Après avoir passé un petit séjour en prison, j'en étais enfin ressortis mais pas seul. Je devais porter un bracelet électronique à ma cheville et je ne devais m'éloigner de mon domicile. Donc il était impossible pour moi de me rendre au club. Talya s'occupait de moi. Elle m'apportait mon courrier, mes courses. Être coincé chez moi ne m'allait pas du tout. Je ne suis pas le genre de mec à rester sans rien faire. Il fallait que je bouge, que je sorte. Mais non, je ne pouvais pas. Fichu bracelet ! Aucun membre de mon club ne prenait de mes nouvelles. Vous parlez d'une famille. Ma seule visite de la journée c'était Talya. J'étais ravi mais aussi blasé de devoir rester coincé chez moi sans pouvoir rien faire. Mon appartement n'avait jamais été aussi bien rangé qu'en ce moment. Je connaissais chaque programme de la journée à la télévision. Bref, je m'ennuyais comme un rat mort.

Aujourd'hui, je ne faisais toujours rien. Vautré dans mon canapé, une bouteille de bière à la main et une cigarette dans l'autre, je soupirais. Je n'avais rien à faire. Je ne cessais de me demander quand ils allaient me retirer cette chose à ma cheville. Le plus loin que je pouvais aller c'était à ma boite aux lettres mais le courrier était rare chez moi. A part des publicités et des factures c'était tout ce que je recevais. Alors que je zappais pour la énième fois de la journée, quelqu'un frappait à ma porte. C'était Azalyne. Elle m'avait envoyé un message quelques heures plus tôt pour savoir si j'étais chez moi. Notre dernière entrevue ne s'était pas superbement bien déroulé. Mais bon peut-être que cette fois serait différent et puis ça me faisait un peu de visite. J'avais tout de même cru comprendre que Wade avait foutu le camp de Siloam. Tant mieux. Bon débarras. Bref. J'allais ouvrir et vit une Azalyne encore plus ravissante que jamais. « C'pas grave. Jpeux pas t'en vouloir ma jolie. » disais-je en lui faisant la bise. Elle était belle et en plus, son parfum m’enivrait. Hum, elle sentait terriblement bon. Alors que la jeune femme me tendait son sac de provisions, elle se mettait à l'aise chez moi. Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas fait l'amour à une femme que ça me démangeais. La dernière fois c'était avec Talya dans une cellule du commissariat. Risqué certes mais c'était tellement bon. Je préparais toutes les bonnes choses qu'elle nous avait apporté et vint la rejoindre sur le canapé. « T'en veux une ? » Disais-je en désignant la bouteille de bière. Je m'approchais d'Azalyne en caressant son visage. Je n'avais jamais vraiment pu lui résister. « C'pas grave. On oublie et puis oublie le cet imbécile. Il ne te mérite pas. Oh oui la vie est trop courte. » Je m'approchais d'elle, l'enlaçais avec mon bras et vint passer mes lèvres dans le creux de son cou. Cette fois-ci, nous étions tous les deux célibataire.

Il y a un petit moment Azalyne et moi avions décidés de devenir amis. Malgré notre passé commun, nous essayions – tant bien que mal – de devenir de bons amis mais c'était assez difficile en fait. Dernièrement, la jeune femme me reprochait d'avoir été le responsable de la fusillade et d'avoir blessé Wade. Une accusation qui m'avait fait beaucoup de torts et de mal, surtout venant d'elle. Et surtout quand on sait comment Wade avait abandonné Azalyne et ce, malgré l'overdose qu'elle avait faite. J'étais venue la voir une fois à l'hôpital. C'était la deuxième fois que j'envoyais une femme auquel je tenais beaucoup à l'hôpital pour avoir trop pris de drogue. La deuxième fois et surtout la dernière. La drogue s'en était terminé pour moi. J'essayais de me sevrer mais seul, c'était difficile. Aller dans un centre spécialisé ? Non merci. Je ne voulais pas raconter ma vie à des inconnus. Les mégots de cigarettes s'entassaient dans le cendrier qui se trouvait sur ma table basse. Pour ne pas être en manque – même si je l'étais quand même – je fumais beaucoup trop de cigarettes et je buvais aussi énormément. Personne n'était encore au courant de ma nouvelle résolution. Je voulais y arriver seul. Être capable de me sevrer tout seul, comme un grand.

Azalyne était donc venue me rendre visite ce soir. Je ne pouvais pas sortir de mon appartement à cause de ce fichu bracelet électronique que m'avais mis Talya. Bref. Je ne pouvais rien faire mis à part traîner sur le canapé à regarder les programmes que proposait la télévision. Alors avoir de la visite était une aubaine pour moi. Mes amis se comptaient sur les doigts d'une main. J'attrapais deux bouteilles de bière et tendis une à Azalyne. « Jsuis content de te voir ! » Disais-je d'une voix assez monotone. Mais bon, je ne voulais pas passer ma mauvaise humeur sur elle. Azalyne et moi avions un passé commun peu recommandable. Autrefois, nous baisions quand nous le souhaitions en échange de ses petites pilules magiques. Nous étions plus ou moins un couple. Puis, elle avait été éprise de ce Wade qui s'est barré de Siloam – bon débarras ! - en la laissant ici. Toute seule alors qu'elle sortait d'une overdose. J'attirais Azalyne contre moi en l'embrassant dans le cou de manière assez sensuelle. Je savais qu'elle ne résisterait pas à ça. Je la connaissais par cœur hein. « On s'en fiche Aza. La vie est trop courte pour réfléchir ! » Avec Talya de toute façon, c'était mission impossible quasiment. Il faudrait un miracle pour que nous arrivions à être enfin ensemble. Parce que même si je parvenais à me sevrer de la drogue, il restait encore le problème du club et du trafic d'armes. Alors ce soir, je ne penserais pas à ça. De toute façon, je suis célibataire et Azalyne aussi donc bon. Bien sûr que non je n'oubliais pas Talya mais nous étions dans une impasse et je n'avais aucune idée de comment m'en sortir.

« Je te surprend ah ouais ?! » Disais-je avec un air étonné. Moi qui pensais que rien ne pouvait étonné Azalyne, je m'étais apparemment trompé. Continuant les baisers dans son cou, je la fis venir sur moi. J'avais toujours aimé le contact de sa peau contre la mienne. Son souffle dans ma nuque. Elle aussi avait un réel effet sur moi mais pas autant que Talya, c'était certain. « Et ça te déplait que je te fasse des avances ma belle ? » Disais-je en venant mordiller sa lèvre inférieure avant de lui offrir un baiser torride et passionné.

Depuis que Talya avait quitté Siloam, je couchais avec quasiment toutes les femmes que je croisais. Azalyne n'avait pas été la première mais en revanche, elle avait été la seule à réussir à me faire tomber amoureux depuis Talya. J'avais toujours été très entreprenant avec elle. Et, à l'époque, nous prenions notre pied à coucher en l'air. Nous ne faisions pas tellement l'amour. Non, nous baisions simplement. Qu'importe où. Qu'importe comment. Ça me manquait un peu nos parties de jambes en l'air mais elle était en couple. Enfin plus maintenant et plus rien ne pourrait m'empêcher de prendre du bon temps avec elle. Peut-être Talya mais pour le moment, j'étais toujours célibataire. M'ennuyer ? Oh que oui je m'ennuyais ! Ce n'était rien de le dire. Mon appartement n'avait jamais été aussi bien rangé qu'en ce moment. Ma seule visite de la journée c'était celle de Talya mais elle ne restait jamais bien longtemps. Alors voir un autre visage que celui de ma bien-aimée me rendais heureux. Et puis c'était Azalyne en plus de ça. Une aubaine pour passer un bon moment. Je devrais sûrement lui parler du bracelet électronique. Surtout si nous nous retrouvions à baiser ensemble. Autrement, elle allait me poser trente-six milliards de questions donc bon, je préférais prendre les devants. « Faut que je te dise Aza.. l'autre jour, jme suis fait embarqué par les flics enfin par Talya. Et maintenant j'ai un bracelet électronique et interdiction de quitte cet appartement. Ma boite aux lettres est l'endroit où j'ai le droit d'aller c'est tout. » Disais-je d'un air plus ou moins blasé. J'essayais de ne rien laisser paraître mais en réalité, toute cette histoire me rendais fou. J'essayais tant bien que mal de changer. Il n'y avait plus aucune drogue chez moi. Parfois, je faisais des crises de nerfs sans aucune réelle raison. J'étais simplement en manque, c'est tout. Ça faisait un petit moment – bien trop long pour moi – que je ne m'étais pas retrouvé avec une femme, sur l point de coucher avec elle. Les visites de Talya étaient bien souvent trop courtes pour une partie de jambes en l'air.

Je venais de dévoiler à Azalyne que je m'étais fait embarquer par les flics et qu'en plus de ça, j'étais obligé de porter un charmant bracelet à ma cheville. Je n'avais pas le droit de quitter mon immeuble et d'aller plus loin que la boite aux lettres. Autant vous dire que mes journées passaient vraiment très lentement. Je n'en pouvais plus de rester ici tout seul en attendant que Talya puisse passer me voir le soir en coup de vents le plus souvent. Alors la visite surprise d'Azalyne tombait à pic. Il n'était pas rare – en plus de ça – que la jeune infirmière et moi passions notre temps à nous envoyer en l'air. Il fut un temps où nous faisions que ça. Et puis, nous avions décidés de devenir amis. Mais bon, ce soir nous avions décidés de franchir cette limite et de s'offrir une nuit torride. « Jvoulais pas t'embêter avec ça Aza. Tu sortais d'une overdose et puis, Wade t'as abandonné. Mais et toi, pourquoi t'as attendu aussi longtemps avant de venir me voir ? » J'étais néanmoins heureux de la voir ce soir.

Mais ce soir, je voulais la baiser. Passer une nuit avec elle comme autrefois. Comme quand nous étions plus ou moins un couple. Je l'avais entraîné dans ma chambre, allongé sur le lit, je lui avais retiré ses vêtements en un temps record. J'avais pu sentir qu'elle était déjà excitée comme pas possible. C'était un plaisir de pouvoir la baiser comme j'en avais envie. Mes mains exploraient le corps d'Azalyne bien que je le connaissais par cœur à force mais ça m'avait parut une éternité de ne pas pouvoir la toucher. J'étais heureux que Wade se soit barré de Siloam mais triste aussi. Triste pour Azalyne.

Je connaissais chaque centimètres carrés du corps d'Azalyne. Je connaissais l'anatomie complète de la jeune femme et comment la faire jouir en très peu de temps. Ça serait sûrement une des dernières fois où nous pourrions baiser comme ça alors autant en profiter non ?! Azalyne était une très belle femme. Je ne comprenais pas comment Wade avait-il pu la quitter. Enfin tant pis pour lui. Il ne savait pas ce qu'il perdait. Être assigné à résidence me semblait pas si mal que cela en fait. Je me retrouvais allongé sur mon lit en train de profiter de la petite gâterie de ma partenaire de ce soir qui était aussi mon ex petite amie et mon amie actuelle. « Ne pense pas à ça Aza. Je suis toujours content de te voir. » Si je n'avais pas eu ce maudit bracelet électronique à ma cheville, je serais sûrement aller me détendre dans un bar avec un ou deux verres. Au lieu de ça, je m'apprêtais à baiser Azalyne.

Après m'être amusée à la faire gémir de plaisir, elle s'occupait de moi et de mon sexe. Elle était douée et savait s'y prendre avec un mec. Puis, je vins la pénétrer avec force par derrière. Puis en la retournant, je vins me mettre au-dessus et la pénétrer une nouvelle fois. J'embrassais chaque parcelle de son corps pendant que je faisais des vas et viens en elle. Je savais qu'elle appréciait nos rapports intimes. Et vu la manière dont elle gémissait, elle ne pouvait me mentir. Azalyne semblait épuisée déjà et elle avait du mal à reprendre son souffle. Je me dépêchais de l'emmener au septième ciel. « C'est bientôt fini Azalyne. » La tenant dans mes bras, j'embrassais ses seins en arrivant à l'orgasme ultime. Je m'écroulais de fatigue à ses côtés. Ça avait toujours été ainsi entre elle et moi. De la baise pure et simple. Je l'embrassais fougueusement et reprenais avec peine mon souffle. « Eh bien ne descend pas alors ! Reste avec moi cette nuit et je te garantie que je vais te regonfler le moral à bloc. » Disais-je en laissant parcourir mes doigts sur son corps.

Azalyne me plaisait certes mais nous étions de simples amis. Des amis qui baisaient ensemble pour une dernière fois sans doute. Comme si nous nous disions adieu. Azalyne allait mal à cause de Wade. Moi, j'avais juste besoin de me divertir de mes journées d'ennuis mortelles passés ici-même. Nous nous rendions service voilà tout. « Tu as faim ? Soif?Je suis à ton service ce soir. » Me penchant légèrement vers elle, je lui caresser le haut de sa cuisse, ses fesses. Elle était encore un peu tremblante. La prenant contre moi, je l'embrassais avec passion.

Lorsque j'avais rencontré Azalyne, elle cherchait de quoi permettre de tenir le coup au travail et de ne pas être trop fatigué. Heureusement pour elle, j'avais ce qu'il fallait. Mais elle n'avait pas forcément de quoi payer donc pour se faire, nous avions trouvés un compromis. Je la fournissais et en échange, j'avais le droit de la baiser. Je ne m'attendais à tomber sous son charme. Nous avions été plus ou moins ensemble à l'époque mais aujourd'hui, nous étions des amis. Des amis qui couchaient ensemble certes mais des amis quand même. Elle avait juste besoin de se remettre de son overdose et d'oublier ce connard de Wade. Alors ce soir, elle était venue me voir. Elle se sentait seule et, ça tombait bien, moi aussi. Nous nous sommes donc retrouvés dans mon lit en train de baiser comme des fous. « Une chambre ? On en a qu'une seule ici. Tu vas devoir partager mon lit je crois. » Disais-je en laissant mes doigts sur sa poitrine découverte. Je connaissais le corps d'Azalyne par cœur. Nous n'avions plus aucun secret l'un pour l'autre désormais.

Toujours aussi folle, Azalyne attrapait mon tee-shirt et l'enfiler avant de filer hors de la chambre. J'entendais du vacarme mais ne bougeait. Remettant mon caleçon, j'attrapais une clope et la fumais tranquillement. Là, sur mon lit. Mon cellulaire se mit à vibrer. C'était Talya qui me demandait si j'allais bien. « Oui ça va bébé. Je te vois demain bisous. Je t'aime. » Je ne cessais de lui dire encore et encore que je l'aimais mais c'était vrai. Pourtant, ça ne m'empêchais pas de me taper Azalyne ce soir. Enfin, elle n'était pas censé le savoir de toute façon. Je la vis revenir avec tout un attirail de boisson alcoolisés, de chips et même de la glace. « Wouah tu avais si faim ma jolie ? » Je la tirais sur le lit en l'embrassant à pleine bouche. Puis elle commençait à danser sur mon lit. Je me levais à mon tour et vins me coller contre elle en dansant. J'étais un piètre danseur de toute façon. « T'es une sacrée danseuse ma jolie. Tu me ferais-tu un petit show privée ? » disais-je en buvant directement à la bouteille de scotch.

Azalyne et moi venions de baiser comme nous en avions l'habitude de le faire autrefois. Ça avait toujours fonctionné comme entre elle et moi. Je lui fournissais ses cachets et elle me payait en couchant avec moi. Bon, elle y gagnait aussi certes mais nous prenions du bon temps ensemble. Mais depuis quelques temps déjà, depuis qu'elle en couple avec Wade en fait, Azalyne et moi étions amis. De simples amis. Sauf que ce soir, nous nous étions laissés aller et nous avions baisés comme autrefois. Du sexe encore et toujours. Ça nous avait fait du bien certes mais nous étions morts de fatigue. Sauf qu'Azalyne venait de partir à la cuisine afin de prendre nous ravitailler. Pendant qu'elle était à la cuisine, Talya m'envoyait un message. Talya. Ma Talya. Je l'aimais tellement et pourtant, je venais de baiser avec Azalyne. Je culpabilisais un peu certes mais bon, d'un autre côté j'étais célibataire pour le moment. Bref. J'étais en train d'envoyer un message à Talya. Mais cette dernière préférait m'appeler. En raccrochant, je lui disais que je l'aimais et l'appelait bébé. C'était notre truc ça. Je ne m'attendais pas à ce qu'Azalyne puisse entendre la conversation. « Surtout avec toi ma belle. » Disais-je en me levant du lit et en la tirant contre moi.

Azalyne avait mis la musique à fond dans la chambre. Mes pauvres voisins. L'embrassant à pleine bouche, je me mettais à danser – même si je dansais comme un pied – en prenant garde de ne pas lui écraser les pieds. Puis, je la supplier de me faire un petit strip-tease privée. Elle avait une toute autre idée en tête apparemment. « Euh.. » Elle était au courant pour Talya et moi, et puis je savais qu'elle ne la portais pas dans son cœur vu que c'était Talya qui l'avait dénoncée à Wade pour la drogue enfin bref. Je vins m'asseoir sur le bord de mon lit en passant mes mains sur le visage. Bon, nous étions amis non ?! Nous étions donc censer tout se dire. « a Talya.. Depuis qu'elle m'a coincée, jsuis dans la merde.. Mon club croit que je les ai balancé. Ils vont sûrement me le faire payer mais ça fait aussi une semaine que j'ai rien pris. Pas de drogue rien. Talya vient me voir presque tous les jours et je sais pas.. jvois le bout du tunnel avec elle. » Je venais de tout lui déballer. Ça en faisait sûrement beaucoup parce que si l'un des membres de mon club surveillait mon appartement, ils allaient la voir sortir et certainement s'en prendre à elle. Je lui prenais les mains et la regardais avec un air plutôt inquiet. « Fais attention à toi Aza s'il te plait.. Ils t'ont vu au club avec moi.. »