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MessageSujet: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyLun 16 Fév - 22:50


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Même alors qu’elle vient de me tirer dessus, Teo est capable de m’arracher un sourire. En terme de douleur, j’ai connu bien pire. Juste en prison, on serait surpris de savoir à quel point les gardiens en laissent passer avant de se magner pour séparer les prisonniers. Si vous ne savez pas vous battre en entrant, ne vous en faites pas vous l’apprenez rapidement à vos dépends. J’y ai moi-même goûté, aux raclés de la prison. En même temps, avec un colosse de plus de deux mètres devant les yeux, c’est assez difficile de s’en tirer sans égratignures. J’entends le bruit du tissu qui se déchire et Teodora me fait un garreau avec le bas de son débardeur. Mon regard balaie la peau dénudée de son bas-ventre mais ne s’y attarde pas bien longtemps. J’aurai bien la possibilité de l’admirer comme ça me chante tout à l’heure. Je laisse d’ailleurs échapper un petit ricanement lorsqu’elle me parle de jouer à l’infirmière avec moi tout à l’heure. Je ne m’attendais à rien de moins de sa part. « Il me tarde de voir ça, alors. » Des taquineries, des sous-entendus, des petites phrases glissées comme ça. J’ai l’impression que ma relation avec Teodora est en langage codé. Ça ne me déplaît pas, ça ajoute quelque chose de différent. Comme si nous avions besoin de ça pour rendre notre cas plus particulier. Je prends la peine de m’excuser, comme si je l’avais dérangée pendant une lecture passionnante, ou un film rempli d’action. Comme si la tâche qu’elle exécutait était vraiment importante. Je dépose mes lèvres sur son front, mon geste peut sembler protecteur mais j’essaie simplement de voir si c’est possible de l’acheter avec un peu de tendresse. Ça parait mal, quand on le dit comme ça, mais elle fait bien pire parfois et je ne proteste pas. Je lui laisse donc entendre que je vais me faire pardonner, le regard débordant de malice. Au loin, on entend toujours les cris désespérés mêlés aux pleurs des victimes de notre tragédie. Car on peut bien en prendre les crédits, non? Ne sommes-nous pas ceux qui se sont tapé tout le boulot? On est un peu en parallèle du monde, en ce moment. Comme d’habitude, au fond. Pendant que eux sont scandalisés, nous, on rit et parle comme si la journée était parfaitement normale. J’aurais pu me faire tuer par sa propre balle tout à l’heure alors qu’elle tirait à bout portant, mais c’est déjà oublié. Il y a longtemps que je ne calcule plus le nombre de fois où j’aurais pu y passer. Je sens ses lèvres frôler mon oreille et je suis parcouru d’un long frisson en l’entendant parler. Son souffle chatouille ma peau et j’acquiesce doucement. « Voyons, princesse, tu me connais. C’est pas toi qui disais que j’étais le meilleur pour te faire grimper au septième ciel? » Je lui fais un petit clin d’œil et cesse de sourire. On arrête de jouer, le sérieux est de nouveau de mise. On pourra amplement discuter de ça plus tard – et même plus que discuter, d’ailleurs – quand on sera de retour chez nous. J’ai cessé de parler de la maison – même si maison est un bien petit mot pour décrire l’immensité de la demeure – comme de la mienne. De toute façon, elle y est plutôt bien installée même si elle n’y est que depuis une semaine. Je regarde autour de moi en me relevant, histoire de ne pas me prendre une balle des flics s’ils ont eu la chance (malchance dans notre cas) de nous apercevoir. Mon dos longe lentement le mur et je peux sentir les égratignures dues à la vitrine qui me brûlent la peau. Par orgueil, je ne dis rien et garde cette impression indifférente qui peut rapidement devenir insupportable, tant il m’arrive souvent de dissimuler mes émotions sous celle-ci. Je serais un excellent joueur de poker professionnel, si ça se trouve. Je regarde Teodora faire la même chose que moi, ne pouvant m’empêcher de guetter autour pour protéger ses arrières. Ça paraît sans doute louche, mais en tant que partenaire assez proche de son père, je ne peux m’empêcher de penser que j’ai en quelque sorte la responsabilité de m’occuper d’elle. Je serre fortement sa main, sans violence, seulement pour qu’elle me suive sans trainer. Si on venait à tirer je serais sans doute celui qui prendrait la balle. Seulement je sais que ça n’arrivera pas. Alors que l’on s’enfonce dans la ruelle, il est de plus en plus difficile de nous remarquer. À moins d’être un tireur d’élite – ce dont je doute fort chez les flics de cette petite ville de banlieue – nous sommes hors d’atteinte. Gardant précieusement sa main dans la mienne, je l’entraîne quatre rues plus loin. Je prends toujours d’immenses précautions, certains iront sans doute jusqu’à dire que je suis un grand paranoïaque. Ils ont sans doute raison, je suppose que c’est quelque chose qui vient avec tout ce que j’ai vécu. Après avoir évité le pire un bon nombre de fois, on finit par se développer des mécanismes de défense, un instinct qui frôle le survivalisme. J’aperçois bientôt ma voiture, la seule dans son genre dans un coin aussi paumé que Siloam. Ma main libre glisse sur le capot noir qui scintille sous les rayons du soleil et je fouille dans mes poches pour attraper mes clés, déverrouillant les portières. J’ouvre celle du côté passager, libérant la main de Teodora de ma poigne. Je referme la porte derrière elle avant d’aller m’installer à mon tour dans la voiture. Mes doigts pianotent sur la radio, cherchant une chaîne qui parlerait déjà de la fusillade. Je soupire, ne trouvant pas ce que je cherche, et alors que l’on se rapproche de la barrière de sécurité je descends la fenêtre. Mes doigts rougis du sang séché d’Olivia appuient sur les touches servant à ouvrir la porte. « Je sais, je suis un vieux parano. » Je n’y peux rien. C’est trop facile de crocheter une serrure. Après trois essais, je suis alerté que l’on tente de s’introduire chez moi. Je ne peux pas laisser la moindre marge d’erreur. Un bouton vert clignote, faisant signe que le code est valide, et je regarde l’immense clôture s’ouvrir. J’avance la voiture pour la garer dans le parking, soupirant lorsque j’éteins finalement le contact. « J’ai cru que l’on arriverait jamais. » En refermant la porte de l’entrée derrière nous, je verrouille la porte par réflexe, puis me tourne vers Teodora, couverte de sang. Moi aussi, d’ailleurs, on peut dire que j’y ai goûté. Je prends une grande respiration avant de sourire malicieusement. Posant mes mains sur ses hanches, je l’attire doucement vers moi. Mes mains frôlent délicatement sa peau dévoilée par son débardeur déchiré.« Je vais aller constater l’étendue des dégâts, tu me rejoins ensuite? » Ma chemise me colle à la peau et je devine tout de suite que la retirer ne sera pas une partie de plaisir. Les lambeaux de tissu sont un indice assez évident pour me donner une idée que ça ne sera pas exactement joli et plaisant. Je monte les marches qui mènent à ma chambre et donc à la salle de bain attenante, déboutonnant ma chemise en chemin. J’anticipe déjà le moment où je vais la retirer. Arrivant dans les toilettes, je grimace alors que le tissu glisse sur mes bras, dévoilant de fines lacérations sur ceux-ci. Mes muscles se crispent, et je remarque que mon torse en a légèrement écopé aussi. L’éraflure causée par la balle n’est pas jolie non plus, mais je m’attendais à pire. Pas de peau arrachée et de chair visible, seulement une belle entaille rouge qui va se mériter un pansement. Je pense à mettre de l’alcool sur mes blessures, mais me dis que je serais mieux de passer sous la douche avant. Je murmure quelques jurons en serbe, tapotant les coupures, puis commence à me dévêtir avant d’ouvrir l’eau de la douche. Une légère buée envahit bientôt la pièce et je prends une grande respiration, ajustant l’eau pour qu’elle soit assez chaude. Je me glisse sous l’eau, regardant l’eau rouge qui coule sur le sol. Des plaques de sang séché se détachent même de mes mains sous la chaleur. J’entends entrer dans la pièce mais ne me retourne pas. Ça ne peut qu’être que Teodora de toute façon.

Emi Burton


Dernière édition par Kristjan Stanković le Lun 23 Fév - 4:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyMar 17 Fév - 17:40

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

 
je prends encore soin de lui. je m'occupe de lui comme quelqu'un de normal. dans l'état de ma tenue, je ne fais pas chipoter sur ma tenue. c'est rien que d'un débardeur. un de plus qui passera à la poubelle. je savais en venant ici que j'allais balancer celle-ci. j'ai opter pour celle dont j'avais le moins d'attache. ça n'a pas été très dur étant donné que je suis pas vraiment attaché à une en particulière. je n'ai pas le temps de m'attacher à une tenue au vue du peu de temps dont je les garde dans un placard. si je devais faire le calcul, la liste serait très longue et le taux de vie très court. il se met à rire quand je parle de faire l'infirmière. « il me tarde de voir ça alors. » je ne suis pas mauvaise comme infirmière. je suis capable de recoudre, de retirer une balle et de soigner n'importe quelle blessure. on apprend à savoir se soigner et soigner les autres dans notre monde. c'est essentiel. on peut pas passer par la case hôpital ou docteur. pour les gros trucs, mon père connaissait un chirurgien à New-York. un type qui posait pas de questions tant qu'il était bien payé. il soignait de gros trucs dont seul on ne pouvait pas faire. une fois, je suis passé sur sa table. j'avais pris une balle dans l'épaule. la balle avait fait des dégâts qu'on ne pouvait pas soigner comme ça. c'est ce chirurgien qui m'a soigné à la maison. heureusement, je n'en garde même pas une cicatrice. il faut bien regarder pour voir la toute petite marque qu'il reste. la blessure de Kris n'est pas très profonde. dans quelques jours, il n'aura plus qu'une marque, rien de plus. j'aurais pû ne pas l'écouter et continuer la boucherie. j'aurais pû faire la têtue comme j'aime le faire et ne pas l'écouter voulant montrer que je suis maitre de moi-même. « voyons, princesse, tu me connais. c'est pas toi qui disais que j'étais le meilleur pour te faire grimper au septième ciel ? » « ne te fais pas trop d'éloge, tu vas avoir les chevilles qui enflent.» je sais bien que je l'ai dis. je sais bien que j'ai prononcé ces paroles. sous le coup de l'extase, après avoir un orgasme, on peut dire des choses folles. je n'ai pas dit que je ne le pensais pas, loin de là. seulement, je ne veux pas lui montrer que je donnais autant d'importance à ce que je disais. je prends le même chemin que Kris. je calle mon dos contre le mur et s'avance en faisant attention. je ne pense pas que pour l'instant, les flics cherchent les coupables. ils doivent certaines s'occuper des victimes et tout le bordel que ça à causer. je fais tout de même attention au cas où quelqu'un se déciderait à s'en prendre à nous. il ne faut jamais être trop prudent. ça peut arriver très vite les choses. la mort peut pointer son nez à tout moment. ma main est encore dans la sienne, m'incitant à avancer sans trop trainer. on s'enfonce dans la ruelle. on prend de la distance. c'est la seule chose qu'il nous reste à faire. il faut mieux ne pas faire trop de remue ménage pendant le reste de la journée. certaines personnes pourraient dire que je suis rentrée dans la boutique. je suis une bonne menteuse. je suis capable d'inventer un bon truc pour passer entre les mailles. c'est si facile d'embobiner un flic quand on joue avec son visage d'ange et de demoiselle en détresse. je suis capable de faire semblant de pleurer pour montrer que j'étais choqué de l'acte et que la personne mérite de finir en prison. la voiture de Kris apparait devant nous. il m'ouvre la porte tel un gentleman, je m'installe et passe ma main dans les cheveux enlevant les cheveux qui trainent sur mon visage. je ne dis rien du trajet. je me contente d'apprécier cette tuerie avec l'adrénaline que ça m'a provoqué. Kris essaye de trouver une radio. je ne sais pas ce qu'il cherche à savoir mais apparemment il ne trouve pas ce qu'il veut. on arrive enfin à la demeure. il entre le code pour faire lever la barrière de sécurité. « je sais, je suis un vieux parano. » je souris à ce qu'il dit. c'est vrai que c'est un peu trop. chacun ses principes. je ne pense pas qu'il est besoin d'autant de sécurité. mais il a pas tord sur le font. bien que je ne pense pas qu'un tueur viendra à Silmoa pour le retrouver pour lui régler son compte. la barrière s'ouvre et il gare la voiture. « j'ai cru que l'on arriverait jamais.» la journée n'est pas terminée et on a déjà eu son lot de péripéties. ça n'a pas été calme. en même temps, en voulant une tuerie, il ne fallait pas s'attendre à une journée calme. ce n'est pas la tuerie que je garde plus en mémoire. non c'est plus le fait que c'est Kris qui a tué Olivia. moi qui pensait depuis qu'il m''en a parlé qu'il serait incapable de s'en prendre à elle ou de la tuer. il m'a démontré le contraire. je vois que quand il dit quelque chose, il va le faire. ce n'est pas des paroles en l'air. je me rends compte que je peux avoir confiance en lui. je n'ai pas à douter ou à me dire qu'il mène en bateau. « c'était une sacré journée. » il referme la porte d'entrée derrière nous. il n'oublie pas de la verrouiller. il a vraiment besoin de se sentir en sécurité, il a besoin de savoir qu'il ne craint rien. je suis vraiment couverte de sang cette fois. j'en ai de partout. chaque partie de mes vêtements, chaque partie de ma peau à sa dose. torturer Olivia a joué pour beaucoup mais ensuite c'est Kris avec ses mains rouge de sang qui a fini par me couvrir. il pose ses mains sur mes hanches pour m'attirer vers lui. il me touche là où normalement il y a la fin de mon débardeur. je regarde son bras espérant que la blessure n''est pas importante. je m'en veux déjà assez, je ne veux pas encore plus regretter. ce n'était pas de ma faute mais c'est tout comme. c'est moi qui tenait l'arme, c'est moi qui me doit de la maitriser. j'aurais pas pû retenir la balle vu que j'avais déjà tirer quand il a donné un coup dans mon bras. il aurait pû me laisser finir ce tir au moins. la balle se serait loger dans la tête d'un homme entrain de regarder le spectacle et non pas dans un mur après l'avoir éraflé. « je vais aller constater l'étendue des dégâts, tu me rejoins ensuite ?» apparemment les dégâts sont plus importants que je peux m'en rendre compte. il est habillé, je ne peux pas vraiment m'en rendre compte. le sang a dû coller à ses vêtements et avec le temps séché. c'est si important, ça ne va pas être une partie de plaisir de les retirer. je pense qu'il a eu pire comme douleur mais c'est toujours désagréable. « je ne vais pas rater ça. » pour rien au monde, je ne raterais l'occasion de partager une douche avec lui. surtout il m'en avait promis une. il a dit qu'on le ferait après avoir fait couler le sang d'Olivia. il monte les marches et j'en profite pour admirer son derrière. j'attends de le voir disparaitre pour aller dans le salon. je vais attendre quelques minutes avant de le rejoindre. je sais désormais exactement où il met l'alcool. je me sers un verre. je n'oublie pas mon rituel. surtout que cette journée mérite d'être fêter comme il se doit. je lève mon verre vers le ciel lançant un petit 'tu aurais adorer papa' en roumain. mon père aurait adoré un spectacle comme celui-ci je passe par la cuisine pour déposer le verre dans l'évier. j'ai appris en une semaine que Kris déteste le bordel. ce n'est pas mon genre d'être ordonnée mais j'essaye de faire en effort. j'en profite aussi pour retirer mon haut et mon pantalon que je balance directement dans la poubelle. autant le faire maintenant. c'est en sous-vêtement que je monte à l'étage. je pousse la porte de la douche où l'eau coule déjà. je fais tomber mon soutien gorge et ma culotte. je me glisse sous la douche. je vois déjà l'eau devenir rouge autours de mes pieds. je fais le tour de Kris pour me retrouver face à lui. je le regarde. il est couvert de blessures. « tu es dans un sale état. tu sais que j'aurais pû te tuer, t'es un idiot quand tu t'y mets. laisse-moi faire. » dis-je en posant délicatement mes mains dessus pour venir retirer avec douceur le sang. cette douche va permettre de nettoyer en gros les blessures. c'est avec douceur que je m'occupe sur chaque blessure. je m'attarde sur l'une d'entre elle. celle dont je suis responsable. je fais une grimace en n'aimant pas particulièrement ce que ça à fait.
  
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyMer 18 Fév - 2:19


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Les yeux rivés au sol, je regarde la marre d’eau couleur rouille qui coule à mes pieds. Je pose une main au fond de la douche, m’appuyant doucement et prenant une grande respiration. L’eau coule sur ma tête, les gouttes fines ruisselant sur mon visage. Je suis pris d’un frisson alors que les images défilent dans ma tête à nouveau. J’en profite pendant qu’elle n’est pas encore là pour repenser à mon geste. Ce geste ignoble que je n’aurais jamais cru être en mesure de faire. Je revois le visage horrifié d’Olivia, et je peux encore sentir sa gorge se trancher sous la lame de mon couteau lorsque je ferme les yeux. J’expire l’air, vidant mes poumons et je suis pris de nausée tout à coup lorsque je regarde le sang qui coule sur mon corps jusqu’au sol. Le sang d’Olivia, celle avec qui j’ai été marié. Celle que je suis venu retrouver, avec qui j’étais prêt à repartir à zéro il y a encore deux semaines. Je passe une main sur mon visage, effaçant la minuscule larme qui perle au coin de mon œil droit. Elle l’a mérité, c’est ce qu’il faut que je me dise. Si je ne l’avais pas tuée, elle m’aurait dénoncé. Elle nous aurait dénoncés, Teo et moi. Je ne pouvais pas courir ce risque. Je réalise à quel point mon geste était égoïste et pour une des rares fois dans ma vie je ressens même des remords. J’aurais pu au moins lui coller une balle, rendre la fin de sa vie moins douloureuse. Il fallait absolument que je le fasse, que je montre à Teodora que j’étais capable de le faire. Mon regard s’embrouille et mes larmes sont lavées par le liquide clair qui tombe de la douche. Je me sens automatiquement mieux, comme si elles effaçaient de ce simple geste ma culpabilité. J’entends la porte s’ouvrir et je sais qu’il s’agit d’elle, alors je ne me retourne pas. Elle viendra bien assez rapidement me rejoindre de toute façon. Je ne l’entends pas se déshabiller, l’eau qui tombe fait trop de bruit. La porte de la douche s’ouvre et je frissonne au petit courant d’air frais qui circule alors que la brunette fait son entrée. À nouveau, des jets rouges sur le sol. On pourrait croire que c’est l’un de nous deux qui agonise, et à voir mes bras je serais presque crédible dans le rôle de la victime. Je sens son corps nu contre le mien alors qu’elle vient se placer devant moi sous le jet, et toutes mes pensées à propos de mon ex-femme disparaissent d’un coup. Je souris même, regardant l’eau souillée couler sur le corps hâlé de la roumaine. Je souris doucement quand elle se met à parler et l’écoute me faire la morale. Je sais bien qu’elle aurait pu me tuer, mais en même temps est-ce que j’aurais préféré risquer de nous faire choper tous les deux? On serait peut-être morts tout de même si ça se trouve. Je pense qu’ici, la peine de mort est encore légale. « Oh, arrête, c’est pas si grave que ça. » Elle s’approche de moi et je sens ses mains qui frôlent les blessures sur mes bras. La sensation n’est pas exactement agréable et lorsqu’elle s’approche de l’éraflure causée par la balle, je n’arrive pas à retenir la grimace douloureuse qui se dessine sur mon visage. Vivement, je retire mon bras pour qu’elle cesse d’y toucher. C’est seulement pire quand on touche, ce genre de blessure. C’est comme si un million d’aiguilles qui se plantaient dans la coupure, s’enfonçant dès qu’il y a une légère pression. Je mettrai un bandage en sortant. D’ici quelques jours il n’y aura plus rien. « N’y touche pas, ça va seulement être pire. Et puis ce n’est pas comme si je ne m’étais jamais pris de balle, de toute façon. » Je souris doucement comme si de cette façon je pouvais la rassurer. Je trouve mignon qu’elle s’inquiète pour moi comme ça, qu’elle soit prête à s’occuper de ma blessure. Je pose doucement ma main sur son visage, mes doigts soulevant son menton. Je m’approche d’elle lentement, et me penche pour l’embrasser. Un baiser tendre mais qui s’enflamme rapidement. Tout ce sang, toute cette violence, elle sait bien l’effet que ça me fait. Je mordille sa lèvre inférieure, et ma main glisse sur sa peau jusqu’à sa nuque. On n’a plus à se cacher, quoique ce n’était pas comme si on se cachait réellement. Je n’ai plus d’autre attache, à présent. Il n’y a que moi, et elle bien entendu. Parce que je l’ai surtout fait pour elle, en premier lieu. Pour lui faire plaisir. « Encore désolé d’avoir ruiné ton moment. » Mes lèvres effleurent les siennes et ma main libre s’aventure sur ses hanches alors que je l’attire dans mes bras. Les murs sont à présent recouverts de gouttelettes rosées et même si c’est totalement inapproprié, je m’imagine déjà l’horreur que ce sera de tout nettoyer. Je chasse immédiatement l’idée des tâches ménagères de mon esprit. Ce n’est pas le moment pour ça, l’heure est à la célébration. Ma main sur ses hanches descend jusqu’à ses fesses que j’agrippe sans retenue. Je n’ai plus à me sentir coupable de rien maintenant. Il n’y a que nous. Je me mords la lèvre inférieure, lui adressant un petit sourire malicieux. « Tu dois être heureuse, il n’y a plus aucune chance qu’elle vienne nous embêter maintenant. » J’ai ignoré plusieurs appels cette semaine venant d’Olivia. Elle demandait des nouvelles de mon voyage, comment les choses se passaient. C’était agaçant, j’avais parfois l’impression qu’elle savait précisément le moment où elle devait appeler, quand elle me dérangerait. Je n’ai même pas écouté tous les messages vocaux. Après trois, j’en avais marre. Ma main sur sa nuque se détache d’elle pour se poser sur le porte-savon, agrippant celui-ci pour le faire faire mousser dans mes mains. Je regarde Teo devant moi et lui lance un petit regard joueur. « Retourne-toi. » Ma question ressemble un peu à un ordre, et je prends sa taille pour qu’elle se retourne. Son dos effleure mon ventre et je frissonne alors que ses fesses rebondies frôlent mon bassin. Mes mains se posent doucement sur ses épaules que je frotte doucement avant de descendre sur ses bras, regardant la mousse sur sa peau qui prend une petite teinte rosée. Je dépose un baiser au creux de son cou, remontant sur sa mâchoire. Je frôle à présent son ventre, puis masse doucement sa poitrine. Mon corps commence à s’affoler à son contact, il fait de plus en plus chaud et ce n’est pas seulement à cause de l’eau. « Pardonne-moi, j’aurais jamais dû prendre autant de temps. » Je ne cesse de me demander comment auraient été les choses si Olivia n’avait pas été dans le décor. Et si je m’étais contenté de coucher avec elle? Et si je m’étais foutu de l’opinion de son très cher père, si j’avais détruit ses rêves de princesse en m’éclipsant sans donner de nouvelles? Trop de suppositions, mais pourtant je suis prêt à parier que les choses auraient été beaucoup plus simples. Une de mes mains glisse sur son ventre jusqu’à son entrejambe tandis que sa jumelle masse sa poitrine. Lentement, mes doigts effleurent son intimité. J’embrasse sa joue et alors que je me presse contre son corps, il est de plus en plus évident que j’ai envie d’elle. J’attends le premier gémissement, le moment où elle va craquer. « Si c’était à refaire, c’est toi que j’aurais épousé. » Bien sûr, j’étais déjà marié quand elle a commencé à me tourner autour. Mais si je pouvais remonter le temps, je n’aurais jamais mariée Olivia. C’était une terrible erreur de jugement qui m’a couté sept ans de ma vie. Teodora ne m’aurait jamais fait ça. Du moins je crois. J’en ai énormément à apprendre sur elle. C’est deux mondes différents, notre relation actuelle et ce qui se passait en prison. Ça ne se compare même pas. « Il y a sept ans tu aurais sans doute dit oui. » En même temps avec son père dans les parages, il aurait sans doute voulu que les choses se passent en bonne et due forme. Seulement maintenant qu’il n’est plus là, je ne pense pas qu’elle accepte un jour. Je ne la forcerai pas de toute façon. Ce n’est qu’un échange de bagues et de vœux ridicules. Mes caresses sur son intimité se font plus insistantes et bientôt je la retourne face à moi, plaquant ma bouche contre la sienne. Je recule jusqu’à ce que mon dos caresse le mur, gardant Teo dans mes bras en faisant bien attention de ne pas tomber. Je l’attire sur le sol avec moi, la guidant pour qu’elle s’installe à califourchon sur mes cuisses. Je pourrais lui faire l’amour tout de suite, juste là, mais je veux attendre un peu, faire durer le moment. J’enlace mes bras autour de son cou puis la regarde avec un petit sourire. « Je t’aime. Je sais que tu ne répondras pas, mais j’ai envie que tu l’entendes. » Elle ne répond jamais. Depuis qu’elle est arrivée ici il y a une semaine de cela, elle ne l’a pas dit une fois. Ce ne sont que trois mots pourtant. Trois mots qui signifient énormément, et savoir qu’elle n’y répond jamais me fait parfois douter.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyMer 18 Fév - 22:14

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

  «  oh, arrête, c'est pas si grave que ça. » alors que je passe mes doigts sur ses blessures, je vois que quand je suis celle que j'ai causé, il fait une grimace. il dit que ce n'est pas si grave que ça et pourtant il grimace. il retire son bras. je laisse ma main tomber le long de mon corps. je pensais être assez douce de cette manière mais apparemment, je ne fais qu'empire les choses. «  n'y touche pas, ça va seulement être pire. et puis ce n'est pas comme si je ne m'étais jamais pris de balle, de toute façon. »  ça ne doit pas être sa première balle. et encore moins la dernière. mais c'est une balle qui vient de mon arme. je n'ai jamais loupé une cible. je ne me suis jamais blessé moi-même. je n'ai jamais blessé un allié. c'est une grande première. je n'aime pas ça. je déteste même. c'est bien compris qu'il ne voulait pas que j'y touche quand il a retiré son bras. je n'allais pas compris. je suis capable de comprendre avec des gestes. les gestes en disent parfois beaucoup plus que des mots. quand je rentrais blessé, je me retrouvais toujours toute seule. personne ne prenait une douche avec moi ou essayait de s'occuper de moi. je connais pas la sensation que ça peut produire. je n'aurais pas été aussi 'délicate' si ça n'avait pas été ma balle. je veux en quelque sorte faire en sorte de ma racheter pour ce que j'ai fait. à chaque fois que je verrais la cicatrice, je me rappellerais que c'est à cause de moi. « tu sais, que je me s'en coupable à cause de toi. c'était une balle de mon arme  et maintenant tu as une belle marque.» sa main sur mon visage,  il soulève mon menton. il s'approche de moi et se penche pour m'embrasser. c'est fou comme je me sens petite quand il se baisse de cette manière. en même temps, comme on dit, tout ce qui est petit est mignon. puis je ne vois pas l'intérêt d'être grande surtout quand on est avec un homme. c'est tellement plus agréable  quand il est plus grand, quand il vous enrobe de ces bras. son baiser devient rapidement plus intense. je ne sais pas ce qu'il met dans cet état. moi ou tout ce sang. ça doit sûrement être du au sang. il mordille la lèvre inférieur et je sens sa main dans ma nuque.  il fallait tout de même pas penser qu'on serait sage comme des images. ce n'est pas notre genre de ne rien faire. en même temps qui est capable de résister. surtout pas moi. surtout pas quand je suis complètement nue dans une douche au côté d'un homme beau comme un dieu grecque après avoir fait régner l'apocalypse. «  encore désolé d'avoir ruiné ton moment.  » mon moment. je ne pense pas que c'était mon moment. cette tuerie, je la vois comme un nous. un projet commun qu'on a monté ensemble, qu'on a conçu ensemble. au début, ça ne devait pas être qu'un simple meurtre et c'est devenu une apothéose. son idée mais on l'a fait ensemble. je lui fais un baiser sur le bout du nez pour lui prouver que c'est de l'histoire ancienne, que j'ai eu ma dose. dans ce genre de cas, j'ai la tendance manie à être plus qu'impulsive et à ne pas me contrôler sur mes geste, il a fait en sorte que j'évite de finir en prison ou avec une balle. il m'embrasse et il m'attire tout contre lui.   «  tu dois être heureuse, il n'y a plus aucune chance qu'elle vienne nous embêter maintenant.» je ne suis plus une amante. on ne fait plus quelque chose d'illégale. on n'est plus dans la trahison. c'est étrange de se dire que ce n'est plus un homme marié. chaque fois qu'on couchait ensemble, il était l'homme de quelqu'un d'autre ou du moins, je le croyais. cependant, je n'ai jamais été attiré par lui parce qu'il était à quelqu'un d'autre. il  faut bien se rappeler que la première fois où j'ai craqué pour lui, je n'étais qu'une gamine. je n'étais haute comme trois pommes. alors je ne pense pas que les choses étaient existantes parce qu'il n'était pas à moi. il arrive que pour certaines personnes que c'est le cas. ils aiment quand ce n'est plus accessible. j'ai enfin ce que je veux. j'ai enfin la voie totalement libre. personne ne peut se mettre entre nous. plus de femme. plus de barrière. « tu ne peux pas savoir comme j'ai été surprise et en extase. toujours aucun remord ? » il n'a rien dit par rapport à ça. quand il l'a fait, je n'ai rien décelé. je ne sais pas ce qui s'est passé dans sa tête au moment où il lui a tranché la gorge. je ne devrais pas demander ça. pourquoi. elle n'est plus là. c'est fini. une histoire ancienne. il faut savoir avancer et ne plus regarder en arrière. il retire la main qu'il a déposé sur ma nuque pour aller attraper le savon et le faire mousser entre ses doigts agiles. mon regard regarde ses mains. ses mains qui connaissent mon corps par cœur, ses mains que j'aime sentir sur mon corps nue. au vue du regard qu'il me lance, je sais parfaitement ce qu'il a en tête. «  retourne-toi. » c'est tout comme un ordre. le genre d'ordres que je n'aime pas. le genre d'ordre que je ne suis pas. au lieu de me dire de me demander de me retourner, il aurait mieux fait d'agir. parce que c'est ce qu'il fait sans attendre que je le fasse moi-même. il attrape ma taille et je suis dos à lieu. il pose ses mains sur mes épaules et commence à frotter. l'odeur du savon embaume la douche. je n'ai pas acheter d'autres savons en débarquant ici. je n'ai cessé d'utiliser le sien aimant le sentir sur ma peau. il descend sur mes bras. c'est affolant comme on peut être couvert de sang quand on tue une personne et comme le sang s'incruste de partout. dans chaque tissus, dans chaque pore de la peau. je penche ma tête de côté quand je sens ses lèvres dans mon cou, sur ma mâchoire. ses mains sont désormais sur mon ventre puis sur ma poitrine. un simple contact est je suis comme un feu ardent. «  pardonne-moi, j'aurais jamais dû prendre autant de temps. » il parle sûrement de tout le temps où on n'était pas comme ça. du temps où je n'étais qu'une partie de baise et où j'ai disparu du décor. c'est parce que je revenus que les choses se sont passé ainsi. si j'étais resté à New-York, il aurait continué avec elle. il n'aurait pas décidé de la tuer. alors que ses doigts effleurent mon intimité, je me retiens pour ne pas gémir face à ce contact. je me mords simplement la lèvre inférieur gardant le son au fond de ma gorge. il se presse encore plus contre mon corps. c'est trop dur de ne pas pouvoir résister. «  si c'était à refaire, c'est toi que j'aurais épousé. » si les gens avaient la possibilité, ils changeraient certains de leurs choix. ils ne referaient pas les mêmes erreurs. je ne pense jamais ainsi. je ne m'attarde pas sur le passé. si je commence à y penser, je penserais à toutes les choses que j'aurais voulu faire différemment. je crois même que j'aurais dû tuer Olivia. à l'instant même où je le savais marier, j'aurais dû chercher et régler son compte. les sept dernières années ne se seraient pas passé ainsi. «  il y a sept ans tu aurais sans doute dit oui. » il y a sept ans, j'aurais accepté les yeux fermés. j'aurais même été la femme la plus heureuse. une demoiselle de dix-huit ans épousant l'homme qui l'a fait craquer depuis toujours. l'homme qu'elle voulait à tout prix à ses côtés. j'étais folle de lui. j'étais prête à tout pour qu'il ose à peine me regarder. j'aurais fait tout ce qu'il aurait voulu. j'aurais tout fait pour le garder. je n'aurais jamais pû faire un truc comme elle l'a fait elle. « avec des si, on pourrait refaire le monde. tu avais tes raisons pour l'épouser elle. c'est comme  ça, on fait certains choix. ce qui compte, c'est l'instant présent. »  si j'avais parlé à mon père de mariage, il aurait voulu mettre son nez dedans. il aurait voulu savoir qui s'était. il n'aurait pas voulu n'importe qui dans ma vie. il n'aurait pas voulu le premier inconnu pour qui j'aurais craquer. il aurait voulu un homme de confiance, un homme dont il puisse être sûr. un homme qui pourrait prendre soin de sa princesse. pas d'une petite frappe trouillarde. à  force, j'ai appris à ne plus voir le mariage pour moi. je ne voyais pas ce que ça pouvait m'apporter. je ne voyais pas ce que ça pouvait changer, ça ne pouvait que m'apporter des ennuis. rien de plus. ses caresses deviennent plus intenses et je pousse mon premier gémissement. il a cette manie de commencer puis de s'arrêter. je suis sûre que c'est pour me rendre encore plus sur ma faim et incapable de tenir. je peux de nouveau voir son regard. je suis toujours dans ses bras alors qu'il calle son dos contre le mur. on se retrouve sur le sol. du moins lui puisque moi je suis sur ses cuisses, une jambe de chaque côté de lui. il pose ses bras dans mon cou. «  je t'aime. je sais que tu ne répondras pas, mais j'ai envie que tu l'entendes. » j'aime pas quand il dit ça. je n'aime pas quand les choses prennent des allures de sentiments. il sait que je me braque plus qu'autre chose. je sais qu'il veut que je le lui dise la même chose. j'en suis incapable. je ne peux pas. je ne vais pas les dire sans avoir envie. je crois que ces mots doivent sortir tout seul, ils doivent venir du fin fond du corps, du cœur.   « tu n'as pas besoin de le dire.  » dis-je avant de poser mes lèvres sur son torse. j'ai envie de changer de sujet. j'ai pas envie de parler de ça. je devrais peut-être parce qu'il pourrait juger de ce que je pense. ce n'est pas parce qu'on ne parle pas de sentiments, qu'on ne dit pas de mots doux, qu'on ne ressens rien.  
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyJeu 19 Fév - 1:32


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Est-ce que je regrette d’avoir assassiné Olivia? Est-ce que je suis triste de sa mort? Oui, en quelque sorte. Triste que les choses aient eu à se produire ainsi. Si nous n’avions jamais été ensemble, si je n’avais pas eu la bêtise de vouloir calmer les représailles de son imbécile de père avec une bague à diamant, elle ne serait pas morte. Elle aurait fait sa vie ailleurs, on ne se serait jamais revus. Je regrette plus de l’avoir connue que de l’avoir assassinée. Je me repasse la scène de sa mort dans ma tête, je peux presque sentir le sang chaud couler sur mes mains à nouveau. Je voix son regard vert dans ma tête alors que la vie la quittait peu à peu. « Aucun remord. » Je suis heureux de sa réaction, de ce qu’elle a ressenti lorsque j’ai tué mon ex-femme moi-même. De l’extase, qu’elle dit. Elle attendait ça depuis longtemps après tout. Elle m’en avait parlé tellement de fois que je ne peux même pas imaginer la sensation de liberté qu’elle doit vivre présentement. Sans doute similaire à la mienne. Je peux enfin tourner la page. Ma main quitte sa nuque pour se poser sur la barre de savon que je fais mousser lentement entre mes doigts. Je lui demande de se retourner, peut-être un peu trop sèchement. Elle n’aime pas qu’on lui dise quoi faire, tout comme moi. Un autre point commun. Elle aime être celle qui donne les ordres, c’est sans doute pour cette raison qu’il est si facile de s’engueuler tous les deux. Voyant qu’elle ne le fera pas d’elle-même, je pose mes mains sur ses hanches et entreprend de faire tourner Teodora pour qu’elle soit dos à moi. Lorsque c’est fait, j’entreprends de masser ses épaules et sa nuque, effaçant les taches rouges sur sa peau petit à petit. J’exerce de légères pression du bout des doigts alors que je descends jusqu’à ses omoplates, pour ensuite commencer à caresser ses bras avec délicatesse. Elle se laisse faire alors que je l’embrasse dans le cou et je peux commencer à sentir l’odeur du savon sur sa peau. Le mien. J’aurais cru qu’elle irait s’en chercher un à elle qui sentirait les fleurs ou les fruits mais elle ne l’a jamais fait. Je ne m’en plains pas, c’est mon odeur qui lui colle à la peau. Je balaie son corps de la paume de mes mains, faisant mousser le savon sur sa peau infiniment douce. Alors que je trace la courbe de ses seins du bout des doigts, je sens le plaisir qui m’envahit peu à peu. En même temps, c’est assez difficile de résister à elle. J’ai été un fou d’attendre tellement longtemps. Je lui demande de me pardonner pour ça. Je ne devrais pas demander pardon pour ça, mais je n’arrive pas à concevoir le fait que je n’ai pas réussi à m’ouvrir les yeux plus tôt. D’une main, je masse lentement et tendrement sa poitrine, m’attardant à chaque détail de sa peau. Sur ce point-ci, comme sur tous les autres, la nature l’a assez gâtée. Pas trop petite ou trop grosse, juste ce qu’il faut pour mettre en valeur un magnifique décolleté ou pour tenir entre mes mains sans y laisser de vide. Mon autre main s’aventure sur son ventre, descendant jusqu’à son intimité. Elle ne croyait tout de même pas que j’allais la laisser se doucher tranquillement, j’espère. Elle reste silencieuse mais je sais qu’elle n’est pas insensible à ce que je lui fais. Je peux sentir son corps tout entier contre moi. Le moindre de ses battements de cœur, je le sens aussi. Je l’aurais épousé et si elle le désirait je le ferais même sans hésiter aujourd’hui. Par contre je sais qu’elle ne voudra pas. J’ai laissé passer ma chance il y a longtemps. Il y a sept ans elle aurait accepté, quand elle me disait qu’elle ferait n’importe quoi pour moi. J’aurais pu profiter d’elle, je l’ai fait d’ailleurs quand je me suis retrouvé seul. Je me dis que si un autre homme avait fait la même chose que moi, je lui aurais fait payer chèrement. C’est assez contradictoire, j’ai été le pire des salauds avec elle et je serais prêt à faire payer à tous ceux qui lui manquent de respect de la même façon que moi. Quand elle me répond, je suis un peu rassuré. Elle ne semble pas m’en vouloir, elle parle de profiter de l’instant présent. Je suis tout à fait d’accord avec elle là-dessus. Il n’y a plus que nous deux maintenant, autant cesser de penser au passé et à ce qui aurait pu se passer si j’avais été moins con. Mes caresses se font plus insistantes, je la provoque jusqu’à ce qu’elle ne se contrôle plus. Mes doigts savent où toucher, où appuyer pour la faire flancher et je lui arrache finalement le gémissement tant attendu avant de tout arrêter. Je la tourne vers moi et l’embrasse, l’attirant contre le mur de la douche avec moi. Mon dos touche à la surface mouillée et je glisse lentement sur le carrelage, entraînant Teo dans ma descente. Mes mains se posent sur sa nuque, mes bras enlacent son cou et se reposent sur ses épaules. Je lui souris doucement. Encore une fois elle ne répondra rien lorsque je lui dis que je l’aime. Elle ne répond jamais, et je me demande si un jour elle osera me le dire. Peut-être qu’elle ne le dit pas car elle ne le pense pas. C’est impossible, je ne peux pas le croire. Elle a dit qu’elle resterait après tout. Elle ne serait pas restée si elle ne m’aimait pas. « Mais j’en ai envie. » Selon elle, les mots doux ne sont pas importants. On a pas besoin de ces marques d’affection pour montrer que l’on aime. Je ne vois pas tout à fait les choses de la même façon. Au moins je saurais. Pour l’instant, tout est flou et vague, notre relation est tellement ambiguë que j’ai peur de la froisser si je dis à haute voix que nous sommes un couple. Parce que forcément, c’est ce que nous sommes, non? Je me pose trop de questions alors que je devrais simplement me détendre, savourer notre victoire de ce matin. Ses lèvres se sont posées sur mon torse et je la laisse faire, frissonnant légèrement au contact léger de ses lèvres sur ma peau. Mes mains se glissent dans ses cheveux, les repoussant sur son dos, puis descendent jusqu’à ses fesses que j’empoigne doucement, pétrissant sa peau sous mes doigts. Ma respiration devient plus courte alors que l’excitation se met à monter. Je vais chercher ses lèvres, puis dépose un baiser sur son front alors que je plaque son corps contre le mien. Sa poitrine effleure mon torse, je peux sentir la pointe de ses seins qui frotte sur ma peau. Mes mains se posent sur ses hanches alors que je m’apprête à me loger en elle. Je la pénètre en douceur, lentement et je pousse un long gémissement de plaisir alors que je commence à onduler du bassin. En même temps sous la douche, être trop brusque ne profite à personne. L’eau a ses avantages comme ses désavantages. Mes mains massent doucement son postérieur, s’attardant aux fossettes au bas de son dos. Je plaque mes lèvres sur les siennes, étouffant un gémissement par la même occasion. Je suce sa lèvre inférieure, puis ma bouche se met à courir sur son menton. J’agrippe ses cuisses, les serrant entre mes doigts sans penser aux marques qui l’intimident tant. En général j’essaie de faire attention pour ne pas la brusquer, mais aujourd’hui ça me sort totalement de la tête. J’ai seulement envie de lui faire l’amour et de pouvoir caresser chaque parcelle de son corps sans aucune limite. Je soupire de plaisir et l’enlace, puis dépose un énième baiser sur ses lèvres. « Depuis ce matin que j’en meurs d’envie… » Depuis qu’elle est arrivée ici, je ne compte plus les fois où l’on a fait l’amour, et où. Les gens diront que c’est temporaire, que c’est toujours ainsi lorsque deux personnes commencent à se fréquenter, mais l’exploration a été faite depuis longtemps entre nous. C’est seulement qu’avec Teo, n’importe quelle excuse est bonne lorsqu’il s’agit de sexe. Dans la cuisine alors que l’on mangeait, dans mon bureau, dans le salon si elle n’était pas partie si tôt ce matin, me laissant seul dans le lit, je lui aurais sans doute sauté dessus une nouvelle fois. Elle dégage ce je-ne-sais-quoi qui me fait perdre le nord tellement facilement. Sans doute qu’elle sait seulement y faire, c’est peut-être même ainsi avec tous les autres hommes qu’elle croise. Je la serre contre moi et mes bras se glissent autour de sa taille quand je pense à ses anciens amants. Je veux être le seul, à présent. Elle le sait, je le lui ai déjà dit. Je ne supporterais pas une nouvelle infidélité. Pas après ce que l’on vient de faire. J’ai égorgé mon ex-femme pour elle, pour lui montrer qu’elle était la seule dans mon cœur. « Oh, Teo… » Je me penche vers l’avant, la gardant contre moi alors que mes mouvements en elle tantôt tendres deviennent plus lascifs, me faisant pousser des petits gémissements graves. Je dépose un baiser au creux de ses seins, ma bouche rejoignant la pointe de ceux-ci, les embrassant tour à tour avec avidité. Mes mains se resserrent sur son dos, massant doucement le haut de celui-ci. Je peux sentir ses cheveux détrempés effleurer mes doigts au moindre mouvement, les chatouillant légèrement. La douleur dans mes bras est pénible et plus vive que tout à l’heure, mais sous le feu de l’action j’essaie de ne plus y penser. Je pourrai m’apitoyer sur mon sort plus tard, ce n’est pas le moment pour ça.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyVen 20 Fév - 15:45

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

  pourquoi je veux savoir s'il a des remords, pourquoi je lui pose cette question alors que je sais qu'il me dit en avoir je me mettrais en colère. à vrai dire, je ne veux pas savoir. comme toute chose, on ne peut pas revenir en arrière. il ne l'aurait pas tuer s'il tenait encore à elle. on ne tue pas une personne qui est importante pour nous. ou bien la tue parce qu'on l'aime trop. non c'est impossible. il ne tenait plus à elle. elle aurait passer la dernière semaine avec elle, il aurait répondu à ses appels parce que je savais que quand son téléphone sonnait, c'était elle. il n'y avait pas besoin d'être idiote. c'était logique. « aucun remord. » sa réponse me fait du bien. je ne regrette aucunement ce meurtre. je ne regrette pas de l'avoir pousser à la tuer. seul un sourire se dessine sur mon visage, je ne me vois pas dire autre chose. ça me suffit comme réponse. ça me va à merveille même. à lui, je peux parfaitement lui dire la sensation exacte que j'ai ressentit. je peux dire que j'étais en extase, je peux dire que j'étais heureuse. il ne prendra pas ça pour de la folie, il prendra ça comme un compliment. il fait disparaitre de le sang de son ex-femme de mon corps. je dois bien avouer que je n'aimais pas particulièrement devoir me trimballer ce sang qui est le sien. je ne veux pas avoir un truc qui lui appartient, je ne veux pas de son sang sur sa peau. la seule chose que je veux d'elle, c'est Kris et seulement ça. le reste ce n'est que l'opposé de moi. elle n'a pas eu la chance d'être dans cette demeure et fort heureusement sinon je ne serais pas rester ici. je ne veux pas avoir de lien avec elle. je ne veux pas avoir ce qu'elle a eu. il ne peut pas se contenter d'une simple douche et moi non plus. je me montre souvent silencieuse mais ce n'est pas parce que je ne ressens rien. peut-être que dans mon silence, il y a beaucoup plus de choses que dans mes paroles. dans un silence, on peut lire tellement de choses. des sentiments. des regards. des informations. les facettes d'u caractère. moi je me perds de mon silence pour me contrôler, pour ne pas céder à mes pulsions. je n'est plus le droit de vivre par rapport à mes pulsions. je dois d'abord les étudier, faire le tris afin de ne pas aller dans le mauvais sens. les pulsions ne gouvernent pas un monde. parce que les pulsions ne sont pas des informations venant du cerveau. elles sont seulement dictées par notre corps. il parle de mariage. il parle du fait qu'il aurait mieux fait de m'épouser et que j'aurais accepté il y a sept ans. on ne pense pas de la même manière à dix-huit ans qu'à vingt-cinq ans. on n'a pas les mêmes envies, on ne pense pas de la même façon. qu'est-ce que le mariage apporterait ? je serais totalement à lui et je devrais porter l'un de ses gros diamants au doigt. je serais vu comme la femme de Kristjan Stanovic. je ne veux pas qu'on me voit comme la femme de quelqu'un. je veux qu'on me voit comme Teodora Macek et personne d'autre. je n'ai pas besoin de mariage pour savoir ce que je veux, pour avoir ce que je veux ou être bien. il arrive cet instant où je laisse ma bouche s'entrouvrir pour laisser passer un gémissement. le seul puisqu'il s'arrête en si bon chemin. s'installer sur le sol de la douche n'est pas le lieu le plus agréable, le plus adéquate. mais quoi bon se poser cette question. à quoi bon se dire si c'est ça va ou pas. quand on est dans l'euphorie n'importe quel endroit est acceptable. pourquoi faut-il qu'il me dise qu'il m'aime ? pourquoi il a besoin de le faire ? « mais j'en ai envie. » il en a envie. quand on prononce ses mots, c'est qu'on les pense. on ne les dit pas comme ça. comment peut-il dire qu'il m'aime maintenant. aussi vite. ça ne fait qu'une semaine qu'on vient de se voir de nouveau. une unique petite semaine. je ne saurais dire s'il avait ses sentiments avant. s'il ressentait quelque chose quand on baisait en prison. moi je sais que je les ai toujours eu. je les ai eu à l'instant même où je l'ai vu pour la première fois. à partir de cet instant, je n'ai cessé de l'aimer. ce n'est cessé d'avoir des sentiments à son égard. des sentiments qui n'allaient que dans un sens jusqu'à maintenant. je ne peux pas dire 'je t'aime' comme ça. je ne peux pas après si peu de temps, après qu'il l'est tué elle. je crois que le jour où ça sortira vraiment de ma bouche, ça sera le jour où je serais tellement confiante que j'oserais le dire. je n'aurais pas peur d'en retournement de situation ou d'un changement. il pourrait se décider à se débarrasser de moi comme Olivia. il pourrait le promettre à une autre fille pour lui prouver qu'il tient à elle. « oui mais c'est de la folie.» le mot 'couple' ne fait pas encore partit de mon vocabulaire. et ça ne m'étonne pas puisque je n'ai jamais été en couple. je ne sais pas à quoi je ressemble, je ne sais pas ce que ça fait. pour moi, couple veut dire qu'on est attaché à quelqu'un. on ne peut pas faire quelque chose sans cette personne. aucune liberté. je ne peux pas savoir si nous sommes un couple. pour l'instant, je n'ai pas trop envie de me prendre la tête avec ça. ce ne sont que des futilités, pas nécessaire. je ne veux pas continuer sur ce chemin qui peut être très glissant. je me mets à l'embrasser sur le torse. au moins de cette manière, je sais qu'il pensera à autre chose. il m'embrasse me stoppant dans mes baisers. il m'embrasse sur le front me collant encore plus près de lui. je le sens en moi. alors qu'il ondule le bassin, je fais de moi avec le mien. je veux le sentir encore plus en moi. c'est en rythme que je remonte et descend sur son membre, alors que lui donne des coups. il suçote ma lèvre et j'en pousse des gémissements. « depuis ce matin que j'en meurs d'envie.... » « je savais que si je me levais pas avant toi, j'aurais passé la journée au lit. et comme on pouvait pas. » il parait qu'à trop faire l'amour, ça devient lassant. ça devient trop ordinaire, trop normal. cependant, si on remonte à bien avant, on se rend compte qu'on a passé notre temps à s'envoyer en l'air sans jamais une seule fois trouver ça ennuyeux. je ne me lasse pas de le vouloir en moi, de vouloir qu'il m'emmène au septième ciel. je ne peux m'empêcher d'avoir envie et ça quelque soit l'endroit où on peut se trouver. la demeure pourrait le dire. il me serre encore plus contre lui et ses bras sont autours de ma taille. pourquoi il fait en sorte qu'on soit toujours aussi proche. je ne sais pas comment il se comporterait maintenant si on sortait dans la rue. il serait du genre à me prendre la main, à prendre la taille comme ses couples amoureux qu'on croise si souvent. du genre à dire à n'importe qui que je suis avec lui. du genre à ne pas vouloir que quelqu'un s'approche de moi ou essaye de me draguer. du genre à vouloir manger au restaurant en tête à tête sous le regard du monde. ça fait bizarre ça. comment se comporter. on ne sera plus isolé dans cette maison. « oh , Teo... » il devient plus lascif et mes gémissements deviennent plus importants, plus intenses, plus forts. je mets la main dans ses cheveux quand sa bouche s'amuse avec mes seins. d'habitude, il prononce mon prénom en entier avec son petit accent. je sais qu'il n'a jamais particulièrement aimé m'appeler Teo. certaines personnes ont du mal trouvant ça beaucoup trop masculins. d'autres n'aiment pas les surnoms. j'ai du mal quand on m'appelle Teodora. pourtant j'aime l'entendre de ma bouche. « redis mon prénom, j'aime entendre ton accent. » je passe mes bras autours de son cou pour arriver à mieux tenir. je me remets à onduler avec mon petit sourire sur le visage.  
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyVen 20 Fév - 21:16


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
« La raison n’a jamais vraiment été une de mes plus grandes qualités, tu le sais bien. » Je n’ai pas une réputation de personne très raisonnable. Je passe rapidement d’un extrême à l’autre et lorsque je m’emporte, on peut aisément comparer mes réactions à celles d’un ouragan détruisant tout sur son passage. Je suis comme ça, je fais tout en grand. Peut-être un peu trop parfois, comme présentement avec Teodora qui trouve mes déclarations d’amour trop précipitées, insensées même. Pourtant dans mon esprit, tout est clair. J’ai attendu beaucoup trop longtemps, je n’aurais jamais dû nier toutes ces années. Une partie de moi s’est toujours sentie coupable lorsque je la voyais quitter ma cellule. Elle faisait sa forte, mais sa façon de s’éclipser après s’être changée en prenant ses distances de moi ne pouvait pas me tromper. Combien de fois est-ce que j’ai eu envie de me frapper la tête contre le mur de béton, regrettant d’être une ordure avec elle. Je le faisais pour son bien, que je me répétais à cette époque. Parce que de cette façon c’était plus facile, pour elle comme pour moi. J’aurais dû simplement la repousser, mais je n’y arrivais pas. À défaut de pouvoir l’aimer, je me disais que je pouvais la baiser, c’était une façon de laisser ma marque, de cette façon elle restait un peu à moi. Ça ne faisait aucun sens, maintenant que j’y pense avec du recul. Tout ça parce que j’avais peur de l’opinion de son père. Teodor Macek est bien une des seules personnes que j’ai pu craindre dans ma vie, autant que je l’appréciais. Il vaut mieux ne plus parler du passé, de la prison. Cette étape est en arrière, il est temps de passer à autre chose. De toute façon, il n’y a plus rien à dire sur le sujet. On a fait le tour déjà un bon nombre de fois. Mes mains se baladent sur son corps. Les fines gouttes d’eau qui tombent roulent doucement sur sa peau, et je les balaie de mes paumes en découvrant pour une énième fois ses courbes qui me rendent complètement fou. Elle ondule contre moi sensuellement alors que je me loge en elle, la friction de nos corps nus sous l’eau est délicieuse et me fait frissonner de plaisir. Je soupire et mes lèvres vont chercher les siennes. Elle gémit doucement lorsque je m’attarde sur sa lèvre inférieure, et mon corps tout entier s’affole à ce simple son. Depuis mon réveil lorsque j’ai constaté qu’elle n’était pas à mes côtés, j’attends avec impatience ce moment d’abandon total. Le sexe est indubitablement la meilleure des thérapies. On ne pense plus à rien, sauf à faire plaisir à l’autre. Pour moi du moins. Elle monte et descend sur moi et mes mains serrent fermement ses fesses, je souris quand elle me dit que si elle n’était pas partie avant moi ce matin, on n’aurait jamais quitté les draps. Elle n’a pas tort, en réalité on aurait très bien pu rester toute la matinée dans le lit, si ce n’était pas de cette tuerie prévue à l’horaire. « Heureusement que tu étais là pour être raisonnable, alors. » Car avec elle je suis incapable de l’être. Je l’enlace, je suis possessif mais je m’assume. Je suis ainsi, je n’aime pas que l’on vienne jouer sur mes plates-bandes. Je ne suis pas fou, je sais bien que des centaines d’hommes vont continuer de lui tourner autour. J’ai besoin de savoir que je suis le seul, qu’elle n’ira pas voir ailleurs. Je ne sais pas si elle en sera capable et cette crainte me ronge à chaque fois que je lui fais l’amour. Je ne peux m’empêcher de me dire que peut-être qu’elle cédera aux avances d’un autre, qu’elle se lassera pour un homme de son âge ou tout simplement en échange d’un contrat avantageux. Je ne suis pas étranger à sa façon de fonctionner, elle m’en a bien assez parlé seulement pour me mettre en colère. C’est assez ironique lorsqu’on y pense. Je clamais ne vouloir que la baiser, mais je réagissais comme un amoureux jaloux à chaque fois qu’elle me parlait de ces types qui partageaient son lit. Je murmure son surnom en me cambrant avec elle dans les bras, me mouvant en elle avec plus de profondeur, plus de facilité. Mes lèvres tremblent alors que je prononce le petit diminutif que je n’apprécie pas particulièrement, pourtant. Trop masculin. Dieu sait qu’elle est loin d’être masculine, pourtant. Mes lèvres se baladent à nouveau au creux de sa gorge et entreprennent une descente sur sa poitrine, s’attardant sur ses seins avec avidité. Je sens ses doigts dans mes cheveux, comme si elle guidait mes gestes. Ses gémissements sont plus forts, s’accordant parfaitement avec mes coups de reins. Mes mains se baladent sur son dos, mes doigts se resserrant sur sa peau par moment sans laisser de marques, simplement pour sentir la texture humide de celle-ci sous mes doigts. Je penche doucement la tête vers l’arrière, ma respiration se fait plus courte. Ses bras enlacent mon cou et nos corps se bercent sous l’eau chaude de la douche, en symbiose. Elle me demande de dire son prénom, je souris. Tout ce qu’elle voudra. Je le répéterai un million de fois si elle le désire. Mon accent est considéré comme horrible pour certains. En anglais, il est vrai que parfois mon élocution est agressante. Seulement son prénom n’est pas américain. Ça sonne plus naturel, lorsque je le prononce. Je plaque un baiser sur ses lèvres avant de la regarder en souriant. « Tout ce que tu voudras, Teodora. » Mes mains longent ses cuisses, les caressant doucement. Ma bouche glisse sur son menton, l’eau de la douche qui coule sur son visage roulant sur ma langue. Je me crispe, ramenant mes jambes vers moi. Mes cuisses effleurent son dos alors que mes coups de reins se font plus rapides, plus secs. Mes mains se glissent dans ses cheveux et ma tête se colle au mur. « Je n’en pouvais plus. Je ne sais pas ce qui se serait passé si tu n’étais pas revenue… » Les confessions sur l’oreiller, ou dans notre cas sous la douche. On dirait que tout se dit plus facilement lorsque l’on est nu à prendre du plaisir. Mes muscles se contractent, j’approche une fois de plus mon visage du sien pour lui voler un nouveau baiser. Je mordille ses lèvres, mon souffle se même au sien. « Ne fais pas comme elle, je t’en supplie. » Mon regard bleu-gris croise le sien, mes yeux pétillent. Je gémis de plaisir alors que mes mouvements en elle se font à nouveau plus lents, mais toujours aussi profonds. Je l’entends gémir, nos cris de plaisir se mêlent. Notre séance sous la douche est bel et bien digne de cette célébration. « Teodora… » Elle m’a dit qu’elle voulait que je prononce son prénom, alors je le fais. Cette fois il vient naturellement se glisser dans ma bouche alors que je sens que je suis près de l’orgasme. Je ne pense pas que ce soit son cas, par contre, et je me sens égoïste pendant quelques instants de ne pas vouloir m’arrêter. Pas maintenant, alors que c’est si bon. On recommencera bien assez tôt, de toute façon. Je me rappelle la première fois qu’elle est venue ici. Et tous les autres jours ensuite. Ma bouche se glisse au creux de son cou, ses cheveux mouillés caressant mon visage. Je pousse un long soupir puis tout mon corps se crispe alors que je jouis finalement. Mon dernier gémissement, long et rauque comme à l’habitude, se fait entendre sous la douche avec comme bruit de fond l’eau qui coule et les cris de Teo. Je continue d’onduler en elle un moment, mais m’arrête après quelques coups de reins. L’eau rend les vas-et-viens douloureux et bien moins agréable maintenant que j’ai atteint le sommet de mon plaisir. Je la couvre de baisers, effleurant ses lèvres avant de descendre sur sa poitrine. Mes jambes glissent et s’allongent sur le sol alors que je tente de reprendre ma respiration. Je me sens comme sur un nuage. J’ai envie qu’elle soit avec moi sur ce nuage. Je l’enlace tendrement, posant sa tête sur mon torse alors que ma main se mêle à ses cheveux détrempés.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyDim 22 Fév - 15:10

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

  « la raison n'a jamais vraiment été une de mes plus grandes qualités, tu le sais bien. » il fait parfois des trucs insensés. cependant, pendant la tuerie, c'est lui qui a été le plus raisonnable de nous deux. il a fait en sorte qu'il ne nous arrive rien. j'aurais été bien moins raisonnable. j'aurais continuer sur la même voie faisant encore plus de victimes. je ne suis jamais raisonnable dans ce genre de cas. encore que je pense que je ne suis jamais raisonnable. par contre, je ne sais pas quoi penser de tous ses mots doux, de toutes ses déclarations. pour moi, ça semble rapide. en même temps, je n'ai pas de comparaison. je n'ai jamais eu ce genre de relations, ni même ce genre de sentiments. c'est bien le problème quand on se décide à se laisser aller avec un seul homme. le seul homme qui a le plus compter dans ma vie. j'ai beau avoir montrer le contraire, Kris était ma faiblesse. quand je rentrais à la maison après lui avoir rendu visite à la prison, j'allais m'isoler dans ma chambre pendant une heure. je restais là dans un coin en ne faisant rien. je pensais à ce que je faisais, je pensais à ce que ça me faisait. sans cesse ma tête me disait d'arrêter, que ça me faisait plus souffrir qu'autre chose. seulement, je préférais avoir ses parties de baises que rien du tout. ces visites ont en quelque sorte forgé mon caractère et mon éloignement de toute relation stable et normale. j'ai appris à ne pas avoir de sentiments. je ne restais jamais dans les bras de Kris, je ne faisais jamais de gestes tendres. je gardais cette distance insoutenable. il aurait peut-être fallut que mon père découvre ce que je faisais, ainsi il aurait fait en sorte que je n'aille pas à la prison. cette barrière ne m'aurait pas fait enduré toute cette souffrance. j'ai beau ne pas le montrer, ça reste en moi. ça fait du passé et ça le sera toujours. on a beau mettre le passé de côté, ce n'est pas pour autant qu'il disparait. nos deux corps sont dans une danse qui s'accordent à merveille sous cette eau chaude. il resserre ces mains sur mes fesses et ça me pousse à faire des mouvements plus profonds, plus intenses. « heureusement que tu étais là pour être raisonnable, alors. » je fonctionne d'une certaine façon. je fonctionne beaucoup grâce à la séduction. c'est ma manière d'avoir beaucoup de contrats. les hommes aiment la séduction. ils aiment qu'on fasse leurs éloges, ils aiment se sentir puissant et faire de l'effet à une femme. j'use des atouts que m'a donné la nature. chaque trafiquant à sa manière de fonctionner, Kris le sait et connait la mienne. je malaxe ses cheveux en tirant parfois légèrement dessus, la blondeur se mêlant parfaitement à la couleur de ma peau. il penche sa tête à l'arrière. je sais qu'il aime ça. j'aime son accent. j'aime la manière dont il prononce sa syllabe. je ne trouve pas ça horrible au contraire, ça donne encore plus de charme à l'homme qu'il est. ça lui donne une particularité et puis au moins il ne met pas de côté ses origines. je ne veux pas qu'il perde cet accent pour devenir l'un de ses parfaits américains. « tout ce que tu voudras Teodora.» c'est avec ce genre de phrases que je peux me sentir comme une véritable petite princesse. il caresse mes cuisses. je ne dis rien pourtant ses doigts touchent mes cicatrices. chose que je déteste. il se montre plus rapide au moment où il ramène ses jambes. mes cris s'intensifient. ma respiration devient plus saccadée. j'ai même parfois du mal à respirer tellement il me donne du plaisir. « je n'en pouvais plus. je ne sais pas ce qui se serait passé si tu n'étais pas revenue... » si je n'étais pas revenue, on n'en serait pas là. je ne sais pas si Kris aurait essayé de me retrouver. pour ma part, si je n'étais venue ici. j'aurais fait en sorte de me retrouver un homme comme couverture. un homme qui aurait permis de garder une bonne image, un homme qui me mettrait d'avoir des enfants et capable de dire des mensonges quand la police viendrait l'interroger. un homme qui pose jamais de questions en sachant pertinemment ce que je fais vraiment. un homme qui accepterait que j'ai des amants. en réalité, je n'aurais rien de concrets. je serais exactement la même fille. sans attache, qui fait ce qu''elle veut quand elle veut, reine de son petit monde. un contrôle parfait qui ne demande aucune souffrance. « tu serais sûrement avec elle à vouloir arrangé un mariage. je serais à New-York accumulant les amants en ayant pris un directeur d'entreprise comme image pour avoir une famille et une bonne façade pour embobiner la ville. » c'est dans ses moments que je suis capable de parler, que je suis capable de dire ce qui se passe dans ma tête. je pense que c'est exactement ce qui aurait pû se produire. je ne pense pas pouvoir tomber amoureuse de quelqu'un d'autre. je ne pense pas pouvoir avoir des sentiments pour quelqu'un d'autre que lui. c'est comme les premières histoires d'amour. on oublie sa première histoire d'amour. chose que je n'ai jamais eu. pourtant pour moi, c'est tout comme. « ne fais pas comme elle, je t'en supplie. » ne me trompe pas. c'est ce qu'il veut dire. il ne dit pas le prénom d'Olivia, il se contente de dire 'elle' comme je l'appelle moi. moi c'est ma manière de ne pas lui donner d'importance. lui, je ne sais pas. il ne veut pas me retrouver dans le lit d'un homme. il ne veut pas que j'aille voir ailleurs. une chose difficile pour moi quand on sait que j'ai toujours vécu dans la luxure. une semaine que je ne suis allé avec personne d'autres que lui. aucun autre homme. c'est facile quand vous sortez très peu de chez vous. les hommes me regarderont toujours. je ne pourrais pas dévier les regards. je ne vais pas m'habiller plus raisonnablement. je ne vais pas mettre des cols roulés, des chaussures de grand-mère. il faut juste que j'apprenne à me contenir, à me dire que maintenant je dois être la femme d'un seul homme et pas d'une centaine. je suis à lui. « je ne suis pas elle. » je veux qu'il arrête de penser que je ferais comme elle. que je puisse lui ressembler un tout petit peu. je ne suis pas Olivia et je ne serais jamais comme elle. je ne laisserais personne me tuer. je ne laisserais personne me frapper ou poser la main sur moi. il a vu la manière dont je réagis. dès l'instant où j'ai sentit la chaleur de ma joue, j'ai fuis, j'ai fait en sorte de mettre de la distance. je ne veux pas d'un homme violent. je me fonds dans son regard, je vois les étincelles dans ses prunelles. j'écoute ses gémissements. il ralentit la cadence mais rend le mouvement plus profond. mes gémissements continuent. « Teodora... » je voulais qu'il prononce mon prénom. ça me fait plaisir et ça rend le moment plus excitant. je penche la tête sur le côté alors que sa bouche est sur mon cou. je le sens jouir en moi. on peut dire que c'est frustrant quand la personne avec vous arrive à monter au septième ciel et que vous y êtes presque mais pas encore. seulement, je ne vais pas lui en vouloir. je ne vais me mettre en colère contre lui parce qu'il arrête ses mouvements alors que je suis à quelques secondes d'avoir eu mon orgasme. quand on y pense, on n'avait pas tous ses baisers avant. on ne restait jamais dans les bras l'un de l'autre comme ça. je vois sur son visage qu'il est bien, qu'il est serein. il est dans sa bulle après orgasme. je sens ses jambes se tendre. ma tête est sur son torse. je peux sentir les battements de son cœur qui sont encore rapides. même sous l'eau, je me rends compte de la chaleur de sa peau et de la transpiration dû à nos ébats. « tu vas dire quoi aux autres maintenant ? » je parle de la manière dont il parlera d'Olivia, comment il présentera quand je viendrais le voir au club. qu'est-ce qu'il dira à ses partenaires ? il parlera de moi la sienne. il parlera de nous comme un couple.   
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyLun 23 Fév - 3:29


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Elle n’a pas tort. Si elle n’était pas revenue, si elle n’avait pas franchi un beau jour le seuil du Gentlemen’s, je serais sans doute à tenter de colmater les fissures d’un mariage qui a toujours été voué à l’échec. Je ne sais pas pourquoi je me suis précipité dans les bras d’Olivia ainsi, dès mon arrivée à Siloam Springs. Peut-être parce que je ne voulais pas être seul. Je suis un solitaire en général, mais quand on a passé des années entière en prison, un peu d’affection n’est jamais de refus. Je peux me rappeler à quel point son regard scintillait quand elle a remis sa bague. Presque autant que l’énorme diamant incrusté sur celle-ci. Elle est restée dans la boutique, d’ailleurs, je suppose. Elle ne l’avait plus au doigt lorsque je l’ai tuée. Ce n’est plus bien important maintenant de toute façon. J’aurais peut-être cédé à lui faire des enfants, si ça se trouve. On ne sait jamais. Mais elle aurait eu besoin d’excellents arguments, car c’était très loin d’être dans mes projets. Je remercie le ciel que Teodora soit revenue me trouver, me sauvant de ce qui aurait pu devenir un horrible cauchemar éveillé. Elle me dit que de son côté, elle serait sans doute toujours à New York, collectionnant les hommes comme on le ferait avec de vulgaires objets. Je fronce les sourcils quand elle parle de mariage avec un homme d’affaires pour ne pas éveiller de soupçons. Je me doute bien que c’est à la blague, ou tout simplement par principe qu’elle se serait mariée, justement pour ne pas que les gens se posent de questions. Pourtant, je repense à la dernière fois où j’ai parlé de mariage, et je me souviens qu’elle était plutôt catégorique à ce sujet. Je préfère ne pas en parler, pas tout de suite du moins. Ça briserait le moment. Je me demande pourtant si en restant ici elle pourrait faire la même chose. Rester avec moi comme façade, car après tout pour cette ville je ne suis qu’un homme d’affaires. Elle pourrait coucher avec un million d’hommes pendant que j’ai le dos tourné si ça se trouve. Je n’aime pas penser à cette éventualité, qu’elle pourrait me tromper comme l’a fait Olivia. Je sais qu’elles ne sont pas pareilles, mais je ne supporterais pas sa trahison. J’ai fait attention à ne pas prononcer son nom, je sais qu’elle n’a jamais vraiment apprécié l’entendre, donc même maintenant je préfère éviter d’attirer ses foudres. Je ne crois pas pourtant qu’elle serait jalouse d’un cadavre. Encore moins celui de mon ex-femme que j’ai moi-même tuée. Elle me dit qu’elles sont différentes, donc qu’elle ne ferait jamais une chose pareille si c’est bien ce qu’elle sous-entend. Je ne lui demanderai pas de se cacher et de revêtir des vêtements repoussants, bien sûr que non. Je ne pourrai plus l’admirer ensuite lorsqu’elle viendra me voir. Je vais certainement surveiller les hommes, par contre. Ceux qui vont s’approcher trop près d’elle vont avoir affaire à moi, c’est certain. S’ils essaient de la séduire, ce sera peut-être même bien pire. Je vais bientôt jouir, et bien que j’aimerais pouvoir retarder le moment pour lui donner un orgasme avant d’atteindre le mien, je sens que ça ne sera peut-être pas possible cette fois-ci. L’eau rend les mouvements moins fluides, intensifiant chaque sensation. C’est difficile de se maîtriser lorsque chaque sensation est décuplée ainsi. Je murmure son prénom, puis enfouis mon visage au creux de son cou alors que je gémis une dernière fois, plus fort, atteignant le septième ciel. Ça fait tellement du bien. Il n’y a rien de mieux que l’amour après un meurtre. Il y a longtemps que ça ne m’est pas arrivé. Et Olivia n’était généralement pas au courant de ce qui s’était passé. Je ne lui mentionnais pas quand je liquidais des gens, sachant qu’elle poserait de nombreuses questions et me ferait la morale. Il y a eu des femmes, avant elle, pour la plupart des prostituées, qui me laissaient parler de mes histoires. Elles ne m’auraient jamais dénoncé, sachant que leur proxénète les aurait sans doute tuées. Mais ce n’était pas de l’amour, c’était des baises pour se sentir moins seul, pour passer le temps. À bien y penser Teodora est bien la seule avec qui j’ai partagé ce genre de moment. Une autre première fois. Un léger sourire se dessine sur mon visage alors que je me sens flotter, satisfait. Bien sûr ce n’est pas son cas, et je me sens un peu coupable. Je l’attire contre moi alors que mes jambes glissent sur le sol, et l’encourage à poser sa tête sur mon torse. Je dépose un baiser sur le dessus de sa tête, expirant alors que j’essaie de reprendre mon souffle. J’ai envie d’une cigarette, mais je ne l’abandonnerai certainement pas pour un bâton de cancer. Je joue doucement dans ses cheveux, puis je suis étonné lorsque j’entends sa question. Je n’aurais pas cru l’entendre venant d’elle, ou du moins pas maintenant. C’est un peu comme les marques d’affection, je croyais que pour le moment, ce n’était pas du tout quelque chose qui lui importait. Je souris doucement et éloigne sa tête de mon torse, soulevant doucement son menton pour la regarder dans les yeux. « Je ne sais pas. À vrai dire je pourrais raconter n’importe quoi. » Je marque une pause. En y repensant, je n’étais plus marié avec Olivia. La plupart des gens avec qui je travaille ne la connaissent pas, bien entendu, ou bien ils croient qu’elle n’est plus dans le décor depuis longtemps, puisqu’elle m’a envoyé en prison. En ville, on ne s’affichait pas beaucoup non plus. Elle avait refait sa vie ici, elle ne pouvait pas soudainement faire apparaître un mari dans sa vie. La seule chose qui pourrait mettre la puce à l’oreille des gens, c’est le cadre dans mon bureau. Et là encore, est-ce que les gens vont vraiment se poser des questions là-dessus? « Notre relation…C’était très privé, elle n’était pas prête à ce que l’on s’affiche à nouveau ensemble, c’était un peu trop précipité pour elle. Peu de gens étaient au courant, et personne dans les gens avec qui je fais affaires ne va se préoccuper du décès de mon ex-femme, ils ont mieux à faire. » J’approche son visage du mien, effleurant ses lèvres doucement avant de prendre à nouveau la parole. Mes mains balaient doucement l’eau sur son dos et se posent au bas de son dos, près de ses fesses. « Je pourrais dire que tu es belle et intelligente, et terriblement sexy, puis aussi que je suis fou de toi. Ça te va, ça? Ou bien tu préfères quelque chose de plus formel? » Je mordille doucement sa lèvre inférieure, y déposant un petit baiser. Je suis joueur, en même temps je me sens parfaitement bien. Heureux, surtout. Maintenant que toute cette histoire est réglée, je peux me concentrer sur Teodora. Lui accorder toute l’attention qu’elle mérite. J’aurais dû faire ça il y a longtemps. « J’aimerais bien dire que nous sommes mariés, mais je ne pense pas que je suis à la hauteur des riches hommes d’affaires de New York. D’ailleurs, tu ne m’avais pas dit que tu n’aimais pas les mariages? » J’approche mes lèvres des siennes, l’embrassant tendrement. « Tu seras ce que tu veux, princesse. Tant que tu restes ici avec moi, c’est parfait comme ça. » Bien sûr j’aimerais crier que nous sommes ensemble sous tous les toits. J’aimerais dire à tous les hommes de ne pas s’approcher, que Teodora Macek est beaucoup plus qu’une partenaire d’affaires et une alliée pour moi. Seulement, si elle ne peut pas me dire qu'elle m’aime, je doute fort qu’elle veuille se faire attribuer le rôle de petite amie de qui que ce soit. Ce serait faire les choses à l’envers, même si dans notre milieu, les choses se font souvent à l’envers. Combien de mariages ont débuté sans amour, puis se sont très bien terminés? Je peux en nommer plusieurs qui me viennent à l’esprit. Je m’étire légèrement, sortant peu à peu de ma torpeur. Je grimace, sentant les blessures sur mes bras qui se réveillent. Quand on fait l’amour, on ne pense pas vraiment à ce genre de détails. Je vais avoir besoin de bandages, ou du moins un pour l’éraflure causée par la balle. Je glisse une mèche de cheveux derrière son oreille puis entreprends de me lever, aidant Teo à faire de même. « Tu veux que je te laisse un petit moment seule? Je vais aller m’occuper un peu de mes bras. » Je pose mes mains sur ses épaules, les massant doucement. Je voudrais bien rester avec elle, mais je sais qu’en général, les femmes aiment bien ces petits moments toutes seules dans la salle de bain. Comme les hommes avec le gym, je suppose.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyLun 23 Fév - 22:15

Teodora && Kristjan
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  la plupart des hommes avec qui je m'envoyais en l'air n'avait aucun rapport avec le milieu de l'illégalité. je préférais largement prendre des personnes qui ne mijotaient pas dans les embrouilles. d'une part parce que je sais qu'il serait vanté d'avoir eu Teodora Macek et d'autres parts parce que mon père aurait sû. je ne voulais pas qu'il sache pour toutes mes activités extérieurs. et puis, les hommes normaux ne se doutent jamais, pas besoin de leur parler de trafiques ou de meurtres. ils ne savent pas pour le sang que je verse, ils ne me connaissaient pas. quand je m'envoyais en l'air avec eux, je n'avais pas envie de raconter ma vie. ça ne regardait que moi. les exceptions ont été présentes tout de même. j'ai couché avec des hommes du milieu. et Kris en faisait partit. quand je me rends vraiment compte, je vois que c'est bien mieux. je n'ai pas besoin de me cacher si je suis plein de sang. pas besoin de justification si je passe la nuit dehors avec un partenaire pour un contrat. Kris est à son summum. je le regarde avec son sourire sur le visage. le sourire de l'après orgasme. le sourire qui dit qu'on est bien, qu'on est sur un petit nuage. je ne veux pas qu'il culpabilise. j'ai la tête sur son torse alors que je pense à la manière dont il nous voit. une simple question qui me passe par la tête. ou c'est peut-être plus. je ne sais pas vraiment, j'ai envie de savoir. il éloigne ma tête pour soulever mon menton me regardant dans les yeux. « je ne sais pas. à vrai dire je pourrais raconter n'importe quoi. » je sais pas qu'elle était la manière dont Olivia était vu dans l'extérieur. moi il me disait bien qu'il était toujours marié quand j'allais en prison alors pourquoi il n'aurait pas dit la même chose aux autres du milieu. il portait toujours la bague aussi. ils ont dû trouver ça soupçonneux que Kris aille se perde dans une ville de l'Arkansas après sa sortie de prison, une ville où elle se trouvait elle. ça ne passe pas inaperçu. c'est facile de se rendre compte qu'il y a un point commun. « notre relation... c'était très privé, elle n'était pas prête à ce que l'on s'affiche à nouveau ensemble, c'était un peu trop précipité pour elle. peu de gens était au courant, et personne dans les gens avec qui je fais affaire ne va se préoccuper du décès de mon ex-femme, ils ont mieux à faire. » et dire que quand je l'ai fais trainer jusqu'à l'arrière boutique, elle avait encore la bague sur son doigt. une bague que je lui ai retiré et que j'ai jeté au loin démontrant qu'elle n'en avait plus besoin et que cet homme n'était plus le sien. elle ne voulait plus s'afficher mais porter une bague. elle était étrange quand même. elle ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait, elle n'était peut-être pas prête à l'avoir vraiment dans sa vie. « pourtant, elle avait toujours votre bague au doigt. » les gens de notre milieu de s'attarde pas vraiment sur les gens qu'on côtoie, sur les relations. s'ils le font, c'est seulement pour s'en prendre à eux pour avoir quelque chose en retour. sinon ce n'est rien. il a raison quand il a dit qu'ils sont mieux à faire. ils ne vont pas étudier le sujet 'Olivia'. un cadavre est un cadavre. « je pourrais dire que tu es belle et intelligente, et terriblement sexy, puis aussi que je suis fou de toi. ça te va, ça ? ou bien tu préfères quelque chose de plus formel ?» il mordille ma lèvre inférieur et m'embrassant. il n'a pas besoin de faire mon éloge bien que ça me dérangerait pas. je n'aurais pas honte de l'entendre dire que je suis belle, intelligente et sexy. je le suis et c'est mon petit côté sûre de moi qui le dit. par contre, le fait qu'il soit fou de moi je ne pense pas que ça soit la bonne chose à dire. ça ferait ressortir son côté fleur bleu et ça ne serait pas l'idéale pour son côté dur et froid de trafiquant. « j'aimerais bien dire que nous sommes mariés, mais je ne pense pas que je suis à la hauteur des riches hommes d'affaires de New York. d'ailleurs, tu ne m'avais pas dit que tu n'aimais pas les mariages ? » il est largement à la hauteur des riches hommes d'affaires de New-York. il est même au-dessus. les hommes d'affaires sont tellement ennuyants et pressés. je sais de quoi je parle. en ayant connu plusieurs, je sais à quel point il faut faire les choses avec rapidité et efficacité. finir avec un homme comme ça l'horreur total mais en même temps, la bonne planque. parce que ces hommes ont de l'influence. personne ne pourra imaginer que sa femme puisse être une trafiquante d'armes. on penserait que je suis un petit ange tout mignon et tranquille. il sait que je n'aime pas particulièrement le mariage et que je n'en veux pas, ne voyant pas l'intérêt. ça aurait eu de l'intérêt là. ça aurait été dans un plan parfaitement conçu. mariage. enfants. puis un mari qui se fait tuer et moi qui se serait devenue une pauvre veuve sans défense. et hop, je m'en sortais les doigts dans le nez. c'était ça que je prévoyais avant de venir à Silmoa Spring pour retrouver Kris. c'était le solide plan que j'avais en tête depuis que je m'étais éloigné de lui. mais à la mort de mes parents, j'ai eu besoin du passé. je me suis dis que je devais essayer de le faire succomber et de me venger. et voilà que ça me traverse même plus l'esprit. je ne suis plus enivré par ce sentiment. j'ai virevolté comme une toupie. et ça n'est que plus excitant au vue de la situation et de ce que je peux avoir. parce que j'ai eu ce que je voulais. « ton compte en banque doit être le même. il aurait bien fallut que je trouve un idiot pour que l'empire Macek continue et les connaissant sans mariage, rien. ça aurait été plus un faux mariage qu'autre chose. » ma phrase est une petite plaisanterie. l'argent ne m'intéresse pas. j'en ai bien assez sur le mien, je n'ai pas besoin de l'argent des autres. c'est lui qui parlait de riche homme d'affaire, moi j'ai simplement parler d'homme d'affaire. c'est pour cette raison que je le taquine. l'homme d'affaire n'aurait jamais découvert que je profitais de lui. il aurait cru que j'avais quelques sentiments en sachant qu'il n'était pas le seul. en faites, je ne serais pas amoureuse. j'aurais fait comme tous ses mariages arrangés qu'on voit si souvent même encore de nos jours alors qu'on pourrait penser que c'est de l'histoire ancienne. « tu seras ce que tu veux, princesse. tant que tu restes ici avec moi, c'est parfait comme ça. » il dit que ça lui va tant que je reste là. j'ai vu à quel point, il peut être protecteur, à quel point il peut être jaloux. je sais qu'il ne laissera aucun homme m'approcher. il n'évoquera peut-être pas le fait que je suis sienne mais il le montra clairement. une bonne technique en somme. cependant, je veux voir ce que ça va lui faire si je lui dis, ce que je pense vraiment. « je crois que pour l'instant, c'est mieux si personne ne sait. j'ai des choses à démontrer et je dois le faire seule ou bien qu'il pense que je le fais seule. » je sais que si les gens savent que je suis en couple avec Kristjan Stankovic, ils vont toute de suite dire que je me suis mise avec un homme fort parce que je suis incapable de m'occuper de l'empire de mon père. qu'il me faut quelqu'un pour le gouverner et le continuer. ils me feront comme une incapable alors que je suis loin de l'être. dès l'instant où mon père est mort, j'ai voulu montrer que j'étais une femme et que j'étais capable de rester dans ce milieu d'hommes. que j'arriverais à leurs chevilles et pour certains à être meilleur qu'eux. je le sens s'étirer, je le vois même grimacer. la douleur doit revenir. il doit la sentir désormais. quand on fait quelque chose, on y pense plus mais quand on s'arrête, elle revient au galop. il remet une de mes mèches de cheveux. il veut se relever. je me retirer de ses jambes et je prends la main qu'il me tient pour me mettre sur mes deux jambes. elles sont un peu flageolante. ce n'est rien. c'est la position et puis tout ce qu'on a fait aujourd'hui. ce n'était pas de tout repos. « tu veux que je te laisse un petit moment seule ? je vais aller m'occuper un peu de mes bras. » il me masse légèrement les épaules. je l'embrasse au coin des lèvres pour ensuite lui sourire. « cinq minutes et après je viens t'aider avec tes bras. je t'ai promis de jouer à l'infirmière, je crois. » ce n'est pas qu'il lave mal mais je crois que j'en ai besoin un peu de ses cinq minutes. cinq minutes rien qu'à moi où je suis toute seule. où je peux penser tranquille. j'attends qu'il quitte la douche pour remettre sous l'eau. je pousse le bouton pour qu'elle soit encore plus chaude. j'aime quand elle est brûlante et qu'elle est pratiquement entrain de vous brûlez la peau. j'attrape le savon et me lave. c'est si bon d'être sous l'eau. je pourrais y rester des heures. je sors de la douche en faisant attention de ne pas tomber à cause de mes pieds mouillés. j'attrape une serviette. je me sèche puis l'enroule autours de mon corps. j'attrape un élastique qui traine sur le bord de l'évier pour me faire un chignon. je me ballade dans les couloirs avec ma simple serviette pour aller dans la chambre. j'aurais bien opté pour une chemise seulement je préfère la douceur du coton. je prends un de t-shirt que j'enfile. trop grand pour moi. il m'arrive à la moitié des cuisses. je vais retrouver Kris qui est entrain de mettre un bandage sur son bras. je lui enlève le bandage des mains pour pouvoir le faire moi.   
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyMar 24 Fév - 2:19


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Quand j’ai demandé à retrouver Olivia, quand j’étais toujours en prison, ma source n’était pas très réceptive au début. C’était un homme de main, il connaissait assez ma relation avec Livia pour savoir que si je la retrouvais, ce ne serait pas forcément pour filer le parfait amour. Au début, il voulait même refuser. Il ne voulait pas être mêlé à mes envies de meurtres sordides, même pour un homme payé pour liquider les gens il avait certains principes. Je n’avais pas d’idée précise de ce que je comptais faire en la revoyant, encore à cette époque. Quand Teodora l’a appris, je n’ai même pas pu lui donner la moindre explication, elle a coupé tout contact avant que j’aie la chance de le faire. La bague, quand j’y pense, j’ai voulu qu’elle la remette simplement pour mon propre plaisir, pour voir que j’avais encore une emprise sur elle. Qu’après toutes ces années je la contrôlais toujours. Ça me fait tout de même un peu rire que Teodora y fasse allusion mais je me contente de sourire, caressant doucement sa chevelure qui frise au contact de l’eau. Olivia n’a pas hésité une seconde avant de remettre la bague. Pour ma part la mienne ne m’avait jamais quitté. Une façon de me rappeler ma bêtise, peut-être. J’ai tant de haine pour elle, à présent. Peut-être que c’est le fait d’avoir retrouvé Teodora qui me remet sur le droit chemin. Droit, tout est relatif tout de même. « Au prix qu’elle valait, je n’allais tout de même pas lui demander de la jeter à la poubelle. Je pense qu’elle ne me faisait pas encore vraiment confiance. » Il est vrai que la bague était affreusement coûteuse. Elle aurait bien pu la revendre à un bijoutier et s’acheter une voiture, si elle en avait envie. Elle m’avait coûté un deal en entier, une véritable folie que j’avais faite uniquement pour la rendre heureuse. Lorsqu’elle était heureuse, c’était bon pour les affaires avec son paternel. Si j’avais su garder mon pantalon la première fois et évité de jouer au prince charmant avec elle, rien de tout cela ne serait arrivé. Elle était un peu trop fleur bleu, un peu trop romantique mais pas dans le bon sens. Je dis qu’elle ne me faisait pas encore confiance, sans doute est-ce pour cette raison qu’elle ne cessait d’appeler et de me questionner. Je ne l’ai jamais frappée depuis que je suis sorti de prison. J’ai tenu ma promesse, même si parfois c’était horriblement tentant. Je lui hurlais dessus, puis m’excusais ensuite. Je n’ai plus envie de penser à elle. Une boule se forme dans mon estomac quand je revois son visage et la vie qui quitte son corps. J’approche le visage de Teo du mien et ma bouche caresse la sienne. J’aime l’avoir si près de moi. Deux ans, c’est horriblement long. Surtout que maintenant, c’est bien mieux. Ce ne sont pas que des ébats torrides, il y a aussi de la tendresse. Ce n’est plus uniquement du sexe hargneux, maintenant il y a de l’amour. Je lui propose de la couvrir de compliments si quelqu’un vient à demander des explications. Bien sûr, je me doute que de la vanter ainsi à qui voudra l’entendre risque de faire en sorte que les gens se questionnent, mais s’il n’y avait pas autant d’enjeux je ne me gênerais certainement pas pour annoncer à qui voudra l’entendre à quel point Teodora est merveilleuse. Je mordille doucement sa lèvre inférieure, jouant doucement avec avant de l’embrasser avec tendresse. Je lui parle des hommes d’affaires New Yorkais, même si c’est en quelque sorte une façon détournée de lui demander ce qu’il en est du mariage. À vrai dire, je le lui demande sincèrement. Elle me disait qu’elle n’aimait pas ça, que c’était une attache qui ne servait à rien. Je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres. J’adore l’embrasser, sans doute car je ne le faisais pas vraiment en prison. Les seules fois où je me permettais de l’embrasser, il y avait tellement de colère que ça ne comptait pas. Elle parle de mon argent et sous-entend qu’à ce niveau-là je dois être aussi bien nanti que les hommes d’affaires riches de New York. Il est vrai que je suis loin d’être pauvre, même qu’en fait je suis bien loin de ça. La plupart de mon argent est en Europe, dans des comptes bancaires en Suisse. C’était sans doute l’idée la plus intelligente de toute ma vie, puisque quelques temps après avoir effectué les derniers transferts, Olivia demandait le divorce. Je n’aime pas l’entendre parler ainsi de l’empire de son père. Enfin, le sien maintenant. La façon dont elle parle de se trouver un homme qui lui ferait des enfants m’agace un peu. Elle mérite mieux qu’un vulgaire idiot pour son empire. Je me retiens de lui en parler, de lui faire valoir que je pourrais aisément prendre ce rôle. Un héritier de l’empire Macek et Stanković à la fois. Cet enfant ne serait même pas né qu’il aurait déjà plus de pouvoir que beaucoup d’hommes dans ce milieu. Je souris vaguement en y pensant, mais ne mentionne rien. Si je lui parle une nouvelle fois d’enfants, elle va finir par croire que c’est une obsession chez moi. Ce n’est pas le cas, bien entendu. Je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres et lui dis qu’elle pourra faire ce qu’elle voudra. Je ne la forcerai pas à dire que nous sommes un couple pour l’instant. Ce serait sans doute trop rapide, de toute façon. Elle n’est même pas capable de me dire qu’elle m’aime, alors comment pourrait-elle accepter de dire que nous sommes ensemble? Ce n’est pas l’envie qui manque de mon côté, mais il faut être raisonnable parfois. Je m’attendais un peu à sa réponse et je souris en acquiesçant. Elle a besoin de faire ses preuves encore et pour ça elle a besoin d’être seule. Si les gens apprennent pour nous deux, elle n’aura plus la même crédibilité. Je sais qu’elle est forte, pour ma part. Certains n’ont pas la même vision des choses. Il est vrai que lorsqu’on la regarde, Teodora a l’air d’un ange et non d’une diablesse comme elle l’est réellement. « Je comprends que tu veuilles faire tes preuves, c’est tout à fait logique. Mais je te jure que le premier qui s’approche un peu trop… » Je me tais. Ça ne sert à rien de lui faire une crise de jalousie, elle sait déjà ce qu’il en est de toute façon. Je suis parfaitement conscient que si elle fait semblant de mener son empire seule, il y aura des hommes pour lui tourner autour, des idiots qui essaieront de la séduire pour son argent. Je la serre contre moi doucement, puis m’étire légèrement avant de commencer à me relever. Je ne vais tout de même pas rester sous cette douche éternellement, et de plus les égratignures me brûlent la peau. Je propose à Teo de lui laisser un peu de temps toute seule et elle accepte sans surprise. Elle m’embrasse au coin des lèvres alors que je masse doucement ses épaules, me disant qu’elle ne prendra que cinq minutes. Je lui fais un sourire malicieux lorsqu’elle me parle de jouer les infirmières. « Comment est-ce que je pourrais oublier une telle proposition? » Je sors de la douche et sors une serviette de l’armoire, en déposant une seconde sur le comptoir devant la douche pour Teodora. Je frissonne puis enroule la serviette autour de mes hanches, puis ouvre les tiroirs du vanité avant de finalement trouvé ce que je cherche. Une trousse de premiers soins dignes d’un hôpital. Il faut dire que lorsque vous refusez catégoriquement d’y aller, il faut trouver une solution de secours. Je laisse Teo en tête à tête avec elle-même et m’éclipse dans ma chambre. Je commence à appliquer le désinfectant sur une des boules de coton. Je frissonne au contact douloureux des coupures et pousse un petit juron silencieux. Alors que je commence à dérouler le long bandage, je manque de sursauter en entendant les pas de Teodora qui se rapproche. Je ne l’avais pas entendu venir et je la regarde de la tête au pied, portant un de mes t-shirts qui lui arrive à la mi-cuisse. Elle saisit le bandage et je la dévore toujours du regard. « Eh bien, si c’est pour me soigner en petite tenue comme aujourd’hui, tu peux me blesser quand tu en as envie. » Je m’assois au bord du lit et lui tend mon bras gauche bien sagement. Ma main libre triche légèrement, se posant à l’arrière de ses cuisses et remontant jusqu’à ses fesses. Elle est directement devant moi, de toute façon. Il faudrait être fou pour refuser.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyVen 27 Fév - 23:04

Teodora && Kristjan
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  c'est dur de se rendre compte que vous n'êtes qu'un objet, que vous êtes un second choix surtout quand cette personne n'est pas un second choix pour vous. surtout moi un second choix. alors quand j'ai découvert que Kris voulait retrouver Olivia, j'ai pas aimé et j'ai fuit. j'ai pris la fuite en ne cherchant même pas à comprendre, en ne cherchant même pas à lui parler avant. à quoi bon. il préférait la retrouver alors qu'elle était celle qui l'avait mise en prison et moi non. elle n'est plus là. je ne peux pas être un second choix et je ne veux plus jamais l'être. quand une femme doute encore, elle ne remet pas une bague de mariage surtout après avoir demander le divorce et avoir peur de cet homme. au contraire, elle prendra du temps en étant sûre que c'est ce qu'elle veut et cette bague montrera qu'elle est prête. apparemment, Olivia n'avait pas cette même logique de femmes que j'ai souvent vu. son côté naïve que j'ai bien aperçu cette après-midi quand elle disait qu'elle nous ferait enfermé. comme si une telle chose était possible. elle aurait dû le savoir bien qu'elle croit qu'avoir enfermer une fois Kris lui permette de le faire sans cesse. de là, où elle est, elle ne va plus le faire. « au prix qu'elle valait, je n'allais tout de même pas lui demander de la jeter à la poubelle. je pense qu'elle ne me faisait pas encore vraiment confiance. » il donne de la valeur à une pauvre bague. un excès qui ne sert pas à grand chose quand je vois le point final. elle doit encore trainer dans l'arrière boutique. elle ferait surement le bonheur de celui qui tombera dessus. si j'aurais été elle, à l'instant, où j'aurais divorcé j'aurais vendu la bague pour en retirer de l'argent. garder cette bague montrait clairement qu'elle avait toujours des sentiments pour Kris. j'ai aimé la retirer de son doigt et voir son visage. ça n'avait pas tellement d'intérêt en y pensant. un acte purement de jalousie qui m'avait pris soudain. ses lèvres trouvent les miennes. il s'amuse avec ma lèvre inférieur avant de m'embrasser de nouveau. il revient sur les hommes d'affaires et le mariage. c'est tellement hilarant de m'imaginer au côté d'un homme d'affaire. avec mes tenues et ma façon de faire, ça ferait vraiment une image hors norme. pourtant, j'y ai longtemps réfléchit à la mort de mes parents en essayant de trouver ce que je voulais faire. quel choix, je voulais faire. il y a des tonnes de choses qui se passent dans la tête dans un moment pareil. des choses raisonnables. d'autres complètements folles. retrouver Kris faisait partit des choses folles. je ne pensais pas le retrouver si facilement. je parle d'un père pour mes enfants. en faites, je me voyais élever seule un enfant. je ne voyais pas un idiot le faire. ça n'avait guère d'importance qu'il puisse être paternel ou non. tout ce à quoi je pensais, c'était à ce qu'il me donne un enfant. ce plan n'arrivera pas pour l'instant. pour l'instant, je ne suis pas à New-York et je suis dans ses bras à lui. « je comprends que tu veuilles faire tes preuves, c'est tout à fait logique. mais je te jure que le premier qui s'approche un peu trop... » tout le monde a besoin de faire ses preuves dans notre univers. encore plus moi. encore plus parce que je suis une femme. une femme qui a trop le visage d'un ange pour être plausible. pourtant il ne faut pas se fier aux apparences. ce n'est pas les femmes qui font les plus masculines qui sont les plus douées et les plus fortes. je me suis battus au lycée avec des filles comme ça. ce n'était jamais elle qui me mettait ma raclée. elles ne le faisaient qu'une fois au vue de la raclée que je leur mettais. c'est de cette façon qu'au fur et à mesure, j'ai eu une répétition de fille étrange. quelle autre réputation j'aurais pu avoir. j'en jouais de cette réputation. une réputation que certaines connaissent sur le fait que j'utilise très souvent mes armes de femmes. j'utilise les atouts de mère nature et la séduction. je ne couche jamais avec un client même si parfois je lui fais miroiter que s'il accepte, je le ferais. de la manipulation tout simplement. il ne veut qu'aucun homme s'approche de trop. je travaille qu'avec des hommes. il ne peut pas dire une telle chose. si je ne joue plus sur ce tableau, je ne pense pas être aussi douée dans les affaires. et puis, je ne vais pas abandonner une façon de faire qui marche depuis tellement longtemps. « tu vas pas jouer au mec super protecteur et jaloux. ce n'est pas parce qu'un homme s'approche un peu trop de moi que je vais finir dans son lit. tu sais comment je fonctionne. » les hommes aiment savoir qu'ils ont une porte même si ce n'est pas le cas et ça ne se passera pas. il faut savoir les laisser le croire et l'imaginer. une de leurs faiblesses restera toujours la gente féminine. les hommes sont capables de faire des guerres à cause de femmes, et l'Histoire le montre. il est craquant quand il joue au mec protecteur et jaloux. mais pas besoin de le faire. des hommes croiront que la porte est libre et que je suis la liste des femmes libres. ils essayeront de sortir le plus beau attirail, leur plus belle déclaration et séduction. ça ne marchera pas. ce n'est pas aussi facile de coucher avec moi quand on ne s'appelle pas Kristjan. j'ai toujours eu des principes même si beaucoup disent que ce n'est pas le cas. c'est mal me connaitre. il commence à s'étirer et je comprends qu'il n'est pas dans une situation des plus agréables. il se relève et je fais de même. il me propose du temps toute seule. je ne refuse pas. j'aime avoir mes petits moments de solitude. j'aime être en tête à tête avec moi. il me masse les épaules pendant que je lui dis que je ne serais pas longue. « comment est-ce que je pourrais oublier une telle proposition ? » « j'aurais trouvé ça étrange de ta part. » dis-je en lui faisant un clin d'œil avant qu'il ne sorte de la douche. l'eau ruisselle sur ma peau. je peux me laver correctement, pas que c'était mal fait avec lui. seulement, on ne peut pas dire que c'était une vraie douche. c'est plutôt une excuse pour s'envoyer en l'air encore une fois. en même temps, je retrouvais tous les deux nus dans un endroit, c'est plutôt difficile de ne pas résister. je ne sais pas combien de temps je prends exactement mais ça doit tourner autours de cinq minutes. Kris m'avait sortit une serviette, une serviette avec laquelle j'enveloppais mon corps. c'est toujours plus agréable de porter des vêtements de garçons. et encore plus quand ils me vont trop grands. je fais pas trop de bruit en débarquant dans la pièce où il se trouve. il me regarde. non, il me dévore du regard de haut en bas. c'est l'effet que je voulais voir. « eh bien, si c'est pour me soigner en petite tenue comme aujourd'hui, tu peux me blesser quand tu en as envie. » c'est fou comme il peut craquer alors que je porte seulement l'un de ses vêtements. il craque beaucoup plus quand je suis habillé comme ça que quand je vais avoir de la lingerie. j'ai bien remarqué, qu'il ne s'attardait jamais dessus, l'enlevant à vitesse grand v. je ne vais pas lui tirer une autre fois dessus. la prochaine fois que je le fais, ça sera s'il me fait du mal ou souffrir. pas de façon aussi stupide. « pas besoin que je le fasse pour que je sois en petite tenue comme ça. je ne résiste pas au confort de tes t-shirts.» il s'assois au bord du lit. je m'approche de celui-ci. il tend son bras gauche. je regarde la blessure. ça va, ce n'est pas catastrophique. je commence à dérouler le bandage. je le place sur sa blessure. je veux faire quelque chose de convenable. je veux que ça ne le gêne pas. je me mords la lèvre inférieur afin de me concentrer. seulement, je sens sa main s'amuser à se balader derrière mes cuisses pour remonter jusqu'à mes fesses. « comment veux-tu que je me concentre si tu balades tes mains comme ça ? » je le regarde avec un sourire. il est même pas capable de tenir quelques minutes le temps que je fasse son bandage. ce n'est pas que ça me dérange. c'est seulement que je ne peux pas me concentrer avec sa main sur ma peau.

  
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptySam 28 Fév - 5:14


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Ce n’est pas que j’aie peur des hôpitaux, mais disons que j’ai appris à m’en méfier. Si vous arrivez avec une balle dans le bras et un million d’égratignures, ça pousse les gens à se questionner. Pour le nombre de fois où j’aurais dû y aller et où je me suis arrangé seul, je me dis qu’ils auraient pu monter tout un dossier sur beaucoup de blessures suspectes à mon sujet. En même temps, avant d’arriver aux États-Unis, j’étais plutôt du genre nomade et bien plus intrépide, donc les blessures je les ai accumulées en grand nombre. Un rythme de vie qui ne me manque pas vraiment. Peut-être parce que j’étais plus jeune. Maintenant j’aime bien la routine, ce doit être ça vieillir je suppose. Quoique j’aime toujours l’action. Seulement ne pas avoir de domicile fixe et passer mon temps dans les aéroports sont deux choses dont je peux très bien me passer maintenant. Je suis bien dans mon immense maison inutile. Si j’ai envie de partir je peux acheter un billet d’avion demain matin et m’en aller. Peut-être un jour si elle le désire. Je pourrais l’emmener visiter la Roumanie, elle qui n’y a jamais vraiment vécu. Je souris à cette pensée, grimaçant aussitôt lorsque l’alcool à friction entre en contact avec ma peau. Je déteste m’occuper de mes blessures, même si je suis trop fier pour le montrer devant quelqu’un. C’est pour ça que je me suis tapi dans la chambre, entre autre. Et aussi pour lui laisser le temps de terminer sa douche. Je ne m’attendais pas à la voir arriver si vite, lorsque je l’aperçois. Elle porte un de mes t-shirts, ses cheveux humides tombant sur ses épaules. Elle a dû prendre le haut dans la buanderie, il y avait des vêtements secs dans le sèche-linge. Je me mords la lèvre inférieure en la regardant, j’adore lorsqu’elle porte mes vêtements. Elle est toujours magnifique peu importe ce qu’elle a sur le dos, mais c’est sans doute ce que je préfère. Je m’installe sur le bord du lit de façon à ce qu’elle ait accès à mon bras gauche, et je souris lorsqu’elle me dit qu’elle aime mes t-shirts. « Et j’adore quand tu les as sur le dos. » Encore plus quand vient le temps de les retirer. Elle commence à préparer le bandage pour mon bras et je la regarde faire, souriant quand le la vois mordiller sa lèvre inférieure. Elle est tellement sexy quand elle fait ça. Ma main libre se faufile à l’arrière de sa jambe, remontant jusqu’à ses fesses. Elle me réprimande, si on peut dire ça ainsi, m’expliquant qu’elle ne peut pas se concentrer quand je fais ça. Je lui lance un petit regard piteux qui se transforme rapidement en sourire moqueur. « D’accord, je vais te laisser terminer pour cette fois. » Ma main quitte son corps et je la lève dans les airs pour lui prouver que je ne vais plus la toucher, puis la pose sur le matelas bien à plat. Mes doigts tapotent sur le matelas et je la regarde enrouler le pansement sur mon bras. Ce n’est sans doute pas la première fois qu’elle fait ça, même qu’elle l’a sans doute fait un bon nombre de fois. Je me mords la lèvre inférieure à mon tour, maudissant intérieurement ces foutues blessures qui me font souffrir. On dirait que ce sont toujours les plus bénignes qui sont insupportables. [color:62e2= indianred]« Tu as du talent, si t’en as marre du trafic d’armes tu pourras toujours te recycler. » Je lui souris, parlant sur un ton moqueur. Elle a finalement terminé à mon grand soulagement, et mes mains se posent sur sa taille pour l’attirer sur le lit avec moi. Mes lèvres effleurent les siennes et je croise son regard. Le mien pétille, de malice mais aussi de bonheur. Il y a un million de facettes d’elle que je ne connais pas encore, mais que j’ai envie de connaître. Tout comme elle ne me connaît pas vraiment. Elle connait le trafiquant d’armes, celui qui couchait avec elle alors qu’il était en prison et qui la rabaissait à la moindre occasion. Ce n’est pas moi, c’est une façon de me défendre. Maintenant ça va être différent. Je la fais basculer sur moi alors que je suis sur le dos, et ma bouche s’empare de la sienne avidement. Ça ne s’est pas passé exactement comme j’aurais voulu, sous la douche, autant reprendre les choses où elles étaient, non? Mes mains se resserrent sur sa taille et je mordille sa lèvre inférieure en douceur, savourant la texture chaude de sa bouche. « Tu me pardonnes pour la douche? Je suis pas très fier de moi pour ce coup-là. » Ce n’est pas mon genre de prendre sans rien donner, j’ai horreur des hommes qui font ça. Ceux qui prennent leur coup et qui laissent en plan la demoiselle insatisfaite. Me retrouver dans cette situation m’énerve. Je plaque un nouveau baiser sur ses lèvres et soupire doucement, mes mains longeant son dos jusqu’à ses cuisses, faisant remonter doucement le tissu du chandail. Mon bras recouvert du bandage est un peu raide, mais je suppose que c’est le prix à payer. J’espère qu’elle a compris qu’il ne faut pas qu’elle s’en veuille avec cette histoire, après tout la balle m’a seulement effleurée, et il valait mieux qu’elle atteigne moi que sa cible initiale avec tous ces policiers autour. Je me demande s’ils en parlent aux nouvelles, maintenant. Peut-être bien, ça fait quand même un moment que l’on est parti, non? Je dépose un baiser sur son menton, puis mon visage s’enfuit au creux de son cou. J’inspire profondément, sentant l’odeur agréable du savon sur sa peau mate. Ses cheveux mouillés caressent mon visage et je ferme les yeux pour apprécier la sensation. Ça me chatouille légèrement les joues, me faisant sourire un peu plus. Mes doigts font remonter le t-shirt avec lenteur et peu à peu je sens sa peau nue sous mes digitales. Alors que je m’apprête à lui retirer totalement le vêtement, j’entends mon estomac gronder, à vrai dire je n’y pensais pas mais ce serait peut-être bien de grignoter un petit truc. Seulement j’ai la flemme de me lever pour aller faire à manger, et l’option d’avoir Teodora sur moi comme ça est bien plus alléchante. Je tire finalement sur le haut pour le lui retirer, le lançant à l’autre bout du lit. Je pose une main sur sa nuque et l’embrasse à nouveau puis la serre dans mes bras. Pas besoin de se presser, on a tout notre temps maintenant. On a carrément l’éternité devant nous.

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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyDim 1 Mar - 21:52

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

  quand on vit dans un monde comme le nôtre, on apprend très vite à devenir polyvalent. on apprend à se débrouiller tout seul en évitant de passer par les cases des bâtiments importants. il faut éviter les hôpitaux plus que les autres choses. on ne rentre pas dans un hôpital avec des blessures pares balles sans avoir le droit à des questions et un petit tour de la police. en même temps, il est interdit de tirer sur les gens. même si pour nous, ça semble parfaitement banal et ordinaire. cependant, alors que nous sommes là, certaines personnes doivent être entrain d'agoniser, d'autres entrain de mourir sur des tables d'opération. certains doivent pleurer, d'autres se poser des tonnes de questions. tout le monde doit être en alerte pour savoir si ça va recommencer dans la journée. une tuerie comme celle-ci n'a jamais dû arriver à Silmoa. ils ne doivent pas trop savoir sur quel pied danser, que faire. moi ça ne peut que me faire sourire parce que c'est tout ce que je voulais. je retrouve Kris dans la chambre. il est là à nettoyer sa plaie. ce n'est jamais facile de le faire tout seul. une autre paire de main est toujours la bienvenue, bien que je suis sûr qu'il aurait tout de même réussi sans moi. il s'installe sur le bord du lit et je peux mieux avoir accès à son bras. s'il était resté debout, j'aurais dû me mettre sur la pointe des pieds pour être la bonne hauteur. pas très confortable. il faut bien avouer. « et j'adore quand tu les as sur le dos. » pourquoi les femmes devraient toujours porter des vêtements qui serrent, des vêtements aux matières parfois désagréables. de toute façon, c'est souvent pour le plaisir de ces messieurs. alors qu'une femme peut être tout aussi belle avec un simple t-shirt. moi, je dois dire que je me suis jamais habillé pour leur plaisir. j'opte pour mon propre plaisir et mon propre confort. le bandage entre les mains, je réfléchis à la manière de le mettre. je commence à le poser délicatement quand je sens la main de Kris s'aventurait des endroits qui me déconcentrent. quand vous avez une main qui vous caresse l'arrière de la cuisse puis qui remonte sur vos fesses, vous pouvez pas faire comme si ce n'était pas le cas. il me fait son regard de petit garçon avant de rire. je sais que ça ne doit pas lui plaire que je lui dise qu'il me déconcentre avec sa main et qu'il faudrait mieux qu'il la retire le temps que je fasse son bandage. « d'accords, je vais te laisser terminer pour cette fois. » c'est mieux. je peux reprendre ce que je suis entrain de faire. je ne peux m'empêcher de sourire quand je vois qu'il met sa main en l'air pour montrer qu'il va rester sage avec. il la pose sur le matelas et ses doigts tapotent. je sais pertinemment qu'il n'est pas patient et qu'il ne doit pas aimer mettre des bandages. seulement parfois, il faut prendre son mal en patience et faire ce qu'on aime pas. c'est la meilleure façon pour ne pas finir à l'hôpital à cause d'une infection. j'aurais pû mettre moins de temps seulement je prends mon temps. oui, je fais exprès. mon bandage est plutôt bien fait. je pense qu'il pourra tenir le coup pendant quelques heures. je lui en referais un nouveau demain matin. « tu as du talent, si t'en as marre du trafic d'armes tu pourras te recycler. » aucune chance pour que je change de métier. je suis bien dans ce que je suis. je ne pourrais jamais finir comme infirmière. voir toute la journée, des gens se plaindre de petits bobos, ça me donnerait envie de commettre des meurtres. les gens perdent l'habitude des grandes blessures et aiment se plaindre quand ils n'ont pratiquement rien. les infirmières ont tout ce que je n'ai pas : patiente, attentive et à l'écoute. à peine, j'ai terminé que je sens ses mains sur ma taille. il m'attire sur le lit. il m'embrasse et me regarde dans les yeux. il ne peut pas tenir plus de quelques minutes. c'est étrange quand on sait qu'avant, il n'était pas comme ça avec moi. il ne m'embrassait pas de cette manière. ces caresses n'étaient pas les mêmes. tout était plus distant. plus glacial. c'est comme si on avait pris les mêmes personnes et qu'on avait recommencé. il me fait basculer et je me retrouve sur lui. j'aime être à califourchon dessus. j'aime pouvoir le voir de cette façon. je peux ainsi faire ce que je veux. ses lèvres sont rapidement sur les miennes. il en vint même à me mordiller la lèvre inférieur. « tu me pardonnes pour la douche ? je suis pas très fier de moi pour ce coup-là. » le pardonner pour la douche. je ne vois pas pourquoi je lui pardonnerais. il a pris son pieds, je n'ai pas eu d'orgasme. ça arrive. ce n'est pas la fin du monde. si j'en venais d'être contrarier de ça, j'aurais été en colère de nombreuses fois. les hommes ne sont pas tous doués dans le domaine. ils ne sont pas tous à la hauteur. j'ai eu le droit à plus de mauvais coups que de bon coups. je ne compte même plus ces fois où j'ai fini en m'endormant sans avoir eu le moindre orgasme. ça m'énervait généralement et je le jetais avec un bon coup de pieds dans le derrière. Kris, ce n'est pas pareil. j'ai eu tellement d'orgasmes avec lui, que ça ferait pâlir n'importe quel homme. il s'accorde avec moi. Kris qui ose dire qu'il n'est pas très fier. un grand gaillard comme lui qui ose dire une telle chose. tout le monde n'avouerait jamais une telle chose même s'il le pense. c'est remettre en jeu sa virilité. pas que je la remettrais en cause. c'est montrer une part de faiblesse qu'on garde de montrer à n'importe qui. « je n'ai rien à te pardonner. » dis-je en faisant semblant de ne pas savoir de quoi il veut parler. je ne crois pas qu'il m'aurait dit une telle chose à l'époque de la prison. je sais qu'il y a eu une ou deux fois, j'ai simulé. il ne le sait pas. je pensais trop quand on le faisait, je réfléchissais trop à ce qui se passait. il arrive que certains jours, on n'a pas envie. je suis allé à la prison parce que j'avais besoin de le voir et que de le laisser me baiser était la seule solution pour l'avoir près de moi rien qu'un peu. ses mains descendent dans mon dos pour arriver jusqu'à mes cuisses, il fait remonter le t-shirt que je porte. le seul habit que j'ai. un baiser sur mon menton. ses lèvres dans mon cou. c'est mon petit point faible. j'aime qu'on m'embrasse dans mon cou. j'aime sentir la sensation de lèvres chaudes contre ma peau à cet endroit précis. il remonte encore le t-shirt. je n'aurais pas porter très longtemps ce vêtement. en y pensant, j'aurais même pas dû l'enfiler. je me mets à rigoler en entendant son ventre gargouiller. « tu sais que ton ventre cri famine. je peux te préparer quelque chose à manger. » avec tout ce qu'on a fait aujourd'hui, il est normal qu'il est faim. ça ouvre l'appétit une tuerie, plus une partie de jambes en l'air dans la douche. je l'aide à retirer mon t-shirt afin de lui faciliter la tâche. il l'envois valser dans un coin de la pièce. une main sur ma nuque, il me sert contre lui. je sens la chaleur de son torse contre ma poitrine nue. c'est vrai que c'est bien plus agréable d'être là que d'aller avaler quelque chose. je fais courir mes lèvres sur sa mâchoire, descendant dans son cou mordant au passage légèrement sa peau. je me redresse en passant la main dans mes cheveux pour retirer les mèches de devant mes yeux. « tu peux te rattraper maintenant.» autant le taquiner un peu. c'est lui qui a commencé sur ce chemin. j'aime taquiner. c'est plus fort que moi. c'est marrant.

  
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyLun 2 Mar - 3:13


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Tandis que je me sens coupable pour l’incident de la douche, elle me dit qu’elle n’a rien à me reprocher. Je ne peux pas m’empêcher de sourire et je l’embrasse, un peu rassuré qu’elle ne m’en tienne pas rigueur. Je sais bien que ce n’est pas un drame, il m’est déjà arrivé de la faire monter au septième ciel plus d’une fois avant de prendre mon plaisir. J’aime l’entendre crier mon nom, c’est carrément aussi jouissif. Mes mains glissent de son dos jusqu’à l’arrière de ses cuisses et je commence à soulever tranquillement le t-shirt trop grand pour elle. Je dépose un baiser sur son menton et descend jusqu’au creux de son cou, effleurant sa peau avec douceur puis y pressant mes lèvres. Mon ventre qui se met à crier famine brise un peu le moment, je dois l’avouer, pourtant elle semble trouver ça plutôt drôle puisqu’elle se met à rigoler au son vraiment bruyant de mon estomac. Je souris lorsqu’elle me propose de me faire à manger. Si je ne me trompe pas, elle ne cuisine pas vraiment. Je ne suis pas un très bon chef non plus, me débrouillant assez simplement en général. Je dépose un baiser sur sa joue puis continue de retirer le t-shirt, et elle m’aide à la débarrasser de celui-ci. Il vole dans la pièce et on l’entend à peine tomber sur le sol. Ma main se pose sur sa nuque, je sens la peau fine sous ma paume. Mon autre bras se glisse autour de sa taille et je la serre contre moi. Sa poitrine frôle mon torse et je peux sentir les pointes de ses seins contre ma peau nue, me faisant légèrement frémir. Ses lèvres se posent sur ma mâchoire et tracent le contour de celle-ci, et glisse jusqu’à mon cou. Je soupire légèrement en sentant ses dents mordiller ma peau, c’est plutôt sensible pour moi aussi, comme zone. Je me mords la lèvre inférieure et une de mes mains se pose sur sa hanche. L’envie de manger est bien loin dans mon esprit, en fait je suis bien plus intéressé à rester au lit avec elle maintenant. Je souris quand elle me lance que je pourrais me rattraper maintenant. Ce n’est pas l’envie qui manque, on est plutôt bien parti pour ça de toute façon. Je l’embrasse tendrement. « Tu m’as manqué, tu sais. Je suis heureux que tu sois venue me trouver. » Mes mains se posent sur son visage et je l’embrasse tendrement, ramenant ses cuisses vers moi de façon à ce qu’elles encerclent mes hanches. Je frissonne en sentant son intimité frôler mon bassin. Décidément, je préfère encore mourir de faim que de reporter notre prochaine partie de jambes en l’air. Mes priorités sont à des endroits bien étranges. Je ne pourrai jamais nier que le sexe avec mon ex était excellent, bien que je n’en parlerai jamais à Teo bien entendu. Seulement c’était différent. Avec Teodora, c’est comme si l’on était en symbiose. Dès la première fois où l’on a couché ensemble, j’étais accro autant que j’avais de remords. J’avais l’impression d’être infidèle la première fois, mais je ne pouvais m’empêcher d’avoir envie de recommencer encore et encore. À chaque fois c’est la même chose, c’est comme si tout mon être la réclamait. « Je sais pas si je devrais me rattraper tout de suite, t’en penses quoi? » Je lui fais un petit sourire malicieux, puis me redresse légèrement, la serrant dans mes bras. Assis au pied du lit, elle est à califourchon sur moi et je peux sentir le bas de son ventre contre mon bassin. La sensation m’excite mais je tente de réprimer l’envie de lui sauter dessus tout de suite. « En fait je sais pas. Faudrait que j’y réfléchisse plus en détail. » Mes mains se posent sur ses fesses et les massent doucement. Je plaque un baiser sur ses lèvres. J’ai horriblement envie d’elle, mais j’essaie de me convaincre d’attendre, que ça ne presse pas tant que ça. Je me laisse finalement tomber sur le dos et l’entraîne avec moi, roulant sur le côté. Une de mes mains longe ses côtes alors que je la regarde dans les yeux avec un petit sourire aux lèvres. Si on m’avait dit un mois plus tôt que les choses seraient comme ça aujourd’hui, je n’y aurais pas cru. Et je n’y aurais encore moins cru il y a sept ans, avant que je cède finalement et que je lui saute dessus dans la petite pièce à part de la prison. Encore aujourd’hui, je m’en souviens et c’était horriblement bon même s’il s’agissait seulement d’une baise. On ne faisait pas l’amour, mais c’était tellement libérateur. Parce que même si j’avais refusé jusqu’à là et résisté à l’envie de coucher avec elle, cette tension sexuelle vraiment insupportable planait depuis un moment déjà. Avant même que je sois enfermé. Maintenant je ne me sens plus coupable de rien, je fais ce qui me plait – et ce qui lui plait bien évidemment – et j’aime beaucoup mieux cette situation. Il n’y a plus de limites débiles, que du plaisir et des petits jeux où l’on se cherche l’un et l’autre. J’aime quand elle se fait taquine comme ça, c’est une facette que je ne connaissais pas. En tout cas, elle est beaucoup plus belle quand elle sourit franchement. Je le lui ai déjà dit, de toute façon. Ma main droite se faufile entre ses cuisses et je lui lance un petit regard espiègle, un sourire toujours suspendu à mes lèvres. Je fais attention à ne pas effleurer ses cicatrices. Tout à l’heure je m’en fichais bien, mais on était dans le feu de l’action. Même si j’ai horreur de savoir qu’elle est « complexée » par ces fichues marques, je suppose qu’il est préférable d’attendre un peu, histoire qu’elle s’en soit remise. Elles semblent tout de même assez récentes. Je ne lui ai pas demandé de détails, même si ça m’intrigue. Si elle en a envie, elle me racontera cette histoire. Je dépose un baiser sur son front et pendant ce temps mes doigts s’insinuent contre son intimité. Mes yeux bleu-gris ne quittent pas les siens plus foncés. Elle est tellement belle, avec ses cheveux mouillés qui ondulent au contact de l’air. J’ai envie de le lui dire, j’ai toujours envie de la couvrir de compliments, sans doute pour compenser car dans le passé je n’ai jamais osé le faire. Je l’insultais, à la place, lui disant bien souvent des choses que je ne pensais pas et qui étaient tout à fait fausses. Je la comparais sans cesse à mon ex, disant qu’elle était trop ou pas assez ceci ou cela. Plus pour lui faire mal et voir ses réactions qu’elle maîtrisait plutôt bien, se contentant de se hâter pour partir le plus rapidement possible quand elle en avait assez. Maintenant que j’essaie de me rattraper, elle n’aime pas ça. Elle trouve que les compliments sur sa beauté sont inutiles, comme si elle était un objet. Elle me l’a dit le premier jour. Ça m’a marqué. C’est bien la première femme qui n’aime pas les compliments. En même temps, elle n’aime pas lorsque je lui dis que je l’aime. J’aurais dû m’y attendre. « Je suis heureux que ce soit terminé. » Ma main libre se pose sous son menton et j’attire son visage près du mien pour l’embrasser à nouveau. J’adore le goût de ses lèvres et à présent je ne vais certainement pas me priver de le savourer. Je glisse un doigt en elle, entreprenant de légers vas et viens. Je vais lui prouver au moins pour une fois que je suis capable de ne pas céder, qu’elle sera celle à craquer la première. J’ai l’impression d’être incroyablement faible en sa présence, comme si je n’étais absolument pas capable de garder mon calme. Un peu comme un adolescent avec les hormones en feu. C’est peut-être ça. Être avec elle me donne l’impression de rajeunir d’un coup. Ma bouche se fait plus insistante sur la sienne et ma main sous son menton se glisse dans ses cheveux. Pour ce qui est de ma faim, elle peut très bien attendre que l’on ait terminé, c’est bien plus important.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyMer 25 Mar - 14:18

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

les choses ne vont pas tout le temps de la manière qu'on désire. il faut accepter le fait de n'être pas toujours au top et parfois que l'autre prenne son pieds sans que nous aussi. je n'en ai jamais voulu à personne. et pourtant c'est arrivé à de nombreuses fois. je pense que parfois il faut savoir plus donner que recevoir. ça ne veut pas dire qu'on ne tient pas à la personne. au contraire, ça montre à quel point, on tient à la personne. surtout en ce qui me concerne. si ça aurait été avec autres hommes, je n'aurais pas hésité à tout arrêter et à lui faire comprendre qu'il est très mauvais en la matière. je ne dirais jamais une telle chose à Kristjan parce que c'est faux et qu'il fera tout pour me rendre la pareille. il aime que les choses se passent des deux côtés. ça me fait rire que son ventre crie famine car ça aurait pû parfaitement m'arriver aussi. je lui propose de faire à manger. je dois bien avouer que je ne suis pas très douée en la matière. je sais tout de même faire quelques petits trucs bien que j'ai souvent tendance à aller commander des choses. on ne peut pas dire que je mange très bien depuis que je ne suis plus à New-York. avant j'avais le droit aux bons petits plats de la cuisinière. le t-shirt disparait très vite de mon corps. il me sert contre lui. ma poitrine caresse son torse. je lui dis qu'il peut se rattraper. en même temps, c'est parfaitement ce qu'il est entrain de faire en ce moment. il n'a pas entendu que je lui dise pour le faire. « tu m'as manqué, tu sais. je suis heureux que tu sois venue me trouver. » deux années sans le voir. au début, ça était la chose la plus difficile à faire. je ne pensais même pas être capable de tenir le coup. j'ai même faillit craquer de nouveau. je prenais ma voiture, je conduisais jusqu'à la prison. je regardais l'entrée, sortait de mon véhicule. je me battais avec moi-même puis je faisais demi-tour. je rentrais chez moi en m'occupant l'esprit avec le trafique. ça m'est arrivé trois fois. après dès que j'avais un manque, j'allais dans n'importe quel bar et je m'envoyais en l'air avec le premier type potable. le problème, c'est que ça ne part pas comme ça. ce n'est pas aussi facile. je crois que c'est à ce moment-là que je me suis rendu compte que j'avais des sentiments pour Kris. c'est toujours ainsi, on se rend compte des choses quand on les quitte, quand on ne les a plus près de nous. « je ne regrette pas non plus de l'avoir fait. » je ne regrette pas d'être revenu. je ne regrette pas au vue de ce qui passe maintenant et tout ce qu'il m'a dit. je suis contente d'avoir oser mes valises à Siloam Springs et d'avoir eu le culot de débarquer devant lui. tout le monde sait que c'est en fonçant dans le tas que les choses se réalisent. il ne faut pas attendre que le destin arrive. il faut le provoquer. ses mains sur mes joues, il m'embrasse. il prend mes cuisses et les dépose autours de ses hanches. je sers mon bassin un peu plus contre lui, faisant en sorte que mon intimité frotte contre lui. j'aime m'envoyer en l'air avec lui. je m'en lasse jamais. je me demande même si un jour ça arrivera. la plupart du temps, je préfère m'envoyer en l'air avec lui que faire autre chose. c'est fou comme certaines choses vous déboussole. ça vous change même. une personne peut vous rendre complètement différente. « je ne sais pas si je devrais me rattraper tout de suite, t'en penses quoi ? » il est malicieux. il est entrain de faire son petit joueur. il se redresse en me serrant toujours dans ses bras. nous sommes au pied du lit. je suis assise sur lui, une jambe de sa côté de ses cuisses. il veut me faire languir. il veut faire monter la tension. je sais que la douche a été assez intense. pas une minute de répit. et encore moins après avoir commis un meurtre et que je me suis amusé à tirer sur des gens au hasard dans la rue. une journée plutôt intense. on devrait certainement se reposer au lieu de jouer à ce petit jeu. mais qu'est-ce que vous voulez, je ne peux pas lui résister, je ne peux pas résister à son corps, à ses lèvres, à ses caresses, à son torse. « en faite je sais pas. faudrait que j'y réfléchisse plus en détail. » je ne pourrais pas être tenter comme ça puis qu'il ne fasse rien. je déteste ça même quand il est aussi séducteur. il sait qu'il fait monter la tension. je le connais assez. il me connait. « réfléchis pas trop sinon je vais avoir envie d'aller dormir. » je crois que si je me laisse tomber sur l'un des lits d'une chambre, mes yeux se fermeront tout seul et je dormirais. je suis aussi malicieuse que lui. il me tente, je le tente. comme si j'étais capable de le laisser me tenter sans rien faire. il pose ses mains sur mes fesses et se met à les caresser. s'il ne se serait pas laisser tomber sur le lit, j'aurais joué à son jeu et je serais aller dans une chambre juste pour l'embêter. nous sommes face à face. le côté de mon corps contre le lit, je le regarde. ses doigts se baladent sur mes côtés. lentement. précisément. j'ai toujours eu envie de lui. j'ai toujours eu envie qu'il pose ses mains sur mon corps et ça depuis mes seize ans. avant, je ne voyais rien de sexuelle. je n'étais qu'une gamine, je le voyais comme autre chose. seulement, quand on rentre à un certain âge, on a des envies. comme il ne pouvait pas être ma première fois, je l'ai faite avec quelqu'un d'autre. j'aurais aimé qu'il soit le premier. on n'a pas toujours ce qu'on veut. aujourd'hui, nous n'avons plus de barrière. il ne peut plus rien dire, plus trouver de stupides excuses. elle était stupide pour moi car on peut toujours trouver des solutions. la vie est faite de solution. sa main droite vient se faufiler entre mes cuisses. il ne touche pas à mes cicatrices et je le remercie intérieurement pour faire attention. il me faudra encore de longs mois avant que je vois ces cicatrices comme normales, ordinaires. en faites, je crois qu'elles me paraitront normales, le jour où j'aurais liquider les deux individus qui m'ont fait ça. un jour, je lui parlerais de cette histoire. je lui raconterais tout ce qui s'est passé. ça me fera certainement du bien parce que je n'en parle à personne et qu'il faut bien en parler un jour ou l'autre. en parler, c'est effacer et rendre ça plus ordinaire. dès que ses doigts frôlent mon intimité, je me mords la lèvre inférieur. il me fait toujours de l'effet et ça seulement avec un simple petit geste. je sais que je n'aime pas les compliments. les femmes aiment d'habitude en avoir des tonnes. elles aiment qu'on les couvre d'éloge. qu'on leur en dise un peu trop même. seulement les éloges, ce n'est pas le plus important. il faut que ça soit sincère et ça on ne peut jamais vraiment le savoir. les hommes sont de bons menteurs. et encore plus les hommes dans le trafique. en même temps, on a besoin de manipuler, de mentir. on a besoin de faire croire à des choses. c'est comme ça qu'on devient fort dans son domaine. « je suis heureux que ce soit terminé. » moi aussi. ça faisait déjà une semaine qu'on préparait le coup. j'avais tellement envie d'être le jour J. c'est tellement excitant de tuer une femme qu'on a toujours détesté et qu'on a vu comme une ombre au tableau. j'adore tuer. c'est devenu une véritable drogue. et ça l''est encore plus quand j'ai du sang sur les mains. le liquide carmin est tellement indispensable au corps humain. « moi de même. tu peux pas imaginer comme je l'ai détesté dès l'instant où j'ai sû que tu allais te marier. » il pose sa main sous mon menton et m'embrasse. je réponds à son baiser le rendant plus torride. il glisse un doigt en moi et je cambre légèrement mon dos et ma tête vers l'arrière. il commence les mouvements en moi. il m'embrasse encore plus passant sa main dans mes cheveux. je bascule légèrement pour que mon dos soit contre le matelas du lit. être sur le côté n'est pas aussi confortable. j'écarte les jambes, posant mes mains sur le lit serrant entre mes doigts les draps sous le plaisir qu'il me donne.    
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyJeu 26 Mar - 1:58


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Teodora & Kristjan
Assis au coin du lit, je décide que j’ai envie d’être un peu joueur ce soir, que c’est mon tour de la faire languir. Elle ne le fait pas très souvent, en général nous ne sommes pas très forts sur l’attente tous les deux. En prison, il arrivait que l’on se tourne autour, mais la tension faisait toujours que l’on craquait bien assez rapidement. Un autre prisonnier nous a surpris, un jour. Je n’ai jamais compris ce qu’il faisait là, l’aire réservée aux couples est surveillée au maximum. J’ai eu droit à des questions sur Teodora, moi qui avais l’habitude de ne jamais parler aux autres détenus ça ne me plaisait pas. Je lui dis que j’ai envie de réfléchir un peu, pour voir si je dois me rattraper. Je déteste savoir qu’elle n’a pas ressenti ce même plaisir que moi, j’ai l’impression d’être un voleur dans un cas pareil. Elle me lance de ne pas trop réfléchir, car sinon elle aura envie de dormir. J’arque un sourcil puis lui adresse un petit sourire amusé. Lorsque j’en aurai fini avec elle, c’est certain qu’elle ne pensera qu’à s’endormir. Pourtant il n’est pas très tard, même qu’il est assez tôt. Je ne sais même pas quelle heure il est. Mes mains vont se poser sur ses fesses rebondies, pétrissant la peau sous mes doigts. J’attrape ses lèvres et l’embrasse avidement alors que je l’entraîne avec moi dans ma chute sur le matelas. Je roule sur le côté, nous sommes maintenant face à face. Mes doigts effleurent le côté de son corps tandis que je la regarde. J’aime la toucher, la sentir contre moi sans véritable raison. Elle n’est ici que depuis une semaine et j’ai l’impression que ça fait une éternité déjà. Pourtant ce n’est pas car c’est redondant ou négatif, ou parce que je ne supporte plus sa présence. En fait, c’est comme si elle avait toujours dû se trouver ici. Ou du moins avec moi. Une de mes mains se faufile entre ses cuisses, l’autre pour sa part remonte sur son ventre plat pour masser sa poitrine. J’ai évité volontairement les cicatrices, je ne veux pas casser le moment. Je veux que tout soit parfait, même si je me suis un peu planté dans la douche tout à l’heure. Je n’ai plus droit à l’erreur maintenant, je veux que cette soirée soit magnifique. Je suis peut-être d’humeur un peu trop romantique. Je suis tellement heureux d’avoir enfin tourné la page. Bien que pour le faire, j’aie eu besoin d’un bain de sang. C’est tout de même fait, je n’ai plus à penser à toute cette histoire à présent, à ce que j’aurai besoin d’inventer comme raison pour Olivia. Alors que mes doigts effleurent son intimité, je vois Teodora qui se mord la lèvre inférieure. Je souris malicieusement. J’aime voir qu’après tout ce temps passé avec elle, un simple petit mouvement de main peut lui faire autant d’effet. Je me laisse désirer, continuant mes mouvements contre elle. Ce qui est bien ici, c’est que personne ne viendra nous déranger. Les voisins sont tellement riches et prétentieux, on ne viendra pas sonner à ma porte. On ne nous interrompra plus comme en prison. Il n’y a plus de limites, c’est terminé. Je suis heureux. Elle me répond qu’elle aussi, et je souris doucement quand elle me dit qu’elle la détestait depuis ce moment où elle a appris que j’allais me marier. Je le savais déjà, mais j’adore l’entendre venant d’elle. « Ensuite tu iras dire que tu n’es pas jalouse? » Je souris moqueusement, puis ma main qui effleurait ses seins se pose sous son menton. Je l’embrasse passionnément, soupirant doucement contre ses lèvres. Elle répond à mon baiser, la température de la pièce vient de monter d’un cran sans même que l’on ne s’en aperçoive. Je glisse doucement un doigt en elle, je sens son corps se cambrer sous le contact. Mes baisers sont plus longs, plus fougueux, ma main sous son menton caresse son visage et s’empêtre dans sa chevelure mouillée. Elle bascule sur le dos et je souris doucement en la regardant écarter les cuisses, me laissant plus de liberté de mouvement alors que mon doigt continue d’aller et venir en elle. J’insère un deuxième doigt, observant ses mains qui se resserrent sur les draps. Je me mords la lèvre inférieure, mes yeux se posent sur son corps nu, son ventre se soulève doucement à chaque respiration. « Je ne te laisserai plus partir, tu en es consciente j’espère? » Je souris moqueusement, mes doigts continuant de bouger en elle, puis me penche sur son corps nu. Ses seins caressent mon torse, je peux sentir les pointes légèrement excitées effleurer ma peau. Ma bouche rejoint la sienne et je l’embrasse tendrement, effleurant ses lèvres avec douceur. Mes baisers dévient jusqu’à sa gorge, puis au creux de sa poitrine. Je m’en donne à cœur-joie avec celle-ci. Son corps me fait rêver depuis la première fois où elle s’est dévêtue devant mes yeux. Je me laissais quelques réserves en prison. Des zones à ne pas franchir avec elle. Des choses plus intimes qu’on laisse aux amoureux. Maintenant ça n’a plus d’importance. On peut faire ce que l’on veut, ça ne regarde plus personne. J’ai toujours eu peur de ce que les gens pourraient penser s’ils savaient pour nous en prison. Certains m’auraient sans doute trouvé faible de céder aussi facilement. D’autres auraient compris, auraient sûrement cru que je n’étais pas stupide, que j’étais simplement un homme avec des besoins à assouvir. Ça aurait pu être le cas, pourtant avec Teo c’était bien plus que ça. Je ne voulais pas me l’admettre à l’époque mais c’était bien plus qu’une histoire de sexe. On ne baise pas cinq ans avec quelqu’un sans que ça ne cache quelque chose, c’est illogique. Le sexe fait toujours naître des sentiments, même si on ne le veut pas. Elle m’a charmé avant le sexe. Avec ses remarques, sa détermination. Je la voyais comme une gamine car je ne voulais pas me résoudre à admettre qu’elle était une femme. Pour les quelques fois où je l’ai vue travailler, j’étais fasciné car elle n’était pas la petite princesse de son père comme je l’imaginais toujours. J’aurais dû accepter ses avances la première fois, j’aurais dû aussi ne jamais épouser Olivia. Je chasse les remords de mon esprit, me concentrant plutôt sur mes gestes. Mes doigts toujours logés en elle bougent doucement tandis que ma bouche continue un tracé invisible sur son ventre. Sa peau hâlée me fait rêver, me rappelle l’Europe. Les femmes y sont tellement plus belles. Je ne pense pas qu’elle ait déjà visité la Roumanie, même si elle y est née. Elle a vécu ici toute sa vie d’après ce que je sais. Ça pourrait être une option à envisager, un petit voyage seulement pour nous deux. Histoire de fêter ça en grand. J’effleure son nombril du bout des lèvres, mordillant légèrement sa peau, puis continue mon chemin jusqu’au creux de ses reins. « Tu sais que depuis que tu es en ville, il n’y a pas une journée où on a pas fait l’amour? » Mes doigts se retirent et mes mains se posent délicatement sur ses hanches. Je dépose des baisers à l’intérieur de ses cuisses. Mes cheveux humides caressent sa peau nue alors que je remonte lentement vers son intimité. Je n’aurais jamais fait ça avant, quand j’étais en prison. C’était le genre de choses que je m’interdisais. C’était trop « amoureux » pour moi, ce genre de gestes. Maintenant, je ne ressens plus aucune culpabilité. On n’est que tous les deux, et je ne suis plus en prison.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyJeu 26 Mar - 20:35

Teodora && Kristjan
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je suis pas patiente du tout. j'aime avoir les choses tout de suite sans avoir à attendre des heures, des minutes ou des secondes. enfant, j'étais incapable de tenir la nuit de Noël. il fallait qu'à chaque fois, je descends de ma chambre avant le matin. mes parents ne m'entendaient pas. je m'installais à côté des cadeaux et du sapin. je n'ouvrais pas un seul cadeau mais je les regardais. certaines fois, je m'endormais sur le sol et c'était mon père qui me réveillait le lendemain matin en me trouvant. il ne faut jamais dire avoir une surprise pour moi, jamais dire qu'on me dira quelque chose plus tard. je suis incapable d'attendre. je fais généralement tout pour avoir tout de suite. j'aime le faire languir cependant généralement, je ne suis pas très douée. il faut que je me battes chaque fois avec moi-même. c'est tout de même un bon exercice. c'est important d'être patiente, surtout avec le trafique et le fait que je sois à la tête maintenant. il est entrain de vouloir me faire languir. de vouloir me tenter et me faire craquer. il veut réfléchir au fait s'il veut ou pas se rattraper pour tout à l'heure. je veux le taquiner aussi et lui dit que s'il prend trop son temps, je vais m'endormir. je sais parfaitement qu'il ne fait même pas nuit dehors et qu'on a encore toute l'après-midi devant nous. même si je saurais fatigué, je n'irais pas dormir. ça n'a qu'un seul effet : déboussoler l'organisme. en plus de ça, je ne suis pas du genre à beaucoup dormir. il me faut au moins cinq heures de sommeil par jour et tout va bien. pas besoin de plus. en même temps, on s'habitue à dormir très peu. nous sommes sur lit et c'est totalement différent que dans la douche. ce n'est pas les mêmes sensations. ça change. c'est ce que j'aime avec Kris. qu'importe l'endroit, on prendra notre pieds. j'aimais aller à la prison. par contre, j''espèrais le jour où on n'aurait pas besoin de le faire dans un endroit si pitoyable. dans un endroit avec des murs fins comme du papier à cigarettes, avec des heures à respecter. avec des prisonniers qui vous reluquent quand vous passez en pensant à vous faire tout un tas de cochonneries. et puis surtout plus de combinaison orange. même si ça lui allait bien, qu'il était craquant et sexy avec. je préfère le voir avec un pantalon descendant sur ses hanches et torse nu. une vue tellement plus agréable. « ensuite tu iras dire que tu n'es pas jalouse ? » on devrait pas détester quelqu'un sans la connaitre. pourtant c'était bien le cas, je haïssais sa femme à l'instant où l'invitation au mariage est arrivé chez nous. mon père n'a jamais voulu qu'on y aille et tant mieux. je n'aurais pas tenu le coup. je crois que j'aurais pété un câble en les voyant se passer la bague au doigt. j'ai toujours été jalouse. j'ai jamais voulu que le monde le sache parce que ça montre une part de faiblesse, de sensibilité. j'ai toujours voulu être à sa place. je me demandais ce qu'elle avait de plus que moi. elle n'était même pas de notre milieu. « tout à fait. » je n'allais tout de même pas avouer que j'étais jalouse même si ma phrase le montrait clairement. je l'embrasse passionnément. mon corps n'a plus froid. loin de là, j'ai même l'impression qu'il fait bien plus de trente sept degré. je sens un doigt s'immiscer en moi. même si je suis surprise, je dois avouer que j'adore ça. je ne peux pas empêcher mon corps de se cambrer sous l'effet qu'il me fait. n'ayant pas été au septième ciel, tout à l'heure, je crois qu'il me suffirait de pas longtemps pour que j'explose et que j'ai un orgasme. je me mets sur le dois lui laissant plus de liberté pour qu'il est mieux accès. je sens un deuxième doigt accompagnée le premier. je serre encore plus les draps, me cambrant encore plus et me mettant à pousser des gémissements. j'ai beau vouloir essayer de me contrôler, j'en suis incapable. il sait tellement bien où me toucher pour que je sois qu'une poupée entre ses mains. je n'aime pas ce terme mais c'est ce que je suis en ce moment entre ses doigts agiles. je ferme les yeux quelques secondes pour les ouvrir quand je l'entends me parler. « je ne te laisserais plus partir, tu en es consciente j'espère ? » je ne le pensais autant comme ça. heureusement que personne ne pouvait nous voir ou l'entendre. les gens se rendraient vite compte de qui est responsable du meurtre qui vient d'arriver. il vient de tuer sa femme et il est entrain de me dire qu'il ne veut pas me laisser partir. normalement, il devrait la pleurer. je ne sais pas la manière dont il va se montrer à l'extérieur. il ne va pouvoir faire comme si de rien n'était. les gens se poseront des questions. ce que j'espère, c'est que personne ne m'a vu rentrer dans le magasin de lingerie. on peut pas dire qu'à ce moment-là, j'ai fait attention. j'étais tellement dans l'envie de la tuer, que le reste n'avait plus d'importance. ça me fait sourire. si je venais à partir, j'aimerais savoir ce qu'il serait capable de faire pour que je parte pas. « tu ne devrais pas dire ça, tu vas voir comme je suis insupportable et bordélique. » j'ai un sale caractère. ça ne fait qu'une semaine que je suis chez lui, il n'a encore pas vu le pire de moi. il va vite se rendre compte à quel point, je suis bordélique. je laisse trainer des vêtements de partout, des objets, des verres et j'en passe. j'ai aussi un sale caractère. je ne laisse pas me marcher sur les pieds. je n'aime pas qu'on me tienne tête, je n'aime pas qu'on me critique. je boude très vite mais en même temps je suis capable de 'pardonner' très vite. il continue ses mouvements en moi et moi je continue à gémir. je penche ma tête sur le côté quand ces lèvres sont sur ma gorge. je ne sais pas si des personnes se sont rendus compte de ce que je faisais. pour moi, personne n'était au courant, j'étais assez prudente. pourtant, je voyais bien les regards des gardiens. j'ai entendu une fois une conversation entre deux d'entre eux. ils étaient dans mon dos et je venais de passer devant eux. ils se demandaient pourquoi je choisissais un prisonnier. ça m'avait sourire car ils ne se doutaient pas une seconde que moi aussi je devrais être aussi derrière les barreaux au vue de mon casier judiciaire assez remplit pour mon âge. une autre fois, c'était mon âge qui les avait choqué. au fur et à mesure, je m'attendais à d'autres trucs. je m'en foutais. je souriais même et n'hésitait pas parfois à lancer des petits pics pour leur faire comprendre que je les avais entendu la fois d'avant. de toute façon qu'importe vos choix, les gens trouveront toujours des choses à redire. c'est bien ça le problème avec la terre entière. tout le monde vous juge, tout le monde voit le pire alors que normalement on devrait plus s'occuper de soi que des autres. il bouge plus doucement ses doigts mais c'est encore plus délicieux. je passe ma langue sur mes lèvres lâchant les draps pour venir mettre l'une de mes mains dans ses cheveux alors qu'il est entrain de laisser trainer ses lèvres sur mon ventre. il descend encore ses lèvres et je passe la main dans mes cheveux en essayant de contenir mes gémissements. « tu sais que depuis que tu es en ville, il n'y a pas une journée où on a pas fait l'amour ? » je le sais pertinemment. mais en même temps, comment résister quand un homme comme lui dort dans le même lit que vous. de le voir se trimballer torse nu ou nu. et puis, c'est lui aussi qui m'attrape en rentrant et qui me plaque contre lui. il y en a autant envie que moi à chaque fois. ça ne fait qu'une semaine en même temps. une semaine après deux années sans s'être vu. il faut bien se rattraper un peu. il arrivera certainement des fois où ça ne sera pas comme ça. des jours où on sera trop fatigué. des jours où on se verra à peine. on a tous les deux un business à faire tourner. je me redresse légèrement sur les coudes pour me le regarder. « ça te gêne ? parce que si tu veux, on peut faire que ça un jour sur deux. » je laisse retomber ma tête sur le lit après avoir réussi à tenir le coup pour sortir cette phrase. il enlève ses doigts cependant, ce n'est pas pour autant qu'il en reste là. c'est ses lèvres qui viennent à la place.  
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyVen 27 Mar - 3:57


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Je l’écoute gémir alors qu’elle se cambre au contact de mes doigts. On finit par trouver des techniques, par connaître l’autre et ses points faibles après un certain temps. Après cinq années passées avec elle lorsqu’elle venait me rendre visite à la prison, je peux dire sans hésiter que je sais où toucher, comment et quand m’arrêter avec elle. Elle me connait tout aussi bien, je crois que c’est ce qui fait que ça colle tellement, tous les deux. Nous sommes littéralement faits l’un pour l’autre, sur le plan sexuel. Je ne le lui dirai certainement pas de peur qu’elle ne me le remette sous le nez, mais je sais très bien que Teodora est la seule femme que j’aie autant désirée. Olivia était magnifique, je ne peux pas le nier, mais il n’y avait pas cette fusion. Il y avait trop de disputes sérieuses pour que ce soit aussi passionné. Avec Teo, les disputes sont insignifiantes. Depuis toujours ce sont les mêmes sujets, et en règle générale, c’est surtout pour des conneries. Maintenant que toute cette histoire est réglée, je ne la laisserai pas s’en aller. J’ai tué la seule autre femme qui ait eu une réelle importance dans ma vie pour elle. Il n’y a pas de plus grande preuve d’amour que de tuer quelqu’un à mes yeux. Sans doute parce que le mariage ne veut plus dire grand-chose pour moi. Quand je lui dis que je ne la laisserai plus partir, je la vois sourire. Je ne sais pas si c’est car elle aime entendre ça, ou parce qu’elle a une autre idée derrière la tête. Je lui rends son sourire puis elle me répond. Je ricane légèrement à sa réponse. « Pour le bordel je suppose que c’est un mal nécessaire…Et puis je sais déjà que tu es insupportable. Mais ça tombe plutôt bien parce que moi aussi. » Je me penche sur elle et l’embrasse, un sourire moqueur imprimé sur mes lèvres alors que je caresse les siennes. Je ne suis pas quelqu’un de facile à vivre, je ne l’ai jamais été. Je suis râleur, particulièrement le matin, ou lorsque je reviens du travail. Généralement, je m’enfermais dans mon bureau et me coupais une ligne ou deux le temps de relaxer. Maintenant que Teodora est à la maison, je n’ose pas toucher à la petite boîte de bois que j’ai mis sous clé. Je ne sais pas comment elle réagirait si elle savait pour la drogue. Je pense qu’elle le prendrait mal, je ne lui en ai jamais parlé. Elle n’apprécie déjà probablement pas que je fume, bien qu’elle ne m’ait jamais directement critiqué à ce sujet. Je fais attention à ne pas empester la cigarette quand je suis avec elle. L’odeur du tabac et de la nicotine n’est pas la plus agréable, j’en suis parfaitement conscient, et je n’ai pas envie de lui faire subir ça. Mes baisers dévient vers son cou, et elle penche la tête sur le côté pour me laisser toute la liberté de balader mes lèvres sur sa gorge. Mes doigts continuent de bouger en elle, je l’écoute gémir tout en respirant l’odeur parfumée du savon masculin sur sa peau. Je ne peux m’empêcher de penser que si un homme venait à l’approcher de trop près, il pourrait sentir la même chose. Il saurait qu’elle n’est pas seule, forcément. Je chasse l’image de ma tête. Je ne veux pas penser à ça maintenant. Mes lèvres descendent sur sa peau, depuis qu’elle est à la maison je me fais un plaisir fou à redécouvrir chaque parcelle de celle-ci. Elle n’a pas changé, hormis ces cicatrices sur ses jambes. Pas un gramme de plus, elle est identique à la dernière fois où elle est passée me voir à la prison il y a deux ans. Elle avait vingt-trois ans. Le temps passe à une vitesse folle et à chaque fois que je me penche sur des dates je suis horrifié. Les années passées en prison ont bien entendu mis ma vie sur pause, alors je ne prends pas encore tout à fait conscience de tout ce qui a été gaspillé. J’avais vingt-huit ans. J’étais encore jeune lorsqu’on m’a enfermé. Maintenant, j’ai l’impression d’être un vieux. Heureusement qu’elle est là pour me rappeler qu’elle s’en moque. Je l’embrasse sur le ventre tout en douceur, mes doigts se font plus lents, plus explorateurs. Je sens sa main dans mes cheveux et souris contre son nombril, l’effleurant, le mordillant et l’embrassant tout en douceur. Je descends de plus en plus, ayant déjà en tête ce que je veux faire par la suite. Ses doigts qui s’entremêlent aux mèches blondes me font frissonner. J’adore lorsqu’elle joue dans mes cheveux, même si c’est tout à fait idiot. À mon arrivée en prison, je les avais rasés, sans aucune raison. Seulement pour faire changement, après tout si c’était horriblement laid, personne ne pourrait me voir en prison. Je me rappelle encore la tête qu’elle a faite quand elle a constaté ce que j’avais fait. Ce n’était pas si mal, mais la sensation de ses doigts qui s’emmêlent dans mes cheveux lorsqu’elle se tortille de plaisir est un avantage non-négligeable maintenant. Je suis tellement accro à son contact, et deux ans sans pouvoir l’avoir dans mes bras ont fait que je réagis souvent bien impulsivement lorsque j’ai envie d’elle. Le fait d’avoir coupé sur la cocaïne y est sans doute pour quelque chose, j’ai besoin d’une autre façon de me détendre en revenant du club. Mercredi, j’ai passé la soirée au club alors que je devais rentrer tôt. Cette transaction que j’avais commencée au début de l’après-midi s’est éternisée, et les négociations ont duré beaucoup trop longtemps à mon goût. S’il n’avait pas été un client rentable, je crois que je l’aurais viré à coups de pied de mon établissement et j’aurais cessé les affaires sur-le-champ. Toutefois, il était beaucoup trop payant. J’étais hors de moi quand je suis revenu à la maison. En temps normal je me serais sans doute fait une ligne puis me serais entraîné toute la soirée. Je me suis finalement jeté sur elle à la place, c’était un bien meilleur choix. On ne l’avait jamais fait sur la table de la salle à manger, c’était une bonne excuse pour essayer. Après ça, tout le stress avait disparu. C’était un bien meilleur moyen de me calmer. Je lui fais remarquer que depuis qu’elle est ici, il n’y a pas une journée où l’on ne s’est pas envoyé en l’air. Certains jours plus que d’autres, mais une chose était certaine, je n’irai pas me plaindre. Elle se redresse légèrement, s’appuyant sur ses coudes. Je souris doucement à sa réplique et mon regard pétille de malice une fois qu’elle se laisse à nouveau choir sur le lit. J’ai remarqué à quel point elle a eu de la difficulté à articuler, son souffle est court. Mes doigts se posent sur ses hanches, mais je suis loin d’en avoir terminé avec elle. Mes lèvres errent entre ses cuisses et remontent vers son intimité. Sa main est toujours dans mes cheveux et je trouve ça plutôt excitant. Je relève la tête quelques secondes pour regarder son visage. « Non, en fait ça me convient parfaitement comme ça. » Je lui fais un léger clin d’œil avant de reporter ma bouche entre ses cuisses. La première fois que je m’y suis aventuré, j’aurais cru qu’elle m’aurait repoussé, mais finalement elle ne semble pas s’en plaindre. Loin de là même. Mes mains sont posées sur ses hanches, et ma langue erre sur son intimité. Je peux sentir son corps se crisper sous mon contact, une de mes mains se pose sur son ventre plat qui se soulève doucement. Je ne sais pas combien de temps je reste là, la tête entre ses cuisses, mais la main toujours dans mes cheveux m’encourage à continuer. Lorsque ses gémissements deviennent trop bruyants, je cesse tout et me penche sur elle pour l’embrasser furieusement. Je ne dis rien, ça ne sert à rien de parler. Ma respiration se fait courte à force de sentir son corps se frotter contre le mien. Je donne un coup de reins assez sec, poussant un long gémissement rauque. Impulsivement, je me redresse et l’attire contre moi, puis la force à reculer pour que son dos soit appuyé contre le panneau de chevet. Je saisis ses hanches de façon à avoir une meilleure liberté de mouvement, puis caresse les côtés de ses cuisses. Plaqué contre elle, j’ondule du bassin en soupirant de plaisir, cherchant mon souffle par moment. « Oh Teodora… » Je m’approche de ses lèvres pour murmurer son prénom et les attrape pour mordiller celle inférieure. « Qu’est-ce que ça m’avait manqué. » Je souffle contre sa bouche avant d’accélérer la cadence. Je suis plus sec, brutal. Ça me rappelle la prison mais en mieux. Dans un lit qui ne grince pas, et le panneau de lit capitonné est beaucoup plus confortable que les murs froids de la prison. Je pose une main au bas de son dos, la pressant un peu plus contre moi. Je l’embrasse furieusement, étouffant mes propres gémissements de cette façon.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyVen 27 Mar - 16:26

Teodora && Kristjan
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 on apprend à connaitre l'autre en couchant cinq ans avec lui. on sait généralement ce qu'il aime, ce qu'il n'aime pas. cependant, je dois dire qu'à la prison ce n'était pas pareil. il y a des choses que je ne voulais pas parce que c'était beaucoup trop sentimentale et que c'était mauvais pour moi. je ne l'embrassais pas comme maintenant. j'essayais de l'embrasser moins. je me lovais pas contre lui quand je venais d'atteindre le septième ciel. parfois je fermais les yeux pour me retenir de ne pas pleurer face à tout ça. Teodora Macek ne doit pas pleurer. même si on se connait parfaitement sexuellement, le reste n'est que nouveauté. on en apprend un peu plus l'autre de jour en jour. on aura toujours des disputes. cependant, ça sera toujours des disputes qui trouveront une issue. j'ai beau me mettre en colère rapidement, je sui capable de m'arrêter rapidement aussi. j'aime quand les choses éclatent et qu'on se dit les choses. puis voilà c'est bon c'est derrière. ça ne sert à rien de garder tout à l'intérieur. ça ne fait qu'empirer. et ça sera encore pire, le jour où ça explosera vraiment. c'est tellement agréable de se pardonner sur l'oreiller. il me dit qu'il ne me laissera jamais partir. ça me plait de l'entendre dire ça. on attend tout le temps quelqu'un qui vous dise ça. c'est agréable et c'est tellement des paroles de la prison. ça les fait disparaitre pendant un instant bien qu'elles restent tout de même dans mon esprit. « pour le bordel je suppose que c'est un mal nécessaire... et puis je sais déjà que tu es insupportable. mais ça tombe plutôt bien parce que moi aussi. » je lui dis que je suis insupportable et bordélique. je me connais. je sais comment je sais même si je montre à qui conque à quel point, je suis sûre de moi et que je n'ai pas de défauts. tout le monde a des défauts. personne n'est parfait. bien sûr que beaucoup monde sait que je suis insupportable. les gens me détestent plus qu'ils m'aiment. et c'est pour cette raison car je suis insupportable. il est insupportable lui aussi. je pense pas autant que moi. j'ai vécu dans un monde où mon père disait que j'étais sa princesse. j'avais tout ce que je voulais. on ne m''interdisait rien. on me voyait comme la petite perfection de la famille alors que je suis certainement celle qui est la moins intelligente et la moins forte. c'est sûr que si vous aviez entendu mon père, ma grande sœur n'était pas de notre famille et que mon grand frère faisait honte à cette famille. mon frère est clairement plus intelligent même s'il ne sait pas se servir de sa cervelle et ma soeur est la plus courageuse et la plus forte. moi je n'ai fait que vivre dans l'ombre de mon père. seulement aujourd'hui, je ne serais plus la fille de Teodor Macek. je serais Teodora Macek, elle-même. on me prononcera mon prénom et plus un nom de famille. c'est ce que je veux et je suis prête à faire que ça arrive. « tu ne diras plus ça dans un mois. » une semaine ce n'est pas assez pour se rendre vraiment compte. dans un mois, il se rendra compte comme je ne suis pas faite pour vivre avec quelqu'un. pourtant je suis prête à faire des efforts. je suis prête à être plus supportable pour lui. faire des efforts. ce n'est pas que je déteste la cigarette. j'ai toujours vécu avec et je dois dire qu'adolescente, je fumais énormément. je me suis rendu compte que ce n'était pas la meilleure chose pour ma santé. mes footings du matin étaient plus difficiles. je devenais accro à un truc. je ne veux être accro à rien. je ne veux pas avoir besoin de quelque chose pour vivre surtout pas une chose qui vous tue à petit feu. par contre, je n'ai jamais touché à la drogue. cette saleté est encore pire que la cigarette. ça dévaste encore plus. ça détruit tout sur son passage. ses doigts en moi sont un pur délice. il m'embrasse sur le corps. sa barbe et ses cheveux me chatouillent légèrement et je m'en moque. de toute façon, je me moque de tout ce que peuvent dire le monde entier sur le fait que je suis avec Kristjan. pour l'instant, personne n'est au courant. pour l'instant, nous sommes dans le secret. un jour, nous serions obligés de l'apprendre à la vue de tous. et c'est là que les langues de vipère commenceront. l'âge reviendra sans cesse sur nos dix ans d'écart. je pense pas que ça puisse se voir d'un seul coup d'œil. Kris n'a pas la dégaine d'un homme âgée et en même temps il n'y a que trente cinq ans. il a encore du temps devant lui. et puis dix ans, ce n'est rien. ce n'est que quelques années. ça pouvait se voir quand j'avais quatorze ans et lui vingt-quatre. ça se voit pendant cette période. mais maintenant plus. c'est chercher la petite bête. avec les cheveux courts, ce n'est plus lui. ce n'est plus le même. c'est ce qui fait sa personnalité, ce que j'aime chez lui, ses cheveux. il y a toujours des petits détails qu'on aime plus que tout et qu'on ne veut pas voir changer chez l'autre. il parle de chaque jour où on s'est envoyé en l'air; on ne peut même pas compter le nombre de jours où nous ne l'avons pas fait. comment lui résistait quand il débarque chez lui et qu'il me prend sur la table à manger. je lui dis que si ça le gêne, on fera plus que ça un jour sur deux. j'ai mis tout la volonté du monde pour pouvoir le dire tout en me redressant sur les coudes. « non, en fait ça me convient parfaitement comme ça. » ça m'étonne qui dise le contraire. aucun homme n'est contre une partie de jambe en l'air. aucun homme n'est pour avoir des jours précis pour faire l'amour. c'est le pire que mettre ça dans un agenda. c'est un tue l'amour de faire ça et ça n'apporte rien à un couple. je ne sais pas pourquoi il a sortit ça. il pense à quelque chose. il a quelque chose derrière la tête. son visage s'aventure entre mes cuisses. sa langue prend le chemin de mon intimité. je ne laissais jamais vraiment personne le faire. Kris est celui qui l'a le plus fait. laisser un homme vous faire ça, c'est vous mettre en position de faiblesse. c'est le laisser s'occuper de vous et prendre le contrôle. vous ne pouvez rien faire. vous êtes là à gémir. je garde ma main dans ses cheveux lui montrant que je veux qu'il continue. je m'empêche de lui tirer les cheveux alors je me sers de mon autre main pour serrer les draps, pour mettre tout ce que j'ai dans la force de mes doigts. je sens que je monte de plus en plus. il s'arrête. il m'embrasse et j'ai mon propre gout dans ma bouche. c'est à la fois étrange mais excitant. cependant, c'est pour avoir plus de plaisir puisqu'il rentre en moi. mon dos se retrouve contre le panneau du lit. il commence à onduler. s'il commence comme ça, il va falloir que je me retienne pour ne pas exploser avant qu'il soit près de le faire lui aussi. en même temps après ce qu'il vient de me faire, mon désir est au summum et il ne va pas redescendre tant que je n'ai pas atteint le septième ciel. « oh Teodora... » toujours les mêmes mots mais c'est toujours aussi agréables. il mordille ma lèvre inférieur. je recule un peu la tête afin de faire en sorte que ma lèvre soit tiré un peu plus et que ça soit encore meilleur. « qu'est-ce que ça m'avait manqué. » moi aussi ça m'a manqué. se faire sauter par d'autres n'étaient pas aussi bons que quand c'est lui. c'est bien meilleur quand je suis avec lui. il sait maitriser mon corps à la perfection. il sait me faire languir, il sait me faire gémir. il accélère la cadence. il fait ressortir le côté animal, le côté qu'il avait à la prison. sa main dans le bas de mon dos, il me serre plus contre lui. il m'embrasse mais j'entends tout de même ces gémissements. il prend son pieds. je stoppe le baiser attrapant son visage à pleines mains puis passe une main dans ses cheveux les serrant légèrement. « pas le lit, ni les barreaux. et encore moins l'ambiance glauque. » ça, ça ne va pas me manquer. loin de là.
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyDim 29 Mar - 4:40


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Elle me dit que dans un mois, je ne la supporterai pas autant, je n’arriverai pas autant à vivre avec ses failles. J’en doute fort pour ma part. Je suppose que oui, son petit côté bordélique me tapera sur les nerfs. Je ne l’apprécie pas vraiment d’ailleurs. Au moins je me dis que de cette façon, je sais exactement son itinéraire de la journée dans la maison. C’est comme le petit poucet qui laisse des indices de son passage un peu partout dans chaque pièce. Je peux savoir lorsqu’elle décide de faire la grasse matinée. Elle va faire sa course matinale et parce que je retrouve les vêtements de sport sur le sol près du lit défait, je devine qu’elle est retournée dormir ensuite. C’est arrivé une fois il me semble. Je n’ai même pas besoin de l’espionner, elle me laisse tous les outils pour connaître sa routine. Je souris doucement, réfléchissant à ce qu’elle m’a dit. Je ne pense pas que je me plaindrai dans un mois. Je soupire et l’embrasse. « Tu dis ça comme si tu souhaitais que ça se produise. » J’arque un sourcil, puis mes baisers se multiplient au creux de son cou. Elle bouge la tête et me laisse un plus grand accès à sa gorge et j’en profite pour y faire dévaler mes lèvres, caressant la peau chaude du bout des lèvres alors que je m’immisce entre ses seins. Je sens ses doigts se faufiler dans mes cheveux et je ne dis rien, ma main libre caressant ses côtes puis rejoignant ses hanches. J’embrasse son ventre plat, ressentant la moindre de ses respirations sous mes caresses. Mes doigts bougent toujours en elle et bientôt je me retrouve entre ses cuisses, remontant lentement jusqu’à son intimité. Je la sens frissonner sous mes caresses et mes deux mains se posent sur ses hanches alors que je m’applique à la faire crier de plaisir. Je peux sentir ses doigts dans mes cheveux, sa main qui presse légèrement l’arrière de ma tête comme pour me faire signe de ne pas m’arrêter. Je ne m’arrête pas tout de suite, j’attends de la sentir trembler, de savoir qu’elle est près d’exploser. À ce moment-là je cesse tout. Je passe légèrement ma langue sur mes lèvres en savourant le léger goût salé qui s’est imprégné sur ma langue, puis m’approche de son visage pour l’embrasser avec fougue. Je me loge en elle sans plus attendre et dans un geste impulsif je me redresse, la plaquant contre le panneau du lit. Heureusement que celui-ci est confortable, d’ailleurs. Elle aurait pu se faire mal au dos. Je penche la tête vers l’arrière, gémissant de plaisir alors que mes mouvements en elle se font plus profonds, plus précis. J’ondule du bassin et mon torse frôle sa poitrine. Je murmure son prénom sur un ton rauque, soupirant avant et après avoir réussi à articuler son prénom. Je mords sa lèvre inférieure, lui murmurant que nos moments ensemble m’ont manqué. Je suis brusque, je la plaque contre mon corps avant de me faire plus sec dans mes mouvements en elle. Je l’embrasse furieusement, n’arrivant pas à étouffer mes gémissements rauques alors que je ferme légèrement les yeux, savourant le moindre instant. Elle détache ses lèvres des miennes et je soupire bruyamment, tentant de reprendre mon souffle. Elle plaque ses mains sur mon visage et me force à la regarder. Je me laisse faire sans protester et sens ses doigts remonter ma nuque pour se loger une nouvelle fois dans mes cheveux. Je souris, soupirant toujours bruyamment, et l’écoute parler. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle dise ça, mais pourtant maintenant qu’elle le mentionne je ne peux qu’approuver. Mes mains se posent sur ses cuisses, les resserrant un peu plus sur mes hanches, et mon regard bleu-gris transperce le sien. « Tu m’as manqué c’est mieux ça? » Je souris malicieusement et ne lui laisse pas le temps de répondre que je prends possession de ses lèvres. Je colle son dos contre le panneau du lit moelleux et confortable, bien loin du lit grinçant et dur plaqué contre le mur froid de la prison. « Ça m’a manqué de t’entendre crier comme ça. Le reste, c’est des détails. » Je plaque un nouveau baiser sur sa bouche et me fais insistant avant de baisser mon visage au nouveau de son épaule. Mes baisers se font de plus en plus nombreux et soudainement, je recule, saisissant toujours les hanches de Teodora et la faisant glisser sur le lit. Je la plaque sur le dos, immobilisant ses mains de chaque côté de son corps, puis l’embrasse tendrement alors que je l’aide à s’installer dans la masse d’oreillers qui sont installées pêle-mêle sur le lit. Je ralentis doucement la cadence, étant tout de même sec dans mes mouvements. À chaque va-et-vient, mon torse frôle son ventre plat et fait bouger sa poitrine, la pressant contre mon corps. Je soupire de plaisir, puis mes doigts s’entrelacent au sien que je retiens cloués au lit. Installé entre ses cuisses, la position est beaucoup moins animale, bien plus romantique à la place. Je suppose que c’est une bonne chose. On n’avait pas vraiment droit à de moments de romance en prison. Je me les interdisais, premièrement, puis aussi il faut dire que ce n’était pas l’endroit rêvé pour ça. Mes mouvements sont rapides et contrastent avec tout le reste. Je pousse de temps à autres un gémissement rauque et soupire de plaisir, tentant de rattraper mon souffle dès que j’en ai l’occasion. « Je ne veux plus jamais que ce soit comme en prison. » Mon ton est sérieux, je veux qu’elle comprenne que ce temps est révolu. J’ai de nombreux regrets par rapport à cette époque. Je me dis que j’aurais dû agir d’une certaine façon, être plus tendre et plus gentil avec elle. Ne pas la rabaisser à tout moment. Pourtant, je l’ai fait. Elle m’a dit qu’elle voulait que je cesse d’y penser, c’est la même chose pour le sexe qui, bien qu’il était extraordinaire, manquait toujours de ce petit quelque chose. Nous n’avions pas la même chimie. Je ne lui cache rien, à proprement parlé. Je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres, le prolongeant jusqu’au creux de son cou. « Sauf pour les cris de plaisir et les gémissements quand je te faisais grimper au septième ciel, bien entendu. » J’articule difficilement mes mots, puis mes mains lâchent finalement les siennes, se déposant sur ses joues. Je lui souris tendrement, puis dépose un baiser sur son front en tentant de reprendre mon souffle tant bien que mal. Je pousse un juron dans ma langue maternelle, me crispant alors que je sens venir l’apogée de mon plaisir. Je redouble d’ardeurs, sentant son corps trembler au moindre de mes mouvements. J’explose finalement, poussant un long gémissement rauque avant de soupirer de satisfaction. Mes mains se resserrent autour des siennes alors que je ferme les yeux, gémissant faiblement sous le plaisir. J’ai le souffle un peu court en réalité. Je murmure son prénom à répétition puis l’embrasse sur les lèvres. En prison, les rares baisers étaient rageurs, colériques. Là je suis seulement satisfait et légèrement épuisé. J’attends un instant avant de me retirer. Mes jambes fléchissent légèrement et je sens tout son corps trembler sous mon contact. Je vois cela comme un signe que j’ai atteint mon but, que je ne l’ai pas déçue pour ce soir. Je m’allonge à ses côtés dans le lit après m’être retiré, ne daignant pas attraper la collection de mouchoirs sur la table de chevet. J’attire sans effort Teodora dans mes bras et l’embrasse sur la joue, puis enfouis mon visage au creux de son cou, inspirant l’odeur de sa peau.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyLun 30 Mar - 14:58

Teodora && Kristjan
it's strange what desire will make foolish people do.

 je n'ai jamais eu vraiment eu le droit à de l'autorité. enfant, j'étais plutôt calme et ne faisait pas vraiment de bêtises. en grandissant, je suis devenue un peu plus chipie. c'est dès le départ de ma grande sœur, que je suis devenue une véritable princesse. je faisais ce que je voulais et personne ne me disait rien. aucune punition. aucune claque. rien. combien de fois le lycée a appelé pour qu'on vienne me chercher à cause de bagarres ? des tonnes. c'était souvent maman qui venait puisque papa travaillait. elle venait, charmer un peu le proviseur qui me gardait et on rentrait. le soir, mon père ne me posait qu'une seule question : qui a gagné ? la plupart du temps, c'était moi. dès qu'on s'en prenait à moi, je sortais les poings et qu'importe que ça soit une fille ou un garçon. je n'utilisais pas les mots. de toute façon, les mots ce n'était pas pour moi. ça vient sûrement de là que je suis autant bordélique. je n'avais pas à ranger ma chambre ou une autre pièce. je pouvais laisser mes affaires derrière moi, tout le temps quelqu'un passait pour les ramasser. je pense que ça risque d'énerver Kris à un moment donné. ça risque de créer des conflits. pas des conflits horribles. cependant, il faut mieux prévenir que les laisser débarquer à l'improviste. « tu dis ça comme si tu souhaitais que ça se produise. » pour rien au monde, je voudrais que ça arrive. maintenant qu'on goute au plaisir d'avoir ce qu'on veut, c'est difficile de s'imaginer ne plus l'avoir. j'ai tant rêver de cet instant où je serais celle qu'il voulait dans sa vie que d'imaginer une seule seconde que ça puisse se terminer, un tiraillement dans le cœur. je suis bien. je n'ai jamais été aussi calme, aussi détendu. il est en quelque sorte, une sorte d'objet calmant. quand je suis dans ses bras ou prêt de lui, je suis d'un calme surprenant à l'intérieur. c'est étrange que ça puisse être si présent. et puis ça me dit aussi que c'est peut-être pour me montrer que c'est la personne qu'il me faut. j'ai toujours pensé que deux personnes pour se correspondre devait avoir une sorte de lien. un lien les unissant et créant une sorte de bulle dont on ne peut pas parler. qui n'a pas de mots. « je t'avertis c'est tout. » dis-je pour qu'il ne s'imagine pas que j'étais entrain de mettre une distance entre nous et que je n'essayais pas de dire notre relation va finir en catastrophe. non, je ne veux pas que ça arrive. je ne veux pas retrouver à la place de son ex-femme, je ne veux pas me retrouver dans une marre de sang parce qu'il m'aura couper la gorge. je ne veux pas qu'il arrive à me mentir et qu'en réalité, il soit avec quelqu'un d'autre. je ne veux pas d'une relation qu'il avait avec elle. je pense qu'ils ont eu des bons moments -il y en a toujours- moi je n'ai vu que le désastre. le pire. à mes yeux, c'était moche. et pourtant j'ai l'habitude de l'horreur. j'ai l'habitude de voir le pire. heureusement, ça ne l'empêche pas de prendre possession de mon cou, de mes seins. il est entre mes cuisses. il est divin. il me procure un tel plaisir que je ne peux m'empêcher de gémir, d'esprit les sensations qui se passent dans le bas de mon ventre. je suis prête à y être. chacun de mes muscles commencent légèrement à trembler. c'est à ce moment-là qu'il décide de cesser. qu'il décide de s'arrêter. il entre en moi en me plaquant contre le panneau du lit. je ne fais même pas attention au confort. je crois que dans le feu de l'action, on n'y fait pas attention. c'est quand ça s'arrête qu'on prend conscience que c'était inconfortable. il devient d'un seul coup plus brusque après m'avoir dit que ça lui avait manqué. deux ans, c'est long. je lui avoue que je déteste cette chambre de la prison. je déteste ce côté moche et dégradé. un endroit qui avait dû voir passer des couples sans avoir été refait. un petit coup de peinture n'aurait pas fait de mal. en même temps, quand on pense à nos parties de jambes en l'air, on ne peut pas passer à côté de la prison. ça en faisait partit. et le lieu me manque pas, loin de là. j'aurais aimé que ça se passe dans un autre endroit. cependant, ailleurs, il n'aurait certainement pas céder puisqu'en prison, j'étais la seule qui venait le voir. ailleurs, il aurait eu du choix. il aurait pû s'en envoyer une autre. « tu m'as manqué c'est mieux ça ? » je préférais ça. ainsi, c'est moins l'impression que la prison lui manque. car je ne pense pas que la prison lui manque, ni même la chambre. les barreaux ne manquent jamais à un trafiquant même si on les connait toujours. je connais pas la prison. je ne connais que les prisons de garde à vue puisque j'y passais parfois quelques journées. ça ne découlait à rien puisque mon père m'en faisait sortir aussi vite que j'y étais rentré. il ne me laisse pas dire quelque chose. j'aurais voulu dire que ça m'allait mieux. il attrape mes lèvres et les embrasse. il me colle encore plus contre le panneau du lit ne cessant les mouvements en moi. « ça m'a manqué de t'entendre crier comme ça. le reste c'est des détails. » je dois dire que je cris bien plus fort ici. à la prison, j'avais tendance à me retenir afin que mes gémissements ne se fassent pas entendre de partout. je ne voulais donner ce plaisir à tout le monde. il me regardait assez quand je passais devant les prisonniers. ça suffisait. il m'embrasse encore, encore. il m'attrape par les hanches et me fait glisser sur le lit. je souris. il me tient les mains m'empêchant de bouger. je ne peux pas le toucher. c'est affreux. j'aime toucher son corps. j'aime en sentir la sensation. la cadence est plus lente. il écarte mes doigts pour venir y glisser les siens. grâce à cette cadence, un peu plus lente, j'essaye de reprendre mon souffle, faire ralentir mon cœur. je sais que ça reprendra de plus belle, c'est pour cette raison. « je ne veux plus jamais que ce soit comme en prison. » moi non plus. je ne veux plus devoir aller le voir en prison. je ne veux plus devoir aller dans cette chambre glaciale. je ne veux plus qu'il soit aussi inhumain. il n'y avait pas autant de choses. c'était du sexe pour du sexe. ça me donnait cette impression. pour moi, ça allait au-delà de ça. c'était bien plus. car avec lui, ça n'a jamais été que du sexe. pas comme tous les autres. j'avais horreur de tellement de choses. mais le pire, je crois que c'était ses paroles. ces actes, ça allait. c'était bestiale mais je prenais mon pieds parce que j'aimais ce côté animal. c'était ses paroles que je détestais. j'avais l'impression d'être rien. parfois, j'avais parfois l'impression d'une prostituée. une fille qu'on prend, qu'on baise et qu'on balance. les prostituées que je détestais tant pour laisser des hommes les réduire à l'état de poupée. je n'aimais pas me regarder dans le miroir et penser à ça. dégradant. loin de mon caractère. « sauf pour les cris de plaisir et les gémissements quand je te faisais grimper au septième ciel, bien entendu. » de ce côté-là, on ne pouvait pas critiquer. parce qu'à chaque fois, je prenais mon pieds. je ne simulais jamais. j'aurais aimé que ça soit le cas, quand j'entendais ces paroles rabaissantes. j'avais honte d'avoir des sentiments pour un homme qui me traitait ainsi. aujourd'hui, je me dis que je n'avais pas à avoir honte au vue de ce qui se passe maintenant. il ne faisait que m'éloigner. il n'est pas ainsi, il est loin de l'être. il lâche mes mains et je peux les déposer sur son torse pour en caresser chacun de ses muscles. ce n'est que quelques secondes après m'avoir dit ça que je monte à ce fameux septième ciel. et qu'il vient aussi. je me lasse pas d'entendre ce gémissement si particulier qu'il a lorsqu'il a son orgasme. ses mains resserrent dans les miennes. je suis incapable de parler pour l'instant. il faut que je prenne ma respiration et mon rythme cardiaque normal. il se retire et se met à côté de moi. il m'attire contre lui en m'embrassant sur la joue. je sens son visage dans mon cou. « t'inquiète pas, ce n'est plus comme la prison. c'est encore meilleur. » j'attrape l'une de ses mains que j'attire à mon visage pour venir embrasser le dessus.
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyMar 31 Mar - 3:25


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Je lâche ses mains, les déposants sur ses joues pour l’embrasser. Je peux sentir ses doigts qui frôlent mon torse et je frémis doucement au contact qui est loin d’être désagréable. Je ne suis pas du genre à m’exhiber devant les gens, à omettre un t-shirt simplement pour dévoiler ma musculature comme certains sont prêts à faire pour avoir un minimum d’attention. Toutefois, je ne peux pas nier que j’apprécie la façon dont elle me regarde, la manière dont elle pose ses paumes sur mes abdominaux clairement définis, œuvre de nombreuses heures accumulées à tenter de passer mon agressivité sur autre chose que sur un être humain. J’aime lorsqu’elle me touche, sans doute que les deux dernières années sans avoir le moindre contact m’en ont rendu avide. Je peux simplement la serrer dans mes bras sur un coup de tête alors qu’elle a le dos tourné sans lui donner la moindre explication, à présent, et bien que pour elle ce soit sans doute étrange et niais, je trouve ça tout naturel pour ma part. Je dépose un baiser sur son front, j’ai le souffle court alors que j’accélère la cadence, ondulant du bassin tout contre elle. Je l’entends gémir de plus en plus fort et pour ma part je pousse des jurons qui sont recouverts par ses cris. Je sens tout son corps se crisper et trembler, et une décharge me parcourt en entier alors que je pousse ce long râle de plaisir qui me caractérise et si facile à reconnaître lorsque j’atteins l’orgasme. Je reprends ses mains entre les miennes et les serre doucement, soupirant d’aise et penchant légèrement la tête vers l’arrière. Mes cheveux chatouillent ma nuque légèrement, et j’incline mon visage vers l’avant, murmurant son prénom à répétition, le soufflant contre sa bouche alors que j’attrape ses lèvres. Je ferme les yeux en savourant le baiser, tentant de reprendre mon souffle même si c’est pratiquement impossible avec mes lèvres collées aux siennes. Mon torse est collé au sien et je peux sentir son cœur tambouriner dans sa poitrine au même rythme que le mien. Je pousse un dernier gémissement en me retirant et je me maudis de n’avoir toujours pas pensé à emmener des mouchoirs dans la chambre. Tant pis, je suppose. Je me redresse et m’étire, attrapant la serviette de bain qui traîne tout au bout du lit, puis la place au bout de mes pieds. Elle la prendra si elle en a besoin, de toute façon ce n’est pas vraiment dramatique. J’attire Teo vers moi, l’enlaçant contre moi et l’enveloppant dans mes bras. Je dépose un baiser sur sa joue et niche mon visage dans son cou. Ma barbe effleure légèrement sa peau mais je ne pense pas que ça doit l’embêter. Je ne l’ai jamais entendue se plaindre de ça avant, même que je ne me souviens pas l’avoir déjà entendue protester parce que je n’apprécie pas particulièrement la sensation de la lame du rasoir sur mon visage. Olivia ne se plaignait pas non plus, à mon souvenir. Elle trouvait que sans ça, je ressemblais à un gamin. Et il est vrai que sans ma barbe, on me donnerait presque dix ans de moins. Elle me dit que je n’ai pas à m’inquiéter, que le sexe est meilleur qu’à la prison. J’aime bien l’entendre dire ça, ça me rassure en quelque sorte, je vois qu’elle est heureuse. Elle prend une de mes mains et je l’observe alors qu’elle l’approche de son visage, embrassant doucement le revers de celle-ci. Ma main libre caresse ses cheveux puis se pose sur les draps que je tire vers nous. Il fait encore plutôt chaud mais je commence à connaître ses habitudes. Son cœur palpite à toute vitesse, mais du moment où son rythme cardiaque commencera à redevenir normal, elle réclamera la couverture pour s’y emmitoufler. Je ne me plains pas vraiment, j’aime plutôt la chaleur aussi. Bien que je me retrouve souvent à devoir me lover contre elle car elle pique tous les draps, mais c’est un sacrifice que je suis prêt à accepter de faire sans problème. « J’aurais été déçu si tu m’avais dit le contraire. » Je lui fais un petit sourire malicieux puis l’embrasse tendrement, m’installant confortablement dans les oreillers avec elle toujours dans mes bras. J’ai repris possession de ma main qu’elle tenait délicatement et l’ai posée à l’arrière de sa cuisse, ramenant doucement sa jambe vers moi. Je commence à ressentir la fatigue, malgré que les rayons du soleil transpercent les rideaux. Je ne me sens pas coupable d’être fatigué aussi tôt, après tout nous avons eu une sacrée journée. Dehors, on peut encore percevoir le bruit de quelques sirènes d’urgence, signe qu’ils n’ont pas encore terminé de nettoyer la catastrophe. Pendant un instant, j’ai envie de lui lancer à la blague que l’on devrait faire ce genre de choses plus souvent. Par contre, je m’abstiens. La connaissant, elle pourrait très bien me prendre au mot et avoir ensuite envie d’un autre meurtre sanglant d’ici peu. Peut-être est-ce l’effet prison, mais je fais plutôt attention à mes gestes depuis ma sortie. Je ne veux pas me faire pincer pour un meurtre que j’aurais commis impulsivement. Mes doigts tracent un chemin débutant de son épaule et descendant jusqu’à ses hanches et je la regarde distraitement. Je suis heureux qu’elle soit venue me rejoindre, bien que je me demande parfois si elle était vraiment là pour affaires. Si elle n’était pas en réalité simplement venue pour moi. J’ai hésité plusieurs fois à le lui demander cette semaine de peur qu’elle me rit au nez, mais la question me travaille toujours, et en ce moment c’est le cas. « Teodora… Tu te rappelles, ce papier que tu avais avec toi ce jour où tu es venu me rendre visite au club? » Je ne vois pas comment elle pourrait oublier. C’était une sacrée journée. On a baisé partout dans mon bureau, ce n’était pas vraiment de l’amour, mais un mélange de manque intense et de colère parce qu’elle me poussait à bout. Je l’ai giflée ce jour-là. C’était la dernière fois, je me le suis promis. Ça n’arrivera plus jamais, parce que je sais que je risquerais trop si ça venait à arriver. « Es-tu vraiment venue me voir pour affaires? » Soyons franc. Depuis les sept derniers jours qu’elle a passé ici, nous n’avons jamais parlé affaires, du moins de nos affaires. On a parlé de nos clients respectifs qui nous rendaient fou, on a comploté pour cette fusillade, mais entre nous, il n’y a jamais eu d’entente monétaire. La seule fois où j’ai voulu amener le sujet, c’est lorsque je lui ai dit qu’à nous deux, on pourrait se construire un fabuleux empire. Et c’est tout à fait vrai. On serait énormément puissants. Mon regard bleu-gris croise le sien et je pose doucement mon index sous son visage. « Je ne serai pas fâché si ce n’était pas le cas. » Je serais sans doute même flatté d’apprendre qu’en réalité, elle voulait simplement me voir, être avec moi. Je dépose un baiser sur son front puis un autre sur ses lèvres. J’avais faim tout à l’heure, mais il semblerait que ce soit passé. Probablement toutes ces émotions qui m’ont fait oublier. Ça ne me déplaît pas, au moins de cette façon je ne suis pas obligé de quitter le lit et donc Teodora. Mes priorités sont à de bien drôles d’endroits.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyMar 31 Mar - 12:38

Teodora && Kristjan
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 j'aime son torse. j'aime ses abdominaux bien faits. j'aime y faire courir mes doigts, mes mains, ma bouche et ma langue. j'ai toujours aimé les voir, les dévorer des yeux. j'aime quand il se balade aussi simplement qu'avec un bas de survêtement tombant sur ses hanches et torse nu. il n'a pas besoin d'autres choses pour me faire le désirer. il n'a pas besoin d'en faire plus. j'ai toujours aimé la simplicité chez les gens. pas d'extravagance. je ne pense pas être des plus extravagantes. dans tout ce que je porte, la seule chose qui est hors de prix, ce sont mes chaussures. j'aime être confortable et en talons hauts, les plus chers sont les plus confortables. je ne porte pas de vêtements de luxe, pas de diamants. je conduis une vieille Chevrolet que je ne suis pas prête à changer pour une de ses voitures au chiffre incalculable. je pourrais avoir tout ce que je veux. mon compte en banque me permettrait largement de m'acheter ce que la plupart des gens ne peuvent pas s'offrir. j'atteins l'orgasme. mon corps est totalement tremblant et parcourut de frissons. il m''embrasse. je dois avouer que c'est difficile avec une respiration saccadée et rapide. cependant, c'est tellement agréable ces baisers après orgasme que je ne peux pas les refuser. tout comme la manière dont il me prend dans ses bras. c'est tendre et pour une fois, j'aime ça. sa barbe ne me gêne pas tout autant que ses cheveux longs. je crois que je l'ai vu rarement rasé. quand c'est le cas, ça le change complètement. on ne dirait pas le même homme. c'est fou comme quelques trucs peuvent changer une apparence. ça m'a toujours fait rire parce qu'il y aura suffit de se raser tous les jours pour faire le même âge que moi. je lui dis que le sexe est bien meilleur qu'en prison. je crois que l'environ y joue un grand rôle. et puis, il ne se comporte pas avec moi de la même manière. ça joue grandement aussi même si je ne le disais pas dans le passé. il tire les draps dans notre direction. il les prépare pour le moment où on aura froid. je sais que la nuit, je prends tous les draps. je n'ai pas dormi avec un homme, jamais. j'ai toujours eu l'habitude d'avoir un grand lit pour moi toute seule, d'avoir les draps sans avoir à partager. je le sens venir contre moi. je me connais. je sais comme je suis. je connais à quel point, je suis frileuse. j'ai besoin de chaleur. « j'aurais été déçu si tu m'avais dit le contraire. » il y a certaines fois où je suis incapable de mentir ou de ne pas dire ce que je pense. je me laisse aller dans ses bras. sa main que j'avais entre mes miennes, il la reprend pour la déposer sur ma cuisse. il ramène ma jambe vers lui. je dois dire que je croyais être fatiguée mais ce n'est pas le cas. j'ai repris du poil de la bête. la fatigue a disparu de mon corps. je crois que c'était un effet après carnage. on donne tellement de choses qu'on se laisse aller après et c'est là que la fatigue se fait la plus importante. ses doigts se posent sur mon épaule et descende sur mes hanches. « Teodora... tu te rappelles, ce papier que tu avais avec toi ce jour où tu es venu me rendre visite au club ? » j'ai toujours été très calculatrice et manipulatrice. j'ai toujours fait en sorte d'avoir ce que je voulais. je savais qu'en débarquant dans cette ville, Kristjan ne voudrait pas me voir. il me disait tout le temps en prison. je savais qu'il ne voudrait pas à me voir si je n'avais pas quelque chose pour l'attirer. la seule chose qui pouvait lui donner envie de me parler, c'était les affaires. je savais qu'il serait attirer par les affaires surtout si c'était assez important pour lui apporter une grande part d'argent et plus de notoriété. le fameux numéro n'était qu'une excuse. le fameux numéro n'était qu'un faux. une excuse que j'avais inventé de toute part. je ne voyais que cette solution pour pouvoir m'approcher de lui. ce papier où j'avais écris un numéro au hasard. un numéro qui s'était avéré erroné. ça c'était fini catastrophiquement. Kris avait fini par me gifler et moi par me mettre en colère. j'ai tenu tête afin de dire que c'était un vrai numéro. je ne me voyais pas dire le contraire. si je le faisais, à ce moment-là Kris aurait sû. « es-tu vraiment venue me voir pour affaires ? » je ne sais pas si je dois parer de ce numéro. s je dois lui dire que ce n'était qu'une stupide excuse pour le voir. que j'étais incapable de lui dire que je venais simplement pour le voir. que je voulais simplement venir. mais aussi , j'étais présente pour autre chose au départ. je voulais me venger aussi. je voulais le faire souffrir autant que je souffrais. au début, je ne voulais pas le récupérer, je cherchais juste la vengeance. j'avais cette colère, cette souffrance. dès l'instant où je l'ai vu, tout est revenu. mon cœur s'est remis à battre comme au temps de la prison. je détestais ça et pourtant je ne pouvais pas faire autrement. il a toujours été l'une de mes faiblesses. les choses ont tellement changés depuis mon arrivée. je suis passée de celle qui voulait se venger, à celle qui le veut que pour elle. on pourrait croire que je ne sais pas vraiment ce que je veux. ce changement est dû au faite qu'il m'a montré que c'était moi qu'il voulait. c'est vrai qu'on parle jamais d'affaires. on n'a jamais reparlé du numéro de téléphone ou d'autres choses. on n'a jamais parlé de partenariats communs. en faites, on a passé bien plus de temps à parler de la tuerie et à s'envoyer en l'air. il est vrai que si on créait ce lien entre nos deux business, on pourrait en faire un empire. bien plus grand ce que les autres peuvent imaginer, bien plus fort. ça pourrait changer la donne dans le trafique d'armes. mais en même temps, il faudrait qu'on s'affiche ensemble. mon père a toujours évolué tout seul. il a fait de son business quelque chose d'important. une alliance comme celle-là pourrait montrer que je suis incapable de réussir comme lui. que j'ai besoin de quelqu'un pour m'aider. je ne veux pas qu'on parle dans mon dos. je ne veux pas qu'on me croit faible. je veux leur montrer que je suis une Macek et pas une de ses filles à papa. « je ne serais pas fâché si ce n'était pas le cas. » il dit qu'il ne sera pas fâché. pourtant si je lui dis la vérité, ça montrera que je lui ai mentit. que j'essayais de l'arnaquer. je me retourne me mettant face à Kris. je pose une de mes mains sur son torse et l'autre sur sa nuque. je dépose mon front contre le sien pendant quelques secondes. puis je recule mon visage regardant ma main qui fait des formes sur son torse. rien de précis, rien de réfléchis. « tu veux savoir la vérité. et bien... » j'attends quelque seconde essayant de savoir si je dois lui dire ou pas. lui dire serait lui montrer que je tiens à lui, lui mentir serait parfaitement idiot. il a dit qu'il ne serait pas fâché cependant qu'est-ce qu'il pensera. alors autant le dire maintenant. plus c'est tôt, mieux c'est. « je n'avais aucun numéro. j'ai pris un bout de papier et j'ai écris un numéro au hasard. ce n'était qu'une excuse pour que tu me laisses rentrer dans ton bureau. tu avais clairement dit que tu ne voulais pas me voir. » c'est dit. j'ai avoué que c'était un mensonge alors que le jour au club, j'ai tout fait pour en faire croire le contraire. je le regardais droit dans les yeux en lui disant que ce numéro appartenait bien à mon père ce jour-là. « je dois te dire aussi qu'au départ, je suis venue à Silmoa Spring pour me venger. je voulais te faire souffrir. » je ne le regarde pas en disant ça. je regarde son torse.  
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MessageSujet: Re: [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. [EXPLICIT] KRISTEO ₮ it's strange what desire will make foolish people do. EmptyMer 1 Avr - 3:42


love is not a victory march
Teodora & Kristjan
Je veux savoir si je suis tombé dans un de ses mensonges. Je ne lui en tiendrai pas rigueur, aujourd’hui cette histoire est loin derrière moi, mais j’ai tout de même besoin de savoir s’il y avait réellement un numéro, si ce n’était qu’un hasard que la ligne soit hors-service. Je me surprends à lui dire que je ne serai pas fâché. J’ai l’impression de parler à une fillette, d’être un parent qui questionne son enfant en lui demandant simplement de dire la vérité et lui promettant de ne pas le mettre en punition. C’est un peu drôle comme comparaison, quand on y réfléchit bien. Elle semble penser un instant à sa réponse puis se tourne pour être face à moi. Sa main effleure mon torse et y dessine des formes vagues, me faisant légèrement frémir lorsque je sens de temps à autre la pointe de ses ongles effleurer ma peau. Son autre main s’est posée sur ma nuque, je la regarde, posée sur moi, me demandant bien ce qu’elle compte faire pour la suite. Elle commence à parler, son ton semble hésitant. Je me doute déjà de la réponse. Si le numéro de téléphone avait été véridique, elle ne songerait pas autant à ce qu’elle va me dire. Je suis curieux de savoir les explications qu’elle va me sortir, pour être franc. Elle commence à parler et m’annonce qu’elle n’avait aucun numéro. Je souris vaguement en l’écoutant me raconter qu’elle avait griffonné quelque chose au hasard sur un bout de papier simplement parce qu’elle voulait avoir accès à mon bureau. Je lui avais interdit l’accès à celui-ci, je ne voulais pas la voir au club en sachant trop bien que si elle parvenait à me rencontrer, les choses tourneraient mal. Mal, c’est un bien grand mot. Je savais que je finirais par craquer si elle me faisait des avances, c’est surtout ça. Je ne voulais pas saboter mon couple fraîchement reformé avec Olivia simplement parce que Teo aurait décidé de revenir dans le décor. Ma main qui était posée sur sa hanche remonte au bas de son dos, effleurant les fossettes au bas de celui-ci. J’étais enragé lorsque j’ai composé le numéro qui était invalide, au club. Elle avait réussi à ce moment-là à me faire avaler qu’il était sans doute hors-service car c’était un vieux numéro de téléphone. C’est à cause de ce stupide numéro que je l’ai giflée. Je soupire en y repensant, serrant un peu Teodora contre moi. Je n’aurais jamais cru avoir des remords après avoir frappé qui que ce soit, et pourtant cette simple gifle me hante plus que le meurtre de mon ex-femme. Il y a trop de désavantages à perdre Teo. Non seulement car cela briserait cette précieuse alliance qui perdure depuis des années, mais aussi parce que plus le temps s’écoule, moins je me vois vivre loin d’elle à nouveau. Elle se met à éviter mon regard et observe mon torse à la place, puis se met à parler. Je n’aime pas qu’elle n’ose pas me regarder dans les yeux quand elle parle, je trouve toujours que c’est un mauvais présage. Elle commence à parler et quand je l’entends me dire qu’elle était ici pour se venger de ce que je lui avais fait, qu’elle avait principalement en tête de me faire souffrir en débarquant à Siloam Springs, je me mords la lèvre inférieure, ne sachant quoi répondre en premier lieu. Je devais m’y attendre, qu’elle n’était pas forcément ici par amour inconditionnel pour moi. Je l’ai fait souffrir en prison, elle devait avoir envie de me rendre la pareille. Ma main libre se glisse dans ses cheveux alors que l’autre effleure toujours le bas de son dos. « Ce n’est pas grave, princesse. Je le méritais, avec tout ce qui s’est passé en prison. » Je souris vaguement puis l’embrasse sur le front, mes lèvres dérivant jusqu’aux siennes pour l’embrasser avec tendresse. En arrivant ici, elle devait sans doute me haïr, peut-être même qu’elle a déjà eu comme plan de m’assassiner. J’essaie de ne pas penser à ce genre de choses, même si je ne devrais pas être étonné si c’était vraiment le cas. J’ai pensé plus d’une fois que je devrais moi-même me débarrasser d’elle, même si chaque fois je savais bien que je serais incapable de lui faire de mal. J’avais beau la haïr à un certain moment, je l’aimais tout autant. Mes mains se posent sur ses poignets fins et je les saisis doucement entre mes doigts, puis me redresse légèrement sur le lit de façon à ce qu’elle se retrouve assise sur moi, toujours face à moi. Je dépose un baiser sur le dessus de sa tête, puis mes mains se posent sur sa taille. « Tu sais, la première fois où je t’ai vue arriver en ville, j’étais furieux. Je pensais que tu étais venue précisément pour saboter mon couple. Je venais tout juste de retrouver Olivia et tout était encore affreusement compliqué entre nous. Quand je t’ai vu débarquer, je t’ai tout de suite considérée comme une menace. » C’est l’heure des confidences, on dirait que c’est toujours après le sexe que les discussions les plus sérieuses font surface. En même temps, il faut dire que nos occupations principales tous les deux se résument souvent à faire l’amour. Je ne me plains pas vraiment, il faudrait sans doute être fou pour ne pas apprécier. « Je savais que si je te laissais approcher trop, tu aurais gagné. Je ne voulais pas de ça. Je déteste l’infidélité. » Je savais bien dès le moment où elle s’est logée contre mon dos que j’allais craquer. Dès le moment où la porte du bureau s’est refermée derrière nous ce jour-là, je savais déjà que je courais à ma perte. Quand je suis retourné dans mon bureau ce jour-là, après qu’elle soit partie à la suite de notre petite partie dans les toilettes, j’ai ramassé le cadre sur le sol et j’étais plutôt surpris de ne pas avoir le moindre remord. J’avais seulement hâte que tout soit enfin réglé pour pouvoir recommencer encore et encore. Mes bras enserrent doucement la taille de la brunette dans mes bras et je pose un baiser sur le dessus de sa tête en la calant contre mon torse. « Ce n’est plus important maintenant, de toute façon. La seule raison pour laquelle je ne voudrais pas t’avoir dans mes pattes au club, c’est parce que je sais que je n’arriverai pas à travailler si tu es là. » La dernière fois, j’ai renversé des heures de travail sur le plancher simplement pour pouvoir la déposer sur le bureau. Je voulais me gifler quand elle est partie et que j’ai constaté l’étendue des dégâts. Je sais bien que si elle venait à revenir s’immiscer dans mon bureau, je n’arriverais certainement pas à travailler. Et puis je n’aime pas l’idée de la savoir au club. Le nombre d’hommes qui pourraient la regarder comme une pièce de viande là-bas et qui pourraient l’aborder fait que je n’approuve pas vraiment cette idée. Je dépose un baiser sur sa tempe avant d’ajouter en souriant. « Ce serait bien de prendre des vacances tous les deux, tu en penses quoi? Histoire de fêter ça… » Ça me vient sur un coup de tête. On pourrait partir, s’évader tous les deux pour un certain temps. Toutefois, avant même qu’elle ne me réponde j’ai un pressentiment qu’elle n’appréciera pas mon idée. Après tout, ça signifierait partir en couple, donc forcément des gens en entendraient parler. Des gens sont sans doute déjà au courant qu’elle vit ici. Ça ne m’étonnerait pas du tout. Cette semaine j’ai manqué de frapper un client dans mon bureau qui faisait allusion à elle. La jolie princesse de Teodor Macek qui était apparemment dans le coin. Je n’apprécie pas quand les clients parlent de Teo. Trop souvent, ils la dénigrent ou parlent de la baiser. Je ne saurais dire lequel me rend le plus hors de moi.

Emi Burton
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