Sujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. Mar 19 Mai - 21:32
Teodora && Kristjan
the cruelest monsters are human too.
la prison n'avait peut-être rien de sain cependant elle m'aidait. elle m'aidait à avoir ce que je voulais. je savais que c'était que de cette manière que je pouvais l'avoir. je pensais à cette époque que je ne pouvais pas l'avoir autrement. pour moi, il était marié et il ne voulait qu'elle. personne d'autre. elle était le fruit de son amour et je n'étais que celle avec qui il s'envoyait en l'air de prison. ça n'a rien de glorieux. ça n'apporte pas grand chose. ça fait même tout le contraire. on creuse un trou un peu plus gros pour un jour tomber dedans à corps perdu pour se laisser mourir. je n'ai fait que mettre des couches de carapaces en plus pour éviter les chocs supplémentaires. pour éviter d'avoir le coeur qui saigne. pour éviter de me noyer dans des sentiments ressentit que d'un côté de la pièce. j'avais beau joué à la fille forte. je n'étais rien qu'une fille ordinaire qui craque pour un homme qui ne veut pas d'elle. une fille qui s'imagine tout un tas d'histoires, de rêves qui n'arriveront certainement pas. je sais que j'ai créé l'ultimatum. il est arrivé à l'instant où il devait choisir. me laisser partir ou me retenir. si je partais cette fois c'était pour toujours. il m'a retenu et voilà ce que nous sommes aujourd'hui : ensemble. « pour toutes ces fois où je t'ai injuriée en prison, je crois que c'est la moindre des choses de te faire savoir à quel point tu comptes pour moi. » s'il avait fallut que j'écrive le nombre de fois, les mots, qu'il avait utilisé en prison, la liste serait très très longue. des pages et des pages de méchanceté parfois gratuite, parfois qui me ressemblait. parce qu'il est clair que j'avoue que je méritais parfois d'entendre certaines choses. ça me faisait pas de mal. ça me permettait de me remettre les idées en place et de me rappeler que je ne suis pas celle qui veut. ça me permettait de me remettre après avoir pleurer seule dans ma chambre, de me donner un gros coup de pied dans les fesses. cependant, certaines fois, je crois que c'était beaucoup trop. j'étais la seule qui venait le voir. j'étais la seule qui n'avait pas peur de marcher dans une prison. il aurait pû me remercier de ne pas le laisser seul dans sa solitude. une solitude qui n'est jamais bonne et qui rend les Hommes fous. je lui donnais du plaisir sans rien demander en retour. je ne lui demandais pas une contrepartie. je ne lui demandais pas de m'offrir des contrats ou autre chose. je ne demandais rien, je venais juste lui rendre visite pour être près de lui, pour prendre du plaisir en allant au septième ciel. si ça n'avait pas été lui, je n'aurais pas pris la peine de contempler cette salle de prison pitoyable et affreuse. j'aurais profité de ce temps pour m'évader ailleurs, m'évader avec quelqu'un d'autre. c'est lui que je voulais. je ne voulais rien de plus. le passé est le passé. les compliments ne changeront pas les injures. ça n'efface rien. et puis quand il dit ça, ça me montre que les compliments sont en quelque sorte réfléchis et que c'est pour rattraper tout ça. « je ne veux encore moins de ces compliments si c'est pour effacer quelque chose. si tu veux me faire des compliments fait les mais sans donner de raisons ou de contreparties. » je préfère largement quand il me fait des compliments sans rien dire ensuite. au moins, je n'ai pas besoin d'entendre ce que je ne veux pas entendre. il dépose un baiser sur mes lèvres puis me mordille la lèvre inférieur sans me faire mal. au contraire, j'aime ça. il m'embrasse le menton. je sens ses mains sur mes fesses et qu'il m'attire plus contre lui. je sens son membre. je sens à quel point il est dur, à quel point il a envie. et de me rendre compte de ça, fait encore monter un cran mon envie de monter au septième ciel. je ne sais pas pourquoi c'est si facile avec lui. pourquoi il me suffit de le voir. qu'il me touche pour que j'en frisonne. rien que des petites choses font que je ne peut plus résister à l'envie de le sentir contre moi, de sentir contre son corps en moi, de ne faire plus qu'un. c'est comme si nos corps étaient fait pour s'associer à la perfection. pour se retrouver à chaque fois. mon père n'a jamais eu dans l'idée de me marier à Kris, pour lier nos deux familles. si c'était dans ses projets, il m'en aurait parlé et aurait fait en sorte que je fasse quelque chose pour créer un lien avec Kris. ça n'aurait pas été difficile pour moi. je crois que ça aurait été le seul mariage arrangé que j'aurais accepté avec un magnifique sourire. il me masse les fesses alors qu'il me dit qu'on n'a pas profiter tout à l'heure. qu'on n'a pas eu assez de temps pour nous deux à ce moment-là. il ne fait que caresser mes cuisses. je crois qu'il en profite parce que d'habitude, je ne veux pas qu'il touche à cause de mes cicatrices. il suffirait d'un seul mouvement de sa part ou de ma part pour que nous faisons plus qu'un. je lui parle de mes hormones en fusion pour qu'il craque. c'est totalement vrai.. mes hormones sont toujours entrain de s'exciter et d'en demander toujours plus. c'est comme s'il en avait toujours besoin. je l'embrasse avec passion. je fais descendre mes mains le long de son torse seulement je m'arrête. je lui fais exactement qu'il m'a fait tout à l'heure. je prends ses mains pour les déposer sur mes seins. j'en ai marre de grossir de là. « quand je vais en avoir fini avec toi, je te jure qu'elles vont être calmées » ça me fait souffrir car pour l'instant, mes hormones ne sont jamais été vraiment calmes. elles en demandent toujours plus. elles se calment quand je suis fatigué et qu'elles ont besoin d'un peu de repos pour reprendre des forces. je crois que je pourrais parfois le faire toute la nuit. seulement, je me retiens car je ne pense pas que ça ne soit non plus très bien de se fatiguer au point de ne plus pouvoir tenir debout. il faut que je prennes soin des jumeaux surtout que maintenant je n'en ai pas qu'un mais deux. « tu crois que ça va leur suffire. elles en demandaient toujours plus. » dans son regard, on peut voir à quel point il a plein de choses en tête. pleins d'envie. il est taquin. joueur. il me caresse encore la poitrine. encore un peu avant de retourner sur mes cuisses. il me tape sur les fesses. il se redresse. en même temps de se lever, il me pousse à faire de même. déjà. « je crois pas que tu apprécieras l'eau froide tout à l'heure. » on peut dire que l'eau a déjà refroidi par rapport à l'eau que j'ai fait couler dans le bain. j'avais fait en sorte qu'elle soit très chaude exprès pour pouvoir y rester plus longtemps et pour me réchauffer. c'est vrai que le bain va se refroidir et très vite. si on s'envoie en l'air, il est sûr qu'on finira dans l'eau froide et que je serais tel un glaçon et j'aurais besoin de me réchauffer encore plus. j'enjambe les bords de la baignoire et mes doigts de pied touchent la douceur du tapis. par contre, aucune serviette dans les parages. on ne va pas tout le temps ici. nos serviettes sont dans l'autre salle de bain. il m'embrasse et m'attrape dans ses bras. il me porte jusqu'à la chambre d'en face. une autre chambre. il me dépose sur le lit alors que je suis trempé. totalement trempé. je vais trempé le lit en quelques secondes. je crois que ça ne le dérange sinon il ne l'aurais pas fait. il est assez maniaque pour certaines choses. peut-être pas de ça. « ça me rappelle la première fois où tu es venue ici. » c'est vrai qu'il s'est passé la même chose la première fois que je suis venue ici. c'est drôle. il tombe juste à côté de moi attrapant mes lèvres pour y déposer un baiser. seulement, ça ne dure que quelques secondes avant qu'elles soient dans mon cou et sur ma poitrine. il pose ses mains sur mes cuisses en les caressant doucement faisant naitre la chaire de poule sur ma peau mouillée. ses lèvres avec leur chaleur descendent sur mon ventre pour y déposer des tonnes de baiser effaçant petit à petit l'eau qui était présente. il redresse mes jambes avec cette malice dans le regard. « tu dois quand même admette que c'est bien plus confortable ici que dans le lit minuscule. » il est vrai qu'on a le loisir de faire beaucoup plus de choses sur ce lit. on peut en profiter bien plus. on peut se mettre dans n'importe quelle position. on sait qu'on ne s'écroulera pas n'ayant pas assez de place. il n'attend pas ma réponse puisque ces lèvres sont déjà sur les miennes. il se penche et dépose ses lèvres sur mes genoux. ça me fait sourire. ça me fait rire. seulement, il dévie ses lèvres se retrouvent très vite à l'intérieur de mes cuisses. il arrive jusqu'au creux de mes hanches et souffle légèrement. il prend son temps. quand il le fait généralement, c'est pour que je cède la première. parc qu'il a envie que je cède la première. « oui mais ce n'est pas aussi drôle. ça n'a pas autant de piquant. » c'est vrai que ce n'était pas aussi confortable mais ça apportait d'autre chose. je sais bien qu'il veut me faire craquer mais comme je suis tête de mule et que je n'aime pas céder, je veux essayer de le faire craquer avant. je plaque mes mains sur sa tête l'attirant vers mon visage pour le regarder dans les yeux. « c'est marrant quand tu essaye de me faire craquer. » dis-je avec un grand sourire sur le visage le faisant rouler sur le dos. j'attrape ses mains pour les plaquer au-dessus de sa tête. je les tiens en embrassant son visage, son cou. faisant glisser ma langue dans son nombril. je continue mon chemin en plaçant des baisers tout proche de son membre. j'en dépose un dessus du bout des lèvres sans prendre mon temps.
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Sujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. Mer 20 Mai - 3:45
the cruelest monsters are human too
ft. kristeo
Bien que le lit d’hôpital fût excitant, je suis toujours un peu vieux jeu et je préfère nettement les grands lits de la maison. Sur un lit, on peut pratiquement tout faire avec un peu d’imagination. Bien sûr, il n’y a pas la petite crainte de se faire pincer à tout moment qui rend les choses plus excitantes, mais il y a tellement de choses qui peuvent faire compenser que ça ne compte même plus. Je ne l’avais jamais fait dans un lieu public. Ou du moins, ce n’est jamais arrivé dans un lieu public où je savais que l’on pourrait se faire prendre d’une minute à l’autre. Je me demande parfois si elle n’en a pas marre de cette espèce de « routine » qui s’est installée. Bien sûr, on peut s’envoyer en l’air dans la cuisine ou dans le salon, faire l’amour dans toutes les pièces de la maison – sauf mon bureau bien entendu, la seule pièce dont l’accès lui est toujours interdit –, mais peut-être qu’elle aimerait au fond que je sois plus aventureux. Elle est confortablement installée sur le lit et je lui fais remarquer que c’est beaucoup plus confortable de cette façon que dans la salle d’auscultation. Mes lèvres tracent un chemin sur sa peau hâlée, effaçant doucement les gouttelettes d’eau sur celle-ci en prenant mon temps. On a toute la journée après tout, toute la nuit même. Je n’ai rien envisagé aujourd'hui et je me doute qu’elle n'a rien prévu non plus. Cette journée, j’avais envisagé de la garder pour nous deux après l’échographie. Je ne me serais pas imaginé aller au club après avoir appris qu’elle attend des jumeaux. J’aurais été incapable de penser convenablement, surtout après ce qui s’est passé dans la salle d’examen. J’aurais uniquement pensé au moment où l’on pourrait recommencer, où je me serais jeté sur elle à mon retour. C’est toujours comme ça avec elle. Elle peut bien dire que c'est la faute de ses hormones, c’est plus simple pour elle. Moi, je n’ai aucune excuse, j’ai simplement continuellement envie de la sentir contre moi, d’être en elle et de sentir nos corps s’emboîter à la perfection. Elle m’a dit qu’elle ne voulait pas que je lui donne de raison lorsque je lui fais des compliments. Je ne la complimente pas parce que j’ai passé tout ce temps à l’insulter, en réalité j’ai seulement envie qu’elle sache tout ce que je pensais vraiment sous tous ces mensonges que je lui ai fait croire lorsqu’elle venait me rendre visite. Je plaque un baiser sur ses lèvres, ne la laissant pas répondre sur-le-champ à ma question. Ce n’est pas très important après tout. Je me redresse bientôt légèrement, déposant un baiser sur chacun de ses genoux. Elle sourit puis se met à rire. Je souris légèrement à mon tour en entendant le son de sa voix. Ma bouche trace un chemin de baisers à l’intérieur de ses cuisses, alternant entre chacune d’entre elles. Je caresse celles-ci du bout des lèvres, remontant toujours un peu plus, me faisant tentateur. Je peux sentir la chair de poule sur sa peau, je souris doucement à ce contact. Le moindre indice que mes gestes lui plaisent me satisfait. Elle me répond finalement que le lit n’est pas aussi drôle, qu’il n’ajoute pas autant de piquant que faire l’amour dans la petite pièce fermée à l’hôpital. Je ne réponds rien, me contentant de continuer mon chemin entre ses hanches, mordillant la peau au creux de celles-ci. Je n’ai pas le temps d’effleurer son intimité, elle m’arrête avant dans mon geste. Je suis un peu étonné, je ne m’attendais pas à ça. Elle ne m’a jamais repoussé avant, quand je m’attardais avec ma langue. D’aussi loin que je me rappelle, elle ne m’a jamais repoussé, même en prison. Pourtant j’aurais compris, si elle l’avait fait. C’est plus intime, plus personnel que deux personnes qui s’envoient en l’air. Quand j’y repense, même lorsque j’étais incarcéré et que nos rencontres se résumaient à de vulgaires baises, il y a toujours eu une minuscule part de tendresse. Je ne faisais pas que prendre du plaisir, je ne cherchais pas à me « vider » comme l’auraient dit certains. Il y avait toujours cette petite dose d’affection, même si elle était à peine visible. Je me détestais pour l’apprécier autant, n’osant pas m’admettre qu’une fois qu’elle m’eut accroché après deux visites, je ne pouvais plus me passer d’elle en dépit de toutes les insultes à son égard. Je me suis longtemps détesté quand elle est partie, puis je me suis fait une raison qu’elle ne reviendrait sans doute jamais. J’étais furieux lorsqu’elle est revenue. Elle a saboté mon équilibre, en débarquant à Siloam Springs. Je comptais rectifier le tir avec Olivia, recommencer à zéro et devenir le mari aimant que j’aurais dû être dès le départ. Mes plans ont basculé quand Teodora est revenue dans mon bureau une deuxième fois. Je lui avais dit que je ne voulais pas y remettre les pieds, mais elle n’en a fait qu’à sa tête. À partir de là, les évènements se sont bousculés à une vitesse incontrôlable. Elle ne devait pas rester si longtemps à la maison au départ. Quand je l’ai suppliée de rester la première fois, je n’aurais pas cru qu’elle serait restée aussi longtemps, qu’elle se serait réellement établie ici. Nous avions convenu une semaine, le temps de faire un plan pour se débarrasser de mon ex-femme. Puis la semaine est devenue deux semaines, pour devenir des mois. Il y a trois mois qu’elle est ici. La médecin ne nous a pas mentionné exactement la date où elle est tombée enceinte. Je sais qu’ils le peuvent à présent, mais en même temps ça ne m’intrigue pas trop. Depuis qu’elle vit ici, je pourrais calculer sur une seule main les fois où l’on n’a pas fait l’amour. C’était surtout dû à la fatigue. On ne peut pas nier que nos journées sont bien remplies. Ce sera sans doute différent avec les jumeaux. Je passerai beaucoup plus de temps à la maison dans mon bureau, le moniteur pour bébé installé sur ma table de travail. Je crois bien qu’elle voudra faire de même, s’installer une pièce spécifiquement pour faire ses affaires. C’est plutôt drôle à imaginer chacun enfermé dans son bureau pour travailler sans se voir de la journée. Au moins, on pourra dire que nos enfants n’ont pas été élevés par d’autres personnes, des nounous qui pourraient devenir plus près d’eux que leurs propres parents. Selon moi, on ne fait pas des enfants pour déléguer la tâche de s’en occuper à quelqu’un d’autre. Ma bouche effleure l’intérieur de ses cuisses sans jamais s’aventurer au niveau de son intimité. J’ai envie de faire durer le plaisir, que ce soit long et insupportable pour contraster avec cette partie de jambes en l’air qui rappelait curieusement la prison. Bien sûr, il y a eu des baises incroyables durant les cinq années où elle est venue me voir. Seulement, les souvenirs ne sont pas agréables pour moi. C’était long, horriblement long. Et puis je lui mentais en pleine face, car je ne voulais pas me mettre dans le pétrin et surtout ne pas exposer le fond de ma pensée devant elle. Si elle avait su qu’au fond, je ne voulais pas la voir partir et encore moins la savoir avec un autre homme pour se consoler après mes paroles cruelles, elle n’aurait pas décidé de laisser tomber ses visites sans me donner la moindre explication. Il n’y a même pas eu une lettre ou un appel. Elle a simplement cessé de venir du jour au lendemain. Je l’ai attendue des semaines, espérant qu’un gardien viendrait m'annoncer que j’avais une visiteuse, mais ce n’est jamais arrivé. Je crois qu’ils étaient heureux de voir qu’en fin de compte, la belle brunette avait décidé de ne plus perdre son temps avec un prisonnier. Je voyais bien les regards qu’ils lui lançaient, parfois. J’étais fou de rage à l’idée que l’un d’eux tente quelque chose. Aujourd’hui, si un seul homme décidait de flirter avec elle, je le tuerais sans aucune hésitation. J’ai la maigre consolation de me dire qu’enceinte, les pervers ne s’attarderont sans doute plus autant sur elle. Ceux qui songeaient à lui mettre la bague au doigt simplement pour son empire se désisteront sans doute aussi. Plongé dans mes suppositions, je sens à peine ses mains se poser sur mon visage pour redresser celui-ci. Nos regards se croisent et elle me sourit. Je me retiens de lui dire qu’elle est belle lorsqu’elle sourit. Elle est toujours belle, de toute façon, mais je n’étais pas habitué de la voir sourire franchement avant qu’elle ne vienne ici. J’arque légèrement un sourcil lorsqu’elle me dit qu’elle me trouve drôle lorsque je tente de la faire craquer la première. Nos regards sont rivés l’un à l’autre et je souris vaguement. Je craque tellement souvent le premier, je finis souvent par me jeter sur elle, car elle m’allume trop facilement. Je crois que ça l’amuse que j’aie si peu de contrôle quand elle est là. Je roule sur le dos, me laissant prendre au jeu quand elle décide de s’installer sur moi. Ses mains prennent possession de mes poignets et je ne me débats pas lorsqu’elle relève ceux-ci derrière ma tête, me bloquant dans mes mouvements. Je sens ses lèvres sur les miennes et lui rends son baiser, mais pas pour très longtemps. Elle s’aventure déjà au creux de mon cou et je frissonne, la laissant continuer son chemin jusqu’à mon torse. Mes muscles se crispent au contact de sa langue sur ma peau et je me mordille la lèvre inférieure. Je peux tout voir dans cette position et je dois admettre que la vue est loin d’être désagréable. Mon corps tout entier est parcouru d’un frisson lorsque je sens les baisers sur mon bas-ventre qui s’aventurent autour de mon membre. Je pousse un long soupir lorsque ses lèvres se posent sur celui-ci. Pas très longtemps,bien qu'il est certain que je ne me plaindrai certainement pas. J’ai toujours bien plus donné que reçu, dans cette situation-là. Ça ne m’a jamais gêné, bien au contraire. Je n’ai jamais osé la guider jusque-là de peur qu’elle ne se vexe. « Tu n’as pas à faire ça, si tu ne veux pas. » Je ne suis pas idiot, je sais qu’elle pourrait trouver ça dégradant. Surtout pour elle qui a l’habitude d’être indépendante et ne pas se laisser manipuler par des hommes. Je n’ai pas de difficulté à libérer mes mains du lit et me redresse légèrement pour attirer la brunette dans mes bras. Je ne lui laisse pas trop le choix, en fait. Je dépose un baiser au creux de son cou et descends sur son épaule, frôlant ses omoplates du bout des lèvres. Ma main ramène ses cheveux par-dessus son épaule tandis que sa jumelle se balade sur ses cuisses avant de se glisser furtivement entre celles-ci. Ma bouche remonte sur son dos jusqu’au creux de son cou et je mordille la fine peau de celui-ci, m’aventurant derrière son oreille. Je mordille le lobe de celle-ci, ma main entre ses cuisses se fait plus insistante. La pressant contre mon corps, mon membre frôle le bas de son dos, et même si j’ai de toute évidence envie d’elle à ce moment précis, je tente d’en faire abstraction. Ma respiration est tout de même légèrement haletante, et bien que je sois déterminé à ne pas être le premier à craquer, l’envie commence à devenir insupportable. Ma main libre se pose sur sa joue et mes doigts se posent sous son menton, tournant doucement sa tête vers moi. Je dépose un baiser sur ses lèvres, puis pousse un soupir avant de m’allonger sur le matelas humide de l’eau du bain, l’entraînant en dessous de moi. Je lui souris malicieusement, attrapant ses mains. « C’est bien mieux comme ça, tu crois pas? » Je ne lui laisse pas le temps de répondre et plaque un nouveau baiser sur sa bouche. Mes mains se posent sur sa taille et descendent lentement à l’extérieur de ses cuisses, se resserrant sur celles-ci. Il m’en suffirait de peu pour me loger en elle, mais je préfère attendre encore un peu, après tout rien ne presse. Mon regard croise le sien et sans réfléchir j’attrape ses poignets, retenant à nouveau ses mains sur le lit. « Épouse-moi. » Je lui fais ma demande en serbe, au moins de cette façon elle ne comprendra peut-être pas. Je ne pense pas aux conséquences de mes paroles, si elle les comprend, sans doute auraient-ils été plus appropriés dans une autre situation. Il y a sept ans, elle aurait dit oui, mais aujourd’hui je me doute que la réponse sera différente. Si ça se trouve, elle ne comprendra pas ce que je lui ai dit et qu’il s’agit d’une autre phrase tendre que j'ai l'habitude de lui dire parfois. Elle n’aime pas les mots tendres, j’ai appris à faire des compromis.
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Sujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. Mer 20 Mai - 21:08
Teodora && Kristjan
the cruelest monsters are human too.
il n'y a jamais les mêmes lits de partout. chez Kris, il y a toujours des lits immenses, des liens bien plus grands que la normale. cependant, ce n'est pas le cas chez tout le monde. les lits varient. chacun à sa préférence par rapport aux personnes avec qui il dort. je n'ai jamais vu l'intérêt d'avoir un lit plus que trop grand quand on dort toute seule. mon lit me suffisait. seulement, je dois dire que c'est un avantage et non. un petit lit permet d'être plus proche de la personne, de pouvoir se loger bien contre ses bras. un grand lit fait qu'on a chacun sa place et qu'on peut bouger comme on le veut. j'ai besoin d'avoir un peu de piment. j'ai besoin de ne pas faire naitre une routine. j'aime quand on fait des choses folles comme ce rendez-vous. je dois dire que je n'aurais pas pensé Kris capable de le faire étant donné qu'il aime les choses normales, qu'il a ce côté un peu vieux jeu qui fait qu'il a besoin de faire les choses d'une certaine manière. ça m'a plu qu'il passe au-delà et qu'il se lâche. j'ai fait en sorte de ne pas travailler aujourd'hui. je savais qu'avec cette échographie, les choses ne seraient pas faciles. je savais que j'aurais dû mal à tenir sur mes jambes et à faire n'importe quel rendez-vous même plus le simple de tous. je souris alors qu'il m'embrasse les genoux. ce n'est pas tous lees jours que ça arrive qu'on m'embrasse sur cette partie. la chaire de poule n'a pas disparu de ma peau. elle ne va pas disparaitre si facilement. surtout pas avec tous ses baisers, toutes ses caresses. je le repousse alors qu'il m'embrasse. je le fais parce que je sais que je vais craquer. seulement, je n'ai pas envie de craquer la première. ça n'a rien avoir avec le fait que je n'aime pas ce qu'il fait. j'adore ça au contraire. ce qu'il ne sait pas, c'est qu'une fois je suis revenue à la prison. cependant, ce n'est pas avec lui que j'ai fini. mais avec un des gardiens. un petit jeune qui me faisait des sourires et des clins d'oeil à chaque fois. il m'empêchait de faire la bêtise de retrouver voir Kris. je l'ai fait avec lui dans un placard à balais. je peux dire que j'aurais pû lui dire merci mais je ne l'ai pas fait me contentant de me rhabiller et de me barrer de la prison ce jour-là. ça fait un peu plus de trois que je suis allé avec personne d'autre. Kris est le seul avec qui j'ai partagé un lit, avec qui je me suis envoyé en l'air. je ne pensais pas que ça pouvait être si facile et pourtant j'ai réussi. en fin de compte avec de la volonté, on est capable de réussir même les choses qu'on pensé impossible. je lui dis clairement que j'ai remarqué qu'il essaye de me faire craquer. je joue franc jeu. au moins, il sait dans quoi je m'aventure. je m'installe sur lui prenant possession de ces mains. je dépose des tonnes de baisers en prenant un chemin aventureux. un chemin capable de le faire craquer. c'est une aventure que je n'ai jamais essayé avec lui. je ne sais même pas si ça pourrait lui plaire. j'ai commencé par un rapide baiser. je passe ma langue sur mes lèvres, prête à être plus entreprenante. « tu n'as pas à faire ça, si tu ne veux pas. » je n'ai jamais vraiment aimé ce type de pratique. je l'ai fais adolescente dans les toilettes du lycée parce que c'était pour démontrer que j'en étais capable et que je ne suis pas du genre à ne pas faire ce que je dis. seulement, j'ai très vite cesser de le faire trouvant ça dégradant et me poussant à être au-dessous d'un homme. à mes yeux, la gente féminine mérite mieux que de contenter un homme de cette manière. les filles le font généralement n'importe quand avec n'importe qui comme si c'était devenu banal. je ne pense pas qu'on doit le prendre dans ce sens. je crois que ça doit se faire dans un contexte important. qu'on soit prêt à être avec cette personne et qu'on tienne à elle plus que depuis quelques secondes. si je dépose ce baiser à ce moment précis, c'est que j'en ai envie. je ne fais pas ça contre ma volonté. c'est pour de bonnes raisons et avec l'envie. il me connait assez pour savoir comment je fonctionne. je ne crois pas l'avoir fait une seule fois avec lui. et avec tous mes amants, j'ai toujours évité de le faire. j'ai toujours réussi à trouver une alternative bien plus envieuse autant pour eux que pour moi. ses mains que je gardais au-dessus de sa tête se trouvent très facilement plus à leur place quand il se décide à ne plus vouloir les avoir. en même temps, je n'ai pas mis beaucoup de force. il se redresse et m'attire dans ses bras. il m'embrasse dans mon cou, descend sur mon épaule. il ramène mes cheveux par dessus de mon épaule et de l'autre main, il va se glisser entre mes cuisses. il ne m'a pas laissé le temps de faire ce que je voulais pas. c'est pas plus mal parce que je l'aurais peut-être pas fait de la bonne manière. en même temps qu'il me mordille le lobe de l'oreille, sa main est insistante, enivrante et joueuse. je sens bien que sa respiration est moins normale. elle est devenue légèrement saccadée. il tourne ma tête vers lui. après avoir déposer un baiser sur mes lèvres, il fait en sorte que je me retrouve en-dessous de lui. on se trouve à l'inverse de ce qu'on était il y a deux minutes. il attrape mes mains. « c'est bien mieux comme ça, tu crois pas ? » il pose une question mais comme souvent, il n'attend pas ma réponse. il est comme ça. quand il ne veut pas que je réponse à la question qui vient de me répondre, il m'embrasse. il prend possession de mes lèvres ne me laissant pas d'autres choix que de lui rendre. je crois qu'au fond de ce n'est pas vraiment une question. c'est plus quelque choses qu'il se pose dans sa tête et dont il connait déjà la question. de toute façon, qu'est-ce que j'aurais pû lui dire. c'est bien mieux. je n'aime pas cette position. ça n'a rien de très bien. ça n'aurait rien apporté de plus. je trouve que ça passe lentement. je trouve que j'aimerais l'avoir en moi et qu'il n'est pas prêt de céder facilement comme il le fait d'habitude. je n'ai pas besoin d'en faire beaucoup pour arriver à le faire céder. parfois, il me suffit d'arriver devant lui et il me saute dessus comme si j'étais une grosse sucette. il passe ses mains sur mes bras pour arriver jusqu'à mes poignets qu'il attrape. il les serre légèrement pour les plaquer contre le matelas. il ne veut pas que je le touche. il ne veut pas que je le fasse craquer. « épouse-moi. » il vient de parler en serbe. c'est une langue que je connais toujours pas. seulement à force l'entendre, j'ai réussi à avoir une liste de mots dans ma tête sans forcément avoir de traduction. il m'est arrivé parfois d'aller faire des recherches mais souvent je n'avais que la prononciation et pas la bonne orthographe donc j'arrivais pas forcément à trouver la traduction. là, il vient de dire des mots que je ne connais pas. des mots que je n'ai jamais entendu. c'est la première fois. qu'est-ce qu'il peut très bien me dire ou dire. j'aimerais parfois parler serbe au moins je n'aurais pas besoin de lui demander. je vais le faire afin d'essayer de savoir ce qu'il peut me dire. je n'aime pas ça car il peut me dire tout et n'importe quoi. il n'est pas obligé de me dire ce qu'il dit vraiment. si ça se trouve, c'est une autre déclaration. c'est de nouveaux mots doux comme je n'aime pas quand il me le dit alors il le fait d'une autre façon. « c'est la première fois que tu prononces ces mots. » je secoue mes poignets pour réussir à les dégager. je n'y arrive pas. je n'ai pas la même force que lui. alors je rapproche mon visage du sien attrapant ses lèvres entre les miennes pour les mordiller légèrement. je lâche sa lèvre et le regarde droit dans les yeux pour pouvoir faire naitre une petite once de sérieux. « tu n'as pas de joker. ne me dis pas que ce n'est rien. » il a cette manie de me dire que c'est quelques mois comme ça. rien de sérieux. rien d'important. juste quelques trucs dont je n'ai pas forcément besoin d'en connaitre la traduction.
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Sujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. Jeu 21 Mai - 3:13
the cruelest monsters are human too
ft. kristeo
Il m’arrive fréquemment de lui poser des questions sans lui laisser le temps de répondre ensuite. Généralement, ce sont des questions sans importance ou dont je connais la réponse. Quand je lui demande si l’on est mieux allongé sur le lit avec elle en dessous de moi avec son dos contre le matelas, il est évident qu’elle est plus à l’aise ainsi. Qui ne le serait pas? Je dépose mes lèvres sur les siennes, fermant instinctivement les yeux alors que je l’embrasse. Je ferme rarement les yeux, et j'ai remarqué avec le temps que Teodora non plus. C’est quelque chose que j’ai remarqué avec le temps, on fait les choses différemment des autres couples, en même temps on ne pourrait pas faire autrement. Nous sommes bien différents du commun des mortels. Mes baisers insistants sont bientôt accompagnés de mes mains qui glissent sur ses côtes, traçant sa peau jusqu’à ses hanches du bout des doigts. Je peux sentir la chair de poule sur son corps alors que mes mains se posent à l’extérieur de ses cuisses, me frayant un chemin entre celles-ci, serrant mes doigts sur sa peau bronzée. Mon membre frôle son intimité, mais je me contente de me mordre la lèvre inférieure, résistant à l’envie de me jeter sur elle. C’est pour cette raison que je saisis impulsivement ses mains, les plaquant sur le matelas pour qu’elle reste immobile. Je ne sais pas ce que j’ai en tête quand je lui demande de m’épouser. Je lui ai fait ma demande en serbe, sachant qu’elle ne comprendrait pas. C’était irréfléchi, je voulais simplement voir sa réaction si je lui faisais une telle demande. Bien entendu, elle n’a rien compris à ma question. Le contraire m’aurait étonné, elle ne parle pas un mot de serbe. Elle ne sait que les quelques phrases que j’ai bien voulu lui traduire. La traduction n’a jamais été exacte, toutefois. Je modère toujours mes paroles avec elle, je sais qu’elle n’aime pas lorsque ça devient trop romantique. Je crois que c’est le fait d’avoir si longtemps été incapable de donner la moindre marque d'affection qui me fait agir ainsi. Avec Olivia, je n’étais pas particulièrement affectueux. Ni avec aucune femme que j’ai connue durant mon existence. Je n’ai jamais été amoureux, ou du moins ce ne fut jamais aussi fort. Je n’ai jamais été amoureux au point où je comptais les heures pour me retrouver avec une femme, je n’ai jamais voulu faire d’enfants à une autre. Les rares femmes avec qui je n’avais pas que baisé avant mon arrivée en Amérique n’étaient pas du genre romantique. Elles le faisaient surtout pour l’argent et le plaisir passait en second. Quand je suis arrivé aux États-Unis, les prostituées étaient plus rares, étonnamment. Je me suis rabattu sur les idiotes, celles qui ouvraient les cuisses lorsque je sortais mon portefeuille. C’est impressionnant de voir à quel point un compte en banque bien garni peut faire augmenter la libido d’une femme. J’ai cessé de courir à droite et à gauche quand j’ai rencontré Olivia. Il fallait que je sois sérieux, crédible aussi pour que son père me fasse confiance. Elle m’a rembarré la première fois. Je me souviendrai sans doute toujours de sa voix claire qui me balançait qu’elle ne couchait pas avec les partenaires d’affaires de son père. La première fois où je l’ai entraîné dans une chambre d’hôtel de luxe, elle m’a annoncé qu’elle n’avait jamais rien fait avec personne, en réalité. Je crois que si je n’avais pas été le premier et si elle avait surtout été moins naïve, on ne se serait pas marié. Elle n’aurait pas autant cru à cette histoire de prince charmant. Le mariage avec Olivia était une obligation, il n’y avait pas réellement d’amour. Pas pour moi, en tout cas. Du plaisir et de la violence. Elle ne disait rien quand je la giflais et la frappais. Je lui présentais de fausses excuses bidon et elle revenait vers moi. Teodora ne ferait pas ça. La seule et unique gifle que je lui ai donnée, elle me l’a rendue. Il n’y a qu’au lit où je peux avoir le contrôle sur elle, où je peux la convaincre de se laisser faire. Elle doit me faire assez confiance pour savoir que je ne lui ferai aucun mal. Je n’oserai plus jamais lever la main sur elle. Je ne l’ai plus retouché depuis cette fois au club où j’ai failli la perdre pour toujours. Maintenant qu’elle est enceinte, il en est encore moins question. J’ai ces images de mon père frappant ma mère comme si c’était parfaitement naturel. Je ne ferais jamais mal à la mère de mes enfants. J’ai bien vu ce que ça donnait. Je suis curieux de savoir parfois comment auraient été les choses si elle avait été là. Peut-être n’aurais-je pas autant détesté mon père et mon frère. Mes souvenirs sont assez flous quand je pense à ma mère. Il y a près de trente ans qu’elle n’est plus là. Mes pensées s’éloignent et je reviens sur terre lorsque j’entends sa voix. Elle me fait remarquer qu’elle ne m’a jamais entendu dire ces mots. Forcément avec le temps, elle est capable d’en distinguer quelques-uns, mais je reste souvent évasif sur mes traductions. Je ne lui ai jamais directement demandé de m’épouser, je crains qu’elle me réponde qu’elle ne veut pas et je ne supporterais pas un refus. Mes mains resserrent toujours les siennes pour qu’elles ne quittent pas le matelas. Je n’y mettais pas beaucoup d’effort, mais maintenant qu’elle se débat, je resserre un peu plus fermement sans être agressif. Elle relève légèrement la tête et j’incline la mienne, devinant ce qu’elle s’apprête à faire. Je frémis lorsque je sens ses lèvres mordiller les miennes et un petit sourire se dessine sur mon visage quand elle se détache de ma bouche pour me lancer un regard sérieux. C’est difficile de rester sérieux dans une telle situation. Je suis complètement nu au-dessus d’elle, entre ses cuisses, et je garde ses mains plaquées sur le lit pour avoir plus de contrôle. Elle veut que je lui avoue ce que je lui ai dit, mais je ne le ferai pas. Quitte à lui mentir, je ne veux pas briser ce moment. Je penche légèrement ma tête et mes cheveux coulent sur sa joue. Je lui laisse finalement les mains libres, ramenant la crinière blonde vers l’arrière alors que je dépose un baiser à la commissure de ses lèvres. « Je pourrais te le montrer d’une autre façon, aussi. » Mon regard pétille lorsque je croise le sien, puis je plaque un nouveau baiser sur ses lèvres, mordillant celles-ci. Je balade une main sur son ventre, la glissant entre nous deux. Je suis cambré de façon à ne pas l’écraser et du bout des doigts je peux sentir la petite bosse qui prendra beaucoup d’ampleur d’ici quelques semaines. À chacun de mes mouvements, je peux sentir son intimité contre mon membre. La sensation est délicieuse, mais aussi insupportable. Je ne suis pas le seul à être excité, à attendre le moment où l’un de nous va craquer. Il est rare que je ne flanche pas avant. J’ai appris à être conciliant, à la laisser gagner. Seulement aujourd’hui, j’ai envie de ne pas me laisser amadouer pour ainsi qu’elle me supplie de passer à l’acte. Ma bouche erre au creux de son cou pendant un bref instant avant de descendre sur sa gorge jusqu’à sa poitrine. Mes lèvres errent et dessinent ses courbes avant de s’aventurer sur la pointe de ses seins. Je sens mes cheveux tomber sur mes épaules, mais je ne m’arrête pas dans ma lancée, ma bouche s’attardant encore un peu sur sa poitrine avant de continuer son tracé sur son ventre. Je mordille son nombril en déposant des baisers sur son petit ventre qui s’est arrondi ces derniers mois. Je descends toujours doucement, chaque fois que mes lèvres effleurent sa peau je sens ma barbe caresser celle-ci. Je me demande si ça l’embête. Elle ne doit sans doute pas en être trop ennuyée, puisqu’elle ne s’en est jamais plainte. Olivia n’appréciait pas les cheveux longs, mais n’était pas embêtée par ma barbe. Teodora n'a jamais protesté contre la longueur de ma chevelure ou de ma barbe. Mes mains se posent sur ses cuisses et lentement je recule sur le lit, déposant à nouveau des baisers sur ses genoux. Nos regards se croisent et je lui lance un petit sourire rempli de malice. « Prends-moi pour un fou, mais je préfère nettement donner plutôt que recevoir. » Mon sourire s’agrandit, plein de sous-entendus. Je dépose à nouveau des baisers sur chaque genou et mes mains se posent sur ses mollets en massant doucement sa peau alors que mes lèvres s’aventurent à l’intérieur de ses cuisses, alternant d’une jambe à l’autre. Ma respiration est plus courte lorsque j’arrive finalement au point de non-retour. Je dépose quelques baisers au creux de ses reins, effleurant son bas-ventre avec ma langue avant que celle-ci ne se trace un chemin jusqu’à son intimité. Ce n’est pas la première fois que j’ose m’y aventurer, mais je n’ai jamais vraiment osé le faire en prison. J’ai toujours considéré ce genre de choses comme trop intimes pour une simple baise. C’est assez ironique lorsque l’on y pense. Je ne suis pas particulièrement à l’aise avec l’idée qu’elle me fasse la même chose. J’ai toujours trouvé que pour une femme, ça montrait une certaine soumission. Je n’aime pas l’idée qu’elle me soit soumise, même si ce n’est pas réellement le cas. Ça ne me gêne pas pourtant de lui faire plaisir ainsi. Ce n’est pas la même chose, je suppose. J’aime l’entendre crier, la sentir se cambrer sous le moindre mouvement et même son goût sur ma langue lorsqu’elle est excitée. Ce n’est pas de la soumission, c’est plutôt passionnel. J’ai tout de même un certain contrôle dans cette position. Je pourrais décider de m’arrêter et la laisser sur sa faim. Bien sûr, je ne ferais pas ça. Je ne le supporterais pas moi-même. Mes mains se baladent sur ses cuisses et remontent doucement vers son ventre avant de se plaquer à nouveau sur ses hanches. Je reprends mon souffle quelques secondes et je croise son regard. Je me mords la lèvre inférieure, légèrement pensif. Pendant une fraction de seconde, j’hésite à lui dire la vérité, à lui avouer qu’en réalité, je veux que l’on se marie et que c’est en vérité ce que je lui ai dit tout à l’heure. Je ne lui dis rien, en fin de compte, et me penche à nouveau sur son intimité, frémissant à la moindre réaction de son corps sous mes caresses.
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Sujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. Jeu 21 Mai - 20:41
Teodora && Kristjan
the cruelest monsters are human too.
on est toujours plus à l'aise dans un lit. ça sera toujours comme ça puisque c'est confortable et ça permet de se caller tranquillement. on est pas obligé de se tenir, de faire des mouvements pour ne pas tomber ou tenir en équilibre. on ne joue pas avec le feu au risque de tomber d'une minute à l'autre. le lit est l'endroit le plus adéquate mais aussi le plus banale. seulement, j'aime m'y retrouver. j'aime retrouver cette simplicité, cette douceur. et surtout le lit est un endroit que je ne partageais pas souvent avec quelqu'un. je le faisais sur un lit mais ça n'allait pas plus loin. pas de câlins. pas de nuit dans les bras l'un de l'autre. avec Kris, je fais tout ça sans jamais me lasser. sans jamais en avoir trop. je suis bien à chaque fois et je ne pose pas de questions. je me demande pas si c'est à faire ou non. quand j'embrasse, je ferme généralement pas les yeux. j'aime le regarder en même temps. j'aime me fondre dans son regard bleu-gris. il plaque mes mains sur le matelas mais ça ne m'empêche pas de sentir son membre montrant clairement qu'il en a envie. ça il ne peut pas le cacher. même s'il ne le voudrait pas, il ne pourrait pas. c'est ça qui est marrant avec la gente masculine, c'est qu'ils ne peuvent pas nous cacher tout ce qu'ils veulent. un homme qui a envie d'une femme, c'est flagrant. nous on peut jouer plus en finesse. on peut mentir, faire semblant. j'aurais dû accepter de prendre ses cours de serbe que j'avais trouvé sur internet. ne le comprenant pas, j'avais décidé de le faire mais je n'ai pas pris le temps après coup. je regrette maintenant parce que j'aurais pû comprendre. et puis ça lui aurait fait une bonne surprise si un jour, je revenais en sachant parler serbe. de toute façon, me connaissant, je sais qu'un jour, je parlerais sa langue. au moins, il ne pourra plus me cacher des choses en parlant dans cette langue. j'ai jamais côtoyé un style précis d'hommes. je ne les choisissais pas pour leur compte en banque, pour leur côté romantique ou leur chemise de luxe. je les choisissais selon mon humeur. quand je revenais de la prison, c'était surtout de la douceur que je voulais alors je prenais ceux qui était capable de plus donné que recevoir. quand j'avais besoin de me défouler, je prenais ceux qui était capable de le faire n'importe où avec un côté badboy. la seule chose que j'ai essayé de faire, c'était de pas le faire avec quelqu'un qui connaissait mon père ou un qui ressemblait à Kris. je ne voulais pas voir une ressemblance dans un homme qui ferait partit de ma liste de conquête. toutes ses parties de jambe en l'air étaient pour l'oublier, pas pour me rappeler de lui. la violence je l'aime dans certaines situations. j'aime le faire quand je suis avec quelqu'un dans les affaires. cependant, quand il s'agit de sexe ou de couple. je ne veux pas de la violence. je ne veux pas me retrouver en femmes battues cachant ses bleus derrière une couche de fond de teint épaisse et mentant à chaque fois. je ne deviendrais jamais ce genre de femmes et je ne laisserais personne le faire. j'essaye de libérer mes mains. je n'y arrive pas alors j'approche mon visage du sien pour lui mordiller sa lèvre inférieur. je sens l'eau dégouliner sur ma joue. elle provient de ses cheveux encore trempés du bain. il me lâche les mains. « je pourrais te le montrer d'une autre façon, aussi. » il disait ça en serbe. c'est étrange parce que ça ne semblait pas aussi long. ça semble juste deux ou trois mots. pas toute une phrase. il passe une main entre nos deux corps. il a cette tendance à ne pas m'écraser comme avant. je crois que c'est à cause du fait que je suis enceinte et qu'il ne veut pas faire quelque chose au bébé. ça ne craint rien. il n'a pas besoin de se cambrer lui surtout qu'il doit se faire mal de cette manière. il bouge du bassin sans être en moi. c'est un véritable calvaire car le désir encore plus sans être tous les deux emboités. avec lui, j'arrive à craquer plus facilement que lorsque j'étais avec un parfait inconnu. en même temps, il sait créer cette tension insupportable qui donne envie de craquer. il joue avec moi. ses lèvres dans mon cou, sur ma gorge pour arriver jusqu'à ma poitrine. c'est un délice. il trace le chemin de ma poitrine pour aller s'amuser avec les pointes. il veut me faire craquer et je le ressens de plus en plus. il est prêt à tout pour que ça soit le cas. je sens la chaleur de ses lèvres sur mon ventre. dans mon nombril. sa barbe me chatouille légèrement mais ça rend la sensation encore plus agréable. des nouveaux frisons naissent. j'aime sa barbe et sa chevelure. j'aime comme il est maintenant et je ne changerais rien du tout. je ne ferme pas les yeux profitant du spectacle qui s'offre à moi alors qu'il dépose des baisers sur mes genoux. je souris de nouveau en ne cessant pas de le regarder. il relève le visage ce qui me permet de voir son regard. de voir la malice sur son sourire. dans ses yeux. « prends-moi pour un fou, mais je préfère nettement donner plutôt que recevoir.» c'est vrai que ce n'est pas tous les jours qu'un homme annonce clairement qu'il préfère donner que recevoir. les hommes aiment être le centre de l'attention quand il s'agit de parties de jambes en l'air. j'ai appris à le voir. généralement, le plaisir de la femme vient toujours en seconde position. il prenne du plaisir et après, c'est pour la demoiselle. jamais l'inverse. Kris vient de dire qu'il est l'inverse des autres. il n'est pas fou. il est juste une personne qui n'est pas égocentrique. c'est pour cette raison que j'ai toujours voulu de Kris dans ma vie. je pense qu'inconsciemment je voyais les choses d'une autre manière. parfois, je me dis que le destin existe peut-être et qu'il a fait en sorte qu'on se retrouve. qu'il a fait en sorte que nos chemins se croisent à nouveau. pourtant, je ne croyais pas au destin. peut-être que je vais changer d'avis car on peut dire que tout a été fait pour les choses s'emboitent à la perfection. j'ai le droit à de nouveau ses lèvres sur mes genoux. il pose ses mains sur mes mollets les massant légèrement alors que sa bouche est à l'intérieur de mes cuisses. au moment où je sens sa langue sur mon intimité, je cambre sous l'effet que sa langue peut produire si facilement. ce n'est pas la première fois qu'il me le fait cependant j'ai l'impression que c'est une première. j'ai beau dire que j'ai l'impression d'être soumise quand je m'occupe de l'intimité d'un homme. pourtant, c'est plus ainsi que je ressemble à une soumise. c'est lui qui a les cartes en main. c'est lui qui peut contrôler mon plaisir. il peut cesser à tout moment de tout stopper pour me rendre folle. c'est paradoxale quand j'y pense. totalement paradoxal parce qu'il me contrôle et que je ne dis rien. je le laisse faire. je le laisse prendre les rênes en laissant mes légers gémissements sortir entre mes lèvres. il se redresse légèrement. il se mord la lèvre inférieur et j'ai envie de l'attraper pour la mordre moi-même. je prend trop de temps alors il se remet à me donner du plaisir de la même plaisir. je passe ma main dans mes cheveux. je me mords la langue et je ne peux m'empêcher de gémir. « Kristjan. » dis-je dans un gémissement en ne faisant que murmure son prénom en entier. il a dû surement m'entendre parce qu'il est tout proche. le désir monte de plus en plus. c''est incontrôlable. j'en peux plus. ça me suffit pas. je veux plus. je veux le sentir en moi. je veux sentir son corps onduler contre le mien. « je te veux. s'il te plait. » je viens de craquer la première. je viens de le supplier de faire en sorte qu'on ne soit plus qu'un. il a eu ce qu'il voulait. je voulais réussir à ne pas succomber seulement je n'ai pas réussi. en même temps, en faisant ça, il n'a fait que me rendre folle et me donner envie qu'il le fasse tout de suite. j'en peux plus d'attendre.
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Sujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too. Ven 22 Mai - 15:04
the cruelest monsters are human too
ft. kristeo
Me mordant la lèvre inférieure, je me répète qu’un jour je vais craquer et lui faire la grande demande sous l'impulsion. Dans sa langue pour qu’elle comprenne cette fois. Je ne peux pas concevoir qu’elle puisse refuser ma demande. J’ai de la difficulté à croire qu’elle pourrait simplement me dire non. Quand j’évoque parfois l’idée d’un mariage, elle est totalement fermée à l’idée, mais je continue de croire que si c’était vrai et que je me présentais devant elle avec une bague et une demande officielle, elle me dirait oui. Depuis qu’elle est enceinte, cette idée de mariage m’obsède encore plus qu’avant. Il n’y aura plus que nous deux, nous serons une famille dans quelques mois. Je ne peux pas m’imaginer ne pas être marié avec la mère de mes enfants. Même si mon premier mariage a été un échec lamentable, je ne pense pas que tout soit perdu et que ce soit futile. Je n’ai pas forcément envie d’une fête extravagante, quelque chose de discret pourrait très bien faire l’affaire. Pas besoin d’une cérémonie digne de la royauté, de toute façon les gens sauront bien assez rapidement. Les nouvelles circulent vite, déjà pas mal de gens sont au courant pour Teodora et moi. J’ai eu vent de quelques rumeurs, mais ce n'était rien de flagrant. Les mêmes histoires auxquelles je m’attendais déjà. Je savais que l’on parlerait de notre écart d’âge, certains ont mentionné que c’est une stratégie d’affaires. J’ai entendu dire qu’un ancien partenaire avait dit que j’avais sauté sur l’occasion dès que Teodor Macek fût assassiné, qu’en fait je n’attendais que ça pour m’emparer de son empire. Je n’ai aucun pouvoir sur l’empire des Macek pourtant. J’ai respecté ma promesse à Teo quand je lui ai dit que je ne me mêlerai pas de ses affaires. Je la laisse mener son business comme ça lui chante. Les rumeurs me font parfois rire. J’ai hâte de savoir ce qu’ils diront quand son ventre sera plus rond, lorsqu’il ne sera plus capable de cacher sa grossesse. Les langues seront bien pendues, je m’en doute. Personne n’osera commenter directement par contre. Ils ont bien trop peur de nos réactions. J’ai déjà tué pour un simple manque de respect. Ça ne serait pas la première fois. Mes mains caressent ses cuisses alors que je me penche à nouveau contre son bas-ventre, déposant des baisers et frôlant son intimité avec ma langue. Je peux entendre les faibles gémissements s’échapper de ses lèvres, je sens son corps se cambrer sous mes caresses. Je sens les pulsations alors que son sang traverse ses veines, et bientôt elle passe une main dans ses cheveux alors que mes jeux de langue se font plus intenses. Elle gémit et murmure mon prénom. J’aurais pu tout simplement ne pas l’entendre, sa voix étant tellement faible. J’aime lorsqu’elle prononce mon prénom. Elle le dit toujours avec ce petit accent roumain qui me fait craquer. Elle n’a pas d’accent quand elle parle anglais, elle ne casse pas ses mots comme moi. Ma langue passe une nouvelle fois sur son intimité et quand j’arrive au point plus sensible, elle dit clairement qu’elle n’en peut plus et qu’elle me veut. Je souris contre son corps, mais ne détache pas encore mes lèvres. Je la sens se cambrer sous mes caresses, puis j’éloigne finalement mon visage de l’intérieur de ses cuisses. Je peux voir ses cheveux emmêlés sur l’oreiller et ça me fait sourire. Je m’immisce entre ses jambes et dépose mes mains sur ses poignets. Je ne suis même pas encore en elle et déjà je frissonne simplement en frôlant son intimité. Je plante mon regard dans le sien, fixant ses yeux noisette. Mon visage s’approche du sien et je dépose un baiser à la commissure de ses lèvres « Tu sais que j'adore lorsque tu prononces mon prénom comme ça. » Je l’embrasse une nouvelle fois, et mes doigts s’entrelacent avec les siens. Mon torse frôle son ventre et je frissonne au contact de sa peau encore légèrement humide. Je me loge en elle avec douceur, sans effort. Elle n’attendait que ce moment et bien que j’apprécie les gémissements qu’elle poussait il y a quelques instants, j'avoue clairement que je préfère quand nos corps sont soudés et bougent à l’unisson. Je soupire de plaisir et penche légèrement la tête vers l’avant. Mes cheveux humides caressent son cou à mon geste et je commence à onduler du bassin en prenant un rythme particulièrement lent. On a dû se dépêcher là-bas, à l’hôpital. Ici, ce n’est pas nécessaire. On a toute la journée, toute la nuit. Mes lèvres caressent le creux de son cou, mordillant la peau, la couvrant de baisers. Elle sent le savon pour le bain, d'habitude c'est mon odeur qui empreigne son corps quand on fait l’amour. Les deux ne sont pas déplaisants, pour être honnête. Je serre toujours ses mains et les guide autour de mon cou, comme j’ai l’habitude de le faire. Mes mains se déposent ensuite sur ses hanches et je la redresse sans quitter son corps, poussant un gémissement rauque alors que j’entre plus profondément en elle. Je plaque son dos contre la tête de lit capitonnée et mes lèvres cherchent à nouveau les siennes. Le baiser est fougueux, langoureux. Mes mains glissent sur ses cuisses et je tente de garder ma respiration la plus normale que possible alors que je bouge en elle. Je resserre mes doigts sous ses cuisses, massant la peau hâlée sous mes digitales. Je redresse légèrement ses jambes, ayant ainsi plus de liberté de mouvement. Je soupire de plaisir, marmonnant un juron en serbe alors que je ferme légèrement les yeux. « C’est bien mieux que l’hôpital. » L’expérience de le faire dans un lieu public était excitante, mais ce n’est pas aussi bien que le faire dans l’intimité de notre maison, loin des regards. Ici, on peut crier, faire tout le bruit qui nous plait. Personne ne peut nous reprocher nos gestes, nous faire la morale sur l’indécence. On fait ce que l’on veut. Le lit peut être plutôt original, malgré ce que l’on en dit. On est la preuve vivante que l’on peut varier, que le sexe n’est pas forcément banal et monotone. On ne sombre pas dans la routine. Toutefois, avec ce qui s’est passé tout à l’heure, je pense de plus en plus à l’inviter à me rejoindre au club de temps à autre. Elle risque de me déconcentrer et m’empêcher de travailler, mais j’ai bien envie de revivre de façon meilleure la seule et unique fois où l’on s’est envoyé en l’air dans mon bureau. Le cadre qui était déposé sur celui-ci et que l’on a brisé est à la poubelle depuis longtemps, j’ai voulu le remplacer par une photo de Teodora, mais elle ne semble pas aimer les photos, et il y a quelque temps encore notre relation était secrète. Je finirai sans doute par la convaincre un beau jour, mais pour le moment mon bureau est un peu vide. Je pousse un nouveau gémissement rauque, penchant la tête vers l’arrière. Je sens encore quelques gouttes d’eau dans mes cheveux qui dégoulinent sur mon dos. L’eau est légèrement froide, mais je ne me plains pas. « Teodora… » Je pousse un long soupir et mes lèvres se collent à nouveau aux siennes. Mes mains se resserrent contre ses cuisses, les maintenant collées à mes hanches. Je continue d’aller et venir en elle, les mouvements sont plus rapides, mais je ralentis quelques instants pour la regarder dans les yeux. « Épouse-moi. S’il te plaît. » Je réitère ma demande en roumain cette fois pour qu’elle comprenne. Je vais sans nul doute casser le moment. Peut-être qu’elle voudra tout arrêter, qu’elle me repoussera et me dira qu’elle ne veut pas, que ma demande est trop rapide. Ça pourrait être vrai, mais tout est déjà trop rapide, dans notre cas. On ne fait pas les choses comme les autres. Je dépose un baiser sur son front avant de la regarder à nouveau le plus sérieusement possible.
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Sujet: Re: KRISTEO ◊ the cruelest monsters are human too.