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(kristeo) + « 50's shades of kristeo »

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MessageSujet: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyMar 17 Fév - 23:07

tout le monde sait très bien que je ne suis pas fleur bleue et encore moins romantique. je n'ai jamais fêté une seule saint-valentin. je pense même que cette fête n'est qu'un truc commercial pour faire dépenser de l'argent à des couples. du chocolat, des fleurs ou des bijoux. je ne pense pas que ça puisse rendre un couple plus heureux ou faire que l'amour reste encore de longues années. les couples feraient mieux de le faire tout au long de l'année au lieu d'attendre une fois dans l'année. j'ai beau voir la date s'affichait sur mon portable, je me rends pas compte que c'est un jour spécial. je ne sais pas si Kris s'attend à quelque chose . sûrement pas étant donné qu'il me connait pour savoir que je ne serais pas du genre romantique. il a peut-être prévu un truc de son côté. ça me choquerait pas au vue des choses qu'il m'a dit ou bien qu'il a fait. il est bien plus romantique que moi. en même temps, il en faut peu pour être meilleur que moi dans ce domaine. il a eu cette lettre cette après-midi. une lettre qui m'a grandement étonné. c'est une ville qui m'étonnera de jour en jour. le maire de la ville qui écrit des lettres pour les donner à des couples. d'une part, on se demande comment il sait qu'il y a quelqu'un dans notre vie et d'autre part, pourquoi aider. j'ai longtemps regardé la clé qui était avec. une clé pour une chambre d'hôtel. je ne sais pas ce qui peut avoir derrière la porte cette chambre. mais je dois dire qu'à ce moment-là, j'étais très curieuse de le savoir. la curiosité vous pousse parfois à faire des choses complètement folles. je me demande si je vais parler de cette clé à Kris. ça pourrait être marrant mais aussi ça serait faire ressortir un côté romantique. on ne va pas fêter la saint-valentin. nous ne sommes pas en couple et surtout nous ne sommes pas ce genre de couple. c'est en voyant sur l'horloge sonné dix-huit heures que je me suis dis qu'il était temps de peut-être accepter l'offre. « je sais que ça fait un peu culcul mais autant en profiter vu que c'est offert.»  pour rien au monde, je dirais que ça serait bien d'opter pour accepter cette invitation si gentiment offerte. par contre, pour que ça rende les choses plus excitantes autant se rejoindre là-bas. je dois aller papoter avec un partenaire en plus. un petit tête  à tête pour finaliser un contrat. il veut des armes et je lui en ai trouvé un bon paquet et la somme qu'il m'offre, n'est pas à prendre la légère. on ne crache pas sur autant d'argent. en plus de ça, c'est un partenaire fiable comparé aux autres. « on se retrouve à vingt-heure pile là-bas devant la porte.»  je fais bouger la clé devant mes yeux avec un sourire malicieux ne lui laissant pas le temps de dire oui ou non. je sors de la demeure, deux heures devant moi. j'envoie un message pour donner rendez-vous dans quinze minutes au partenaire. pas besoin de prendre des hommes de main. je peux y aller toute seule. je ne crains rien. le  rendez-vous se passe à merveille. je lui montre une arme en lui disant que dans un mois, j'aurais le nombre qu'il me demande. je vois à travers son regard qu'il est content. je me demande bien ce qu'il va faire tout ça. je m'en fous. il peut bien en faire ce qu'il en veut, ça ne m'empêchera pas de les lui vendre. il reste encore une heure. une longue d'heure.  je ne sais pas pourquoi je pousse la porte de ce magasin de vêtements mais je suis déjà à l'intérieur. je farfouille cherchant je ne sais quoi. un sourire se dessine enfin sur mon visage. je paye les affaire. j'engouffre dans ma voiture et enfile ce que je viens d'acheter. je sais que Kris n'affectionne pas vraiment la lingerie. cependant, je veux voir ce qu'il dirait s'il me voyait dans cet ensemble extravagant noir et à dentelle. un pantalon noir. un haut décolleté qui met ma poitrine bien en valeur, le même genre de haut que j'avais quand je suis allé la première fois dans le club de Kris. je mets  par-dessus ma veste en cuire enfilant une paire d'escarpin qui me donne un quinzaine de centimètres de plus. je ne change pas du tout de style. je suis comme à bon habitude. j'ai juste enfiler des sous-vêtements plus affriolants. je ne sais pas la tête que fera Kris. j'ai hâte d'y être. j'arrive devant la porte de la chambre à vingt heure pile. je vois Kris qui débarque. je crois que s'il ne serait pas venu, je lui en aurais voulu. je lui aurais fais le coup de la petite gamine pourrie gâtée. ça fait longtemps que je n'ai pas eu besoin de le faire. cependant, ça me dérangerait pas de le refaire. c'est dans mon caractère et ça ne dérange personne qui me connait. je me cale contre le mur sortant la clé que j'ai dans la poche arrière de mon pantalon. je la tends à Kris. là, je suis laisse le choix d'ouvrir cette chambre ou pas. « alors prêt.» je ne sais pas ce qui peut se cacher derrière cette porte. c'est sûrement tout un décor digne de l'amour. un endroit remplit de cœur, de rouge et de rose. je vois déjà des pétales de rose sur un lit avec une musique romantique. ça me donne envie de dégueuler, rien qu'à l'idée que ça puisse être comme ça. j'en marre de devoir attendre. je reprends la clé que j'ai donné à Kris. je la mets dans la serrure en attrapant la main de celui-ci. je tourne la clé, pousse et entre. la porte de la chambre claque. j'entends un bruit de verrouillage. je pose ma main sur la poignet essayant de la rouvrir. fermé à clé. on ne peut plus partir. c'est trop tard. maintenant, on n'a plus le choix. nous sommes ici. je fais le tour de la chambre en regardant chaque chose qui s'y trouve. c'est à la fois étrange et surprenant. je n'ai jamais été pour ce genre de pratiques. je pense même qu'on en a pas besoin pour mettre du piment à un couple. des fouets, des cravaches. mes doigts glissent sur une paire de menottes. il y a tout pour attacher une personne et pour faire en sorte de jouer aux sadomasos. on a même le droit à un buffet. je vois des fraises recouvertes de chocolat et l'envie me prend soudain. j'en attrape une et la glisse entre mes lèvres. c'est étrange cette envie soudaine pour les fraises. ça m'était jamais arrivé. quand c''est le cas d'habitude, c'est plus pour du chocolat ou tout ce qui y ressemble. ça ne doit pas être grand chose. j'en attrape une nouvelle que je croque puis l'approche des lèvres de Kris. nous sommes dans cette pièce pour je ne sais combien de temps. on ne va pas rester là comme deux idiots sans s'occuper. en même temps, je déteste ne rien faire.



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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyMar 17 Fév - 23:10


fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
La Saint-Valentin. Parlons-en de cette stupide fête commerciale, prétexte merveilleux pour dépenser une fortune sans raison au nom de l’amour. Le jour de l’année par excellence pour se faire pardonner toutes les conneries faites récemment, pour former un nouveau couple et sur une note un peu moins positive, en détruire. À cette période de l’année, plusieurs entreprises engrangent des profits faramineux, comme quoi à la « fête de l’amour » les gens ont le cœur sur la main. Je n’ai jamais vraiment porté un intérêt particulier à cette fête qui pour moi était sans doute à l’origine créée par des amoureux désespérés de ne pas recevoir d’attention. Lorsqu’un homme a besoin d’un jour marqué sur un calendrier pour faire plaisir à la femme qu’il aime, il y a forcément un problème en quelque part, selon moi. Ce n’est pas pour me vanter mais disons que je n’ai pas ce problème-là. Malgré mes millions de défauts, on peut au moins me donner le crédit de ne pas prendre pour acquis, une chose que bien des gens aujourd’hui ne semblent pas comprendre. Aujourd’hui, je serais curieux de voir parmi les clients combien sont en couple. Le Gentlemen’s est plein à craquer, les clients se bousculent pour avoir une place de choix près du podium où les filles défilent. Certains doivent être ici simplement pour fuir des représailles, bien que ce ne soit pas l’endroit le mieux choisi pour éviter celles-ci, au contraire, je pense qu’une visite dans une boîte de strip-tease ne peut qu’attirer les foudres. Une cigarette aux lèvres, je regarde les comptes. Je n’aurais jamais cru que cet endroit pourrait me rapporter autant. Bon, ce n’est pas le marché des armes, on en est encore bien loin, mais tout de même les profits sont hallucinants. Je regarde les factures d’alcool, les plaçant dans un coin, triant chaque bout de papier minutieusement. Ce boulot n’a absolument rien d’intéressant, mais je me vois plutôt mal engager quelqu’un pour faire ma comptabilité. Encore moins lorsqu’il s’agit de blanchir de l’argent venant du trafic, je ne peux pas me permettre de faire confiance à un comptable, les chances que ça finisse mal sont beaucoup trop grandes. La cigarette que j’ai au coin des lèvres s’écrase dans le cendrier et je me racle la gorge, prenant une gorgée du verre sur la table. De l’eau, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Je n’aime pas boire en travaillant. Trop souvent les conséquences en n’en valent pas le jeu. Je ne connais personne de bien compétent alors qu’il est sous l’influence de la boisson. Je regarde l’heure, dix-huit heure quarante. Je ferais mieux d’y aller, si je veux me préparer avant de rejoindre Teodora. Je me souviens ce matin, quand elle m’a parlé de cette soirée organisée par le maire. Quand j’ai reçu la lettre ainsi que la clé de la chambre d’hôtel, je trouvais ça plutôt douteux. Mais j’ai rapidement appris que je n’étais pas le seul, que ce n’était pas un cannular et que l’homme chargé du bien-être de cette ville semblait être un sacré pervers. Enfin, je dis ça, mais ce n’est qu’une invitation dans un hôtel. Je ferme mes livres de comptes. Ce sera assez pour aujourd’hui, je suppose. Après avoir verrouillé la porte du bureau, je fais signe à un des videurs que je pars. Quand il me demande si je vais à cette soirée en couple, je me contente de lui sourire brièvement. Nous n’avons pas vraiment établi ce point avec Teo. Elle semble parfois éviter le sujet, en même temps je ne peux pas trop lui en demander. À la maison, je constate que Teodora n’est pas là. Sans doute qu’elle est déjà partie, même s’il est encore tôt. Je me sens un peu coupable de ne lui avoir rien acheté. Je suppose qu’elle doit avoir l’habitude des milliers de cadeaux de divers prétendants, de toute façon. Et puis je n’aurais même pas su quoi lui prendre, de toute façon. J’hésite sur la façon de m’habiller, me disant que vu l’hôtel, je serais mieux de mettre quelque chose de chic, pour bien paraître. En même temps je parais toujours assez bien lorsque je me présente en quelque part. J’essaie de garder cette bonne image de riche homme d’affaires venu de l’extérieur. J’opte pour un complet avec une chemise blanche, pour faire bien simple. Je me demande ce qu’elle a choisi de mettre. Je ne m’attends pas à la voir en robe de bal, en même temps je ne l’aie jamais vue porter une robe, tout simplement. Ce n’est pas quelque chose qui me déplairait, par contre. Même que dans ce genre de soirée, j’aimerais tout de même la voir élégante, sortir de sa zone de confort. Quand j’arrive à l’hôtel, elle est déjà là. Comme de fait, elle ne porte pas de robe. Je croise les bras en la regardant et hausse les sourcils, un sourire se dessinant sur mes lèvres alors qu’elle me demande si je suis prêt. « Ouais… Tu aurais pu au moins mettre une robe, pour ce soir. » Mon ton n’est pas vraiment déçu, mon visage affiche un petit air moqueur et je prends la clé qu’elle agite devant moi comme un jouet. Je ne sais pas à quoi m’attendre. Sans doute un truc romantique à la gomme, rappelant à quel point cette fête est commerciale. Pourtant, en entrant, j’écarquille les yeux. « Qu’est-ce que… » Ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais. Avant même que j’aie pu dire un mot, j’entends la porte se refermer et le déclic qui indique qu’elle est verrouillée. Des cravaches, des liens, je vois même une paire de menotte et quand je vois la corde bien pliée sur la table du fond, je ne peux m’empêcher de sourire. Je m’approche de celle-ci et la saisit, la montrant à Teo avant de la replacer là où elle était à l’origine. « Bah au moins je saurai quoi faire si tu décides de t’enfuir en courant. » Son regard est déjà absorbé par le buffet et je lève les yeux. En fait, je n’ai pas mangé non plus, quand j’y repense. Je m’attends à la voir se jeter sur le chocolat, puis je suis surpris de la voir saisir une fraise. Enfin, elle peut bien manger ce qu’elle veut, en même temps. Je la regarde piquer dans les fruits puis elle s’approche de moi, m’en glissant un entre les lèvres. Je mords doucement, le goût fruité envahit ma bouche. Je regarde le lit. Il a l’air confortable au moins. Des draps de soie foncé, en fait la chambre me fait penser à une de ces fausses salles de torture de film porno bdsm. Pas que je sois un expert, mais on finit toujours par croiser ce genre de trucs louches sur internet. « Je sais pas pour toi, mais j’ai l’impression qu’on s’est fait avoir en acceptant cette invitation. » Je me dirige vers le buffet, attrapant deux coupes et débouchant le champagne à notre disposition. Heureusement que c’est de la bonne qualité, sinon j’aurais franchement été déçu. Je tends un verre à Teodora. « Je ne t’ai pas acheté de cadeau, j’espère que tu vas me pardonner? » Je m’approche d’elle et pose une main sur sa taille, l’attirant contre moi. Je l’embrasse doucement, après tout c’est la St-Valentin, c’est la journée idéale pour la tendresse non? « J’ai pas arrêté de penser à toi. Et à ce soir. On trouvera bien un moyen de s’amuser, non? » Je lui donne une légère tape sur les fesses et m’approche de la table pour attraper les menottes, les agitant en l’air avec un air malicieux.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyMer 18 Fév - 14:58

quand je vois Kris arrivait. je suis ébahit. première fois que je le vois avec un costard complet. même si j'adore le voir avec seulement un bas de survêtement, je dois dire qu'habiller comme ça il en jette. ça fait ressortir son côté homme d'affaire. ça fait ressortir son côté bon garçon je trouve. contrairement à moi, il a joué le grand jeu. en nous regardant tous les deux, ça peut sembler choquant. nos looks ne collent pas du tout l'un avec l'autre. l'opposé même. j'aurais peut-être du faire un effort. j'aurais peut-être du enfiler un truc bien plus élégant. « ouais.. tu aurais pu au moins mettre une robe, pour ce soir. » moi, une robe ! ce n'est pas vraiment mon genre. si j'avais sû que ça lui aurait plu, j'aurais fait l'effort d'en trouver une. ça aurait été une véritable exception. puisque les seules fois où j'ai porté une robe, c'était pour les bals du lycée. j'étais bien obligé sinon j'aurais été un extraterrestre au milieu de tous. en même temps, je m'en serais foutu haut la main. rien ne peut me contrarier et les jugements non plus. je n'ai pas mis de robe cependant j'ai sortit le grand jeu en-dessous. « je prends note pour la prochaine fois. tu ne seras pas déçu du reste.» je lui fais un petit clin d'œil en réponse à son petit air moqueur. il m'en faut plus pour être choquer d'un tel décor. par contre, je n'aurais jamais pensé une seule seconde que ça puisse être un truc dont raffole le maire d'une si petite ville. il a vraiment un côté pervers. il doit cacher de lourds secrets. on peut pas dire que les gens se vantent de telles pratiques quand ils aiment ça. ils gardent ça plutôt cacher. je n'ai jamais testé ce genre de pratique. Kris me montre une corde avant de me lancer un : « bah au moins je saurais quoi faire si tu décides de t'enfuir en courant. » la seule fois où j'ai laissé quelqu'un m'attacher, c'était ce flic. il rêvait de me passer les menottes et me sauter dans l'une des cellules de son commissariat. heureusement que c'était dans un petit village à côté de New-York. en pleine nuit, j'ai débarqué sur son lieu de travail. il avait des étoiles pleins les yeux quand il m'a menotté aux barreaux de la cellule. c'était le genre de flics qu'on peut facilement manipuler. il voulait se taper une personne au lourd casier. le côté noir de la chose. en acceptant son vice, je savais que je l'avais dans la poche et qu'il n'irait pas chanter de partout qu'il pouvait me coffrer facilement. quand je voulais des informations, je me tournais vers lui en faisant miroiter d'autres soirées comme celle-ci. il était aussi jeune que moi, il était naïf et rêveur. qu'une seule fois pour l'avoir après ce n'était que des paroles. il a été lamentable. je me suis ennuyée. heureusement, ça n'a pas duré plus de quinze minutes. je n'aurais pas supporter plus. même si c'est lui qui m'attache, je ne suis pas sûre que j'accepterais. ça ne serait que pour prendre du plaisir, pas pour violenter ou faire du mal. « je ne vais pas m'enfuir puisque la porte est fermé à clé.» j'ai essayé de l'ouvrir. elle était bien fermé. le déclic était bien un signe de verrouillage. je ne sais pas combien de temps, ils veulent qu'on reste dans cette chambre. tant qu'il n'y a pas d'autres surprises, ça me va. par contre, ce maire a l'air tellement timbré qu'il peut faire n'importe quelle autre surprise ou pas. ça fait depuis ce matin que je n'ai pas mangé. mon estomac commençait à avoir besoin d'avoir quelque chose. ce buffet était tellement tentant qu'on ne peut pas se contenter de le regarder. il est immense et on a le droit à tout un tas de trucs. sucré. salé. contrairement à mes habitudes, je n'opte pas pour le chocolat mais pour les fraises. je me surprends moi-même dans ce choix. seulement, c'est comme une envie. j'ai envie d'avoir sur ma bouche le goût sucré et délicat de la fraise. j'en attrape une autre que j'approche des lèvres de Kris. il mord dedans et je le regarde apprécié le gout que ça peut avoir. « je sais pas pour toi, mais j'ai l'impression qu'on s'est fait avoir en acceptant cette invitation. » « on s'est peut-être fait avoir mais c'est trop tard, alors autant ne plus y penser.» on ne pouvait pas prévoir ce qu'on trouverait derrière la porte de cette chambre. on ne pouvait pas prévoir que ça serait comme ça. c'est trop tard de penser, de se dire qu'on s'est fait avoir. il y a tout de même quelques clichés d'une soirée romantique. en plus du chocolat, il y a du champagne. il en verse dans deux coupes et m'en tend une. je l'attrape et la porte à mes lèvres. je n'ai jamais été accro au champagne. même si j'ai toujours été dans le luxe, le champagne n'a jamais correspondu à ma personnalité. trop surfait. comme s'il fallait que tous les riches raffolent du champagne et se lave dedans comme si c'était de l'eau. je suis plus pour les alcools plus forts. les alcools qu'on sent dans sa gorge. j'en bois une gorgée puis je repose le verre. une autre gorgée ne passera pas. « je ne t'ai pas acheté de cadeau, j'espère que tu vas me pardonner ?. » il voulait vraiment faire le type de saint-valentin dont les raffoles les idiots. tenue de soirée, cadeaux. je n'ai pas besoin de cadeau. je n'ai pas besoin qu'il me couvre de quelque chose. si j'ai besoin de quelque chose, je peux parfaitement me l'offrir. bien sûr que je vais le pardonner. je m'attendais pas du tout à avoir un cadeau et je n'en voulais pas. qu'est-ce qu'il m'aurait offert ? un bijou, non merci. un bouquet de fleurs, berk. des chocolats, le meilleur choix puisque j'aurais pû les manger. et puis après il y a tous ses cadeaux que les hommes font pour leurs propres plaisirs. des vêtements affriolants. de la lingerie qui ne recouvre rien. « je vais te haïr jusqu'à la fin des temps. tu sais comme je voulais cette bague avec tous ses diamants. » je plaisante bien sûr. je me moque de lui et de ce qu'il vient de sortir. comme si il pouvait croire que je penserais le contraire. je n'aime déjà pas la saint-valentin donc les cadeaux, ça fait encore plus ressortir le côté nunuche du truc. il pose une main sur ma taille pour m'attirer contre lui. il m'embrasse doucement. il veut jouer avec ce jour et faire ressortir de la tendresse. ça semble si paradoxal avec l'ambiance de la chambre. ce n'est pas du genre à être une chambre pour la tendresse. au contraire, ça fait ressortir le côté malsain de ce qu'on peut faire. « j'ai pas arrêter de penser à toi. et à ce soir. on trouvera bien un moyen de s'amuser, non ? » je ne dis rien à ce qu'il vient de dire. ça ressemble vraiment à de la tendresse, à du romantisme. du moins, la première partie de sa phrase. il pense à moi quand il est au boulot. j'ai tout de même un petit sourire qui se dessine sur mon visage. c'est peut-être étrange mais on ne va pas se priver, on va passer la soirée à boire du champagne et à manger. autant utiliser quelqu'un de ses objets. peut-être pas tous car je n'ai pas vraiment envie que Kris me fouette ou me tape avec une cravache. il me donne une tape sur les fesses. il attrape des menottes et les agite en l'air malicieusement. je m'approche de lui, les attrapant et avec un petit mouvement, je vais en sorte que l'une des menottes soient au poignet de Kris. je suis fière de moi. « tu croyais vraiment pouvoir m'attacher.» j'attends de voir comment il va prendre la chose.



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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyMer 18 Fév - 18:09


fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Je remarque rapidement qu’elle ne boit pas son champagne. Tant pis alors, au moins je n’aurai pas à me sentir coupable de ne pas boire ce soir. Je souris quand elle me répond à propos de cette histoire de cadeau. C’est bien ce à quoi je m’attendais venant d’elle, les cadeaux ne l’intéressent pas. N’importe quel homme normal aurait sans doute remercié le ciel de pouvoir préserver son porte-feuille, mais dans mon cas l’argent ne compte pas parmi mes problèmes. Mon sourire s’étire quand elle parle de bague sertie de diamants. Je ne l’ai jamais vue porter de bijoux, du moins rien de très remarquable. Je suppose qu’elle ne doit pas aimer ça, tout comme les robes et tout ce que les femmes aiment en général. Je suis déjà assez surpris qu’elle ait proposé de venir ce soir, que je n’aie pas eu besoin de lui en parler. En vérité, je ne sais pas si je l’aurais fait, partant de la base qu’elle n’aime pas tout ce qui est trop cucul. En regardant le décor, on comprend rapidement pourtant qu’il ne s’agit en aucun cas d’une petite soirée romantique à l’eau de rose. On se croirait dans un donjon. Je l’embrasse, la serrant contre moi. Mes gestes tendres ne semblent pas la rebuter, en même temps il faudra bien qu’elle s’y fasse un jour, un peu de délicatesse n’a jamais fait de mal à personne, non? Elle semble plutôt étonnée quand je lui dis que j’ai pensé à elle. Je pense souvent à Teo, quand je suis au club. Que ce soit pour me dire à quel point elle est mille fois mieux que ces filles qui se trémoussent sur les podiums ou qui baisent pour un peu d’argent dans les chambres, ou bien lorsque j’ai des discussions avec certains partenaires d’affaires. Un jour son nom est venu dans une conversation, un tchèque qui parlait de la fille de Teodor Macek qui avait apparemment repris les affaires familiales. Je n’ai rien dis à propos de nous, je ne sais pas si elle l’aurait bien pris. Toutefois, quand j’entendais le type au bout du téléphone parler d’elle comme d’une misérable femme qui aurait besoin d’un homme pour la soutenir, j’avais envie de grogner. Je n’en ai pas parlé à Teo. Elle doit savoir que les gens parlent dans la business, que certains doutent et douteront probablement toujours de ses capacités. Je remarque qu’elle sourit, et après lui avoir donné une légère fessée je me dirige pour prendre les menottes. Je crois en avoir utilisé quelques fois, si on oublie bien entendu lorsque l’on m’a jeté en prison. Celles-là semblent moins douloureuses, avec les petits froufrous qui recouvrent l’intérieur. Au moins ça ne vous ruine pas les poignets. J’ai toujours été celui qui menotte, jamais l’inverse. Peut-être que je n’avais pas vraiment la partenaire pour ça. Je regarde Teodora qui s’approche de moi et je me demande bien jusqu’où va nous mener cette soirée. Il y a un tas de choses sur la table que je ne connais même pas, ou plutôt que je n’ai pas forcément envie de connaître. Un instant d’inattention de trop, sans aucun doute, puisque je sens un de mes poignets soudainement restreint dans une des menottes. Je regarde Teo, un peu étonné, puis je souris à son commentaire. « En fait j’avais pas spécialement d’attentes, tu vois. » Je me mords la lèvre inférieure et ma main libre se glisse dans ses cheveux, jouant avec les mèches ondulées. « Mais toi tu sembles plutôt bien partie pour le faire, à ce que je vois. » Mon regard se reporte un instant sur la table. Pour une soirée réservée aux couples, je trouve qu’il y a un peu trop de godemichets au menu. J’aperçois des chandelles, des plumeaux, des baillons et des objets qui me rappellent plus une salle de torture que le plaisir. « Je dois être trop vanillé pour ce genre de trucs. » Je parle sur un ton amusé. Je ne sais pas trop ce qu’elle en pense, on le découvrira bien assez vite de toute façon. Ma main libre se pose sur sa veste et j’entreprends de la lui retirer, découvrant ses épaules nues. Je ne tente pas de délivrer ma main menottée, plutôt curieux de ce qu’elle compte faire ensuite. « J’espère qu’ils ont pas installé de caméras, tu crois qu’ils feraient ça? » Je redeviens sérieux un instant. Ils pourraient bien, après tout. Si le maire est assez tordu pour offrire des soirées bdsm à ses habitants, il peut très bien se garder des vidéos-souvenirs au passage. Je grimace en imaginant quel genre de pervers dirige cette ville. « Dire qu’après, c’est nous les psychopathes. » Je prends un ton faussement plaintif, puis mon regard se porte vers le buffet. Mes yeux pétillent en voyant le chocolat. Bah au moins, il y a déjà un truc dans cette pièce que je trouve intéressant.

[hj : toutes mes excuses c’est tellement mauvais :carton : ]

Emi Burton
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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyJeu 19 Fév - 15:01

les hommes aiment quand les femmes ne demandent pas d'alcool, ne demandent pas de choses aberrantes. je ne demande jamais des choses excessives qui demandent de l'argent. je peux demander d'autres choses. je peux demander un meurtre, une tuerie, du sang. c'est encore pire. car ça ne peut pas s'acheter, ça ne peut pas se remplacer par autre chose. je ne porte jamais rien d'excessifs. les seuls bijoux que je porte sont une simple bague et un bracelet. rien de plus. quand il me parle du fait qu'il a pensé à moi au club. de quelle façon ? par rapport à ce qu'on fait. par rapport au business. je sais que certains veulent voir un homme à mes côtés disant que ça permettrait de me contrôler, de s'occuper du business et de respecter l'image du domaine. je sais qu'il me voit comme une femme, comme une incapable. je n'ai besoin de personne pour m'aider. je n'ai besoin de personne pour me protéger. je n'ai pas envie qu'ils sachent que je me suis rapprocher de Kris. je ne veux pas qu'ils s'imaginent que c'est parce que je suis incapable de m'occuper de l'empire Macek seule. je veux leur prouver que quand je suis autant capable d'un de ses hommes. «  en fait j'avais pas spécialement d'attentes, tu vois. » il passe la main dans mes cheveux s'amusant avec mes mèches ondulés. j'ai appris à ne pas me faire de film, à ne pas essayer de découvrir les choses. on est toujours déçu après ce qu'on trouve. il est pareil. en même temps, pourquoi se faire des films. pourquoi s'imaginer des trucs abracadabrants alors que c'est se mentir à soi-même. il y a rien d'exceptionnel. le monde n'offre rien de véritablement gigantesque et encore moins quand on fais des projets. généralement, ce sont ceux qui se réalisent le moins. ce sont ceux qui restent en suspens ou qui nous emmène le plus de problèmes. «  mais toi tu sembles plutôt bien partie pour le faire, à ce que je vois. » je ne crois pas  être capable d'aller jusqu'au point de le faire vraiment. la moitié de ses objets me donnent froid dans le dos. pas question que je porte un bâillon sur la bouche. comment une femme ou un homme peuvent aimer avoir un truc dans la bouche qui les empêchent de parler, de gémir et que sais-je. la canne me donne froid dans le dos. je sais ce que ça fait de se prendre un coup de bâton dans le ventre ou dans la tête. alors vouloir laisser nous le faire, c'est de la folie. on ne peut en retirer aucun désir juste une grosse douleur et se réveiller le lendemain matin avec un beau bleu. pour les godes, ce n'est pas une chose que je veux faire à Kris. faire ça à un homme n'est pas un de mes kifs et je pense que ça ne lui plairait pas tellement de me voir avec un de ses trucs ceintures. par contre, quand on est seule et qu'on a besoin de se faire plaisir, c'est une bonne alternative. bien que c'est bien mieux quand on a le mec. c'est plus humain et moins plastique. avec ce genre de jouets, il n'y a pas de gestes . vous êtes celle qui se donne du plaisir et qui décide comment faire. « autant en profiter. ah moins que tu préfères, rester sagement installer sur le lit sans rien faire.»  la paire de menottes s'est bien plus attirant. et puis c'est paradoxal avec notre métier. c'est un objet qu'on n'a pas envie de voir autours de nos poignets. contrairement à des menottes de police, c'est là sont beaucoup plus girly avec la fourrure rose bonbon et on peut les défaire d'un petit mouvement. personne ne gardera de traces demain. bien plus agréable. c'est vrai que cette chambre est étrange et sournois, sans oublier perverse.  mais ce n'est pas mon genre de rester sage. je ne vais pas m'asseoir sur le bout du lit en attendant qu'on décide de nous ouvrir la porte. je ne vais pas jouer à la gentille petite fille qui est capable de ne rien faire. on ne va pas regarder défiler les heures. je ne vais pas faire les saintes nitouches à deux balles. «  je dois être trop vanillé pour ce genre de trucs. » j'avais déjà entendu ce terme. apparemment, quand on parle de sexe vanille, on parle de sexe conventionnel. on parle de sexe dans le lit sans faire en sorte que ça soit différent ou extravagant. il dit ça alors qu'on l'a fait dans une douche, dans les toilettes de son club, dans une prison... je ne pense pas que ça rentre dans le concept. je ne pense pas que ça soit considérer comme normal. parce que c'est ça au fond quand on parle de sexe vanille. une tentative de  le faire comme tout le monde, de le faire sans chichi. il pose sa main libre sur ma veste en réussissant à la faire descendre en minimum. il ne peut que la retirer jusqu'aux épaule. de tout façon, je ne le laisse me l'enlève entièrement. en lui mettant une menotte, je voulais jouer au jeu d'être celle qui commande, celle qui décide.  c'est peut-être l'ambiance de la pièce qui me pousse à le faire.  je suis du genre à aimer quand un homme prend le dessus, quand c'est lui qui commande en quelque sorte. ça change par rapport à mon caractère, par rapport à ma façon d'agir. «  j'espère qu'ils ont pas installé de caméras, tu crois qu'ils feraient ça ? » je ne suis pas depuis longtemps dans cette ville. je commence tout juste à me repairer, à faire mes marques. je connais le maire et au vue de ce soir, je n'ai pas envie de vraiment le connaitre.  j'ai déjà une image assez précise de son caractère et de sa manière de faire. ça ne m'étonnerait même pas de savoir qu'il y a des caméras, que ce cher monsieur veut avoir des scènes pour son plaisir personnel. je ne crois pas que ça soit très légal. ça m'est bien égal qu'il peut y avoir des caméras. de toute façon qu'est-ce qu'il peut faire de ces images. les diffuser. les vendre. oh, il peut s'amuser à le faire mais si c'est le cas quand je le trouverais, je lui ferais sa fête. mais pour l'instant, je ne suis pas disposé à me poser ce genre de questions. à étudier l'endroit. à vouloir d'un tel dialogue. c'est beaucoup trop sérieux pour cette chambre. «  dire qu'après, c'est nous les psychopathes. » oui, on nous voit comme des psychopathes, comme des tordus. mais il y a plus tordu que nous et ça se voit clairement en ce moment même. le maire de cette ville est bien plus tordu que nous. c'est un grand malade qui a besoin de se faire soigner. « tais-toi. qu'est-ce que ça peut bien faire qu'il est mis des caméras ou pas.  » je le fais chavirer sur le lit. j'ai pas envie qui me parle encore et encore. c'est du blabla sans grande importance. je n'ai pas envie de parler du maire, je n'ai pas envie de parler de caméras. alors qu'il était entrain de parler des caméras, j'avais pris une autre paire de menottes sur la table. j'attrape la main o il y a déjà la menotte. je fais en sorte que son bras soit tendu pour que j'attache ce bras au lit. le voilà piéger d'un bras. je prends son autre poignet et clap, la menotte se retrouve autours. je fais la même chose que pour son autre main. il se trouve attacher au lit. je me mets debout sur le lit, croisant les bras sur ma poitrine. je le regarde avec un petit sourire coquin. « c'est mieux comme ça.» je fais descendre la fermeture éclair de ma veste en cuire, je lance au loin et elle tombe dans un coin de la chambre. je pose mes mains sur le bas de mon débardeur. lentement, je fais remonter le tissus noire en ondulant comme une sirène en mer. je le passe au-dessus de ma tête, je le tiens quelques secondes au bout de mes doigts et laisse tomber sur le sol dans un bruit silencieux. il a maintenant le plaisir de voir une partie de ce que j'ai acheté spécialement pour lui. j'espère qu'il va remarquer le fait que j'ai fait un effort. mon pantalon disparait de mes jambes. je ne vois pas l'intérêt d'avoir opter une robe parce que je l'aurais pas eu sur le dos très longtemps. je jette mon pieds d'un côté, ma chaussure cogne dans le mur. je fais la même chose avec l'autre chaussure. je m'assois à califourchon sur Kris faisant courir mes mains sur ses bras pour descendre sur son torse. je desserre sa cravate et la retire. et avec une lenteur interminable, je retire un à un les boutons de sa chemise.  



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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyJeu 19 Fév - 22:07


fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Elle me demande de me taire et je réalise qu’effectivement je parle beaucoup trop. Sans doute parce que je suis un peu dépassé par les événements. En parlant comme ça, je me dis que je ne parais pas trop pris au dépourvu, mais avec une petite rétrospection, je réalise que c’est sans doute pire ainsi. Je ferme donc ma bouche, pinçant les lèvres en un sourire moqueur. En réalité, cet espèce de dépravé peut bien installer les caméras qu’il veut, il est vrai qu’au final, c’est nous qui prenons notre pied. Qui sait, peut-être que ce type cherche un peu d’inspiration pour égayer ses propres moments dans la chambre à coucher. Je souris à cette pensée. Avec nous, il va être gâté c’est certain. Mon regard se perd sur le chocolat et j’aurais mieux fait de garder mon attention sur la jolie brune, car elle en profite pour me pousser sur le lit. Je la regarde, arquant un sourcil en souriant d’un air joueur pour constater qu’elle a une autre paire de menottes entre les mains. Elle a dû les prendre pendant que je ne portais pas attention. J’ai baissé ma garde avec elle, peut-être que je devrais faire plus attention à l’avenir. L’amour rend aveugle et dans mon cas j’aurais besoin d’une canne blanche. Elle se penche pour m’attacher et je feins de me débattre un instant, me laissant attacher au lit sans trop de protestation, gardant le silence comme elle me l’a ordonné. À vrai dire, je suis plutôt intrigué par son attitude. Bien sûr, je savais qu’elle aimait être en contrôle, mais jusque-là… Je la regarde se mettre debout sur le lit, elle me surplombe de toute sa grandeur. Teo est plutôt dans la moyenne pour une femme. La voir alors que je suis allongé comme ça me donne une toute autre vision, une nouvelle façon d’admirer son corps qui frôle la perfection. Son petit sourire coquin me fait fondre et je maudis déjà ces menottes lorsqu’elle dit qu’elle trouve que, de son côté, les choses sont bien mieux de cette façon. Je la regarde faire descendre la fermeture-éclair de sa veste de cuir, elle prend son temps, visiblement. La pièce est tellement silencieuse à présent que le simple petit bruissement du textile semble faire un bruit cacophonique. La veste tombe sur le sol mais je n’y porte pas attention. À vrai dire, toute mon attention est rivée sur Teodora et ses doigts fins posés sur le bas de son débardeur. Petit à petit, elle découvre chaque centimètre de sa peau au teint olive, le teint de l’Europ de l’Est. Les femmes y sont les plus belles, selon moi. Son ventre ondule alors qu’elle retire son haut foncé, rappelant vaguement les danseuses de baladi. Visiblement, elle avait déjà tout prévu. Je regarde la pièce de lingerie qui recouvre sa poitrine que je ne peux malheureusement pas toucher. Je ne suis pas un grand amateur de dessous féminins, mais pour cette fois je dois dire que la vue est bien loin d’être désagréable. Son pantalon glisse lentement sur sa peau, sensuellement. J’ai affreusement chaud alors que j’aperçois la culotte en dentelle foncée qui s’agence parfaitement à la couleur de sa peau. Ses talons hauts volent contre le mur, brisant le silence. À vrai dire, je n’ose pas parler, de peur qu’elle ne décide de s’arrêter. Elle s’abaisse à mon niveau et je peux maintenant sentir son corps presque nu sur moi au travers de mon pantalon. Ses mains longent mes bras avec douceur avant de faire de même avec mon torse. Je me mords la lèvre inférieure lorsqu’elle attrape ma cravate, jouant avec un instant, se faisant tentatrice avant de la détacher. Elle prend son temps et c’est insupportable. Une fois l’accessoire retiré, elle pose à nouveau ses mains sur mon torse. Un après l’autre, elle fait sauter les boutons de ma chemise. Elle doit bien réaliser à quel point ça me fait de l’effet, puisqu’elle prend tout son temps. Mes mains bougent par réflexe, je tente de me délivrer de mes liens pour la toucher, pour prendre part à l’action. Je transpire, je me sens comme un volcan au bord de l’éruption. L’air frais sur mon torse n’apaise en rien cette sensation. Je suis un homme d’action, et présentement je suis totalement impuissant. Ça me rend complètement cinglé, j’ai l’impression d’être en état d’ivresse tant je ne contrôle plus mon corps. Chacun de ses mouvements sur moi me rappelle à quel point mon pantalon est maintenant étroit, mon membre pressant douloureusement contre ma braguette en rendant le supplice autant excitant que douloureux. « Teodora, je n’en peux plus… » Ma voix est étranglée, ma respiration est tellement courte que j’ai peur de manquer d’air. Ses cheveux chatouillent ma peau et me font frissonner, c’est intolérable. Je murmure un juron en serbe et penche la tête vers l’arrière. Ma chevelure blonde cendrée caresse mes épaules et je tente d’apaiser ma respiration. L’odeur masculine de mon savon qu’elle porte sur son corps envahit mes narines et je me mords la lèvre inférieure avec une telle passion que je sens le goût métallique de mon propre sang envahir ma bouche. Je serre les poings, agitant les mains. Les menottes tintent alors qu’elles frottent contre les barreaux du lit, mais je n’arrive pas à m’en défaire. Je suis prisonnier, entièrement à sa merci. Ça doit la faire rire de me voir comme ça, totalement soumis à elle. Elle doit prendre son pied c’est certain. Tous les muscles de mon corps se contractent, je soupire de frustration et de plaisir à la fois. En réalité, je ne sais pas si j’aime ou déteste ce qu’elle me fait. Ce que je sais, c’est qu’à ce moment précis, elle me rend complètement fou. « Tu es la meilleure tortionnaire que j’ai connu de ma vie, c’est certain. » Elle sait y faire avec moi, il n’y a pas de doute. Elle va sans doute me pousser à bout jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus elle aussi. Il ne reste qu’à savoir quand ce moment va arriver. À l’habitude, elle ne prend pas tant de temps à s’échauffer. Elle semble prendre un malin plaisir à me faire attendre ce soir. Je regarde la chambre, le décor. Finalement c’est définitivement une salle de torture.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyVen 20 Fév - 21:32

en lui disant de se taire, il n'y avait rien de méchant derrière. je me dis qu'il le fait pour combler le vide ou plutôt la surprise d'être dans une chambre comme ça. c'est vrai que ça peut déboussolé, ça fait même peur. bon pour nous, ça ne risque pas. autant lui que moi avons du voir des choses bien plus horribles et certaines choses faites avec des objets similaires. les cordes sont l'outil essentiel pour une torture. c'est même ce que je trimballe à longueur de journée dans ma voiture. ça me dérange pas de l'entendre parler au fond mais quand on parle, on agit moins. c'est tout même un soir de Saint-Valentin, il faut en profiter même si on n'a pas besoin d'avoir ce genre de fêtes pour s'envoyer en l'air. je le pousse sur le lit au moment où il ne s'y attend le moins. et oui, j'ai attendu un moment d'égarement sinon j'aurais été incapable de pousser un amas de muscles comme lui. il faut savoir user d'un peu de techniques apprises à force de se battre contre des hommes. il faut trouver des points faibles, des moments précis. il faut savoir utiliser l'intelligence au lieu de la force. il joue à se débattre et ça me fait plus sourire qu'autre chose. c'est une action bien drôle quand on sait qu'il lui suffirait d'un seul mouvement pour que ça soit moi qui soit attaché et non lui. c'est encore une première le coup que ça soit moi qui attache quelqu'un dans le sens de faire plaisir. parce que dans l'autre sens, je l'ai fais très souvent, je ne suis pas une débutante. je fais ce que je fais très rarement. me déshabiller. c'est plutôt les autres qui me déshabillent. le spectacle est digne d'un de ses stripteases que pourrait faire les filles du club de Kris. sauf que j'ai opté pour un peu plus de lingeries et plus sophistiqués. il ne parle pas et j'essaye de voir ce qu'il pense de ce que je suis entrain de faire, de voir s'il a remarqué que j'avais opté pour une lingerie bien plus différente que d'habitude. je n'avais pas prévu de faire les choses de cette façon. normalement, il aurait dû être celui qui me retire mes vêtements. mais je dois dire que de cette manière, c'est autant frustrant qu'excitant. frustrant dans le sens où je peux pas sentir ses mains sur moi et excitant car il est à ma merci. il ne peut que regarder la tentation sans pouvoir bouger. il doit se contenter d'observer et non de toucher. un peu comme ces poupées de porcelaine qu'il ne faut pas toucher parce qu'elles sont trop fragiles. je sais à quel point, c'est difficile d'être patient dans des moments comme ceux-là. on est parfois incapable de contrôler notre corps, de lui demander d'être patient. alors que je retire le dernier bouton de sa chemise, je me rends compte à quel point, je suis cruelle d'être aussi lente, aussi espiègle. « Teodora, je n'en peux plus... » moi-même je serais dans le même état que lui. qu'il me demande un peu de clémence, ne fait qu'accentuer mon envie de le faire languir encore, de faire en sorte qu'il devienne incontrôlable. en même temps, nous sommes dans une chambre de torture. c'est ce que je cherchais à faire. on peut dire que ça marche à merveille. « chut ! » dis-je en écartant les deux pans de sa chemise pour avoir accès à son torse. je vois les frissons sur sa peau. il parle en serbe et au son de l'intonation, je sais qu'il est entrain de jurer. je n'ai pas encore toucher un centimètre de sa peau. je regarde serrer les poings, j'agitais. il veut essayer de s'échapper de ses menottes. en fin de compte, ses menottes sont bien plus résistantes que je ne l'aurais cru. ça ne fait que me faire apprécier le spectacle encore plus. parce que c'est beau de le voir là, totalement impuissant. ne pouvant pas me toucher, ne pouvant rien faire. pour lui, ça doit être insupportable. ce n'est pas dans ses habitudes d'être soumis. en réalité, ce n'est dans les habitudes d'aucun de nous deux. ça doit être l'une des raisons qui fait qu'on n'a jamais essayé cette pratique ou qu'on n'en a jamais eu envie. « tu es la meilleure tortionnaire que j'ai connu de ma vie, c'est certain. » je ne suis pas patiente du tout. j'essaye souvent de le tenter mais à chaque fois, je craque et je succombe. mais pour une fois, je vais essayer de retarder l'échéance. je vais prendre mon temps. le faire languir. il va encore me supplier pour que je fasse quelque chose, pour que je lui retire ses menottes. avec ces menottes, je dois dire que c'est pas l'idéal quand vous voulez déshabiller quelqu'un qui porte un smoking. mon doigt sur les lèvres, je le regarde essayant de réfléchir à une méthode qui ne serait pas trop radicale. et puis zut, il a bien fait la même chose à l'un de mes débardeurs, pourquoi je n'aurais pas le droit de déchiqueter les siens. je n'ai pas la même force et à mains nues, impossible. j'attrape un couteau qui traine sur le buffet. un coup-là, un autre coup par-là. ici. là. et voilà le travail. je jette par terre les morceaux qu'il reste. je trouverais bien le temps d'aller lui racheter ça plus tard. maintenant, j'ai une plus belle vue. je défais le bouton et la braguette de son pantalon, et cette fois, c'est avec douceur que je l'enlève. c'est bien différent de ce que je viens de faire avec le haut. je dépose le pantalon sagement sur une chaise. il se retrouve maintenant en caleçon sur le lit. je m'éloigne de celui-ci allant faire un tour du côté des objets. je fais glisser le bout de mes doigts un peu partout. c'est fou comme des objets peuvent être non excitants. « est-ce que Monsieur serait plus ça » je prends entre mes mains un gode ceinture le faisant pendouiller. le genre de truc que je n'utiliserais jamais avec un homme. mais je veux juste voir la tête de Kris quand il va se rendre compte de l'objet. « ou bien ça ? » d'un côté un gode et de l'autre, un bâillon noire. pourquoi je voudrais mettre un bâillon à Kris. j'aime tellement entendre ses gémissements, j'aime tellement entendre mon prénom sortant de sa bouche quand on le fait, que pour rien au monde, je voudrais le bâillonner. je porte mon doigt à la bouche faisant mine de réfléchir avec un petit regard d'ange. je ne pense pas que ça lui plaise l'un ou l'autre. c'est bien lui qui disait être plus sexe-vanille. je repose les deux objets et attrape une cravache. la cravache dans une main, je fais glisser les lanières dans la paume de mon autre main. je prends la pose de maitresse. il me manque plus que la tenue en cuire et je suis prête pour être dans une vidéo de porno. je m'approche du lit. je me mets à faire claquer la cravache contre le rebord souriant telle une pub de dentifrice. seulement, je me contente de poser délicatement les lanières sur le torse de Kris. puis tout doucement, je les fais descendre jusqu'à son ventre puis sur une jambe et je remonte sur l'autre jambe remontant jusqu'à ses épaules. je ne veux pas le toucher parce que je sais que le contact de ma peau contre la sienne, va faire que je n'arriverais pas à me retenir et que je ferais en sorte d'avoir ce que je veux. « et pourtant, c'est bien loin d'être la tortionnaire de d'habitude. » ça se voit qu'il ne m'a pas vu torturer quelqu'un. il en serait surpris, je pense. c'est bien loin d'être aussi agréable et aussi calme. au contraire. je n'ai pas ce regard malicieux. aucun geste tendre. il n'y a que la dureté, la cruauté qui traverse mon regard quand je suis une tortionnaire. je ne pense pas être très douée pour une dominatrice dans ce jeu-là. pas assez diabolique. « je n'aurais jamais pensé que ces menottes seraient aussi résistantes. comme quoi il y a des surprises de partout. » je retourne vers le buffet et me met à discuter du chocolat en le faisant aussi sensuellement que possible. je lèche mes doigts un après un en m'approchant du lit où je trouve Kris, le regardant.  

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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptySam 21 Fév - 4:38


fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Elle ne répond à aucune de mes paroles, se contentant d’être malicieuse et joueuse. Je vois bien qu’elle prend un malin plaisir à me voir comme ça, complètement soumis à elle. Ça m’étonne d’ailleurs qu’elle résiste aussi longtemps, en général elle est aussi faible que moi sur ce plan. Incapable de s’en empêcher, elle finit toujours par craquer, tout comme moi. Je la regarde, debout devant moi, l’air pensive. Mon torse est nu, ma chemise est grande ouverte et je crève de chaleur à ce moment précis à cause bien entendu de l’excitation, mais aussi de la double épaisseur de vêtements que j’ai sur le dos. Le smoking et la chemise, ce n’était peut-être pas la meilleure des idées finalement. Je crains un peu pour la suite des évènements, spécialement lorsqu’elle décide de s’éloigner du lit pour marcher en direction du buffet. Mes yeux se posent sur ses longs cheveux qui coulent dans son dos avant de descendre plus bas. Je me mords la lèvre inférieure en regardant ses fesses rebondies bouger au rythme de ses pas. C’est que finalement, ce n’est pas si désagréable que ça, la lingerie. Sauf que je ne peux toujours pas la lui retirer, et ça c’est insoutenable. Je la regarde prendre un couteau sur la table et mes yeux s’écarquillent pendant un instant alors que je la vois revenir vers moi. De face, elle est encore plus belle que de dos et je me mords la lèvre inférieure alors que je vois sa poitrine se soulever à chacun de ses mouvements. Je la dévore des yeux et je n’ai aucune honte à le faire, d’ailleurs. Je ne vois pas pourquoi je ne regarderais pas, visiblement elle a acheté la lingerie pour m’en mettre plein la vue. J’en oublie même pendant un instant qu’elle a un couteau entre les mains. Teodora s’approche de moi qui suis toujours attaché sur le lit, et approche le couteau de mes vêtements. Je ne suis pas tout à fait en confiance, mais en même temps je me dis qu’elle ne me tuerait tout de même pas dans cette chambre, surtout qu’elle n’a aucune raison de le faire. Elle approche la lame de mes bras, et je la regarde ouvrir l’étoffe. Mon smoking et ma chemise tailladés libèrent mes bras, et ne servent désormais plus à rien. Je me demande bien comment je vais rentrer chez nous demain, à présent. Je la regarde me débarrasser de ce qui est maintenant de vulgaires bouts de tissu. Adieu chemise, adieu veston, de toute façon ce n’est pas comme si je n’en avais pas assez dans mes placards. Elle dépose le couteau sur la table avec les jouets – si on peut vraiment appeler ça ainsi – et ça me rassure tout de même beaucoup de savoir que l’arme contendante n’est plus à portée de main. Elle me regarde, je sens son regard se poser sur mon torse et je contracte mes muscles histoire de lui rendre la vue encore plus intéressante. Autant bien jouer le jeu, si je suis pour rester attaché comme ça encore longtemps. Elle se penche au-dessus de moi et je passe ma langue sur mes lèvres pour les humecter lorsqu’elle pose ses doigts  sur le bouton de mon pantalon. Elle déboutonne celui-ci avec une lenteur insupportable et fait de même avec la braguette qu’elle fait descendre doucement, comme si elle avait peur de la briser. Mon pantalon glisse sur mes hanches et peu à peu je le sens quitter mon corps dans un bruissement de tissu alors qu’il frôle le couvre-lit. L’air frais caresse ma peau et je frissonne légèrement, une petite chair de poule naissant sur mes cuisses. Elle plie le pantalon et le dépose sur la chaise, au moins elle ne l’a pas détruit comme ma chemise c’est déjà au moins ça. Elle m’abandonne sur le lit, se dirigeant vers la table où sont installés les divers objets tous plus originaux les uns que les autres. Elle explore ceux-ci, posant ses mains sur chaque chose qu’elle trouve et je me demande bien qu’est-ce qu’elle me réserve pour la suite. Je la vois saisir quelque chose et lorsqu’elle se retourne avec la ceinture munie d’un énorme godemichet à la main. Mon sang fait un tour et mon regard s’agrandit. Je suis même persuadé que mon visage a pâli. Si elle croit vraiment que je vais me laisser faire, même attaché elle n’arrivera pas à me rentrer un truc dans les fesses. Ce n’est jamais arrivé en prison, ce n’est certainement pas maintenant que ça va se faire. Heureusement pour moi, elle dépose l’objet là où elle l’a pris mais ne s’arrête pas à ça. Elle prend deux objets et bien vite je reconnais un nouveau gode tout aussi large que l’autre. Dans son autre main, elle tient un bâillon, de ceux avec une boule pour empêcher les gens d’hurler. J’en ai déjà utilisé un, une fois, pour torturer un homme. Qui aurait cru que des gens appréciaient ce genre de trucs. Ça me donne froid dans le dos simplement de penser que d’autres personnes dans cet hôtel sont peut-être en train de prendre leur pied avec ces horreurs. Je ne quitte pas Teodora des yeux, à la fois excité et un peu inquiet de savoir ses plans. Elle pose son doigt sur sa bouche, l’air un peu pensive. Je reconnais sa petite bouille d’ange, celle qu’elle fait toujours pour se faire pardonner, ou pour avoir l’air innocente. Ça passe toujours, sauf avec moi. Je la connais beaucoup trop pour me laisser avoir, au contraire je trouve ça plutôt inquiétant. Elle reste dans cette position un moment, les deux objets dans une main et l’index de sa jumelle sur ses lèvres. Lorsqu’elle les dépose finalement, c’est pour attraper une cravache. Je la regarde caresser celle-ci de tout son long et encore une fois, mon regard reflète une légère inquiétude. Elle me fait penser à ces dominatrices dans les films pour adultes, quoique je ne sois pas vraiment un amateur de ce genre de vidéos. Disons simplement que dans cette position, il ne lui manque que le costume de latex et elle pourrait définitivement passer pour une de ces actrices de films X. Elle se rapproche du lit avec la cravache dans la main. J’aurais cru que pour ça aussi, elle aurait laissé tomber l’affaire. On dirait bien que non. La cravache claque contre le rebord du lit et je serre les dents. On m’a déjà fouetté par le passé, dans des situations assez différentes toutefois. Les lanières de cuir effleurent mon ventre alors qu’elle fait glisser celles-ci sur mon torse. Le regard de Teodora est large et je vois bien qu’elle prend son pied à me torturer de la sorte. Les lanières de la cravache glissent sur mes jambes, lentement, et elle remonte à nouveau sur mon corps jusqu’à mes épaules. J’aurais cru que ce serait pire, je m’attendais à des coups mais apparemment ça ne semble pas être son trip. Elle me dit qu’elle n’est pas le même genre de tortionnaire à l’habitude. Bien heureusement qu’elle ne me torture pas comme ses victimes. Je serais sans doute mort ou pas bien loin sinon. Je ne l’ai jamais vue torturer quelqu’un. Il faudrait bien que je la vois faire un jour, histoire de me faire une idée de la chance que j’ai présentement. « Je préfère celle-ci, je me doute que l’autre doit être bien moins agréable. » Je tente une fois de plus de me libérer des menottes, même si je sais que mes efforts sont vains. Elle commente d’ailleurs sur celle-ci, disant qu’elle les trouve beaucoup plus résistantes qu’elle ne l’aurait cru. Elle n’est pas la seule, disons que je ne m’attendais pas à ça non plus. Et si seulement elles étaient moins solides, peut-être que ce serait plus facile de lui sauter dessus. Chose que je ne peux malheureusement pas faire pour le moment. Je la regarde qui s’éloigne à nouveau, se dirigeant vers le buffet. Elle glisse ses doigts dans le chocolat et je la regarde revenir, léchant ses doigts un à un avec sensualité. Je crève d’envie à ce moment précis, j’ai besoin qu’elle me détache. « Teodora, s’il te plaît, je t’en supplie détache-moi. » Je déteste la supplier, en fait je déteste supplier qui que ce soit. C’est faible d’agir ainsi, mais je n’en peux plus. Mon caleçon est trop serré, j’ai chaud et je ne supporte plus d’être attaché ainsi. D’ailleurs, mes bras commencent à être légèrement inconfortables dans cette position. « Allez, princesse, retire-moi ces menottes, tu sais que tu ne le regretteras pas. » Je tente une autre approche. Je lui fais un sourire joueur et mon regard l’est tout autant. Elle finira bien par craquer, de toute façon. Elle ne va pas rester là, jouant à mes dépends jusqu’à la fin de la nuit, si?

Emi Burton
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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptySam 21 Fév - 17:06

je ne lui réponds pas. il faut bien continuer le petit jeu de la même manière. il ne faut pas le casser le truc mis en route. cette pièce fait totalement ressortir de moi mon côté malicieuse et joueuse. je résiste et c'est difficile. très difficile. trop difficile. je vois bien son regard au moment où je me tourne avec ce couteau en main. il doit sûrement penser que je serais capable de le tuer. que je l'ai attaché pour le faire disparaitre de la surface de la terre. j'aurais de parfaits arguments pour le faire. alors qu'il a tué sa femme, je pourrais lui donner la même mort juste pour assouvir une vengeance. pour lui faire regretter de m'avoir fait souffrir pendant autant d'années. un argument possible quand on sait que je ne laisse pas autant de chances à ceux avec qui je travaille. mais je ne peux pas me résoudre à le voir disparaitre. je ne peux me résoudre à tuer un homme auquel je tiens. jamais. c'est peut-être beaucoup de défauts mais quand je tiens à quelqu'un je suis prête à faire des sacrifices. je suis prête à remettre certaines choses en question. c'est agréable le bruit que fait la lame en découpant le tissus. je n'ai pas pensé à la suite et surtout à la manière dont il sortira de cette chambre. on trouvera toujours une solution. ce n'est pas les idées qui manquent et je suis sûre que si je vais à l'accueil demander un t-shirt ou autre, ils seront certainement quelques choses. nous sommes dans un hôtel et comme on dit les clients sont rois. on aura tout le temps de réfléchir plus tard, et à se poser des questions. au moment où je l'ai fait, ma seule préoccupation était de lui retirer ses vêtements sans avoir à le détacher. car si je me mettais à le détacher, je savais qu'il réussirait à m'avoir. il a clairement dit qu'il n'en pouvait plus donc il ferait en sorte d'assouvir ces envies. il contracte les muscles de son torse, je me mords la lèvre inférieur me retenant de ne pas le caresser. il frisonne preuve que ça lui fait quelque chose ou sinon c'est à cause de la température il me semble pas qu'il fasse froid dans cette chambre. au contraire. c'est peut-être que mon corps est en totale ébullition par rapport à ce que lui fait. je voulais voir sa réaction quand je lui montrerais cette ceinture qui en est bien plus que ça. et je suis ravie de sa réaction. je me suis même montrée un peu excessive au vue de la couleur qu'a pris son visage. j'aurais peut-être du surtout au vue de son parcours par la case prison. tout le monde sait que là-bas, certains hommes essayent d'assouvir leurs envies avec d'autres hommes. du pas très joli quand on y pense. je ne pense pas que Kris a été l'objet d'un prisonnier. pour de ces envies et du manque, j'étais là pour le combler jusqu'à que je n'y aille plus. il n'avait pas besoin de le faire avec un autre mais au vue de son teint, je ne pense pas que ça n'a jamais été le cas. Kris est bien un homme à femmes même en prison. je dépose l'objet pour en prendre de nouveau. je veux faire durer le suspens, c'est pour cette raison que je prends mon petit air angélique. celui que j'utilise avec ceux qui ne me connaisse, ceux que je peux manipuler avec cette innocence que je n'ai pas. une innocence qui a disparu il y a bien longtemps. ça fait bien neuf ans que je ne suis pas un petit ange. Kris sait parfaitement que ce n'est qu'une facette. il sait très bien que j'utilise ce côté-là pour les gens 'normaux'. les gens qui ne connaissent pas la véritable Teodora Macek. ceux qui ne contente que de mon visage alors qu'il faut creuser bien plus profond. je prends la cravache. le seul instrument qui me semble le plus apte pour jouer avec lui. il serre les dents au bruit du claquement au bout du lit. ça serait un bon objet pour quelques séances de véritables tortures. il faudrait que j'en achète une en pensant. ça doit bien lacéré la chaire, ça doit bien faire subir une douleur importante si le coup est fort. contrairement à ce qu'il aurait pû penser, je n'utilise pas la cravache dans le même but. je laisse les chatouiller son corps en n'y mettant aucune force. je ne veux pas rajouter des cicatrices à son corps. « je préfère celle-ci, je me doute que l'autre doit être bien moins agréable. » la prochaine fois que je me décide à torturer un homme, je l'emmènerais avec moi. il se rendrait compte que les femmes sont encore plus perverses que les hommes. du moins quand il s'agit de moi. au moins, il verra de quoi je suis capable et il verra la facette de la Teodora sanguinaire. celle qui est bien plus cruelle. celle qui ne faut pas énervée ou arnaquée. les hommes qui doutent de moi, devraient assisté à l'un de mes spectacles. ils changeraient très vite d'avis et je verrais surement la peur sur le visage de peur d'avoir la même chose. les gens qui savent de quoi vous êtes capables, sont du genre à moins vous chercher, à moins jouer avec les rumeurs. je sais qu'elles sont nombreuses sur moi. je n'ai jamais fais attention à ces rumeurs. si je commence, je serais en colère constamment et je voudrais tuer la moitié de ces idiots. « la prochaine fois, je t'offre ce spectacle. tu pourras comparer. » il essaye encore de faire sauter les menottes. c'est peine perdu. je ne manque pas de faire un commentaire sur la dureté des menottes. chose qui surprend quand on voit tous ses froufrous roses autours. je vais vers le buffet et je n'hésite pas à faire en sorte que mes mouvements soient langoureux et pleins de sous-entendus. le chocolat est un souvenir de ce qu'on a fait dans la cuisine, il y a maintenant de ça quelque temps. je suis sûr qu'il s'en rappelle. je fais encore monter la tension et je le fais parfaitement exprès. « Teodora, s'il te plait, je t'en supplie détache-moi. » c'est drôle de l'entendre supplier et en même temps, c'est jouissif. mon père disait tout le monde qu'il ne fallait pas supplier quelqu'un. agir ainsi c'était prouver à l'autre qu'il avait les cartes pour vous anéantir et vous avoir dans ses filets. on peut pas dire que ça rentre en jeu. nous sommes pas entrain de négocier un contrat ou de faire une vente. « allez, princesse, retire-moi ces menottes, tu sais que tu ne le regretteras pas. » il essaye de me faire craquer, je le vois bien. supplier ne marchait pas comme je ne lui ai toujours pas retirer les menottes. il opte pour la tentation, il opte pour que j'essaye de craquer en me rappelant les autres fois. il est clair que je n'ai jamais regretter une seule fois nos parties de jambes en l'air. il pense que je vais déjà craquer. ça me donne encore plus envie de le tenter. je me mets au bout du lit, pose mes mains dessus et avance à quatre pattes faisant en sorte de ne pas l'écraser. je colle ma poitrine contre son torse, j'ondule tout contre lui. je sais que c'est cruelle au vue de la bosse qui se cache derrière son caleçon, je peux même la sentir tout contre mon bassin. « tu me crois incapable de tenir. c'est toi qui est entrain de supplier» murmurais-je près de son oreille en continuant mes mouvements. comme je peux pas être autant cruelle, je vais peut-être faire quelque chose dont je vais regrette dans quelques minutes. « mais comme je suis gentille, je vais te laisser une main de libre. » dis-je en me glissant le long de son corps pour arriver jusqu'à l'une de ses mains attachées. j'embrasse chacun de ses doigts avant d'appuyer sur le petit truc qui sert à défaire la menotte. la main de Kris est désormais libre tandis que la menotte vient de claquer contre le barreau du lit se retrouvant toute seule.

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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptySam 21 Fév - 19:15


fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Les bandelettes de cuir caressent ma peau, me faisant frissonner entre autre de plaisir mais aussi car ça me chatouille légèrement. J’aime bien ce genre de torture finalement, bien que ce ne soit pas exactement ma tasse de thé, la soumission. Je suis bien trop fier et indépendant pour ça, bien que ces derniers temps, j’ai de la difficulté à lui refuser quoi que ce soit. Mais ça c’est parce que je l’aime, sans doute, et que je veux simplement lui faire plaisir. Mon regard fait des étincelles lorsque je l’entends dire qu’elle m’emmènera profiter du spectacle un jour lors d’une de ses réelles séances de torture. Une personne normale serait tout simplement horrifiée d’entendre un truc pareil, mais je ne peux m’empêcher de sourire pour ma part. J’adorerais la voir faire, admirer sa technique. Elle doit bien se débrouiller, ayant connu son père il n’y allait pas de main morte avec les gens qu’il massacrait. Avec lui comme modèle et son caractère bien trempé, je ne doute pas que la scène sera intéressante à regarder. D’autant plus que je pourrai voir la honte sur le visage de cet homme. Le milieu est sexiste, et se faire torturer par une femme pour certains peut être excessivement humiliant. J’imagine déjà la scène, un type lui ayant fait perdre son temps car il croyait qu’elle était « juste » une femme dans le marché des armes. Puis il réaliserait qu’elle n’est pas n’importe qui, que c’est une Macek. Ça change toute la donne. « Je ne peux pas refuser une telle invitation. » Je pourrais jubiler des heures en imaginant ce scénario dans mon esprit, mais celui-ci se reporte ailleurs. Le corps de Teodora ondule de façon aguicheuse alors qu’elle marche en direction du buffet, la lingerie de dentelle cachant le minimum. Elle me vend du rêve, comme ça, en sous-vêtements sexy. Je me mords la lèvre inférieure alors qu’elle trempe ses doigts dans le chocolat, s’en délectant visiblement. Je repense à cette fameuse fois dans la cuisine. Il n’y en a eu qu’une, le pot était vide quand j’ai vérifié la dernière fois. Je la supplie de me détacher. Quelle bassesse. Ce n’est pas moi d’implorer ainsi, et pourtant je tente tout de même le coup. Ce ne sera pas la première fois que je ravalerai ma fierté avec elle de toute façon. Je l’ai fait bon nombre de fois, déjà. Elle me rend complètement fou, me fait faire des trucs je n’aurais jamais pensé faire. Comme la supplier à ce moment précis de me détacher, par exemple. Ça ne fonctionne pas, d’ailleurs. Ce n’est pas comme ça que je vais la faire craquer, sans doute que ça doit la faire rire si ça se trouve. Je tente une nouvelle approche, lui rappelant qu’elle-même ne pourra pas rester comme ça bien longtemps sans rien faire. Sa volonté m’impressionne, d’ailleurs. J’aurais cru qu’elle aurait craqué bien plus vite que ça. Je lui lance un petit regard aguicheur. Dans ma position je ne suis pas vraiment en état de négocier, c’est elle qui tient le gros bout du bâton. Ou dans cette situation ce serait plutôt la cravache, mais on ne jouera pas sur les mots, non? Je la regarde qui s’avance au pied du lit, roulant les hanches de manière affolante. Mes yeux se posent sur son corps magnifique, et quand elle monte sur le lit j’ai l’espoir qu’enfin elle va craquer. Elle rampe à quatre pattes et bientôt je sens son corps sur moi. Sa peau nue sur la mienne me donne de nouveaux frissons et ne fait qu’accroître mon désir. Je n’en peux plus, c’est intolérable. Je sens ses mains sur mes épaules alors que sa poitrine vient se frotter contre mon torse. Je laisse échapper un long soupir de frustration, regardant le mur devant moi en tentant d’oublier l’effet monstre qu’elle me fait. Elle ondule du bassin et pendant une fraction de seconde j’en ai le souffle coupé. Mon érection est douloureuse, mais elle semble bien décidée à me torturer encore, se frottant sur moi sans aucune pitié. Mon regard bleu croise le sien et elle se penche contre mon cou. Ses cheveux effleurent ma peau et je sens son souffle contre mon oreille lorsqu’elle se met à murmurer. Elle a raison, c’est moi qui la supplie, mais je n’ai pas vraiment le choix. Il faut bien que je fasse quelque chose, je ne vais pas attendre là en la regardant jusqu’à demain matin, tout de même. « Teo… » Je soupire et appuie ma tête sur le matelas, ses mouvements sur moi sont lascifs et tellement sensuels que j’en oublie ce que je voulais lui dire. Mes yeux s’agrandissent quand elle décide de détacher une menotte. Je pense pendant un instant qu’elle blague, mais elle est bien sérieuse. Elle s’allonge sur mon corps et je passe ma langue sur mes lèvres en sentant le tissu de la lingerie sur ma peau. Je sens ses lèvres se déposer sur les doigts de ma main droite, y déposant des baisers avant d’entendre enfin le déclic que j’attendais tant. Mon poignet est à nouveau libre, et ma main aurait bien pu se déposer sur le lit, mais je ne le fais pas, attrapant le visage de Teodora pour l’attirer vers moi. Je suis brusque, et ma main tremble un peu alors que je la glisse sur sa joue, puis elle s’aventure sur sa nuque. Je goûte finalement à ses lèvres, le baiser est torride, je l’embrasse avec avidité et empressement, m’arrêtant pour gémir lorsque je sens son intimité se presser sur mon bas-ventre. Ma main lâche son corps et je me retourne vivement, faisant tinter la menotte restreignant toujours le mouvement de sa jumelle. Un déclic similaire à tout à l’heure se fait entendre, enfin libre. Je pousse un soupir de soulagement avant de me tourner vers Teodora. Mes mains se posent sur ses hanches et je l’attire contre moi, ma bouche cherchant à nouveau la sienne. « Je devrais te faire goûter à ta propre médecine, tu verrais comme c’est insupportable. » Je me laisse tomber sur le lit à nouveau, la gardant dans mes bras. Mes lèvres glissent sur sa poitrine et ma langue glisse sur la fine peau au creux de ses seins. « Même si je déteste la lingerie, je dois dire que sur toi ça me plaît plutôt bien. » Je lui fais un léger sourire, et une de mes mains posées sur sa taille remonte le long de son dos, mes doigts dessinant sa colonne vertébrale. Ils s’arrêtent aux agrafes du soutien-gorge et je le détache habilement, hâtivement aussi. J’ai dit que je préférais la peau nue, je ne pense pas qu’elle sera vexée de toute façon. Je retire le soutien-gorge, admirant la vue qui s’offre devant moi. Mes mains se mettent doucement à malaxer sa poitrine, la sensation est différente qu’à l’habitude. Sa peau paraît plus tendre, plus malléable. Ce doit être mon imagination, de toute façon. Je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres, mordillant celle inférieure. « J’en pouvais plus d’attendre. » Je me redresse et la soulève doucement, roulant sur le côté pour me retrouver au-dessus d’elle. Je l’embrasse à nouveau, et ma bouche descend lentement sur sa peau. Mes mains se sont posées sur les siennes, la maintenant clouée au lit. Pas besoin de menottes pour faire ça, je peux aisément m’en occuper moi-même. Je frôle son ventre, y déposant une myriade de baisers. Je mordille doucement son nombril, je peux sentir son ventre se soulever à chacune de ses respirations sous mes lèvres. J’ai moi-même le souffle court lorsque ma bouche arrive au bas de son ventre. J’ai délivré ses mains et les miennes se posent sur ses hanches, attrapant le tissu de sa culotte, la faisant descendre doucement sur ses cuisses. Peu à peu, son corps est entièrement nu et je lance le sous-vêtement au travers de la pièce. Je me lève soudainement. Elle voulait jouer tout à l’heure? On va jouer alors. Je lui lance un sourire malicieux, la regardant allongée nue sur le lit. Il faut que je cesse de la contempler comme ça, car je n’arriverai pas à résister. Je me dirige en direction de la table, regardant les objets à la recherche de quelque chose qui pourrait me plaire. Il y en a pour tous les goûts, ou du moins ceux des gens tordus. Je n’y trouve pas mon compte, effleurant les lubrifiants et les pinces du bout des doigts, prenant bien soin d’éviter la collection de godes qui traîne sur la table. Je retourne au buffet, attrapant le bol de chocolat ainsi que mon verre de champagne que j’ai abandonné tout à l’heure. Je m’apprête à retourner vers le lit mais finalement je fais marche arrière, déposant le champagne et le troquant pour le plat de fraises. Je les dépose sur la table basse près du lit, puis retire mon caleçon. Lorsqu’il tombe sur le sol, j’ai l’impression d’être libéré d’un poids immense. Je me laisse tomber sur le lit aux côtés de la brunette, baladant une main sur sa jambe, celle-ci se logeant entre ses cuisses. J’effleure sa peau pendant un bref moment, puis saisis sa taille pour la déposer sur moi. Un coup de reins et je serais en elle, mais je tente de résister encore un peu. Mes mains se posent sur ses fesses et je la regarde en souriant, admirant son corps nu sur moi. « Je ne te connaissais pas comme ça, je vais me méfier à l’avenir. Je ne voudrais pas me retrouver attaché au lit tous les matins. » Quoique si c’est pour se terminer ainsi à chaque fois, je serais prêt à faire des concessions.

Emi Burton


Dernière édition par Kristjan Stanković le Dim 22 Fév - 5:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyDim 22 Fév - 0:32

je prends un malin plaisir à faire penser le contraire à ceux beaucoup trop macho. certains disaient qu'une femme n'avait pas à être trafiquante d'armes, que c'était le boulot d'un homme et bien, ils ont eu la langue coupé. je n'avais plus besoin d'entendre leurs conneries. et je leur démontrais le potentiel que j'avais pour faire taire quelqu'un. je déteste les hommes machos. je suis une féminine dans l'âme quand on y pense bien. je vois la femme bien meilleur que l'homme et bien plus doué pour certaines choses. les hommes bombent toujours le torse devant la gente féminine mais il y en a beaucoup qui n'auront pas de couilles. ils parlent plus qu'il agit. la preuve, certains n'ont jamais osé me toucher alors que moi je n'ai pas hésité pour en profiter et les exterminer. être trafiquant, ce n'est pas un métier d'hommes. c'est un mode de vie à prendre. c'est une façon de vivre, une façon de faire. il faut savoir utiliser ses faiblesses comme des atouts et profiter des faiblesses des autres. « je ne peux pas refuser une telle invitation. » s'il veut que nos deux empires soient liés, il va falloir qu'il voit la façon dont je travaille. une façon qui doit être bien différente de la sienne. pour ma part, je n'ai pas de club ou autres choses pour me donner une facette. je suis trafiquante tout le temps. je ne vois pas pourquoi je trouverais une façade pour pouvoir derrière faire des choses illégales. je ne peux pas faire semblant. je suis capable de cacher mon commerce mais aucune chance pour que je me fasse passer pour une serveuse, une vendeuse ou autre chose. il a beau me supplier, je tiens bon. je tiens le coup. si je n'avais pas été si forte, je l'aurais déjà détaché. j'aurais défais les menottes pour qu'il me saute dessus et qu'on arrête de jouer à ce petit jeu. cependant, ce n'est pas un soir comme les autres. ce n'est pas un endroit qu'on fréquente souvent. il me lance un petit regard aguicheur. le genre de regard que je peux parfaitement lancer que je vais quelque chose de précis. être comme ça au-dessus de lui, me donne des tonnes idées. j'ai envie de retirer son caleçon et de monter dessus comme une cavalière. je suis sûre qu'il ne verra pas d'inconvénient et qu'il ne trierait pas au viol. je fais quelque chose d'encore plus cruelle. j'ondule sur lui collant bien mon corps au sien. je sais qu'il essaye de se contrôler pour ne pas devenir fou. je le vois bien à sa façon de regarder ailleurs. pourtant, il me regarde ensuite droit dans les yeux. je peux y avoir l'envie. dans l'histoire, je suis la mieux à placer. c'est plus facile de résister quand vous n'avez pas les mains attachées et que vous n'avez pas quelqu'un qui se trémousse contre vous. « Teo... » il veut me faire céder. il est au bord du gouffre. il laisse sa tête tomber sur le matelas. je lui mordille l'oreille avant de lui dire que je vais le détacher. alors que sa main est enfin libre, il ne va pas détacher l'autre. non moi qui pensait qu'il ferait ça. il attrape mon visage pour m'attirer vers lui. il la glisse sur ma joue avec quelques tremblements, dû au faite qu'il a été attaché un certain temps, puis elle s'arrête sur ma nuque. il m'embrasse langoureusement et avec envie. il n'en pouvait plus et ça se voit rien que de la manière dont il m'embrasse. seulement, ce que je pensais, se passe. il retire la deuxième menotte. ses mains sont sur mes hanches faisant en sorte que je sois contre lui, il continue à m'embrasser. « je devrais te faire goûter à ta propre médecine, tu verrais comme c'est insupportable. » en le détachant, je pensais qu'il ferait en sorte que ça soit moi qui soit attaché à sa place. je voyais la chose arriver à grand pas. cependant avec sa phrase, il ne va pas le faire. il n'arriverait pas à tenir. il n'en peut plus. je l'ai trop excité, il est sûrement incapable de résister. ça aurait été marrant qu'il me fasse subir le même supplice. j'aurais aimé voir de quoi il aurait été capable. je ne sais pas s'il a déjà torturer une femme, pas de manière sexuelle mais une torture normale. je ne sais pas s'il a été capable de le faire. je sais que certains dans le métier, ils n'osent pas. ils ne s'en prennent pas non plus aux enfants. pour ma part, les enfants sont hors tableau. je ne les toucherais jamais. en ce qui concerne la gente féminine pour l'instant, je n'ai jamais eu de femmes en face de moi. j'ai déjà kidnapper des femmes pour faire céder des hommes pour un contrat mais je ne leurs ai rien fait. « tu n'oserais même pas. tu en as trop envie. » dis-je tout aussi malicieusement en rajoutant un petit clin d'œil. j'ai bien le droit de le défier un peu quand même. il se remet sur le lit me gardant dans ses bras. il ne va pas me lâcher de si tôt. il ne pouvait pas le faire maintenant il ne gêne pas. il m'embrasse sur la poitrine puis je sens sa langue entre mes seins. je dois bien avouer que c'est plus agréable quand on a le droit à ses baisers, à ses caresses. c'était bien drôle de le contrôler pendant un moment mais il y a rien de mieux que d'être deux. « même si je déteste la lingerie, je dois dire que sur toi ça me plait plutôt bien. » c'est parce qu'il n'avait pas vu ça sur la bonne personne. elle n'était pas assez bien et n'avait peut-être la bonne lingerie. je sais que Kris n'aime pas tout ce qui est extravagant. il aime l'élégance. il aime que ça ne soit pas vulgaire. et c'est ce que j'ai fait en choisissant cet ensemble. j'ai pris quelque chose de sexy qui reste assez simple. ses doigts sur ma colonne vertébrale me donne des frissons. quand il était attaché, je n'avais pas le droit à toutes ses sensations. j'étais la seule à pouvoir le toucher. comme si j'allais garder mes sous-vêtements très longtemps. c'était mal le connaitre. il dégrafe la première pièce, il laisse sur le lit, je mets un petit coup dedans pour le faire tomber. il pose ses mains sur mes seins. c'est affolement comme ça ne donne pas la même sensation. je crois que c'est d'avoir faire monter le désir. la tentation est montée et maintenant qu'il le fait, c'est encore plus agréable. « j'en pouvais plus d'attendre. » « tu as quand même bien résister. » il aurait pû être encore plus féroce. il aurait pû défoncer la barre du lit, s'il aurait mis toute sa force. il est resté raisonnable. il fait en sorte de reprendre les rênes. ses lèvres sont sur les miennes puis elles descendent sur mon corps. contrairement, il n'a pas besoin de menottes pour me bloquer les mains. elles sont calées au-dessus de ma tête. il embrasse mon ventre, il est sur mon nombril. ma respiration est déjà saccadée. je me cambre légèrement quand il arrive près de l'élastique de ma culotte. il est obligée de lâcher mes mains pour enlever mon dernier vêtement. je sens la dentelle descendre le long de mes cuisses. je me redresse sur les coudes quand je le vois, je dirigeais vers la table où se trouve tous les objets. il ne prend rien. il se dirige plutôt vers le buffet. il prend son verre de champagne et le chocolat. il revient. non. il pose le verre et prend les fraises. il pose le tout sur la table chevet. il retire son caleçon. il se pose sur le lit laissant une main se balader sur ma cuisse. il fait en sorte que je me retrouve de nouveau sur lui. ses mains sont sur mes fesses. il me regarde en souriant. je ne sais pas à quoi il pense à cet instant. je ne sais pas ce qu'il s'apprête à faire. « je ne te connaissais pas comme ça, je vais me méfier à l'avenir. je ne voudrais pas me retrouver attaché au lit tous les matins. » je ne pense pas avoir été trop cruelle. j'aurais pû faire durer plus longtemps le supplice. j'ai enlevé les menottes assez vite. on a toute la nuit, j'aurais pû prendre encore plus mon temps. continuer à me trémousser sur lui. je ne sais pas pourquoi il a apporté des fraises et du chocolat. je ne sais pas ce qu'il va en faire. Monsieur a du apprécier la fois où on s'est amusé avec le chocolat. « ça semblait pas trop te gêner. c'est excitant parfois d'essayer de nouvelles choses. tu apprendras que j'aime l'originalité. » dis-je avant de l'embrasser délicatement puis en mordillant sa lèvre.

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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyDim 22 Fév - 7:29


fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Quand je suis parti sur ma lancée, il est assez dur de me faire changer d’avis. Comme en ce moment alors que je l’embrasse, profitant de pouvoir enfin savourer ses lèvres et caresser sa peau. Elle dit que je n’oserais pas la torturer comme elle l’a fait, l’attacher et la soumettre totalement à moi. Il est vrai que j’ai beaucoup trop envie d’elle en ce moment pour ça. C’est bien loin dans mon esprit, pas du tout envisageable même. Je me laisse tomber sur le matelas, m’étant redressé pour me détacher, entraînant Teodora dans ma chute en la gardant dans mes bras. Si elle pense que je vais la laisser filer, maintenant qu’elle m’a détaché, elle se trompe. Ma bouche s’est faufilée sur sa poitrine, frôlant sa peau du bout des lèvres, y déposant des baisers en respirant bruyamment. Je porte toujours ce caleçon qui me gêne et je peux sentir son corps contre le mien, ce qui ne fait qu’attiser mon désir et rendre le sous-vêtement encore plus inconfortable. Mes mains se pressent sur ses hanches et j’effleure sa culotte. Sur elle, la lingerie en est presque agréable. Je n’aimais pas particulièrement quand il s’agissait d’Olivia, je trouvais que sur elle la lingerie faisait plus aguicheuse, et c’était de mauvais goût. Il faut dire que Teo a plus de courbes. Peut-être que c’est ça, la lingerie la met plus en valeur. Peu importe en fait, de toute façon je la préfère toujours sans. Quoique j’aime bien lorsqu’elle se promène uniquement vêtue d’une de mes chemises. Ça aussi, je trouve ça diablement attirant. Ça me rappelle qu’elle n’est pas de passage, forcément. Mes doigts glissent dans son dos, mes ongles longent sa colonne vertébrale. Je peux la sentir frémir à mon contact, j’aime l’effet que je lui fais, même le plus minime. Je détache son soutien-gorge avec rapidité, sans jouer ou retarder le moment. Pas besoin de cérémonie pour ça, ce n’est qu’un vulgaire morceau de tissu après tout. Il tombe sur le sol lorsqu’elle le pousse hors du lit, et mes mains empoignent ses seins, pétrissant sa peau entre mes doigts. Son corps n’a pas changé depuis la première fois où l’on a couché ensemble. Parce que c’était baiser, et non faire l’amour. Il n’y avait aucune émotion, ou du moins aucunes apparentes de mon côté. Je m’en souviens en détail, les gardiens n’avaient pas apprécié qu’elle dépasse les heures de visite. Quand elle a retiré ses vêtements, j’étais fasciné. Elle était loin de ce que j’aurais pensé, même si elle montrait déjà beaucoup ses atouts à cette époque-là. Les décolletés plongeants, c’était déjà son truc, mais les femmes ont souvent le don de bluffer avec les sous-vêtements rembourrés qui donnent l’illusion d’une poitrine plus généreuse, ou les dessous amincissants qui donnent l’impression d’être plus fermes. Elle n’avait que dix-huit ans, certes, mais j’ai vu déambuler des jeunes femmes au club qui sont loin d’être aussi désirables. On pourra dire que je suis biaisé, mais pour moi Teodora est définitivement la femme la plus magnifique que j’ai rencontrée. Mes doigts roulent sur les pointes de ses seins, les pinçant sans douleur, simplement pour les sentir se durcir sous mon contact. Je l’embrasse et mordille sa lèvre inférieure, j’ai l’impression d’être sous l’effet d’une drogue dure, même la cocaïne n’arrive pas à la cheville de l’effet qu’elle me fait. Je n’en pouvais plus, et elle me dit qu’elle trouve que j’ai plutôt bien résisté à sa torture. Il est vrai que si j’avais voulu, j’aurais pu être pire que ça. J’aurais sans doute réussi à briser les menottes, après tout ce ne sont pas les mêmes que celles des flics. Ce sont sans doute des trucs pris dans un sex-shop en ville, celui qui a ouvert il y a peu si ça se trouve. Je me suis un peu pris au jeu, ça n’aurait pas été bien drôle si j’avais tout cassé. Je la dépose sur le lit, l’allongeant sur le dos. Je suis au-dessus d’elle enfin, et mon regard balaie son corps presque nu. Il ne reste que le bas en dentelle noire. Ce que j’aime de la dentelle, c’est qu’on peut tout de même apercevoir la peau. Je l’embrasse une nouvelle fois, j’aime le goût de ses lèvres. Un mélange de fraises et de chocolat, les deux dernières choses qu’elle a mangé, en somme. Ma bouche dérive sur son menton puis sa gorge avant de descendre au creux de ses seins. Mes mains enserrent les siennes, nos doigts s’entrelacent. Elle ne peut pas bouger, comme ça. C’est l’avantage d’être plus fort et plus grand qu’elle. Mes baisers sur sa peau s’intensifient alors que j’embrasse son ventre. Je mordille son nombril, dessinant des cercles autour de celui-ci avec ma langue. Je descends plus bas et mes dents mordillent l’élastique de son sous-vêtement. Je la sens se cambrer à mon contact et mes mains libèrent les siennes. Je me redresse et la regarde avec un sourire coquin, retirant lentement le dessous en dentelle. Je me mords la lèvre inférieure en l’admirant finalement complètement nue devant moi, à ma merci. Je pourrais bien me jeter sur elle à ce moment-même, mais je me retiens et à la place je me redresse puis me lève. Je m’approche de la table et après avoir observé le vaste choix d’objets qui ne m’intéressent pas du tout, je me dirige plutôt vers le buffet. Je suis légèrement indécis sur ce que je veux emmener, sauf bien sûr pour le précieux chocolat. Il m’a plutôt marqué, en fait, je ne peux pas le nier. C’était incroyablement sensuel, je n’avais jamais eu ce genre d’expérience avant. Oh bien sûr, j’ai eu mon lot d’histoires tordues, mais parfois la personne avec qui l’on est change toute la mise. Je dépose le chocolat et les fraises sur la table de nuit et finalement, je me débarrasse de mon caleçon. Il était temps. J’aurais pu le retirer avant, en y pensant bien. Peut-être que j’aurais été incapable de me lever du lit ensuite, par contre. Je m’étends à ses côtés sur le lit, déposant un baiser sur son épaule. Ma main droite se faufile entre ses cuisses, mais n’y reste pas bien longtemps. En fait j’ai envie de l’avoir plus près de moi, contre moi. En moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, je l’attire sur mes cuisses. Son intimité frôle mon membre, mais je résiste à l’envie de lui faire l’amour juste là. J’empoigne ses fesses et la regarde en souriant. Moi aussi je suis capable de jouer. Je lui lance à la blague que je vais me méfier d’elle à l’avenir. Je ne crois pas que ce soit quelque chose qu’elle recommencerait tous les jours, toutefois. Peut-être que c’est la chambre qui lui fait cet effet. Je souris quand elle me fait remarquer que je ne semblais pas gêné qu’elle m’attache au lit. C’est vrai que je n’ai pas détesté ça. Mes yeux pétillent lorsqu’elle parle d’originalité, et je profite du baiser qu’elle me donne, frissonnant en sentant ses dents mordre dans ma lèvre inférieure sans douleur. Je pose une main derrière sa tête pour approfondir le baiser et je résiste une nouvelle fois à l’envie de me loger en elle. « Tu aimes l’originalité? Je peux bien trouver un moyen d’être original alors. Je vais tenter de ne pas trop te décevoir. » Je l’embrasse sur le nez et la laisse tomber en douceur sur le matelas, puis me relève pour regarder la table. Je porte une attention aux godes, ou plutôt à ce qui se trouve à côté de ceux-ci. J’attrape le petit jouet en plastique et en appuyant sur le bouton, je comprends rapidement son utilité. Il se met à vibrer. Je suis dos à elle, regardant toujours la table, et je souris pour moi-même. « J’ai peut-être trouvé quelque chose finalement, je pense que tu ne devrais pas détester. » J’explore un peu plus le terrain, remarquant que finalement, certaines petites choses pourraient être intéressantes. J’attrape les billes argentées qui scintillent sous l’éclat des lumières légèrement tamisées de la chambre ainsi que l’huile à massage cachée dans un coin. Chauffante en plus, c’est qu’on est gâtés il faut croire. Quand je me retourne, mes trouvailles en main, je me mords la lèvre inférieure et admire la vue un instant. J’ai presque envie de tout lâcher pour la rejoindre, mais je m’efforce de rester calme. « Si tu savais tout ce que j’ai envie de te faire à ce moment précis… » Je lui lance un regard rempli de sous-entendus puis m’avance vers elle, déposant les jouets au coin du lit. Je me glisse entre ses cuisses, les relevant doucement. J’entends sa peau glisser sur les draps, tant la chambre est silencieuse. Les bruissements des draps et notre respiration. Quelques fois nos paroles, mais c’est tout. Je me penche sur elle pour l’embrasser et j’attrape ses mains, les étirant doucement sur le lit. Je lui passe une menotte, l’embrassant au creux de son cou, puis lui lance un petit regard malicieux avant de faire la même chose avec son autre poignet. J’attrape le petit vibromasseur et le lui montre, toujours installé entre ses cuisses. J’appuie sur le petit bouton, le jouet pourpre agencé à la pièce se met à vibrer sous mes doigts. Je le fais longer son ventre, regardant celui-ci se soulever à chaque fois qu’elle respire. Le jouet atteint bientôt son intimité et j’appuie doucement sur le bouton pour accélérer la vibration et m’applique à dessiner des cercles avec le vibrateur, m’attardant au point le plus sensible de son anatomie. « Tu croyais quand même pas que je t’aurais laissé t’en tirer comme ça, non? » J’ai envie qu’elle me supplie à son tour, qu’elle crie mon nom. J’aimerais qu’elle me dise qu’elle m’aime. Au moins ce soir. C’est bien la soirée des amoureux, non? Je ne la forcerai pas, toutefois. Elle finira bien par le dire d’elle-même, par flancher.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyDim 22 Fév - 20:58

maintenant qu'il est détaché, je peux goûter aux baisers et aux caresses de Kris. et il ne s'en prive. comme s'il allait continuer à rester sans rien faire après avoir été attaché autant de temps à ma merci. alors que je le mets au défi, il ne fait pas ce que je lui ai fait. non, je suis dans ses bras. il couvre ma peau avec ses lèvres, avec sa langue. je me retrouve très rapidement nue. il fallait pas compter sur Kris pour admirer la lingerie que je porte. il l'a assez dit, il préfère me voir nue plutôt que de porter quelques choses sur le dos. au moins, je peux me dire que je n'ai pas besoin de gaspiller de l'argent pour l'aguicher. il ne vaut pas cher. certains hommes ont tellement des goûts particuliers que parfois on ne sait plus où donner de la tête. on ne sait plus ce qui peut faire plaisir ou pas. il veut du naturel. pas d'extravagance. pas de couleur précise. pas de tenue vulgaire ou de costume digne d'un film porno. je le regarde faire profitant de la vue. il s'installe à côté de moi. il est plutôt calme pour quelqu'un qui était un deux pas de céder tout à l'heure et qui supplier d'arrêter le calvaire. c'est étonnant. il est bien plus résistant qu'il ne le pense. je ne sais pas ce qui me pousse à faire des choses aussi folles. lui. la chambre. l'envie d'avoir des premières fois avec lui. faire en sorte qu'il est des souvenirs de choses uniques qu'il a fait rien qu'avec moi. il a trente-cinq ans, on peut pas dire qu'il a beaucoup de choses où il est encore débutant dans le domaine. il en a derrière la pédale au vue de la manière où il arrive si facilement à me donner des orgasmes à chaque fois qu'on le fait. ce n'est pas moi qui vait lui apprendre quelque chose là-dessus. « tu aimes l'originalité ? je peux bien trouver un moyen d'être original alors. je vais tenter de ne pas trop te décevoir. » l'originalité est quelque chose de plus excitant. on ne sait jamais sur quoi on peut tomber et ce n'est pas comme d'habitude. l'originalité crée la surprise. je ne dis pas que je veux des trucs affreux et que je veux qui frappent avec une cravache. j'ai bien assez de cicatrices sur le corps, je n'ai pas envie d'en rajouter de nouvelles. parce que ce genre d'objets ne doit pas la rendre plus douce. « ça serait idiot de ne pas l'être dans une chambre comme celle-là. et puis, il faut bien le faire baver s'il a mis des caméras. »c'est lui disait qu'il y avait peut-être des caméras. que le maire était sûrement entrain de nous épier pour trouver de l'originalité dans sa vie et dans sa façon de s'envoyer en l'air. il faut bien lui donner de quoi se mettre sous la dent. bien que je pense que nos parties jambes en l'air de d'habitude sont assez tumultueuses. il nous a fait des cadeaux, on va pas les mettre de côté sans en avoir essayer en minimum. il y a toujours des trucs qui peuvent être intéressants. il faut juste de ne pas les voir de la même façon que les amateurs de sadomasochisme les voient. il dépose un baiser sur le bout de mon nez et me fait tomber sur le côté. il veut tout simplement se lever. il me laisse là sur le lit pendant que Monsieur va étudier les tables. j'aurais pû en profiter pour aller manger quelque chose, je meurs encore de faim. ça peut attendre la fin de nos ébats. pour patienter, je l'observe de dos. j'observe son dos, la courbure de ses fesses. ça donne vraiment envie de poser la main dessus et de les palper. « j'ai peut-être trouvé quelque chose finalement, je pense que tu ne devrais pas détester. » alors il a trouvé son bonheur sur cette table remplis d'objets. quand on la regarde cette table, on voit comme ça ressemble plus à une table pour femmes. une femme serait contente de voir un éventail comme ça. il a de quoi, se donner du plaisir et pas besoin d'un homme pour ça. il se retourne avec les objets dans ses mains. je ne vois pas bien ce qu'il a pris. je me rends juste compte qu'il a les mains biens chargées. je passe ma langue sur mes lèvres sensuellement. je suis sûre qu'avec lui, je prendrais mon pieds donc je n'ai peur de rien. en même temps, je sais qu'il ne me fera pas mal. j'ai pas été cruelle tout à l'heure donc je penses pouvoir bien m'en tirer quand ça va être à mon tour d'avoir le droit à sa torture. « si tu savais tout ce que j'ai envie de te faire à ce moment précis... » « à ce moment précis ! d'habitude, tu n'as pas envie de me faire des trucs. » je le taquine. je sais pertinemment qu'il est incapable de tenir un long moment quand je suis à côté de lui. et je m'en suis rendu compte quand j'ai passé la semaine chez lui en ne sortant quasiment jamais parce qu'on était en 'voyage d'affaires'. qu'importe l'heure, qu'importe l'endroit. il voulait de moi. parfois, je me réveillais à peine le matin qu'il était déjà réveiller à me regarder et qu'on le faisait. heureusement que je ne suis pas du genre à avoir besoin de temps pour être de bonne humeur. quoiqu'il arrive, je suis prête. et puis, ça me prouve que je lui fais de l'effet. quand il ne s'approchera plus de moi, je serais qu'il y a un soucis. je serais qu'il n'a plus de désir. les objets lui ont donné des idée. j'entends le bruit des objets sur la commode mais je ne regarde pas. je veux garder la surprise. il est entre mes cuisses. je ne sais pas vraiment ce qu'il fait. je me rends compte quand j'ai une de mes mains menottés. il m'embrasse dans le cou. et la deuxième a le droit à la même chose. moi qui pensait que je n'aurais pas le droit au même traitement de faveur. et bien non. il m'a bien eu sur ce coup-là. je m'attendais pas du tout à être attaché. ça me va bien en même temps. j'ai bien fait la même chose avec lui, je n'ai que ce que je mérite. je n'aime pas tellement être attachée. j'essaye même de me calmer. il faut que je me dise que ce n'est pas pour me faire du bien seulement pour mon plaisir. pendant quelques secondes, je ferme les yeux et je revois les images. je revois les souvenirs de mes mains attachés à cette poutre où je ressemblais à un cochon qu'on va égorgé à l'abattoir. la violence qu'il usait pour me faire cracher le morceau. les coups. la douleur. puis je revois sur cette chaise, les mains et pieds liés, offrant le loisir de pouvoir me torturer sans que je puisse bouger. les liens trop serrés. j'ouvre de nouveau les yeux, je regarde mes mains et me mord la lèvre sentant légèrement mon propre sang. il ne faut pas que j'y pense. je regarde Kris avec son vibromasseur entre les mains. c'est à ça que je dois penser. c'est lui et pas une de ses ordures. je regarde chacun de ses mouvements pour ne pas penser aux restes. il pose le vibromasseur sur mon ventre et je sens les vibrations. elles me parcourent le corps entier. dès que je le sens sur mon intimité, je pousse un gémissement. il a tellement fait monter le désir et moi aussi que les premières vibrations, sont un pur bonheur. « tu croyais quand même pas que je t'aurais laissé t'en tirer comme ça, non ? » je ne pensais pas avoir le droit aux menottes. je pensais qu'il aurait tellement envie qu'il ne prendrait pas le temps de me faire languir. il va essayer de me faire supplier comme quand c'était lui. il va essayer de me rendre totalement folle. s'il me prenait maintenant, je ne dirais pas non. mais comme Monsieur veut jouer, je vais en sorte de tenir le coup. de ne pas céder si facilement et le supplier. je me dois même de ne pas le supplier pour lui montrer que suis assez forte pour tenir. « je dois dire que tu m'as bien eu. je ne pensais pas avoir le droit aux menottes. »

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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyLun 23 Fév - 0:44


fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Je souris quand elle me répond à la blague que d’habitude je n’ai pas envie de lui faire des trucs. À vrai dire, elle est plutôt forte pour m’allumer, elle le fait sans effort. Même que parfois elle n’en a pas du tout besoin, elle n’a qu’à être dans la même pièce et j’ai envie de lui sauter dessus. Au moins je sais que c’est réciproque, que je ne suis pas le seul dans cette histoire. Je ne fais que penser à quand elle est venue me voir au club avec ce numéro de téléphone. Ça n’a pas pris beaucoup de temps avant qu’elle ne se colle à ma peau et se fasse insistante. Et ça n’a pas pris beaucoup de temps non plus avant que je me jette sur elle et que je cède à ses avances. « Oh mais bien sûr que je pense toujours à te faire plein de choses. Disons juste que le décor…m’inspire? » J’arque un sourcil et lui fais un petit sourire amusé avant de me loger entre ses cuisses, savourant le contact de son corps nu contre le mien. Je n’arrive pas à dissimuler le petit frisson qui me parcourt le corps tout entier alors que j’entreprends de l’attacher à son tour avec les menottes. Je détourne son attention à l’aide de baisers au creux de son cou, ça semble plutôt bien marcher car elle ne se rend compte de rien et se laisse faire sans problème. Je souris en voyant sa tête un peu étonné, satisfait de lui donner cet effet de surprise. Je ne remarque pas qu’elle semble un peu nerveuse, trop préoccupé à regarder son corps pour m’attarder à son visage. Elle est tellement belle, ce serait de la folie de ne pas prendre le temps de l’admirer. Je brandis le petit jouet en plastique devant moi pour lui montrer ce qui s’apprête à se produire et je remarque qu’elle avait fermé les yeux. Elle s’est mordue la lèvre plutôt fort, aussi, d’après ce que je vois. Je ne poserai pas de question, de toute façon je ne veux pas de mensonge et je la connais assez pour savoir qu’elle ne crachera pas le morceau aussi facilement si quelque chose la tracasse. Je tente un sourire tendre pour la rassurer, bien que je ne comprenne pas ce qui peut la rendre nerveuse. Je pense à la gifle que je lui ai collée lorsqu’elle est passée au club. La seule et unique fois où j’ai levé la main sur elle. Peut-être qu’elle craint que je perde les pédales et que je m’emporte, devenant violent dans une telle ambiance. Pourtant ce n’est pas le cas. Je lui ai dit que je ne lèverai jamais la main sur elle. Je le lui ai même promis. Je tiens toujours mes promesses, particulièrement celles qui sont aussi importantes. Je sais que je suis le seul homme qui ai osé lever la main sur elle avec ses tortionnaires. Peut-être qu’elle a peur qu’en fait je devienne comme eux? Je ne pense pas, ce serait ridicule. Elle est peut-être simplement un peu nerveuse car ce n’est jamais arrivé qu’elle se retrouve attachée, si ça se trouve. J’allume le vibromasseur, commençant à lui faire tracer un chemin sur son ventre, le menant jusqu’au bas-ventre de Teodora. Je n’ai jamais utilisé un jouet comme celui-là, mais je suppose que les mouvements sont les mêmes que lorsque je la caresse du bout des doigts. Ma supposition est plutôt bonne, puisque dès que j’appuie sur le bouton pour accélérer les vibrations et m’applique à caresser son intimité, je peux entendre le premier gémissement s’échapper de ses lèvres. Je souris, l’entendre gémir comme ça me donne presque envie de tout abandonner pour me jeter sur elle. J’appuie doucement sur son sexe, m’attardant aux points plus sensibles en observant les réactions sur son visage. J’adore la voir soumise, bien qu’elle résiste plutôt bien pour le moment. Elle ne va probablement pas flancher tout de suite, simplement par orgueil. Elle voudra peut-être montrer qu’elle a plus de volonté que moi. Je ne suis pas le genre d’homme à courir les femmes et collectionner les conquêtes, ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse. Je résiste plutôt bien aux charmes des demoiselles, après tout j’en vois défiler au moins une dizaine par jour à moitié nues au club. Il me faut cette chimie particulière, et je la trouve avec Teodora. Avec elle, tout est plus spontané. Attaché au lit comme tout à l’heure, je ne pouvais pas laisser place à mes impulsions, je devais subir ses petites provocations en rêvant du moment où elle me libèrerait enfin. Ce n’est pas bien étonnant que je l’aie suppliée. Je souris en l’entendant parler. Elle ne pensait pas que je lui ferais vivre l’expérience des menottes à son tour. J’aurais pensé qu’elle aurait deviné, que mes gestes étaient un peu prévisibles tout de même, mais apparemment non. Je continue de faire glisser le vibromasseur sur son intimité, puis je juge l’avoir assez allumée et l’éteint, passant mes doigts là où l’objet était précédemment. Je les porte à mes lèvres, les suçant doucement en plantant mon regard dans celui de Teodora. « Oh mais ne t’en fais pas, ça ne devrait pas durer bien longtemps. » J’aime trop sentir ses mains sur mon corps, quand elle balade ses doigts sur mon torse, effleurant mes muscles. J’adore quand elle emmêle mes cheveux, les tirant légèrement parfois lorsqu’elle perd le contrôle mais jamais jusqu’à me faire mal. La voir attachée là pendant trop longtemps sera tout aussi pénible pour moi, je crois. Une autre preuve que je n’ai aucune volonté lorsqu’il s’agit de lui résister. Mes doigts se glissent doucement dans son intimité, exécutant quelques vas et viens, puis je les retire, attrapant les petites billes argentées que j’ai trouvées sur la table. À vrai dire, ça, je sais précisément ce que c’est. Je prends la première bille et caresse doucement son intimité avec, puis me mords la lèvre inférieure en l’insérant doucement en elle. J’observe Teodora avec un regard malicieux, puis répète le même manège avec la deuxième bille. Mes mains caressent doucement ses cuisses, puis se posent sur ses hanches. « J’espère que tu vas aimer, j’ai pas envie de te décevoir à la St-Valentin quand même. » Je parle sur un ton un peu joueur, puis ma main gauche se pose sur l’huile à massage que j’ai posé sur le lit. J’en fais couler quelques gouttes sur le bas de son ventre, c’est bien suffisant de toute façon. Alors que mes doigts se mettent à masser sa peau et à étendre l’huile sur son corps, je sens celle-ci commencer à se réchauffer. Je l’étends longuement, m’attardant particulièrement à son ventre et à l’intérieur de ses cuisses. Je dépose quelques gouttes d’huile sur mes mains et je me penche doucement sur son corps, les posant sur sa poitrine pour répéter mon manège, pinçant doucement les pointes de ses seins. « Je crève d’envie de te sauter dessus maintenant, mais je crois que je vais attendre encore un peu. » Je lui fais un clin d’œil et me redresse, attrapant sa taille pour l’aider à se redresser. Je sens son corps se crisper alors que je la pose sur ses fesses. Je saisis le vibromasseur que j’ai abandonné sur le lit, puis appuie sur le bouton pour le faire démarrer à nouveau. Je le promène à nouveau sur son intimité, observant Teodora d’un air joueur. L’idée de jouer ainsi avec elle jusqu’à ce qu’elle se décide à me dire qu’elle m’aime effleure mon esprit. Je pourrais la faire chanter comme ça, c’est certain, mais je ne veux pas la forcer à le dire si elle ne se sent pas prête. Même si j’ai peur qu’elle ne le dise jamais. Dans cette position, maintenant qu’elle est assise, j’ai accès à ses lèvres. Ses bras sont disposés en croix, et je résiste à l’envie de l’embrasser, même si c’est plutôt difficile d'y résister.

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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyMar 24 Fév - 22:13

j'aime bien l'allumer. j'aime bien faire des petits gestes pour lui donner envie. porter mes doigts à ma bouche. lui donner une petite claque sur les fesses. le taquiner sur sa façon de faire ou le mettre au défi. porter un de ses vêtements sans rien en-dessous. de simples petites choses qui le pousse à vouloir qu'on le fasse. et je ne dis jamais non. je l'allume mais ce n'est pas pour le laisser en plan. ça serait parfaitement méchant et je ne pense pas que ça lui plairait. quand je venus au club, je voulais qu'une seule chose et ce n'était pas lui donner ce numéro. je voulais faire en sorte qu'il traque et qu'il me saute dessus. le numéro était qu'un prétexte parce qu'il disait ne pas vouloir me voir, alors j'avais trouvé ça. pour le business, il ne pouvait pas dire non. « oh mais bien sûr que je pense toujours à te faire plein de choses. disons juste que le décor... m'inspire ? » c'est drôle de l'entendre dire ça alors qu'il disait, il y a même pas quelques minutes qu'il était plus sexe-vanille. et voilà qu'il annonce que la chambre l'inspire. comme quoi, il y a que les idiots qui ne changent pas d'avis. moi ça me va parfaitement. c'est même excitant de savoir qu'il a pleins de choses en tête, des choses qu'il a envie de me faire. le début de sa phrase reflète bien ce que j'ai remarqué. je me dis que même avec un sac poubelle, il aurait envie de me plaquer contre un mur et de me faire l'amour. « je croyais pourtant que tu es plus vanille. » il lui faut pas longtemps pour être entre mes cuisses. je pense plus à ses baisers qu'à ses mains sur mes poignets, qu'à ses mains qui sont entrain d'accrocher les miennes. je me rends compte de la chose, une fois que c'est fait. une fois que c'est trop tard. j'aime pas ressentir cette peur. j'aime pas me dire que je suis attaché et que je ne peux rien faire. je suis heureuse qu'il ne remarque pas mon visage. en tout cas, même si c''est le cas, il ne dit rien. il brandit le jouet devant moi. je sais pertinemment ce que sais et ce qu'il va en faire. je ne peux m'empêcher de gémir et de me tordre légèrement sous l'effet que me fait ce truc. le problème c'est quand je couche avec Kris, je me mets de côté les précautions ou le fait que je ne devrais pas faire autant confiance. je ne fais jamais totalement confiance à quelqu'un. mais avec lui, je semble être une autre femme. il me désarme, j'agis différent. je suis incapable de l'oublier, incapable de lui dire non à part quand il s'agit de mariage. il faut tout de même que je garde mon état d'esprit, ma conscience et ma manière de réfléchir. je dois pas laisser les sentiments prendre le dessus, c'est toujours mauvais. et ce qui fait qu'on peut courir à sa perte. je dois rester un soit peu lucide. ce qui n'est pas vraiment le cas à cet instant précis. en même temps comment garder la tête froide alors qu'il me fait gémir avec un vibromasseur. s'il commence ainsi, je me demande comment ça va continuer et finir. je sers légèrement les mains. j'aimerais que ça soit le draps que je serre entre mes doigts ou bien sa peau. je ne peux pas. il s'arrête aussi vite que lorsqu'il a commencé. c'est frustrant. mais en sentant ses doigts, je me dis qu'il va continuer avec. non. il se contente de passer pour porter ses doigts à ses lèvres. il est entrain de me goûter. je ne peux m'empêcher de sourire. « oh mais ne t'en fais pas, ça ne devrait pas durer bien longtemps. » en étant attaché, on se rend compte de tous les choses qu'on aime faire quand o s'envoie en l'air avec une personne. on se rend compte que c'est bien plus que des va et viens. qu'il y a d'autres gestes qui rendent la chose aussi excitantes, aussi bénéfiques. en fin de compte, baiser c'est pas la meilleure chose. on le fait croire mais au fond, c'est tellement plus agréable de faire l'amour. je veux prouver que je suis plus résistante. pour l'instant, la position n'est pas inconfortable. mais ça viendra. il viendra ce moment où j'aurais mal aux poignets, où mes épaules seront engourdis. où je ne serais pas assez forte pour surmonter la douleur physique mais aussi ce qu'il me fait. il viendra le moment où je vais le supplier de me libérer pour me prendre sur lui, pour pouvoir le toucher. ses doigts rentrent en moi. je préfère largement que ça soit son corps qu'un objet. je ne suis pas encore au point de craquer. cependant, mes gémissements sont plus forts que ceux produit par le vibromasseur. mais encore une fois, il arrête. c'est sa manière de me faire craquer. il me fait quelque chose pour ensuite l'arrêter. c'est frustrant mais j'arrive à me retenir. il vient de prendre un autre objet dans ses mains. je ne sais pas ce que sait avant de relever un peu la tête pour en avoir un petit aperçu. il me caresse puis je sens une première boule rentrer à l'intérieur. c'est la première fois que j'essaye ça. la sensation est étrange. il se mord la lèvre. il prend plaisir à le faire. c'est au tours de la deuxième. « j'espère que tu vas aimer, j'ai pas envie de te décevoir à la St-Valentin quand même.» comment peut-il me décevoir. ça n'a jamais été le cas depuis qu'on couche ensemble. c'est vrai qu'on tente une chose totalement différente de d'habitude. mais au vue des sensations qui se passent dans mon corps, je dors dire qu'on est sur le bon chemin. « tu m'as jamais déçu alors pourquoi je serais le cas, ce soir. » je sens les boules en moi. le liquide froid sur ma peau chaude me donne quelques frissons. c'est pas agréable mais dès qu'il commence à masser tout va mieux. il masse mon ventre et l'intérieur de mes cuisses. je sens les boules en moi et on peut dire que la sensation en devient agréable surtout quand il me masse le ventre. il se met à masser mes mains. je me remets à gémir. toutes ses sensations me donnent vraiment envie de lui. j'aimerais qu'il puisse craquer et qu'il me prenne. « je crève d'envie de te sauter dessus maintenant, mais je crois que je vais attendre un peu. » l'affreux. il en meurt d'envie alors pourquoi il ne le fait pas. ça me rendrait les choses bien plus simples puisque je n'aurais pas craquer. il m'attrape par la taille pour que je me redresse. je sens les boules bouger en moi et je me mords la lèvre inférieur. il reprend le vibromasseur. oulà, il va falloir que je tienne le coup avec tout ça. il veut vraiment me rendre folle et me faire craquer. en y pensant, j'aurais dû y aller plus fort au vue de ce qu'il me fait. les boules plus le vibromasseur, mon corps est en ébullition. je pousse des gémissements de plus en plus fort. s'il continue comme ça, il va me faire avoir un orgasme. cependant, d'un seul coup, je me sens pas particulièrement bien. une bouffée de chaleur. je ne sais pas, c'est étrange. je secoue les poignets pour voir si je peux me libérer. c'est idiot parce que Kris n'y est pas arrivé alors pourquoi j'arriverais à le faire. je continue à faire tinter les menottes. « détache-moi Kris, s'il te plait. détache-moi. » dis-je en le regardant droit dans les yeux. je ne suis pas entrain de le supplier à cause de ce qu'il me fait. non, je suis entrain de le faire parce que je me sens vraiment pas bien et que je crois que je vais lui vomir dessus s'il ne me détache pas. je ne comprends pourquoi maintenant. ça ne peut pas être ce que j'ai mangé. ce n'était que des fraises et du chocolat. j'en mange souvent et tout va bien. « vraiment, je ne rigole pas. » cette fois, c'est en criant que je lui dis. ça ne fait plus partit du jeu. et je ne rigole pas du tout  

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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyMer 25 Fév - 0:02


fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque je l’entends qui me dit que je ne l’ai jamais déçue. J’ai toujours pris autant de plaisir à la faire monter au septième ciel que pour mes propres orgasmes. L’entendre crier mon nom et gémir sous mes caresses est tout aussi gratifiant, et puis lorsqu’elle me parle en roumain, c’est encore mieux. L’anglais est tellement peu sensuel comme langue. Quand je la regarde attachée sur le lit, j’ai envie de me précipiter sur elle et l’embrasser. Ça me prend beaucoup de contrôle pour me retenir, mais j’y arrive tout de même, l’écoutant gémir alors que je viens d’insérer la deuxième boule métallique dans son intimité et que je m’apprête à la masser doucement, étendant l’huile chauffante sur son corps. Sa peau scintille sous l’éclat des lumières tamisées, la rendant encore plus désirable. Je m’arrête sur son ventre, m’y attardant quelques instants lorsque je vois qu’elle semble apprécier particulièrement le contact. J’effleure finalement ses poignets et l’entends gémir, assez surpris de l’effet que ça lui fait. À vrai dire, je ne l’aurais jamais cru aussi réceptive, mais c’est une surprise plutôt agréable. Je me penche vers elle et pendant un instant j’hésite à déposer mes lèvres sur les siennes, résistant finalement à la tentation. Je lui fais d’ailleurs savoir que j’ai envie d’elle et que si ce n’était pas de ces menottes, je n’hésiterais pas un instant à me jeter sur elle. Je me demande pourquoi je résiste, d’ailleurs. Bien sûr, je veux lui prouver que je suis résistant et que je ne flanche pas aussi facilement, mais tout de même, nous sommes là pour prendre du plaisir, alors pourquoi lutter? Mes mains se posent sur ses hanches, sa peau est brûlante, entre autre à cause de l’huile à massage mais aussi à cause du désir. Moi aussi je crève de chaud. Je l’aperçois qui se mord la lèvre inférieure et tout le désir que j’ai pour elle se réveille à nouveau, et il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu’elle me fait un effet monstre à ce moment précis. « Je devrais t’attacher plus souvent, pour toutes les fois où tu t’éclipses afin d’aller à tes rendez-vous. » Je le dis à la blague, je sais très bien qu’elle n’a pas le choix de partir de temps à autres pour aller rencontrer des clients. Surtout qu’elle préfère garder notre relation secrète entre autres pour cette raison. Elle veut qu’on la sache capable de faire les choses par elle-même, qu’elle n’a pas besoin d’un homme pour l’aider. Il est vrai pourtant que je n’aime pas la voir partir avec ses décolletés profonds et ses talons vertigineux pour aller récolter des contrats. Je le lui ai dit déjà, de toute façon elle sait que je suis jaloux et que ça ne changera pas. Je sais bien qu’il ne se passe rien à chaque fois, et qu’elle reviendra toujours à la fin de son entretien en me racontant ce qui s’est passé, mais j’ai toujours horreur de savoir qu’il y aura au moins un homme dans le lot qui ne pensera pas qu’à lui acheter des armes. J’attrape le vibromasseur, jouant avec le bouton pour le faire démarrer à nouveau. Je regarde son corps qui se crispe sous le plaisir, elle gémit de plus en plus fort. J’adore l’entendre gémir ainsi, savoir tout le bien que je lui fais. Elle agite ses mains pour tenter de retirer les menottes, le métal tintant contre les barreaux du lit. Ses gémissements sont moins forts, soudainement. Quand je regarde son visage, je vois bien aussi que son expression a changé. Elle me regarde dans les yeux et je suis assez étonné quand elle me demande de la détacher. Je n’aurais pas cru que ce serait si rapide, j’aurais cru qu’elle se tortillerait, gémirait encore longuement, en fait j’aurais aimé la mener au septième ciel au moins une fois avant de juger qu’il serait bon de la détacher. Toutefois, en voyant son regard noisette aussi sérieux, je comprends bien vite qu’il est temps de cesser de jouer. Je lâche le vibromasseur et l’éteins, le jetant ensuite plus loin sur le lit. Elle se met à crier qu’elle ne rigole pas et je panique, me jetant sur elle, ou plutôt sur les menottes. Son teint a pâli, elle semble un peu verdâtre, comme si elle était soudainement prise de nausées. Le cliquetis des menottes se fait entendre. Je libère une main, laissant tomber l’objet de métal qui cogne contre le barreau du lit et glisse sur le sommier. « Relaxe, calme-toi… » J’entreprends de détacher son deuxième lien, et pendant quelques secondes je secoue le mécanisme de métal qui semble bloqué. Je pousse un juron, et finalement la menotte se casse. Finalement elles n’étaient peut-être pas si solides que ça. Je recule, laissant de l’espace pour Teodora. Le moment intime semble terminé, on dirait. Je la regarde, elle ne semble pas aller très bien. Je me demande ce qui peut bien causer ça. Elle a mangé des fraises et du chocolat, et moi aussi. Pourtant je ne suis pas malade. Elle a dû fouiller dans le réfrigérateur, c’est la seule option. Prendre un des restants rapporté d’un restaurant quelconque oublié dans le frigo pendant un peu trop longtemps, ceux qui semblent parfaitement normaux mais qui sont traîtres une fois qu’on les a mangés. Je me lève et mon regard se pose sur la poubelle posée près de la table de nuit. Je la saisis, la déposant sur le lit à côté de Teodora. Je fais comme si ça ne me dérangeait pas, après tout ce n’est pas sa faute si elle se sent mal, mais je ne comprends pas trop ce qui se passe. Je regarde sur le buffet. Mis à part du champagne, il n’y a pas d’autres boissons. Ou du moins pas d’eau. Je soupire. Ils auraient pu au moins faire un effort là-dessus. Je m’approche de Teodora, toujours sur le lit. Je me fiche bien des petits jouets et de tout le reste pour le moment, à vrai dire je suis plus préoccupé par le fait que si je ne l’avais pas écouté quelques minutes plus tôt, elle m’aurait sans doute vomi dessus. « Je vais aller te chercher un verre d’eau, ne bouge pas. » Sans réfléchir, je dépose un baiser sur son front. Je constate que sa peau est brûlante, et ce n’est pas à cause de l’huile à massage, ça c’est certain. Je m’éloigne d’elle et traverse la chambre, attrapant la coupe de champagne qu’elle a à peine entamée au début de la soirée. Ce n’est certainement pas la faute de l’alcool, alors, si elle est comme ça. Le courant d’air frais qui m’assaille lorsque j’entre dans la salle de bain me rappelle que je suis toujours entièrement nu, mais c’est le dernier de mes soucis pour le moment. Et ce n’est pas comme si j’étais bien pudique, de toute façon. Rinçant la coupe dans l’évier, je me regarde dans le miroir pour remarquer que j’ai l’air plutôt tendu. J’essaie de me calmer, après tout c’est sans doute une simple petite indigestion. Je remplis la coupe avec de l’eau froide, la déposant sur le comptoir, et me jette de l’eau au visage. Je remarque les serviettes accrochées au mur, bien alignées pour faire joli. J’en prends une et y verse de l’eau, l’essorant par la suite. Ça va sans doute lui faire du bien, ça aussi. Quand je reviens, elle n’a pas quitté le lit. Ou si elle l’a fait, c’est dans le plus grand des silences car je ne l’ai jamais entendue. Je m’avance vers Teodora et lui tend la coupe remplie d’eau, puis un sourire rempli de tendresse se dessine sur mon visage. « Allonge-toi, princesse, je t’ai emmené une serviette comme tu étais brûlante. Ça va te faire du bien. » Je me surprends moi-même à réagir ainsi. Il y a longtemps où je ne me suis pas occupé de quelqu’un. Bien sûr j’ai aidé quelques filles à mettre des pansements au club, mais être au chevet de quelqu’un, ça, je ne crois pas. Je m’assois à ses côtés sur le lit, poussant le vibrateur sur le sol d’un mouvement de pied. Je me demande si elle a encore les billes, en même temps ne me vois pas trop les lui retirer, surtout à ce moment précis. Je dépose une main dans ses cheveux, les caressant doucement. « Je t’avais dit de pas manger les restes qui traînaient dans le frigo. Je ne fais pas le ménage très souvent. » Je tente de détendre l’atmosphère, lui adressant un petit sourire taquin. Je glisse un bras dans son dos et l’attire contre moi, appuyant sa tête contre mon torse. Mes doigts se baladent sur son bras et je fixe le mur au fond de la chambre, pensif. Une théorie m’effleure l’esprit à propos de son soudain malaise, mais je la chasse aussitôt. Après tout, c’est totalement insensé.

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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyMer 25 Fév - 15:01

il faut savoir une totale maitrise de soi dans notre domaine. il faut savoir être patient et ne pas perdre son sang froid. je maitrise parfaitement les choses cependant là, ce n'est pas aussi facile. il faut encore avoir une plus grande maitrise de soi et de son corps. on peut dire que ça monte crescendo en plus. ça ne va pas être plus facile s'il continue sur ce chemin. je n'arrive même plus à contrôler mes gémissements, en même temps je ne peux pas les étouffer en l'embrassant ou dans les draps. quand je commence à avoir chaud, je me dis que c'est à cause de l'huile de massage qui doit être chauffante. quand je le vois se pencher sur moi, je pense qu'il va m'embrasser comme j'aimerais que ça soit le cas. j'aimerais sentir ses lèvres sur les miennes. lutter est une bonne manière de faire monter le désir, de faire monter l'excitation, ce qui rendra l'après encore meilleur. c'est ce que je pense. je vois à quel point, il en a envie. il lutte et ça se voit. « je devrais t'attacher plus souvent, pour toutes les fois où tu t'éclipses afin d'aller à tes rendez-vous. » je n'ai pas d'autres choix que de quitter la maison, que de partir de longues heures afin de régler des problèmes ou des obligations dû au business. parfois, je le fais sans lui dire parce que je ne veux pas qu'il se mêle de tout ça. je ne veux pas qu'il s'en occupe tant que je ne l'ai pas fait toute seule. quand je reviens, je lui raconte tout. il a plus d'années dans le trafique, il est plus doué que moi même s'il a passé autant de temps en prison. quand je lui parle, je vois sa manière de voir les choses et ce qu'il en pense. je ne dis rien mais je prends en compte pour voir ce que je peux faire. s'il m'attache, je serais incapable de faire mon travail. pour rien au monde, je ne voudrais détruire son empire. pour rien au monde, je ferais en sorte qu'on y mette un terme. c'est une chose précieuse et le seul souvenir réel que j'ai de lui. il voulait que ça soit moi qui reprenne les rênes alors je dois le rendre fière comme il l'a si souvent été. « tu seras responsable de la destruction de l'empire de mon père. » je parle encore de l'empire de mon père. ce n'est pas encore le mien. je pense que ça le sera quand tout le monde me verra de la bonne manière. quand on me verra plus comme la fille de Teodor Macek mais comme la femme capable de s'occuper d'un trafique d'armes. je plaisante autant que lui. je sais qu'il est jaloux, je sais qu'il n'aime pas que d'autres hommes me regardent. nous sommes dans un métier d'hommes, j'ai pas le choix. je dois voir des hommes tous les jours. mes tenues ne passent pas inaperçues, c'est mon caractère et ça va avec ma manière de faire. ce n'est pour ça que je vais aller m'en sauter un. quand on voit son ex-femme qui avait des tenues bien plus sages, elle n'a pas osé d'aller en voir un autre alors qu'elle était mariée. on sait que les hommes ne vont pas se cacher les yeux quand ils vont voir une femme. ce sont des hommes après tout. il reprend le vibromasseur et c'est encore plus intense avec les boules en moi. c'est d'un seul coup que ça me prend. c'est d'un seul coup que je ne ressens plus de désir mais que je vais mal. j ne sais pas vraiment ce qui se passe. je veux qu'il me détache. ça n'a rien avoir avec le fait que je cède, que je peux plus me retenir. j'avais encore assez de force pour le faire. j'allais pas céder de si tôt, je crois. je prends un ton sérieux. je ne rigole pas, ce n'est pas un jeu pour l'arnaquer. j''espère qu'il va penser cette chose. s'il me détache pas, ça fera de gros dégâts. il arrête le vibromasseur. cependant, j'ai l'impression que c'est trop long. alors je lui cris dessus. ce n'est peut-être pas la bonne chose à faire. je n'ai jamais crier sur Kris depuis la fois où il m'a frappé. quand je le fais, c'est pour une bonne raison. il me retire l'une des menottes. je sens que ça vient encore plus. je n'ai plus qu'une main. je me mets à tirer dessus. « relaxe, calme-toi... » c'est facile à dire. ce n'est pas lu qui est attaché complètement avec d'affreuses nausées et qui a tout moment pourrait vomir sur lui. Kris est entrain de détacher la seconde. elle ne semble pas vouloir céder mais fort heureusement elle casse. je lance un 'ouf' dans ma tête. j'ai l'impression d'avoir tout gâcher avec ça. c'était bien même excellent. on s'amusait comme des fous et voilà que je suis malade. heureusement que Kris dépose la poubelle à côté de moi parce que je n'ai pas le temps de me lever pour aller vomir dans les toilettes. j'ai honte. totalement honte. je n'aurais jamais pensé faire une telle chose devant lui. pourquoi ça m'arrive. pourquoi je suis malade. « je vais aller te chercher un verre d'eau, ne bouge pas.» je redresse la tête et il m'embrasse le front. je détourne le visage. pour rien au monde, j'aurais pensé qu'il me verrait un jour dans cet état. qu'il me verrait vomir dans une poubelle. ça revient et une nouvelle fois, ma tête est au-dessus de la poubelle. je passe le dos de ma main sur ma bouche. j'ai ce goût immonde dans la bouche. je le vois du coin de l'œil entrain de prendre le verre de champagne et de partir vers la salle de bain. je pose la poubelle. j'écarte quelques secondes les jambes pour tirer le cordon. je ne peux pas rester avec ça. je tire dessus, je fais une grimace. ça me procure rien. normalement, j'aurais dû ressentir du plaisir. à cet instant précis, ce n'est pas envie de penser à ça. je les laisse tomber sur le sol. je prends le draps et je l'enroule autours de moi. c'est idiot au vue de mon front qui est très chaud. j'attrape le verre d'eau et en boit une grosse gorgée. je veux enlever le goût immonde de ma bouche. « allonge-toi, princesse, je t'ai emmené une serviette comme tu étais brulante. ça va te faire du bien. » il prend soin de moi comme si j'étais une petite fille. je bois une autre gorgée. je pose le verre sur la table chevet et puis je laisse tomber ma tête sur l'oreiller. j'ai l'impression que ça va un peu mieux. la serviette mouillé contre mon front me fait du bien. en même temps, ça peut être normal que j'ai chaud au vue de ce qu'on était entrain de faire. s''envoyer en l'air, ça donne chaud. surtout ce qu'il était entrain de me faire. il caresse mes cheveux et j'ai vraiment l'impression d'être une petite fille sans défense. c'est bien la première fois que je suis comme ça. que je suis si fragile. « je t'avais dit de pas manger les restes qui trainaient dans le frigo. je ne fais pas le ménage très souvent. » il m'arrive de fouiller dans ses placards à la recherche de quelque chose à manger. je me suis déjà servi et j'ai remarqué le fait qu'il laisse souvent des trucs qui ne devraient pas être manger. de nombreuses fois, j'ai balancé des trucs. j'ai fait le tri pour qu'on ne choppe pas quelque chose. je n'ai rien mangé de spécial aujourd'hui. ce matin, je me suis arrêté pour prendre un café et un croissant. et puis j'ai plus rien mangé à part ce soir, des fraises et du chocolat. j'ai mangé des aliments que je mange tout le temps. je ne suis pas allergique. c'est étrange comme ça était soudain. ça m'a pris au dépourvu. je ne souris pas. je sens un bras dans son dos et il m'attire contre lui. il pose ma tête contre son torse. « c'est bien ça le problème, je n'ai rien mangé dans le frigo. je n'ai mangé que les fraises et le chocolat. » ça doit être rien. ça va sûrement passer. du moins, j'espère. je déteste être malade. je déteste ne pas me sentir bien. j'ai l'impression d'être une fille sans défense. ce n'est pas mon genre. je me sens minable. et encore plus de ne pas savoir ce que j'ai exactement. « je suis désolé. j'ai tout gâché. »



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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyJeu 26 Fév - 4:27


fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Quand je parle de l’attacher, elle répond à la blague que je serais responsable de détruire l’empire de son père. Je ne dis rien de peur de m’engager sur un terrain trop glissant et malgré le fait qu’elle blague, je me doute qu’il y a un fond de vérité en quelque part dans ses mots. Je n’aime pas qu’elle parle de ses affaires comme celles de son père. Bien sûr c’est lui qui a bâti l’empire, mais il survit encore très bien sans lui et Teodora est la seule personne en charge. Ça m’étonne de l’entendre dire ça, j’aurais cru qu’elle était plus sûre d’elle. Quand je fais redémarrer le vibromasseur, le plaisir se transforme bien rapidement en cauchemar. Elle me demande de la détacher, me suppliant presque de le faire. Elle ne supplie pas, mais son ton est tellement sérieux que c’est tout comme. Après m’être battu avec la deuxième menotte, je saisis la poubelle près du lit. Une très bonne idée visiblement car j’entends bientôt les sons gutturaux désagréables qui indiquent qu’elle vomit. Je regarde ailleurs pendant qu’elle enfouit sa tête dans la corbeille, puis me lève pour aller lui chercher un verre d’eau. Je plaque un baiser son front mais elle détourne la tête et je pousse un soupir à son réflexe. À mi-chemin vers la salle de bain je m’arrête pour la regarder, elle vomit à nouveau. C’est à ne rien y comprendre. J’attrape sa coupe de champagne pour la remplir d’eau, espérant que ça puisse lui faire du bien. Je suppose que oui, ou du moins ça lui enlèvera le goût infect de la bile dans la bouche. J’emmène aussi une serviette pour son front avec moi lorsque je reviens dans la chambre. J’avais bien pensé passer la soirée à la traiter en princesse, mais jamais je n’aurais cru jouer à l’infirmier avec elle et la dorloter comme une petite fille. Quand je la regarde enroulée dans les couvertures, j’ai l’impression de voir la même fillette que j’avais l’habitude d’apercevoir il y a des années de ça. Celle que son père ne laissait pas entrer dans le bureau quand il faisait des affaires et dont il parlait vaguement avec des étoiles dans les yeux. Elle devait bien avoir douze ans à l’époque, toute innocente et sans malice. Ou du moins elle le cachait bien. Je me couche à ses côtés, la serrant dans mes bras. J’essaie tant bien que mal de détendre l’atmosphère, mais visiblement ça ne fonctionne pas puisque je n’obtiens pas le moindre sourire. Elle s’excuse en prétextant avoir tout gâché et je ne peux m’empêcher de sourire doucement. On s’excuse lorsqu’on fait quelque chose de mal, quand on sabote volontairement des plans. Ce n’est pas le cas de Teo, en tout cas pas maintenant. Et puis je préfère nettement qu’elle interrompe notre jeu qu’elle décide de se retenir et me vomir dessus quand elle n’en pourra plus. Dans ce cas-là, j’aurais demandé des excuses, et je n’aurais certainement pas aussi bien réagi. Mes doigts se baladent sur son bras et le caressent doucement, un peu distraitement. « Ne t’excuses pas, tu ne pouvais pas prévoir, et puis il y a des choses bien pires. » Je lui adresse un nouveau sourire. Enveloppée comme ça dans les couvertures, lovées contre moi, elle me fait vraiment penser à une petite fille. Je ne l’ai jamais vue aussi vulnérable et je suis plutôt étonné de la voir qui se laisse faire ainsi. En fait, j’aurais plutôt cru qu’elle ferait tout pour me faire avaler qu’elle va bien et que, comme pour tout le reste, elle peut se débrouiller seule. Seulement voilà, Teodora Macek est couchée dans ce grand lit avec moi, blottie contre mon torse comme une enfant. Selon ses dires, elle n’aurait rien mangé de douteux qui traînait dans le frigo. Ç’aurait été la cause la plus plausible, quoique le fait qu’elle me parle uniquement des fraises et du chocolat pourrait bien être la cause de son problème. Elle n’a peut-être pas assez mangé, ça pourrait être la raison, non? Seulement les nausées sont si soudaines que je doute fort que ce soit la faim qui ait causé ça. Enfin, je vais cesser de jouer au médecin, c’est bien loin d’être mon domaine. Je tue les gens, je ne les soigne pas. « Je vais voir s’ils n’ont pas un service aux chambres. Peut-être que ça ne te ferait pas de mal de manger quelque chose, non? » Je l’embrasse sur la joue à défaut de baiser ses lèvres puis l’abandonne sur le lit. Je me lève et me dirige vers la première table de chevet. Il n’y a rien d’intéressant lorsque je l’ouvre. Des menus de livraison et une Bible, bien évidemment. Ces imbéciles d’américains ont toujours ce foutu bouquin dans toutes les chambres d’hôtels. Même les plus miteux. Je referme violemment le tiroir, n’ayant rien trouvé lors de mes recherches. Je pousse un long soupir agacé et passe ma main dans mes cheveux, les ramenant à l’arrière de ma tête. À cause des résidus de l’huile à massage, ils sont légèrement collants. Je me dirige vers l’autre côté du lit mais les tiroirs sont vides. Je pousse un juron que Teodora ne comprendra pas et saisis le téléphone qui trône sur la petite table, composant rageusement le numéro de la réception. Je ne suis pas un modèle de patience et j’ai horreur que les choses soient mal faites. Dans ce cas-ci, je trouve l’administration foireuse et le plan du maire complètement stupide. « Oui? Oui, je suis bien à la réception? » Quand j’entends le téléphone se décroché, je hurle presque. Une voix nasillarde se fait entendre au bout du fil mais je suis tout de même rassuré qu’on ne m’ait pas raccroché au nez, ou du moins qu’on m’ait répondu car c’est déjà un bon départ. Mon regard se pose sur Teo et mon ton se calme. Je parle toujours fort mais tente de ne pas crier, on peut tout de même entendre ma voix trembler. « Ma…Conjointe ne se sent pas très bien. Elle doit manger quelque chose. Vous avez un service aux chambres? » J’hésite un moment à la façon de présenter la roumaine au téléphone. Je la regarde toujours, et je baisse timidement les yeux par réflexe. Je ne suis pas vraiment gêné en règle générale, mais de l’annoncer comme ma conjointe, c’est déjà un grand pas. Ce n’est pas une simple petite amie, c’est bien plus que ça. Je crains qu’elle ne me le reproche plus tard d’ailleurs. La communication coupe avant même que mon interlocutrice ne m’ait répondu. Je serre les dents. « Allô? ALLÔ? » Je jette le combiné sur son récepteur et cogne sur la table de nuit avec violence. Mon poing tremble légèrement sous la colère. Je regarde le buffet qui est plus loin dans la pièce. Mis à part des confiseries, il n’y a pas grand-chose de consistant. Je remarque le panier de fruits. C’est déjà bien, c’est mieux que les petits bonbons à la cannelle ou les sucreries. Je ramène le panier sur le lit, retournant m’installer à ses côtés. Je me sens un peu coupable de l’avoir emmenée à cette soirée. Je sais que je ne lui ai pas demandé et que c’est elle qui voulait venir en premier lieu, mais tout de même, j’aurais préféré que les choses se passent différemment. « On se fera une soirée seulement nous deux, loin de tout ça. Ce sera bien mieux je te le promets. » Je prends délicatement sa main et dépose un baiser sur son poignet. J’ai envie d’une cigarette mais je me retiens, réprimant l’envie de fumer. Je le fais de moins en moins souvent quand elle est là, je sais qu’elle n’aime pas trop l’odeur du tabac. Je me glisse sous les draps avec elle et je sens sa peau nue effleurer la mienne. Je réprime un frisson, passant ma langue sur ma lèvre inférieure. Je mets en veille mes besoins d’homme insatisfait pour me lover contre elle, déposant un baiser sur son omoplate. Ma main se balade sur ses côtes, puis vagabonde jusqu’à son ventre plat. Je l’effleure un instant, repensant à ses nausées. Je me doute bien que ce doit être une simple indigestion, mais pendant quelques secondes je me plais à imaginer que c’est autre chose même si c’est purement égoïste. Ma main saisit la sienne et je la serre doucement en la déposant sur le lit. « Je te jure que si je croise un employé, je lui fais la peau. » Je me redresse légèrement et attrape une orange, retirant la pelure et la jetant dans le panier. Je prends un morceau du fruit et en tends un bout à Teo. « Tiens, comme ça tu auras un truc dans l’estomac au moins. » Moi regard croise le sien. Je suis peut-être un peu protecteur, mais en même temps je ne vais tout de même pas la laisser toute seule et la regarder se débrouiller, ce n’est pas mon genre.

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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyJeu 26 Fév - 22:52

j'aurais pas dû trop m'aventurer sur le chemin de l'empire de mon père et surtout parler de mon père.. c'est un sujet beaucoup trop sensible, qui ne mérite pas de discussion. du moins, c'est moi qui ne veut pas en parler. et on peut pas dire que c'est mieux à cet instant précis. au contraire, c'est la plus horrible des choses qui auraient pû arriver. c'est dans ce moment qu'on a envie de s'enterrer six pieds sous terre. quelle honte ! je n'ai pas eu le choix, la poubelle était le meilleur endroit et surtout le plus sûr. en plus, je ne l'ai pas fait une fois. deux fois. je m'enroule dans les draps. j'ai l'impression de revenir en avance. j'ai l'impression de me revoir malade quand notre gouvernante prenait soin de moi et s'occupait de moi. il me prend dans ses bras. je n'ai pas envie de sourire, je n'ai pas envie de plaisanter. on était bien. il était entrain de me faire gémir, de me donner du plaisir. ça avait beau être ma première fois à être attacher à un lit alors qu'on me fait subir des supplices pas douloureux. maintenant, on est là comme deux idiots. « ne t'excuses pas, tu ne pouvais pas prévoir, et puis il y a des choses bien pires. » c'est bien la première fois que je m'excuse. je ne le fais jamais d'habitude. je trouve que c'est quelque chose de faible. on ne s'excuse jamais tout comme on ne supplie pas. cependant, je crois que c'est par rapport au fait que je n'ai jamais été malade. même si je le suis un peu d'habitude, je fais comme si je ne le suis pas. seulement, je l'ai laissé m'apporter de l'eau, m'apporter une serviette et là, il est entrain de me prendre dans ses bras pour me consoler. je ne crois pas avoir la force de me braquer contre lui et de jouer à la fille forte. je le fais tellement souvent que plus personne ne m'a vu comme la petite fille que j'étais. une petite fille qui n'avait rien de la fille cruelle, machiavélique et sûre d'elle que je suis maintenant. le deuxième côté de la pièce qui reste bien au fin fond de moi. je n'ai rien mangé dans son frigo. il est un homme, je sais qu'ils n'ont pas l'habitude de faire du tri. quand il s'agit de nourriture, je fais attention. je ne mange pas n'importe quoi. je ne mange que ce qui est mangeable. « je vais voir s'ils n'ont pas un service aux chambres. peut-être que ça ne te ferait pas de mal de manger quelque chose, non ? » je ne pense pas qu'il puisse avoir un service de chambre. le maire a fait en sorte de nous coincer ici. je ne pense pas qu'il puisse accorder un service comme celui-ci. il a dû couper tout contact. et oui, quand on isole les gens, on ne met pas de téléphone et on ne fait pas en sorte de mettre un service. il veut vraiment que je mange. je viens de vomir. je ne crois pas que ça soit la meilleure chose à faire et puis de toute façon, je n'ai pas vraiment faim. je crois que je ne peux rien avaler. pour l'instant, je n'ai plus envie de vomir mais ça pourrait revenir. ça était si soudain, que ça peut revenir si soudainement. ça semble avoir disparu mais je ne vais pas crier victoire si rapidement. « je ne peux rien avaler. » je ne pense pas qu'il est entendu ou bien il veut faire ce qu'il veut. il m'embrasse sur la joue et se lève du lit. je le regarde aller vers la table de chevet pour ouvrir le tiroir. je ne crois pas qu'il y est quelque chose d'intéressant dedans. et au vue de la violence qu'il donne pour refermer le tiroir, je vois qu'il n'y a pas ce qu'il recherche. en même temps, c'est jamais dans une table de chevet d'un hôtel qu'on trouve des trésors. il fait la même chose avec le deuxième chevet. il parle en serbe puis attrape le téléphone. je ne l'avais même pas remarqué. si ça se trouve, il n'y a aucune tonalité quand il va le décrocher. apparemment non avec ce que dit Kris. pas de douceur dans son dialogue, il parle fort et pas très agréablement. la pauvre personne au bout du téléphone, elle doit prendre peur. il me regarde et il semble plus serein par rapport au ton de sa voix. il cherche un mot puis le dit. il a dit que j'étais sa conjointe. sa conjointe ! c'est plus que petite-amie, c'est plus que copine. il vient de dire que c'était sa femme. nous ne sommes pas mariés et il sait que je ne suis pas prête. je ne suis pas prête à certaines choses. le mot 'conjointe' fait tellement sophistiqué et pour les autres couples. il baisse les yeux comme s'il avait dit le mot de trop. je n'aime pas particulièrement ça mais je ne vais pas faire une scène de ménage alors qu'il se montre parfaitement adorable en s'occupant de moi. je n'ai pas le droit d'être méchante et de lui en vouloir d'avoir dit que j'étais sa conjointe. j'avais dit juste en disant que c'était étrange qu'on est un téléphone et qu'on puisse appeler l'accueil. l'accueil a dû lui raccrocher au nez. il jette le téléphone qui se cogne contre la table de nuit. il sert le poing qui se met à trembler. je me lève du lit. je m'approche de lui en tenant le draps d'une main et puis je prends son poing dans mon autre main. je l'embrasse délicatement. je ne veux pas qu'il s'énerve comme ça. ça n'en vaut pas la peine. je retourne sur le lit tandis que lui, va vers le buffet. il prend le panier de fruit et revient avec sur le lit. « on se fera une soirée seulement nous deux, loin de tout ça. ce sera bien mieux je te le promets.» dis comme ça, on a l'impression que c'est de sa faute s'il y a autant de drames. ça n'a rien avoir avec la chambre, ça n'a rien avoir avec cette soirée. c'est le fruit du hasard. il dépose un baiser sur mon poignet. il se glisse à côté de moi. juste sentir son corps contre le mien, me fait frissonner et me donne envie. sa peau est froide. en même temps, il s'est baladé nu dans la chambre. ça m'a pas déplu parce que la vue était forte agréable. il m'embrasse l'omoplate. sa main est sur mes côtés puis passe sur mon ventre. il attrape ma main pour la serrer. on n'a pas besoin d'un jour précis pour faire ce qu'on était en train de faire. on peut le faire quand on veut. on vit dans la même maison, on n'a pas besoin de prévoir une soirée. quand on est tous les deux là, on finit toujours de la même manière. on finit par s'envoyer en l'air et par dormir. c'était de la curiosité en voulant venir ici. je voulais savoir ce qui pouvait se cacher derrière cette porte; je voulais voir de quoi était capable ce maire. « je te jure qui si je croise un employé, je lui fais la peau. » les employés ne doivent pas être pour grand chose. il suffit des ordres. c'est comme nous quand on demande à un larbin d'aller faire quelque chose ou rapporter ce qu'on veut. les employés ont un patron et comme tout bon employé, ils savent qu'il faut mieux respecter les ordres s'ils ne veulent pas finir à la porte. je ne suis pas aussi gentille avec les miens. la plupart du temps, je me montre froide et distante. je me montre plus haute qu'eux et n'hésite pas à leur donner les trucs les plus horribles à faire. je les teste pour savoir s'ils sont à la hauteur, si je peux avoir confiance quand je leurs donne quelque chose à faire. « les employés suivent juste les ordres. » je pense qu'il devrait mieux s'en prendre au maire pour nous avoir enfermer dans cette chambre. cependant, même si je trouve ça méchant de s'en prendre à un employé, je ne dirais pas non au spectacle. il se redresse et attrape une orange d'une panier. il l'épluche. il me tient un bout. je n'ai pas envie de manger. j'attrape le bout. « tiens, comme ça tu auras un truc dans l'estomac au moins.» je le porte à mes lèvres. d'habitude, j'adore le gout de l'orange. j'aime ce mélange de sensation. à cet instant précis, je trouve ça horrible. je me lève de nouveau du lit. je me dirige vers la salle de bain. je crache le morceau dans les toilettes et tire la chasse d'eau. je ne pouvais pas l'avaler, ni le manger. je reviens dans la chambre, me remet sur le lit et me tourne vers Kris. je me mets à faire des dessins du bout des doigts sur son torse. « je vais mieux. ce n'était rien. » je monte à califourchon sur lui. je passe ma main dans ses cheveux. c'est un peu collant mais ce n'est pas grave. je n'arrête pas de penser à ses nausées. plus j'y pense, plus je me rends compte que j'ai du retard. un retard qui vient me sauter aux yeux maintenant. je n'avais pas fait attention. les retards, ça arrive parfois, ce n'est pas la fin du monde. cependant, là, on rajoute les nausées. deux choses qui mettent sur une piste. non, ça ne peut pas être possible. j'ai pris le nécessaire. je n'ai jamais oublié une seule fois.



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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyVen 27 Fév - 3:59


fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Je déteste lorsque les choses ne se déroulent pas comme je le souhaite. Je suis quelqu’un de très pointilleux, et quand on ne fait pas attention aux détails ça me met hors de moi. Qu’on me raccroche au nez ainsi me donne envie de tout casser, mais je m’en tiens au téléphone qui est projeté contre le mur. Je tente de me maîtriser, prenant de grandes respirations, puis je sens la présence de Teo qui s’est levée et qui se rapproche de moi. Sa main prend mon poing crispé et je le décontracte automatiquement, me tournant vers elle pour la regarder. Mon air agacé change pour devenir un peu plus posé lorsqu’elle s’approche pour m’embrasser et je souris doucement contre ses lèvres. C’est idiot comme elle peut me calmer facilement. En même temps, j’ai toujours peur que si je m’emporte trop, elle décide de s’en aller, comme au club. Cependant cette fois ce n’est pas contre elle mais plutôt contre ces maudits employés de l’hôtel que j’en ai. Je me dirige donc en direction du buffet pour chercher le bol de fruits, et elle en profite pour retourner sur le lit. Une bonne chose, je crois. Elle doit sûrement avoir besoin de repos. Alors que je me glisse dans le lit à ses côtés, je la sens frissonner quand je me colle à elle. Le contraste de sa peau chaude sur la mienne est délicieux et je soupire d’aise, oubliant un instant à quel point je suis agacé. C’est assez facile d’oublier mes tracas ou tout simplement la moindre chose déplaisante quand elle est collée à moi contre ça. Je ferme un instant les yeux alors que je serre doucement sa main contre le matelas, mon torse collé à son dos. Petit moment d’accalmie après la mini crise de rage qui aurait pu être bien pire en d’autres lieux. Je suis toujours furieux contre les employés de l’hôtel, toutefois. Je ne m’empêche pas de le lui faire savoir. Sa réponse me surprend un peu, effectivement les employés ne font que suivre les ordres mais on peut très bien les haïr tout de même. J’ai appris à gérer mes affaires seules avec le temps, faute d’être établi à un endroit précis. Cacher des corps ou torturer des gens, je n’allais pas laisser ces tâches à des idiots qui auraient pu rater leur coup. Je ne fais pas assez confiance aux gens pour avoir des employés. Sauf au club. Mais ici, c’est différent. J’ai besoin de déléguer, de jouer la carte de l’homme d’affaires occupé. Je me redresse et commence à éplucher une orange, lui en offrant un morceau. Il faut bien qu’elle mange quelque chose, déjà qu’elle a été malade il y a quelques minutes à peine. Je vois bien qu’elle n’a pas envie pourtant, et qu’elle prend le morceau de fruit uniquement pour me faire plaisir. Je la regarde porter le bout d’orange à ses lèvres et alors qu’elle croque dedans, elle se lève précipitamment. Je passe ma main dans ma barbe, puis mange moi-même un morceau. Ça goûte l’orange, il n’y a pas de saveur douteuse. Je la regarde dans la salle de bain alors qu’elle se penche vers la cuvette, puis détourne la tête pour ne pas assister au spectacle. Je n’ai jamais vraiment apprécié la vue d’une personne vomissant. Pourtant je n’ai pas l’estomac bien sensible. Elle revient bientôt vers moi et se glisse dans les draps de soie, et quand elle se retourne pour me regarder, je fronce légèrement les sourcils. Ses doigts se posent sur mon torse et elle dessine des motifs imaginaires, me faisant légèrement frissonner. Elle me dit qu’elle va mieux. Je n’en suis pas si sûr, sinon elle n’aurait pas vomi ainsi. Je ne mentionne rien pourtant, restant silencieux et hochant la tête affirmativement. Je suis plus que surpris lorsqu’elle monte sur moi, mais par réflexe mes mains se posent sur ses cuisses. Je ne comprends pas à quoi elle joue, il y a à peine deux minutes elle était penchée sur la cuvette. Sa main glisse dans mes cheveux et je me redresse légèrement, mes mains se posant au bas de son dos pour l’approcher de moi. Je dépose un baiser sur son front, puis un autre sur son nez avant d’effleurer doucement ses lèvres. Je descends jusqu’à son menton, puis je remarque qu’elle semble pensive. Je glisse une main dans ses cheveux, les ramenant vers l’arrière. « Ça ne va pas? Qu’est-ce qui se passe? » Mon ton est doux, presque paternel. Elle est peut-être à califourchon sur moi, mais la voir malade ainsi ne me donne pas envie de continuer ce que l’on faisait avant qu’elle commence à se sentir mal. Des plans pour qu’elle me vomisse dessus ou pour qu’elle m’allume et finalement arrête tout au moment même où je n’en pourrai plus. En même temps, elle m’a dit qu’elle allait mieux. Je dépose un léger baiser sur ses lèvres, juste assez pour les caresser. Je me demande si elle a eu la même réflexion que moi, si en fait ce n’est pas ça qui l’inquiète tant. Après tout, si elle n’a rien mangé d’anormal, je ne vois pas ce que ça peut être. Et puis, depuis combien de temps est-ce qu’elle est ici? Un peu plus d’un mois, du moins qu’elle vit chez moi. On a toujours fait l’amour, elle n’a jamais eu ses règles. Je l’aurais su quand même, c’est assez difficile à rater, une femme dans ses périodes, il y a des signes qui ne trompent pas. « Est-ce que tu penses que tu pourrais… Non, c’est idiot laisse tomber. » Elle prend la pilule, je l’ai vue faire à presque tous les coups. Ça ne peut pas être ça, c’est insensé. Mes mains caressent sa taille, puis descendent jusqu’à ses fesses. Mes doigts se resserrent doucement sur sa peau et ma bouche se pose au creux de ses seins. J’essaie de chasser la théorie de mes pensées, mais ça ne fonctionne pas. Je pousse un long soupir agacé et me redresse, gardant Teo sur moi et la regardant dans les yeux. « T’es en retard de combien de temps? » Voilà, c’est dit. Au moins je serai fixé. J’attrape les fraises sur la table basse et en prends une, mordant dedans. Peut-être qu’elle n’a pas faim, mais moi c’est le cas. Je la regarde un peu nerveusement. Si c’est vraiment ça, si elle est vraiment enceinte, je ne sais pas comment ça se passera. Mon cœur tambourine dans ma poitrine alors que j’imagine tout simplement le scénario. Elle va sans doute vouloir avorter. C’est trop tôt pour elle bien entendu. De toute façon, c’est certainement autre chose. Ce doit être le hasard, et comme au fond de moi je crève d’envie que ce soit la véritable raison, je ne cesse d’y penser. Je mâche longtemps le fruit, histoire de garder ma bouche fermée et occupée ailleurs, puis j’avale finalement la fraise, regardant Teodora, un peu confus. Je l’embrasse fermement et prend sa place au-dessus, l’allongeant sur le lit. Mes mains se posent sur les siennes et je m’installe entre ses jambes. Tout se passe tellement rapidement, mais j’agis sans réfléchir à mes actes. « On parlera de tout ça plus tard. » Je me penche sur elle, ma bouche erre sur son ventre. Je m’attarde à son nombril, l’encerclant de baisers, et mes mains enserrant les siennes se posent sur ses hanches. J’ai envie d’elle comme un fou, tout à coup. Comme avant qu’elle ne demande à ce que je la détache. Mes baisers remontent jusqu’à la courbe de ses seins et ma main droite se détache de sa hanche pour se poser sur sa poitrine, la massant légèrement alors que je continue de l’embrasser. Je me loge en elle d’un coup sec, poussant un râle de plaisir. Finalement, après avoir attendu toute la soirée nous y sommes enfin. J’ondule du bassin, soupirant doucement en tentant de ne pas être trop brusque. Je n’ai pas envie de lui faire mal, surtout pas si mes suppositions s’avèrent exactes.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptySam 28 Fév - 18:25

je suis emprunt de douceur et de calme. je prends son poing entre mes mains pour lui montrer qu'il n'a pas besoin de s'énerver. je vais bien. je ne suis pas entrain de mourir. c'est seulement un petit soucis de parcours qui peut arriver n'importe quand. on peut tomber malade comme ça. nous ne sommes pas des super humains même nous, on peut chopper un virus qui traine. voilà un saleté de virus, c'est ce que ça doit être. ça ne peut pas être autre chose. il se calme. je suis contente que ça soit le cas. au moins, je sais que ça n'arrivera plus jamais ce qui s'est passé au club il y a une semaine. je retourne dans le lit avant lui. il revient avec les fruits et se glisse à mes côtés. j'ai beau avoir chaud, j'aime sentir la chaleur qu'il dégage. je me surprends même moi d'avoir dit que ce n'est pas la faute de ses employés. d'habitude, ça ne m'aurait rien fait de les haïr et de leur faire regretter. je m'en serais foutu qu'ils soient responsables ou coupables. ça m'aurait suffit qu'ils soient ceux qui sont en face de moi. je prends le morceau d'orange qu'il me tend. j'ouvre la bouche et le met à l'intérieur. j'ai essayé de le manger. pourtant dès l'instant où je l'ai croqué, le goût m'a semblé affreux. je ne pouvais pas manger plus. je me lève du lit et je vais vers la salle de bain. je ne veux pas le faire devant lui. une fois, ça était assez pénible. je ne vomis pas, je me contente seulement de cracher le morceau d'orange. ce n'était que l'orange pourtant j'avais l'impression que le goût était immonde, étrange au vue de mes goûts. je retourne dans le lit en le regardant. ça semble avoir disparu. j'ai l'impression de ne plus avoir chaud. je monte à califourchon sur lui pour qu'on ne pense plus à ce qui vient de se passer. ce n'était pas très agréable et sûrement pour lui non plus. entendre et voir une personne vomir, ce n'est pas très joyeux. sa main au bas de mon dos, il fait en sorte que je me rapproche de lui. il m'embrasse sur le front, sur le nez puis un autre sur mes lèvres. et encore un autre sur mon menton. il glisse sa main dans mes cheveux les mettant à l'arrière. « ça ne va pas ? qu'est-ce qui se passe ? » plus je réfléchis, plus je pense à chaque chose, je vois que ça me saute aux yeux. je pourrais parfaitement être enceinte. les nausées, le fait que je n'ai pas eu mes règles depuis un bon moment, l'envie de fraises soudaine, le dégout pour l'orange alors que d'habitude j'aime ça. non, ça ne peut pas le cas. je ne peux pas être enceinte si rapidement. je prends le nécessaire pour ne pas l'être. ça serait pas normal. je sais que ça arrive et qu'il y a parfois une petite chance qu'on tombe enceinte. ça doit être quoi à peine un pour cent. je ne peux pas être dans ce petit nombre de rareté. ça serait totalement fou. « si si, tout va bien. » je ne vais pas lui dire que je pense que je suis peut-être enceinte. que j'ai beaucoup de "symptômes" qui y ressemble. je ne peux pas évoquer ça. si ça devait arriver, je voudrais être sûr avant d'en parler. je voudrais mettre en tête une chose qui n'est peut-être pas le cas. ça serait cruel et à la fois, ça pourrait l'éloigner de moi. les hommes ne sont pas particulièrement heureux quand on leur fait une annonce comme ça. je n'ai pas envie de le perdre maintenant. « est-ce que tu penses que tu pourrais... non, c'est idiot laisse tomber. » il ne finit pas sa phrase pourtant dans ma tête, elle se termine toute seule. il pense à la même chose que moi. non, il voulait parler d'autres choses. en même temps, je ne l'ai jamais empêcher de me faire l'amour en lui disant que je ne pouvais pas parce que j'avais mes règles. on l'a fait toujours les choses depuis que j'ai posé mes valises chez lui. ça a dû lui venir à l'esprit comme à moi. j'essaye de faire le compte pour voir quand j'aurais dû les avoir mais impossible de me rappeler. en même temps, ça ne m'a trop perturber. ça arrive quelques fois et elles débarquent après. mais là, je pense que c'est plus qu'un petit retard. il caresse ma taille puis mes fesses. il m'embrasse au milieu des seins. il essaye de penser à autre chose. comme moi, il y a quelques minutes quand je suis monté à califourchon sur lui. « t'es en retard de combien de temps ? » apparemment, il y pense encore. je suis incapable de vouloir le dire. et puis commencer à ça, serait se dire que je suis enceinte. je ne sais pas si je suis prête à l'être. je ne sais pas si je veux mettre au monde un enfant. c'est une responsabilité. ce n'est pas une chose qu'on fait à la légère. un enfant c'est pour la vie. c'est quelqu'un dont on doit prendre soin, on doit s'en occuper. ce n'est pas rien. nous ne sommes pas dans un monde fragile. nous ne sommes pas des personnes faciles. n'importe qui pourrait s'en prendre à cet enfant pour me faire souffrir, pour le faire souffrir. parce qu'un enfant devient une faiblesse, la plus grande faiblesse d'une mère. aucune mère ne veut perdre son enfant, qu'on le fasse souffrir. ça serait de la folie de donner naissance dans ce monde. plus je serais au courant tôt, plus je pourrais prendre une décision. je pourrais avoir le choix entre le garder ou non. je crois que ça serait la meilleure chose à faire. avorter serait un choix concret. cet enfant n'aurait pas à souffrir. il n'aurait pas un bonheur complet comme les autres enfants. il verrait des choses qu'un enfant ne doit pas voir, qu'il ne doit pas savoir. je ne réponds pas à sa question. une sorte de silence s'installe. lui qui mange sa fraise, moi qui reste pensive. finalement, il m'embrasse et je me retrouve en-dessous de lui, allongée. il pose ses mains sur les miennes. il est entre mes jambes. « on parlera de tout ça plus tard. » je ne crois pas que c'est quelque chose qu'on doit reporter si c'est le cas. si je suis vraiment enceinte, on doit en parler. je n'ai pas le temps de parler. il pose ses lèvres sur mon ventre. il s'amuse avec mon nombril. ses mains sur mes hanches, sa bouche est sur mes seins. sa main vient s'amuser elle aussi au même endroit. c'est d'un seul coup, il entre en moi. je ne peux m'empêcher de pousser un cri. un mélange de cri de plaisir et de surprise. on passe de l'opposé. il y a quelques minutes, j'étais entrain de vomir et voilà que maintenant il a envie de moi. une alternative pour ne plus parler de ce qu'on pense, de ce qui peut arriver. depuis qu'on est arrivé dans cette chambre, on joue, on se tente. l'attente est terminé. il a craqué le premier, j'en souris. il ondule du bassin. j'ai beau vouloir penser à autre chose, je n'y arrive pas. c'est plus fort que moi maintenant que j'ai ça en tête. je pose mes mains sur son torse pour qu'il arrête de m'embrasser. « ce n'est pas quelque chose qu'on doit reporter, Kris. si c'est le cas, qu'est-ce qu'il va se passer ? » dis-je en faisant en sorte de reprendre mon souffle pour pouvoir lui parler. c'est difficile de pouvoir parler quand on s'envoie en l'air. je ne sais pas ce qui pourrait se passer si on avait un enfant. quel futur. quel avenir. les gens se rendraient compte qu'il y a quelque chose entre nous. mes partenaires aussi. mes clients aussi. on peut pas cacher à ça. on ne peut pas cacher un enfant. surtout si on le garde. je deviendrais grosse et ça se verra. « tu voudrais d'un enfant ? tu serais prêt à être père ? à voir un enfant avec moi ? je ne crois pas qu'un enfant serait heureux dans notre monde. » autant savoir ce qu'il en pense, autant savoir s'il serait prêt à le garder.



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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptySam 28 Fév - 21:14


fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Je me jette sur elle impulsivement, pour penser à autre chose. Après tout il n’y a rien qui prouve que c’est vraiment ça, c’est peut-être une erreur, je suis peut-être seulement parano. C’est souvent le cas, alors pourquoi est-ce que ce ne serait pas ça, ce soir? Je me loge en elle sèchement et je l’entends pousser un petit cri. On aura tout le temps d’en parler plus tard, ce n’est pas comme si une soirée allait changer quelque chose dans nos vies. Si ça se trouve on pourra mieux y penser ensuite. Je l’embrasse, mes lèvres errant sur son corps. Ses mains se posent sur mon torse et je ne m’y attendais pas du tout, à celle-là. Elle me repousse, visiblement je ne suis pas le seul à se poser des questions. C’est assez normal, ce n’est pas un sujet facile, ce n’est pas banal. Je l’embrasse une dernière fois sur le ventre alors qu’elle me dit que l’on doit en parler maintenant. Je soupire, un peu agacé, mais en même temps si on repousse toujours l’échéance on finira par ne pas en parler. Je me connais assez bien pour ça. Je me redresse légèrement, puis me retire. De toute façon, où est l’intérêt si elle n’en a pas envie? Je m’allonge à ses côtés et l’enlace tendrement, déposant un baiser sur sa joue puis un autre au creux de son épaule. Je ne sais pas plus qu’elle ce qui va se passer, je ne peux pas lire l’avenir. On peut toujours se débrouiller, on trouvera forcément un moyen. Je pose une main sur sa taille, et celle-ci remonte jusqu’à son visage pour qu’elle tourne la tête. Je la regarde dans les yeux alors qu’elle se met à me questionner, comme si c’était à moi de prendre les décisions. Elle me demande si je veux un enfant. Je baisse les yeux alors que c’est moi qui voulait garder le contact visuel. Je trouve ça étrange, même si j’en ai déjà dévoilé pas mal sur mes sentiments. Est-ce que je voudrais vraiment être père, serais-je seulement prêt à l’être? Je sais que je ne serai pas comme le mien. Je ne veux pas que mes enfants soient des soldats, qu’ils aient à me suivre partout dans mes déplacements. En même temps il a fait comme il pouvait, il n’avait pas la fibre paternelle. Je ne sais pas si je serais un bon père. Si je suis assez humain pour ça. Pourtant, quand je regarde Teodora, je me dis que je pourrais en être capable. Je ne l’ai plus jamais giflée, je n’ai plus levé la main sur elle. Je suis presque surpris qu’elle me demande si je serais prêt à avoir un enfant avec elle. Bien entendu, avec qui d’autre? Je n’aurais pas des enfants avec n’importe qui, je veux qu’ils aient une mère, quelqu’un en qui je pourrais avoir confiance. Et puis je l’aime, pourquoi est-ce que je ne voudrais pas d’elle comme mère de mes enfants? Je ferme les yeux quelques secondes et soupire, ne sachant pas vraiment par où commencer. « Teodora… » Selon elle, un enfant ne serait pas heureux dans notre monde. Je ne suis pas d’accord. Son père a bien fait les choses, il ne l’a pas mêlée à ses affaires. On pourra trouver un moyen de faire les choses, il y a toujours une solution. Je pose mon doigt sur ses lèvres pour la faire taire. Elle pose beaucoup trop de questions, mais en même temps est-ce que je peux la blâmer? « Arrête de dire ça. Ton père a bien réussi avec vous, il y aura toujours un moyen de s’arranger. » La paume de ma main caresse sa joue et je dépose un baiser sur sa bouche, tout doucement. Je ne sais pas quoi dire pour la rassurer, je n’avais pas vraiment eu à penser à ce scénario avant. « On trouvera une solution, fais-moi confiance. Si c’est vraiment le cas, je te promets qu’on trouvera une façon que ça fonctionne. Et puis, on est au fond de l’Arkansas, ce n’est pas New York. Ce sera plus simple… » Je prends sa main délicatement, et la serre doucement dans la mienne, entrelaçant nos doigts. « À trente-cinq ans je pense que oui, je suis prêt. C’était hors de question avec elle, je t’ai déjà expliqué ça. Tu es différente, Teodora, tu n’es pas elle. » Je lui ai déjà dit que je ne voulais pas d’enfants avec Olivia. Je ne sais même pas pourquoi je lui parle d’elle. Il y a longtemps déjà que l’on a enterré le sujet. « S’il y a bien une femme que je vois comme la mère de mes enfants, c’est bien toi. » Je passe mon pouce sur sa lèvre inférieure et je lui souris doucement. Plus j’en parle et plus ça semble clair, je veux de cet enfant. On sera capable de s’en occuper. Et puis il y a toujours les nourrices, on peut trouver quelqu’un de confiance qui nous aidera quand ça deviendra compliqué. Ma main sur sa joue se glisse dans ses cheveux. « Tu seras une mère merveilleuse, j’en suis persuadé. » Je pose mes lèvres sur les siennes, et ma main libre effleure son ventre plat. Je suis optimiste, mais en même temps qu’est-ce qui pourrait mal aller? Bien sûr il y a les gens autour, les clients et les ennemis. S’ils apprennent ce qui se passe, ça pourra toujours jouer contre nous. Je ne laisserais jamais personne faire de mal à un enfant, en tout cas pas le mien. Celui qui tentera le coup peut déjà se considérer mort. Je ne me gênerai certainement pas pour lui faire connaître les pires souffrances. Je parle comme s’il était déjà là. Enfin, peut-être elle, qui sait. Un sourire se dessine sur mon visage, et je me penche pour embrasser son ventre. Elle s’inquiète beaucoup plus que moi, en même temps j’ai été le premier à aborder le sujet. Dès le premier jour je lui ai dit que c’était dans mes plans. Peut-être pas aussi rapprochés, mais je ne protesterai pas, je préfère le voir comme une bénédiction qu’un malheur. Et puis pourquoi un enfant serait un problème. « On est capable de gérer un trafic d’armes, toi et moi, je ne vois pas en quoi un bébé serait si compliqué, non? » Ce sera compliqué, bien entendu, un temps d’adaptation, mais je pense que ce l’est pour tous les parents. On parle de tout ça, mais si ça se trouve il n’y a pas de bébé et on s’inquiète pour rien. Enfin, je ne m’inquiète pas. Je crois que c’est surtout son cas. Peut-être que c’est elle qui n’est pas prête. Je fronce les sourcils et mon regard croise le sien. Je pose mes mains sur ses joues, puis embrasse son front. « Si tu n’es pas prête…Je peux toujours attendre. Je ne te forcerai pas, tu le sais bien. Mais je t’assure que je vais être là, tu n’as pas à t’inquiéter. Tu ne seras pas toute seule. » Mon regard pétille, et mes lèvres glissent jusqu’aux siennes. On peut très bien y arriver, j’en suis persuadé.

Emi Burton
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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyLun 2 Mar - 22:19

il m'a fallut toute la volonté du monde pour ne pas me laisser aller à ses baisers, à son corps contre le mien, à ses coups de rein enivrant. c'est dur mais parfois il faut savoir faire force contre soi-même. ce n'est pas être faible au contraire. c'est pouvoir se dire qu'on va prendre décision. c'est facile de remettre ça à demain. c'est facile de ne plus y penser en s'envoyant en l'air. seulement, si je suis vraiment enceinte, ça ne va pas disparaitre comme ça. ça sera là chaque jour. ça grandira en moi et ça prendre une place de plus en plus importante. les mères le disent leurs enfants deviennent leurs rayons de soleil, leurs cœurs. difficile de se dire que je peux être comme ça, que je peux venir une femme douce et tendre avec un petit être. il m'embrasse sur le ventre. il soupire. ça ne doit pas vraiment lui plaire que je le repousse pour parler de ça. il faut bien noter que c'est la première fois que je le fais, que c'est la première fois que je préfère la discussion à faire l'amour avec lui. une grande première. il en faut bien. il se retire. il aurait pû faire en sorte que j'oublie mes questions, mon besoin de parler, en continuant, en m'embrassant, en faisant dériver mon esprit ailleurs. ça aurait marché. il se retire. il s'allonge à côté de moi et m'enlace. on aurait pû continuer à s'envoyer en l'air, le problème c'est que j'aurais pensé à ça. j'aurais eu la tête ailleurs et ce n'est pas parce que je n'ai pas envie. loin de là. il fait en sorte que je le regarde dans les yeux pourtant c'est lui baisse le regard au moment où je lui demande s'il veut un enfant. il a honte de sa réponse ou bien il a peur de ce que j'en pense. je ne cesse de le regarder attendant de voir ce qu'il va dire. il ferme les yeux et soupire. deux fois en quelques secondes tout de même. « Teodora... » je sais que le sujet n'est pas des plus faciles. c'est même un sujet dont j'aurais aimé ne pas parler pendant des mois, voir même deux ou trois années. si c'est bien le cas, si je suis bien enceinte et bien on peut dire que je me serais jamais attendu à quelque chose de si gros. surtout pas alors que je prends mes pilules. un doigt sur mes lèvres, il m'empêche de parler. j'ai tellement de questions en tête que je pourrais parler pendant un quart d'heures. c'est tellement soudain et imprévu. et surtout vague. car au final, je ne pourrais pas savoir si je suis enceinte avant d'avoir fait des tests et ça ne sera pas avant que les portes de cette chambre s'ouvre. si j'aurais pû, je serais aller en acheter directement. même si c'est la nuit, il y a toujours un endroit d'ouvert. « arrête de dire ça. ton père a bien réussi avec vous, il y aura toujours un moyen de s'arranger. » nous n'avons pas eu une enfance comme les enfants de mafieux. du moins, je pense. il n'a jamais fait en sorte de mélanger son business avec notre vie de famille. la maison s'était la maison. il ne voulait pas qu'on soit engloutit dans ce monde. il voulait qu'on est une enfance comme les autres. il voulait sûrement nous donner la chance de faire autre chose même s'il ne l'a jamais dit. ma sœur a fait ce choix mais j'ai opté pour le trafique. ça était un choix totalement de ma part sans aucun mensonge de mon père. au contraire, il m'a fait voir les pires choses dès les premières semaines pour montrer ce que c'était vraiment. ça n'a fait qu'amplifier ce que je voulais faire : suivre ces pas. je pense que je voudrais la même chose pour mes enfants. leur permettre de faire leurs propres choix et ne pas les balancer dans l'illégalité dès de leur plus jeune âge. ils n'ont pas besoin de voir les autres et la souffrance. les enfants méritent leurs contes de fées, leurs fins heureuses, leurs licornes et leurs dragons. ils méritent de rire et de s'amuser avec insouciance. mon père a réussi parce qu'il était Teodor Macek. je ne suis pas lui. je suis une femme. et un enfant a toujours plus besoin de sa mère que de son père. « on trouvera une solution, fais-moi confiance. si c'est vraiment le cas, je te promets qu'on trouvera une façon que ça fonctionne. et puis, on est au fond de l'Arkansas, ce n'est pas New-York. ce sera plus simple...» il prend ma main et la serre dans la sienne. c'est sûr qu'il y a des solutions cependant je ne veux pas faire un enfant pour ne pas m'en occuper. je ne vois pas l'intérêt sinon. à cause ça sert, qu'il soit élevé par une autre femme et qu'il vous voit quelques minutes dans une journée. j'ai beau avoir beaucoup de défauts, je sais que je ne veux pas ça. il est vrai qu'ici c'est bien plus simple que New-York. c'est un meilleur endroit pour élever un enfant au vue de toutes les choses qui sont moins importantes et les dangers moins présents. « à trente-cinq ans je pense que oui, je suis prêt. c'était hors de question avec elle, je t'ai déjà expliqué. tu es différente, Teodora, tu n'es pas elle. s'il y a bien une femme que je vois comme la mère de mes enfants, c'est bien toi.. » sa dernière phrase me fait plaisir. parce que ce n'est pas un truc à prendre à la légère quand un homme vous dit qu'il vous voit comme la mère de ses enfants. c'est qu'il veut d'un lien avec vous. c'est qu'il veut faire un mélange de lui et de vous. un enfant c'est pour la vie. il passe son pouce sur ma lèvre inférieur, je dépose un baiser dessus au passage. « tu seras une mère merveilleuse, j'en suis persuadé. » je ne suis pas vraiment sûre de ça. moi, mère. quand je me regarde dans le miroir, je n'ai rien qui ressemble à une mère. je ne m'habille pas gaiement et sobre. je ne fais pas un métier adorable. je ne passe pas mon temps derrière les fourneaux ou dans le jardin. je préfère torturer une personne au lieu de l'entendre. ce n'est pas des atouts de mère. il m'embrasse et je sens sa main sur mon ventre. il veut vraiment que je sois enceinte. ce n'est peut-être pas le cas, juste une fausse alerte. il ne faut pas s'imaginer trop ce scénario. et dire que je pourrais porter la vie en ce moment même. je pose ma main sur la sienne et l'enlève. ce n'est que des hypothèses. la meilleure chose serait que je ne suis pas enceinte. les choses seraient plus faciles et moins compliquées. « on est capable de gérer un trafic d'armes, toi et moi, je ne vois pas en quoi un bébé serait si compliqué, non ? » « un bébé est un être humain, Kris. il a besoin de beaucoup de temps, de patience. ça n'a rien avoir avec le trafic. on use pas de la violence, de la cruauté. c'est tout le contraire, il faut être patient, calme et doux. » gérer un trafic d'armes, c'est dans mes veines pour ma part. c'est ce pourquoi je suis faite. j'ai toujours voulu suivre le chemin, j'en ai besoin. j'ai essentiel à ma vie. mais être mère, on ne peut pas savoir. ça ne se prévoit pas. quand je vois ses parents dans les rues avec leurs enfants, je me disais toujours que je ne ferais jamais ça de cette façon. me balader avec une poussette dans le parc, oh mon dieu. « si tu n'es pas prête... je peux toujours attendre. je ne te forcerais pas, tu le sais bien. mais je t'assure que je vais être là, tu n'as pas à t'inquiéter. tu ne seras pas toute seule. » ce n'est pas le fait d'être toute seule qui me fait le plus peur. non. ma plus grande peur est le changement. j'ai l'impression que je ne serais plus vraiment la même. que je ne pourrais pas être Teodora Macek, la sanglante et mère en même temps. j'ai l'impression que si je mets au monde un enfant, je devrais faire un choix. je devrais mettre de côté mon rêve de continuer le business de mon père et de le faire grandir encore plus. je ne pense pas que ça soit la partie la plus dure de le mettre au monde. ça doit être même le plus simple. c'est la suite qui devient difficile. avec un enfant, je devrais avouer certaines choses. je devrais laisser les sentiments sortir. un enfant a besoin de tendresse, d'entendre des 'je t'aime' de sa mère. je n'ai rien dit à Kris. c'est difficile de prononcer ces mots quand vous avez été déçu pendant des années et que vous l'aurez dit des tonnes de fois. aujourd'hui, j'ai peur de le dire. j'ai peur de le voir fuir après que j'ai avoué l'aimer. « ce n'est pas que je suis pas prête. on peut pas dire que je suis trop jeune pour ça. non. c'est qu'il faudra faire des sacrifices, que ça changera les choses. » je fais une petite pause. « ce n'est pas quelque chose de banal qu'on peut supprimer d'une balle. c'est irréversible. »



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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyMar 3 Mar - 2:26


fifty shades of kristeo
Teodora & Kristjan
Je ne doute pas une seconde de ses capacités à être une mère fabuleuse. Bien sûr, elle ne sera pas comme ces mères que l’on voit au parc avec leurs bambins, mais je suis persuadé qu’à sa façon, elle sera géniale. Elle n’en semble pas autant convaincue, à voir sa réaction lorsque je lui dis ça. Je remarque bientôt qu’elle n’aime pas que je pose ma main sur son ventre. J’ai un mauvais pressentiment, je sens qu’elle ne voudra pas de cet enfant. S’il y en a réellement un, bien entendu. Pourtant, à voir sa façon de réagir, ça ne semble pas être un petit retard. À la première heure demain je vais la traîner à la pharmacie. Quoique je me doute bien que je n’aurai pas besoin de la forcer, elle le fera très bien toute seule. Elle pose sa main sur la mienne et l’éloigne de son estomac, comme pour me faire comprendre d’une nouvelle façon qu’elle ne veut pas de cet enfant. Elle tente de m’en dissuader, je ne suis pas fou, ça ressemble beaucoup à ça. Je lui dis que l’on est capable de s’occuper de nos business, qu’un enfant ce n’est rien à côté de ce que l’on accomplit dans notre quotidien déjà. Je serre les dents à sa réponse et passe ma langue sur mes lèvres qui sont soudainement bien sèches. Elle me fait remarquer que ce n’est pas du tout la même chose, qu’il y a un monde entier entre un bébé et le monde du trafic d’armes. De la patience, de la tendresse et de la douceur. Je ne suis pas habitué à ça. Pourtant, quand je regarde la roumaine à mes côtés je me dis que je pourrais y arriver. Je ne suis pas très patient, j’en suis conscient. Pourtant, elle réussit toujours à me ramener à l’ordre. C’est bien la seule personne qui peut s’en vanter. Le temps n’est plus un problème pour moi. En revenant en ville, j’ai acheté le club en quelque sorte pour cette raison. Pour ne plus avoir à voyager autant. La plupart des gens avec qui je fais affaire viennent en ville, une ou deux putains font souvent l’affaire pour clore les négociations. Je voulais passer plus de temps avec Olivia. Quand on y pense, mes plans ont changé bien drastiquement depuis que le Gentlemen’s Club a ouvert ses portes. Je passe une main dans ses cheveux, mon pouce effleurant sa joue. Je pourrais continuer à argumenter des heures, pourtant j’ai l’impression que je vais perdre de toute façon. Elle ne semble pas vouloir de cet enfant, pour elle ça ne semble pas être une bonne idée. En même temps ce n’était pas prévu à l’horaire, ni maintenant ni dans un avenir plus ou moins proche. Je ne la forcerai pas et si elle ne se sent pas prête, je ne lui en voudrai pas. Elle est plus jeune, peut-être que c’est une des raisons qui font qu’elle ne veut pas d’enfant pour le moment. Je veux qu’elle sache que je serai là, peu importe sa décision. J’ai rayé de mon esprit la possibilité que ça ne soit rien de tout ça, bien qu’il soit probable que ce ne soit qu’un retard. On parle comme si elle était vraiment enceinte, ce sera plus facile de s’adapter si c’est vraiment le cas j’imagine. J’aimerais qu’elle en ait autant envie que moi. Je n’ai pas réellement eu de famille, ou du moins de famille soudée. Les quelques souvenirs de ma mère sont vagues dans mon esprit et mon père n’a jamais été du type très tendre, pourtant quand je pense à une famille et à des enfants, je vois un tout autre modèle, quelque chose de plus heureux, de plus sain. Je pense au père de Teodora, qui aimait ses enfants plus que tout. C’est d’une famille comme ça dont j’ai envie. Pourtant, je ne pense pas que l’on pourrait croire ça possible de moi. J’arrive à agir ainsi avec Teodora, elle a droit à toutes mes meilleures facettes. Depuis cette gifle où j’ai eu si peur qu’elle parte et ne revienne jamais plus, j’ai troqué les coups pour des caresses et des baisers. Je préfère nettement ça, je ne peux pas le nier d’ailleurs. Parfois je la vois partir avec des tenues que je juge beaucoup trop provocantes et j’ai envie de lui hurler dessus, mais ça aussi je ne le fais plus. Il n’y a plus de disputes flamboyantes où l’on se hurlait dessus comme à l’époque où elle venait me voir en prison. N’importe qui irait dire que je suis soumis et que je me laisse mener par le bout du nez, je préfère croire que j’ai fait des concessions. N’est-ce pas une chose qu’on doit savoir faire, quand on a un enfant, des concessions? Elle parle à nouveau et je l’écoute, justement elle me parle de ça. Du fait que ce n’est pas son âge, mais des sacrifices qu’elle devra faire si elle devient mère. Ma main joue toujours dans ses cheveux, elle a fait une pause mais elle reprend rapidement. On ne peut pas revenir sur notre choix, quand on a un enfant. C’est à la vie, à la mort. « Je sais tout ça. J’en suis parfaitement conscient et ce n’est pas un choix à prendre à la légère. Je ne te forcerai pas à le garder si tu n’en veux pas, si tu ne te sens pas capable pour le moment je ne t’en voudrai pas. » Mes yeux bleu-gris croisent les siens et je la regarde avec insistance. Je prends sa main et la serre doucement dans la mienne, puis dépose des baiser sur ses jointures. Je reprends mon discours, un mince sourire aux lèvres. « Que ce soit dans cinq ans ou maintenant, ça m’importe peu, je veux simplement qu’on soit heureux. » Je parle pour nous, depuis qu’elle a emménagé j’ai pris l’habitude de faire des plans à deux. J’ai toujours été un solitaire par le passé. J’aurais très bien pu emmener Olivia lors de certains voyages d’affaires, mais je préférais toujours rester seul. Peut-être que c’est car Teo est différente, car l’on vient tous les deux du même monde. Je me loge entre ses cuisses puis relâche ses doigts. Mes mains caressent tendrement ses mollets et remontent jusqu’à ses hanches, puis je plaque un baiser sur ses lèvres. On pourrait très bien reprendre où j’ai tout laissé il y a quelques minutes, mais je ne suis pas certain que ce soit exactement le bon moment pour ça. Je soupire contre sa bouche, cherchant mon souffle. On a toute la nuit pour faire l’amour. On peut bien prendre notre temps. Mais en même temps on a toute la nuit, aussi bien en profiter un peu. « Tu sais qu’on s’en sortirait, tous les deux. Tu n’agis pas avec moi comme avec tes clients, où serait la différence? » Du moins j’espère bien qu’elle n’agit pas de la même façon avec ses clients qu’avec moi. Elle n’arrive toujours pas à me dire qu’elle m’aime, mais je suis persuadé qu’elle finira par céder au moment où je vais m’y attendre le moins. Mes mains se posent sur ses épaules et je la pousse doucement de façon à ce qu’elle s’allonge sur le dos. Mon torse caresse son ventre et je peux sentir la courbe de ses seins contre ma peau. Je me demande à quoi elle ressemblerait, enceinte. J’ai vu des femmes devenir hideuse pendant leur grossesse. Je suis persuadé qu’elle restera belle, mais c’est difficile de l’imaginer avec un ventre en ballon alors que sa silhouette est plutôt fine d’ordinaire. Je souris pour moi-même, un peu bêtement. Si elle savait à quoi je pense, je ne crois pas qu’elle serait ravie. De toute façon, je peux bien rêver un peu, je ne pense pas qu’elle voudra garder ce bébé si elle est vraiment enceinte. Toutefois je ne peux pas m’empêcher de m’imaginer réaménager la chambre à côté de la nôtre en nurserie ou acheter des milliers de jouets simplement par plaisir, pour voir la pièce se remplir. Plus j’y pense et plus je me dis que je veux de cet enfant. « J’aimerais vraiment être père, Teodora. » J’enfouis mon visage au creux de son cou. Elle peut m’entendre, mais plus me voir. C’est un peu gênant de toute façon, lui révéler le fond de mes pensées comme ça. « Penses-y…L’autre jour, tu me parlais des hommes d’affaires new-yorkais, que tu aurais laissé n’importe lequel te marier et te faire un enfant pour t’assurer une descendance. Je ne te demanderai pas en mariage, je sais que tu ne veux pas. » Je prends sa main doucement et la serre légèrement dans la mienne. « Je sais que tu n’as pas encore fait de test, mais si c’est bel et bien le cas et que tu es réellement enceinte, on trouvera des solutions pour que ce soit plus facile. » Je me retire de son cou et la regarde dans les yeux. J’ai le regard brillant et je baisse un instant la tête, tentant de reprendre sur moi. D’apprendre que je pourrais éventuellement devenir père me donne des papillons dans le ventre. Je n’aurais jamais cru que ça me ferait cet effet, et peut-être même que je m’emballe pour rien, mais je suis heureux à l’idée de cette grossesse surprise. J’ai tout de même peur qu’elle le prenne mal. Je soupire et roule sur le dos, puis attire Teo sur moi. Mes mains se posent sur son dos et je dépose un baiser sur son nez. « Désolé, je te mets de la pression, je ne devrais pas. » Je ne cesse de tenter de la convaincre d’une façon à peine détournée. Ma tactique saute en visage, en fait. Pourtant je ne veux pas la forcer, c’est son choix.

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MessageSujet: Re: (kristeo) + « 50's shades of kristeo » (kristeo) + « 50's shades of kristeo  » EmptyMar 3 Mar - 22:29

je ne saurais si je veux de cet enfant si je suis bien enceinte. c'est tellement soudain que de s'imaginer que ça puisse être le cas comme ça. c'est normal de ne voir que les mauvaises choses alors que je devrais d'abord le meilleur. parce qu'un enfant est avant tout quelque chose de merveilleux normalement. dans ce que je fais, j'ai tellement l'habitude d'être confronter au pire, que je regarde toujours les mauvaises choses. je lui retire la main de mon ventre. c'est plus une manière de lui dire qu'on ne sait pas. que ce n'est que des suppositions. que je ne suis peut-être pas enceinte. je ne pense pas que l'âge joue là-dedans. une personne de cinquante ans peut en avoir moins envie qu'une personne de dix-huit ans. nous sommes tous différents. nous n'avons pas tous la même manière de voir les choses. si ça se trouve en faisant le test, on se rendra compte que ce n'est pas le cas. cependant, nous serons prêt. au moins, on en aura discuter si ça arrive soudainement. et puis, c'est plus facile quand on a commencé. c'est un sujet sensible qu'on ne parle pas comme ça. ce n'est pas parce que j'ai eu une famille bien, que je peux reproduire le même chemin. mes deux parents n'étaient pas tous les deux dans le business. maman n'avait rien avoir. elle ne voyait pas les choses de la même façon et je pense que c'est pour cette raison qu'on a eu une famille stable. « je sais tout ça. j'en suis parfaitement conscient et ce n'est pas un choix à prendre à la légère. je ne te forcerais pas à le garder si tu n'en veux pas, si tu ne te sens pas capable pour le moment je ne t'en voudrais pas. » je ne disais pas pour qu'il le sache. je pense bien que ce n'est pas un choix simple et qui peut être changer. je pense que je le dis plus pour moi. je ne pense pas que je devrais le faire sur un coup de tête. je pourrais penser au passé, penser à ces jours où je ne rêvais que de ça. que je ne voulais que d'un mariage et avoir des enfants avec lui. je pourrais fermer les yeux sur le reste et me souvenir de cette envie. c'était l'innocence, chose qu'il n'est plus possible. il ne cesse de me regarder. il attrape ma main et la serre puis il dépose des baisers sur chaque jointure. « que ce soit dans cinq ans ou maintenant, ça m'importe peu, je veux simplement qu'on soit heureux. » le nous me parait toujours étrange. je n'ai pas l'habitude de voir les choses à deux. je crois que je ne les vois pas encore. trop tôt. trop rapide. il me faut mon temps d'adaptation. ce temps pour me faire à l'idée, ce temps pour prendre conscience des choses et du changement. je n'ai pas encore pris l'habitude de ça alors maintenant un enfant. déjà que je dois me faire ma place dans ce monde d'hommes alors si je rajoute au fait que je vais être mère, je vais encore plus devoir me battre. il se met entre mes cuisses en lâchant ma main. je sens ces mains sur mes mollets remontant jusqu'à mes hanches. une chaire de poule se dessine sur ce chemin. son baiser est intense. il reprend son souffle. je suis persuadée qu'il aimerait qu'on reprenne là où on en était au lieu d'avoir cette discussion un soir de saint-valentin. en même temps, un enfant doit naitre de l'amour. quand j'y pense, si je suis vraiment enceinte alors je crois que j'irais crier sur ces idiots de laboratoires pharmaceutiques d'avoir pas réussi à faire leur travail totalement. « tu sais qu'on s'en sortirait tous les deux. tu n'agis pas avec moi comme avec tes clients, où serait la différence ?.» pour ma part, je suis toujours sortit de toutes les situations même de la pire qui puisse exciter. j'ai réussi à chaque fois. ça doit être la même chose pour Kris au vue de où il est désormais. s'il ne savait pas se sortir de toutes les situations, il ne serait plus trafiquant, ne serait pas sortit de prison et n'aurait pas un club. bien sûr que j'avais différemment avec lui. avec mes clients, je suis toujours dans la manipulation. je n'ai rien avoir avec la femme que je suis là. je suis glaciale, dure. je ne souris jamais. le premier qui ose me défier, passe un sale quart d'heure. quand je suis avec Kris, je reprends des habitudes de la jeune femme de dix-huit ans. je fais ressortir mon côté joueur, je souris. je le laisse commander. en aucun cas, je laisserais un client prendre le dessus sur moi. les seuls qui ont essayé, ont finit en bouffe pour asticots. « non, tu n'as pas le droit au même traitement. cependant, comment je réagirais quand je penserais à l'image qu'aura un enfant de moi. tu crois que je serais aussi cruelle, aussi forte. cet enfant deviendra ma faiblesse. » un enfant devient une faiblesse. rien qu'à l'idée qu'on puisse s'en prendre à mon enfant, j'en deviendrais folle. puis quand on a un enfant, on devient plus sage. est-ce que je serais capable de torturer quelqu'un en ne pensant jamais à l'image que je lui donnerais. aucun enfant n'aimerait savoir que sa mère trafique des armes, torture des gens et en tuent. quand la maîtresse lui demandera que fait ta maman, qu'est-ce qu'il répondra. il mentira alors que ce n'est qu'un enfant. ce n'est pas des bonnes bases. il pousse légèrement et je n'ai pas d'autres choix que de laisser mon dos se logeait contre le matelas. il se colle contre moi. sa peau contre la mienne. on est entrain de parler de quelque chose de sérieux et pourtant, j'ai carrément envie de lui à cet instant précis. ça fait plusieurs minutes qu'il s'amuse à me caresser, à se coller. peut-être qu'on aurait mieux fait de faire l'amour plutôt que je vienne parler de si je suis enceinte. « j'aimerais vraiment être père. » quand j'entends une phrase comme ça de sa part, je pourrais céder si facilement. c'est si craquant de voir à quel point, il voudrait de cet enfant si je suis vraiment enceinte. il veut être père et ça se voit de plus en plus. il n'a pas à aller cacher sa tête dans mon cou. si j'ai voulu cette discussion, c'est que je veux son avis. j'aurais pû parfaitement mentir et dire que je suis sûrement malade. j'aurais pû faire un test et si j'étais enceinte, avorter directement. seulement, ce n'est pas le cas, je l'écoute parler. j'écoute ce qu'il en pense et ce qu'l veut. si je suis enceinte, c'est de lui. cet enfant n'est pas que le mien. la décision est autant la sienne que la mienne. « penses-y... l'autre jour, tu me parlais des hommes d'affaires new-yorkais, que tu aurais laissé n'importe lequel te marier et te faire un enfant pour t'assurer une descendance.. je ne te demanderais pas en mariage, je sais que tu ne veux pas. » bien sûr que j'aurais voulu un enfant pour ma descendance car au bout d'un moment, je n'aurais pas eu d'autres choix. cependant, c'est différent. je ne suis pas à New-York. je suis enceinte de lui si c'est le cas. car ça fait plus d'un mois que je n'ai pas couché avec un autre homme. c'est à noter sur le calendrier. pourtant, ce n'est pas les propositions qui ont manqué. j'ai lutté et j'ai réussi. je ne le dirais pas à Kris car s'il sait que des hommes ont essayé de m'attirer dans leurs lits, il va devenir fou. il l'a clairement dit. « je sais que tu n'as pas encore fait de test, mais si c'est bel et bien le cas, et que tu es réellement enceinte, on trouvera des solutions pour que ce soit plus facile. » il s'enlève de sa cachette pour me regarder. je vois à quel point, il fait tout pour me pousser à le garder. il roule sur le dos et fait en sorte que je me retrouve de nouveau au-dessus de lui. là, en même temps, il ne peut plus se cacher. je peux le regarder, essayer de déceler ce qu'il pense. « désolé, je te mets de la pression, je ne devrais pas. » alors qu'il a même pas quelques minutes quand je pensais au fait que j'étais enceinte, je ne voyais qu'une solution : avorter. maintenant, je ne sais plus. je crois que Kris est entrain de me faire changer de décision. « c'est vraiment ce que tu veux. si je suis enceinte, tu veux que je garde cet enfant ?» j'ai tellement pas l'habitude de le voir dans le même sens que moi, je suis encore beaucoup trop ancré dans le passé et la prison, que j'ai besoin de l'entendre de sa bouche encore. de savoir que c'est vraiment le cas et que ce n'est pas un foutu rêve. je pose ma tête contre son torse, je peux entendre les battements réguliers de son cœur. « j'ai l'impression de plus rien maitriser. j'avais les choses en main. je prenais les pilules et j'étais maitre du moment où je voudrais tomber enceinte. voilà que je suis peut-être enceinte. je suis déboussolée, Kris. »



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