Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Jeu 22 Jan - 22:20
Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.
« tu sais Teo, il me semble qu'à chaque fois que l'on se voit, tu dois me le répéter. et à chaque fis, je te répète la même chose. » il a raison. mais parfois à force de parler de quelque chose, la personne en a tellement marre qu'elle cède. c'est une bonne technique qui a marché plusieurs fois pour moi. surtout avec mon père quand j'étais adolescente. quand il ne voulait pas que j'aille faire un deal parce qu'il avait peur pour moi, je n'arrêtais pas de lui demander. et à force il cède et j'avais le droit à assister au deal ou bien d'en prendre les rênes. si je voulais y participer, c'est que je me sentais capable. il a toujours su que j'aimais me mettre en danger et que je suis du genre à me jeter dans la gueule du loup sans réfléchir. tout le contraire de lui. c'est ça qui faisait la force des Macek. on se complétait quand on travaillait ensemble. ses qualités plus mes qualités et on avait tout ce qu'on voulait. si mon père n'était pas mort, on aurait été capable d'avoir le monde à nos pieds. on avait tout le nécessaire pour y arriver. je n'ai jamais cru le contraire. les gens avaient peur, ils étaient jaloux, c'est pour cette raison qu'ils ont fait disparaitre mon père du tableau. trop dangereux, trop important. il avait pris une place beaucoup trop grande dans le trafic d'armes. je ne vais pas en parler plus. rien que d'entendre sa voix, je ne sais pas qu'il n'a pas du tout de continuer la discussion sur ça. pour l'instant, je ne lui offre qu'un faux numéro mais j'irais plus long après. petit à petit. j'ai déjà une partie de mon plan en tête. je sais dans quelle direction, je veux aller bien qu'il pourra toujours avoir des croisements, des changements qui vont débarquer à l'improviste et dont je devrais contourner ou bien modifier quelque peu mes plans. je m'en fais pas pour ça. j'ai toujours réussi à m'en sortir. j'ai toujours réussi à faire ce que je voulais. ça ne changera pas. Kris s'est rhabillé. j'aimais bien la vue avant qu'il ne remette ses vêtements. je ne vais pas me plaindre, je peux encore profiter de la musculature de son torse puisque son t-shirt est sur moi. c'est tellement agréable de pouvoir le regarder. «je ne sais pas, ma reconnaissance, ça te va ? » « tu peux faire mieux, Kris.» c'est ça la meilleure chose qu'il va me proposer en échange d'un numéro. c'est faible quand même. je veux plus. surtout je veux lui montrer que ce numéro est important et que ce n'est pas une reconnaissance qui sera le bon deal. un plan est un plan. et mon plan principal est de faire grandir un business et si je peux prendre du plaisir en même temps, je ne dis pas non. on peut avoir les deux. ça arrive pas souvent mais ça arrive. ça me gêne pas de m'envoyer en l'air avec Kris puis après de discuter business. parfois, les gens font l'inverse. comme si une partie de jambe en l'air permettait de sceller un accord. je ne suis pas difficile en même temps. « en fait, tu sais quoi Teo ? j'ai peut-être une idée. je pourrais lâcher un petit coup de fil à mes contacts au gouvernement , je suis certain qu'avec un peu de persuasion mon beau-père pourrait faire disparaitre, ton nom des listes des criminels recherchés ou même leur faire croire que tu es déjà morte. tu serais libre comme l'air, ma belle. et tu pourrais foutre le camp le plus rapidement possible .» je crois que ma tête a changé. rien que d'entendre le mot 'beau-père' ça me donne de l'urticaire. aucune chance pour que celui-ci vienne mettre le nez dans mes affaires. c'est la même chose que ça soit elle ou lui. je ne les connais pas mais je les déteste quand même. ça pourrait être une bonne chose d'avoir la police moins sur mon dos maintenant que mon père n'est plus là avec ses contacts. cependant, j'ai gardé des contacts au sein de la police. je sais ce qui se passe pour moi dans leurs dossiers; je sais s'ils se rapprochent de moi, je sais s'ils ont assez de trucs pour me coffrer. je suis au courant de chaque geste. et puis faire croire à ma mort. comme si les autres mafias allaient croire un truc si énorme. ils ne sont pas idiots, ils ne sont pas nés de la dernier pluie. si je suis morte, celui qui le fera ira le crier sur les toits. il ne gardera pas ça pour lui. ça filera comme une rivière et ça sera mauvais pour mon commerce. je n'ai pas envie que mes clients pensent que c'est vrai et qu'ils aillent voir ailleurs. ça serait la perte du business Macek. je ne suis pas une faible, je ne vais pas faire croire à une fausse mort. je préfère qu'on me torture plutôt qu'être comme ça. j'affronterais ce qui m'arrivera. je quitterais Silmoa Springs s'il le faut. mais pour l'instant, ce n'est pas dans mes plans. ça lui plairait que je foute le camps. il n'aurait plus besoin de me surveiller pour que sa femme n'apprenne pas ce qui s'es passé entre nous. je suis assez vicieuse pour aller la voire. cependant, je ne sais pas çà quoi elle ressemble. le portrait est à l'envers sur le sol. je ne peux pas la voir. il m'aurait suffit qu'un coup d'œil pour la garder en mémoire. ça mettrait trop la puce à Kris, si j'allais ramasser le portrait. « d'une part, pas question, que ton beau-père vienne mettre le nez dans mes affaires. tu me prends pour qui. et d'autre part, peut-être que les flics sont idiots mais pas ceux qu'ils veulent ma peau. mais surtout si tout le monde me croit morte, je vais perdre mes partenaires. ce n'est pas le moment pour moi de faire une erreur. je vais pas ruiner le business de mon père. alors oublie cette idée, ça ne marche pas avec moi. » dis-je froidement. quand on travaille dans l'illégalité, il faut savoir tout utiliser. il faut savoir avoir des pions de partout et bien les placés comme une partie d'échecs. il faut prédire les choses pour devancer les gens qui pourraient faire mieux que vous. il faut avoir des partenaires de confiance ou au moins leur faire croire que vous avez confiance en eux pour qu'eux est confiance en vous. être dans le trafic, c'est plus difficile qu'un travail 'normal'. ça demande plus de réflexion. on doit être constamment en action. chaque chose aura une répercussion sur le commerce. vos amis. vos ennemis. vos amants. tout. la construction d'un empire prend du temps et de la patience. ce n'est pas avec un claquement de doigts. mon père a tout fait pour le faire évoluer. ça lui a couté des amis, du sang et l'argent. c'est mentir que c'est tout le temps parfait et qu'on est tout le temps sur un nuage. la pluie arrive aussi et la noirceur aussi. il pose ses mains à l'arrière de mes cuisses puis m'attire lentement vers lui. « et puis, tout à l'heure tu me parlais de te vendre mon corps. je n''en ai pas fait assez à ton goût, princesse ? .» oui mais ça c'était pour l'avoir. maintenant c'est fait. je veux en ressortir un truc plus sérieux. je suis désormais sur lui. il passe ses mains sous le t-shirt qu'il m'a donné quelques minutes avant effleurant ma peau du bout des ongles. j'en frissonne. il essaye de jouer au même jeu que moi. cependant je ne suis pas un homme. je suis capable de me contenir, je suis capable de ne pas céder à la tentation. il ne va pas m'avoir de cette façon. je contrôle mes ardeurs, mes envies. « pourquoi tu fais pas seulement me donner ce papier, Teo ? on en sort tous les deux gagnants.» je fais tourner entre mes doigts. le narguant quelque peu. vu comme il fait, il va le prendre de mes mains. il serre mes poignets. à quoi jouer s'il veut me prendre ce papier de force qu'il le fasse. cependant, s'il le fait, je ne vais pas le prendre bien. il ne va pas s'en sortir si facilement. je suis capable de m'énerver. « non. je perds à la donne. et oui, ne crois pas que c'est aussi facile. tu crois que tu peux me faire céder si facilement. qu'il te suffit d'utiliser ton corps et tes mains. c'est mal me connaître. ne prends pas ce chemin Kris, tu vas te perdre. tu vas me ressembler. » je colle contre ma poitrine contre son torse nu en un sourire se dessine sur mon visage. j'approche mon visage du sien. mes lèvres n'étant qu'à quelques millimètres des siennes. je peux sentir son souffle chaud. je les effleure sans rien faire. il joue à un jeu dangereux auquel je suis capable de jouer aussi. j'ai bien réussi tout à l'heure. j'ai réussi à le faire céder. « montre ta force, Kris. montre moi à quel point tu veux être celui qui maitrise les choses. » murmurais-je avant lui souffler au visage.
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Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Ven 23 Jan - 5:20
yellow flicker beat sparkling up my heart
kristjan & teodora.
Je remarque directement le changement sur son visage lorsque je lui parle de mon « beau-père » et je savoure sa réaction. Elle n’aime pas entendre parler d’Olivia, alors j’imagine que faire référence à son paternel ne doit pas lui faire plaisir non plus. Toutefois, je trouve ma proposition tout de même assez bien, si on oublie qu’ils sont de la même famille. Ça l’aiderait à se faire oublier un moment. Pourtant, Teo ne semble pas vouloir se faire oublier. Toujours à jouer avec le feu, à foncer dans le danger. Elle a eu de la chance de ne pas se faire buter, déjà, quand on y pense. Surtout depuis que son père n’est plus là pour lui sauver la peau, en cas de danger. Si elle se faisait kidnapper du jour au lendemain et torturer par des ennemis, je me demande bien comment elle arriverait à se sortir de là. Parce que je doute fort que son joli minois lui serve, dans ce genre de situation. Sa réponse est glaciale, comme le laissait présager l’expression sur son visage, et elle est catégorique; elle ne veut pas que mon beau-père s’occupe de ses affaires. Je me demande si le présenter d’une autre façon aurait pu changer son opinion, mais il est trop tard de toute façon. Elle me fait remarquer que si cette idée fonctionnerait avec les flics, le vrai problème vient des autres, ceux avec qui son père a peut-être même déjà fait affaires. J'étais encore en prison lorsque ça s’est produit, peut-être que moi-même j’ai déjà vendu des armes aux assassins de Macek. Je tire définitivement un trait sur ma proposition lorsqu’elle me dit que ce serait mauvais pour ses affaires. Elle n’a pas vraiment tort. La contemplant debout devant moi, je repense à tout à l’heure, lorsqu’elle me proposait de coucher avec elle pour ce numéro de téléphone. On a baisé, non? Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas avoir ce papier, maintenant. Mes mains glissent sur son pantalon pour se poser à l’arrière de ses cuisses. Je regrette qu’elle se soit rhabillée, j’aurais aimé pouvoir sentir sa peau sous mes doigts. Elle se retrouve bientôt sur moi et mes mains se glissent sous le t-shirt et caressent sa peau. Je tente de la faire craquer à mon tour, mais je n’obtiens que de légers frissons. Je suis fou de croire qu’elle puisse se laisser amadouer de la sorte. C’est une femme, elle ne se laissera pas acheter avec de simples caresses. Je lui fais remarquer que ce marché est avantageux pour tous les deux. Il ne l’est pas vraiment puisqu’elle est toute seule à donner dans cette histoire. Quoique je pourrais lui offrir un de mes contacts en échange pour égaliser en dernier recours. Pour l’instant, par contre, elle ne fait que jouer avec le bout de papier et ne semble pas vouloir me le donner. Je souris lorsque Teodora me dit que si je continue à agir comme je le fais, je risque de devenir comme elle. Si elle croit ça, c’est bien mal me connaître. « Devenir comme toi? Teo, la seule raison pour laquelle je fais ça, c’est pour le plaisir voyons. Je ne mélange pas le cul et les affaires. Considères-toi privilégiée. » Je n’ai jamais baisé avec personne du milieu. Premièrement parce que j’ai rarement rencontré des femmes dans le business, et deuxièmement parce que j’ai toujours préféré ne pas embrouiller ma vie personnelle et les relations professionnelles. Une résolution que je devrais garder en tête, même s’il est déjà trop tard avec Teodora. Je n’aurais jamais dû la baiser tout à l’heure, Mes mains se crispent sur ses poignets et elle colle sa poitrine sur mon torse. Le tissu du t-shirt frôle mon corps, et nos visages sont soudainement beaucoup plus proches. Elle recommence à jouer, toujours la même histoire. Je cours un peu après les ennuis, en l’ayant posée comme ça sur moi. Ses lèvres caressent les miennes. Ce n’est pas un baiser, mais je peux sentir son souffle contre ma bouche. Je ne la quitte pas des yeux, tentant de faire le vide pour rester neutre. Elle murmure contre ma bouche et je me retiens de la faire taire par un baiser. Elle me demande de lui montrer que je suis le patron. Ce n’est pas une demande à me faire, surtout maintenant que son père n'est plus là. Son souffle sur ma peau n’est plus aussi agréable, maintenant qu’elle m’a mis au défi. « Tu devrais pas demander ça, ma belle. » Je lâche subitement ses poignets puis la pousse sur le sol. Je me relève et marche près d’elle. Elle tient toujours ce satané papier, coûte que coûte. Tant pis, je vais l’avoir à l’usure. Je vois son fusil qui traîne au fond de la pièce, là où je l’ai lancé tout à l’heure. Je ferais mieux de le garder, au cas où elle décide de s’en servir. J’enfouis le petit pistolet dans la poche de mon jeans après m’être assuré que le cran d’arrêt est bien mis, et je fixe Teodora. « On va arrêter de jouer, Teo, parce que je crois que l’on s’écarte du sujet. Qu’est-ce que tu attends de moi, exactement? Tu as déjà de l’argent, donc je ne crois pas que ce soit ça, n’est-ce pas? » Je prends une pause et la regarde d’un air ennuyé. Je marche vers mon bureau et ouvre un tiroir, y jetant le fusil. Ça m’étonnerait qu’elle aille le chercher là. « Je pourrais t’échanger un numéro en échange. Ce serait juste et équitable. Mais je ne sais pas si je dois te faire confiance. » Je remarque le cadre sur le plancher et le ramasse. Il ne s’est pas brisé en morceaux, mais une longue fissure s’est dessinée sur le portrait d’Olivia. Je le dépose sur le bureau, passant mon doigt sur la vitre brisée. Je me retourne à nouveau vers Teo avant de m’approcher d’elle, puis une sonnerie retentit, m’arrêtant dans ma lancée. Je me tourne en direction du bureau et décroche le téléphone. La voix au téléphone est chantante et mon cœur bondit dans ma poitrine. « Chérie, je t’ai dit cent fois au moins de ne pas appeler à ce numéro…» Je pousse un long soupire agacé alors qu’Olivia parle rapidement au bout du fil. Je comprends la moitié de ses mots. « Je m’en fiche, que t’aies essayé et que ça ne répondait pas. Laisse un message, je suis occupé. » Ma voix est sèche et je regarde en direction de Teodora. « Je travaille, Livia. Mets la bleu ou la rouge, je m’en contrefous. Je ne serai pas là ce soir. » Je serre les dents et lève les yeux au ciel. Qu’est-ce qu’elle peut être chiante, parfois. « Je dois rester plus tard, j’ai pris du retard… Oui, c’est ça, j’ai rencontré un client. On en parlera ce soir, je dois raccrocher... C’est ça, moi aussi. » Je raccroche le combiné et prends une grande respiration avant de regarder Teo sévèrement. Je n’ai plus de patience, c’est définitif. Je ne sais plus combien de fois j’ai répété à ma femme de ne pas appeler au Gentlemen’s. Encore moins pour ce genre de conneries. Je l’ai prévenue que je vais rentrer tard, surtout pour classer tous ces papiers qui traînent sur le sol. Je ne pense pas rester toute la journée à parler affaires avec Teo. Je remarque que mon portable est sur le bureau et j’enfouis le iPhone dans ma poche. Je marche vers la roumaine et saisis son bras, lui arrachant le papier des mains comme j’aurais dû le faire depuis longtemps déjà. Nos regards se croisent et je lui souris méchamment. « Je suis tout de même curieux, Teo. Pourquoi précisément moi? Ton père avec beaucoup d’amis, non? Pourquoi c’est à moi que tu viens donner ce papier? » J’exerce une pression sur son bras, serrant sa peau entre mes doigts, jusqu’à y laisser des marques rouges. Je la pousse sur le canapé avec violence, mais ne la rejoins pas. Je regarde le numéro sur le papier et sors mon téléphone, commençant à appuyer sur l’écran tactile pour composer le numéro. La sonnerie retentit puis un message enregistré se fait entendre. « Il n’y a pas d’abonné au numéro que vous avez composé. Quelle surprise. Est-ce que tu es ici pour te foutre de ma gueule, Teodora? » Je suis hors de moi. Jamais son père n’aurait fait une telle chose. Je me sens humilié de m’être laissé berner de la sorte par elle mais je suis surtout furieux. Mon visage est tourné au rouge et je laisse tomber le téléphone sur le sol ainsi que le papier. Je m’approche de la jeune femme et plaque mes mains sur ses épaules, la forçant à se coller contre le fond du canapé. Mes doigts se crispent sur son corps, je peux sentir ses os sous sa peau. « Ton père aurait jamais accepté une chose pareille. » Je la gifle pour la deuxième fois aujourd’hui avant de lui retirer le t-shirt trop grand pour elle. « Donc on va résumer Teo. Ton père est mort assassiné et tu as pris le contrôle de toutes ses affaires. Et là, tu as décidé de te pointer au fin fond de l’Arkensas pour venir me retrouver. Ça fait un peu pathétique, non? » Ma voix est excessivement calme, mais elle tremble légèrement, laissant transparaître ma colère. Je déteste les traîtres, et que Teodora ait agit comme ça me rappelle ce que j’ai ressenti lorsque j’ai trouvé Olivia au lit avec un autre homme. Une de mes mains glisse jusqu’à sa gorge et je caresse son cou doucement avant de serrer sa mâchoire fermement entre mes doigts. « Tu es ici pour reprendre ce qui s’est passé en prison? Ton papa est plus là, maintenant, faut bien que quelqu’un s’occupe de sa princesse, non? Tu peux continuer de dire que c’est uniquement pour le cul, Teodora, mais je sais bien qu’en fait, tu crèves encore d’envie d’être à sa place. Tu ne serais pas partie, sinon. » Je hausse le ton, ne craignant pas d’être entendu, puis cesse la pression que j’exerce contre sa bouche. Je passe une main sur ma barbe, regardant la jeune femme puis la pose à plat sur sa cuisse avant de remonter sur son ventre. Je m’arrête et me redresse, quittant le canapé. « Déshabilles-toi. Au moins je n’aurai pas perdu mon temps pour rien. » Mon ton est ferme, autoritaire. Je détache mon pantalon et le retire rapidement, me débarrassant de mon sous-vêtement au passage. Je pourrais la tuer, mais ce serait bien moins plaisant. Et le sexe est une merveilleuse alternative à la violence. Et le bonus, c’est que je peux bien mélanger les deux et elle ne se plaindra même pas.
Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Sam 24 Jan - 1:09
Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.
« devenir comme toi ? Teo, la seule raison pour laquelle je fais ça, c'est pour le plaisir voyons. je ne mélange pas le cul et les affaires. considères-toi privilégiée. » pour le plaisir. pourtant, ça sert parfois de se servir de son corps. on est pas obligé de s'envoyer en l'air mais juste utiliser son charme. juste un mouvement de jambes ou un clin d'oeil. juste un petit peu de séduction que pour faire croire à la personne qu'elle a toutes les cartes en main. mais au final, ça ne va pas plus loin quand l'accords est passé. après tout on a un corps, il faut s''en servir. surtout quand on a des atouts qui peuvent être d'une efficacité radicale et merveilleuse. mère nature nous a fait telle qu'on est. ce n'est pas pour qu'on se contente de se regarder dans un miroir. « tu apprendras qu'il faut utiliser tout ce qu'on a pour avoir ce qu'on veut, pour réussir une affaire. je me sers de ce que la nature m'a offert, c'est tout. » « tu devrais pas demander ça, ma belle.» il me pousse sur le sol. je ne me rappelais même plus que mon arme était sur le sol dans un coin de la pièce. j'avais totalement oublié cet élément. en même temps, je ne pensais pas à ça quand il me faisait crier. je pensais plutôt à mon désir et à ce qu'il me procurait. il le met dans sa poche. il n'a pas confiant par rapport à moi. il pense que je pourrais encore de nouveau pointer mon arme sur lui. pourquoi ? il veut me la faire à l'envers et me prendre le papier de force. il sait qu'en faisant ça, je me mettrais en colère et que je n'aimerais pas ça. « on va arrêter de jouer, Teo, parce que je crois que l'on s'écarte du sujet. qu'est-ce que tu attends de moi, exactement ? tu as déjà l'argent, donc je ne crois pas que ce soit ça, n'est-ce pas ? » il cache les armes. qu'est-ce qu'il cherche à faire. il veut me faire un sale coup et il a peur que j'essaye de le liquider. je ne le perds pas du regard, regardant chacun de ses gestes restant sur la défensive. je dois m'attendre à tout même si je ne pense pas Kris capable de me mener en bateau. après tout, il croit que j'ai entre les mains, un truc qui peut l'arranger dans son business. je ne cherche jamais l'argent. j'en ai déjà assez même si ça me déplait pas quand je tire une bonne somme sur une affaire. c'est toujours agréable d'avoir des liasses de billets entre les mains. de sentir les billets entre ses doigts. je veux être sur un trône et être encore plus puissante que mon père et surtout je veux me venger du faite qu'il a courut vers elle. « je pourrais t'échanger un numéro en échange. ce serait juste et équitable. mais je ne sais pas si je dois te faire confiance. » « me faire confiance. ça ne te suffit pas que ce soit une Macek. on a qu'une parole dans notre famille, tu devrais le savoir depuis le temps. je suis la digne fille de mon père. après c'est toi qui voit. je peux tout à fait garder ce numéro pour moi. » c'est d'un seul coup que notre discussion se voit coupé. c'est la sonnerie du téléphone de Kris. le mien se trouve dans ma veste et il doit encore être en mode vibreur donc aucune chance pour qu'il sonne, à part pour une urgence. rien que de l'entendre, je comprends que c'est elle. je ne sais pas comment elle fait pour le laisser lui parler de la sorte. je ne laisserais jamais un homme me parler sur ce ton et croire que c'est lui qui fait la loi. elle doit être du genre soumis et ça doit plaire à Kris d'avoir une femme qui suit ses directives, qui le suit qu'importe. j'aime bien le truc de 'je suis occupé' et je suis avec un client. ça me fait sourire. moi un client. si j'aurais été plus vicieuse que je ne le suis déjà, j'aurais fait en sorte qu'elle m'entende. j'aurais à la maitresse qui attend impatiemment qu'on vienne s'occuper d'elle. je crois pas que j'ai besoin d'en faire plus. leur couple ne doit pas être des plus solides et je paris qu'il ne traversera pas les années. il viendra un jour où elle le quittera parce qu'il sera trop violent pour elle. heureusement je ne suis pas sa femme. « je suis tout de même curieux, Teo. pourquoi précisément moi ? ton père avait beaucoup d'amis, non ? pourquoi c'est à moi que tu viens donner ce papier ? .» mon père parlait d'amis. cependant quand j'étais rien qu'avec lui, c'était différent. il me parlait du fait qu'on n'a jamais vraiment d'amis dans le business. qu'on n'a jamais vraiment de liens importants. qu'il ne faudra même pas une minute pour que l'un d'eux viennent vous trahir parce qu'un autre mec offre une somme plus conséquente. mon père les avait de son côté en les payant. ils arrivaient à les maitriser. seulement, il savait pertinemment sur qui il pouvait vraiment compter et la famille de Kristjan en faisant partit. il croyait à ce partenariat. il croyait à ce lien. pour l'instant, il a eu raison. il ne s'est pas montré. je crois aux paroles de mon père. je crois à ce qu'il disait. « mon père avait beaucoup d'amis cependant il savait à qui faire vraiment confiance. et oui, plus de moitié était des hypocrites qui n'auraient pas hésité à lui planter un couteau dans le dos dès la première faille. il avait confiance en toi. c'est uniquement pour ça que je viens te donner ce papier. autant continuer notre partenariat qui a été glorieux pour nos deux familles, non ? » je me retrouve sur le canapé. je m'attends à ce qu'il vienne. mais non. je frotte sur mon bras pour effacer les marques rouges qu'il vient de me faire. je lève immédiatement le regard quand je le vois composé sur son téléphone. il est entrain d'appeler le numéro du papier. une boule se forme dans mon estomac en sachant que le numéro n'aura sans doute aucun abonné. je ne montre rien. je ne bouge pas. rien. je le regarde. il va se rendre compte de la supercherie dans quelques secondes et les choses sont se compliquer. ça va partir dans tous les sens. je ne sais pas comment va vraiment réagir Kris en découvrant le fameux numéro. il va prendre le mal mais sur une échelle ça peut aller de cinq à dix. « il n'y a pas d'abonné au numéro que vous avez composé. quelle surprise. est-ce que tu es ici pour te foutre de ma gueule, Teodora ? .» et voilà c'est le grand BOUM. il fallait que ça éclate. c'était trop beau pour être vrai. ça n'allait pas finir aussi bien que ça avait commencé. en même temps quand on est face à face, rien ne se termine bien. il laisse tout tomber sur le sol. ses mains sur mes épaules, je suis coincée dans le fond du canapé. je sens sur mes mains sur sa peau. je sens la pression sur ma peau. il est plus qu'en colère. « ton père aurait jamais accepté une chose pareille .» mon père n'aurait jamais accepté qu'on maltraite sa fille plus tôt. il n'aurait jamais accepté qu'on me frappe comme je ne l'accepte pas. il me retire son t-shirt. je me retrouve à moitié nue. je ne prends pas la peine de me cacher. qu'importe. il a voulu me frapper. c'est ma main qui part sur sa joue sans réfléchir. donnant donnant. je sens déjà la chaleur s'emparait de ma joue à cause de la douleur. elle doit rouge. des picotements mais je n'y fais pas attention. je me concentre sur lui. « donc on va résumer Teo. ton père est mort assassiné et tu as pris le contrôle de toutes ses affaires. et là, tu as décidé de te pointer au fin fond de l'Arkansas pour venir me trouver. ça fait un peu pathétique, non ? .» ses mains sur ma gorge et je pense au faite qu'il lui suffirait de serrer pour me tuer. ce simple geste et je ne ferais plus partie de ce monde. il n'aurait plus Teodora Macek dans les pattes. il avait dit de ne pas vouloir me tuer pourtant il était clairement en colère. sous la colère, on peut faire des choses qu'on disait ne jamais vouloir faire. c'est fou comme en quelques secondes tout peu changer. il parle pourtant il devrait d'abords étudier son cas. il est passé du trafic dans les rues de New-York à cet endroit ridicule où la violence n'est pas aussi présente, où on ne voit que du rose et des fleurs dans les jardins. je ne suis pas pathétique. chacun de mes gestes est réfléchit. je sais ce que je veux faire. je sais où je veux aller. je ne fais pas les choses au hasard. « tu es ici pour reprendre ce qui s'est passé en prison ? ton papa est plus là, maintenant, faut bien que quelqu'un s'occupe de sa princesse, non ? tu peux continuer de dire que c'est uniquement pour le cul, Teodora, mais je sais bien qu'e fait, tu crèves d'envier d'être à sa place. tu ne serais pas partie sinon .» il desserre ses mains de ma mâchoire. il la pose sur ma cuisse et remonte sur mon ventre. il passe d'un extrême à l'autre. violence et douceur. si je voulais reprendre ce qui s'était passé, je serais revenu bien plus tôt vers lui. je n'aurais pas attendu autant de temps pour débarquer à l'improviste et sortir le grand jeu. j'ai été blessé dans mon ego. j'ai été blessé de voir qu'il préférait choisir une femme qui ne le soutenait pas au lieu de moi. j'étais là. toutes les semaines, je venais le voir. je connaissais ce qu'il faisait. j'avais les armes pour le mettre sur un trône en or. j'avais tout. mais non il a fallut que ça soit elle. je ne fais jamais la même erreur. je ne le laisserais pas se jouer de moi et des sentiments que j'avais. parce que oui, j'en avais même si je ne le montrais pas car ce n'était pas mon genre. mon père ne s'est jamais totalement occupé de moi. il le pensait. cependant, il ne savait pas ce que je faisais la moitié du temps. il ne voyait que ce que je voulais lui faire voir.il ne voyait que la parfaite fille. « déshabilles-toi. au moins, je n'aurais pas perdu mon temps pour rien .» ce n'est pas un ton qui montre un quelque conque amusement. il se déshabille complètement. je ne fais rien. je me contente de le regarder droit dans les yeux. « va te foutre, Kristjan. je ne suis pas elle. je n'ai pas à t'obéir au doigt et à l'œil. vas-y frappe encore. vas-y tue moi, débarrasse-toi de mon corps. je ne vais pas me déshabiller. tu peux toujours rêver, je ne suis pas tes ordres. » un coup de plus, ça ne fera que rendre la situation encore plus explosive. après tout, il est pas mal pour frapper les femmes. cependant, je ne vais pas me déshabiller. je ne vais pas lui laisser le plaisir de croire que ces menaces vont avoir un quelconque impact sur moi. j'ai surmonté pire. j'ai surmonté deux jours de torture. alors ça c'est de la rigolade. ça il ne le sait pas. personne ne le sait à part mon bras droit. même mon père ne le savait pas. j'avais fait passer mon absence comme un petit voyage dans un autre état pour profiter de la vie. ce qui a été l'inverse. je n'ai rien dit. je n'ai rien fait pour qu'ils trouvent quelque chose pour faire chanter mon père. si mon père l'avait sû, il aurait tout fait pour me sortir de là et même abandonner son siège. je ne pouvais pas ruiner son business pour me sauver. tout c'est bien terminé. « je n'ai besoin de personne pour s'occuper de moi. je peux très bien le faire toute seule. tu veux jouer au jeu du plus fort. très bien. oublie que toi et moi, on joue sur le même tableau. » je ramasse ma veste que j'enfile. je n'ai que faire de ressembler à une prostituée. il n'aura pas le dernier mot. il ne m'aura pas. il croit que jouer à ce petit jeu. il croit qu'être aussi violent, va faire monter en moi un quelque conque désir. je ne crois pas. dès l'instant où il a parlé de la mort de mon père et où il a dit que j'avais besoin qu'on s'occupe de moi parce que je suis une princesse. il a le don pour me faire mouiller ma culotte mais il a aussi le don pour me mettre hors de moi. entre nous, c'est explosif dans tous les sens du terme. ça avait parfaitement bien commencé mais tout s'est accéléré quand il a décidé de tout foutre en l'air. « pourquoi je voudrais reprendre là où on s'est arrêté en prison ? j'ai été qu'un second choix durant tout ce temps. dès l'instant où tu es sortit, c'est vers elle que tu es allé alors qu'elle ne t'a même pas soutenu dans la pire des situations. on aurait pû faire de grandes choses ensemble. » je déverrouille la porte de son bureau pour m''engouffrer à l'extérieur. je n'ai même pas pris la peine de reprendre mon arme. qu'importe, je ne pense pas à ça à cet instant précis. je ne pense qu'à rien. ou si plutôt à trouver le premier type pas mal avec qui je pourrais passer la nuit. je me faufile dans le club et regarde la pièce des yeux. ce n'est jamais dans ce genre d'endroits que je trouve une proie. seulement, je n'ai pas envie de courir à travers la ville. c'est au bar que je jette mon dévolu sur un jeune homme guère plus vieux que moi. je m'installe à côté de lui posant ma main sur son épaule pour mettre en avant mon décolleté et lui montrer clairement ce que je veux.
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Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Sam 24 Jan - 4:34
yellow flicker beat sparkling up my heart
kristjan & teodora.
Je la gifle sous l’impulsion et sa réponse me surprend. Jamais je n’ai été giflé par une femme, sauf Teo. Olivia n’a jamais osé, elle avait bien trop peur de ce qui se passerait ensuite. Sous la colère, ma joue est engourdie et je ne me rends pas tout de suite compte de la violence de sa claque. Ma main se resserre sur sa gorge, ce serait si facile de la tuer en ce moment. Je ne le ferai pas, je n’oserais pas aller jusque-là. Je n’arrive pas à croire qu’elle ait pu me mener en bateau de cette façon. Je n’aurais jamais dû lui faire confiance, mais en même temps comment est-ce que je pouvais savoir que la fille de Teodor Macek était une traîtresse? Ma voix tremble quand je lui parle et mes mains glissent sur son corps, alternant entre tendresse et violence. C’est toujours les deux extrêmes avec Teo, aucun juste milieu. Mes doigts effleurent sa peau et je pense à la raison de sa visite. Elle était là seulement pour me baiser dans tous les sens du terme. Je retire mes vêtements et elle ne bouge pas lorsque je lui dis de faire la même chose, se contentant de me fixer. Son regard transperce le mien, elle me tient encore tête. Elle va toujours me tenir tête, peu importe ce que je lui dis de faire. Teodora n’aime pas les ordres, sauf lorsque c’est elle qui les donne. C’est pour cette raison qu’elle me rend complètement fou. Elle m’insulte mais je ne bronche pas. Je suis complètement nu devant elle, mais je ne suis plus pudique depuis le temps de toute façon. Elle me dit qu’elle ne m’obéira pas, mais je l’ai déjà compris à ses agissements. Je sais bien qu’elle n’est pas comme Olivia. C’est pourquoi elle m’obsède tellement. Parce qu’elles sont deux opposés. Elle ne veut pas se déshabiller. Elle préfère encore que je la frappe, qu’elle me dit. Elle mentionne que je peux la tuer. Je ne me rendrais jamais là. Même si l’envie me démange de temps à autres, jamais je ne serais capable de faire une chose pareille. Pas à elle. Ce qu’elle me dit ensuite me fait l’effet d’un choc électrique. Mon air arrogant s’efface au moment où elle me dit que l’on ne joue plus sur le même tableau. Elle veut vraiment me considérer comme son ennemie? Après tout ce temps, elle décide que nous ne sommes plus dans le même camp? Je panique lorsque je la vois se lever et prendre sa veste. Je ne veux pas qu’elle s’en aille. Je suis furieux contre elle pour son mensonge. Qu’elle ait tenté de me manipuler me fait rager. Elle n’avait pas le droit de faire ça. Mais je me rends compte que ma réaction a dépassé la limite. Je reste muet, n’ayant pas dit un seul mot depuis qu’elle a commencé à parler. Elle me remet en face qu’elle a toujours été le second choix et ses mots me font l’effet d’une nouvelle gifle. D’ailleurs, je prends peu à peu conscience de la douleur de celle-ci. Mes doigts se posent sur ma joue et je sens une petite élévation sur ma peau, une éraflure. Elle m’a sûrement lacéré avec ses ongles en me foutant une claque, mais je m’en moque. La sensation de brûlure n’est que passagère de toute façon. Je serre les dents alors qu’elle me raconte qu’elle a toujours été le second choix. Je ne pourrais pas le nier car elle a raison. Dès qu’Olivia est sortie du portrait, Teo est apparue. Et dès que j’ai pu ravoir Olivia, c’est elle que j’ai choisi sans hésiter. Sans même penser à tout ce temps que l’on a passé ensemble tous les deux. Je n’ai aucunement pensé à elle. Pas étonnant qu’elle ait coupé les ponts une première fois. C’est ce qu’elle s’apprête à faire une nouvelle fois, on dirait. Je prends peur et ses derniers mots résonnent dans ma tête. « On aurait pu faire de grandes choses ensemble. » J’ai l’impression pendant un instant de faire une crise cardiaque. J’entends la porte se déverrouiller et je la regarde quitter mon bureau, mais je suis trop sous le choc pour bouger. « Teo, attends… » Elle est déjà disparue lorsque je me mets à parler, et je m’arrête dans ma lancée voyant qu’elle n’est plus là pour m’écouter. Je ne veux pas mettre un terme à nos liens professionnels, ou même personnels. Je préfère la compter parmi mes amis que mes ennemis. Je remets mon pantalon en vitesse sans même me soucier de remettre mon boxer, et j’attrape mon t-shirt que j’enfile rapidement. J’enfile mes chaussures et je sors à mon tour de la pièce. Je sens la petite coupure sur ma joue qui me brûle à chaque fois qu’un muscle bouge sur mon visage. J’erre un instant dans le couloir, cherchant Teodora. Elle ne serait pas allée avec les prostituées alors je devrais plutôt chercher ailleurs. Après avoir cherché pendant une dizaine de minutes, je me dirige vers le bar et mon regard s’assombrit quand je l’aperçois. Elle est avec un homme, visiblement tout à l’heure ce n’était pas suffisant. Je la regarde se pencher légèrement, lui permettant d’avoir une vue assez agréable de son décolleté. Elle ne porte pas de haut sous sa veste, il doit apprécier la vue. Je bouillonne de rage en la regardant faire, restant à l’écart un instant, puis je perds patience. Je ne la laisserai pas se faire baiser par un loser qui traîne au club pour mater des filles beaucoup moins attirantes qu’elle. Je m’approche du comptoir à mon tour et je ne sais pas exactement ce que je fais lorsque je prends son bras et regarde son nouvel interlocuteur. « Ah, merci de me l’avoir surveillée. Chérie viens par-là.» Ma poigne se resserre et je l’attire vers moi. Je suis un peu insistant et mon regard croise le sien. La colère a laissé place à une légère crainte. Peur pour mes affaires si elle décide de rivaliser avec moi, car je ne veux pas faire la guerre à la dernière des Macek, mais aussi peur qu’elle ne disparaisse pour de bon cette fois-ci. Je pose une main sur sa taille et l’entraîne avec moi, passant entre les tables et tournant le dos à la scène où défilent les danseuses. Je ne suis pas un fan de ma propre marchandise, pour être honnête. C’est vulgaire et très peu pour moi. Mon bureau est trop loin, je cherche des yeux où je pourrais l’emmener pour parler. Mon regard se pose sur la toilette pour femmes et sans hésiter j’ouvre la porte pour l’entraîner à l’intérieur. Je m’enferme avec elle, il n’y a qu’un cabinet pour les femmes. Ce n’est pas comme si elles étaient bien nombreuses à traîner ici de toute façon. Ma poigne sur son bras se relâche, je vois que sa peau est rougie à certains endroits. Je n’y suis pas allé de main morte tout à l’heure. Mon regard croise à nouveau le sien puis je soupire, passant une main dans mes cheveux. Je me mets à parler roumain, même si je doute fort de réussir à l’amadouer seulement en lui parlant dans sa langue maternelle. « Je m’excuse Teo. » Il est rare que je m’excuse à qui que ce soit. Je regrette rarement mes actes alors à quoi bon? Seulement à présent, dans cette situation, je ne peux faire autrement. C’est douloureux pour ma fierté et mon orgueil de plier comme ça devant Teo. « Pardonne-moi, je ne recommencerai plus. » Je me rapproche d’elle et prends sa main, caressant ses doigts fins. J’essaie de me racheter, je ne peux pas m’imaginer ne plus faire affaires avec les Macek. Même s’il n’y a plus qu’elle, ce serait briser une entente qui existe depuis tellement longtemps que je ne peux m’imaginer qu’elle prenne fin. Je fais glisser une main dans ses cheveux, je suis aussi doux qu’un agneau, en ce moment, et même si ça me déplaît je sais que je n’ai pas le choix de faire avec. « Qu’est-ce que tu veux, Teodora? Je te donne ce que tu veux mais je ne peux pas te laisser rompre cette entente. Je ne veux pas te compter parmi mes ennemis. » Je pousse peut-être un peu trop loin en lui disant que je suis prêt à faire ce qu’elle veut pour me faire pardonner. Je n’y pense pas sur le moment. Je suis souvent impulsif avec elle car je lui fais confiance pour ne pas me faire de sale coup, bien qu’avec le faux-numéro je doute de pouvoir lui accorder pleinement ma confiance à nouveau. Il faudra que je surveille ça. Je peux entendre le sang battre dans mes tempes et ma main a quitté la sienne pour se poser sur son épaule, sans violence cette fois-ci. Je frôle la veste du bout des doigts sans chercher à la lui retirer, de toute façon elle me repousserait si je tentais quelque chose. Mon regard croise le sien. Je ne me suis jamais senti aussi faible-vis-à-vis quelqu’un. Soumis, même. Qu’est-ce que je serais prêt à faire pour ne pas la perdre.
Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Sam 24 Jan - 18:51
Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.
il y a des choses qui me dérangent pas. la première gifle, ça pouvait passer. mais la deuxième non. ça devenait de la cruauté surtout après ce qui s'était passé. il fallait que je montre que je n'allais pas me laisser faire. en le giflant en retour, je montrais que je n'étais pas faible, que je n'avais pas peur. je le pensais vraiment quand je disais qu'on aurait pû faire de grandes choses ensemble. on a dans le sang cette force indispensable pour mener un bien un empire. ce n'est pas seul qu'on peut arriver à surmonter des montagnes, à passer des océans. c'est à deux que tout devient facile. et ça l'est encore quand on s'allie avec une famille qui va bien au-delà des espérances. je pensais vraiment ce que je disais. je me rappelle de chaque instant qu'on a pensé ensemble. je pensais que ça comptait un minimum pour Kris. qu'en sortant de prison, il aurait au moins envie de quand même me revoir. mais non, c'est directement vers elle qu'il a courut. dans les bras d'une idiote qui n'avait pas le courage d'aller le voir en prison, qui doit être incapable de voir du sang ou de manipuler n'importe qui. « Teo, attends...» j'attends à peine ses mots. je suis déjà sortie de la pièce. j'aurais pû quitter carrément le club. pourtant je ne le fais pas. je me contente d'aller dans la salle pour me diriger vers un jeune homme. je ne choisis pas le plus moche. quand même je ne suis pas aussi lamentable. alors que je me montre entreprenante avec cet homme, je demande au barman de me servir un verre de vodka. il ne faut pas oublier les vieilles habitudes. la vodka reste l'alcool que je préfère. c'est dans mes souches. c'est dans mon sang. j'avais seize ans tout juste quand j'ai commencé à en boire. je venais de réaliser mon premier deal. j'étais secoué même si je ne le faisais pas voir. ça n'est pas aussi facile qu'on peut le penser. je suis allé dans le bureau de mon père lui disant que tout était bon. il posait deux verres sur le bureau et les a remplit de vodka. un sourire sur les verres, il m'a dit de le boire cul sec. normalement, un père ne pousse pas son enfant à boire. au contraire, il préfère l'éloigner de ce danger. dans notre famille tout est différent. on ne vit pas dans le même monde. après c'est devenu un rituel entre nous. chaque fois qu'on avait un nouveau contrat, on buvait cul sec un verre de vodka. maman nous criait dessus. c'était drôle à voir. heureusement, papa trouvait toujours les mots adéquates et tout allait bien. je sais que ce type ne sera pas à la hauteur de Kris. que je ne serais pas dans le même état. cependant, aller avec ce type, c'est pour oublier à quel point, tout n'est pas obligé d'être brutalité. en parlant du loup, il ne tarde pas à faire son entrée. une main sur mon bras que j'essaye d'enlever. je n'y arrive pas. en même temps, je ne vais pas faire une scéne dans son club. pas question que je me donne en spectacle. « ah, merci de me l'avoir surveillée. Chérie viens par-là.» je suis surprise de l'entendre dire ça. il fait ça alors que je ne suis pas sa chérie, que les gens qui sont présents vont s'imaginer des choses. il me colle contre lui. et me fais zigzaguer entre les tables. « qu'est-ce que tu fous Kristjan ? » je me demande bien ce qu'il est entrain de faire. il aurait pû simplement me laisser partir. pourquoi vouloir envenimer les choses pourquoi jouer à ce jeu-là. il m'emmène jusqu'aux toilettes pour femmes. il ferme à clé afin que personne ne puisse entrer. il lâche mon bras. mon corps va être dans un état quand je vais me lever demain matin. je vais avoir des marques. un tas d'autres marques. j'en ai déjà assez sur le corps. les deux jours où j'ai été torturé , on laissait déjà assez de marques sur mon dos et sur mes cuisses. ça ne fera qu'à en rajouter un peu plus. je peux encore sentir la pression qu'il avait sur mon cou. il avait serré fort. qu'est-ce qui va bien pouvoir répondre à ma question. les choses sont compliquées. je ne sais pas ce que à quoi je m'attends vraiment. « je m'excuse Teo.» entendre ses mots de la bouche de Kris me surprend. ce n'est pas dans ces habitudes de s'excuser. il dit ne rien ressentir, que je ne suis qu'une privilégiée. rien de plus. il n'avait pas besoin de venir me chercher. s'il le faisait, c'est quelque part, il y avait quelque chose qui faisait qu'il tenait quand même à moi. je ne sais pas ce que sais. je ne doute pas une seule seconde qu'il le pense vraiment. je serais incapable de le faire pour ma part. je ne m'excuse jamais. même si je me rends compte que j'ai fait la plus horrible des choses. je n'ai jamais tord. c'est une faiblesse même si je ne le dirais pas. ça me plait qu'il le fasse. ça me plait parce que j'ai un impact sur lui. « pardonne-moi, je ne recommencerai plus.» c'est tellement paradoxal. cette tendresse maintenant devient étrange. j'enlève ma main quand je sens qu'il commence à me caresser. je dois dire que je n'ai pas vraiment envie de ça. en faites, j'aurais envie de partir. de ne plus l'avoir en face de moi. ça serait tellement infantile de ne pas affronter, de jouer à la gamine. je ne dois pas jouer à ça. je suis plus mature que ça. je pose ma main sur la sienne qui est dans mes cheveux pour la retirer. pas de gestes tendres. pas maintenant. je me calle contre l'un des murs et croise mes bras contre ma poitrtine. « qu'est-ce que tu veux, Teodora ? je te donne ce que tu veux mais je ne peux pas te laisser rompre cette entente. je ne veux pas te compter parmi mes ennemis .» il pose ses doigts sur ma veste. il croit qu'en jouant sur le fait de la tendresse, ça sera facile. je porte peut-être qu'une seule veste en haut. peut-être que j'aime m'envoyer en l'air avec lui. seulement, ce n'est pas ce que je pense à faire maintenant. pas du tout. c'est bien une première pour moi. d'habitude, il me suffit de croiser son regard pour avoir envie de le plaquer contre un mur et de lui retirer tous ses vêtements. « tu crois que mon père ne l'aurait pas rompu s'il avait sû que tu avais fait un truc pareil à sa fille. » mon père aurait fait plus que de rompre l'entente. il aurait été dans une folle rage, il aurait indomptable. c'était rare de pouvoir le voir dans une colère noire mais quand il s'agissait de sa famille. s'il avait été là, je ne suis pas même sûre que je serais allé lui dire. ça n'a jamais été mon genre d'aller me plaindre à mon père. surtout que si je serais aller voir, il aurait sû ce que j'avais fait avec Kristjan, il aurait été au courant des années en prison et toutes les fois où je lui mentais pour aller m'envoyer en l'air avec un prisonnier. Teodor Macek n'a jamais apprécié le mensonge quand ça venait des autres parce que lui le faisait sans hésiter. il était même doué. il excellait dans le domaine. mais pour rien au monde, je n'aurais jamais traité Teodor de menteur. tout le monde se taisait même quand ils voyaient les choses. il y a des ententes qui sont importantes, très importantes. des ententes qu'on a besoin d'avoir si on ne veut pas finir dans un trou. quand un entente remonte à des années, il faut réfléchir avant de dire adieu. je sais que ça serait de la folie de rompre l'entente entre les Macek et les Stankovic. mais il y a des limites qui sont pour moi infranchissables. il y a une certaine violence que je ne peux pas accepter, surtout de la manière dont il l'a fait. c'est la manière dont je me comporte avec mon pire ennemi. « je ne veux rien. en même temps, qu'est-ce que tu crois qui pourrait me faire oublier ? ça ne vaut rien. » dans le business, on arrive toujours à trouver une alternative. on arrive toujours à trouver un truc pour faire changer l'autre d'avis, pour récupérer ce qu'on a perdu. mais là, sur le coup, je ne vois pas. je ne vois pas ce qui pourrait rattraper tout. même s'il m'embrassait ou qu'il voulait qu'on s'envoie en l'air dans ces toilettes , je dirais non. je le repousserais. bien que ça peut être un lieu bien excitant. je ne suis pas qu'un corps. j'ai une cervelle et je sais m'en servir. « avant de t'énerver et de te comporter comme une bête. tu aurais pu chercher à comprendre. je ne pouvais pas savoir que ce numéro n'était plus valable. ce sont peut-être des anciens numéros. je n'ai pas reçu une notice expliquant tout ça. prouve-moi que je peux encore te compter parmi mes alliés. tu as les cartes en main, Kris. tu me prends pour une manipulatrice pourtant au vue de ce que tu viens de me dire, je pourrais avoir ce que je veux. je le fais pas. » j'essaye de rattraper le coup de mon côté aussi. j'essaye de lui faire croire que je ne savais pas pour le numéro erroné. ce que je lui dis, est parfaitement possible; j'aurais pû parfaitement trouver les papiers et ne pas savoir de quand ils proviennent et ce que sait exactement.
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Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Sam 24 Jan - 23:29
yellow flicker beat sparkling up my heart
kristjan & teodora.
Ça me rend en colère lorsqu’elle retire sa main de la mienne mais je fais tout pour ne pas le laisser transparaître. Je me sens soudainement plus faible et impuissant que je ne l’ai jamais été. Même lorsque l’on m’a jugé en cour, j’ai gardé la tête haute. J’avais une réputation à tenir et je ne pouvais pas fléchir comme ça sur la place publique. La situation est différente aujourd’hui, il n’y a que Teodora et moi, et il s’agit de bien plus que d’une sentence de sept ans. Je me mords la lèvre et passe ma main dans mes cheveux, ne sachant comment agir. Ça ne m’est jamais arrivé, avant. Je caresse ses cheveux du bout des doigts et elle porte sa main sur la mienne pour que je cesse de la toucher. Je suis furieux, mais je garde pour moi ces émotions de rage pour ne pas envenimer la situation. J’ai déjà assez merdé. Je ne réfléchis pas beaucoup lorsque je lui propose de faire n’importe quoi pour qu’elle ne brise pas l’entente. N’importe quoi, c’est large. Mais cette entente me tient beaucoup trop à cœur pour la briser. Ce serait presque marquer une page à l’histoire, de rompre l’accord entre nos familles. Elle s’est appuyé contre le mur et je me suis rapproché d’elle, instinctivement j’effleure sa veste, la seule chose qu’elle porte présentement comme haut. Elle ne me repousse pas, mais ne fait rien non plus pour m’encourager à approcher. Je reste muet lorsqu’elle parle de son père, et de ce qu’il aurait fait s’il avait su que j’avais traité sa fille de cette façon. Je ne sais pas comment Teodor Macek aurait réagi s’il avait su que je venais de frapper sa fille. Je baisse les yeux, chose que je fais rarement. Je les relève rapidement pour croiser le regard de Teo, je ne veux pas qu’elle croit que je suis si faible tout de même. Toutefois elle n’a pas tort, je sais que si son père avait su qu’est-ce que je lui ai fait tout à l’heure ainsi que toutes ces fois où elle est passée me voir en prison, je serais peut-être même mort à l’heure qu’il est. Même sans aucun doute. Maintenant qu’il est mort, je peux faire ce que je veux, mais la traiter comme ça reste toujours inacceptable. C’est une Macek, après tout. Je lui dois autant de respect que si elle était de ma propre famille. Elle me dit qu’elle ne veut rien, car rien ne va pouvoir pardonner ce que je viens de faire. Je soupire découragé, et mes doigts jouent sur le tissu de sa veste sans que je me montre plus entreprenant. Pour être honnête je ne sais pas ce que je pourrais lui offrir. Je ne sais même pas ce qu’elle veut. J’en ai une petite idée mais penser que si je lui propose de quitter Olivia pour elle est un peu prétentieux. Ça ne va sûrement pas réellement changer quoi que ce soit. Je ne lâche pas sa veste quand elle me fait la morale, chose que je déteste profondément mais que je suis prêt à accepter aujourd’hui, venant d’elle. Elle me remet en face que j’aurais pu réfléchir un peu et penser que ce n’était pas sa faute si le numéro n’est plus en service. Il est vrai que les numéros se font souvent couper sans raison dans le milieu. Souvent par mesure de sécurité, car ils ont peur de se faire pincer. Ça ne m’a pas effleuré l’esprit, mais elle m’a mis au défi de lui montrer que c’était moi le patron et je n’ai pas du tout aimé ça. Je déteste que l’on doute de mes capacités, et Teo n’échappe pas à cette règle. Elle aurait pu vérifier qu’il était toujours valide avant de vouloir marchander avec moi un numéro même pas fonctionnel. Chose qu’elle n’a visiblement pas fait. Ou bien elle a monté cette histoire de toute pièce. Je préfère croire qu’elle a été idiote que de la prendre pour une traître, J’ai trop d’estime pour sa famille pour m’imaginer qu’elle soit différente. Je me mords l’intérieur de la lèvre, détestant savoir qu’elle a raison. Mon cœur tambourine dans ma poitrine lorsqu’elle me dit que je dois lui prouver que je mérite d’être un de ses alliés. Elle est sérieuse, là? Comment est-ce que je pourrais avoir les cartes en main si je n’ai aucune idée de ce que je dois faire. Elle me fait remarquer que si elle voulait réellement me manipuler elle me demanderait quelque chose, mais elle n’a rien réclamé. Mes doigts se sont refermés sur sa veste, mais sans violence. En fait je m’y agrippe comme pour la retenir, mais elle est appuyée contre le mur et ne semble pas vraiment vouloir s’enfuir. Je ne peux pas risquer de me la mettre à dos. Non pas juste pour l’alliance, mais aussi parce que je ne peux pas m’imaginer de la perdre elle pour une raison aussi conne. Je me rapproche un peu plus d’elle et je pose doucement une main sur son bras. On est loin de la violence de tout à l’heure. « Teodora, tu as raison, on est beaucoup plus forts ensemble. Je t’en conjure, laisse-moi une deuxième chance. » Je parle en roumain, ayant laissé tomber l’anglais pour de bon avec elle. Si ça peut me faire gagner des points, ou peu importe, lui montrer que je suis sérieux dans ce que je lui dis, je suis prêt à le parler toute ma vie en sa présence. J’ai l’impression d’être un amoureux éconduit, la scène frôle le ridicule mais je m’en moque, je ne pense pas à ces détails. Ma paume caresse son bras et je peux sentir de légers frissons, bien que je ne peux savoir si c’est bon signe ou non. Mes doigts glissent sur son cou et remontent jusqu’à sa joue, et j’approche mon visage du sien. « Je ne recommencerai plus, je te le jure. Tu me connais, je n’ai qu’une seule parole. » C’est tout à fait vrai, je ne trahis pas les genre, sauf bien sûr dans le cas d’Olivia que j’ai lâchement trompé avec elle. Mais c’est différent, du moins c’est ce que je me dis pour me donner l’impression de ne pas avoir mal agi. Je n’en suis pas encore au stade de réellement être grugé par la culpabilité envers ma femme, pour l’instant je m’accroche à la veste de Teodora d’une main tandis que l’autre caresse sa joue tout en espérant qu’elle me pardonne et oublie éventuellement ce qui s’est passé tout à l’heure. Ma main lâche le tissu pour se poser sur la fermeture-éclair de son haut, mais je n’ose pas ouvrir le vêtement. Son décolleté laisse peu de place à l’imagination, déjà. Il faut aussi dire que pour l’avoir vue nue plus d’une centaine de fois, je n’ai plus besoin d’être très imaginatif, je connais son corps presque par cœur. Mon visage s’approche un peu plus du sien et je frôle bientôt du bout des lèvres l’arrière de son oreille. « Teo, s’il te plaît, tu n’es pas qu’un deuxième choix. Tu es tellement plus que ça. » C’est vrai, même si je l’ai traitée comme tel, Teo est beaucoup trop importante pour être un deuxième choix. Avec tout ce qu’elle a fait pour moi, elle m’est aussi chère qu’Olivia, en quelque sorte. Sauf que Livia est ma femme, elle l’était déjà alors que Teo n’était encore qu’une gamine. Les choses sont tellement compliquées mais la brunette ne semble pas vouloir le voir. Il faut dire qu’elle ne peut pas comprendre, elle n’est pas dans ma situation. Pour elle je n’aurais simplement jamais dû retourner vers Olivia. À la base quand je suis revenu, ce n’était pas forcément pour reprendre notre relation. Je voulais en quelque part me venger, mais elle s’est montrée tellement docile que je me suis dit que ce serait plus simple de l’avoir comme ça sous mon contrôle. Et aussi parce que je l’aime, encore, malgré tout ce qu’elle m’a fait subir. La situation a mal tourné, si je m’en étais tenu à mon plan initial elle serait déjà dans une tombe, si ça se trouve. Je dépose un baiser sur son front, puis détache mes mains de son corps, ce que je m’apprête à faire est totalement cinglé, mais je ne peux pas concevoir qu’elle devienne ma rivale. Je n’arriverais jamais à la haïr assez pour ça. Je regarde les bagues sur mes mains, plus particulièrement celle sur mon annulaire gauche. Mon sang pulse dans mes veines et je peux entendre mon propre rythme cardiaque. Mon regard croise celui de Teo et je retire la bague de mon doigt pour la lancer dans la pièce. Bonne chance pour la trouver ensuite, cette bague qui a couté une fortune. Je n’ai jamais retiré la bague, pas même en prison. « Les papiers sont déjà signés depuis sept ans de toute façon. » Mon ton est sérieux, presque grave, et je pose mes mains sur son visage pour ensuite plaquer mes lèvres sur les siennes, me rapprochant de son corps. Mon t-shirt frôle sa veste dans un froissement de tissu et je ne réalise pas vraiment l’importance de mon geste et les conséquences qu’il va entraîner.
Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Dim 25 Jan - 15:00
Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.
je ne sais pas ce que j'attends de Kris. il n'est pas comme les autres. s'il avait été un autre partenaire, j'auraris demandé quelque chose de précis, j'aurais demandé un truc gigantesque qui m'aurait arrangé et qui m'aurait permis d'agrandir le business. que demander à Kris. je ne vois pas. en faites, je veux que ça soit lui qui fasse quelque chose qui me prouve que je dois garder notre entente. il a raison de me vouloir du côté de ses alliés. il ne faut mieux pas m'avoir comme des ennemis. je suis cruelle envers mes ennemis et je n'ai pas peur de les souffrir, je n'ai pas peur de leur faire vivre en véritable enfer. je ne veux pas que Kris disparaisse de mes partenaires. je prends bien trop de plaisir à m''amuser avec lui. seulement, il arrive un instant où il faut se montrer intransigeante et qu'on est capable de faire des choses radicales. je suis la reine d'un empire, il faut que je le montre. « Teodora, tu as raison, on est beaucoup plus forts ensemble. je t'en conjure, laisse-moi une deuxième chance.» j'ai toujours cru à cette force. j'ai toujours cru qu'en jouant sur le même tableau, en faisant les choses main dans la main, on fera de grandes choses. un empire comme ceux de nos parents a besoin de bonnes ententes. il y a eu de nombreux mariages arrangés pour acquérir du 'territoire'. mes parents étaient en quelque sorte un mariage arrangé seulement ils s'aimaient depuis bien longtemps. ça n'a pas été une contrainte. le père de Kris et le mien auraient pû nous unir pour un empire plus grand. je ne sais pas pourquoi il a choisi cette fille. un arrangement peut-être ou un véritable amour. je n'ai jamais posé la question et je ne veux pas connaitre la réponse. il me parle en roumain sachant que je préfère parler ainsi plutôt qu'en américain. je ne sais pas pourquoi. mais ça me plait qu'il le fasse. je frisonne sous sa caresse. je ne saurais dire si ça me fait quelque chose ou bien si c'est une certaine peur. quand il posait sa main tout à l'heure, c'est aucunement de la tendresse. je dois dire que je ne sais pas vraiment à quoi s'attendre. je sens encore ses mains dans mon cou. je sens encore la pression. je ressens encore cette violence qui me rappelais ce qui me voulait du mal. pas une attitude que je pensais venir de Kris. « je ne recommencerais plus, je te le jure. tu me connais, je n'ai qu'une seule parole.» quand Kris dit quelque chose il le fait. il ne m'a jamais arnaqué, il n'a jamais essayé de m'avoir. il m'a toujours annoncé clairement ces attentions sans prendre de gants. je sais qu'il verra ce qu'il dit. contrairement à moi, il ne fait pas l'embobineur. je montre intransigeante alors que je suis la seule responsable. je m'attendais à quoi s'il découvrait que j'avais inventé ce numéro de toute pièce. si je veux être dans le mensonge autant de ne pas faiblir et le laisser me dire qu'il ne recommencera plus, de le voir essayer de s'excuser. cependant, il s'est passé du temps entre nous. les mois ont passés. on a grandit. je sais que moi j'ai évolué pour certains points. ça peut être le cas avec lui. peut-être que maintenant il n'a pas qu'une seule parole. qu'il peut être entrain de me mentir pour avoir ce qu'il veut. « tout le monde change Kris. qui me dit que tu n'as pas changé et que tu as toujours une seule pensée. je ne suis pas Elle. je ne laisse personne me frapper ou me dicter ma conduite. » il s'accroche à ma veste en me caressant la joue. j'aimerais pouvoir quitter la pièce. pourtant je le fais pas. pourquoi ? je ne sais pas. peut-être que j'ai besoin d'entendre ce que veux me dire Kris. je regarde ses mains sur la fermeture éclair de ma veste. je m'attends à le voir la faire descendre pour me la retirer. je le vois déjà à me faire l'amour avec de la tendresse. chose qu'on a jamais faite. on a toujours laissé le côté animal prendre le dessus. pour ma part, c'est parce que mon désir envers lui était tellement puissant que je le faisais sortir de cette manière. il s'approche encore plus. j'ai encore moins la chance de pouvoir m'enfuir. « Teo, s'il te plait, tu n'es pas qu'un deuxième choix. tu es tellement plus ça. » il m'a traitée toujours comme un deuxième choix. il me l'a toujours dit. il m'a toujours dit que je ne serais pas à la hauteur de sa femme, jamais. qu'elle était bien meilleur que moi. même avec ça, je faisais en sorte qu'il est une vie confortable en prison. les minutes en plus à l'extérieur. des repas meilleurs. mes visites. un baiser sur mon front. on a l'impression d'être dans une comédie romantique. le genre de films que je trouve niais et que je ne regarde jamais. il veut se rattraper, c'est pour cette raison qu'il essaye de me faire croire que je suis plus qu'un second choix. un changement de placement pour que je ne rompe pas une entente qui est bien plus vieille que moi. il retire ses mains de mon corps. c'est préférable. je ne crois pas que jouer sur la tendresse soit la bonne alternative à la violence de toute à l'heure. je le regarde. je ne sais pas ce qu'il est entrain de mijoter. je sais qu'il va faire quelque chose mais quoi. je m'attendais pas à ça quand je le vois retirer sa bague. retirer sa bague de mariage pour la balancer dans la pièce. pourquoi il ferait ça. pourquoi il s'amuserait une bague alors qu'il cri haut et fort que ça sera toujours sa femme. je voulais qu'il me prouve que je pouvais compter sur lui. il a trouvé que ça. m'embobiner sur ce plan là. dès que j'aurais quitter le club, il aura déjà remis cette bague. non ça ne va pas marché avec moi. « les papiers sont déjà signés depuis sept ans de toute façon.» si je m'attendais à ça. je suis complètement sur les fesses et ça doit parfaitement se voir sur mon visage. non j'ai pas réussi à le garder pour moi. en même temps, je suis surprise de l'entendre dire ça. surtout à moi. il a toujours tout fait pour ne plus m'avoir dans les pattes et pourtant là, il m'annonce clairement que sa femme n'est plus sa femme puisqu'ils sont divorcés. si je pouvais m'y attendre. il plaque ses lèvres sur les miennes. je ne bouge pas. je le laisse faire. je ne réagis pas vraiment. j'essaye encore de prendre conscience de tout ça. je suis contre lui et sans vraiment prendre conscience de mon geste, je l'embrasse à mon tour y mettant une délicatesse qui me ressemble pas. un baiser frivole qui dure que quelques secondes. je ne dois pas laisser des mots prendre le dessus. j'ai toujours attendu cet instant. j'ai toujours attendu qu'il dise qu'il n'était plus avec elle pour pouvoir m'engouffrer dans le trou et l'avoir. cependant, j'ai appris de mes erreurs. j'ai appris à ne plus parler de mes sentiments et de mes envies romantiques. « tu me crois aussi naïve que ça. tu ne me voulais pas à l'époque, qu'est-ce qui ferait que les choses changent ? tu la voulais elle. » je ne sais pas vraiment ce qui me prend. pourquoi je laisse passer la douceur et que j'ai l'air d'être plus la même. je ne montre jamais ce côté le trouvant beaucoup trop adolescent et dans la faiblesse. pourtant, j'ai toujours eu quelque chose pour Kristjan. j'ai toujours ressentit ce truc et je n'hésitais pas à le dire. je n'hésitais pas à le supplier afin qu'il quitte sa femme à une époque. je pensais qu'il verrait le meilleur côté et le fait que c'est plus facile de partager sa vie avec une fille qui est aussi dans l'illégalité. je crois qu'à partir de l'instant, où j'ai tiré un trait et où j'ai cessé de vouloir le voir, je suis devenue bien plus sur la défensive, bien plus frivole. je n'avais même plus peur qu'on me voit comme une trainée qui accumule les conquêtes sans avoir quelqu'un de précis. je sais que mon père aurait aimé que je tombe amoureuse et que j'ai une famille. que je lui offre des petits enfants afin qu'il puisse voir la famille Macek s'agrandir. il n'aura jamais la chance de voir ça. je ne sais même pas si un jour, je donnerais naissance à un petit ou une petite Macek. a vingt ans, je suis tombée enceinte. j'avais couché avec un type rencontré dans un bar -comme d'habitude en somme-. j'ai avorté directement sans me poser de questions. sans rien dire. ma mère était au courant puisqu'elle a découvert un test de grossesse dans la salle de bain. elle m'avait promis de ne rien dire et m'emmener à la clinique. une sensation étrange se produit quand vous le faites. ça ne m'est pas arrivé de nouveau. si ça m'arrivait demain, je ne sais pas ce que je ferais. je crois que je me poserais plus de questions. je suis la dernière des Macek et la lignée ne doit pas s'éteindre comme ça. ce n'est pas mon frère qui le fera et ma sœur a certainement changé de nom de famille. il faudra reprendre la flamme de l'empire quand je ne serais plus là. « sept ans ! mais tu étais en prison ! je ne sais pas à quoi tu joues Kristjan. » je venais de me rappeler du nombre d'années qu'il venait de dire quelques secondes plus tôt. quand je faisais le calcul, je me rendais compte d'une chose. je comprenais désormais certaines choses. sa femme ne venait pas le voir parce qu'il n'était plus ensemble. il avait divorcé et je croyais le contraire. en même temps, il ne m'avait pas fait voir le contraire. il en parlait comme s'il était encore ensemble, comme sa femme. même tout à l'heure, il parlait encore de beau-père. je suis perdue. si ça se trouve quand il est sortit, il n'est même pas retourné avec elle. j'ai pas envie de trouver des réponses, de me poser des questions. commencer à prendre ce chemin serait montrer à quel point je tiens encore à lui. qu'inconscient j'aimerais l'entendre me dire qu'il tient à moi et que c'est avec moi qui il veut être. « tu attends quoi de moi ? tu attends seulement à ce que je te laisse une seconde chance ou il y a autre chose. » autant poser les questions clairement. autant lui demander le signe de ce geste.
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Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Dim 25 Jan - 17:32
yellow flicker beat sparkling up my heart
kristjan & teodora.
Je sais bien qu’elle ne cédera pas si facilement et que ça en prendra beaucoup plus pour la convaincre que de lui promettre de ne jamais la trahir. Je n’ai trahi que deux personne de plein gré, dans ma vie. Olivia et mon frère, paix à son âme d’ailleurs. Je n’avais pas le choix avec celui-ci. Il aurait mené notre entreprise à sa perte, par sa faiblesse et son manque d’envergure. J’en suis venu à ne plus le considérer comme tel, mais plutôt comme un handicap à mon avancement. Elle ne me croit pas, d’ailleurs, et me fait remarquer que j’ai peut-être moi aussi changé avec le temps. Il est vrai que la prison aurait bien pu affecter mes valeurs, mais pas celle-là. Je sais très bien qu’elle n’est pas elle. Elles sont deux entités carrément opposées. Olivia est naïve et facilement manipulable, Teodora est méfiante et ne s’en laisse aucunement imposer. Le meilleur des deux mondes, si on peut dire. Je ferme les yeux quand elle me lance qu’elle ne se laisse pas frapper ainsi par personne. Elle me l’a dit plus de cent fois. Mon attitude avec ma femme n’a jamais été bien secrète, personne n’a jamais osé intervenir voilà tout. Même Macek n’a jamais osé m’en parler. Il n’en voyait pas l’intérêt je suppose. S’il s’était agi de sa petite princesse, je ne crois pas qu’il aurait fermé les yeux ainsi par contre. J’ai toujours admiré Teodor pour l’amour qu’il portait à sa famille. Mon père était plus un employeur qu’un paternel, quoique je ne m’en suis jamais plaint, en réalité. Le père de la roumaine ne m’aurait jamais laissé lui faire du mal, et je doute fort que dans une situation différente où Olivia n’aurait jamais existé il m’aurait proposé de marier sa fille. Les règles sont encore assez vieux jeu dans les grandes familles du crime organisé, mais garder ce club sélect fermé permet de sceller les ententes mieux que n’importe quel contrat. Je ravale ma salive, je n’ai absolument rien à dire pour ma défense. Je ne peux que tenter de me racheter, on ne peut pas effacer le passé. Mes mains s’agrippent à sa veste, caressent son visage, j’essaie de l’amadouer mais je ne peux pas me permettre de la perdre. Elle est beaucoup trop importante, bien plus que je ne voudrai jamais l’admettre. Je me rapproche un peu plus d’elle, encore et encore, je ne sais pas ce que je cherche en fait. Je suis impulsif mais je n’ai pas le temps de réfléchir aux éventuelles conséquences, ou à un plan moins risqué que ce que je fais en ce moment. J’espère qu’elle va me croire lorsque je lui dis qu’elle n’est pas qu’un second choix. La roue de secours, car même si elle a joué le rôle à merveille, elle compte bien plus pour moi qu’une simple baise récurrente. J’aimerais pouvoir dire le contraire et avec sincérité que je m’en fous totalement, mais ce n’est pas vrai. Il y aura toujours ce quelque chose que je ne saurais expliquer. Il y aura toujours cette flamme qui survit tout au fond de moi, et chaque fois qu’elle revient c’est un peu comme de l’huile sur le feu. Quelques minutes en sa présence et je m’enflamme. J’ai toujours mis ça sur le compte qu’elle a toujours eu ce qu’elle voulait, et que c’est pour cette raison qu’il est si facile de céder à ses caprices. Je tuerais sans hésiter pour elle. Je n’ai jamais entendu parler de cette histoire où elle a été séquestrée pendant deux jours entiers. Je n’en ai aucune idée. Heureusement, car j’aurais tué ces salauds de mes propres mains. Je n’accepterais pas que l’on touche à la fille de Teodor Macek. Et pourtant j’étais presque sur le point de l’étrangler tout à l’heure. Assez ironique, quand on y réfléchit bien. Je me détache d’elle après avoir déposé un baiser sur son front. Je dois sans doute être fou, avec ce que je m’apprête à faire, mais je m’en moque. Mes doigts enserrent la bague autour de mon doigt et alors que je la retire, j’ai l’impression de faire le choix le plus difficile de mon existence. Pourtant cette bague ne veut plus rien dire, en réalité. Même si je lui ai demandé de remettre la sienne, il n’y a plus rien d’officiel entre nous. Notre relation est discrète, je ne sais pas si elle parle de moi comme de son époux. Ça n’aura plus d’importance à présent. Je lance la bague dans la pièce et j’entends résonner le métal précieux sur le carrelage de la salle de bain. La chanceuse qui va la retrouver pourra sans doute se faire un joli pactole avec le bijou. Je m’en moque bien, de toute façon, ce n’est pas l’argent qui manque. Il ne suffirait que de regarder mes relevés bancaires en Suisse. J’ai tout stocké là-bas, avant le divorce. Ce satané divorce. J’aurais dû faire signer un contrat prénuptial. J’ai été con de penser qu’elle resterait pour toujours. Je suis sérieux et je tente de garder mon calme quand je fais mention du divorce prononcé depuis sept ans. Elle n’était pas au courant, il faut dire qu’elle ne s’y est jamais intéressée et aussi que j’ai toujours continué d’appeler Olivia ma femme, même lorsque la séparation a été officialisée. Je ne pouvais pas concevoir qu’elle ne soit plus à moi, les choses ne pouvaient pas se terminer ainsi selon mon point de vue. Le regard de Teodora change, je vois bien qu’elle ne s’attendait pas à une telle révélation. Elle aura beau vouloir dissimuler tout ce qu’elle pense, il y a toujours des brèches. Elle est humaine après tout, comme moi, même si on aimerait parfois ne plus l’être car les choses seraient bien plus simples dans ce cas-là. Mes doigts frôlent son visage et caressent sa peau un instant avant que je me rapproche d’elle à nouveau, plus près que tout à l’heure encore. Je pose mes lèvres sur les siennes, me fichant bien qu’elle puisse me repousser. Elle ne le fera pas de toute façon. Elle en crève d’envie depuis assez longtemps, je ne vois pas pourquoi elle changerait d’avis à ce moment précis. Elle ne semble pas réagir, au début. Probablement qu’elle n’a pas assimilé toutes les infos encore. Il est vrai qu’en quelque sorte, je lui ai caché tout ça pendant sept ans. Je ne pouvais pas lui dire, elle aurait été encore plus insistante. Et je planifiais toujours de revoir Olivia. Elle répond finalement à mon baiser et je suis surpris par la tendresse qu’elle y met. J’aimerais prolonger le moment, le faire durer un peu plus longtemps. Ça ne fonctionne pas comme ça, malheureusement. Elle brise le contact et se met à me questionner. C’est légitime, après tout. Je ne la crois pas naïve. Peut-être que j’espère un peu trop qu’elle n’ait pas changé, qu’elle soit la même que lorsqu’elle est disparue dans la nature. Elle me demande ce qui peut changer les choses. Son père n’est plus là. J’ai envie de le lui dire, mais j’ai peur qu’elle le prenne mal et qu’elle se mette en colère que je mette ma soudaine attitude sur le compte du meurtre de celui-ci. C’est moi qui est un peu trop naïf de croire qu’en retirant simplement ma bague et lui annonçant qu’en réalité je suis divorcé depuis mon incarcération, elle se jetterait dans mes bras. « C’est compliqué, Teo. Je vais t’expliquer… » La scène a pris des proportions exagérées, surréalistes je pourrais même dire. Lui expliquer quoi, au juste? Que j’étais trop fier pour admettre que ma femme s’était débarrassée de moi ainsi? Que je préférais lui mentir en pleine face à propos de mon statut matrimonial simplement pour qu’elle ne se fasse pas plus insistante qu’elle ne l’était déjà? Je ne suis pas un menteur, mais c’était mieux pour tout le monde. Parce que je voulais retrouver Olivia pour régler nos comptes lorsque je serais sorti, parce que je ne pouvais pas céder comme ça à Teodora, parce que son père aurait l’esprit tranquille de cette façon. Tout est différent, maintenant. J’ai cédé stupidement à Olivia, peut-être que le fait d’avoir passé deux ans sans que Teo ne me rende visite m’a aidé à flancher. Mis à part les partenaires d’affaire, je n’avais plus rien. La présence d’une femme était la bienvenue, et mon ex-épouse était facile à amadouer. Elle semble prendre réellement conscience que pendant sept ans, j’ai prétendu être toujours avec elle. Je baisse lâchement les yeux, je me sens comme un infidèle. Je le suis un peu, quand on y pense. Je ne suis pas très fier de moi, de la façon dont cette histoire a déraillé. Elle dit ne pas comprendre à quoi je « joue ». Moi non plus, pour tout dire. Je tente de l’amadouer, mais je ne lui mens pas pourtant. Je lui déballe mon sac, petit à petit. Il était temps qu’elle l’apprenne de toute façon. Je n’aurais pas pu lui cacher éternellement. Déjà que l’on ne vive pas ensemble, c’est quelque chose qui pourrait mettre la puce à l’oreille. Elle ne sait pas ça, par contre. Il lui manque beaucoup de morceaux dans l’histoire. Je passe ma main dans ses cheveux, repoussant une mèche brune derrière son oreille. Je ne sais pas trop d’où sort cette tendresse, je sais qu’elle est sincère toutefois. Mon regard bleu se perd dans le sien, visiblement elle est chamboulée par ce que je viens de lui dire. On le serait à moins. « C’était mieux ainsi. Je ne voulais pas te mêler à ça. » Si elle savait qu’en premier lieu, je comptais faire passer à Olivia un horrible quart d’heure, lui faire regretter ce qu’elle m’avait fait, elle aurait sans doute été encore plus enthousiaste que moi. Combien de fois elle m’a mentionné souhaiter qu’elle disparaisse. Je ne doute même pas qu’elle aurait été capable de le faire. Si ça se trouve, elle serait capable de la tuer directement en sortant d’ici. Elle trouverait sans aucun doute un moyen. Elle est débrouillarde. Je retiens un sourire à cette pensée, et mes traits sérieux jusqu’à présent se radoucissent à sa question. Ce que j’attends d’elle? Je ne sais pas en fait. Je ne veux pas briser cette alliance, en tout cas. Je me rapproche encore d’elle et prends ses poignets avec douceur pour guider ses mains sur mes épaules. Mon front se colle au sien et je ne la quitte pas des yeux. « Je ne peux pas me permettre de détruire cette entente, pas même pour elle. Ce serait une insulte à nos deux familles. Tu as aucune idée de la valeur que tu as. » À mes yeux, mais aussi aux yeux de bien des gens en affaires. Ce n’est pas pour rien que sa tête est sans doute mise à prix. La dernière des Macek. Je ne peux pas la laisser filer comme ça. Je pose une main sur sa joue, l’effleurant avec douceur et mon index caresse doucement ses lèvres rougies par les baisers et les morsures de tout à l’heure. Même avec sa peau un peu meurtrie, elle en reste tout autant magnifique. « Fais-moi confiance, Teodora. On pourrait créer un empire ensemble, toi et moi. » Je suis sérieux, même que les mots sont faibles. J’enfouis mon visage au creux de son cou et y dépose un baiser avant de souffler mes mots contre sa peau. « Tu sais qu’avec moi tu serais une reine, princesse. » Je souris contre sa peau. Je ne lui en dis pas plus, je ne vois pas la nécessité. Elle doit comprendre, de toute façon. Je ne peux pas lui dire ce qu’elle attend sans doute de moi. Je n’en suis certainement pas là.
Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Dim 25 Jan - 20:41
Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.
le soleil aura beau se lever tous les jours de la même manière, les journées ne se ressemblent pas. rien n'est jamais pareil. en me levant, je n'aurais pas cru devoir subir une journée aussi catastrophique, aussi étrange. tout avait bien commencé avec ces petites choses que je fais tout le temps en me levant. ma tasse de café. mon réveil avec un inconnu après une nuit torride. on peut pas dire que débarquer à Silmoa Springs me fera changer ses habitudes. c'est ancrer en moi pour toujours. pourtant, je vais devoir me faire à de nombreuses différences. je vais devoir m'habituer à n'être plus totalement libre comme l'air. je dois être l'image d'un empire, je dois être à l'image de mon père. je sais que je n'ai pas encore la même prestance, le même recul et la même influence. seulement, je suis prête à devenir son égal. je veux qu'on tremble rien qu'en attendant mon prénom. je veux qu'on est peur, qu'on me voit comme un danger constant. je ne peux plus courir après ce que j'aime faire. je dois faire aussi des choses pas réjouissantes comme passer des heures à discuter avec de la vermine qui pense m'avoir. à New-York, j'aurais été au centre. tout aurait été simple et à la fois compliqué. j'aurais pû faire avancer les choses plus rapidement mais en même temps devoir rester sur la défensive afin de ne pas finir comme mon père. discrète et forte. je me dis à cet instant précis que j'aurais mieux de rester là-bas. qu'en débarquant ici, j'ai peut-être fait une erreur. qu'après deux ans loin de Kristjan, j'aurais mieux fait de rester éloigner de lui. si mon père était là, il serait sur quel pied danser, il serait ce qu'on doit faire, il aurait les réponses en quelques secondes. il ne serait pas comme moi à me perdre. à être entre l'envie de rester et l'envie de m'enfuir, de ne plus le voir. c'est comme si en perdant mon père, tout devenait plus compliqué. comme si son meurtre attirait les ennuis. j'aurais du m'en rendre compte. j'aurais dû me préparer à ce que ça soit plus difficile. je suis seule désormais. seule à devoir tenir les rênes d'un empire. je dois prendre les initiatives, je dois faire des choix. ça c'était des choses qu'il voulait me transmettre. des choses qu'on avait le temps de voir ensemble normalement. il disait que petit à petit, j'apprendrais plus. mais non. il est mort avant que je puisse être digne d'être une reine. car même si j'essaye de montrer à tous les autres criminels que j'en suis une, je ne pense pas être autant prête à être sur un trône où il n'y a eu que des hommes. c'est un monde masculin. les femmes sont rares. je fais partit des exceptions. aucune femme ne doit avoir un poste aussi haut que le mien. oh nombreux sont ceux qui doivent dire que j'en ai pas les tripes. j'ai les capacités mais je n'ai que vingt-cinq ans. j'ai beau avoir vécu des moments difficiles, je n'ai pas eu affaire à tous les problèmes possibles. quand il y avait des difficultés, mon père préférait se débrouiller disant qu'il maitriserait mieux les choses. j'aurais dû l'accompagner. j'aurais dû être plus à l'écoute et à ne pas en faire autant à ma tête. « c'est compliqué, Teo. je vais t'expliquer.... » tout est toujours compliqué. si les choses étaient faciles, on aurait pas besoin de chercher à résoudre des problèmes à longueur de temps. en même temps, nous sommes des êtres compliqués. nous ne faisons rien dans la simplicité. pour ma part, je ne vois pas où les choses sont compliquées. c'est très simple. un divorce. deux personnes qui décident de mettre un terme à un mariage. après le pourquoi du comment, le monde n'a pas besoin de le savoir. je ne vois pas pourquoi il n'a rien dit. il avait peut-être de ma réaction. je le voulais à l'époque et savoir qu'il était déjà libre, j'aurais tout fait pour l'avoir. j'aurais usé de toutes les manigances possibles. j'aurais joué sur tous les tableaux et pour lui prouver que j'étais celle qui lui fallait, j'aurais fait en sorte de le sortir de prison. « c'était mieux ainsi. je ne voulais pas te mêler à ça..» je n'ai jamais aimé Olivia. je ne l'a connaissais pas pourtant je ne l'aimais. maintes fois, j'ai eu envie de la faire disparaitre du paysage afin de pouvoir prendre sa place. j'ai élaboré des plans pour que ça ressemble à un meurtre anodin, à un meurtre non commis par moi. j'aurais pû trouver quelqu'un pour le faire. seulement, je voulais être celle qui lui enlève la vie. je voulais la voir s'écrouler et se vider de son sang. de pouvoir cracher sur son cadavre de bonne fille. haïr une personne sans la connaitre, c'est tellement horrible. pourtant, c'est ce que je pensais. elle était la barrière entre Kris et moi. me mêler à quoi, à un divorce. ce n'est pas à moi de m'occuper des affaires et des histoires de cœur des autres. bon, j'avoue que je m'en serais mêlé comme j'aime le faire. mettre mon petit grain de sel pour profiter du spectacle. je ne sais pas ce qu'elle a fait ou bien ce qu'il a fait pour qu'il est divorce. si c'est elle, elle doit plus forte que je le pense. il attrape mes poignets et j'ai un certain recul. j'allais essayé de les retirer de sa poigne mais voyant que c'est pour les mettre sur les épaules, je le laisse faire. son front contre le mien, j'ai encore plus l'impression de voir les petits couples qu'on croise dans la rue qui n'arrête pas de montrer leur amour au monde entier. « je ne peux pas me permettre de détruire cette entente, pas même pour elle. ce serait une insulte à nos deux familles. tu as aucune idée de la valeur que tu as. » je suis plus importante qu'elle. ce n'est pas de cette façon qu'il me voyait avant. je ne suis pas sûre que ça soit le cas. il m'amadoue et il sait sur quelle corde sensible le faire. il connait cette faiblesse que je peux avoir. cette faiblesse par rapport à lui. il pose son index sur mes lèvres, je tourne la tête afin qu'il n'y soit plus. même s'il est délicat, je sens encore la douleur de sa gifle de tout à l'heure. on peut pas dire que la deuxième était délicate. au contraire. tout ce que j'espère, c'est que je ne vais pas me retrouver avec un bleu sur la joue. j'aime pas quand on parle de la valeur d'une personne. nous ne sommes pas des objets, nous ne sommes pas des objets en vendre. des poupées qui rendraient jalouses n'importe quelle petite fille parce qu'elle est mieux que celle de la voisine. je connais ma valeur en dollar. je connais la somme qu'ils sont prêts à donner rien que pour me voir manger par les vers. ils sont sortit le gros lot et je suis sûr que l'argent sur la tête de mon père était encore plus important. plus les jours passeront, plus la somme grandira. il arrivera même le temps où même un adorable civil sera prêt à me tuer pour récolter le pactole. « fais-moi confiance, Teodora. on pourrait créer un empire ensemble, toi et moi. » je suis née au sein de la mafia. j'ai toujours connu l'argent et le luxe. je n'ai jamais eu à demander pour avoir ce que je voulais. j'avais tout avec mon père. pour lui un empire grandit. et il disait que le mien serait plus grand que le sien. si on faisait en sorte de regrouper le mien et celui de Kris, il n'y aurait personne pour faire mieux, pour être plus forts que nous. il pose son visage dans mon cou et je lui caresse les cheveux jusqu'à sa nuque. « tu sais qu'avec moi tu serais une reine, princesse. » « pourquoi maintenant ? pourquoi quand mon père est mort ? » il avait tout le temps de le faire. il aurait même eu l'accord de mon père, il aurait même eu son aide pour faire en sorte que les deux empires s'allient. le jour d'après la mort de mon père, ça a commencé. ils arrivaient comme des fleurs. ils arrivaient et essayaient de faire en sorte que je m'allie avec eux par un lien spécial. des pères en m'offrant leurs fils. des hommes trois fois plus vieux que moi. ils débarquaient pensant que j'offrirais la tête de mon empire au plus offrant, au meilleur partit. je ne laisserais personne à la tête de l'empire des Macek. je suis celle qui doit gouverner, celle qui doit faire régner la terreur et surpasser tous les autres. « tu crois que tu es le seul à vouloir essayer de réunir deux empires. dès l'instant où mon père est mort, j'ai eu le droit à tout un tas de demandes en mariage. si on peut appeler ça comme ça. je sais ce qu'ils veulent en réalité. ils ne veulent que l'empire de mon père. je ne suis qu'un objet pour leur permettre d'être plus puissant. en quoi ça pourrait être différent avec toi ? » je sais que Kris n'est pas comme eux. cependant, ça peut changer un homme d'avoir autant de pouvoir entre les mains. il pourrait très bien se débarrasser de moi après et récolter tout. il aurait tout pour lui. je laisse un blanc. « mon père n'a jamais cherché à le faire alors pourquoi j'en arriverais à ça. jamais je serais la femme de quelqu'un. je suis Teodora Macek. il y a des années, c'est tout ce que j'espérais entendre de ta bouche. cependant, aujourd'hui, je n'en suis pas sûre. » à l'époque, comme une adolescente, je voulais entendre ses mots de sa bouche. je rêvais de ça. en même temps, je n'étais qu'une gamine qui arrivait à s'envoyer en l'air avec celui qui l'avait toujours fait vibrer. j'enlève mes mains de ses épaules et j'appuie sur le bouton du robinet. je laisse couler l'eau quelques secondes puis je passe mes mains dessus. face au miroir, je vois un maquillage qui a dégoulinait et une peau légèrement rougis. je fais en sorte de faire disparaitre le désastre. ce n'est guère mieux mais je suis tout de même un peu plus présentable.
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Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Dim 25 Jan - 22:14
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kristjan & teodora.
Elle est réticente lorsque je prends ses poignets. Je crois que la raison est assez évidente, j’ai sans doute perdu sa confiance pour un très long moment, maintenant que j’ai levé la main sur elle. Je veux regagner sa confiance, aussi idiot que cela puisse paraître. Je n’aurais jamais dû faire ça avec elle. Je me suis emporté stupidement, et j’ai fait une énorme bêtise de cette façon. Je m’approche d’elle et je sens ses doigts caresser mes cheveux, me laissant une légère chair de poule sur la nuque. Je veux qu’elle croie ce que je lui dis, je n’ai jamais été aussi sincère. Je lui dis que je pourrais en faire une reine, auquel elle me rétorque directement que j’aurais pu le faire lorsque son père était vivant. Bien entendu, mais j’étais marié. Et elle était beaucoup trop jeune. Je ne pouvais pas faire ça. Et il avait vu beaucoup trop souvent la façon dont j’agissais avec Olivia, je n’avais aucune chance. « Je ne pouvais pas, Teo, tu avais dix-huit ans. Et ensuite, j’étais en prison. Et puis tu as cessé de donner des nouvelles. Je n’étais même pas libre quand ton père est mort, comment voulais-tu que je fasse quoi que ce soit? » Me mettre à la recherche d’Olivia a été une très mauvaise idée à la base. Elle ne serait pas partie si je n’avais pas fait ça. J’ai été furieux pendant quelques temps, même si je ne voulais pas l’avouer. Ça m’a fait mal qu’elle disparaisse comme ça dans la nature. Je ne lui dirai pas par contre, ça deviendrait trop personnel. Ce qu’elle me dit ensuite me met en colère même si je tente de ne pas le montrer. Mes sourcils se froncent et je la regarde en face alors qu’elle me raconte qu’à la mort de Macek, elle a reçu de nombreuses demandes en mariage d’hommes qui croyaient pouvoir lier deux familles. Ça ne m’étonne pas, mais en même temps ça me donne la nausée. Des hommes qui s’en seraient balancé, qui n’auraient voulu que le crédit de la famille Macek et qui l’auraient traitée comme un vulgaire déchet. Je ne lui ferais jamais ça. Elle le sait, mais pourtant elle me fait remarquer que je pourrais très bien être tout comme eux. Mon regard est plongé dans le sien, et je me demande ce que je pourrais faire pour qu’elle me croie. « Tu sais très bien que je ne suis pas comme ça. » Pourtant épouser Olivia était une façon de sceller l’alliance avec les Burton, non? Par contre, c’était différent. Livia demandait absolument un mariage. Ce n’était pas réellement essentiel. Je ne l’aurais pas épousée si elle ne m’avait pas fait passer le message au moins cent fois. Les avantages sont venus comme un excellent argument. Elle poursuit, me disant que son père n’a jamais tenté de créer d’alliance. Effectivement, il ne l’a jamais fait. Je retiens un sourire quand elle dit qu’elle ne sera jamais la femme de personne. Il ne faut jamais dire jamais, certainement pas dans ce milieu. Je baisse la tête quand elle me fait remarquer que quelques années avant, elle aurait tout fait pour entendre ces mots sortir de ma bouche. J’en suis pleinement conscient, le pire. Elle me sortait les pires choses sur ma femme pour m’encourager à la quitter, et moi je m’obstinais à lui dire qu’elle n’avait aucune idée de quoi elle parlait. Pourtant elle avait raison, quand elle me disait qu’elle était infidèle. Elle me disait qu’elle n’était avec moi que pour l’argent. J’ai perdu énormément de fric dans ce divorce. Elle a toujours eu raison, en fait. Je soupire et lorsqu’elle détache ses mains de ma nuque je recule d’un pas, lui laissant un peu d’espace. Je la regarde s’approcher de l’évier et se passer de l’eau au visage et mon estomac se tord. Je déteste être soumis comme ça, ça ne m’est jamais arrivé. Il n’y a qu’elle qui arrive à me faire marcher sur mon égo. Je m’approche à nouveau d’elle alors qu’elle se regarde dans le miroir, se débarbouillant de son maquillage qui a légèrement coulé. Mes mains se posent sur sa taille tandis que je me colle contre elle, et je ne peux m’empêcher de déposer un baiser sur sa nuque. Je respire doucement l’odeur de son shampooing alors que mon visage effleure ses cheveux. « Qu’est-ce que tu veux entendre, Teo? Que tu avais raison? Parce que oui, tu avais raison sur toute la ligne. Oui, elle me trompait. Oui, elle est partie avec beaucoup d’argent. J’ai fait une erreur, j’aurais dû t’écouter. Je déteste dire ces choses-là, Teodora. Je déteste devoir admettre que j’ai tort. Mais tu avais raison sur toute la ligne, crois-moi, s’il te plaît. » Mes mains sur sa taille se posent de chaque côté du comptoir, la coinçant entre moi et le vanité. Je ne suis pas brusque, loin de là. J’ai appris ma leçon, je ne peux pas faire avec elle ce que je fais avec Olivia. Je dépose des baisers sur son oreille, murmurant contre celle-ci. « Qu’est-ce que je dois faire pour que tu me croies? Je ferais ce que tu veux Teo, je ne cherche pas seulement ta business, tu le sais bien. » Je croise son regard dans le miroir et dépose un baiser sur sa tempe. Je manque de jugement à ce moment précis, en lui déballant tout ce que je pense. Il y a des chances que je risque assez gros en lui avouant ça. « Je te veux toi, Teodora. Qu’est-ce que tu veux de plus? Que je le gueule sous tous les toits? Que je la tue? Non, ça je ne crois pas. Tu préfèrerais la tuer toi-même, si tu en avais la chance. Tu en crèves sûrement d’envie encore. » Mon torse est collé contre ses épaules et je peux sentir sa poitrine se soulever alors qu’elle respire. Je regarde son visage, on pourrait presque croire qu’elle a pleuré. Sa joue est rouge où je l’ai frappée. Je serre les dents et baisse la tête en le remarquant.
Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Lun 26 Jan - 22:27
Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.
je n'ai jamais montrer une quelconque peur devant quelqu'un. même devant l'être qui me torturait, je souriais face au coup. je montrais mon plus beau sourire pour qu'il voit que je ne sortirais rien, que je resterais muette face à ce qu'il voulait. seulement, avec Kris, ce n'est pas pareil. c'est le dernier que j'aurais pensé qui lèverait la main sur moi. je pensais qu'il avait le principe de 'on ne frappe pas une femme'. chose qui se fait rare dans le métier. on s'en prend toujours aux femmes pour faire souffrir le mari ou le petit-ami. les hommes n'ont jamais eu honte de me frapper seulement ils ne s'attendaient jamais à ce que je leurs renvoie la monnaie de leur pièce. on me frappe, je rends. « je ne pouvais pas, Teo, tu avais dix-huit ans. et ensuite, j'étais en prison. et puis tu as cessé de donner des nouvelles. je n'étais même pas libre quand ton père est mort, comment voulais-tu que je fasse quoi que ce soit ? » l'âge n'a pas d'importance. je ne vois pas pourquoi ça en aurait eu. il me sautait bien alors que j'avais dix-huit ans, ça ne le gênait pas. la prison n'est pas une excuse non plus. je pouvais rentrer dans cet endroit comme je voulais, j'avais réussi à amadouer tellement de personnes que c'était si facile pour moi de m'y rendre n'importe quand et demander n'importe quoi. j'ai cessé de donner des nouvelles à l'instant où j'ai découvert qu'il faisait des recherches pour la trouver elle. les langues se délient plus facilement quand il y a de l'argent. il me suffisait de leur balancer une petite liasse pour savoir ce que faisais Kris dans l'établissement. nous n'étions que des amants pourtant j'avais eu l'impression qu'il me tirait une balle en plein cœur. je suis partie sans donner de nouvelles, sans rien dire. je n'ai jamais plu mis les pieds dans les prisons. je ne sais pas comment ce sont passé les deux derniers années qu'il a passé et je n'ai jamais cherché à savoir. je m'étais voulu de croire que j'aurais pû passer avant elle. prendre sa place. je n'arrive pas encore à me faire à l'idée que mon père est mort. je n'aime pas l'entendre de la bouche des autres. je fais même une grimace au moment où Kris le prononce. mon cœur loupe un battement mais je fais en sorte de garder la tête froide. mon père était tout ce que j'avais, c'était l'homme de ma vie en quelque sorte. celui que j'aimerais toute ma vie, sans avoir peur qu'il me laisse tomber ou qu'il cesse de m'aimer. « tu crois que j'ai plus donné de nouvelles à cause de quoi ? tu l'as cherché elle. je sais tout Kris, j'avais des oreilles en prison. j'aurais pû te faire sortir plus tôt, j'avais déjà amadouer pas mal de monde. ce n'était qu'une excuse l'âge. tu crois quoi. tu as toujours dix ans de plus que moi, ça ne change rien. et puis tu ne t'ai jamais plein de ça quand on s'envoyait en l'air. » il fronce les sourcils. je ne sais pas ce qui le gêne autant. les demandes en mariage ou la mort de mon père. je sais qu'en refusant certaines, je vais avoir plus de mal pour de futurs contrats. mais ils ont besoin de comprendre que je ne suis pas un objet, que je suis bien plus que ça. que je ne finirais jamais avec quelqu'un par arrangement. nous ne sommes plus au Moyen-âge. les choses ont évolués. les femmes aussi. si mon père pensait que ce n'était pas nécessaire, je pense pas que c'est plus important aujourd'hui. je m'en sortirais. et puis si je tombe à nombreuses fois, je me relèverais encore et encore. tant que je ne suis pas un trou, on entendra parler de moi. il en faut beaucoup pour écraser la dernière Macek. je suis une coriace. je n'abandonne jamais. je me bats jusqu'au bout même si ça veut dire que je dois en mourir. de tout façon, je suis prête à mourir. je veux mourir sur le champ de bataille, pas dans un lit d'hôpital parce que je serais un légume ou une veille peau incapable de bouger. « tu sais très bien que je ne suis pas comme ça.» tout le monde a beau dire qu'il n'est pas comme ça. au final, il arrivera toujours le moment où il le fera. je dis très certainement que je ne serais la femme de quelqu'un mais il arrivera un jour où je céderais aux avances d'un homme. ce jour-là, je n'aurais plus d'autre choix ou bien je serais prête à prendre un nouveau tournant, à m'engager. je ne peux pas rester sans rien faire. je ne peux pas me contenter de parler et d'écouter. j'ai besoin de bouger, d'utiliser mes mains. c'est pour cette raison que je fais en sorte de faire disparaitre les bavures de maquillage et d'essayer de faire disparaitre les rougeurs de mon visage. je le sens tout contre moi. je sens ses mains sur mes hanches. je sens ses lèvres sur ma nuque . je sens son visage dans mes cheveux. Kris n'a jamais été aussi délicat, je n'ai jamais vu cette facette de lui. entre nous, ça toujours était des cris et de la colère pour ensuite baiser pendant des heures, ou bien l'inverse. c'était toujours tumultueux. c'était toujours électrique. je ne sais pas ce qui lui prend à être comme ça. je ne sais pas si je dois m'en méfier ou bien si c'est une partie de lui que je ne connais pas. « qu'est-ce que tu veux entendre, Teo ? que tu avais raison ? parce que oui, tu avais raison sur toute la ligne. oui, elle me trompait. oui, elle est partie avec beaucoup d'argent. j'ai fait une erreur, j'aurais dû t'écouter. je déteste dire ces choses-là, Teodora. je déteste devoir admettre que j'ai tort. mais tu avais raison sur toute la ligne, crois-moi s'il te plait. » je suis une femme. je connais la façon dont on a de pensé, de faire. pourquoi une femme irait courir dans les bras d'un type qui transpire l'illégalité si elle ne traine pas là-dedans. soit elle serait totalement amoureuse, soit une question d'argent et de gloire. seulement, je pense que même une femme amoureuse n'y arrivera pas même avec toute la force possible. il faut aimer ce monde pour y vivre, pour le partager. il faut en prendre un certain plaisir. j'aurais pû me tromper. j'aurais pû ne pas voir les bonnes choses. cependant, je sais que je me trompe rarement sur les comptes des gens. j'ai tendance à bien les cerner, à bien les comprendre même sans les avoir vu. ça me surprend quand même de l'entendre me dire que cette fille a pû le tromper. moi qui l'a pensé fragile, docile et délicate. elle est loin d'être aussi vulnérable que ça. elle s'envoyait en l'air avec un autre alors qu'elle était avec Kristjan. elle avait peur qu'il le découvre. je ne serais pas trouver les mots par rapport à la réaction de Kris quand il a dû l'apprendre. il a dû mal à garder son sang froid alors dans une situation pareille. c'est l'une des raisons qui me pousse à n'avoir rien de sérieux. je n'accepterais pas qu'on me trompe. je tuerais cette personne, je lui exploserais le cœur et à la maitresse aussi. c'est bien la première fois que j'entends Kris dire qu'il a tord. parfois, il faut savoir le dire, ça fait pas de mal. pas pour moi en tout cas. « je suis généralement de bons conseils. je sais comment marche les femmes puisque j'en suis une.» bon parfois, je balance des conseils qui vont dans mon sens. ce que je faisais en lui disant qu'elle n'était pas bien. c'était juste pour l'avoir, rien de plus. il n'y a qu'une femme pour comprendre une autre femme. je peux comprendre Olivia. je peux comprendre sa façon d'agir. si Kris se montrait violent avec elle, elle avait besoin de trouver de la tendresse dans les bras d'un autre. trouver des gestes différents. des gestes qu'on rêve d'avoir. je me retrouve coincer entre lui et l'évier. je ne peux pas bouger, je peux que l'écouter et sentir son souffle contre mon oreille. « qu'est-ce que je dois faire pour que tu me croies ? je ferais ce que tu veux, Teo, je ne cherche pas seulement ton business, tu le sais bien.» le business a été notre rencontre. sans l'entente entre nos deux familles, je n'aurais jamais croisé la route de Kris et lui la mienne. je pense que qu'il fallait qu'on se rencontre, que le destin voulait que nos chemins se croisent. pour quelle raison ? je ne sais pas. je ne sais pas ce qu'il cherche de plus que mon business. je m'attendais à ce qu'il me dise. « je te veux toi., Teodora. qu'est-ce que tu veux de plus ? que je le gueule sous tous les toits ? que je la tue ? non, ça je ne crois pas. tu préfèrerais la tuer toi-même, si tu en avais la chance. tu en crèves sûrement d'envie encore. » je ne cherche pas un côté romantique quelconque. je déteste les hommes qui sont totalement romantiques, qui débarquent avec une rose rouge entre les dents. il me faut de la masculinité. j'aime quand un homme est fort, qu'il est capable de vous attraper dans ses bras et de vous soulez d'une main. j'aime les hommes qui savent ce qu'ils veulent, bestiales et mauvais garçon. je ne crois pas en la pureté. si je veux de la sensibilité, je prendrais une femme. un homme doit rester un homme. « c'est trop facile de croire que des mots peuvent suffire. je ne suis pas une bonne femme qui crève qu'on lui fasse la cour, qu'on lui offre ce qu'elle veut. c'est trop facile de croire que tout peut changer parce que tu me dis ça. je me rappelle de chaque mot que tu m'as dit. chaque mot blessant qui me faisait clairement comprendre que je n'étais rien. tu as beau dire que tu as tort, ça n'efface rien. » je passe de nouveau mes mains sous l'eau pour les passer dans mes cheveux afin de les remettre correctement. il était doué pour me blesser sans que je le montre. chaque fois qu'il faisait en sorte d'énoncer que c'était elle le choix numéro un, que c'était elle qui était meilleure, que c'était elle qui aurait toujours sa place auprès de lui. il me piétinait le cœur et je ne montrais rien. je restais droite et sûre de moi. je montrais que ça me touchait alors qu'à l'intérieur, j'en souffrais. même deux années, loin de lui, n'ont pas fait disparaitre ce sentiment blessant. ce qui prouve que je suis comme tout le monde, que les autres ont beau dire que j'ai un coeur de pierre ce n'est qu'une facette. j'ai grandi en apprenant à être forte, à ne pas avoir de sentiments. donc j'ai toujours fait ressortir ça. « j'ai toujours eu envie de la tuer. j'ai toujours rêvé de voir son sang coulé et de pouvoir sourire devant son cadavre. je voudrais encore le faire. » la tuer, je le voulais tellement. je le veux encore, ça c'est certain. j'aime faire couler le sang et encore plus quand c'est pour exterminer une personne qui me fait de l'ombre. je peux m'imaginer des tonnes de scénarios sur une mort longue et douloureuse. malgré que je sois serre entre lui et l'évier, j'arrive à tourner pour me retrouver face à lui. je regarde approchant mon visage du sien. mon nez contre le sien, je frôle ses lèvres. « c'est moi que tu veux, prouve-le. » dis-je en le regardant droit dans les yeux. l'une de mes mains se pose sur son torse tandis que l'autre s'aventure sur sa hanche puis se pose la limite de son pantalon.
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Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Mar 27 Jan - 6:30
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kristjan & teodora.
Tout ce temps, elle manipulait les gardiens encore plus que je ne l’aurais cru. Les visites hebdomadaires de quelques heures se rallongeaient toujours mystérieusement avec Teodora. Un regard en direction des gens supposés faire la loi et le tour était joué. Apprendre qu’elle aurait pu me faire sortir me fait encore plus regretter de ne pas lui avoir fait confiance, de ne pas avoir pris conscience qu’elle était plus que la progéniture de Macek. J’étais prêt à retourner vers mon ex-femme alors que Teodora aurait fait n’importe quoi pour moi. Je suis égoïste et je pense toujours à moi – ou presque – en premier lieu, alors je ne tenais aucunement compte de ce qu’elle pouvait ressentir. Tout ce qui comptait, c’était mon obsession de retrouver Olivia. La fillette de Teodor Macek n’était qu’une façon de passer le temps, j’étais tellement obsédé par son image de fille facile qu’elle n’avait aucune crédibilité à mes yeux. Et son âge. L’âge de Teo a toujours été ma première excuse, mon argument pour la repousser en quelque sorte. Une excuse un peu bidon, parce que l’écart est encore là et il ne disparaîtra jamais bien entendu. Mais ça paraît plutôt mal, un homme de presque trente ans avec une fille de dix-huit ans. J’ai toujours fait attention à mon image. Olivia me permettait la discrétion, elle n’était pas mêlée à mes transactions, je ne sais même pas si elle est consciente que son père subventionne des groupes terroristes. C’était une bonne façon de m’évader, de ne pas parler de tout ça. Elle n’avait pas besoin de tout savoir. Teodora a changé, aussi, avec le temps. Peu importe ce qu’elle pourra en dire, une personne évolue, devient plus mature en sept ans. Je passe ma langue sur mes lèvres pour les humidifier lorsqu’elle me balance que je ne me plaignais pas de son âge quand je la baisais. Effectivement, je ne m’en plaignais pas. J’aurais été fou de le faire, déjà que tous ceux qui connaissaient notre relation se demandaient bien ce qu’elle pouvait me trouver. Je me le suis demandé moi aussi, quelques fois. J’ai essayé de comprendre pourquoi elle insistait autant, et pourquoi malgré toutes les insultes elle revenait toujours. J’étais méchant avec elle, je voulais voir si elle reviendrait encore à chaque fois, jusqu’à ce qu’elle cesse de venir. C’est ce qui arrive je suppose quand on prend les gens pour acquis. J’en paie le prix à ce moment précis. C’est facile de lui dire que je suis différent des autres, le prouver est une autre histoire. Je m’approche d’elle et la bloque entre moi et le lavabo. Je ne suis plus violent comme tout à l’heure, mes gestes sont doux, tendres même. Elle ne m’a jamais vu comme ça auparavant. Il n’y a qu’Olivia qui puisse s’en vanter. Et là encore, je ne me sens pas coupable lorsque je lève la main sur Olivia. Mes mains se posent sur ses hanches et je me permets de frôler sa peau. Je dépose un baiser sur sa nuque, ses cheveux frôlent mon visage. Elle ne réagit pas, ou du moins pas comme je le souhaiterais. Je sais ce qu’elle attend, de toute façon. Elle a toujours eu tout ce qu’elle voulait, ça en prend plus que des caresses pour l’impressionner. Je ravale ma fierté, il ne me reste plus beaucoup de choix pour la convaincre. Je suis quelqu’un d’honnête, j’ai horreur du mensonge. Toutefois, il est assez rare que je partage le fond de mes pensées. En me dévoilant comme ça à Teodora, je risque une trahison. Je ne sais pas si elle serait capable de me poignarder dans le dos. Elle est capable de bien des choses, ça ne m’étonnerait pas tant que ça. J’admets mes torts, et surtout qu’elle avait raison sur toute la ligne. Je suis certain qu’à l’intérieur, elle doit jubiler de m’entendre lui avouer tout ça. Je souris contre son cou lorsqu’elle me fait remarquer qu’elle donne toujours de bons conseils puisqu’elle est une femme. J’étais au courant de la deuxième partie, la première me fait encore un peu douter mais je garde mes pensées pour moi. Mes mains se posent sur le comptoir, l’empêchant de bouger. Son dos frôle mon torse et mes lèvres caressent son oreille. Je suis fou d’avoir résisté tout ce temps. Les choses auraient été bien plus faciles, elle ne m’aurait pas foutu en prison, elle. Les mots sortent seuls de ma bouche, et je lui parle encore d’affaires. Je devrais arrêter d’en parler, ce n’est pas le moment. Parce que c’est elle que je veux. Son argent, ses contacts, ce sont des avantages, mais j’en ai tout autant. On vient du même monde, je n’ai pas besoin de son prestige. Ce que je lui dis est presque romantique. Je ne réfléchis pas aux conséquences de mes paroles, l’impact qu’elles auront, car si je me mets à y penser, je n’arriverai pas à continuer sur ma lancée. Je suis déstabilisé par sa réponse. Je suis idiot de penser que je peux l’avoir avec de simples paroles. Ça lui prendra beaucoup plus que ça. Je ferme les yeux et inspire profondément lorsqu’elle me remémore toutes ces fois où j’ai été horrible avec elle. Pas seulement méchant. Je l’ai rabaissé un bon nombre de fois, mettant Olivia sur un piédestal alors qu’elle m’avait forcé à divorcer et fait envoyer en prison. Je ne voulais pas admettre qu’elle avait raison. J’étais beaucoup trop orgueilleux pour ça. Je le suis encore, ça n’a pas changé. Mais l’éventualité de la perdre totalement me fait beaucoup trop peur pour que je refuse de mettre ma fierté de côté. J’entends l’eau du robinet couler et je regarde ce qu’elle fait au travers du miroir. J’ai envie qu’elle se retourne, de me confondre en excuses pour toutes ces fois où j’ai été le pire salaud avec elle. Je n’avais aucun respect, je ne faisais qu’à ma tête et je me foutais de ce qu’elle pouvait ressentir. Je le regrette, mais ça ne change rien même si je la supplie un million de fois de me pardonner. Mes lèvres se déposent à nouveau sur sa nuque et je me mets à sourire quand elle parle d’Olivia. Un frisson me parcourt l’échine alors que Teodora me raconte qu’elle a toujours rêvé de l’assassiner. Ça peut sembler tout simplement horrible, mais d’entendre toute la haine qu’elle lui porte rend Teo encore plus désirable à mes yeux. Elle me dit qu’elle aimerait toujours la tuer et si elle en avait l’opportunité je suis persuadé qu’elle le ferait avec joie. Je ne crois pas que je tenterais de l’en empêcher. Je sens la brunette qui bouge légèrement, et je suis un peu surpris qu’elle arrive à se retourner, mais ça ne me déplait pas. Son visage se rapproche du mien et je me penche légèrement sur elle. Nos lèvres se frôlent et je peux sentir sa respiration contre mon visage alors qu’elle ne me quitte pas des yeux. Je ne cède pas non plus sous son regard et un sourire se dessine sur mes lèvres alors qu’elle pose une main sur mon torse. Son autre main descend jusqu’à mes hanches. Je me suis habillé en vitesse en sortant du bureau et mon pantalon pend lâchement autour de ma taille. Mes muscles se crispent lorsque je sens ses doigts effleurer le tissu et j’anticipe déjà la suite. Je me mords la lèvre inférieure, effleurant sa bouche au passage. Lui prouver que c’est elle que je veux, je le ferais sans problème, mais comment, c’est la vraie question. Je ne sais pas comment je vais expliquer ça à Olivia. En fait, je ne lui expliquerai pas. Je n’ai pas d’explications à lui donner. Mes mains quittent le lavabo et se posent sur sa taille, descendant lentement sur son pantalon avant d’atteindre la hauteur de ses fesses. Je crève d’envie de lui retirer ses vêtements et lui sauter dessus mais ne fais rien pour le moment, pour ne pas brusquer les choses. « Je t’ai déjà dit que je vais faire ce que tu veux, Teodora. » Mes mains remontent sur son dos avant de se poser sur sa veste. Du bout des doigts, je taquine la fermeture-éclair et je fais un sourire malicieux à Teo, ouvrant tranquillement le vêtement qui lui sert de haut. « Tu es encore plus belle quand tu parles de la tuer comme ça. Elle le mérite de toute façon. » J’effleure ses lèvres, puis mes mains déboutonnent son pantalon. Je le fais glisser sur ses hanches et l’embrasse pour éviter toute protestation. C’est une vie humaine que je suis prêt à saboter, mais Olivia m’a fait enfermer pour sept ans. Je ne peux pas retourner comme ça vers elle, c’est insensé. Et quand je regarde Teo, je me dis que l’on pourrait aller très loin. Je lui ai dit tout à l’heure que l’on pourrait construire un empire. Mes mains se posent sous ses cuisses et j’entreprends de la déposer sur le comptoir de la salle de bain, me logeant entre ses jambes. Je caresse doucement l’intérieur de ses cuisses, puis dépose un baiser rempli de tendresse sur ses lèvres.
Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Mar 27 Jan - 22:20
Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.
nous ne vivons pas tous dans le même monde. nous ne naissons pas dans les mêmes familles. nous sommes pas égaux. des parents ensemble, des parents divorcés, mère célibataire, père célibataire. chacun part avec des points en moins. je n'ai pas à regretter ma famille. j'avais déjà mes deux parents avec moi, même si mon père n'a pas été souvent avec moi jusqu'à mes seize ans. ce sont ces parents qui m'ont apprise des valeurs, qui m'ont appris à être moi. sans eux, je ne serais pas celle que je suis. il est vrai que mon père n'aurait pas aimé savoir la manière dont je me comportais avec les hommes. il aimait me voir comme un ange bien qu'il savait que le côté démon était présent quand il s'agissait des affaires. je n'ai jamais passer un accord en sa présence. il n''aurait pas aimé me voir jouer de mon physique ou être un séductrice. aucun père ne veut voir sa fille ainsi. c'est naturel. c'est le côté paternel des choses. tout comme il ne voulait voir débarquer aucun garçon à la maison. je n'en ai jamais ramené un seul. déjà parce qu'eux ne voulait pas tomber nez à nez avec le paternel Macek et parce qu'il aurait été nombreux et différent. j'ai toujours été attiré par les hommes plus vieux. le côté plus mur avec plus d'expérience, peut-être. ou simplement parce que je recherchais quelqu'un qui puisse ressembler à Kris. parfois j'allais juste avec un homme parce qu'il était blond et ça me le rappelait lui. même si certains se demandent ce que je lui trouve, que je devrais m'envoyer en l'air avec des hommes de mon âge, je ne peux rien leur répondre. je ne le sais même pas moi même. on dit qu'on ne choisis pas pour qui on craque, c'est peut-être le cas. peut-être que c'est ça, être amoureux et que je fais en sorte de ne jamais le voir. encore aujourd'hui, je ne le fais pas ressortir. je ne veux pas être amoureuse. oui, ça ne se contrôle pas mais moi, je le contrôle. « je t'ai déjà dit que je vais faire ce que tu veux, Teodora. » il me l'a dit mais je ne sais toujours pas ce que j'attends. c'est difficile de voir quelqu'un qui vous dise qu'il veut faire ce que vous voulez. il faut toujours se battre d'habitude, menacer, violenter. jamais on n'a besoin de tendre une main ou dire un mot gentil pour qu'on vous obéisse simplement. il s'amuse avec la fermeture éclair. il faisait la même chose un peu plus tôt sans tenter la moindre chose. il s'était contenter de la bouger entre ses doigts. pourtant là, il la descends. je me retrouve la veste complètement ouverte offrant à sa vue ma poitrine avec laquelle il jouait quand on était dans son bureau. je fais en sorte de faire tomber ma veste. je n'ai jamais eu honte d'être nue devant lui ou peur de son regard. en même temps, je n'ai jamais été vraiment pudique. je ne vois pas pourquoi on doit avoir honte de ce que la nature nous offert. j'ai pas honte de mon corps, j'ai pas honte de l'utiliser pour prendre du plaisir. nous sommes des êtres humains, nous avons des besoins. des besoins tout aussi important que boire et manger. bon, j'avoue que j'en ai souvent besoin. que je peux pas rester plus de trois jours sans le faire. me priver de ça, ça serait comme me priver d'oxygène. c'est tellement bon de prendre son pieds. « tu es encore plus belle quand tu parles de la tuer comme ça. elle le mérite de toute façon. » n'importe qui n'aurait pas aimé entendre de la bouche de quelqu'un les mots 'tuer', 'cadavre' ou encore le fait de sourire devant un cadavre. ça ferait peur. je ressemblerais à une folle dont il faut s'éloigner le plus possible avant de se faire poignarder. c'est ça qui est bien quand on est avec des gens du métier. vous n'avez pas besoin de mentir ou de ne pas pouvoir parler de ce que vous faite. vous pouvez énoncer clairement des envies de meurtres, vous pouvez parler de torture et de sang. si je le faisais avec un autre homme, il s'enfuirait les jambes à son cou. et c'est encore plus drôle d'entendre Kris dire que ça lui plait que j'ai envie de la tuer. j'avais déjà envie de le faire mais savoir qu'elle a trompé, ça me fait une excuse de plus. quand on dit se donner corps et âme à quelqu'un on le fait. on ne ment pas. c'est pour cette raison que je ne le fais pas. je ne crois pas que j'en serais capable. je n'ai jamais essayé de me contenter d'une personne. ça serait un défi de le faire. « laisse-moi le faire alors. tu auras aucun sang sur tes mains, personne n'ira dans ta direction. nous sommes tous les deux gagnants. tu te venges et je montre à quel point je ne rigole pas et que je suis à ma place dans le milieu. même si j'en viens à me faire chopper, j'arriverais toujours à m'en sortir. » ça serait un bon moyen pour moi pour voir s'il est prêt à m'avoir, s'il est prêt à éliminer celle qui était sa femme jadis. il dit vouloir faire ce que je veux et bien, c'est ce que je veux à cet instant précis. je ne vois pas ce que je voudrais d'autre. pour l'instant, je ne suis pas une situation difficile, mes contrats se passent bien. je n'ai pas encore la police aux fesses et je suis dans la ligne de mire de personne. bon en commettant ce meurtre, je ferais attirer le regard sur moi et sur où je suis. parce qu'en la tuant, je veux que tous les criminels sachent que c'est moi, que je suis celle qui l'a fait. ça serait une excellente pub qui montrerait à quel point, je suis à la hauteur de ma nouvelle tâche. certains ne me connaissent pas, certains pensent que je suis une 'fille', certains ne voient encore que mon père. il est temps de mettre les choses au claire. je ne rigole pas. quand je veux quelque chose, je fais tout pour l'avoir et les personnes en travers mon chemin, je peux les éliminer quand j'en ai envie. prendre une vie ne me fait pas peur. décider que le sang doit couler non plus. je sais parfaitement ce que je dis. si je le fais, je peux finir en prison. ça m'est bien égal. d'une part, parce que si je finis derrière les barreaux, je n'y resterais pas longtemps. et d'autre part, parce qu'avec les avocats de mon père, je n'y poserais même pas les pieds. la prison ne m'a jamais fait peur. je serais dans mon élément en quelque sorte. marche ou crève. mon pantalon glisse le long de mes hanches et j'écrase sur le sol dans un son muet. il m'embrasse et je sais que c'est juste pour que je n'essaye pas le repousser ou refuser qu'il me déshabille. il me soulève du sol pour m'installer sur le rebord de l'évier. je sens le froid du lavabo ce qui me donne des frisons. je ne porte plus qu'un seul sous-vêtement alors qu'il se met entre mes jambes. j''encercle ses hanches avec mes hanches ne pouvant pas résister à lui. j'essaye pourtant. je ne voulais pas finir ainsi et qu'il puisse voir que ses belles paroles me faisaient de l'effet. je voulais lui montrer que j'étais en colère encore et encore. arriver à le faire languir de longs jours avant de le laisser revenir vers moi. mais non. il faut que je lui rende son baiser en mettant plus de sa passion tout en gardant de la délicatesse. quand on parle de toilettes, on ne voit pas l'endroit comme désirable ou romantique. au contraire, c'est plus le contraire. pourtant, ce lieu calfeutré. n'être rien que nous deux. savoir qu'on peut nous entendre. ça me donne envie et la manière dont il caresse l'intérieur de mes cuisses fait monter un frisson tout le long de ma colonne vertébrale. il ne peut imaginer à quel point, je ne suis pas résistante quand c'est lui. que j'ai beau être sûr de moi et cruelle. il y a ce truc qui me pousse chaque fois à être différente, à ne pas faire avec lui comme avec les autres. dès l'instant où j'ai réussi à le faire succomber, j'aurais pû arrêter. je l'avais eu puis voilà. un nouveau nom à mon tableau de chasse. et non, j'ai continué encore et encore. j'ai créer un attachement à lui. je pousse à peine son pantalon qui glisse tout seul lui aussi sur le sol. il se retrouve à égalité avec moi. j'embrasse le coin de ses lèvres, sa mâchoire. je descends dans son cou, sur sa clavicule. je fais descendre mes lèvres sur son torse, des baisers légers et délicats.
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Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Mer 28 Jan - 4:28
yellow flicker beat sparkling up my heart
kristjan & teodora.
La facilité avec laquelle elle parle de tuer Olivia est divine, carrément. Je ne devrais pas dire une chose pareille, et n’importe qui serait scandalisé de savoir qu’un être humain ait envie de rire devant le cadavre de la personne dont il est amoureux, mais pas moi. Ce serait bien plus facile si elle n’était plus là, et puis comme je l’ai dit, elle le mérite. J’aurais dû la tuer bien avant, ne jamais me laisser attendrir lorsque je suis revenu. En même temps je sortais directement de prison, c’était facile de me laisser prendre par les sentiments. C’est la seule explication. Et Teo est là pour me remettre dans le « droit » chemin. Sa lèvre inférieure effleure la mienne et je ne peux m’empêcher de sourire lentement lorsqu’elle me demande de la laisser faire le travail. Ça ne doit pas être une tâche trop pénible de tuer la femme qui lui a pourri indirectement la vie durant toutes ces années. Pauvre Livia, si elle savait seulement de quoi nous sommes en train de parler. Teodora pense que si c’est elle qui l’exécute, je ne serais pas soupçonné du meurtre. Je n’irais pas parier là-dessus, les gens ne sont pas si idiots. L’idée de me venger une fois pour toutes de mon ex-femme me parait excellente. Elle n’aurait jamais dû m’envoyer en prison, après tout ce que je lui ai donné. Je n’ai pas toujours été le meilleur mari, mais elle a toujours eu ce qu’elle désirait. Sauf des enfants, car je n’aurais pas été présent. J’étais toujours parti en voyage d’affaires, j’avais l’habitude de disparaître dans la nature et je ne m’imaginais pas la laisser élever des bambins toute seule. Elle a toujours eu besoin de mon approbation pour tout, que je lui dicte sa conduite. J’étais violent, certes, mais elle me poussait à l’être. Elle avait le don de m’exaspérer à certains moments, me rendant la vie impossible pour des futilités le plus souvent. J’ai été lâche de ne pas me débarrasser de ce fardeau avant. Je m’imaginais qu’avec le temps les choses s’amélioreraient. Qu’après sept ans ce serait différent. Et pourtant juste tout à l’heure dans mon bureau je lui criais dessus au téléphone. Une personne saine me dirait de simplement la quitter, mais elle en sait beaucoup trop. C’est le plus gros problème dans le milieu. Lorsqu’on s’attache à quelqu’un de l’extérieur qui n’est pas mêlé aux affaires. On ne sait jamais si on fait le bon choix, si on ne va pas se faire dénoncer dès que le couple battra de l’aile. C’est sans doute pour ça que mon père a tué ma mère. Je ne me suis jamais attardé sur le sujet. Il n’a jamais admis l’avoir assassinée de toute façon. Mes doigts frôlent la peau de Teodora et je pense à sa proposition. Elle la tuerait réellement, simplement pour le plaisir de s’en débarrasser. Il est vrai qu’un meurtre sanglant pourrait calmer les ardeurs de tous ceux qui doutent de son pouvoir. Ceux qui ont tort de croire qu’elle n’est que la fille de Teodor Macek. L’image d’une tuerie théâtrale et publique se forme dans ma tête. Ça pourrait être magnifique, un peu tragique pour une petite ville par contre. Siloam Springs manque d’action, de toute façon. Autant régler le problème en grand. « Tes désirs sont des ordres, princesse. Tout ce qui importe c’est qu’elle disparaisse. » Je souris moqueusement contre sa bouche et mon regard pétille à la simple pensée de pouvoir tirer un véritable trait sur Olivia. Je pourrais faire le travail moi-même, mais depuis le temps qu’elle en rêve, je pourrais bien laisser à Teo de le faire toute seule. Elle a encore ses preuves à faire dans le milieu, même si elle y est depuis plus longtemps que plusieurs amateurs. C’est toujours comme ça avec les femmes. Si elles ont certains avantages, être crédible n’est pas facile dans le business. Son pantalon tombe sur le sol sans faire de bruit et mes mains se baladent sur ses jambes, caressant sa peau nue avant de remonter sous ses cuisses. Je lui vole un baiser, même si elle semble m’avoir à moitié-pardonné je n’ai pas envie qu’elle trouve une raison pour protester. Qui sait si elle a réellement digéré la claque de tout à l’heure? Peut-être bien qu’au contraire, elle me mène en bateau présentement. Je soupire contre sa bouche et la soulève du sol pour l’asseoir sur le lavabo. Je la vois frissonner légèrement, le comptoir n’est sans doute pas l’endroit le plus confortable pour la déposer. Elle va s’en remettre, et puis c’est elle tout à l’heure qui me mentionnait qu’elle avait baisé dans des lieux beaucoup moins classes que sur le plancher de mon bureau. Un sourire en coin de dessine sur mes lèvres lorsque je m’immisce entre ses jambes. Elle n’offre aucune résistance, ça me plait pas mal car me faire rembarrer une deuxième fois m’aurait rendu furieux. Je ne violerais jamais une femme, même si je ne me suis jamais gêné pour les frapper. Et j’ai juré à Teo que je ne le referais plus. Du moins avec elle. Les autres je m’en fous. Les thérapies n’ont rien changé, je ne vois pas comment elle pourrait le faire. Ses jambes s’accrochent à mes hanches et je me rapproche un peu plus d’elle. Mon cœur tambourine dans ma poitrine lorsqu’elle me rend mon baiser et je me surprends à fermer les yeux. Mes mains se posent sur son ventre et remontent doucement jusqu’à sa poitrine pour lui retirer entièrement sa veste que je fais tomber par terre. Celle-ci fait plus de bruit en touchant le sol, brisant le silence qui règne dans la salle de bain. Le moment est tellement intime, loin de ce à quoi j’ai l’habitude avec elle. Il n’y a jamais eu de réelle douceur ou de tendresse dans mes gestes, mais pourtant à ce moment précis, mes doigts frôlent l’intérieur de ses cuisses sans remonter vers son intimité, savourant le long frisson que lui procure le contact. Une légère chair de poule est perceptible sur sa peau hâlée et je m’attarde à chaque centimètre de celle-ci. J’ai l’impression de la redécouvrir, ou peut-être que je suis un peu trop sentimental, aussi. « J’ai cru que tu me repousserais, j’aurais compris. » Après tout ce que je lui ai fait subir. Les fois où je l’ai vulgairement baisée sur le lit inconfortable dans la prison, la faisant crier pour ensuite lui dire que ma femme était bien mieux qu’elle. Le nombre de fois où je l’ai chassée après des heures à coucher avec elle, simplement parce que je jugeais l’avoir assez vue. Elle ne se plaignait pas, faisait l’indifférente mais elle-même m’a dit tout à l’heure qu’elle était blessée. On le serait à moins. Je dépose un baiser sur son front puis retire mon t-shirt que je compte bien lui laisser tout à l’heure. Je ne laisserai certainement pas tous les hommes du bar la regarder comme une pièce de viande. Teodora n’était pas au menu, et elle le sera encore moins à présent. Je sens ses mains se resserrer sur mon pantalon qui descend de lui-même sur le sol. Je lève légèrement une jambe puis l’autre pour retirer le vêtement pour de bon et un frisson me traverse l’échine alors que je me colle à nouveau contre la jeune femme, ma cuisse frôlant le comptoir froid. Mes mains se posent sur son ventre plat. Elle n’est pas musclée à proprement parler, et je trouve ça beaucoup mieux ainsi. Mes doigts remontent sur sa poitrine et frôlent ses seins, en dessinant lentement la courbe avant d’en effleurer les pointes. Je pourrais m’y attarder des heures, elle a toujours eu un corps à tomber par terre. Je penche la tête et elle m’embrasse à la commissure des lèvres. Mes mains se posent à plat sur son buste et je frissonne lorsque son baiser se poursuit sur ma mâchoire. Je penche un peu la tête et ferme les yeux lorsque sa bouche s’aventure au creux de mon cou et ma main droite se pose sur sa nuque. Je lève les yeux au plafond et pousse un soupir, anticipant la suite alors que ses lèvres s’aventurent sur mon corps. Je ne l’ai jamais connue aussi douce mais je ne lui dis rien, ne voulant pas casser le moment. Ça ne me déplait pas en vérité de la voir comme ça. On est loin de l’explosion de tout à l’heure, ou de toutes les fois où l’on a couché ensemble sans un seul préliminaire. Je sens son souffle sur mon ventre et mes muscles se crispent. Par réflexe ma main libre se pose sous son menton, la forçant à relever la tête. J’approche son visage du mien et l’embrasse tendrement. Mes mains s’emparent de ses poignets pour les déposer sur mes épaules, puis se posent sur ses hanches. Je peux sentir l’élastique de son sous-vêtement sous mes doigts et ceux-ci s’immiscent sous le tissu, entreprenant de le faire glisser. « J’aurais dû réaliser mon erreur bien avant. » Je dépose furtivement un baiser sur ses lèvres avant de reculer légèrement, attrapant sa culotte pour la lui retirer. Mes mains caressent ses jambes fines alors que je la déshabille et je regarde son corps se dénuder devant mes yeux. Je ressens le désir qui monte en moi, il fait de plus en plus chaud. J’ai envie de faire plus que de la baiser cette fois-ci, je veux qu’elle se sache importante. Que je ne compte pas simplement coucher avec elle et la jeter comme un mouchoir ensuite. Je relève légèrement ses jambes pour la débarrasser du dernier vêtement qu’elle portait, le laissant tomber sur son pantalon qui traîne déjà parterre. Mes mains longent à nouveau ses cuisses et je constate quelques cicatrices sur son corps que je n’avais jamais vu avant. Je fronce les sourcils, sachant que ça ne peut pas être moi. Je ne pose pas de question, toutefois, elle m’en parlera lorsqu’elle le voudra. Je me contente de les regarder puis je lève les yeux pour croiser les siens. « On va rattraper le temps perdu. » Mon front frôle le sien et mon ton est doux lorsque je lui parle. Mes mains se posent sur ses hanches et j’effleure son intimité au passage. La douceur et le romantisme ne semble pas la rebuter, contrairement à ce qu’elle tentait de me faire croire. Je me loge en elle sans difficulté puis me colle à elle, ondulant lentement contre son corps. Mes coups de reins sont profonds et lascifs et mes gémissements rauques se mêlent à ses premiers cris. Je l’embrasse pour la faire taire et soupire de satisfaction contre ses lèvres avant d’enfouir mon visage contre son cou. J’effleure son oreille au passage. « Je ne te demanderai pas de m’épouser, Teo. Ne me déçois pas, c’est tout ce que je veux. » Je sais qu’elle dirait non, même si je le lui demandais. J’aurais dû y penser avant, si j’avais voulu me l’approprier de cette façon. J’ai peur qu’elle ne me trahisse. Je suis prêt à tuer ma femme pour elle. Je n’ai pas envie de la trouver dans les draps d’un autre. Ou dans mes draps avec un autre. Je donne un coup plus brusque en elle à cette pensée, puis mordille doucement sa peau. Je respire bruyamment alors que j’aspire à la faire monter au septième ciel. C’est tellement différent que j’ai l’impression de coucher avec elle pour la première fois. On repassera tout de même pour le romantisme, disons que si j’avais pu faire mieux que des toilettes, ce serait parfait.
Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Mer 28 Jan - 16:02
Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.
« tes désirs sont des ordres, princesse. tout ce qui importe c'est qu'elle disparaisse. » j'aurais pensé qu'il m'aurait fallut le convaincre un peu plus pour avoir son autorisation. mais non. pour qu'il accepte si facilement, elle a dû le faire souffrir. elle a dû l'abattre. en même temps qui n'est pas déçu par une personne quand il y a tromperie. dans la vie des autres, il y a séparation et colère. c'est tout. mais dans notre univers, c'est différent. on ne peut laisser une personne en savoir trop sur nous. elle doit connaitre ses secrets, elle doit connaitre certaines choses qu'il a fait. elle a surement des tonnes de preuves. il lui suffirait de les dire devant un tribunal pour que Kris finisse sa vie en prison. et il ne sera pas le seul vu qu'ils arriveront à trouver toutes les personnes avec qui il travaille. en l'occurrence, l'empire Macek. donc en somme, j'ai tout à perdre si elle reste en vie. un sourire se dessine sur mon visage. comme j'ai envie d'être à l'instant où son corps sera sans vie. il me suffira d'une seule semaine pour préparer ce meurtre. je ne vais pas faire ça sur un coup de tête. je pourrais totalement sortir du club et aller la tuer directement. ce ne doit pas être une cible facile. trop facile même. j'espérais qu'elle aura au moins l'envie de se battre un peu, d'essayer de sauver sa peau. j'espère au moins, je pourrais lui cracher au visage toutes les horreurs et qu'elle voit qui met fin à sa vie. je n'hésiterais pas à citer le prénom de Kris. j'en frémis d'avance quand elle sera qu'elle n'est pas aussi importante que ça et qu'il est prêt à la tuer. elle aurait mieux fait d'être à la hauteur, elle aurait mieux fait de faire les choses d'une autre manière et faire attention parce que c'était sûr que ça lui retombe dessus. on ne s'en prend pas à un mafieux sans avoir des conséquences. on peut pas dire que nous sommes des êtres humains normaux. « tu ne le regretteras pas. dans une semaine, elle sera plus de ce monde. » il ne le regrettera pas. il ne le regrettera pas parce qu'elle n'était pas faite pour lui. elle n'était pas ce qu'il lui fallait. parce que certaines fois on se rend pas compte de ce qu'on a besoin, de ce qui est mieux. s'il l'aurait tué, ça ne m'aurait pas déplu mais je préfère le faire moi. c'est une chose que j'ai toujours voulu. depuis l'instant où j'ai su qu'il était désormais marié, qu'elle était dans sa vie. qu'elle avait pris la place, que je devais avoir. c'était ma place. elle avait volé ma place, celle que je voyais depuis que j'étais qu'une gamine. ce n'est pas qu'une question d'empire, c'est une question de revanche personnelle. le lavabo n'a jamais été un endroit confortable. mais ça ne m'a jamais déplu. il y a des autres lieux bien plus étranges où je l'ai fais. des endroits qui n'avaient rien de désirable ou de romantique en somme. mais ça a toujours fait monté le désir en moi. je ne pourrais pas l'expliquer mais à cet instant précis, c'est la même chose. la sensation de ses doigts contre ma peau nue. je ne vois pas pourquoi je le repousserais. si je pourrais au vue de la violence de son geste tout à l'heure, de la manière dont il voulait que je me déshabille, que je m'offre sans résistance. c'était mal me connaitre que de croire que j'accepterais une chose pareille. je ne me joue pas de lui. de cette manière, je ne peux pas. je voulais me venger, lui faire regrette de l'avoir choisis elle. pourtant à cet instant précis, je n'en ai pas envie. j'ai mis de côté cette vengeance. son corps est collé contre le mien. je ne peux m'empêcher de lui rendre son baiser. pendant une seconde, j'ai pensé au fait que j'aurais pû sortir de ses toilettes et rentrer chez moi. ça n'a été que l'espace d'une seconde parce que l'instant où il me caressait, où il m'embrassait, je n'y pensais plus du tout. « j'ai cru que tu me repousserais, j'aurais compris. » « arrête. ne dis rien sinon l'envie va me reprendre. j'y ai pensé. » l'entendre me dire ça, ça me fait penser à toutes les fois où j'avais l'impression que d'être qu'une vulgaire chose. une vulgaire chose dont on profite quand on n'a pas autre chose. quand on a pas sa femme qui vient de le voir. son ex-femme plutôt. si elle serait revenue à la prison, si elle serait revenue pour se faire pardonner, pour le récupérer. ça n'aurait pas durer. parfois, je me dis que ça aurait été mieux. que mon coeur aurait moins été déchiré en deux, que j'aurais moins été une fille qui va saute de lit en lit. on ne se rend pas compte. on n'a pas envie de se rendre compte. ça n'a rien de comparable aux autres fois. ça ne ressemble en rien. c'est même étrange de faire les choses de cette manière. je n''en ai pas l'habitude. jamais. c'est comme si on faisait les choses pour la première fois, comme si on se découvrait de nouveau. il retire son t-shirt et j'en profite pour poser mes mains froides sur son corps chaud. je le caresse du bout des doigts. je souris en l'embrassant sachant l'effet que ça lui fait que je l'embrasse. je sens les frissons. je sens l'effet que ça lui fait. je n'en suis que plus ravie. il me relève la tête et m'embrasse de nouveau. il dépose mes bras sur ses épaules. j'encercle sa nuque, je m'amuse avec les cheveux, les caressant, les enroulant autours de mon doigt. je n'arrive même pas à me reconnaitre tellement je n'ai pas l'habitude d'agir ainsi. avec personne, je ne suis comme ça. je ne l'ai jamais été. même ma première fois a été explosive. j'étais fougueuse, sachant ce que je voulais. « j'aurais dû réaliser mon erreur bien avant. » une erreur est une erreur. on ne peut pas la prédire à l'avance. on ne peut pas s'en rendre compte avant de l'avoir faite. ça serait trop facile si on savait qu'on faisait une erreur. on la ferait pas. on apprend de ses erreurs. on évolue et on fait en sorte de ne plus les faire. je n'aime pas particulièrement qu'il fronce les sourcils lorsqu'il se rend compte des cicatrices de mon corps. je n'aime pas qu'on les regarde de cette manière. j'aurais pensé qu'elle serait passé inaperçu. ça ne fait pas assez longtemps pour qu'elle soit comme mon corps. il ne dit rien mais je sais qu'il se pose des questions. je n'aime pas en parler. ce sont des souvenirs trop proches et surtout ça montrerait que j'en ai souffert. je me souviens encore de la douleur de la lame lacérant ma peau, faisant couler mon sang. de petites coupures pour ensuite finir par des plus profondes. « on va rattraper le temps perdu. » il doit faire référence aux deux années que j'ai passé sans donner de nouvelles. à l'instant où j'ai décidé de partir parce que je n'en pouvais plus. j'étais arrivé au point où je pouvais plus, où j'en avais marre de passer en deuxième, où je me disais que toute façon il la choisirais elle et pas moi. ses mains sur mes hanches, il est doux. j'ai toujours fait croire que je n'aimais pas les choses romantiques, que je n'aimais pas qu'on use de délicatesse. qu'on dise des mots doux, des cadeaux. il se met à onduler tout contre moi et là, mon envie monte d'un coup. mon corps monte en fusion, la chaleur s'empare de chaque partie. je suis une bouilloire prête à exploser. une bouilloire qui ne demande que ça. puis il est à l'intérieur de moi. je ferme les yeux gémissement légèrement. il ne me laisse pas crier de plaisir plus, il m'embrasse. je sens ses lèvres dans mon cou, mon corps se cabre légèrement. je sens mes cheveux me chatouiller le dos. « je ne te demanderais pas de m'épouser, Teo. ne me déçois pas, c'est tout ce que je veux.» une demande en mariage. non j'en veux pas. je ne veux pas de demande, de bague. je ne veux rien. je ne suis pas celle qui devient le femme de quelqu'un. je ne veux pas porter le nom de famille de quelqu'un d'autre. je reste une Macek et ça pour toujours. il y a sept ans, j'aurais accepter. je l'aurais laisser me passer la bague au doigt et faire en sorte que je devienne sienne. je retire les bras de son cou pour les poser sur le lavabo afin d'avoir plus d'emprise et de pas tomber alors que ces coups de reins sont plus brusques. je me mords la lèvre inférieur. il parle de ne pas le décevoir. il parle d'un point de vue business comme tout à l'heure ou bien il parle des autres hommes. je n'ai jamais été qu'à un seul homme. je n'ai jamais été la femme d'un seul homme. je ne me suis jamais contenté de ça. une manière de ne pas s'attacher, de ne pas faire naitre un quelconque sentiment. « tu sais que je ne me marierais jamais. je ne porterais jamais le nom de famille de quelqu'un d'autre. si tu le pouvais, tu me passerais vraiment la bague au doigt ? » je serre le lavabo, si ça aurait été quelque chose de mou, j'aurais pû enfoncer mes doigts à l'intérieur. je décroise mes jambes de derrière son dos pour les écarte afin de le sentir plus en moi. j'approche mes lèvres de son oreille en lui murmurant de façon saccadé et haletante. « c'est donc ça que tu veux. vraiment ? toi et moi. tu veux vraiment de ça. » dis-je en gémissant un peu plus.
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Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Mer 28 Jan - 22:58
yellow flicker beat sparkling up my heart
kristjan & teodora.
Je n’ai jamais été un homme à femmes. Voler de lit en lit n’a jamais été quelque chose qui me plaisait. Mon père ne s’est jamais remarié quand ma mère est décédée. Il était un solitaire. Je ne l’ai jamais vu se retourner vers d’autres femmes. Il était mieux seul qu’avec de nombreuses filles faciles à son bras. Peut-être est-ce parce que j’ai été élevé de cette façon, ou parce que j’ai toujours préféré les défis, les jeux de séduction plutôt que les histoires qui se terminaient aussitôt l’acte passé. Je n’ai jamais ressenti le besoin de draguer simplement pour baiser une étrangère. Peut-être que je suis trop romantique, tout au fond de moi. Je me suis toujours considéré comme un romantique. Je crois que certaines personnes sont faites pour être ensemble. Je croyais qu’Olivia était la femme de ma vie sans même m’être questionné avant. Son père savait que l’on couchait ensemble, il me fallait une raison pour que ça continue. Si elle avait réelement été la femme pour moi, elle ne m’aurait pas trompé. Je lui aurais dit oui lorsqu’elle voulait des enfants. Pourtant ça me révulsait. Je ne voulais pas d’enfants à l’époque, j’étais jeune, mais même aujourd’hui je ne suis pas certain si c’est une bonne idée. J’ai trente-cinq ans, ça pourrait être un bon choix à faire. Je parle de plans de vie comme on parle d’un jeu de stratégie. Même les choses les plus étranges doivent être planifiées et calculées. Dans le monde où je vis, les erreurs peuvent être impardonnables, fatales mêle. J’ai besoin de savoir que je peux lui faire confiance. Si je ne peux pas, alors je ne peux pas faire confiance à qui que ce soit. Je la pénètre et pousse un grognement alors que je sens son corps trembler contre moi. Elle gémit et je l’embrasse pour retenir ses cris. Elle est tellement désirable lorsqu’elle réagit comme ça sous mes caresses. Je sens ses doigts jouer dans mes cheveux, puis elle les délaisse pour s’agripper aux rebords du lavabo. Mes coups de reins sont un peu plus brutales, mais rien d’aussi brusque qu’à l’habitude. Je n’ai pas envie d’être trop brusque. Pas maintenant. Elle mérite un peu de magie, cette fois. Je retire mes mains de ses hanches et caresse doucement ses avant-bras. Mes lèvres effleurent les siennes, puis je dépose un baiser sur son menton, mes lèvres se frayant un chemin jusqu’à sa gorge. Ma bouche descends plus bas, effleurant sa poitrine et ma langue caresse sa peau. J’ai envie de la sentir me désirer, qu’elle me veuille désespérément comme elle m’aimait sept ans plus tôt, lorsque j’étais trop aveugle pour vouloir d’elle. Elle mordille sa lèvre inférieure puis se met à parler. Elle me dit qu’elle ne veut pas se marier. Que les restrictions que ça lui apporterait n’en valent pas la peine. Je souris doucement à sa question. « Je ne sais pas. Je le ferais uniquement si tu le voulais. » Elle pourrait garder son nom, je m’en fiche totalement. Et puis ils ont inventer les noms composés ce n’est pas pour rien. Ma bouche se balade sur sa poitrine encore quelques instants avant que mon visage s’approche du sien. Je la regarde dans les yeux, ralentissant la cadence de mes coups de reins. Ses jambes ne retiennent plus mes hanches à présent. Elle les écarte et je me penche sur elle pour explorer son corps plus en profondeur. J’ai le souffle court. Lui faire l’amour est définitivement mieux que lui faire la haine. Sa bouche dévie sur mon cou, puis je sens ses lèvres caresser ma peau. Son souffle me fait frissonner et je soupire bruyamment. Je souris à sa question. Elle semble toujours douter. Je crois qu’elle ne veut pas croire que je la veux réellement à mes côtés. Ses chuchottements tremblent un peu j’aime l’entendre chercher son souffle. « Pourquoi je ne voudrais pas? Pourquoi est-ce que je ne voudrais pas t’avoir à mes côtés? » Je l’embrasse tendrement, mordillant doucement sa lèvre inférieure. Mes mains se posent sur son dos, caressant son dos avec tendresse. Mes doigts effleurent sa colonne vertébrale, puis je dépose un baiser sur son front. Je peux sentir son souffle sur mon cou alors que je continue d’onduler du bassin contre elle. « Je ne veux plus te baiser, mon ange. » Je ne pense pas trop lorsque je l’appelle ainsi. Je trouve ça naturel. Les surnoms sont tellement plus intimes. J’ai envie d’être plus intime. Nous sommes seuls, personne ne peut me voir ou m’entendre. Je tremble, mes mains se posent à nouveau sur ses hanches alors que je suis en elle. Je murmure des mots doux en serbe, combien j’ai envie d’elle. Elle ne comprend pas lorsque je parle serbe. Même son père ne le parlait pas. Il comprenait quelques mots, le roumain est assez proche de ma langue maternelle. Mais nous n’avons jamais parlé dans cette langue ensemble. Je ne me parle qu’à moi-même en serbe. « Est-ce que tu crois pouvoir m’aimer comme avant? » Elle a clairement dit qu’elle ne ressentait plus la même chose, maintenant. Peut-être est-ce pour cette raison qu’elle doute de moi. « Parce que je peux. J’ai envie que tu la tues. Je vais te donner tout ce que tu voudras. » Mes lèvres effleurent les siennes. « Fais moi confiance, je vais te rendre heureuse. » Je sais que je le peux. Nous sommes de la même race. Elle mérite quelqu’un qui puisse la comprendre, savoir comment elle fonctionne. Mes mains se posent sur son visage, mais on est bien loin des gifles cette fois-ci. Mes doigts caressent ses joues. Je lui donnerais n’importe quoi. De l’amour, de la protection. Elle dit qu’elle n’a pas besoin d’être protégée mais les cicatrices sur sa peau démontrent tout le contraire. Mon dos commence à me faire mal, à force d’être penché ainsi, et mes jambes sont tremblantes. Je vais bientôt jouir, alors je ralentis le rythme. Mes mouvements en elle sont long et lents, et je n’ai jamais autant aimé le sexe qu’à ce moment précis. Elle ne m’avait jamais vu comme ça. C’était beaucoup trop personnel. Olivia y a eu droit. Je lui ai donné tout mon amour, quel gaspillage. Elle m’a jeté en prison alors que j’ai tout fait pour elle. Mes mains glissent à l’arrière de sa tête et je sens ses cheveux caresser ma peau. Je pousse un râle de plaisir alors que j’atteins l’orgasme, mais je n’arrête pas mes vas-et-viens. C’est douloureux pendant un moment, mon corps réclame une pause mais je m’entête à continuer. Je plaque mes lèvres sur les siennes, gémissant contre sa bouche, puis mes mains se posent sur les siennes. J’effleure longuement ses doigts avant de finalement m’arrêter. Nos regards se croisent et je lui souris. Je ne me retire pas et tente de reprendre mon souffle. J’entends frapper à la porte, évidemment qu’on finirait par nous déranger. J’effleure ses cuisses, portant attention aux blessures. Je sais qu’elle ne répondra pas si je la questionne à ce sujet, alors je garde le silence. Je n’ai pas envie de casser le moment en parlant de toute façon. La personne qui martelait la porte est partie, nous laissant à nouveau seuls. Peut-être qu’il a pigé qu’on était occupé. Je m’en fous. Ma main se glisse dans ses cheveux, je repousse une mèche rebelle sur sa joue. Son visage a pris une teinte rosée et je ne peux m’empêcher de sourire doucement. « Tu es magnifique, Teodora. » Je me détache d’elle lentement et frémis alors que je me retire. Je ne cherche pas mes vêtements tout de suite, mais prends le papier à main dans le distributeur. Ce n'est vraiment pas le truc le plus agréable, pour se nettoyer, mais je suppose que ça fait partie des conséquences de coucher dans une toilette publique.
Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Jeu 29 Jan - 18:25
Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.
je n'ai jamais chercher des excuses au fait de coucher à gauche et à droite. en même temps, c'est la vérité. je ne vois pas pourquoi je mentirais. par contre, s'il y a une chose dont je faisais attention, c'était que ça n'arrive pas aux oreilles de mon père. c'est pour cette raison que je ne couchais qu'avec des inconnus. Kris était l'exception. je savais qu'il n'en parlerais pas à mon père. il se serait fait assassiner dès la première parole. j'aimerais pouvoir ne pas être comme ça. ce n'est pas le plus adéquate et puis, ça vous fait ressemblé à une fille hors de contrôle. c'est plus facile de faire souffrir les autres que prendre le temps de comprendre les sentiments. je ne veux pas comprendre le fonctionnement de mon cœur, je veux juste ne pas connaitre la sensation de l'avoir briser en mille morceaux. j'ai connu un peu de ça seulement j'ai fait en sorte que ça ne continue pas. j'ai fuis. j'ai fuis loin de lui. depuis le lycée, on me traite comme une affreuse fille, comme la fille qu'il ne faut mieux pas énervé. on m'évité, on me regardait de loi et surtout on baissait les yeux. je pense que beaucoup ont compromis que je n'étais pas la fille qu'on bouscule ou qu'on me défit. j'ai arrêté après le lycée. les études ce n'était pas pour moi. peut-être que l'université aurait été mon terrain. je ne voulais pas y mettre les pieds. un enfer alors que je vivais déjà en enfer. l'enfer des autres mais pas le mien. je ne crois avoir jamais fait l'amour avec autant de douceur. je ne crois avoir jamais pris mon pieds de cette manière. pout moi, ce n'était pas assez bon. pour moi, il fallait une hargne, une brutalité. je goute à de nouvelles sensation, à de nouvelles émotions. c'est totalement différent. j'aime quand il goute ma peau, quand il prend possession de chaque partie de ma peau. il sait faire courir ses doigts, ses lèvres. « je ne sais pas. je le ferais uniquement si tu le voulais. » je regarde la bague qu'il a balancé plus tôt. elle est dans un coin de la pièce. seule sur le sol froid. une demande en mariage, ce n'est pas rien. non, ça change totalement les choses. ça change la donne. ça change tout. c'est une chose importante qui ne se prend pas à la légère. c'est pour sceller un amour fort, je pense. mais dans notre monde, ça à plus des allures de stratégie, de mariage arrangé. j'ai assez vu de mariages juste pour ça que j'aurais l'impression que je ferais la même chose si un jour je me mariais. les mots 'je ne sais pas', on toujours sonnait faux à mes oreilles. surtout par rapport à la question que je lui posais. ça ne doit pas être moi qui doit faire ce choix avant qu'il demande. s'il le voulait, il pouvait clairement le dire. je ne serais pas offusqué. je serais même flatté bien que je dirais non. ce n'est pas parce qu'on a couché ensemble pendant tant d'années que les choses pourraient marcher. parfois, on se ressemble mais ça ne colle pas. [color=indianred] « j'aime pas entendre 'je ne sais pas'. c'est comme si tu n'étais pas sûr. comme si tu doutais. » parfaitement qu'il existe les prénoms composés. en faites, c'est surtout une question de liberté. en portant un deuxième nom, j'aurais l'impression qu'on me met des menottes. qu'on m'enveloppe de barreaux. qu'on me restreint. ses coups sont plus lents. ça fait encore plus monter le désir. j'ai l'impression d'être au bord du gouffre et que je vais éclater comme un ballon. quand on est comme ça, on ne pourrait pas imaginer une seconde qu'on peut être remplit de haine d'habitude. ça explose toujours entre nous. on se cri des horreurs. on est violent sans pousser non plus à l'extrême. là, toute la délicatesse, toute la douceur, tout l'opposé de la haine. je suis à bout de souffle et pourtant j'en veux encore. entre mes baisers, je laisse quelque peu courir ma langue sentant son gout, goutant à la sueur. [color=#9999ff] « pourquoi je ne voudrais pas ? pourquoi est-ce que je ne voudrais pas t'avoir à mes côtés ? » c'est difficile de se dire qu'il veut de moi. c'est difficile de pouvoir le croire. je suis étonné. je suis étonné de pouvoir me dire que je peux être la seule, l'unique. que je pourrais avoir la même relation fusionnelle qu'avait mon père et ma mère. leur relation n'était pas parfaite au début. au contraire, c'était tumultueux et personne ne pensait qu'il finirait pas être si proches. ils s'aimaient. ils auraient pu s'aimer encore de nombreuses années si personne n'avait décidé de mettre un terme à leur vie. mon père me disait qu'il ne m'obligerait jamais à être avec un homme qui me déplait. il me disait que je trouverais la personne qui me correspond. que tout le monde trouve la bonne personne. ça prend plus de temps pour certains que pour d'autres. dès le début, je pensais que Kris était le bon. la manière dont mon corps avait loupé un mouvement. ce n'était qu'une gamine. une pauvre gamine innocente qui pensait au prince charmant. je ne suis pas née en ne croyant pas à l'amour. j'ai juste pris conscience qu'on ne vit pas dans un conte de fées et que ça ne peut exister la relation parfaite et éternelle. « tu me disais le contraire avant. c'est un changement brutal, c'est un changement que je n'arrive pas à comprendre. je ne suis pas la fille la plus stable. je ne peux en faire qu'à ma tête, je n'aime pas qu'on me contredise. » je n'arrive pas à oublier les mots. on oublie jamais ce que peut nous dire une personne à qui on tient. ça vous bouleverse. ça vous fait redescendre plus bas que terre. il me mordille la lèvre inférieur et je ne peux m'empêcher de gémir. la manière dont il caresse ma colonne vertébrale. je me mets à onduler en même temps que lui. mon corps s'accord au sien en faisant attention de ne pas chavirer du lavabo. ça serait à la fois drôle et je pourrais aussi me faire très mal. je suis capable de pêter un point pour rien. je suis capable de monter sur mes chevaux. de vouloir en faire qu'à ma tête. s'il y a un nous, ça sera tumultueux et ça ne sera jamais facile. ça éclatera plus que souvent. « je ne veux plus te baiser, mon ange.» cette phrase peut avoir deux significations bien différente. premièrement, ça peut vouloir dire qu'il ne veut plus qu'on s'envoie en l'air. deuxièmement qu'on fasse l'amour. que baiser soit une passade qui reflète les moments à la prison. il veut prendre un nouveau départ. je pense plus à la deuxième solution car sinon il ne sera pas en moi en train de me caresser comme il le fait. par contre, les mots doux, je ne suis pas sûre que j'aime ça. j'ai l'impression d'être dans une comédie romantique ou un roman d'amour. ça ne me correspond pas. il se met à parler une langue qui sonne étrange à mon oreille. je ne sais pas ce qu'il dit. je ne comprends pas. c'est comme du charabia. c'est sûrement sa langue maternelle au vue de la légère intonation qui ressemble au roumain. je ne comprends et pourtant ça m'existe. c'est comme s'il me récitait un poème. je l'embrasse langoureusement en posant son doigts sur sa lèvre inférieur. je laisse mon doigt se glisse entre ses lèvres touchant sa langue. « est-ce que tu crois pouvoir m'aimer comme avant ? » « je pourrais peut-être réfléchir ça mais une chose évite les mots doux. tu penses vraiment que je suis un ange. regarde-moi, une diablesse je veux bien. non, sérieusement, ça ne colle pas avec moi. » l'aimer comme avant. il savait alors à quel point, j'avais des sentiments, à quel point je ressentais des trucs. je ne dirais jamais que j'étais amoureuse. je ne peux pas dire une telle chose. ça serait contre mes principes. Teodora Macek ne tombe pas amoureuse. je pourrais retomber amoureuse, de toute manière, je n'ai jamais cesser de ressentir des choses. j'ai pas réussi à le faire disparaitre de mon cœur même après la plus grande volonté, même avec de la distance. d'autres garçons pour essayer de ressentir un truc ressemblant afin d'oublier, jamais. jamais ça n'arrivait. ce n'est pas que je ne ressens plus la même chose. c'est que j'ai peur de laisser encore mon cœur s'ouvrir pour en souffrir. je ne veux pas ressentir le manque en sachant que ce n'est pas réciproque. qu'il ne m'aimera pas comme elle. bien que je ne sais pas la manière dont il l'aimait, je ne sais pas à quel point. pas autant que je le pensais vu qu'il est capable de la tuer ou de me laisser la tuer. « parce que je peux. j'ai envie que tu la tues. je vais te donner tout ce que tu voudras. » parce qu'il peut m'aimer ? c'est ça. il peut me laisser faire disparaitre la personne qui m'a toujours fait souffrir alors que je ne la connaissais pas, alors qu'elle n'était qu'une image que j'avais d'elle en tête. je la détestais parce qu'elle était proche de Kris, parce qu'il s'était marié avec elle. « fais moi confiance, je vais te rendre heureuse. » je lui ai toujours fait confiance. j'ai toujours cru ce qu'il disait. il n'a jamais mentit. il m'a jamais fait miroiter des choses. il n'a jamais fait croire à des plans impossibles. il aurait pû se jouer de moi en prison, faire en sorte que je sois assez proche pour qu'il est ce qu'il veut. j'avais les clés en main pour lui faire avoir des avantages en prison. non. il disait clairement que c'était une partie de jambe en l'air, une baise pour passer le temps. « ce n'est pas parce que je la tue, qu'elle ne sera plus dans ta tête. elle a passé une bonne partie avec toi. tu pouvais en faire ce que tu voulais. la manipuler, la brutaliser. elle ne pouvait pas te tenir tête. moi j'en ai la capacité. ce n'est pas pareil d'être avec une personne aussi forte que toi d'un point psychologique parce que physiquement, je suis pas un homme. » j'arrive à parler de choses, de sentiments. c'est étrange d'entendre ses mots sortir de ma bouche. ses coups sont plus lents et je l'oblige à me regarder dans les yeux quand il a son orgasme. j'ai envie de voir son regard, de voir ce que ça lui fait. il continue les coups et je ne peux qu'être ravie. j'ai ma montée au septième ciel après lui. juste avant qu'il ne cesse les coups de rein. il est encore en moi alors que je respire difficilement, que mon cœur commence lentement à battre normalement. ça me fait sursauté d'entendre quelqu'un frapper à la porte. j'étais dans une sorte bulle. je n'étais plus dans les toilettes de son club. alors qu'on se mette à cogner à la porte, me fait revenir sur terre. la porte tremble pendant de longues secondes puis les coups cessent. qu'elle aille ailleurs. si ça se trouve la personne nous a entendu. elle a peut-être fait le rapprochement et qu'elle a compromis que les toilettes étaient encore occupés. il remet une de mes mèches de cheveux. le geste est tellement tendre. « tu es magnifique, Teodora» je ne pense pas que je suis aussi magnifique que ça. mon corps n'est plus ce qu'il était. il garde les traces de la violence de notre métier. il les a vu, je le sais. il a vu les marques, les cicatrices. « je ne crois pas. plus depuis que je garde ses cicatrices. » je saute sur le sol alors que Kris est entrain de se nettoyer. je ne sais pas ce qu'il me prend mais je me glisse derrière lui. je l'enlace par derrière posant ma tête dans son dos. quand je prends conscience de mon geste, je m'écarte.
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Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Ven 30 Jan - 7:57
yellow flicker beat sparkling up my heart
kristjan & teodora.
Elle a toujours fait à sa tête, au grand désespoir de son père et de tous ceux qui voulaient avoir le contrôle de sa vie. Teodora n’a jamais aimé qu’on lui dicte sa conduite, que l’on ne lui laisse pas le choix. Elle est indépendante. J’admire sa force, peu de femmes sont capables de tenir tête aux hommes dans ce milieu. Pourtant elle l’a toujours fait avec succès. Elle mentionne qu’elle est instable et je dois retenir un sourire à ce commentaire. Je ne connais personne qui puisse se vanter d’être parfaitement stable dans ce milieu. C’est un monde créé pour les fous, une personne normalement constituée ne pourrait pas survivre plus d’une semaine dans le trafic d’armes, et je suis généreux. N’importe qui peut devenir un ennemi potentiel, même les membres d’une même famille peuvent se haïr à en vouloir se tuer. Et c’est souvent ce qui arrive. On se retrouve malgré soi dans des situations horribles, insensées. Toutefois, il y a toujours moyen d’avoir une petite stabilité, un semblant d’équilibre qui nous empêche de devenir complètement cinglé et sans pitié. Olivia m’a aidé à garder la tête hors de l’eau par son innocence. Elle ne connaissait pas grand-chose de mes activités. C’est une arme à deux tranchants, car elle ne pouvait pas connaître la véritable raison de mes tourments, le plus souvent. Je pouvais revenir d’un voyage d’affaires enragé par des clients qui m’avaient fait perdre mon temps, et son incompréhension ne faisait qu’attiser ma fureur. Teodora me confirme qu’elle ne sait pas quoi penser de mon changement soudain avec elle. Je ne sais pas comment lui expliquer. J’ai eu peur de la perdre tout à l’heure. De perdre une partenaire d’affaires, certes, mais aussi la petite Teodora Macek que je connais depuis trop longtemps pour oublier. Je n’aurais jamais cru plier autant devant elle, céder comme ça et m’offrir entièrement à elle. Aujourd’hui les rôles s’inversent. C’est à moi de la supplier, lui faire comprendre que j’ai besoin d’elle. Que je donnerais n’importe quoi pour l’avoir avec moi. On dit que l’on ne prend pas conscience de la valeur d’une personne tant qu’elle n’est pas partie. Elle aurait pu le faire, et j’ai paniqué. Si on m’avait dit ça quelques années plus tôt, j’aurais ri. Pourtant je n’ai jamais été aussi sérieux que maintenant. « Je ne te forcerai pas, si tu ne veux pas. Je suis un peu vieux jeu. Et puis il est trop tôt pour parler de mariage. Tout ce que je veux, c’est toi. » Elle m’a répondu tout à l’heure qu’elle n’aimait pas l’excuse du « je ne sais pas », et je la comprends parfaitement. Personne n’aime avoir une telle réponse. Ça confirme que l’on doute. Pourtant je ne doute pas. Si elle le réclamait, je lui passerais la bague au doigt sans hésiter. Toutefois ça ne semble pas l’intéresser. Peu importe alors. Nous en reparlerons quand elle le voudra, si elle finit par le désirer. Je l’embrasse et mordille sa lèvre, savourant ses gémissements alors que je bouge en elle. Elle accompagne mes mouvements, ondulant du bassin, me faisant moi aussi gémir de plaisir. Je l’embrasse sur le front avec une tendresse infinie, comme si j’avais peur de la briser. Je frissonne en sentant sa respiration contre ma peau nue. Elle ne réagit pas comme je l’aurais espéré lorsque je l’appelle « mon ange ». Je crois qu’elle n’aime pas les surnoms. Pourtant je l’ai toujours appelé « princesse » mais je suppose que c’est différent. Ça n’a pas la même portée. Je m’affaire à lui faire l’amour, parlant dans une langue qu’elle ne comprend pas, seulement pour moi-même. Si elle savait ce que je dis, elle se moquerait bien de moi. Je suis un romantique dans l’âme, seulement je garde cette partie pour moi-même. Je lui murmure à quel point elle est belle, à quel point j’ai envie d’elle, de la garder avec moi. Tout ce que l’avenir nous réserve à deux. Nous pourrions être légendaires, des Bonnie et Clyde mais en moins pathétiques. On ne se ferait pas tirer à la fin. On vaut bien plus que ça. Elle m’embrasse, me faisant taire ainsi. Elle peut m’interrompre comme elle veut si c’est pour m’embrasser ainsi à chaque fois. Son index se pose sur ma lèvre inférieure, j’y dépose un baiser doux et innocent. Son doigt se glisse dans ma bouche, caressant ma langue. Ondulant toujours du bassin en elle, je joue doucement avec son doigt. Le geste est tellement érotique, ça ne fait que m’exciter encore plus. Mes coups de reins se font plus puissants, puis mon regard se rive dans le sien. Je lui pose une question à laquelle elle répond immédiatement. Elle me demande de cesser les mots doux, qu’un ange ne la caractérise pas. Je souris doucement lorsqu’elle me dit qu’une diablesse serait plus approprié pour elle. Je note pour l’avenir, bien que selon l’histoire, même Satan était un ange. Ce n’est pas important, je trouverai bien quelque chose qu’elle appréciera. Je l’assure que je peux l’aimer comme elle m’a déjà aimé. Peut-être même plus. À la folie, inconditionnellement. J’ai seulement besoin d’avoir confiance en elle. De savoir qu’elle ne me trahira pas. Je ne supporterais pas une seconde trahison. Mes lèvres caressent les siennes, je lui dis que je peux la rendre heureuse, de me faire confiance. Je ne l’ai jamais trahie. J’ai toujours joué franc-jeu avec Teodora. Peu importe la situation, même la plus déplaisante. Je ne suis pas un menteur. Il m’arrive parfois de manipuler la vérité à mon avantage, mais tout le monde le fait. J’ai toujours été honnête avec elle, sauf peut-être pour sa propre sécurité, pour lui éviter de souffrir. Je ne lui aurais jamais dit, en prison, que dans un monde idéal nous pourrions être heureux et ensemble. Son père n’aurait jamais voulu. Et pourtant en prison, j’étais divorcé. Je ne me voyais pas avec elle. C’était malsain et je craignais le jugement de son père. Il n’aurait jamais laissé sa fille chérie avec un prisonnier. Teo me fait remarquer que peu importe si elle tue Olivia, je ne l’oublierai pas aussi facilement. C’est vrai, pour tout ce temps que j’ai passé avec elle, il y a des souvenirs que je n’oublierai pas. Elle n’a pas que des défauts, elle a aussi des qualités. Pourtant Teodora fait plutôt référence au fait qu’elle n’est pas aussi manipulable que mon ex-femme. C’est vrai. Olivia était soumise, facilement manipulable, un peu naïve même. Je l’aimais, dans un sens, même si j’étais violent avec elle. Teo me dit qu’elle pourrait me tenir tête, pour sa part. Qu’elle est assez forte pour ça, psychologiquement. Je n’en doute pas une seconde. Je n’ai jamais regretté d’avoir frappé une femme avant elle. Si physiquement je suis plus fort, je sais qu’elle saura me tenir tête avec son caractère. Ça ne me dérange pas. Peut-être même que ça pourrait m’aider. « Qui te dit que je n’ai pas besoin de ça? Quelqu’un qui saurait me tenir tête? » Je souris tendrement, mes doigts caressent ses joues alors que je ralentis la cadence. Je me sens sur le point de jouir, et Teodora me relève la tête, me forçant à la regarder dans les yeux alors que je pousse un long râle de plaisir. C’est étrange de regarder quelqu’un ainsi pendant un orgasme. Je tente de ne pas fermer les yeux sous la sensation magnifique qui me donne l’impression de planer. Mes bras sont derrière son dos, effleurant sa peau doucement, et j’ondule toujours du bassin en elle, plus difficilement maintenant que j’ai atteint le septième ciel. Je plaque mes lèvres sur les siennes, laissant échapper des gémissements alors que je continue à aller et venir en elle. Je ne vais pas la laisser sur sa faim, ce n’est pas mon genre. Et puis l’entendre crier alors qu’elle monte au septième ciel est une des plus douces mélodies que j’aie entendues. Je sens son corps trembler, finalement, et mes mains, qui se sont posées sur les siennes alors que je m’affairais à la faire jouir à son tour ressentent ses doigts se crisper. Je m’arrête finalement, heureux de l’entendre finalement satisfaite. Mes doigts caressent à nouveau sa joue, repoussant une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle est tellement belle. Je lui dis qu’elle est magnifique, elle doit le savoir déjà mais j’ai besoin qu’elle le sache. Elle me rétorque que les cicatrices la rendent moins attirante. C’est faux, pour moi en tout cas. Elle est l’une des plus belles femmes que j’ai croisées. Si ce n’est pas la plus belle déjà. « Cesse de dire ça. Tu es parfaite comme tu es. » Je lui parle avec douceur mais fermeté. Je ne veux pas qu’elle se sous-estime ainsi. Bientôt, alors que je me nettoie, je sens ses bras enlacer mon corps nu, ses mains se resserrent sur mon torse et je sens son visage contre mon dos. Je souris stupidement, content de cette petite marque d’affection. Elle s’éloigne bientôt de moi, aussi rapidement qu’elle s’en était approchée. Je repense à ses cicatrices. Elle en a parlé elle-même, alors je suppose que je peux le faire. « Qui t’as fait ça, Teo? » Je me tourne vers elle pour lui faire face. Je suis très sérieux tout à coup. Je ne connais pas toute son histoire, il m’en manque des morceaux depuis la dernière fois où l’on s’est vu. Je m’attends d’avance à une excuse fuyante, ou une quelconque histoire fausse. Je la comprendrais, peut-être qu’elle considère ses cicatrices honteuses. Je me tourne vers elle, me regardant une dernière fois dans le miroir et observant son reflet par la même occasion. Je ne vois pas pourquoi elle se sous-estime. Ce sont des cicatrices, pas de l’acné. « Elles te donnent l’air plus forte. Si tu ne l’étais pas, tu n’aurais pas ces marques. Tu serais morte. » Je lui lance un léger sourire pour accompagner mes mots, puis m’approche d’elle pour caresser son visage. Mes doigts frôlent sa peau, sa joue est un peu moins rouge que tout à l’heure lorsque je l’ai giflée. Il y a de l’espoir pour que ça ne paraisse plus. Je ne serais pas capable de la regarder en face, si elle venait à avoir un bleu provenant de moi. « Et puis même avec ces marques, tu restes magnifique. La plus belle, même. » Teo est l’une des plus belles femmes que j’ai vues, je ne le cacherai pas. Elle a des courbes de rêve, un magnifique visage, que demander de plus. Bien sûr elle a un caractère parfois insupportable, mais on ne peut pas être parfait. Mes mains se posent sur ses épaules, que je masse doucement un instant du bout des doigts, puis je l’enlace, l’agrippant par la taille pour la serrer contre moi. Je dépose un baiser au creux de son coup par la même occasion, murmurant en serbe que je l’aime. Je ne suis pas encore capable de le lui dire réellement. J’ai toujours cette crainte qu’elle s’en aille et qu’elle ne joue que pour me manipuler. Je plaque un baiser sur ses lèvres, l’embrassant tendrement. « Ne t’en va pas maintenant… » Je pourrais insinuer qu’elle veuille quitter la ville, mais je parle plutôt de ce rendez-vous d’affaires qu’elle avait déjà prévu tout à l’heure. Je ne veux plus qu’elle parte, c’est idiot. Et si elle s’évanouissait dans la nature, me laissant à moi-même pour se venger? Je croise son regard. Qui aurait cru qu’elle me rendrait aussi fou.
Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Sam 31 Jan - 15:14
Teodora && Kristjan
i don't hate you, i just despise the fact that you exist.
« je ne te forcerais pas, si tu veux pas. je suis un peu vieux jeu. et puis il est trop tôt pour parler de mariage. tout ce que je veux, c'est toi. » tout le monde sait que quand on commence à me forcer, je vais exploser à un moment donné. je vais me braquer directement et je vais tout de suite vouloir faire l'inverse, juste pour rendre la personne furieuse. c'est tellement désagréable qu'une personne essaye de vous changer ou de vous faire faire quelque chose que vous ne voulez pas. une personne ne change jamais. même si c'est le cas, c'est juste pour le cacher au fond. je ne vois pas quoi ça servirait de marier quelqu'un de force, à part que de la pousser dans une spirale infernale pour faire souffrir le responsable. le mariage, c'est souvent de la paperasse. quand on aime quelqu'un, quand on a envie d'être auprès d'elle, on n'a pas besoin de signer des papiers. ce n'est qu'une formalité. « de toute façon, tu sais bien que si on me force, je fais tout l'inverse. » mon ange, mon cœur et j'en passe, sont des mots trop romantiques, trop tendres. princesse, ça me dérange pas. mon père était un roi alors j'étais sa princesse. la signification n'a rien de comparable. je suis étrange parfois dans ma manière de penser. mais tout est logique dans mon esprit. par contre, j'aimerais pouvoir parler cette langue que je connais pas. j'aimerais pouvoir savoir ce qu'il dit. si ça se trouve, il se moque de moi et il est entrain de me la faire à l'envers. il est entrain de me mener en bateau. je me trompe peut-être. en réalité, je sais pas et je ne cherche pas à savoir, pas dans un moment comme celui-ci. il joue avec mon doigt qui se trouve dans sa bouche et rien qu'au coup de rein plus puissant, je comprends que ça lui fait de l'effet. j'aime lui faire de l'effet. j'aime savoir qu'un aussi simple geste, il peut me désirer encore plus. pourtant, je sais qu'il y a aura toujours sa femme dans sa tête. il pensera toujours à elle. on compare toujours les choses entre elles. on compare toujours les gens. les comparaisons nous permettent de faire des choix. pour moi, ça n'a jamais été malsain de m'envoyer avec un prisonnier, avec un homme dix ans plus vieux que moi. c'est déplacé selon les uns, c'est vulgaire selon d'autres. on ne pense pas de la même façon. on n'agit pas de la même façon. on ne vis pas de la même façon. mes règles. mes choix. mon caractère. « qui te dit que je n'ai pas besoin de ça ? quelqu'un qui saurait me tenir tête ? » les hommes aiment diriger, ils aiment savoir qu'ils ont le contrôle. par le passé, l'homme était la puissance. il régnait d'une main de maitre sur le monde et sur les femmes. il a fallut du temps pour que les gens évoluent. pour que la femme réussisse à prendre une certaine place qui n'est pas encore totale. dans mon milieu, ce n'est pas le cas. les femmes restent une minorité. on s'en sert plus comme monnaie d'échange, comme argent en nature. la femme est plus un objet qu'autre chose. je dois être l'une des premières à être aussi haut placé. ce n'est pas une mince affaire. cependant, je veux démontrer que la femme peut être plus forte ou égal à l'homme quand il s'agit d'illégalité. quand on voit le visage d'ange d'une femme, on ne peut jamais se douter qu'elle peut s'avérer être une meurtrière, une trafiquante. apparemment, il aurait besoin de quelqu'un pour lui tenir tête. pour ça, j'excelle. je tiens tête à tout le monde sans lâcher. ça me fait rire parfois. « les hommes n'aiment pas ne pas avoir le contrôle. et encore moins dans le milieu, ils aiment contrôler. » il ne ferme pas les yeux alors que j'ai fais en sorte qu'il me regarde au moment où il a son orgasme. j'aime ça et ça me donne encore plus envie d'en avoir un à mon tour. ça ne dure guère longtemps avant qu'il arrive. si je n'en aurais pas eu, je pense que je me serais sentit bizarre. mais ce n'est pas pour autant que je lui aurais voulu. je ne peux pas dire que je n'ai pas pris mon pieds avec lui. il m'arrive à me faire gémir et à me faire crier à chaque fois et tellement fort. « cesse de dire ça. tu es parfaite comme tu es.» les cicatrices ne sont jamais aussi beaux sur le corps d'une femme que sur le corps d'un homme. pour un homme ça fait tout de suite plus viril, plus badboy. ça séduit les femmes. pour une femme, ça la rend moins jolie. ce qui a de bien, c'est que je porte pratiquement que des pantalons donc les gens ne les voient pas. et quand l'un des hommes avec qui je m'envoyais en l'air commencer à en parler, je faisais en sorte qu'il se taise ou je le laissais en plan. quand Kris m'a mis cette claque, ça m'a rappelait cet instant. l'un des hommes s'amusait à m''en mettre et à rigoler. je ne veux plus jamais que quelqu'un me touche de cette manière, me violente. je me sens stupide de mon geste tendre. j'ai peur du jugement, de la faible. c'est pour cette raison que je m'éloigne aussi vite que je l'ai fait. « qui t'as fait ça, Teo ? » je ne peux pas dire qui est le responsable de tout ça. je sais seulement que c''est quelqu'un de jaloux de l'empire de mon père, qui voulait s'en approprier une partie. quelqu'un qui connaissait assez notre famille pour savoir que mon père avait une faiblesse et que c'était sa fille. parce que les autres s'en prenaient à lui directement d'habitude. je n'ai jamais retrouver les responsables. pourtant je garde en mémoire leurs voix. je n'ai pas vu leurs visages cachés par des masques. mais leurs voix, je pourrais les reconnaitre en mille. l'un avec son accent et l'autre sa manière de prononcer certains mots. il ne faut mieux pas que je mette la main sur eux. le jour où ça arrivera, ils subiront les mêmes tortures et encore plus. ils regretteront de s'en être prit à moi. ces cicatrices n'ont rien de faux et de trafiquer. elles sont bien réelles. ce n'est pas une fausse histoire. « elles te donnent l'air plus forte. si tu ne l'étais pas, tu n''aurais pas ces marques. tu serais morte.» et encore, il n'a pas vu l'état dans lequel m'a récupérer Noàm. je ne ressemblais plus à grand chose. le visage bouffis et baignant dans le sang. le corps pareille. c'était les cordes qui me tenaient droites. mes jambes étaient incapables de retenir tellement j'étais faible. je n'étais plus qu'un lambeau au bord du gouffre, prête à mourir. j'ai souffert pendant ses deux jours mais je n'ai rien montré. j'ai continué à l'insulté, à lui craché au visage. j'étais une femme forte et je le prouvais. il m'a fallut deux jours pour m'en remettre totalement. je n'ai jamais été aussi faible qu'à cet instant. cependant, il fallait que je sauve l'empire des Macek. si je n'avais pas tenu tête, si je lui avais laissé des informations ou contacter mon père pour m'échanger, je sais qu'il l'aurait fait. mon père n'aurait pas laissé sa fille dans un hangar à se faire torturer. il aurait cédé. j'avais fait en sorte que ça n'arrive pas. il ne l'a jamais sû. il est mort en ne sachant pas qu'ils ont essayé de l'avoir en m'utilisant moi. en même temps, la famille est souvent une faiblesse. les gens ne supportent pas qu'on s'en prenne aux personnes de leur sang. si je devais revenir en arrière, je referais exactement la même chose. je serais prête à souffrir de nouveau. il a raison, ces marques ne sont que des cicatrices du passé. elles sont la marque de fabrique de la criminalité. tout trafiquant en porte quelqu'une. ça vient avec le rôle. avant de me faire torturer, j'étais forte psychologiquement mais avec ces deux jours, je le suis encore. j'arrive à maitriser encore plus la douleur. j'arrive à passer au-dessus. je veux être capable de tenir plus longtemps. si personne ne m'avait sauvé, je serais certainement morte le jour suivant. « et puis même avec ces marques, tu restes magnifique. la plus belle, même.» « un type qui pensait qu'il serait facile de me faire craquer en me kidnappant et en me torturant. il a clairement compris que je préférais crevé que d'être faible. il voulait que je sois une monnaie d'échange pour avoir les plans de mon père. seulement, il a pas choisi la bonne personne. » j'aime éviter le sujet. pourtant je le dis. il les a vu. il sait la manière dont les gens agissent dans le milieu. il connait la cruauté, la douleur et la torture. il a du le vivre aussi ou le faire vivre. ce qui en ressort, c'est que j'ai montré que même sous la torture, je ne parle pas. je ne trahis personne. la torture n'est pas ma faiblesse. il pose ses mains sur mes épaules et m'enlace. je penche la tête sur le côté lorsque je sens ses lèvres dans mon cou. il se remet à parler cette langue que je ne connais pas. « ne t'en va pas maintenant... » « j'ai une affaire que je dois absolument avoir. je ne peux pas laisser quelqu'un d'autre s'en charger. je suis à la tête maintenant. j'ai plus le droit de faire autant d'erreurs. dans une heure, je dois être partie. » c'est le premier contrat que je fais depuis la mort de mon père. ce n'est pas n'importe quel contrat. ce premier contrat va montrer que j'en veux, va montrer que je sais ce que je veux. ce n'est pas l'affaire du siècle cependant ce n'est pas anodin. d'habitude, j'aurais parfaitement préféré faire passer le plaisir avant le travail. je savais que mon père était là pour s'en occuper. maintenant, je suis seule. il faut que je fasse le contraire maintenant. pas le droit au faux pas. il sait que j'ai un rendez-vous. il me semble en avoir parler plus tôt même si je n'en suis plus parfaitement sûr. il veut que je reste. il va devoir se contenter d'une heure. parce qu'après je serais au lieu de mon rendez-vous et je ferais en sorte de gérer l'affaire d'une main de maître. « qu'est-ce que tu disais quand tu parlais dans ta langue maternelle ? je pourrais trouver ça suspect. » il fallait bien que je le demande. je déteste ne pas savoir. je déteste me dire qu'on peut se jouer de moi. j'aime savoir, c'est tout. je peux désormais ressentir le froid de la pièce. je frisonne et la chair de poule se dessine sur ma peau. je vois mes vêtements tous au même endroit. je me baisse pour pouvoir les attraper dans la main.
hs : désolé c'est tout pourri
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Sujet: Re: [EXPLICIT] TEO/KRIS ▽ i don't hate you, i just despise the fact that you exist. Sam 31 Jan - 18:05
yellow flicker beat sparkling up my heart
kristjan & teodora.
Demandez à n’importe quel homme, c’est un fait qu’aucun d’entre eux n’aime être sous les ordres d’une femme. Encore moins si elle est plus jeune qu’eux. Comment accepter une telle chose. Elles sont plus faibles, en règle générale. Autant mentalement que physiquement. Une femme flanchera plus facilement devant les atrocités du monde. Très peu ont réussi à se rendre loin sans se faire pincer, justement pour cette raison. La plupart qui s’en sont sorties pensaient comme des hommes. Je n’ai pas encore vu Teo à l’œuvre. Je sais qu’elle a un sale caractère, mais c’est son père qui était le chef. L’avoir comme égale serait sans doute frustrant, mais un deuxième point de vue peut en même temps être une force. Il y a toujours deux côtés à une médaille. « Si tu mérites mon respect, tu l’auras. » J’ai toujours été comme ça. Je ne méprise pas totalement les femmes. Seulement celles qui sont faibles. Si une femme réussit à se hisser au sommet, à créer son empire, elle aura tout mon respect. Je ne suis pas totalement misogyne. Certains le sont dans le milieu. C’est normal. La plupart sont de la vieille école. Moi-même j’ai été élevé de cette façon. Seulement en voyageant, on finit par en voir de toutes les couleurs. Blanco, D’Alterio, bien que je n’aie pas eu affaires à la première je me doute qu’il ne fallait pas la provoquer. Elles sont rares mais sanglantes. Je ne doute pas que Teo pourrait être de ces femmes. Celles qui ne se laissent pas faire aussi facilement, qui ne cèdent pas sous la torture, celles qui l’affligent. C’est sans doute d’où viennent les cicatrices. Elle a tenu tête à quelqu’un. Elle n’a pas voulu se laisser faire, voilà ce que ça donne. Penser à ce que l’on a pu lui faire d’autre me rend fou. Est-ce que son père était au courant? Est-ce que son père était seulement encore vivant? Une ombre passe sur mon visage à cette pensée. Je ne doute pas qu’après l’annonce de sa mort, beaucoup d’entre eux aient profité de son décès pour tourner le dos à Teodora. Rompre des accords et la considérer comme une menace, une ennemie. Involontairement, elle doit s’être fait des ennemis dans le milieu. Des traîtres, il y en a bien plus que l’on ne le croit. Combien j’en ai tué par le passé. Je ne les compte même plus. J’ai sans doute assez de sang sur les mains pour remplir une piscine olympique. Alors qu’elle se lève du comptoir, j’observe son corps discrètement, me nettoyant. Peu importe les marques, elle reste magnifique. Je n’ai jamais été porté vers les standards de magasines impossibles à atteindre de toute façon. Et puis j’ai mon lot de cicatrices, je serais un hypocrite de lever le nez sur ses marques ainsi. Je veux tout de même savoir qui les a faites. Si par chance elle les connait, je m’en occuperai personnellement. On ne touche pas à la fille de Teodor Macek. Si une personne a un jour à la liquider, ce sera moi. Et je ne le ferai jamais, car je n’en aurai jamais le courage car je tiens beaucoup trop à elle pour ça. Elle me tuera sans doute avant. Les femmes sont bien pires que les hommes dans ce milieu. C’est pour cette raison qu’il y en a moins. Elle m’explique finalement ce qui s’est passé. Je fronce les sourcils, elle ne mentionne pas de nom. Pour que je ne m’en mêle pas? Peut-être. Peut-être aussi car elle ne sait pas qui a fait ça. C’est possible. Ils font souvent dans la discrétion, envoyant des bourreaux pour faire le travail à leur place. J’ai toujours préféré faire le travail moi-même, personnellement. L’odeur et la vue du sang est enivrante, je trouve. Mieux que n’importe quelle drogue. Je n’aime pas l’entendre dire qu’on voulait qu’elle soit une monnaie d’échange. C’est comme la traiter comme du bétail. Comme une vulgaire prostituée. Je m’efforce de garder mon calme et l’enlace pour me changer les idées. Sa peau est chaude et douce contre mes doigts et je peux sentir ses muscles se détendre alors que je la masse légèrement. Je baisse lentement mes mains qui enlacent sa taille. Mes doigts effleurent son ventre, ne descendant pas plus bas, ce n’est pas le moment pour ça. C’est lâche de ne pas être capable de lui dire que je l’aime dans une langue qu’elle peut comprendre. J’ai besoin d’être sûr que je peux lui faire entièrement confiance. Ce serait m’ouvrir totalement à elle que de le faire et je ne peux pas risquer de me planter. Je lui demande de rester, même si je sais pertinemment qu’elle devra bientôt partir. Comme de fait, elle me dit qu’elle ne peut pas rester encore bien longtemps. Une heure. Autant la laisser s’en aller. Je l’écoute m’expliquer qu’elle doit absolument avoir ce contrat, maintenant qu’elle est seule à la tête de l’empire. Son père n’est plus là pour faire le travail pendant qu’elle s’amuse. Je souris amusé, le visage enfoui contre sa nuque. J’y dépose un dernier baiser avant de me détacher d’elle à regret. « Soit, je vais te laisser y aller donc. Je ne crois pas que tu voudras te présenter chez des clients avec mon t-shirt sur le dos, ça ferait un peu mal vu. » Je me dirige vers mes vêtements alors qu’elle fait la même chose et lui tend mon t-shirt. Les gens vont sans doute se poser des questions en me voyant sortir des toilettes des femmes en étant torse nu, mais qu’est-ce que j’en ai à cirer de toute façon. Ça ne les regarde absolument pas. Elle me pose une question à laquelle je m’attendais un peu, mais peut-être pas maintenant. Peut-être plus tard, mais visiblement elle est plus curieuse que je ne le pensais. Il est vrai que m’entendre lui parler dans une langue qu’elle ne comprend pas peut sembler douteux. Si je ne parlais pas roumain, je penserais la même chose. Je pose une main sur sa joue, m’approchant d’elle puis dépose un baiser sur ses lèvres, murmurant contre celles-ci. « Viens me rejoindre chez moi plus tard, peut-être que si je suis d’humeur je vais te le dire. » Je m’éloigne d’elle et entreprend de me rhabiller en vitesse. C’est difficile de la voir partir après avoir vu les cicatrices. Je ne peux m’empêcher de m’inquiéter pour elle, maintenant.