poser des questions sur sa vie. Et surtout d'en apprendre sur la culture des autres pays. Sans doute, parce que je n'ai jamais sortit en dehors de l'État. Le sourire franc qu'abordait mon visage pouvait lui faire comprendre. Ma joie de vivre habituelle était revenue au galop. Notre petite conversation que nous venions d'avoir avait porté fruit. C'était peut-être ce dont j'avais besoin, après tout.
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