J'en ai assez de cette maison. Rien n'est jamais fait, rien est à sa place, mais qu'est-ce que je raconte, rien n'a de place ici. Je m'ennuie et pour couronner le tout je vis avec une hystérique qui me laisse à peine dormir la nuit à force d'écouter ses musiques à 3h du mat. Je peux vous dire que quand j'en avais l'occasion je me rattrapais mes heures de sommeil manqué pendant la journée. Mais pour une fois je ne dormais pas. J'étais sur mon ordinateur en train de discuter avec mes frères et quelques amis sur tweeter. Mais là, un gargouillis provenant de mon ventre me rappela à l'ordre: Faut te nourrir mec! Il est vrai que ça faisait maintenant trois jours que je ne mangeais rien ou presque. Je ne considère pas les chips comme un aliment complet. Je me levais donc non pas sans difficulté en m'étirant un peu, je sortais de ma chambre, fermant ensuite celle-ci à clé. J'étais devenu prudent. Je descendais les escaliers à toute vitesse.
"Jo' je meurs de faim c'est plus possi..."
Mais je ne me doutais pas de ce qui m'attendait en bas. Je pris alors un ton froid et énervé.
"Qu'est-ce qu'il fout là lui. Il est venu continuer ce qu'il a commencé."
Lui dis-je sous un faux ton interrogateur le regardant avec mépris. Et l'autre Candide qui ne voit même pas qu'il n'est là que pour ses biens, vraiment ça me fait pitié et ça m'énerve plus qu'autre chose! Parce que je l'aurais prévenu et elle préfère le croire que d'écouter ce que je lui dis. Voilà comment me ruiner une après-midi entière; voir ce rat rôder ici comme-ci de rien était.

Ouais c'est chez elle. Et c'est ses biens qu'il veut voler pas les miens, ça m'appartenait pas, alors pourquoi elle s'entête à croire que je mentirais pour rien?! Ça m'énervait d'autant plus, car, je savais qu'elle réagissait de cette manière là pour m'énerver je le savais, mais moi je ne prenais pas ça comme de la rigolade j'étais sérieux et je ne supportais pas qu'on ne me croit pas ou qu'on ne m'écoute pas lorsque j'étais sérieux. Je voyais alors le brun prendre la parole. Kaleb calme toi ne dis rien laisse le parler. Kaleb contrôle tes poings respire, tout va bien. Laisse le parler... Mais il est sérieux ce guignol à se rapprocher comme ça de moi?! Il appelle mon poing en plein dans sa gueule là ce n'est pas possible. Je me devais de rester calme. Je mis mes mains dans mes poches histoire de me retenir de faire une connerie. En gardant mon regard dans celui de cette fouine. Je le tenais tête lorsqu'il était face à moi.

"Peut-être parce que t'étais exactement à cette même distance quand je t'ai vu t'enfuir comme une vipère. Et, même dans le noir à une distance pareille, un visage ça se reconnait. Après pour ce qui est de la colocation... Ce n'est pas ma faute si elle ne t'en a pas informé et que tu n'avais pas eu assez de jugeote pour te renseigner."

Il ne m'impressionnait pas et pour vous dire je le regardais même de haut. Et il venait de me donner une preuve de plus que c'était bien lui. À cette distance je distinguais parfaitement ce visage perfide et cette fossette sur le menton. Son sourire me donnait encore plus envie de le rentrer dans le mur, mais je me contenais. Je regardais ensuite Joey.

"Après, libre à toi de traîner avec des gens qui n'en veulent qu'à ta thune. Surtout si elle n'est même pas à toi." Oui je venais d'ouvrir un sujet sensible, l'argent donné à Jo par son père. Je savais, mais si je devais être touché dans mon amour propre pour cette histoire je ne serais pas le seul à être touché.

Il était sérieux là ?! Comment est-ce qu'elle pouvait tomber si bas et croire les paroles d'un hypocrite pareil. Il venait de dépasser la ligne rouge. Je n'aurais eu aucun regret à me jeter sur lui là, tout de suite, mais je savais que cela allait encore se retourner contre moi. Et ce n'est pas ce que je veux. Agis de manière réfléchie pour une fois Kal'. Je ne prêtais aucune importance à ce qu'il disait, toutes ses belles phrases puaient la connerie et je le voyais bien. Mais apparemment y'avais que moi qui n'était pas aveugle ici. Je le regardais la prendre dans ses bras et je me mordais la lèvre inférieure, je n'avais qu'une idée en tête: mon poing cognant sa mâchoire et lui retirant quelques dents au passage. Je me décidais alors de ne rien répliquer à cela et partir dans la cuisine en silence. Sans mentir ma fierté venait d'en prendre un sacré coup. Et l'idée même que de nous deux c'était moi qui avais raison, mais qu'on se permettait de mettre ma parole en doute... Voilà ! Bravo Kaleb tu te sens mieux maintenant que t'as pété la portière de l'armoire? Pfff... Faut vraiment que je me calme.. Et je saigne en plus voilà c'est le pompon! Mais je ne pourrais jamais être calme en sachant qu'il est ici avec elle. Jamais. Je faisais le tour des armoires de cette cuisine, tout en cherchant un moyen de l'éloigner d'ici. Quelque part il fallait aussi que je me rattrape sur ce que je venais de dire.. Putain de merde! Pourquoi je suis venu vivre ici! Au bout d'une demi-heure, je me décidais de quitter cette cuisine pour aller voir Joey.

"Jo, y'a plus rien à manger ici faut qu'on aille faire les courses."

Je les regardais là, allongés sur le matelas de Jo en train de mater un film. Je mis un peu de temps avant de l'ouvre et de dire à cette petite naïve qu'il faudrait qu'elle m'accompagne. Mais le brunet répliqua bien avant ma colocataire. Mais de quoi il se mêlait s'il vous plait? Est-ce que quelqu'un dans cette pièce lui avait adressé la parole à ce sujet-là ? Non je ne crois pas. Alors, pourquoi ? Pourquoi il s'acharnait? C'est bon elle est à fond dans ton piège là, pas besoin d'en rajouter en faisant le mec pseudo charitable. Et de toute façon si par malheur Joey finissait par accepter cette offre... Je me laisserais mourir de faim. Voilà. Non je ne risquais pas de me nourrir dans le creux de la main de la personne qui était en train de me faire passer pour un idiot.

« Alors, tout d'abord je ne pense pas t'avoir posé la question à toi mec. Et ensuite C'est elle qui m'a dit de la prévenir lorsque je voudrais faire les courses. » Madame je ne mange pas tout ce que prenne les petites gens. Je me retournais alors vers Jo l'air de demander pourquoi elle faisait semblant devant lui. La dernière fois que j'avais fait les courses seules 50% des choses que j'avais pris était soit pas à son gout, soit elle les digérait mal ou alors elle y était allergique. Donc bon, après cela on s'était mis d'accord qu'on ferait les courses tous les deux, pour mieux gérer les besoins et envies de l'autre. Mais apparemment elle avait aussi subi un lavage de cerveau à ce niveau-là... Qu'est-ce que je pouvais être désagréable et aigris quand je contenais ma rage! Je me surprenais moi-même. Bouillonnant de l'intérieur. Mais soudain il m'interpella de nouveau, s'arrêterait-il un jour? J'espérais que le cauchemar cesse... Mais non! Pas encore. Il avait remarqué que je saignais de la main je ne sais comment (surement par la traînée de trace de sang que tu laisse à ton passage cap'tain Obvious). Je le regardais un moment. Si seulement j'avais pu me blesser en lui envoyant mon poing dans sa gueule... Cela aurait été tellement merveilleux. Mais non ! Il a fallu que je me blesse avec une portière... Foutu vie!

« Et ne m'appelle pas comme ça je n'suis pas ton pote. » lui dis-je d'un ton catégorique. Je ne rajoutais rien voyant que j'étais bien assez dans la merde comme ça.

J'aimais le sourire de Samuel. Il y avait quelque chose de séducteur dans celui-ci. Il était ok pur The amazing spiderman. Mais c'était sans compter sur Kaleb qui m'avait lancé un regard accusateur. Puis je me souvint que la dernière fois qu'il avait fait les courses ça avait été catastrophique. J'étais du genre très pointilleuse sur ce que je mangeais (lorsque je me décidais à manger). Je prenais toujours plus d'une heure au supermarché pour bien choisir : j'avais des goût difficile et quelques allergie. C'était l'une des raison pour laquelle j'avais toujours été très mince ! Je soupiras désespéré de les voir se prendre le bec encore une fois. Je regardais Samuel et me leva du matelas. « Je vais mettre mes chaussures et on y va tout les trois. ». Je regardais Kaleb fixement l'air de dire que c'était comme ça et pas autrement. D'ailleurs je me demandais à quel moment nous étions parvenu à nous connaître si bien que nous arrivions à déchiffrer les expression faciales de l'autre. « Si ça ne te dérange pas Samuel bien sur... » ; je me tournis vers Samuel et lui fis un sourire. Le contraste entre mon comportement avec Samuel et Kaleb était flagrant à ce moment même. Ce contraste était volontaire d'ailleurs, je voulais que Kaleb voit à quel point il m’agaçait en ce moment même. Je me dirigeait vers la télévision. C'était derrière que se trouvait mes chaussure. Je décida d'enfiler mes spartiate noir, je me penchai  donc pour les attraper derrière la télévision laissant mes fesses à l'air un moment avant de me retourner vers les garçons. C'était dans ma tête ou j'avais sentit un regard peser sur moi lorsque j'étais retournée ? Je souris en me disant que c'était peut-être Samuel qui avait profité de la vu, puis je me repris.

Comment vous dire que le simple fait qu'il puisse être à ses côtés faisant mine d'être l'innocent de l'histoire m'énervait plus que tout. Mais bien sûr, c'est toujours à Kaleb de prendre sur lui, bien évidemment c'est moi le méchant de toutes les histoires. Non je ne me pause pas en victimes, c'est juste que je supporte pas qu'on mette ma parole en doute et c'est encore pire lorsque je ne mens pas. Je le regardais d'une manière assez noire je dois le reconnaître. Et je ne le regrettais pas. Il le méritait amplement vu ce qu'il me faisait vivre, parce que ce que l'on ne se doute pas c'est que la petite Fleming ici présente utiliser son sois disant ami comme prétexte pour me mettre hors de moi. Parce qu'elle savait que pour m'énerver il suffisait que j'entende son prénom. Et vu le nombre de fois où elle fait ça par semaine pas étant que je le déteste toujours plus à chaque fois que je le vois. Je me contentais de prendre ma veste.

« Très bonne initiative. »

J'attachais mes dread qui me gênaients légèrement tout en attendant ma colocataire qui prenait tout son temps pour prendre ses affaires, je tentais d'éviter tout regard déplacer à son égard, j'avais beau être un "coureur de jupon" mais tout de même pas avec la cousine de mon pote... Aussi bien formé était-elle. Mais en tentant de détourner le regard je ne pus m'empêcher de me rendre compte que Samuel avait les yeux un peu trop mal placé pendant l'espace de quelques instants. Je toussotais fortement en le regardant d'un regard noir pour lui faire comprendre que s'il ne changeait pas de champs de vision, cette histoire risquait de mal se terminer. Oh mon dieu... Donne-moi la force de me contenir encore un peu... Juste assez pour quitter cette sans créer de troisième guerre mondiale. Si je venais à faire cette erreur... Il en serait trop heureux je le sais.. C'est bien pour ça qu'il tente de me provoquer depuis le début. Mais.. Je l'aurais un jour, je l'aurais.

Une fois mes chaussures aux pieds je me dirigeais vers la porte d'entrée, le supermarché n'était pas bien loin donc pas besoin de prendre la voiture. Je me tournai pour fermer la porte à clef et une fois chose faite de manière spontané je m'accrocha au bras de Samuel. J'étais de nature assez tactile et puis j'aimais bien me faire voir au bras de beau garçons : je me sentais protégé. Sans compté le fait que cela devait agacé encore plus Kaleb, il devait actuellement bouillir de l'intérieur alors que moi je jubilais. Le silence régna sur le chemin de l’allée jusqu'à ce qu'on arrive en face du super-marché. « T'es musclé Samuel mais pas plus que moi regarde mes muscles » ; je brandis mon bras fièrement tendant mon muscle au maximum. J'avais conscience que je n'étais pas plus musclé que lui mais j'aimais bien faire le clown et puis ça détendrais l'atmosphère qui était actuellement plus que tendue !
Nous pénétrâmes dans le magasin du côté surgelé. Autant vous dire qu'étant plutôt frileuse je tremblais comme une feuille. J'avais lâché le bras de Samuel depuis longtemps mais je n'aurais pas dis non à un petit peu de chaleur corporel. « Bon commençons ses courses... » ; dis-je d'un air déjà lasse .

HS

Spoiler:

Je restais dans mon coin, en retrait grommelant dans ma barbe ma rage de voir que cette tronche de poire, pour rester poli nous suit même pour les courses. J'en avais assez de le voir faire son cinéma et qu'en plus, cela puisse marcher. Plus hypocrite que lui, j'en avais rarement vu. Et ce qui m'énervait d'avantage, c'est de voir, que Joey était trop occupé à apprécier l'énervement que ça provoquait en moi pour pouvoir se rendre compte de la supercherie... Qu'est-ce qu'elle peut être naïve ! J'ai jamais vu ça de ma vie. Je tentais de garder mon calme, du moins, le peu qu'il me restait. Je pris mon téléphone, pour répondre à un message que je venais de recevoir. Je me mis à parler surement un peu plus fort que je ne le voulus.

"Vraiment, la naïveté n'a pas de limite, c'est un truc de m..."

Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase que l'autre sauveur de l'humanité vint me chercher des poux. Je le regardais du regard le plus dédaigneux que j'avais ne prêtant presque aucune importance à ses paroles qui pour moi n'avais aucune valeur... Aucune jusqu'à ce qu'il me mette son poing en plein dans la figure. Damn, je ne l'ai pas vu venir celui-là. Je fis deux pas en arrière en me tenant le visage qui s'était mis à saigner. Ni une ni deux, je sentis le démon prendre possession de mon corps oubliant complètement la promesse que j'avais faite en déménageant ici. Je me jetais alors sur lui, lui envoyant des coups-de-poing rapides et un coup de tête, claquant sa tête assez violemment contre le rayon, il ne me connaissait pas, mais les présentations étaient faites à présent. Je lui envoyai mon poing dans le ventre... Malheureusement, nous avions eu la même idée en même temps. Cependant, ma haine était telle que je ne ressentais pas la douleur au moment où il me l'infligeait. La bagarre était d'une violence telle que personne n'osait s'interposer entre nous. Au point que nous détruisions le rayon à notre passage. Je relâchais toute cette foutue haine que j'avais envers lui depuis un bon bout de temps et il le sentait bien. Il venait d'apprendre que les muscles ne faisaient pas tout dans un combat, c'est surtout la haine qu'on ressent envers la personne qui fait le travail. Et dieu seul sait à quel point je pouvais le détester. Malheureusement, le combat fut écourté plus vite que prévu, à la venue de deux vigiles qui nous séparèrent. Le seul plaisir que je ressentais à présent était de le voir plus aussi mal en point que moi. J'aurais pu continuer pendant des heures comme ça. Et ma manière de me débattre face au gorille qui me tenait le prouvait bien. Mais apparemment "toutes les bonnes" avaient une fin. Je regardais Joey d'un regard glacial avant de me détacher du vigile.

"C'est bon lâchez-moi ! Je lui ferais rien ! Un con comme lui n'en vaut pas le coup de toute manière. "

Je poussais le vigile, me dirigeant vers la sortie du magasin. Je ne savais pas ou j'allais, mais ce qui était sûr, c'est qu'elle allait avoir toute sa maison pour elle et son si gentil ami. Et bien sûr, il fallait que cet idiot me pète mon téléphone en prime de me péter la gueule. Au moins maintenant, il ressemble à un magnifique Picasso.

Joey C. Fleming a écrit:

JOEY      KALEB      SAM

"Tel est pris qui croyait prendre"

J'eus à peine le temps de me rendre compte de ce qu'il se passais . Juste après que Samuel ai posé sa veste sur mes épaules je du m'éloigner car les deux jeunes hommes s'était jeter l'un sur l'autre. A vrais dire c'était Samuel qui avait commencé. Il avait foutu un coup de poing à Kaleb. Très, mais alors très mauvaise idée de sa part. Kaleb était du genre nerveux, après ce temps à vivre avec lui je l'avais appris à mes dépend. Autant il pouvait paraître inoffensif autant quand on le cherchait on le trouvait.
Mais dans le fond ce qu'il se passait était largement de ma faute, c'était moi qui avait cherché à l'énervé en faisait tout ça, en jouant le jeu … En défendant Samuel à tout bout de champs. J'étais comme paralysé face à ses deux hommes qui se donnait des coups. J'avais déjà vu des bagarres dans ma vie mais celle-ci était l'une des plus violente, il ressemblait à deux lion qui se battait pour défendre leur territoire. Mon cœur était un peu serré allez savoir pourquoi. Lorsque les vigiles vinrent les séparer je regardais Kaleb s'enfuir vers la sortie et me rua en suite sur Samuel. Notre excursion prendrais évidement fin après sa il fallait qu'on rentre pour que je soigne Samuel.
« Oh mon dieu Sam ça va ? » ; je le regardais en grimaçant comme si je pouvais sentir sa douleur. « Viens il faut que je te soigne, j'ai une trousse de secours à la maison ». Ses plaies étant superficielle, du moins à ce que je voyais, je me disais que désinfecté les nombreuses plaies suffirait.  

Il gardait le sourire et cela malgré ce que Kaleb venait de lui faire . J'étais encore un peu sous le choc et mon cœur battait plus vite que la normal. Je l'attira vers moi pour le serrer dans mes bras. « Je suis désolé. Non tu n'es pas moche du tout.» ; je ne savais pas pour quoi je m'excusais, sûrement parce que c'était un peu de ma faute j'avais poussé Kaleb à bout volontairement et que Samuel m'avait servit d’hameçon. Je ne tarda pas et me pressa pour allé à la caisse payer les quelques article que j'avais prit et direction la maison. J'étais silencieuse et soucieuse en chemin donc je ne parlais pas vraiment. Une fois prêt de chez moi je sortis les clef. Je me doutais que Kaleb ne devait pas être la étant donné la manière dont il était partit. « Tu n'as rien de cassé , dis moi que tu n'as rien de casser ! » ; je ne suis pas le genre de fille à m'inquiéter pour les autres... Non pas que je sois égoïste (quoi que...) mais je garde ce genre de chose pour la seule personne qui compte vraiment : ma nanny, Mariza. Enfin bon j'ouvris la porte et alla à la recherche de la trousse de secours.