◇ rencontre entre a. sage wilde & tristan sanders ◇ résumé de la situation suite aux fiançailles de jules et sage, c'est tristan qui selon la tradition doit emmener sage choisir sa robe de mariée. ◇ lieu wedding's dress shop dans le centre ville.

you shot me down, bang bang.

L'inconscience pure de Tristan. Ou alors une nouvelle idée grotesque et machiavélique pour détourner sage du droit chemin. C'était certainement et obligatoirement ça.

Les mains rivées aux poches de son baggy, l'air nonchalant et décontracté, il entra dans la boutique réservée aux robes de mariées dont la blancheur éclatante lui piquait les yeux. Il n'en croyait toujours pas ses yeux. C'était quoi cette vaste blague dont l'idée venait de la tête de son frère. Ignorant la vibration de son portable dans sa poche - c'était sûrement le énième sms de Jules pour lui rappeler d'être bien à l'heure pour sa petite femmelette - il scruta la boutique, cherchant le visage angélique de Sage qu'il ne tarda pas à apercevoir en grande discussion avec la vendeuse. Il s'avança lentement, un peu intimidée, comprenant que cette histoire n'était finalement pas une mascarade, mais bien la réalité. Sage allait se marier.

perdue, je lance des regards un peu hésitant aux robes, totalement larguée dans cette boutique pas faite pour moi.
alors on va vraiment se marier. j'n'arrive même pas à y croire. tout est allez tellement vite ; le retour de tristan dans ma vie, sa copine, et jules. jules et sa demande folle, sa demande en mariage. sauf que voilà, je n'y connais rien en mariage. mes parents ne sont pas mariés, juste ensemble. ils m'ont toujours dit que ce n'était que des papiers, que jamais ça ne prouverait l'amour. et j'ai toujours été d'accord, étant née dans une communauté hippie.
et voilà que tout change.
la vendeuse, voyant mon désarroi, se dirige vers moi. « bonjour, vous avez besoin d'aide ? » elle me sourit, et je ne peux m'empêcher de faire de même. « et bien... je suis un peu perdue. » que j'avoue, avec un petit rire.
et elle parle, des plus belles robes, des moins chères, de celle à la mode. et je ne peux pas m'empêcher de m'imaginer.
d'imaginer tout ça. jules, moi.
et au même moment, la porte s'ouvre et la sonnette retentit.
tristan.
(et maintenant, dans ma tête, c'est jules, moi, et tristan.)

La dégaine un peu nonchalante il avance, il marque sa présence. D'un coup d'oeil il comprend le désarroi de Sage et espère vraiment qu'il existe une faille aussi infime soit-elle, dans le cœur de la blonde. De sa blonde. Un sourire provocateur aux lèvres il s'avance, s'arrêtant à quelques millimètres seulement de Sage, leurs bras se frôlant. Volontairement. La vendeuse déblatère un flot de parole auquel il ne comprend bien évidemment rien. C'est juste une succession de terme un peu trop compliqués pour les deux adolescents qu'ils sont encore. Quelle idée de se marier à cet âge là. C'est exactement ce que pense Tristan. Mais il le pense uniquement car il n'est pas celui qui prendra la main de Sage.

Il esquisse un sourire en coin vers la demoiselle, n'écoutant rien au discours de la vendeuse, parcourant la boutique du regard avant de s'arrêter sur une robe unique, blanche comme toutes les autres, mais qui lui irait parfaitement, la fine dentelle qui la parsème, épousant les formes de la violoniste. Il la désigne du doigt, parlant doucement, comme son rôle de conseiller lui indique de le faire. « Celle là, elle tirais bien. T'en penses quoi ? » Mais surtout parce qu'il aimerait beaucoup voir Sage dans cette robe ci.

il s'approche, un sourire joueur, un sourire de provoc sur ces lèvres, ces lèvres qui me sont timidement interdites. il s'approche tellement que nos bras se touchent, se frôlent. des frissons me parcourent toute entière, et je le déteste de me faire cet effet. et la jolie vendeuse, tellement emballée dans son discours, dans ses mots qui sont totalement imcompréhensible ne s'aperçoit de rien, ni mon désarroi, ni notre proximité douteuse.
dont, stupide, je n'essaie même pas de m'en défaire.
mais c'est lui qui s'éloigne et je reprends mon souffle, subitement coupé, essayant de montrer un peu d'intêret à ce qu'elle dit, ses mots qu'elle déblatère sans s'arrêter pour respirer. elle parle, parle, fais taire le vacarme de mes idées bousculées, étrangement tourmentées et le remplace par des idées et des caractères. elle se met même à courir pour choisir certaines robes, tandis que je reste bêtement plantée, à contempler ce que je m'apprête à faire.
à me marier, me marier avec jules.
mais c'est tristan, qui, subitement intéressé par une robe, la fais taire, cette vendeuse surexcitée, elle et sa course, de sa voix chaude et posée
« celle là, elle tirais bien. t'en penses quoi ? » je m'approche, laissant la vendeuse seule à ses robes. « c'est vrai qu'elle est belle. » je pose une main sur l'avant bras de tristan, regardant la robe.
elle a beau être d'une blancheur extraordinaire, elle se détache étrangement des autres. puis je déclare à la femme du magasin, tout sourire. « je vais essayer celle-là. où sont les cabines ? »
elle m'y mène, silencieuse, et je ne peux m'empêcher de sourire en pensant que nous l'avons vexée.
je ne sais pas si tristan lui aussi sourit.
et j'ai envie de le voir, son sourire.

Et c'est son choix pour lequel elle se décide. Vraiment Sage, tu te maries avec Jules ? Ou tu te maries pour moi ? Le petit coeur de Tristan n'est pas en reste. Il espère. Il espère vainement. Que ces quelques petites attentions qu'elle lui porte, sa main qui se pose sur son avant bras, son choix de robe. Il espère que tout ça n'est pas un mirage. Que ça a bien une signification. La signification qu'il espère. Et quand Sage se dirige vers la cabine, la vendeuse se retirant pour lui laisser essayer la robe, un sourire s'étire sur le visage de Tristan. Un sourire malicieux. Peut-être Tristan est un peut-il trop pressé, peut-être a-t-il une trop grande hâte de voir Sage dans sa robe. Il patiente, les lèvres pincées sur un fauteuil posé là pour lui. Il patiente mais il s'impatiente. Alors il demande effrontément. « Tu veux d'l'aide pour ta robe ? »

la robe en main dans la cabine, je me demande si c'est vraiment une bonne idée. comment ai-je pu me retrouver ainsi, le cœur accaparé par deux hommes, deux frères si différents ?
je ne sais pas.
et c'est ça qui m'effraie. mais il est trop tard, trop tard pour revenir en arrière, trop tard pour crier stop, alors, dans cette petite cabine, je lâche un soupir qui ne s'éteint pas plus loin.
peu à, les vêtements glissent sur ma peau, pour ne me lancer qu'en sous-vêtements. puis mes yeux dérivent vers la robe.
le choix de tristan.
elle est belle, tout empaquetée dans son plastique, prête à être enfilée. mais est-ce que sur moi, elle sera aussi belle ? je tente le tout pour le tout. je défais le plastique et touche le tissu, songeuse, avant de me jeter à l'eau, les pieds la première.
je rentre dans la robe, faite de ce tissu blanc, presque nacré. mais je n'atteins pas la fermeture éclair. et comme si tristan avait deviné, il me lance, sûrement impatient.
« tu veux d'l'aide pour ta robe ? » je remets mes cheveux en place, avant de répondre, à travers le rideau. « tu peux me refermer la fermeture éclair s'il te plaît ? »

C’était sûrement idiot de lui avoir demandé ça. Mais dans le fond Tristan c’était un peu un idiot. Mais un idiot amoureux. La réponse qui lui parvint de derrière le rideau, fût néanmoins celle qu’il attendait. Exactement celle qu’il attendait. Et pourtant c’était une mauvaise idée. Et pourtant il repoussa le rideau, entrant dans le petit habitacle, laissant le lourd morceau de tissu se rabattre derrière lui. Naïvement il regarda dans le miroir face à lui, et ce qu’il vit manqua de le faire s’étouffer. Sage tout en blanc. Sage en mariée. Angie Sage Wilde vêtue comme un ange. Esquissant un sourire, il chuchota à son oreille. « Tu portes bien ton nom toi. » Avant de faire traîner sa main dans la bas de son dos, gardant encore un peu la fermeture entre ses doigts, le temps de contempler cette merveille. Le temps aussi de venir doucement déposer un chaste baiser dans le haut de son dos, puis dans le creux de son cou…

tristan, tristan l'impatient, il rentre dans la cabine qui se referme dans le bruit du tissu, du rideau qui tombe pour nous enfermer, ensemble.
je baisse les yeux, demandant si il peut s'occuper de cette fermeture éclair, que nous en finissions un jour.
en finir avec cette histoire qui ne peut plus durer. mais la vraie question, c'est laquelle ? quelle histoire dois-je finir ? je ne dis rien, regardant juste mes pieds. mais c'est plus fort que moi et je les lève quand il arrive, et croise son regard vert. il me regarde, me scrute à travers ce miroir, et, un sourire se dessine sur ses lèvres rosées. et ses lèvres que je regardais, elles s'approchent de mon oreille, pour me susurrer, moi, la statue immobile dans sa robe de satin. « tu portes bien ton nom toi. » « tant que ça ? » que je demande, une pointe d'envie que je n'ai pas su réprimer. mais je me tais vite en sentant sa main dans mon dos, sa main qui me fait à nouveau frissonner. il dépose un baiser dans le dos, puis dans le cou, et je me mords la lèvre, incapable de résister à l'attraction, à l'emprise qu'il a sur moi. « tristan, s'il te plaît... »
je le supplie.
c'est indéniable, je l'aime. je l'aime trop.

Il se laisse emporter Tristan. Par l’amour débordant que son cœur ne peut offrir à Sage. Il se laisse avoir par ce piège lancinant qu’est l’appel de sa peau contre la sienne. De ses lèvres contre les siennes. Il se laisse avoir, un peu à l’écart du monde, dans cette cabine. Avec Sage, l’ange irréel. La beauté descendue du ciel qui fait chavirer le cœur de ce naufragé. Il se laisse attirer par le chant de sa sirène. De ses mots doux qui le supplie au lieu de l’arrêter. C’est une supplication qui s’échappe de la bouche de sa belle. Ses lèvres remontent contre son cou, dérivant vers son oreille puis sa mâchoire, cherchant irrémédiablement ses lèvres. D’une main ferme et sûre, il la fait tourner dans sa robe de mousseline, la plaçant face à lui, venant plaquer ses lèvres contre les siennes avec une envie non dissimulée. Sans un mot, il glisse tendrement ses mains contre les joues de Sage, l’embrassant avec tout l’amour qu’il est capable de lui donner. Comme si c’était lui le grand amour de Sage. Comme si c’était lui qui l’épouserait là haut, sur l’autel.

c'est interdit. c'est un sentiment interdit qui se loge dans mon cœur, et j'ai beau crié au désespoir, il ne veut pas s'arrêter de battre. de battre pour lui. alors ses lèvres malicieuses, elles glissent de mon cou à mon oreille, avant qu'il fasse pause, le temps de poser ses mains sûres d'elles sur cette robe, et de me tourner face à son lui, yeux dans les yeux, front contre front. le tissu virevolte et s'emballe, tandis que c'est moi qui halète presque, dans la folie de nos amours. et sans attendre une bénédiction, ses lèvres se pressent contre les miennes, ses mains glissant de ma taille à mes joues, sans lâcher ma bouche. sans lâcher mon cœur.
le baiser dure, et, comme pour reprendre mon souffle, je les lâche, à regret. je baisse les yeux, les joues rougies par l'émotion. « et daenerys ? » que je lâche, avec incertitude.
et toi ?
et moi ?
et nous ?

Ils s'embrassent. Et ils s'embrasent. Comme au premier jour. Comme à la première semaine. Le feu brûlant de leur amour maudit les conssumant. Mais est-ce qu'ils s'aiment vraiment ? Ou se cherche pour mieux se détruire ? Le premier qui flanchera emmenant l'autre dans sa chute.

« Et Daenerys ? » Daenerys ? Quoi Daenerys ? Il pourrait lui avouer. Tout lui dire enfin, que c'est une comédie, un simple piège dans lequel elle est tombée. Daenerys il ne l'aime pas. Mais il ne lui dit pas. Il garde encore ses secrets. Pour plus tard. Pour jamais. Sage ne doit pas savoir, qu'elle est la seule, l'unique. Il doit lui laisser ce doute. Encore un peu. Avant de tenter sa dernière chance. De tout faire basculer. Pour le meilleur et pour le pire. Ils relâchent leur étreinte. Elle se coule toute seule Sage. Il en rirait presque si cela ne lui faisait pas mal au coeur. Elle croit donc réellement en ce speech idiot qu'ils ont monté Dae et lui. Ils font bien la paire en faire. Il recule un peu, s'enfonçant dans le rideau, prêt à sortir de son petit monde. A la torturer encore un peu. « Ouais Daenerys. T'as raison. » Un sourire taquin aux lèvres, il s'appête à sortir, à repasser les barreaux qui le triendront à distance. Sauf si Sage le tient. Si elle le retient du bout des doigts...

mon cœur s'envole et s'éclate contre le sien, et dans un ressenti d'amertume amoureuse, on lutte, on se détruit, on chute. c'est une étrange sensation qui me prends et me renverse, et je souffle, je respire à nouveau.
puis, le doute s'installe, et le prénom de son autre amante, de celle qui lui a pris son cœur, sort de mes lèvres. je recherche dans ses yeux, une trace, quelque chose qui montre que j'y ai pris de la place, mais rien n'y paraît. alors je suis si insignifiante ? je ne vaux tellement rien ? nous nous repoussons, installant une distance, que le monde nous impose. je baisse les yeux, et il s'éloigne. prêt à me laisser encore, prêt à m'abandonner à mon sort. « ouais daenerys. t'as raison. » ses pas sont comme couteau dans mon cœur, son dos qui s'enfonce dans le rideau qui nous enfermait dans notre pêché, notre amour a quelque chose de fatal, et, comme un geste désespéré, je le retiens.
je le retiens dans notre erreur. « ne t'en vas pas... tristan. » puis, avant de glisser mes doigts dans les siens, je rajoute. « la seule chose que je veux, maintenant, c'est toi et moi. »

C'est une cadence, un rythme incessant. Sage et Tristan. On s'éloigne et on revient. Ce n'est que mensonge, baisers volés et cruauté. Tristan c'est le mauvais jumeau. Le vil et cruel homme qui retient prisonnier dans son coeur une femme qu'il n'est pas en droit d'aimer. Mais qu'y peut-il ? D'où à donc commencé ce désastre ? Est-ce le départ de Jules, sa confiance irrévocable. Tu prendras soin de Sage hein ? Promis fréro ? Oui promis Julos. C'était quoi ce bon vieux temps où il n'avait rien à se reprocher ? Qu'il n'avait pas cette rage au coeur. Cette rage contre lui même. Mais il est prix dans ce cercle vicieux. Et Sage avec lui. Il a embarqué Sage là dedans. Il la blâme mais ne le pense pas. Il est l'unique emmerdeur dans cette situation. Ses mots doux. Ses mots fragiles qu'elle lui demande. Il est incapable de les accepter. Il ne veut plus jouer les mauvais frères. C'est fini. Echec et mat. Echec au roi. Il secoue faiblement la tête, le menton tremblant. Elle est sublime Sage dans sa robe. Elle ne mérite que son frère. Il s'approche. Il lui accorde sa dernière faveur. Il embrasse sa joue. Doucement. Serrant ses doigts entre les siens. Il embrasse l'autre. Lentement. Il frôle ses lèvres. Une dernière fois. « Toi et moi c'est du poison Sage. » Il murmure doucement. « Toi et moi c'est impossible. » Il s'écarte prolongeant ses chuchotis, son pouce caressant sa joue rosie. « J'veux plus jouer le rôle de l'horrible jumeau. La partie s'arrête là mon ange. Vis ta vie avec lui, tu seras plus heureuse qu'avec moi. » Rapidement il baise sa main, lâchant à contrecoeur ses doigts. S'engouffrant dans le rideau de la cabine. Il hésite. Il marmonne. Il crache presque ses derniers mots. « Je t'aime. » Puis il détourne le regard et sort, souffrant le martyr pour cacher les larmes qui lui monte aux yeux. Ses larmes de haine, de souffrance, de trahison et ses larmes d'amour.

Spoiler:

tristan, il me tient dans sa main, dans ses filets, dans son cœur, et, alors qu'il me permet de fuir, de m'en aller retrouver les doux bras de jules, je le retiens, ce cruel homme dont je suis intimement lié. je referme ce doux piège sur moi-même, stupide gosse décharnée, stupide môme pleins d'illusions.
et, le jeu, pendant que nos cœurs s'arrachent de nos poitrines et nos souffles s'entrechoquent, il continue.
il ne s'arrêtera que quand l'un de nous chutera. alors on se brise et se recolle, tel deux amants incapables d'être ensemble. et puis jules. et puis daenerys. tout est si compliqué.
et soudain, alors que les rouages du jeu semblent ralentir, c'est tristan qui se retourne. il me regarde, et je comprends.
la partie est terminée.
alors ses lèvres, comme dans un dernier effort, embrasse mes joues, nos doigts accrochés, sans avoir l'air de se toucher. et puis sa bouche se colle à la mienne, sans pour autant l'attraper. je baisse les yeux, tremblante à mon tour. « toi et moi c'est du poison sage. » c'est un murmure, un chuchotis. c'est un secret qu'on a trop longtemps gardé, mais que l'on savait. « toi et moi c'est impossible. » on le savait. mes yeux s'accrochent désespèrement aux siens, tandis qu'il s'écarte. ça ne peux pas être fini.
pas comme ça. « j'veux plus jouer le rôle de l'horrible jumeau. la partie s'arrête là mon ange. vis ta vie avec lui, tu seras plus heureuse qu'avec moi. » « tristan... » je suis goutte sur le carrelage, je m'écrase, tandis que l'écho de cette fin résonne dans mon crâne.
est-ce que je serais si heureuse que ça ? est-ce que j'y arriverais ? vite, tristan s'enfuit, un dernier baisemain avant de s'écarter, lâchant mes doigts, brisant ce contact éternel. « je t'aime. » et il se détourne de moi, avant que je n'ai eu le temps de lui répondre. de lui dire moi aussi, que je l'aime. plus que tout.
dans cette cabine, je me tiens droite, et une larme glisse sur ma joue, la seule. et brutalement, tout s'effondre. j'ai gagné la partie. mais à quel prix ? à quel prix, ai-je gagné ce jeu diaboliquement amoureux ?
je me regarde dans le miroir, dans cette robe de mousseline si belle et si brillante.
c'est lui qui l'a choisi. et, parce que c'est tristan qui me l'a demandé, c'est avec jules que je me marierais.