your heart's a mess, you won't admit to it. it makes no sense but i'm desperate to connect. . . . . . . . . J'appréhendais un peu cette sortie au cinéma, m'imaginant scénario catastrophe sur scénario désastreux, mais tout c'était très bien passé. J'avais tenu la main d'Aedan durant tout le film, et surtout pendant les passages les plus effrayants. Autant vous dire qu'en sortant de là, la situation était bien comique et nous avions ris un bon moment de tout ça. Juste après, nous étions monté en voiture, enfin dans sa voiture. Une jolie Porsche rouge qui en aurait fait bavé plus d'un. Une fois arrivée à destination, il s'était garé dans le parking, éclairé par la lumière des lofts. « Bon, je t’ai pas vraiment laissé le choix, mais cette nuit, je te kidnappe. » Ses paroles m'avaient fait sourire tandis qu'il m'ouvrait la portière de manière élégante. Oui, pour un kidnapping, c'était plutôt agréable. Surtout de nuit. Alors qu'Aedan entre dans son loft et que les lumières s'allument, je constate qu'effectivement, le maître des lieux peut vanter tout les mérites de son habitat. Rien que le salon ferait penser à la taille de mon appartement, mais je ne dis rien, explorant des lieux tout ça. Mon regard se poste instinctivement sur la grande baie vitrée, qui semble donner une vue sur tout le centre ville de Siloam Springs. « Bon, ben voilà. Fait comme chez toi ! » Puis, comme je vois qu'il semble y avoir un étage, il reprends la parole. « La salle de bain, les WC et ma chambre sont à l’étage. » Je souris, tout en retirant à mon tour ma veste. « T'inquiète pas, je m'y retrouverais. » puis je regarde la boule de poil qui s'étire sur son canapé. « Dis donc, tu sembles avoir un copain. Ou une copine ? » Je lui lance un sourire, n'osant pas toucher cette bête pas si inoffensive que ça.

your heart's a mess, you won't admit to it. it makes no sense but i'm desperate to connect. . . . . . . . . Aedan qui avait sûrement aperçu que je regardais sa boule de poil, la souleva malgré que l'animal en question essayait de se débattre. « Bah. À part la nourrir, je ne fais pas grand-chose. Elle squatte le canapé, elle attendrie les filles et voilà. C’est donnant-donnant ! » et il la reposa à sa place, tandis que la bête se rendormait à nouveau. Et effectivement, pour occuper le canapé, ce chat semble plutôt doué. Même pour attendrir les filles, même si pour moi, il en faut un peu plus qu'un chat tout mignon. Je songe au fait que je n'ai jamais eu d'animaux, jamais eu à vraiment m'occuper de quelqu'un, tout le temps. J'ai appris à me débrouiller seule, récolter un peu d'argent pour survivre. Toujours seule. Evidemment, il y avait ma mère... Mais elle était une véritable inconnue pour moi. D'ailleurs, me regardait-elle tomber amoureuse de là-haut ? Me souhaitait-elle de vivre heureuse, ou me prévenait-elle ? Savait-elle que les sentiments étaient souvent plus destructeurs et dangereux qu'une balle en plein cœur ? Car oui, j'étais touchée en plein cœur. Et je saignais de cette flamme qui s'était rallumée en moi, que je n'avais ni vu, ni même senti. Aedan se rapproche et me prends la main, tandis que je me laisse aller à ce paradis infernal. « Est-ce que Miss Tremblay souhaite un rafraîchissement ? Ou même une boisson chaude ? » Je souris, remettant une mèche de cheveux en place alors que mon autre main est toujours dans la sienne. « Une boisson chaude ne me ferait pas de mal, surtout avec le froid torride qu'on a du traverser. » J'ai l'impression de tomber à nouveau dans un jeu de séduction, jeu dans lequel je me brûlerai les ailes...

your heart's a mess, you won't admit to it. it makes no sense but i'm desperate to connect. . . . . . . . . Sa main ne lâchai pas la mienne. A moins que je ne voulais pas qu'il me lâche ? J'ai pourtant l'impression qu'il faut que je me tire, comme j'ai fais avec les autres. Que je les oublie tous et retourne à Londres. Il sourit, et je ne m'imagine pas le voir disparaître. Sa présence me fait toujours tout oublier, et je me demande si c'est aussi bénéfique qu'horriblement douloureux. Aedan s'approche et fait semblant de me mordre, tandis que je continue toujours de sourire bêtement. « Café, chocolat chaud ? » Il me lâche et je regrette de ne plus le sentir près de moi. Alors je me contente de rester là « Mh, un chocolat chaud. » puis je souris avant de rajouter « S'il te plaît Dan. » d'un ton doucereux. Alors qu'il me quitte pour aller vers la cuisine, mon regard est porté sur la baie vitré. Des minuscules flocons semblent apparaître, à moins que ce soit de la pluie. Je m'approche tout doucement, hésitant à poser les doigts dessus. Les lumières éclairent la ville, ce qui rends tout ça magnifique. Soudain, je sens son regard se poser à nouveau sur moi et je tourne légèrement la tête. « Mauve ? Tu vas peut-être me trouver complètement niais mais … » je l'écoute, légèrement intriguée. Niais ? Depuis que je l'ai rencontrée, je ne suis plus la même en sa présence, et je suis tout aussi niaise. Je fais tout pour lui plaire, mais aussi tout pour l'oublier. Il ouvre à nouveau la bouche, le coude sur le plan de travail. « Je tiens beaucoup à toi. » « Moi aussi je tiens à toi. » J'avais dit ces mots tout d'un coup, sans vraiment y réfléchir. On ne me disait pas souvent qu'on tenait à moi c'était assez... inhabituel. Alors ma réaction l'était un peu aussi. Instinctivement, je me mordillais la lèvre, ne sachant pas comment il interpréterait mes paroles. Est-ce qu'il devinerait un quelconque sens à mes paroles ? Non non, bien sûr que non. De toute façon, il ne devrait pas. Je n'étais rien, un jour il s'en ira, et ce sera fini. Mais je n'en ai aucune envie. Je rajoute, comme pour l'en persuader. « Je tiens vraiment à toi. » même si je ne devrais pas.

your heart's a mess, you won't admit to it. it makes no sense but i'm desperate to connect. . . . . . . . . Je regrette ma réaction. Et si il avait deviné ? S'il voulait se foutre de ma gueule, et me mettre dehors ? Me briser, comme si je ne l'étais déjà pas assez ? Ou bien... Me dire quelque chose que je ne sais pas ? Y'a tellement de choses que je ne sais pas en réalité. Je n'ose même plus le regarder, troublée alors j'essaie de me reconcentrer sur les lumières : sans résultat, tout mon être est en ébullition et semble attiré comme un aimant vers lui, parce qu'à chaque fois que je le vois, j'ai terriblement envie de l'embrasser, n'importe quoi qui puisse lui montrer ce que je ressens, sans pour autant en souffrir. Il règne un silence étrange, jusqu'à ce que la machine sonne, signifiant que le chocolat a finit de chauffer et est prêt à être bu. Mais il ne fait rien, et ça me démange. Aedan ne va pas le chercher. Il semble complètement l'avoir oublié presque. « Mauve c’est ... » Tout semble s'être arrêté, sauf lui. Il s'avance vers moi, tandis que l'inquiétude me gagne. Que dois-je faire ? Enfuis toi. Cours comme si tu sais si bien le faire. Vole, fais un truc. C'est, ce que me crie ma raison. Mais merde, je reste là, à attendre la suite de ses paroles, scotchée à ses lèvres tellement il me tient en haleine. Je pourrais arrêter de respirer tellement il est mon devenu mon souffle. Il ouvre enfin la bouche, mettant fin à mon attente. « C’est bien plus que ça. » Je me tourne enfin vers lui, pour essayer d'y lire quelque chose. Il n'est plus qu'à quelques centimètres de moi tandis que je scrute ses yeux, cherchant quelque chose. « C'est quoi ? » j'ai peur de la réponse, et pourtant, il faut que je sache. Que je sache ce qui se passe chez nous. Je ne sais même pas ce qui se passe dans mon cœur, pour être honnête, alors je veux l'entendre de sa bouche. « Qu'est-ce qui est bien plus que ça, Aedan ? » je crève d'envie de prendre ses lèvres, pourtant j'attends. J'attendrais jusqu'à ce qu'il me le dise. Qu'il me jette ou qu'il m'aime.

your heart's a mess, you won't admit to it. it makes no sense but i'm desperate to connect. . . . . . . . . Je ne le montre pas, mais j'ai tellement peur. Tellement peur qu'il me rit au nez, que tout ce que je me suis imaginée, tout ce que j'ai voulu sois faux. ça peut paraître niais, une romance à l'eau de rose, et pourtant, pourtant c'est bien trop compliqué pour être rose. J'ai envie de me boucher les oreilles, qu'il ne me dise sa réponse, réponse que j'ai provoqué. Nous sommes à un point de non-retour : soit on s'envole, soit on s'écrase. Et je ne sais pas ce que je préfère. L'aimer et le faire souffrir, ou m'enfuir et souffrir. Sans m'en rendre compte, je retiens mon souffle, jusqu'à ce qu'il me libère. « J’ai tout le temps envie d’être avec toi. J’pense toujours à toi, même quand j’devrais pas. J’ai l’impression de manquer d’air quand t’es pas là. » Je reste muette, tandis qu'il me prends la main, et ce contact m'électrise. « Mon cœur s’accélère quand tu es prêt de moi, alors que mes jambes et ma tête me hurlent de fuir, de me barrer, de me casser d’ici. » Aedan tient toujours ma main, et la pose sur son torse. Je ferme les yeux face à ce contact qui semble anodin, je n'y suis pas indifférente. Rien ne me laisse de marbre chez lui. «  Je sais pas si je joue avec le feu. Tu peux rire si tu te trouve ça trop stupide Mauve mais … depuis ce baiser en juillet, je crois que quelque chose à changé. » Oui, tout a changé. Tu m'as changé, tu as fait de moi quelqu'un de vulnérable en ta présence. Je t'ai... « Je t’aime, Mauve. Je t’aime comme un fou. » Il l'a dit. Un sourire se dessine sur mon visage et mes yeux ne se détachent plus des siens, tandis que je serre sa main aussi fort que je l'aime. « Aedan... » je m'approche de son visage, et je partagerais presque son souffle si c'était possible. Je l'embrasse, en oubliant tout. J'oublie tout ce qui pourrait m'empêcher de l'aimer. Je me détache de ses lèvres, quelques instants pour lui avouer, tout bas. « Je t'aime aussi. »

your heart's a mess, you won't admit to it. it makes no sense but i'm desperate to connect. . . . . . . . . Mon cœur pourrait s'arrêter d'un moment à un autre tellement il semble battre vite, tellement cet amour le fait vivre. Mon sourire semble être contagieux, car à peine je lui dis, que moi aussi, je l'aime, il sourit, et ça me fait divaguer. J'ai l'impression d'être dans un doux rêve, une fiction alors que je suis dans la réalité, la belle réalité. Il m'attrape par les hanches et me soulève, ce qui m'arrache à nouveau un sourire, cette fois amusé. On s'embrasse, on s'attache et se détache, sans vraiment y croire. Je suis amoureuse. Ce mot, Amour, résonne comme une chimère que j'ai pourtant réussi à attraper, à deux mains, après avoir tant couru derrière. Je me laisse plonger dans tout ça, en oubliant que la chute peut-être fatale. Aedan recule légèrement tout en me reposant au sol. « Je … je plaisante pas, hein ? Je t’aime. Je t’aime … vraiment ! » Il ne semble pas y croire non plus, et pourtant, tout ça semble bien vrai. « Moi aussi, je t'aime. Vraiment vraiment ! » Un petit rire s'échappe de mes lèvres alors que je passe mes mains derrière son cou, pour qu'il reste près de moi. Je ne veux pas qu'il me lâche, je ne veux pas qu'il s'envole. Mes yeux ne quittent plus les siens, j'ai tellement rêvé, tellement espérer ce moment que je ne veux pas qu'il s'achève maintenant. Alors maintenant nous sommes... ensemble ? ça me semble si irréel. Moi et Aedan. Aedan et moi. Alors que je dois être une fille sans rien, parmi tant d'autres, il m'a choisit moi.

your heart's a mess, you won't admit to it. it makes no sense but i'm desperate to connect. . . . . . . . . Je veux que ça dure toujours. Que demain soit notre hier, que notre amour soit éternel. C'est trop beau pour être réel. A chaque je t'aime, il en rajoute, à chaque baiser il me les renvoie, à chaque regard il me les rends. Je me sens aussi invincible que vulnérable dans ses bras. Je pourrais sauter de la fenêtre pour lui, et crever parce qu'il n'est plus là. Je n'avais jamais ressenti ça avant, c'est fort, ça me fait vibrer. C'est encore mieux que l'adrénaline lors d'un vol, encore mieux que l'alcool durant une fête, encore mieux que l'air après l'apnée, c'est l'amour. Et ça me passionne autant que ça me détruit. Aedan m'entoure de sa taille, tandis que je penche la tête sur le côté pour l'observer, me mordillant la lèvre inférieure. Je pense que si la petite ne l'avait pas percuté, jamais nous ne nous serions croisé. Que jamais il ne m'aurait suivi, qu'on ne serait pas allé au cinéma, que jamais je ne serais là, dans ses bras. Le destin est joueur, il réunit les amant comme il les sépare, ils les chérit comme il les brise. A quelques secondes près, tout ça n'aurait jamais existé. Et encore moins la question qu'il pose. « Alors ça y est … ? On forme vraiment un couple, maintenant ? » Je hoche la tête, tout en faisant glisser une de mes mains sur sa joue.  « Tu n'y crois pas ? Tu veux que je te le prouve ? » Je l'embrasse avec passion, avant de me détacher à mon grand regret. « ça te suffit... ou tu en veux plus ? » là, je sais que je le provoque, et c'est justement ce qui m'amuse. je ne veux pas perdre cette flamme que nous avions avant.

your heart's a mess, you won't admit to it. it makes no sense but i'm desperate to connect. . . . . . . . . Sa façon de me regarder, de m'embrasser et de dire mon nom me laisse haletante, à toujours en vouloir plus, à le vouloir encore plus que je ne le voulais il y a quelques secondes. L'idée du couple parfait n'existait pas. Rien que l'idée d'aimer quelqu'un ne m'était pas envisageable. Mais avec Aedan... Peut-être que ce n'est qu'un mensonge, encore un ? Que tout ça est une blague ? Non, ce serait impossible. Trop beau pour être réel. J'en ai le tournis. Alors je me laisse tomber dans ses bras, parce que je l'aime. Je l'aime tellement. Ma provocation joueuse le fait sourire et il me mords la lèvre gentiment. « Hm, franchement, j’en veux carrément plus. » Je suis sur un petit nuage. Sa réponse à ma provocation me donne davantage envie de l'embrasser, là maintenant tout de suite. Mais monsieur continue sur sa lancée. « Mais, il me semble que tu voulais un chocolat chaud, non ? » Ah, cher chocolat chaud ! C'est vrai que c'est lui qui nous as amené ici. Je pose un doigt sur mes lèvres, tout en prenant une mine indécise. « Oh c'est vrai ! Maintenant, je ne sais plus quoi choisir... Aedan, mon copain que j'ai envie d'embrasser maintenant, ou le chocolat chaud ? » je porte cette main à mon front, comme si le choix était trop dur, alors que celui-ci ne mérite même pas d'être posé. « Quel cruel dilemme ! » J'exagère mes paroles par des mimiques, avant de poser un baiser chaste sur ses lèvres, puis dans son cou.

your heart's a mess, you won't admit to it. it makes no sense but i'm desperate to connect. . . . . . . . . Ce moment est trop précieux pour être brisé. C'est comme si, en un seul faux pas, toute la magie disparaissait et que je me réveillais à nouveau dans les bras d'un autre, sans jamais lui avoir avouer ce que je ressentais. Sans jamais embrasser Aedan comme maintenant. Même si nous vivions une romance toute nouvelle, même si il restait pleins de choses à savoir l'un de l'autre, je l'aimais. Et si je devais dire la vérité, maintenant, mon cœur ne battait plus que pour lui. Pour ses lèvres, pour son regard foncé, pour son sourire qui faisait le mien, ses mains sur mon corps, son nom dans ma bouche. J'étais amoureuse comme je ne l'avais jamais été. Et si mes actes pouvaient être maladroit, parfois impulsif, c'est parce que c'est la première fois que j'aime quelqu'un de tout mon cœur. C'est la première fois que j'aime comme ça. Alors que je l'embrasse, Aedan m'attrape à nouveau pour me coller encore plus à lui, comme si la distance entre nous n'était pas assez ridicule pour lui. Comme si il fallait qu'il sente mon coeur s’accélérer. « Hm, laisse-moi choisir pour toi. » ses lèvres se déplacent habilement sur le cou, ce qui me fait frissonner de plaisir. « J’dirais ton copain, hyper craquant, super sexy, tu vois. Et puis le chocolat, pourquoi pas un autre, demain matin ? » je n'ai pas le temps de lui répondre que je me retrouve sur le canapé. Cette fois-ci, je souris de manière taquine, presque provocatrice. « Mh, c'est parfait. Tu choisis vraiment bien, dis donc. » j'attends qu'il me rejoigne, que je puisse à nouveau coller mes lèvres aux siennes. Pour lâcher prise et l'aimer comme une folle.

your heart's a mess, you won't admit to it. it makes no sense but i'm desperate to connect. . . . . . . . . Sa phrase me fait rire, et il me rejoint. Ses lèvres sur mon cou me donnent des frissons d'excitations. Ses mains jouent avec ma peau, la parcourent comme si il la découvrait alors qu'il connait déjà mon corps, je ferme les yeux pour savourer encore plus ce sentiment. Ce sentiment que je ne suis plus obligée de cacher derrière mon silence ou des draps inconnus. Je n'arrive plus à imaginer un réalité sans lui, il m'a donné ce que jamais je n'avais trouvé. Je n'ai même pas tenté de résister ou de fuir. Je me suis aller. Et me voilà, à l'embrasser, à l'aimer librement. Il se stoppe et je rouvre les yeux, plantant mon regard dans le sien. « Je t’aime. » Il le dit tout bas, comme un secret, quelque chose de dangereux. Qui n'appartient qu'à nous. Il attrape ma main et entremêle mes doigts aux siens. « J’t’aime comme un fou. » Je souris. Je l'aime. Et je l'aimerais demain, comme je l'ai aimé hier. Il m'embrasse à nouveau, sa main caressant mon dos. Je profite d'un instant ou nos lèvres se séparent pour lui dire sur le ton de la taquinerie.« Mh, tu commences à te faire vieux à te répéter. » j'attrape à nouveau ses lèvres, puis m'approche de son oreille pour lui dire. « Je t'aime aussi. » je me penche vers lui, amoureuse, et dépose un baiser sur son front, ma main caressant sa joue.

your heart's a mess, you won't admit to it. it makes no sense but i'm desperate to connect. . . . . . . . . Ma main est posée sur sa joue, et ce contact me relit encore un peu à lui, comme une promesse silencieuse. Je le revois me dire qu'il m'aime, qu'il m'aime comme un fou. Lors de notre première rencontre. Notre nuit. De ce baiser qui a tout foutu en l'air. Tout ces moments étranges. J'aurais jamais cru que la machine qui avait longtemps été oublié aurait pu se rallumer, battre à nouveau. Et me voilà. Amoureuse. Et en couple. Si on me l'avait dit il y a deux ans de cela, je n'y aurais pas cru. « Oui, bah tu l’aime le vieux, hein ! » c'est vrai qu'il a vingt-trois ans maintenant. Je souris, amusée. « Evidemment que je l'aime mon vieux. » Je reste dans ses bras, comme protégée de tout. De mes mensonges, de mes secrets, de Londres, de mes erreurs. De tout. Je suis à l'abri avec lui. Alors que mes lèvres se posent sur son front, il sourit. Mes bras entourent son cou. « T’y crois, toi, au prince charmant ? » il m'interroge. Sur le coup, je sèche un peu. Je n'y avais jamais songé. Le prince charmant ? Une partie de moi se foutrait de sa gueule, lui dirait clairement que ce sont des conneries, comme l'amour, une famille, toutes ces choses que des personnes normales rêvent d'obtenir. Mais là, je doute. Je doute de ce que j'aurais pu dire avant. Je me complique la vie. « Mh, ça dépend si il s'appelle Aedan ou pas. » Je souris, alors que je m'assois à califourchon sur ses cuisses, de manière à avoir son visage en face du mien. Je le regarde dans les yeux. « Si il s'appelle Aedan, je veux bien être sa princesse. »

your heart's a mess, you won't admit to it. it makes no sense but i'm desperate to connect. . . . . . . . . Je suis bien, assise sur lui, à le regarder dans ses yeux sombres mais illuminés par un quelque chose, un quelque chose qui me fait frissonner de l'intérieur. Aedan passe une main dans mes cheveux. L'euphorie que me procure cet amour ne me fait pas douter. Je ne doute pas de la chute, de la fin de cette histoire. Je n'imagine pas les pleurs, mais j'espère les moments de bonheur que nous partagerons ensemble. Il sourit, et son sourire le rend encore plus beau. Comme si il avait besoin de sourire pour être magnifique. Comment a t-il pu tomber amoureuse de moi ? Je ne sais pas. « ça tombe bien, il paraît que c’est son prénom ! » heureusement. Heureusement que c'est lui et pas un autre. Tout à coup, il me chatouille, et je me tortille dans tout les sens pour échapper à cette douce torture, me penchant vers lui, hilare. Je ris à gorge déployée comme il me semble ne l'avoir jamais fait depuis longtemps. « Ceci dit, on a vu plus classe comme princesse ! » il arrête ses chatouilles et en profite pour me mordiller le cou. Je prends un air offusquée, qui ne dur pas très longtemps à cause de ce foutu bonheur qui m'envahit. « Ta princesse-pas-si-parfaite t'embête, monsieur le prince Aedan vraiment trop parfait. » je croise mes bras sur ma poitrine, faussement boudeuse.