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C'est un cafard ? Un parasite ? Une maladie envahissante ? Non, c'est une cousine |Margot&Bea

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MessageSujet: C'est un cafard ? Un parasite ? Une maladie envahissante ? Non, c'est une cousine |Margot&Bea C'est un cafard ? Un parasite ? Une maladie envahissante ? Non, c'est une cousine |Margot&Bea EmptyDim 28 Juin - 15:16

ENTRE VILAINS PETITS CANARDSMARGOT&BEA;
Je sais, je n'ai pas toujours été tendre avec toi mais nous sommes cousines

Alors ouvre moi ta porte et laisse moi ton lit, je te donne le canapé

Elle se traînait plus qu'elle ne marchait, sa grosse valise rouge et la plus petite grinçaient sur le béton, tressautaient à chaque nid de poule et elle avec. Soupir, profond soupir, elle ne veut pas penser à ce qui l'attend alors elle s'acharne à chantonner toutes sortes de chansons pour s'occuper l'esprit. Les chants terminés, après s'être passé toutes les chansons entêtantes à la mode, elle se met à lister ce qu'elle doit faire et, fatalement, arrive le moment où elle se dit : trouve un logement. Voilà. Elle est de retour après de longues années à Siloam Springs, le coeur en vrac et les poches vides, perturbée à l'idée de revoir ses parents qu'elle a soigneusement ignorés si longtemps ; perturbée de retrouver ses anciens camarades… Perturbée, motivée en même temps, c'était paradoxale mais si elle pouvait écrire son roman d'une fenêtre donnant sur la rue principale, se contentant de piocher, imaginer, à partir de ce qu'elle verrait, elle serait bien plus heureuse.

L'ennuie c'est qu'elle n'a même pas assez pour s'offrir une chambre d'hôtel, ses dernières pièces sont passés dans le billet qui l'a amené jusqu'ici. Frapper à la porte de ses vieux c'était même pas envisageable ! Plutôt crécher dans un squat que voir sa garce de mère et son hypocrite père ! Rien qu'y penser, elle frissonne, alors Beatrix soupira pour se donner un genre et pris son téléphone portable. Plantée en plein milieu de l'arrêt de bus, sans se soucier de gêner le passage, elle pianote pour trouver le numéro de sa tante. Voilà, quand la famille proche ne vous mérite pas, faut viser l'entourage. Gamine, elle s'entendait bien avec cette tante toujours bien habillée, toujours bien présentable, certes elle n'avait pas plus donné de ses nouvelles à elle qu'aux autres mais Beatrix avait bonne espoir qu'elle ne l'aurait pas oublié.

Ses lunettes de soleil bien en place, sa robe de couturier qu'elle n'aurait jamais revendue, ses bottines assorties, elle remis sa tignasse rousse en place, sûre de cette allure bohème chic qu'elle arborait et s'en rendit chez les Moriarty. A chaque vitre, elle s'arrêtait pour s'arranger, crise de narcissisme nécessaire : si y avait bien une chose qui lui était restée de son enfance c'était que les apparences étaient capitales. Sois féminine Beatrix, soit belle ma fille, ne vire pas comme la jeune cousine, la honte celle-là avec son air de garçon manqué. Une vraie bavure dans le beau parcours de la tantine. C'est avec le sentiment d'être irréprochable que Beatrix sonna chez les Moriarty.

Bonjour… Margaret ?

Elle s'imaginait tomber sur la mère, le père à la rigueur, mais certainement pas sur la jeune Margaret qui avait diablement grandit. T'avais quel âge quand je me suis barrée loin d'ici ? 13 ans, un truc comme ça ? Bon ça, ça me rajeunit pas de te voir.

Salut... je ne sais pas si tu me resitue, c'est Beatrix.

Elle se désigna du doigt et sourit largement à cette cousine qu'elle avait cotoyé de loin. Adolescente, Beatrix fréquentait plus les aînées de Margot car elle s'était toujours plus retrouvée en elles, et, avec elles, se moquait aisément de la jeune hyperactive. Me sent un peu concon de tomber sur elle, elle va pas me faire foirer mon plan, hein ? Beatrix ne se laissa pas démonter même si l'on pouvait voir une certaine crispation dans son sourire, elle repris de plus belle.

Je viens de revenir à Siloam et je me suis dis que c'était l'occasion de renouer avec la famille ! T'as vachement poussée, c'est fou ! Et t'habite toujours ici ? C'est marrant ça.. Alors dis moi, tu fais quoi maintenant ? Ta mère est là ?

Bavarder pour attirer son attention, pour espérer qu'elle ne remarque pas le trop plein de valises et, surtout, qu'elle ne relève pas que Beatrix tente de forcer le passage du pallier. Si j'arrive à entrer c'est gagné, une fois dans la place, plus tenace qu'un cafard, je m’incruste et je ressors avec un logement gratos. N'importe quoi mais je ressors avec une pile de bons plans gra-tuits ! Ta famille, notre famille, Margaret, sera mon salut !

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Margaret
Margaret "Margo" Moriarty
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› pseudo, prénom : ayshi. (lydia)
› âge : vingt-quatre ans.
› emploi : ancienne soldate sortie du coma.
› côté coeur : euh... à gauche ?
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Ma petite vie
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MessageSujet: Re: C'est un cafard ? Un parasite ? Une maladie envahissante ? Non, c'est une cousine |Margot&Bea C'est un cafard ? Un parasite ? Une maladie envahissante ? Non, c'est une cousine |Margot&Bea EmptyMar 30 Juin - 18:13

C'est un cafard ? Un parasite ? Une maladie envahissante ? Non, c'est une cousine |Margot&Bea Tumblr_nnr0nwAOAI1u4kolmo5_250
entre vilains petits canards
c'est un cafard ? un parasite ? une maladie envahissante ? non, c'est une cousine ☾ ☾ ☾ margarix

je soupire, avachie sur ce canapé qui coûte trois fois au moins mon appartement. depuis combien de temps ne suis-je pas revenue dans la maison familiale, si énorme et luxueuse ? je ne compte plus le temps. à la place, je le compte en soupirs.
tout me semble si énorme. mon amnésie m'aurait-elle fait oublier la richesse familiale ? le luxe et la vie de rêve ? il faut croire que je ne vis pas dans l'appartement le plus beau de siloam non plus. mais, pour un week-end qui touchera, dans quelques heures, à sa fin, j'ai du venir passer ces deux jours en compagnie de leia, accompagnée de sa bonne humeur ambiante, des jumelles, de maman-papa, et de leurs petites attentions et leurs comportements gênants, culpabilisants sûrement de tout ce qui m'est arrivé. pour une fois, ils m'ont même laissé en paix durant toute le dimanche, me laissant dormir et préparant mon repas.
et maintenant, je suis toute seule dans le salon du domaine familiale, à zapper la télévision, sans intérêt pour ces séries pour filles, stupides et lobotomisantes du cerveau. ma mère passe parfois, pour venir voir si ça va, s’inquiétant sûrement pour moi et sa porcelaine japonaise, de crainte que je tire dessus ou encore que je ne tue le chat.
au moment de la pub, je décide de lever mes fesses vêtue d'un short à liza, beaucoup trop classe pour moi. je cours vers la cuisine et cherche de quoi grignoter.
pas un gâteau.
pas de chocolat.
pas de coca.
je vais mourir.
« LEIA ! » que je hurles, au bord du désespoir. mais pas de réponses. ils sont tous à bronzer autour de la piscine.
je déteste les piscines.
au moment où je m'apprête à hurler de nouveau, la sonnette me vrille les tympans. je lève les yeux au ciel avant de m'emparer d'une pomme et de croquer dedans, arme pour me défendre au cas où.
sachant que j'ai mon arme accrochée à ma ceinture.
j'ouvre la porte, et je tombe sur une chevelure rousse, tirée à quatre épingles. « bonjour… margaret ? » je manque de m'étouffer avec ma pomme, toussotant. qui est la dernière personne à m'avoir appelé ... margaret ?
je ne m'en rappelle même plus. « euh... hum... » que je lâche, incapable de répondre. mais vite, la rouquine reprends la parole, évitant l'accident. « salut... je ne sais pas si tu me resitue, c'est beatrix.  » comme si il me manquait la moitié du cerveau, beatrix se pointe du doigt, un sourire aussi large que celui du joker sur le visage. je hoche la tête, mâchant ma pomme, en silence.
beatrix.
beatrix.
soudain, ça s'illumine. beatrix, où la cousine superbement amie avec les jumelles. cette rouquine insupportable qui courait après toi pour m'arracher mes cheveux déjà court du crâne. ça y est, ça me revient. je devrais la jeter dehors, mais je ne fais rien. juste lâcher, avec l'indifférence la plus totale. « oh, toi. »
son sourire reprends de plus belle, et bea continue. « je viens de revenir à siloam et je me suis dis que c'était l'occasion de renouer avec la famille ! t'as vachement poussée, c'est fou ! et t'habite toujours ici ? c'est marrant ça.. alors dis moi, tu fais quoi maintenant ? ta mère est là ? » je me faisais littéralement assommer de question, c'était presque trop. tandis que mon cerveau faisait le tri, je répondais, petit à petit. « euh, non, j'habite pas là haha, et avant, j'étais militaire, maintenant... » maintenant ? bah rien. j'hausse les épaules, croquant à nouveau dans ma pomme. « et ma mère elle est... » « margo, qui est-ce ? » que ma génitrice lâche, de sa voix majestueuse et posée. je me tourne vers elle et constate son maillot gucci et son paréo. dès qu'elle remarque beatrix, elle lâche, ravie. « oh, beatrix ! margo, pourquoi ne l'as-tu pas fais rentrer ? » son regard se tourne vers moi, et tente un sourire. je me décale de l'entrée, et elle saute littéralement sur sa nièce, la faisant entrer dans la maison. « comme ça fait longtemps ma chérie ! je suis ravie de te voir ! alors, qu'est-ce qui t'amènes ? »

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MessageSujet: Re: C'est un cafard ? Un parasite ? Une maladie envahissante ? Non, c'est une cousine |Margot&Bea C'est un cafard ? Un parasite ? Une maladie envahissante ? Non, c'est une cousine |Margot&Bea EmptyMer 1 Juil - 11:07

ENTRE VILAINS PETITS CANARDSMARGOT&BEA;
Je sais, je n'ai pas toujours été tendre avec toi mais nous sommes cousines

Alors ouvre moi ta porte et laisse moi ton lit, je te donne le canapé

Alors que Margot ne savait pas trop comment gérer la situation – ça manquait de réactivité tout ça – sa mère me sauvait la mise en m'invitant à entrer. Les vieilles habitudes ont la vie dure car à peine ma tante me prenait le bras, que je me tournais vers Margot pour énième large sourire satisfait. Beatrix ou l'art du "in your face" façon snob. Son « oh toi » avait été vexant, même si je pouvais difficilement la blâmer de ne pas sauter de joie en me voyant, et le fait qu'elle ne m'ait pas invitée à entrer l'était aussi. Pourtant je retenais qu'elle fut militaire, cela force mon respect, moi qui admire ceux qui aide autrui mais qui serait bien incapable de faire de même. Ex militaire… pourquoi ex ? Ma tante me coupe dans mes pensées en m'interrogea, m'entraînant à sa suite et, l'air de rien, je laisse mes valises à ma cousine.

Oui ! Cela me fait tellement plaisir de te voir, ma tante ! Toujours aussi belle, c'est du Gucci ?

Elle rit, moi aussi, de ce petit rire superficielle qui n'est pas le mien mais que j'ai appris à prendre. Certains m'ont qualifié de garce manipulatrice mais je ne joue pas vraiment la comédie, j'apprécie sincèrement ma tante mais je joue un peu le rôle de la nièce superficielle. Je joue à la bonne Jane qui héritera de l'empire viticole du père, de la cousine Moriarty et tout le touintouin qui va avec. Je ne ment pas, je me transforme pour réussir.

New York est une belle ville, elle te plairait ! Mais j'avais besoin d'un petit retour au source…

Elle se tut pour laisser sa phrase en suspend comme si elle retenait un secret douloureux, cela fit son petit effet. Son regard qui se voile, ses yeux qui se baissent comme si elle se remémorait d'amer souvenir… Quelle comédienne.

Ca fait du bien de vous retrouver tous, même s'il ne m'a rien laissé…

Un nouveau silence, sa tante s'est arrêtée de marcher, elle avec et Beatrix jette un regard à ses valises. Tout est dit, tout est sous entendu et cette tante qui a le sens de l'honneur, qui comprendra que sa pauvre nièce adorée a eut le coeur mou brisé  - et qui est surtout de celles qui aime savoir les secrets – eut le réflexe maternelle de la prendre par les épaules pour planter ses doux yeux dans les siens.

Oh ma pauvre chérie. Tu as bien fais de venir.


Elle me prend dans ses bras et quelque part je m'en veux de lui mentir, mais je sais que je ne mens pas quand je lui murmure : il n'y a qu'à vous que je pouvais m'adresser.

Est-ce que… est-ce que je peux rester un peu ?

C'était beau comme elle avait complètement zappé Margot, pour à la place espérer croiser les jumelles. Vivre avec les jumelles, ça se serait le pied.

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Margaret
Margaret "Margo" Moriarty
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MessageSujet: Re: C'est un cafard ? Un parasite ? Une maladie envahissante ? Non, c'est une cousine |Margot&Bea C'est un cafard ? Un parasite ? Une maladie envahissante ? Non, c'est une cousine |Margot&Bea EmptyDim 12 Juil - 16:52

C'est un cafard ? Un parasite ? Une maladie envahissante ? Non, c'est une cousine |Margot&Bea Tumblr_nnr0nwAOAI1u4kolmo5_250
entre vilains petits canards
c'est un cafard ? un parasite ? une maladie envahissante ? non, c'est une cousine ☾ ☾ ☾ margarix

alors que ma mère vient me sauver de cette cousine envahissante, beatrix se retourne, me délivrant un sourire de snob, hypocrite et tout à fait détestable. mais je ne bronche pas, croquant dans ma pomme, bien trop ensommeillée pour me jeter sur elle et m'occuper de son cas.
ma génitrice et elles entament une discution enflammée, tandis que je m'occupe des valises, reléguée au bon fonctionnement de ce petit commitée.
« oui ! cela me fait tellement plaisir de te voir, ma tante ! toujours aussi belle, c'est du gucci ? » derrière ma barbe, je ne peux m'empêcher de pouffer de rire, tellement ça suinte de mondanité.
je déteste les gens comme ça. oh, je ne déteste pas ma famille. non, je les aimes, mais leurs apparences, en présence d'autres, quand ils deviennent cette famille parfaite, pleine de fric et respectable, ça me donne envie de vomir. et je le montre.
je le montre, vêtue de mon vieux pyjama, un peu trouée, tâché. et de ce t-shirt trop grand, piqué à aaron. j'affirme que jamais je ne ferais partie de cette élite. pas de mon plein grès.
elles rient, et dans son rire, je ne reconnais même plus ma mère. enfin, je reconnais son côté hypocrite et mondain, mais je ne reconnais pas celle que j'aime. pas derrière ce masque et ce rire trop aigu, trop parfait. mais je ne dis rien.
je ne dis rien parce que je m'écrase. j'ai déjà fait beaucoup de mal. alors je me tais, muette. je regarde cette mascarade ennuyante, les écoutant. « new york est une belle ville, elle te plairait ! mais j'avais besoin d'un petit retour au source…  » un retour au source ? ah bon ? tout les amis que j'avais et qui sont allés à new-york, avec des projets et des envies ne sont jamais revenus.
alors pourquoi revenir ? mon esprit lucide se le demande. et puis je vois ses yeux baissés, et sa voix qui descend, toute petite, presque... triste. « ça fait du bien de vous retrouver tous, même s'il ne m'a rien laissé…  »
euh, stop. quoi ? qui ne lui a rien laissé ? comment ? où ? je joue avec ma pomme, et il n'y a qu'elle seule qui peut répondre à mes questions. et tandis que mon cerveau tambourine, fonctionnant à plein régime, il y  a un nouveau silence, empreint de gravité. son regard revient sur moi, où plus précisément sur ses valises, et je tilte.
« oh ma pauvre chérie. tu as bien fais de venir.  »
beatrix est à la rue. ma mère la prends dans ses bras, tandis que je suis toujours accoudée à la porte, valise en main, ma pomme dans l'autre. elles se chuchotent quelque chose, avant que finalement, elle ne demande.
pardon, qu'elle n'implore presque. « est-ce que… est-ce que je peux rester un peu ? » ma mère lui tapote l'épaule, se détachant d'elle. puis son regard croise le mien, puis le sien. elle alterne, et soudain, quelque chose brille.
oh non.
« margo habite en centre-ville, et elle est seule dans son... appartement. » elle toussote, sans se répartir de son plus beau sourire. mon appartement ? mon bordel, ce serait plus correct. j'ouvre grand les yeux, la fusillant du regard. « tu pourrais vivre avec elle ? il n'y a malheureusement plus de place à la maison... et puis, vous pourriez comptez l'une sur l'autre, comme des sœurs. » je pousse un soupir. le regard de ma mère me dit clairement que si j'ouvre la bouche, je me fais déchirer.
et déchirer, c'est peu dire.

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