Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Dim 3 Mai - 5:54
une femme qui aime transforme le monde
ft. kristeo
Elle ne connait pas les raisons qui m’ont poussé à me marier. À vrai dire, très peu de personnes les connaissent. Il faut dire que je ne m’en suis pas vraiment vanté, ce n’est pas le genre de chose que l’on crie sur tous les toits. Peut-être qu’un jour je lui raconterai, si elle me le demande vraiment. Je ne crois pas que ce jour arrivera. Seulement le fait de m’entendre prononcer son prénom semble désagréable pour elle. Je vois son air changer. Je crois que si elle pouvait la tuer une deuxième fois elle n’hésiterait pas. Je me rappelle bien quand je l’ai trouvée au magasin de lingerie. Elle l’aurait bien torturée jusqu’à son dernier souffle si elle avait pu. Je ne voulais pas que ça se passe ainsi, on n’avait pas le temps pour ça. Si elle me demande un jour pourquoi je l’ai épousée, je lui raconterais toute l’histoire, je n’épargnerais aucun détail. Quand j’y repense, cette époque est bien loin derrière moi. J’étais un de ces hommes qui chassaient les femmes comme des proies, moi aussi. Un de ces types que Teodora a sans doute très souvent rencontrés. J’ai changé en me mariant. On ne peut pas dire que ce mariage aura apporté seulement des choses négatives. Je veux changer de sujet et cesser de parler d’elle, voyant bien qu’elle ne souhaite pas entendre la moindre histoire à propos de mon ex-femme. Je pose ma main sur son ventre et dépose des baisers sur sa mâchoire, détournant la conversation sur un autre sujet sans réfléchir au fait que lui aussi pourrait être épineux. Je parle de famille, d’enfants et de mariage. Je sous-entends plusieurs enfants, car pour moi il est naturel que les choses se déroulent ainsi. On n'en a pas encore vraiment parlé – en même temps, je ne crois pas que c’est un sujet qui soit à discuter pour le moment, mais pour moi il semble évident que cet enfant ne sera pas le seul. Je lui demande si mes paroles l’ennuient. Elle pose une main sur mon torse, caressant celui-ci du bout des doigts. À vrai dire, je m’attends à une blague ou bien qu’elle me rassure que ça ne l’ennuie pas, mais en fin de compte elle me regarde dans les yeux avec un air sérieux et me demande si c’est parce que je parle d’Olivia ou parce que je projette déjà un mariage et plusieurs enfants que je lui pose cette question. Ça ne lui plait pas, je me sens automatiquement mal et regrette mes paroles. Elle me dit qu’elle déteste lorsque je parle d’elle et qu’elle se retient de faire une crise de colère, mentionnant une nouvelle fois ses hormones. J’avais oublié cet aspect négatif à celles-ci. Elle est bien plus souvent à pic. « Je m’excuse, princesse, je sais que ça te déplaît. J’essaie d’éviter, mais j’ai tout de même été marié à elle pendant quatre ans. Je ne peux pas effacer cette période de ma vie. » Je passe doucement une main dans ses cheveux alors qu’elle appuie sa tête sur mon torse. J’ai peur qu’elle ne se vexe et réagisse au quart de tour à cause de ses hormones et impulsivement je la serre dans mes bras. Je ne veux pas qu’elle se sente à nouveau comme le « deuxième choix », car ce n’est pas du tout le cas, à vrai dire elle est le meilleur choix possible. J’ai été niais de ne pas le voir avant. Je lui adresse un petit sourire et l’attire contre moi, collant son front contre le mien alors que je pose mes mains sur son visage. Je plaque un baiser sur ses lèvres avec tendresse, puis lui fais un petit sourire. « Et puis je ne regrette pas une seconde le choix que j’ai fait en te choisissant plutôt qu'elle. Je ne souhaiterais pas t’épouser, si ce n’était pas le cas. » Ce n’est pas une demande, à vrai dire je n’ai pas encore préparé de demande en mariage officielle. Je ne sais pas comment je le ferai, mais je ne veux pas qu’elle s’y attende. Et puis ça ne sera pas pour tout de suite. Ce sera long avant qu’elle accepte. Je ne crois pas qu’elle dira oui tant que le bébé ne sera pas au monde. Et là encore, je crois que ça lui prendrait du temps et beaucoup de négociations avant qu’elle cède. J’ai envie qu’elle dise oui. « Petite amie » est tellement un terme peu sérieux s'appliquant selon moi particulièrement aux adolescents et non aux couples d’adultes. Encore moins ceux qui ont des enfants. Une conjointe, déjà, c’est un peu mieux, mais j’aimerais pouvoir dire aux gens que Teodora est ma femme, mon épouse. C’est bien plus sérieux, officiel. Je prends une longue respiration, ma tête est enfoncée dans l’oreiller alors que mon corps repose sur le matelas. Je suis bien comme ça, sous les couvertures. La tête de Teodora repose au-dessus de mon torse, si je penche légèrement la tête je peux inspirer et sentir la légère odeur de shampoing dans ses cheveux. Je caresse doucement sa taille de ma main libre, passant mes doigts doucement sur sa peau. « J’ai toujours rêvé d’une grande famille unie. Je ne comptais pas t’en parler maintenant, mais tu sais, je pense que trois enfants, c’est parfait. » Je l’imagine déjà prendre ses jambes à son cou en m’entendant dire ça. Je sais bien que c’est précipité, mais je planifie souvent tout bien trop en avance. Une manie que j’ai développée avec le temps. Quand on passe son temps à voyager et à ne faire confiance à personne, on finit par se créer quelques stratégies pour ne pas terminer dans la merde. C’est pourquoi je suis aussi paranoïaque, je crois. Je n’aurais pas dépensé autant d’argent dans des systèmes de sécurité ultra sophistiquée simplement pour le plaisir de me rappeler des codes de la porte d’entrée. Teodora m’a dit plusieurs fois que ce serait long avant qu’elle ait à nouveau confiance en moi après ce que je lui ai fait. Je crois qu’elle est bien une des seules personnes qui a réellement ma confiance. Je ferais n’importe quoi pour elle, et je ne pense pas qu’elle me trahirait. Elle n’a pas d’intérêts à le faire, plus maintenant. Je ne crois pas qu’elle partirait avec le bébé sans me dire un mot. Peut-être si les choses avaient été différentes, si je ne lui avais pas expliqué que je veux ce bébé. Je plaque un baiser sur ses lèvres. « Ce n’est pas vraiment important pour le moment. On en aura déjà assez sur les bras avec celui-là et quelque chose me dit qu’avec le caractère dont il…ou elle risque d’hériter, ce n’est pas gagné. » Je lui souris malicieusement, il est vrai que cet enfant risque d’avoir un sale caractère. Je prends bien soin de dire « il » et ajouter « elle » ensuite pour ne pas avoir de représailles. Plus j’y réfléchis et plus je me dis que j’aimerais bien avoir une fille. Je glisse mes doigts dans les boucles brunes de ses cheveux. « Tu sais que si c’est une fille, tu auras de la compétition? Tu vas perdre ton titre de princesse. » J’observe sa réaction avec un air amusé. Je ne sais pas comment elle va le prendre. J’espère qu’elle n’interprétera pas mal mes mots. Dans le métier, certains voient la naissance d’une fille comme une malédiction, ou complètement inutile. Teo m’a montré le contraire, elle est forte et est une femme. Je veux ça pour mon enfant et je sais qu’avec un exemple comme la Roumaine, elle ne se laissera certainement pas marcher sur les pieds.
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Sujet: Re: KRISTEO Ϫ Une femme qui aime transforme le monde. Dim 3 Mai - 19:54
Teodora && Kristjan
Une femme qui aime transforme le monde.
c'est toujours durer de s'imaginer marier. c'est toujours se dire que notre vie sera liée pour toujours à une seule et unique personne. parce que moi, le mariage n'est pas quelque chose qu'on prend à la rigolade. cette union doit durer entre les deux personnes. on doit se battre pour ne pas cesser de faire battre l'amour pour l'autre. j'ai une image assez précise du mariage. en même temps, je la dois à l'éducation de mes parents. ils sont nés dans des familles assez religieuses et ils ont gardé certaines choses. mon père ne pouvait vivre sans certains principes. quelques uns parce que tout le reste n'était que des conneries. par contre ma mère avait gardé ce côté-là. je sais qu'elle allait souvent à l'église pour se confesser. elle aimait aussi aller à la messe. elle gardait un lien particulier avec le seigneur. parfois, je me dis qu'elle essayait de racheter les fautes de mon père car si pour la protéger, il ne lui racontait pas tout en détails, elle voulait lui offrir une place au paradis. je ne pense pas que ça soit le cas si le paradis existe. les gens comme nous n'y vont pas. on ne peut pas tuer autant de personnes et croire qu'on sera dans un lieu blanc comme la neige et heureux. on mérite bien plus les flammes de l'enfer et ça nous correspond bien. je me sentirais plus chez moi en enfer qu'au paradis. les bisounours ça n'a jamais été mon fort. je pose ma main sur mon torse en parlant sérieusement. il m'arrive d'être bien plus sérieuse qu'avant. en même temps, il faut savoir l'être un peu. c'est beau de plaisanter un peu mais des trucs sérieux, c'est bien aussi. au moins, on sait ce qui se passe dans la tête de l'autre. surtout dans ma tête parce que ce n'est jamais facile de me décoder. je lui dis clairement que je n'aime pas qu'il l'évoque, que je n'aime pas entendre son prénom. je dis que j'aurais pû être en colère si je ne m'étais pas contrôlé. avec les hormones, ça devient difficile de contrôler ses piques de colère. « je m'excuse, princesse, je sais que ça te déplait. j'essaie d'éviter, mais j'ai tout de même été marié à elle pendant quatre ans. je ne peux pas effacer cette période de ma vie. » elle fait partit de son passé et ça ne changera pas. on ne peut pas effacer un passé. comme moi, je ne peux pas effacer le fait que j'ai eu une liste très longue de conquêtes. il n'aime pas que je parle de mes anciennes conquêtes donc il doit comprendre que je n'aime pas non plus quand il parle d'elle. quatre ans, c'est long. je me demande comment j'aurais fait si j'aurais été marié pendant quatre ans à une personne que je n'aime pas. supporter un homme que je déteste, qui me donne aucune envie. je n'aurais pas pû. je l'aurais tué avant de péter un câble et j'aurais fait en sorte que ça soit un suicide. je pense que lui, il devait tenir à elle. sûrement parce qu'il n'a pas voulu de moi dans cette voiture. il lui était fidèle donc il devait y avoir quelque chose. peut-être un petit truc mais quelque chose. je sens sa main dans mes cheveux alors que je pose ma tête sur son torse. il me serre dans ses bras collant son front contre le mien et posant ses mains sur mon visage. il m'embrasse tendrement en faisant un petit sourire. « et puis je ne regrette pas une seconde le choix que j'ai fait en te choisissant plutôt qu'elle. je ne souhaiterais pas t'épouser, si ce n'était pas le cas. » il ne cesse de le mettre sur le tapis sur le mariage. je me rends bien compte qu'il en a vraiment envie. il n'en parlerait pas autant sinon. je me demande si un jour, il me fera une véritable demande. s'il organisera un truc vraiment romantique comme on voit dans les films ou qu'on lit dans les romans. s'il me fait une demande, je ne sais pas si je serais capable de refuser surtout si c'est en public. je n'espère pas qu'il aura envie de le faire devant tout le monde. je n'aimerais pas vraiment ça. je préférais un truc bien plus restreint où nous sommes que tous les deux. ça crée bien plus de souvenirs et ça fait moins kitsh. je me mets à bailler. je mets la main devant ma bouche. je ne sais pas quelle heure il est. mais d'un seul coup, j'ai l'impression que je n'ai pas dormi depuis des jours. je fronce le front pour garder les yeux bien ouverts. « j'ai toujours rêvé d'une grande famille unie. je ne comptais pas t'en parler maintenant, mais tu sais, je pense que trois enfants, c'est parfait. » je ne crois pas que ça me dérange d'avoir une grande famille. je sais que je ne veux pas avoir qu'un enfant. je ne veux pas d'un enfant unique parce qu'il ne serait pas heureux seul et puis on ne sait jamais. je sais c'est égoïste mais si on perd un enfant, on n'en aucun autre pour donner cet amour manquant. il veut trois enfants. nous étions trois chez nous. je pense que c'est un bon nombre bien que j'aime bien quatre aussi. quand j'y pense, je vois bien quatre petites têtes blondes courir dans la demeure. ne me demandez pas pourquoi je vois quatre blonds. je les vois plus lui ressembler que me ressembler. c'est peut-être pareil pour lui. seulement, je pense que pour l'instant, on va se contenter de celui qui grandit dans mon ventre. ça sera le premier et ça sera sûrement le plus difficile car ça sera une grande première pour nous deux. je n'ai pas eu de contact avec les enfants. mon frère n'en a pas. si ma sœur en a, je ne le sais même pas. et puis je suis la dernière de la famille. maintenant, je n'ai plus cette envie de fuir. si je le fais avec cet enfant, ça sera seulement avec une bonne raison : une trahison, une infidélité ou de la violence. par contre, si l'une des choses arrivait, je partirais à l'autre bout du monde avec notre enfant en ne lui permettant plus jamais de le voir. il m'en sait capable. « ce n'est pas vraiment important pour le moment. on en aura déjà assez sur les bras avec celui-là et quelque chose me dit qu'avec le caractère dont il ... ou elle risque d'hériter, ce n'est pas gagné. » je souris en l'entendant dire il ou elle. il se rappelle de ce que je lui ai dis l'autre fois. j'ai hâte de savoir son sexe pour pouvoir de plus dire les deux. on pourra mettre un sujet précis et on pourra commencer à réfléchir à un prénom. je me demande si Kris a déjà penser à ça. il a peut-être déjà des idées précises, des envies en tête. parfois, c'est le prénom d'une personne de notre famille qui nous tient à cœur, qu'on veut transmettre, à qui on veut rendre hommage. il parle du caractère de cet enfant. il a raison. comment il pourrait en être autrement avec deux parents comme nous. on a deux forts caractères et cet enfant risque aussi. il fera entendre sa voix au sein de cette famille pas comme les autres. « tu sais que si c'est une fille, tu auras de la compétition ? tu vas perdre ton titre de princesse. » j'ai jamais particulièrement aimé ce titre de princesse. les gens me voyaient comme une princesse et c'est pour cette raison qu'il dise que je suis pas capable de gérer le business sans lui. il pense que j'ai toujours été choyé, trop gâtée. que je suis incapable de me débrouiller toute seule. j'accepte quand c'était mon père qui le disait et je l'accepte avec Kris parce qu'eux ce n'est pas vraiment pour la même raison. « ça me dérange pas. et puis, ça lui ira mieux à elle. puisque c'est ce qu'elle sera. » si c'est une fille, je crois qu'elle sera vraiment une princesse. je vais vouloir en faire une. je crois que je voudrais qu'elle me ressemble, qu'elle soit aussi forte, qu'elle ne soit pas faible et trop sensible. qu'elle est du caractère. c'est ce que je veux lui passer. ça sera important tout au long de sa vie. elle aurait besoin de cette force pour ne pas laisser les gens la rabaisser et les hommes profitaient d'elle. « on verra après celui-là. une chose à la fois, Monsieur Stankovic. » dis-je en me mettant à bailler une nouvelle fois. quand j'ai fait des petites recherches sur internet parce que j'étais curieuse un peu. certaines femmes parlaient de la fatigue. j'avais rigolé parce que ce ne m'était pas arrivé seulement je crois que c'est le cas là. je meurs de fatigue, tout ce que j'ai envie, c'est der fermer mes yeux et de me laisser partir au pays des songes. « je crois que j'ai besoin de me reposer. » je laisse ma tête bien reposer sur son torse, je prends sa main pour la serrer en glissant mes doigts entre les siens. je ferme les yeux. il suffit de quelques secondes pour que je sombre, pour que je m'endorme.